REPUBLIQUE DE MALI
Un Peuple- Un But- Une Foi
oooOooo
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
DIRECTION NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE L’INFORMATIQUE
-----------------
-----------------
Projet PARSTAT
Avec l'appui d’AFRISTAT et de DIAL
ENQUETE 1-2-3
PHASE 1 : ENQUETE EMPLOI
MANUEL DE L’ENQUETEUR
(version du 26 juin 2001)
Juin 2001
1. PRESENTATION DE L’ENQUÊTE
La phase 1 de l’enqu te 1-2-3 est une enqu te sur l’emploi. C’est une enqu te aupr s des m nages
qui vise trois objectifs :
permettre le
suivi des conditions d'activité des ménages et du fonctionnement du
marché du travail et fournir des informations sur la situation du marché du travail à Bamako
(situation dans l’activit , niveau des r mun rations et des qualifications, qualité des emplois,
mobilité géographique et professionnel e des travailleurs, etc.) ;
permettre de tirer un chantillon d’unit s de production informelles (UPI) qui seront enqu t es
ultérieurement ;
permettre de tirer un échantil on de ménages qui seront enquêtes ultérieurement sur leurs
conditions de vie et leur niveau de consommation.
L'enquête va toucher 2500 ménages dans l'agglomération de Bamako. Chaque enquêteur va avoir à
sa charge un certain nombre de ménages à enquêter. Pour chaque ménage, il y a deux types de
formulaires à remplir :
la fiche-ménage (1 fiche par ménage);
le questionnaire individuel (autant de questionnaires que de membres du ménage de plus de
10 ans). Par exemple, dans le cas d’un m nage de 12 personnes dont 7 ont plus de 10 ans, il
faut remplir 1 fiche-ménage et 7 questionnaires individuels).
La s quence des questions dans l’enqu te se pr sente de la fa on suivante (voir sch ma):
Une fois que l’enqu teur aura rep r le m nage qu’il doit enqu ter l’aide de la fiche-segment (et du
plan), il doit commencer par remplir la fiche-ménage.
Les petits bacs correspondent aux zones de codage. Pour chaque individu et pour chaque question,
vous rapporterez directement dans ces zones le code correspondant. Lorsque le code a 2 positions,
on remplit toutes les cases
en cadrant les chiffres à droite (par exemple une personne âgée de 6
ans sera codée 06).
2
2. LA FICHE- MENAGE
Elle comporte quatre grandes parties. Sur la couverture, vous trouverez la partie identification du
ménage, 8 questions simples sur les caract ristiques de l’habitat
(module H.) et 16 autres questions
sur le patrimoine
(module E.). Ces deux modules visent à apprécier les éléments de confort du
m nage. A l’int rieur de la fiche m nage
(module M.), il y a une série de 20 questions portant sur les
caractéristiques socio-démographiques de chaque membre du ménage (sexe, âge, migration,
scolarité, etc.).
Code d’identification (8 positions).
Strictement réservé au superviseur.
Adresse et n° Toit 00. Vous mettez l'adresse de la maison et le numéro de la maison inscrit à la
craie.
Nombre de membres du ménage, nombre des visiteurs et nombre de personnes de 10 et plus. Ne remplir les bacs qu’une fois que vous aurez rempli compl tement le module M., l’aide des
informations qui auront été recueil ies.
Qui a répondu à la fiche–ménage?: Ne remplir qu’une fois que vous aurez rempli le module M.
Mettez le nom de l’individu qui a r pondu aux questions (ou la plupart des questions) dans la fiche
ménage et son numéro dans le module M.
2.1. MODULES H. et E.
Les questions posées sont en général simples et ne nécessitent pas de précisions spécifiques, sauf
peut-être la question H4 relative au nombre de pièces du logement.
H1- Type d’habitat. Il s’agit de d crire globalement le type de logement occupé par le ménage.
Appartement : habitation dans un immeuble disposant de tous les communs (WC, salle de bain,
cuisine, etc.).
Villa : Maison d’habitation g n ralement vaste avec jardin et entour e d’une clôture.
Maison dans une concession : une concession est un ensemble d’habitations entour es d’une
clôture.
Maison en bandes : Une maison en bandes est un logement indépendant (disposant de tous les
communs), mais non entour e d’une clôture (si elle est entour e d’une clôture, il s’agit d’une vil a)
faisant partie d’un ensemble de logements ayant des murs mitoyens.
Pièce : Logement ne disposant pas de tous les communs.
NB : Si on a une maison individuel e munie d’une toilette qu’on utilise avec les autres, on la classifie
dans la cat gorie 5 (c’est dire pi ces sans d pendances).
H2 : Type des murs. Il s’agit le d crire le principal mat riau des murs de la maison principale mais
pas nécessairement de celui des pièces dans le cas où ces matériaux seraient différents.
H3 : Mode d’éclairage. Parmi les plusieurs r ponses possibles, on choisit le mode d’ clairage le plus
utilis ou le plus confortable (selon l’ordre des modalit s).
H4 : Nombre de pièces. Il ne faut compter que les chambres, les salons et salles à manger. Ne pas
compter les WC, les salles de bain et les cuisines. Une chambre même cloisonnée par des rideaux est
comptée une pièce.
H5 : Approvisionnement en eau. Parmi les réponses possibles, on choisit le mode
d’approvisionnement en eau le plus utilis ou le plus confortable.
Robinets intérieurs ou extérieurs. Il s’agit des cas o ces robinets sont la propri t du m nage,
m me si d’autres m nages viennent s’y approvisionner.
Borne fontaine. Il s’agit d’une borne fontaine publique m me si elle est exploit e par un g rant et non
d’un robinet appartenant un m nage.
3
Robinet d’un autre ménage. Il s’agit des cas o le m nage s’approvisionne en eau chez un autre,
soit en payant, soit gratuitement. Il ne s’agit pas d’un service occasionnel, mais d’un service courant ;
par exemple le m nage paye une certaine somme tous les mois ou dispose d’un compteur
divisionnaire.
H6 : Energie pour la cuisine. Parmi les r ponses possibles, choisir la source d’ nergie la plus
utilis e ou la plus confortable (selon l’ordre des modalit s).
H7 : Statut d’occupation.
Propriétaire avec titre. Le propriétaire doit disposer de pièces justificatives légales (titre foncier,
permis de construire municipal ou préfectoral, etc.).
Logé par l’employeur. Il s’agit d’un m nage occupant un logement directement pay par l’employeur
d’un membre (g n ralement celui du chef de m nage ou de son conjoint).
Logé gratuitement par un tiers. Il s’agit d’un m nage log gratuitement par une personne autre que
l’employeur d’un membre ; exemple : ménage logé par la famille, des parents, des amis, etc.
NB : le cas des cités universitaires est à adapter aux réalités du pays.
Pour le module E, on prend en compte tous les équipements en état de marche ou facilement
réparables possédés par le ménage ou mis à sa disposition.
E6 : HI-FI (chaîne). Tous les éléments séparables sont comptés comme un seul appareil.
E13 ; E14 : Téléphone. Il s’agit du nombre de lignes t l phoniques (num ros) et non du nombre de
postes téléphoniques.
2.2. MODULE M.
On trouve en ligne les questions (M1. à M20.) et en colonne les numéros de 1 à 20. Chaque numéro
(donc chaque colonne) correspond à une et une seule personne du ménage. Ce questionnaire permet
d’enqu ter des m nages de 20 personnes au maximum. Si exceptionnel ement vous tombez sur un
ménage de plus de 20 personnes, il suffit de rajouter une nouvel e fiche ménage, en continuant la
numérotation des individus (21, 22, 23, etc.). Chaque membre du ménage doit répondre
personnellement aux questions qui le concernent.
M1. Nom des personnes du ménage : vous établirez la liste de tous les membres du ménages (sans
oublier les membres absents et les visiteurs) et
vous inscrirez leur nom et prénom dans le sens
vertical sur la ligne M1., de fa on tre s r d’identifier avec un nom une et une seule personne.
4
MENAGE
Le Ménage est un groupe de personnes, apparentées ou non, vivant dans le même logement ou dans
la même concession, prenant leur repas ensemble ou par petits groupes, mettant une partie ou la
totalité de leurs revenus en commun pour la bonne marche du groupe, et dépendant du point de vue
des d penses d’une m me autorit appel e
« chef de ménage ».
Le m nage est g n ralement constitu d’un chef de m nage, son (ses) pouse (s), leurs enfants non
mari s et ventuel ement d’autres membres avec ou sans lien de parenté.
Le m nage peut se r duire une personne vivant seule ou avec ses enfants ou avec d’autres
personnes avec ou sans lien de parenté.
Cas particuliers :
Un locataire qui ne prend pas son repas là où il loge est un ménage à part.
Le domestique appartient au m nage enqu t s’il y r side et/ou y prend les repas.
Les enfants mariés constituent des ménages séparés pris à part avec leurs dépendants.
Pour les famil es polygamiques ou toute autre situation o l’ pouse ne vit pas dans la même
concession que le mari, el e et ses dépendants constituent un ménage dont el e est le chef. Le
mari sera considéré comme chef de ménage là où il loge habituel ement.
Chaque membre d’un groupe de c libataires non apparent s vivant ensemble mais
pourvoyant individuel ement à leurs besoins essentiels, constitue un ménage à une personne.
M2 : Statut de résidence (voir encadré)
STATUT DE RESIDENCE
Une personne est r sidente dans un m nage si elle y vit habituel ement, c’est dire depuis six mois
au moins. Toutefois, la personne qui vit dans un ménage depuis moins de six mois avec la
perspective d’y rester au moins six mois est aussi consid r e comme un r sident (c’est le cas par
exemple d’un l ve qui arrive dans un m nage au mois d’ao t pour y passer l’ann e scolaire).
Il existe trois situations par rapport à la résidence et qui sont caractérisées en référence à la nuit de
passage de l’enqu teur dans le m nage.
Présent : Est considéré comme résident présent tout résident (au sens de la définition ci-dessus)
ayant pass la nuit pr c dant le passage de l’enqu teur dans le m nage.
Absent : est consid r comme r sident absent tout r sidant n’ayant pas pass la nuit pr c dant le
passage de l’enqu teur dans la m nage.
Visiteur : Est considéré comme visiteur toute personne qui ne réside pas habituellement dans le
m nage c’est dire qui y est depuis moins de six mois et n’a pas l’intention d’y rester six mois.
NB : Seront consid r s comme r sidents pr sents bien que n’ayant pas pass la nuit pr c dant le
passage de l’enqu teur dans le m nage :
les agents en uniformes qui ont passé la nuit dans leurs lieux de services ;
les ouvriers et veil eurs de nuit ;
les personnes qui se sont rendus à une veil ée.
M4. Age : on cherche obtenir l’ ge de la personne (en ann es r volues, c’est dire son ge lors de
son dernier anniversaire). Par exemple, pour une personne qui déclare avoir 35 ans et 6 mois, on
codera 35 ; pour un bébé de 10 mois, on codera 00. Si la personne est interviewé le 25 septembre
2001 et qu’elle d clare tre n e le 25/10/1936, el e est g e de 64 ans et 11 mois, on codera 64 (son
âge exact au 25/10/2000, son dernier anniversaire).
M5. Lien avec le chef de ménage : on cherche à obtenir le type de parenté entre chaque membre du
ménage et le chef de ménage (la situation de référence est donc cel e de chef de ménage et porte le
codé
1.).
5
Le chef de ménage est la personne qui est reconnue comme tel par l’ensemble des membres du
ménage.
Les enfants du chef du ménage correspondent aux fils ou filles de celui-ci (enfants biologiques ou
adoptés légalement) ou de son conjoint.
Le domestique fait référence aux personnes employées par le ménage et qui sont payées (en
espèce ou en nature) même si el es ont par ailleurs des liens de parenté avec le chef de ménage.
Attention : Un chef de m nage doit tre une personne r sidente du m nage. On l’il ustre par deux
exemples.
Exemple 1 : Monsieur Solo a deux épouses : Amina, la première et Fanta, la seconde. Elles habitent
deux logements dans deux quartiers différents de la vil e. Monsieur Solo vit habituellement avec sa
première épouse, mais trois fois par semaine, il va dormir chez sa seconde épouse. Monsieur Solo
sera chef de m nage dans le m nage de sa premi re pouse, Amina. Dans l’autre m nage, Fanta, la
seconde épouse sera chef de ménage (chef de fait).
Exemple 2 : Georges a une épouse, trois enfants et son petit frère qui habitent chez lui à Bamako.
Georges est fonctionnaire et il est parti en stage pour 12 mois à Clermont-ferrant. L’enqu te ayant lieu
pendant son absence, Georges ne sera pas considéré comme membre de ce ménage ; en fait, son
épouse sera considéré comme chef de ménage de fait.
M6. Situation familiale : Il s’agit de transcrire la Situation matrimoniale » exacte
au moment de
l’enquête (même si un changement de situation est prévu dans les jours suivants). Une personne est
dite mariée si le mariage est reconnu par la société (traditionnel), par l'administration (civil) ou par
l'église (religieux).
Pour la détermination de la situation de famil e, on peut poser la question suivante :
« Avez-vous déjà
contracté un mariage ? »
Célibataire : personne n’ayant jamais contract un mariage
Marié monogame : homme marié avec une seule femme ou femme mariée seul à un homme
Marié polygame : homme marié avec plusieurs femmes ou femme mariée à un homme ayant
au moins deux épouses
Divorcé/séparé = Personne dont le mariage a été dissout ou en est séparation avec son (sa)
conjoint(e)
Veuf (ve) : personne dont le mariage a été dissout par le décès de son (sa) conjoint (e).
N.B. Un homme polygame qui divorce d’avec une de ses pouses, mais qui reste mari avec une
autre aura comme modalité « marié » et non « divorcé » ; par contre cette ancienne épouse avec
laquelle il a divorcé aura comme modalité « divorcé ». Si après cette séparation, il lui reste une seule
épouse, cet homme sera « marié monogame ».
M7. Nationalité. Il s’agit bien de saisir la nationalit de l’individu et non son pays d’origine. Un individu
vivant au Mali peut tre d’origine libanaise et avoir la nationalité kangaraise ; dans ce cas, le bon code
à cette question est 1.
M8a. Ethnie : (voir codes en fin de questionnaire). Pour les individus qui ne se reconnaissent dans
aucune des ethnies (parce qu’ils sont naturalis s ou trangers), on saisira leur communaut d’origine.
N.B. Il faut bien noter qu’on saisit l’ethnie de chaque individu, des individus de diff rents ethnies
pouvant cohabiter dans le même ménage.
M8b. Religion (voir codes).
N.B. Comme pour l’ethnie, on saisit la religion de chaque individu.
M10. Temps passé dans l’agglomération de Bamako : Il s’agit en fait de deux questions ; d’abord
on cherche à connaître si la personne a toujours ou non vécu dans cette agglomération. Si la réponse
est oui (sa durée de vie à Bamako est égale à son âge), on saute à M13. Si la réponse est non, on
cherche à mesurer en années le temps passé dans cette ville depuis la dernière migration. On
consid re comme migration une p riode d’au moins 6 mois ; une personne qui a été absente pendant
3 mois par exemple (travail saisonnier, stage de courte dur e, vacances, etc.) n’est pas consid r e
6
comme migrante pour cette période. Par exemple, pour une personne de 40 ans née à Soa, qui a
v cu entre l’ ge de 5 10 ans Bamako, puis est partie Aso (entre l’ ge de 10 20 ans) et qui est
ensuite revenue à Bamako, on codera 20, sans compter les 5 années passées à Bamako entre 5 et
10 ans.
N.B. Une personne dont la mère résidait à Bamako au moment de sa naissance, mais qui est née à
Osa simplement parce que sa m re a choisi d’accoucher dans cette ville ; si sa mère est revenue à
Bamako juste après sa naissance (en fait, moins de 6 mois après sa naissance), on considère que la
personne a toujours vécue dans cette ville.
M11. Lieu de résidence antérieure : Lieu vécu au moins pendant 6 mois de manière ininterrompu
juste avant de venir à Bamako.
M11a (voir le lieu).
M11b (se reporter aux codes) : Cette question ne concerne que les personnes ayant répondu 1, 2, 3
ou 4 à la question
M11a.
M11c (se reporter aux codes pays) : Cette question ne concerne que les personnes ayant répondu 5
à la question
M11a.
M14b. Type d’enseignement suivi. Six types d’enseignements sont propos s ; il s’agit de prendre le
type d’enseignement qui a conduit au diplôme le plus levé obtenu par la personne.
M14c. type de formation suivi : Pour la codification, se conformer aux codes de type de formation.
M14d. Diplôme le plus élevé obtenu. (Inscrire le code approprié). Le code 9 est prévu en particulier
pour les diplômes d’ coles de formation non encore homologu comme diplôme d’Etat.
M15. Dernière classe suivie : on cherche mesurer en nombre d’ann es, le niveau scolaire atteint
par l’enqu t . Il s’agit donc de convertir gr ce la table d’ quivalence qui vous a t fournie, la
derni re classe suivie en nombre d’ann es, sans compter les ann es de redoublement. Par exemple,
consid rons une personne qui a arr t ses tudes en classe de 9 me apr s 11 ann es d’ tudes et
qui n’a pas obtenu le DEF. Elle a mis 7 ans (au lieu de 6) pour achever son cycle fondamental 1 car
elle a redoublé la 6ème année, el e a mis quatre ans (au lieu de 3) pour atteindre la classe de 9ème
(dernière classe du fondamental 2) car el e a redoublé la classe de 8ème. On comptera 8 années
d’ tudes avec succ s et non 11 : 6 ann es pour le fondamental 1 (on ne compte pas l’ann e de
redoublement) et 2 pour le secondaire (on ne compte ni l’ann e de redoublement de la 8ème, ni l’ann e
du DEF qui s’est sold e par un chec).
N.B. les ann es d’ cole maternel e, pr scolaires, coranique et les formations non académiques ne
seront pas prises en compte. On compte à partir de la classe de la 1ère année.
3. LE QUESTIONNAIRE INDIVIDUEL Le questionnaire individuel est un
formulaire de 8 pages Ce questionnaire doit être appliqué à
chaque
membre du ménage ayant au moins 10 ans (y compris les visiteurs). Comme pour tout
questionnaire individuel, vous devez poser un certain nombre de questions à chaque enquêté au
cours d’un entretien bas sur une relation directe enqu teur-enquêté. La qualité des réponses
dépend:
de la relation de confiance que vous avez tablie avec l’enqu t ;
de votre capacité à maîtriser les concepts utilisés, ainsi que de votre capacité à assurer la
“traduction” de ces concepts dans un vocabulaire simple et compr hensible l’enqu t .
Sur la première page du questionnaire, on consigne
le code d’identification de l’individu et d’autres
informations d’ordre g n ral relativement importantes (nom de l’enqu teur, nom du superviseur, dur e
de l’entrevue, etc.) sur le bon d roulement de l’entretien. En particulier, un cadre
“observations” vous est r serv . N’h sitez pas noter tous les probl mes rencontr s au cours de l’entretien (doute
sur certaines r ponses, motif du refus de r pondre de la part d’un enqu t , etc.).
A la fin de l’entretien, vous remplirez discr tement le cadre r serv la qualit de l’entretien, qui
comprend deux questions :
7
i.
l’identit de la personne qui a r pondu aux questions pos es (l’int ress lui-même ou une
autre personne) et si c’est une autre personne, la raison pour laquel e l’int ress n’a pas pu
répondre;
ii.
la qualité des réponses fournies (excellente, moyenne ou mauvaise) laissée à votre libre
appréciation.
“Le code d’identification de l’individu”, permet de relier les informations saisies dans la fiche
ménage et cel es qui proviennent du questionnaire individuel. Pour assurer cette compatibilité,
reportez le nom de l’individu ainsi que le code identifiant de l’individu de la fiche-ménage. Ce code
comprend 10 positions) et est composé de 3 parties : le n° du segment (5 positions), le n° du ménage
(3 positions) à transcrire de la première page de la fiche ménage ; et le n° de l’individu (2 positions)
transcrire de la page intérieure de la fiche ménage. Il est fondamental de ne pas commettre d’erreur
dans la transcription de ce code et de s’assurer que pour chaque m nage, un jeu complet de
questionnaires (1 fiche m nage et autant de questionnaires individuels qu’il y a de membres de 10
ans ou plus) est conservé dans une même chemise cartonnée.
Sur cette page, il sera également consigné les adresses de toutes les UPI identifiées pour permettre
le tirage de l’ chantillon de la phase 2. L’agent enqu teur va y consigner tous les tablissements qui
ne sont pas enregistrés ou alors qui sont enregistrés mais sans tenir de comptabilité. Le superviseur
vérifiera la validité de cette liste.
Les pages 2 à 8 correspondent au questionnaire proprement dit. Vous devez poser les questions à
haute voix, lire les modalités de réponse (qui sont numérotées)
et entourer au crayon (de manière
lisible) la modalit choisie par l’enqu t . En fonction de ces r ponses, vous suivrez les indications de
filtres (“
passez à...”) sp cifi es sur le questionnaire. Sur chaque page, les questions se succ dent sur
deux colonnes dans la partie blanche.
La partie grisée que l’on trouve la droite de chaque
question est réservée à la codification. Vous devez coder systématiquement les réponses à la fin
de la journée.
Le questionnaire individuel comporte 7 modules :
Emploi actuel (EA), Activité principale (AP),
Activité secondaire (AS), Recherche d’emploi (R), Chômage (C), Trajectoires et perspectives
(TP) et Revenus hors emploi (RHA).
3.1. MODULE EA. (EMPLOI ACTUEL)
Ce module permet de classer la population en âge de travailler (individus d’au moins 10 ans) en 3
catégories : les actifs occupés, les chômeurs et les inactifs.
Toute personne gée d’au moins 10
ans doit répondre au module EA (y compris les visiteurs, les élèves en cours de scolarité, etc.).
8
ACTIVITE - EMPLOI - CHOMAGE
Selon le BIT, sont consid r es comme actives les personnes susceptibles de participer l’activit
conomique. La notion d’activit retenue fait r f rence au concept conomique de production tel qu’il
est défini dans le système de comptabilité nationale (SCN 93). Ainsi, “l’activit a pour objet de
produire des biens et des services, marchands ou non, moyennant un salaire ou un traitement, en
esp ce ou en nature (emploi salari ), ou en vue d’un b n fice ou d’un gain familial (emploi non
salari )”.
Sont classées actives, les personnes qui ont un emploi ou qui en recherchent un. La population active
est ainsi la somme de deux catégories : les actifs occupés et les chômeurs.
les
actifs occupés sont ceux qui ont un emploi ; est considéré comme emploi toute activité effectuée
pendant au moins une heure contre un revenu en espèce ou en nature pendant la semaine de
référence.
les
chômeurs sont ceux qui recherchent un emploi. Est considéré comme chômeur, toute personne
en âge de travailler répondant simultanément aux trois (3) conditions suivantes :
- ne pas avoir un emploi (au sens de la définition précédente) au cours de la semaine de référence (ce
qui le classerait parmi les actifs occupés) ;
- faire des démarches pour obtenir un emploi (recherche effective) ;
- être disponible pour occuper un emploi.
Les personnes qui ne sont ni « actives occupées », ni « chômeurs » sont alors classées comme
«
inactives ».
EA1. Cette variable vise permettre d’estimer le nombre d’heures pass es par les individus dans des
activités qui ne sont pas considérées comme des emplois, mais qui ressemblent à une forme de
travail. Vous entourerez chacune des activit s exerc es, et vous noterez le nombre d’heures
correspondant. Pour ceux qui n’ont exerc aucune des activit s mentionnées, vous entourerez la
modalité 6.
EA3. L’objectif est de récupérer les personnes qui travaillent effectivement mais ne le déclarent pas
spontan ment. C’est en particulier le cas des femmes qui, bien qu’el es exercent un emploi au sens
de la définition ci-dessus (voir encadr ) ne consid rent pas toujours qu’ils s’agit d’un “ vrai ” travail. Il
faudra donc être particulièrement vigilant et chercher à savoir par des questions annexes
éventuellement si la personne a effectivement travaillé la semaine pr c dant l’enqu te. Rappelons
que le travail ménager dans sa propre maison ne correspond pas à un emploi.
En délivrant un service : Activités domestiques dans un autre ménage rémunérées ou non
En aidant dans une entreprise familiale°: Aide familial dans une entreprise du ménage bénéficiant
d’une r mun ration en esp ce ou en nature.
Etudiant qui réalise un travail: la notion d’emploi a la primaut sur toute autre (chômeur et inactif),
un étudiant qui réalise un travail (par exemple il est artiste-peintre ou dispense des répétitions) est
considéré comme actif occupé et doit être déclaré comme tel.
En travaillant pour une autre famille : activités non domestiques rémunérées pour un autre ménage.
EA7a., EA7b., EA7c. Ces variables visent à
identifier les chômeurs (selon la définition précédente
voir encadr ). Pour tre class comme chômeur, la recherche de l’emploi doit tre effective ; la
personne doit avoir effectué des démarches en ce sens.
N.B.: La recherche d’emploi pour les variables EA7a et EA7b fait r f rence seulement aux personnes
sans emploi ; elle ne concerne pas les personnes qui ont déjà un emploi (au sens de la définition
précédente voir encadré) et qui en cherche un autre peut-être pour obtenir de meil eures conditions
de rémunération.
Si l’enquêté répond « oui l’une des deux questions (EA7a. ou EA7b.) et 1. (“
disponible tout de
suite”) ou 2. (“disponible d’une semaine”) à la question EA7c., il faut passer au module chômage.
9
EA8a., EA8b1., EA8c. Ces variables permettent d’obtenir des informations sur les inactifs (pourquoi
ils ne travail ent pas, pourquoi ils ne cherchent pas de travail, et enfin comment ils font pour subvenir à
leurs besoins sans travail er).
EA8b2 : Cette question permet de récupérer les « travail eurs découragés » ; c’est à dire les
personnes qui sont sans emploi et qui sont disponibles pour travailler, mais elles ne recherchent plus
d’emploi parce qu’elles sont convaincues de ne pas en trouver.
Filtre : Une fois obtenue la réponse à la question EA8c., il faut passer, pour ceux qui ont entre 10 et
14 ans, au module RHA (Revenus hors emploi) ; et pour ceux qui ont 15 ans ou plus, au module TP
(Trajectoire et perspectives), puisque tous les modules intermédiaires sont destinés aux actifs (actifs
occupés ou chômeurs).
3.2. MODULE AP. (ACTIVITE PRINCIPALE)
A partir de ce module, on se propose d’obtenir des informations sur chaque individu identifi comme
« actif occupé partir du module pr c dent (EA). Ces informations touchent le type d’emploi occup
(caractéristiques de l’entreprise, caract ristiques de l’emploi, conditions de r mun ration, etc.).
La d termination de l’emploi principal peut poser des probl mes dans le cas o l’enqu t exerce
plusieurs emplois. En général,
l’emploi principal est celui qui est déclaré comme tel par
l’enquêté. Dans le cas o l’enqu t exerce plusieurs emplois et qu’il a un doute pour d terminer son
emploi principal, vous choisirez celui auquel la personne consacre le plus de temps (critère du nombre
d’heures travaill es) ou celui qui lui procure le revenu le plus important.
L’emploi (ou activit ) principal(e) est d fini par une profession, une cat gorie socioprofessionnelle
(CSP) et
une entreprise dans laquel e cet emploi est exercé.
Attention : Certaines variables méritent une attention particuli re de la part de l’enqu teur. Il s’agit de
: AP6 (enregistrement), AP8a1, AP8a2, AP8a5 (ancienneté), AP13a (revenu mensuel) et AP16 (type
et montant des prestations perçues).
AP1. Description de l’emploi : Il s’agit de classer l’emploi exerc suivant la nomenclature des
professions. Vous cherchez à obtenir le
nom de l’entreprise (s’il existe) et le maximum d’informations
permettant de d finir la profession de l’enqu t . Au moment de l’enqu te, ces informations sont
retranscrites intégralement dans le questionnaire. Ce n’est que dans un second temps, au bureau,
que ces informations seront codées (par le superviseur) selon la nomenclature à deux postes de
professions. Entre autres informations, il peut être intéressant de noter la classification catégorielle
(grade, chelon) qui permet d’imputer un revenu pour les salari s qui ne veulent pas d clarer cette
variable (AP13a).
Dans tous les cas, pour les militaires, mettez la fonction et le grade. Pour ceux qui travaillent dans la
fonction publique, précisez s’il s’agit d’un fonctionnaire ou d’un agent contractuel et pr cisez la
cat gorie (A1, A2, B, C, D) et l’ chelon.
AP2. Branche d’activité : Cette variable permet de
classer l’emploi exerc suivant la nomenclature
des branches. Comme pour la question AP1, il faudrait obtenir le plus d’informations possible pour
faciliter la codification. Cette derni re sera faite dans un second temps (par le superviseur) l’aide
d’une nomenclature des branches d’activit s.
Il faudrait faire attention la notion d’entreprise. En fait, il vaudrait mieux parler
d’unité de
production. En effet, dans le cas d’une couturi re qui travail e seule domicile et fabrique des
vêtements pour des clients particuliers (des voisins qui viennent lui passer commande), nous
considérons qu’elle dirige une unit de production, donc une entreprise. El es sera donc class e dans
la branche “
confection” et la CSP “
travailleur à son propre compte”. Dans la mesure du possible, vous
noterez le nom de l’entreprise ou de l’ tablissement.
AP3. Catégorie socioprofessionnelle : a priori, répondre à cette question ne pose pas trop de
probl me. il peut tre cependant parfois, difficile de distinguer par exemple un man uvre d’un
10
employ semi qualifi . Pour r soudre ce genre de probl me, l’enqu teur doit respecter les directives
suivantes.
Cadre supérieur. Il s’agit des personnes
qui participent effectivement la direction de l’entreprise ou
qui poss de des attributions l’int rieur desquel es ils peuvent faire preuve de larges initiatives.
Exemple : directeurs et administrateurs r mun r s, chefs de services, charg s d’ tudes, Ing nieurs
de fabrication, chef de maintenance, etc.
Cadre moyen. C’est une cat gorie
intermédiaire entre les cadres supérieurs et les employés et
ouvriers. El e est constituée des personnes assistants ou adjoints des cadres supérieurs. Ils contrôlent
et surveil ent les travaux conçus à un niveau supérieur et les ouvriers hautement qualifiés. Ils
accomplissent des tâches qui réclament un niveau de compétence élevé dans une technique
sp cialis e. Ils organisent, contrôlent et dirigent les activit s quotidiennes d’un groupe de travailleurs
qui leur sont subordonnés.
Exemple : Agent de maîtrise, les contremaîtres, les techniciens, chef d’entretien en m canique
générale, conducteur de travaux, chef d’ quipe, etc.
Ouvrier et employé qualifié. Ce sont les personnes qui ont b n fici d’une formation sp cifique dans
leur emploi. Ceux qui n’ont pas cet avantage ou qui ne peuvent pas tre consid r s “qualifi s” sont
classer en AP3=4 (employé et ouvrier semi qualifié).
Manœuvre. Cette cat gorie comprend les salari s n’ayant aucune qualification sp cifique comme les
dockers, les plantons, les filles de salle, les gardiens, etc.
Aide familiaux. Cette modalité est relative aux personnes qui travaillent dans les micro entreprises
des ménages (échoppe, petit commerce à domicile, artisanat, etc.) dans lesquels ils habitent sans
percevoir une rémunération fixe en espèce. La contrepartie de son travail est souvent payée en nature
(logement, nourriture, etc.). Il ne faut pas confondre un aide familial et un domestique, ce dernier étant
salarié.
Patron et travailleur à son propre compte. Une personne est patron
si son unité de production
emploie au moins un salarié ; le travail eur à son propre compte n’emploie aucun salari , tout au plus
il peut utiliser des apprentis et des aides familiaux.
AP4. Secteur institutionnel de l’entreprise.
Entreprise associative. Il s’agit des unit s du secteur dit “social”, comme les coop ratives, les
associations, les églises, les syndicats, les ONG, les organisations internationales, etc., qui ne
relèvent ni du secteur public ni du secteur privé.
Ménage. Il s’agit du personnel de maison dans un m nage (domestique, bonne tout faire, chauffeur,
jardinier, gardien) qui travaille pour le compte d’un m nage. Attention : dans certains cas, un
personnel de maison (chauffeur, gardien, etc.) peut tre affect au service d’un haut responsable
(Directeur g n ral par exemple) tout en tant pay par l’entreprise qui emploie ce responsable. Dans
ce cas, il ne s’agit pas d’un personnel de maison, mais d’un salari de cette entreprise.
Dans le cas o l’enqu t r pond “
administration publique” (modalit 1.), il faut passer directement la
question AP8a1.
Attention : Certains enquêtés (en particulier les patrons et les travailleurs pour compte propre)
peuvent faire la confusion entre le secteur institutionnel de leur unit de production et celui d’une
entreprise laquelle ils rendent un service. Prenons l’exemple d’un menuisier (employant uniquement
2 apprentis) qui a sa petite entreprise de menuiserie et qui a gagné un marché à la veil e de la rentrée
scolaire pour construire quelques tables-bancs pour l’ cole publique de la localit .
Ce menuisier
reste toujours travailleur pour son propre compte dans une entreprise privée et non dans un
établissement public. De fait, on ne peut être ni patron, ni travailleur pour compte propre ni dans
l’administration publique, ni dans une entreprise publique ou para-publique dans la mesure où ces
derni res appartiennent à l’Etat.
11
AP5. Taille de l’établissement. Il s’agit ici de l’ tablissement et non de l’entreprise, c’est dire du
lieu physique o l’enqu t travaille. En effet, dans le cas d’une entreprise tablissements multiples
(par exemple une entreprise qui a des succursales dans différentes vil es), il est peu probable que
l’enqu t connaisse le nombre total de personnes employ es dans cette entreprise. En revanche, il
est mieux m me de connaître la taille approximative de l’ tablissement qui l’emploie. Il faudra donc
enregistrer le nombre total de personnes qui travaillent dans l’ tablissement (y compris les apprentis
et les aides familiaux).
AP6. Enregistrement. Le but est de
savoir si l’ tablissement est ou non enregistr . Les r ponses au
diff rents crit res d’enregistrement sont importantes, car elles vont permettre par la suite de rep rer
les unités de production du secteur informel. Cela signifie
qu’il est absolument nécessaire de
réduire au minimum les cas correspondant à la modalité 3 (“
Ne sait pas”).
Quatre types d’enregistrement sont propos s : le registre de commerce, l’affiliation l’INPS
(organisme de s curit sociale), l’enregistrement au fichier statistique des entreprises (n° statistique)
et l’enregistrement la Direction des Impôts (num ro du contribuable). S’il est facile pour un travail eur
indépendant ou un patron de savoir si son établissement est enregistré ou non, il est possible que
certains salariés aient des difficultés pour répondre. On pourra alors leur demander de regarder dans
leur bulletin de paie pour voir s’il existe un num ro Statistique, etc.
Attention : Dans le cas de l’INPS, on ne cherche pas savoir si l’enqu t est lui-même affilié (ce sera
l’objet de la question AP16.), mais si l’ tablissement y est affili (c’est dire si l’ tablissement a
d clar au moins un salari l’INPS). Si l’employ per oit des prestations familiales dans le cadre de
son emploi, il est certain que sont entreprise est affili e l’INPS.
Au cas o l’enqu t a r pondu que l’ tablissement dans lequel il travaille poss dait un n° du
contribuable, il faut lui demander s’il peut produire un document o ce num ro est inscrit (il peut s’agir
du carton d’enregistrement lui-m me, d’une facture, d’un bulletin de salaire ou de n’importe quel autre
document où le numéro statistique est inscrit). Evidemment, seuls les patrons, les travailleurs à leur
propre compte et les salariés du privé qui ont un bul etin de paie seront capables de produire un tel
document.
La question étant sensible, il est possible que certains enquêtés aient des réticences pour y répondre.
Il faudra bien insister sur le fait que l’objectif de l’enqu te n’est pas fiscal, que les organismes
administratifs n’auront pas acc s aux fichiers et que la confidentialit statistique est assurée.
AP7 Lieu d'exercice de l’activité:
Pour un travail eur livrant des services au domicile des clients, classez le dans la modalité 5 si
l'entreprise o il travail e n'a pas de local fixe et dans la modalit 9 s’il est
travailleur dépendant d’une entreprise poss dant un local fixe (ex : facteurs de la PTT, agents de sécurité, etc.).
AP8a1. durée dans l’emploi Il s’agit de connaître le nombre d’ann es pass es dans l’emploi, en ann es r volues. Pour tous ceux
qui exercent leur emploi depuis moins d’un an, codez 00. Comme pour toutes les questions portant
sur la dur e, s’il est plus facile pour l’enqu t de se souvenir de la date, c’est vous qui convertirez la
date en nombre d’ann es.
Attention la notion d’emploi. Il s’agit de celui qui est exercé actuel ement. Par exemple une personne
qui, au cours de sa vie active, a toujours été
“secr taire” (code des professions), mais qui a exercé
d’abord dans une grande entreprise du secteur priv (par exemple les Brasseries du B nin) et qui
aujourd’hui travail e l’INSAE a exerc
2 emplois différents. C’est bien s r le temps pass dans
l’emploi actuel (celui de l’INSAE dans le cas pr sent) qu’on cherche valuer. De la m me fa on, une
personne qui travaille dans la même entreprise depuis toujours mais qui était
“ouvrier qualifi ” , a été
promu et est aujourd’hui
“cadre moyen” (code des CSP) a exercé 2 emplois différents.
AP8a2. durée dans l’entreprise : l’objectif est de mesurer le temps pass dans l’entreprise en vue de
saisir d’ ventuelles promotions internes. Dans certains cas, la dur e dans l’emploi et la dur e dans
l’entreprise (AP8a1. et AP8a2.) seront identiques (1 seul emploi dans l’entreprise). Attention, il s’agit
d’une durée (en années révolues).
12
Exemple : Solo travaille à la IBM depuis 1980. Il a t caissier jusqu’en janvier 1992, puis il est
devenu attaché de direction. On codera 9 (de 1992 à 2001) pour AP8a1 et 21 (de 1980 à 2001) pour
AP8a2.
AP8a3. Promotion interne : Pour toutes les personnes qui ont exercé au moins deux emplois (la
dur e dans l’entreprise est sup rieure la dur e dans l’emploi actuel AP8a2. sup rieur AP8a1), on
cherche savoir si elles ont connu une promotion, c’est dire si elles ont connu un changement de
poste correspondant à une amélioration de leur position dans la hi rarchie de l’entreprise. Dans le cas
précédent, Solo a connu une promotion (AP8a3.=1).
AP8a4. Formation : Il s’agit ici d’ valuer l’investissement des entreprises sur l’am lioration de la
qualité du travail. On cherche à savoir si la personne a b n fici d’une formation correspondante
son métier actuel et payée par son employeur.
AP8a5. Expérience professionnelle : cette question permet d’estimer l’exp rience professionnel e
de l’enqu t , c’est dire le nombre total d’ann es pendant lesquel es la personne a exercé le métier
déclaré en AP1 depuis le début de la vie active.
Ce nombre est n cessairement sup rieur ou gal au temps pass dans l’entreprise et dans l’emploi
actuel.
Par exemple une personne qui a été successivement menuisier dans une grande
entreprise (6 ans), au chômage (1 an), commerçant (3 ans) puis menuisier à son compte (2 ans,
emploi actuel), la réponse à AP8a4 est 08.
AP8b. Connaissance de l’emploi. Il s’agit de saisir la source d’information initiale qui a permis la
connaissance de l’emploi actuel et non les moyens qui ont servi l’obtenir (une seule r ponse). La
question s’adresse tous les actifs occup s, m me si elle rev t surtout un sens pour les travailleurs
dépendants (salariés, aides familiaux, apprentis).
N.B. Si l’emploi est obtenu suite un “ héritage ” coder dans la modalit 1, s’il s’agit d’une
“ promotion ” coder dans la modalit 2.
AP8c1. Cette question est réservée aux patrons et aux travailleurs indépendants. Dans le cadre de
cette enquête, un patron ou un travail eur à son propre compte tient une comptabilité (AP8c1=1)
lorsqu’il a un livre de compte, tenu jour, qui lui permet chaque ann e de calculer le r sultat de son
entreprise (b n fice ou perte) dans le but d’ valuer les impôts et taxes verser aux contributions
directes et inscrire sur l’imprim de la d claration d’impôt.
Important : Repérage des UPI
L’un des objectifs de la phase 1 de l’enqu te 1-2-3 est de repérer les unités de production informelles,
auxquel es sera consacrée la phase 2. Dans le cas des activit s informelles qui s’exercent domicile
ou dans la rue, la phase 2 aura lieu au domicile. Par contre, dans le cas des activités qui bénéficient
d’un local diff rent du domicile, on r alisera la phase 2 de l’enqu te sur le lieu de travail.
Les questions AP3, AP4, AP6c et AP8c servent rep rer les unit s de production informelles (c’est
dire cel es qui n’ont pas de n° statistique et/ou ne tiennent pas de comptabilit ).
Pour tous les patrons ou travailleurs à leur propre compte
(AP3 =6,7) qui n’ont pas d’identifiant fiscal
(AP6d=2,3) et/ou qui ne tiennent pas de comptabilité
(AP8c =2) et qui exercent dans un local en
dehors de domicile
(AP7=3, 8), il faut demander et noter sur la page de garde du questionnaire
l’adresse de ce local, afin qu’on puisse rep rer le lieu de l’ tablissement lors de la phase 2 de
l’enqu te.
Dans le cas o l’activit est exerc domicile
(AP7= 6, 7), le rappeler également sur la première page
du questionnaire.
AP8c2 : Comme précédemment, cette question est réservée aux patrons et aux travailleurs
ind pendants. On veut connaître la tail e de l’entreprise quand l’enqu t a commenc la diriger.
13
AP8d : Fiche de paie. La question est réservée aux salariés et aux aide familiaux. Le fait de signer
une décharge est synonyme de la possession d’une fiche de paie.
AP10. Jours de travail : Indiquer ici le nombre de jours de travail durant la semaine de référence
pour celui qui est allé au travail. Quant à celui qui a un emploi mais qui pour une raison quelconque
(gr ve, maladie, vacances, etc.) n’a pas travaill durant la semaine de r f rence, il faut mettre le
nombre habituel de jour de travail hebdomadaire.
AP11. Heures de travail : La r ponse est semblable celle de AP10 sauf que c’est le volume horaire
que l’on veut saisir et non plus le nombre de jours de travail. Dans le cas o on a des probl mes pour
d terminer le volume d’heures, on comptera 8 heures par jour.
AP13a. Revenu mensuel : Cette question est d’une part tr s importante et d’autre part difficile à
saisir. Il faut donc y mettre une attention particulière. Prenez votre temps et n'hésitez pas à aider
l’enqu t se souvenir de ses revenus. Si cela est n cessaire, tablissez des comptes sur un bout de
papier avant de convertir la somme en revenu mensuel.
Pour les travailleurs dépendants, indiquez la somme totale (nette des retenues et cotisations) perçue
au cours du mois pr c dent l’enqu te. Si possible, consultez la feuil e de paye du mois dernier. Pour
les salariés, le calcul du revenu mensuel ne pose pas de problème, dans la mesure où la plupart
d’entre eux sont mensualis s. Au cas o ce revenu n’est pas mensuel, il faut le convertir. Par exemple
s’il s’agit d’un salaire journalier, il faut le multiplier par le nombre de jours travaill s dans le mois.
Pour les patrons et ind pendants, il faut faire le calcul pour arriver au revenu net d’exploitation. Ce
revenu est égal aux recettes totales moins dépenses totales (consommations intermédiaires, frais de
personnel, impôts, int r ts et d penses d’investissement). Pour certains non-salariés, le mois peut
n’avoir aucun sens en tant que p riode de r f rence. Il faut alors laisser la libert l’enqu t de
choisir la p riode de r f rence qui lui convient le mieux pour tablir ses comptes. Vous l’aiderez s’il
montre des difficult s tablir son revenu. Ce n’est qu’en derni re instance que vous convertirez le
revenu d clar par l’enqu t en revenu mensuel (revenu de la p riode de r f rence multipli par le
nombre d’unit s de r f rence dans le mois).
Dans le cas o l’enqu t a travaill toutes les semaines au cours du mois, le nombre de semaines par
mois est 4,3.
AP13b. revenus mensuel (complément) : L’objectif est d’obtenir une estimation des revenus
mensuels pour ceux qui n’ont pas voulu ou n’ont pas su répondre à la question précédente malgré les
efforts que vous avez d ploy s. On leur demande alors d’estimer leur revenu par rapport au salaire
minimum mensuel (En fait, 22 000 Fcfa). On donne simplement la tranche de revenu.
Pour les agriculteurs, évaluer la production mensuel e en fonction de la durée et le nombre de cycles
de cultures
AP14. revenu l’année précédente : l’objectif est de mesurer l’ volution des revenus par rapport
l’ann e pr c dente pour ceux dont l’anciennet dans l’emploi est d’au moins un an. Cette question ne
s’adresse donc qu’ ceux qui occupent le m me emploi qu’ils avaient un an plus tôt (AP8a1.1). Il
s’agit du revenu per u entre les deux p riodes, s’assurer que les deux revenus sont parfaitement
comparables.
Attention : Il faut s’assurer que les deux revenus sont comparables Par exemple, pour un salari qui
déclare gagner 100 000 Fcfa en octobre 2001, mais qui aurait touché 150 000 Fcfa en octobre 2000
(dont 90 000 Fcfa de salaire et 60 000 Fcfa de rappel sur les traitements antérieurs), AP14 = 90 et
non à 150.
Si un changement d’emploi est intervenu au cours des 12 derniers mois, ne pas r pondre la
question AP14.
AP16. Prestations perçues : l’objectif est de mesurer les revenus compl mentaires li s l’activit
dont bénéficie l’enqu t et qui n’ont en g n ral pas t comptabilis s en AP13. En g n ral, ces
revenus (mon taires et en nature) li es l’exercice de l’emploi principal viennent s’ajouter au revenu
14
direct d clar la question AP13a. et AP13b (primes de fin d’ann e, autres primes, participation aux
bénéfices, congés payés, services médical particulier, avantage en nature).
Les seuls cas où ces
revenus peuvent déjà être comprises dans le salaire sont :
les prestations de l’INPS ou quivalent pour les fonctionnaires (caisse de retraite) ;
les avantages monétaires (indemnités de logement, transport, etc.).
Il faut donc s’assurer, pour ceux qui per oivent ce type de prestations (essentiel ement les salari s du
secteur moderne), qu’ils ont bien t d clar s dans AP13a. et/ou AP13b. Attention, dans le cas où les
prestations fournies par la CNPS ne figurent pas dans le salaire en AP13, il faudrait les saisir non au
premier bloc de AP16 (CNPS, Caisse de retraite), mais plutôt au septième bloc (INPS, Autres primes).
Par ailleurs, il est clair que cette question est surtout valable pour les travailleurs dépendants
(salari s, aides familiaux et apprentis). Mais dans certains cas, el e peut aussi s’appliquer aux
travailleurs indépendants (patrons, comptes propres).
On distingue huit types de prestations diff rentes. Pour chacune d’entre el es, on cherche saisir la
périodicité avec laquel e cette prime est perçue (annuelle, trimestrielle, mensuelle, etc.) et le montant
correspondant. Pour la codification, le montant déclaré par l’enqu t est converti en quivalent
mensuel. Par exemple, si l’enqu t a une prime de fin d’ann e d’un montant gal 108 000 Fcfa ;
dans la partie grisée, on codera 009 (108/12).
Quelques précisions sont en outre nécessaires.
INPS ; Caisse de retraite. Estimer les allocations perçues (allocations familiales) et non les
cotisations versées ;
Primes de fin d’années ; Autres primes. Inscrire le montant effectivement perçu.
Congés payés. Inscrire le montant équivalent au salaire mensuel correspondant.
Service médical. Comptabiliser le montant des frais m dicaux (frais de consultation, d’hospitalisation,
de pharmacie) pris en charge par l’employeur au cours des six derniers mois, pour l’enqu t et
éventuellement pour les membres de sa famil e. Deux cas de figure peuvent se présenter. Soit
l’employeur a effectivement donn de l’argent, et c’est ce montant qu’il faut reporter ; soit alors
l’enqu t a pu, gr ce son statut, avoir acc s des services ou des m dicaments gratuits, et il faut
lui demander ce qu’il aurait d payer s’il les avait effectivement achet s.
Avantages en nature. Estimer le montant que l’enqu t aurait d payer, s’il avait eu les acqu rir
sur le march , pour la p riode retenue. Par exemple, un salari log par l’employeur doit donner le
montant du loyer correspondant au type de logement qu’il occupe.
Cette question est d licate (au moins pour la partie estimation quantitative). Il convient donc d’ tre
vigilant pour obtenir une bonne qualité des réponses.
3.3. MODULE AS (ACTIVITE SECONDAIRE)
Certaines personnes exercent plusieurs activités. Un fonctionnaire peut dispenser des cours à
l’universit , un cadre d’une grande entreprise priv e peut tre propri taire d’un taxi, un technicien de
la santé peut exercer des activités agropastorales (agriculture péri-urbaine, élevage, etc.). Pour toutes
ces personnes, il s’agit d’une activit secondaire. L’objectif de ce module est de fournir globalement
les m mes informations pour l’activit secondaire que pour l’activit principale. Les questions sont
donc en général calquées sur celles du module AP.
Attention: Souvent les enqu t s ont tendance omettre de mentionner qu’ils exercent une ou
plusieurs activit s secondaires. Il faut donc insister aupr s de l’enqu t pour savoir si effectivement il
n’exerce pas d’autres emplois m me marginaux. Ne n gliger aucune activit , m me si elle paraît
mineure, occasionnelle, ou parall le (exemples : travail parall le d’un fonctionnaire, aide dans une
entreprise familiale pendant les heures où on est pas occupé à son activité principale). Par ail eurs, il
convient de ne pas confondre une activité secondaire et une activité antérieure. Cette dernière est une
15
activité exercée avant les activités actuelles. Par contre, un emploi secondaire est celui qui est exercé
en m me temps et en plus de l’emploi principal.
AS1a. Cette question permet de savoir si l’enqu t a exerc un ou plusieurs emplois secondaires au
cours de la derni re ann e (c’est dire sur les 12 derniers mois pr c dant l’enqu te), dont les 4 plus
importants (en nombre d’heures travail es) doivent tre num r s la question AS1b.
AS1b. Il s’agit d’obtenir les quatre principaux emplois secondaires (branche d’activit ) en les classant
par ordre d’importance selon le temps qui y est consacr .
AS1c. Cette question vise l’identification des individus pourvus d’un ou plusieurs emplois
secondaires au cours de la semaine de r f rence. Les personnes qui n’ont pas exerc un emploi
secondaire pendant la semaine de référence, mais qui gardent un lien formel avec cet emploi doivent
r pondre comme s’ils en avaient un.
Exemple : Monsieur Moussa est professeur de maths au Lyc e publique LPU. C’est son activit
principale. Il dispense également un cours de physique en classe de 2nde S au Lycée privée LPR, il
s’agit d’une activit secondaire. Si l’enqu te a lieu en mars/avril pendant les cong s de p ques, il se
pourrait que Monsieur Moussa n’ait pas dispens de cours au lyc e LPR, mais il garde un lien avec
cet emploi, il doit donc déclarer une activité secondaire.
3.4. MODULE R. (Recherche d’emploi) Ce module concerne toutes les personnes qui ont déjà un emploi (el es ont répondu au module AP et
peut-être aussi au module AS), mais qui cherche un autre emploi peut-être pour améliorer leurs
conditions de travail ou parce que leur contrat va prendre fin dans un horizon proche.
R1. Recherche de travail : Il s’agit de la recherche d’un emploi qui se substituerait l’emploi principal
actuel. Il ne s’agit surtout pas d’un emploi suppl mentaire qui viendrait comme emploi secondaire.
Une personne qui recherche un emploi doit être prête à démissionner de son emploi principal actuel
s’il en trouve un autre. Ne retenir dans “oui” que les personnes qui ont vraiment fait des actes concrets
de recherche (lire des annonces, demander à des amis, envoi de dossiers de candidature, présenter
un concours, etc.).
R2. Motif de la recherche de travail : Il s’agit de d terminer
la raison principale qui pousse la
personne à rechercher un emploi.
R3. Heures supplémentaires : On cherche à savoir si l’individu aurait souhait consacrer plus de
temps son emploi principal et le nombre d’heures qu’il aurait voulu y consacr en plus de ce qu’il a
déclaré en AP11b. Par exemple, Solo a travaillé 30 heures la semaine de référence, mais il aurait bien
voulu travail er 40 heures, il faut coder 1 et 10.
3.5 MODULE C. (CHOMEURS)
Ce module s’adresse aux individus qui sont rep r s comme chômeurs selon les d finitions retenus.
Les personnes concernées ont été filtrées à partir des questions EA7a, EA7b, EA7c et EA8b2.
L’objectif du module est d’obtenir des informations sur les moyens utilis s par ces personnes pour
rechercher un emploi et les caract ristiques de l’emploi recherch .
C1. Durée du chômage. Il s’agit de saisir la date partir de laquelle l’individu est la recherche
active d’un emploi. Il faudrait Indiquer le mois et l’ann e (par exemple une personne au chômage
depuis juillet 1998, coder mois=0, 7ann e=98). Il doit s’agir d’une v ritable p riode continue de
chômage, donc de recherche active d’emploi.
Exemple: Supposons qu’un jeune diplôm de l’universit a termin ses tudes en juil et 1999 ; il a pris
des vacances jusqu’en fin septembre ; d’octobre d cembre, il aide ses parents dans des activit s
champêtres (il est en fait aide familial) ; partir de janvier 2001, il d pose des demandes d’emploi
dans des entreprises ; il faut coder pour C1. : mois=01, année=00.
N.B
. : il s’agit d’une date et non d’une dur e.
16
C3. Perte d'emploi : Indiquer la liste complète des modalités avant de choisir celle qui convient.
C4. Source de revenus : Indiquer la source principale qui permet à la personne de subsister.
C5. Mode de recherche d'emploi : Indiquer le moyen principal de recherche d’emploi. La modalit
« Services de placement » comprend aussi bien les organismes publics que privé.
C6a. Raison de la non création d’une micro entreprise : on cherche à savoir pourquoi le chômeur
n’a pas exerc un emploi, m me le plus marginal (vendeur de cigarettes dans la rue, distributeur de
journaux, tireur de pousse-pousse, etc.) pour gagner un peu d’argent.
C7., C8., C9., C10. Caractéristiques de l'emploi désiré : Pour ces variables,
rechercher surtout la
sinc rit de l’enqu t . Il ne doit ni se d valoriser, ni se vanter.
3.6. MODULE TP. (TRAJECTOIRE ET PERSPECTIVES) Ce module vise trois types d’information : d’abord l’activit du p re quand l’enqu t tait jeune
(mobilit sociale), ensuite l’ ventuel emploi ant rieur de l’enqu t (mobilit professionnelle) et enfin
ses perspectives d’emploi pour l’avenir.
Activité du père (TP1 à TP5): Il s’agit
du père biologique ou de son tuteur légal. Par ail eurs,
concernant son travail, Il s’agit de l’emploi qu’occupait le p re de l’enqu t lorsque la personne avait
15 ans et non l’activit actuelle du p re. Pour obtenir plus facilement des réponses à cette rubrique, il
faut si possible aider l’enqu t se rappeler l’ann e o il avait 15 ans.
TP1 : Existence du père.
Oui. Le p re travaillait effectivement quand l’enqu t avait 15 ans.
Non. Le père ne travaillait pas quand l’enqu t avait 15 ans et l’enqu t le sait effectivement.
Père absent. Le p re est d c d ou encore l’enqu t sait qu’il vivait peut-être quelque part, mais il
n’avait aucune information sur lui et sur ses activit s. Il peut s’agir dans ce dernier cas d’un p re qui a
abandonn sa famil e (suite un divorce par exemple), d’un p re qui n’a jamais reconnu ses enfants,
etc.
Ne sait pas. L’enqu t ne savait rien de son p re quand il avait 15 ans.
TP5 : Demandez au moins le diplôme le plus élevé obtenu par son p re . Si l’enqu t ne connaît pas
le niveau de son « père », demandez lui si ce dernier sait au moins lire et écrire. Si oui, on codera
TP5=03.
Emploi antérieur (TP6 à TP14). Ces questions concernent
l’emploi principal occup par l’enqu t
juste avant l’actuel emploi principal. Cet emploi antérieur peut être
soit dans la même entreprise
(par exemple passage d’ouvrier contremaître), soit dans une entreprise diff rente si la personne en
a changé.
TP13a.
Date de début d’exercice de l’emploi antérieur. Il s’agit de l’ann e de la date de prise de
l’emploi ant rieur (exemple: 1950, 1972, 1993, etc.).
TP13b. Durée d’exercice de l’emploi antérieur. Il s’agit du temps pass dans l’emploi ant rieur (en
années révolues). Par exemple, Moussa a travail é avant comme chauffeur la soci t d’ lectricit de
1980 1990. Il est taximan depuis 1991 apr s une courte p riode de chômage. L’emploi ant rieur de
Moussa est chauffeur la soci t d’ lectricit . Il faut coder TP13a =1980 et TP13b = 10.
Perspectives (TP16 à TP18). Rechercher surtout la sincérité de la personne : sans se dévaloriser ni
se vanter, el e doit se classer sur l’emploi qu’el e d sire vraiment et qu’el e a quelques chances
d’obtenir.
17
3.6. MODULE RHA. (REVENUS HORS EMPLOI) Ce module porte sur tous les revenus que peut percevoir un individu autres que ceux qui sont liés à
ses activités (emploi principal et emploi secondaire). Le module intéresse tous les individus de dix ans
et plus (contrairement au module trajectoire et perspectives qui n’intéresse que les personnes de 15
ans et plus). Les diff rents renvois du questionnaire aident l’enqu teur s’orienter.
Pour chaque question, si l’individu dispose de ce type de revenu, on inscrit Oui » à la deuxième
colonne, la périodicité à la troisième colonne et le montant correspondant à la périodicité mentionnée
(il faudrait l’ crire en toutes lettres) la quatri me colonne. Par la suite, le montant d clar par
l’enqu teur est converti en montant mensuel inscrire sur la derni re colonne (gris e).
Par exemple, une personne d clare qu’elle a une pension de retraite trimestrielle d’un montant gal
90 000 Fcfa. Sur la ligne RHA1. Pension de travail, on code 1 sur la deuxième colonne (Oui) ; on écrit
« trimestrielle » sur la troisième colonne ; sur la quatrième colonne on écrit 90 et sur la dernière
colonne on écrit 30 (90 divisé par 3).
Attention : un revenu a un caract re r current, c’est dire qu’on doit le percevoir selon une
périodicité déterminée et non de manière occasionnelle. Pour prendre un exemple. Monsieur Moussa
qui est fonctionnaire envoie son p re Monsieur Amadou qui n’a plus aucune activit 20 000 Fcfa
chaque mois ; pour Monsieur Amadou, il s’agit d’un revenu mensuel de 20 000 Fcfa qu’on va classer
en RHA5 (Transferts entre ménages). Par contre, si Monsieur Moussa remet sa s ur, Ml e Fanta
une somme de 10 000 Fcfa parce qu’elle a quelques difficult s passag res, il s’agit pour Mlle Fanta
d’une rentr e d’argent exceptionnel e, mais il ne s’agit pas d’un revenu. De m me un gain au PMU par
exemple n’est un pas un revenu, mais une rentr e d’argent exceptionnel e. Dans cette enqu te, on
saisit les revenus et non les rentr es d’argent exceptionnel es.
RHA1. Pensions de travail. Il s’agit de pensions de retraite ou d’invalidit suite un accident de
travail.
RHA2. Autres pensions. Cette rubrique concerne les pensions alimentaires (divorce), pensions aux
veuves et aux orphelins.
RHA3. Revenus de la propriété. Revenus provenant de location de terrain non b tis ou d’immeubles
bâtis. Un fonctionnaire qui loue un studio qu’il a construit côt de sa maison principale a un revenu
de la propri t . Il peut aussi s’agir de revenus d’actions et d’obligations qu’on d tient sur une soci t .
RHA4. Revenus financiers. Il s’agit de produits provenant de placements financiers (épargne), de la
revente des actions en bourse, etc..
RHA5. Transferts entre ménages. Cette rubrique concerne les revenus que l’on re oit d’autres
m nages, en particulier les membres de famil e. Dans le cas o il s’agit d’une pension provenant
d’une d cision de justice (pension alimentaire suite un divorce par exemple), on la classe dans
RHA2.
18
ANNEXE 1 : NOMENCLATURES
CODE Ethnie (question M8.)
01 Bambara
02 Malinké
03 Kassonké
04 Peul
05 Marka/Soninké
06 Dogon
07 Sonrai/ Djerma
08 Tamascheq/Touareg
09 Bobo
10 Dafing
11 Sénoufo
12 Minianka
13 Haoussa
14 Samogo
15 Bozo
16 Autres Ethnies du Mali
17 Arabe
18 Autres africains
19 Autres ethnies
19
1.
CODE TYPE DE FORMATION (Question M14b)
01. Agricultures et élevages
02. Bois et Forêts
03. Pêches
04. Lettres, Histo-géo
05. Développement rural, Génie rurale
10. Mines, Carrières, géologie, Hydraulique
11. Génie civil, Travaux publics, Bâtiment
12. Architecture, Urbanisme
13. Topographie, Cartographie
14.
15. Menuiserie, Charpenterie, Ebénisterie
16. Filature, tissage, bonneterie
17. Tannerie, Maroquinerie, Cordonnerie
18. Industries alimentaires, boissons, tabacs
19. Industries chimiques
20. Verrerie, vitrerie, poterie, céramique
21. Chaudronnerie, Constructions métalliques
22. Mécanique générale, mécanique de précision
23.
24. transports
25. Electronique, électrotechnique, Electricité
26. Télécommunication
30. Sciences sociales, Droit
31. Sciences de la nature
32. Photogravure, Imprimerie
33. Médecine et Santé publique
34. Autres sciences physiques appliquées
40. Commerce
41. Hôtel erie, tourisme
50. Economie
51. Fiscalité, finances, transit, domaines
52.
Mathématiques, Statistique et autres
applications des mathématiques
53. Banques, Assurances
54. Gestion, Comptabilité, organisation et
méthode
55. Informatique
60. Administration générale
61. Diplomatie
62. Administration judiciaire
63. Police
70. Formation périscolaire
71. Enseignant primaire
72. Enseignant secondaire
73. Enseignant supérieur
74. Education physique et sportive
75. Education spécialisée
76. Secrétariat
80. Information, Journalisme
81. Cinéma, théâtre, arts
82. Interprétariat
83. Documentation, musées
84. Théologie, Episcopat
90. Soins personnels
91. Sauvetage
92. Armée
93.Professions libérales du services
94. Artisans
95. Emploi domestique
96. Artistes divers
97. Série A
98. Série C
99. Série D
20
TABLE D'EQUIVALENCE DIPLOME- NOMBRE D'ANNEES D'ETUDE Diplôme
Nombre
Diplôme
Nombre
d'années
d'années
CEPE
05
DOCTORAT
20
BEPC/CFEPCES
09
Dr d'ETAT
22
Pré-BAC/CFECP
11
BACHELOR
14
MASTERS
16
PhD
20
BAC
12
CAP
07
DUES1/DUEL1
13
CAE
11
DUES2/DUEL2
14
BT
12
LICENCE
15
BAC Technique
12
MAITRISE
16
BTS
14
AEA
17
Ingéniorat
17
DEA
17
21
ANNEXE 2 : TRAVAUX PRATIQUES
MOUSSA - CORDONNIER
Monsieur Moussa est né vers 1954 dans un chef lieu de cercle. Il est marié à Fanta et ils ont 4
enfants. Moussa est arrivé à Bamako en 1976 pour un apprentissage. Depuis, il a toujours vécu à
Bamako. Il est de Bamako et pratique la religion musulmane.
Moussa a arrêté ses études après avoir raté son examen de BEPC. Il lit et écrit le français et parle le
bambara sans toutefois écrire cette langue.
La semaine derni re, je n’ai fait aucune de ces activit s annexes. Mon métier est cordonnier, je suis
contremaître l’usine C, qui fabrique des chaussures et des sacs. C’est une entreprise priv e.
L’ tablissement emploie 40 personnes.
L’entreprise est enregistr e la s curit sociale. Voil ma feuille de paye avec les n° des impôts et le
n° du registre du commerce. Mon lieu de travail est l’usine, je suis contremaître depuis mars 1991,
mais avant j’ tais ouvrier, dans la m me usine depuis 1982. J’ai obtenu mon embauche en 1982 par
un parent et j’ai un contrat dur e ind termin e. J’exerce un travail continu. La semaine derni re j’ai
travaill 40 heures en 5 jours. Je suis pay au mois, et j’ai gagn 90 000 FCFA net en octobre.
J’ai des primes de fin d’ann e, en g n ral un mois de salaire. J’ai 4 semaines de cong s par an. Je
suis inscrit la s curit sociale et d’apr s la feuil e de paye, la cotisation vers e (salariale + patronale)
est de 10 000 F. J’ai droit un logement qui, autrement me co terait 15 000 F par mois. Il y a un
syndicat dans mon entreprise, mais je n’y suis plus.
En plus de mon emploi, pour faire vivre ma famil e, je fabrique et je répare des chaussures. Je suis
cordonnier à domicile, dans la branche fabrication et réparation, à mon compte. Toute la famil e y
travaille un peu : ma femme et mes 4 enfants qui sont à la maison.
Mon entreprise si vous appelez cela une entreprise- est installée dans une petite pièce à mon
domicile. La semaine derni re, j’ai travail 2 heures tous les soirs, sauf le dimanche au total 12
heures. En octobre, j’ai 30 000 F de recettes totales et 10 000 F de dépenses totales. Je ne cherche
pas d’autre emploi.
Quand j’avais 15 ans, mon p re tait paysan. Il travaillait son compte. Il avait suivi deux ann es
d’ cole. Mon emploi ant rieur comme je vous l’ai dit, tait ouvrier cordonnier, dans la même entreprise
qu’aujourd’hui. J’ tais ouvrier qualifi . C’est une entreprise priv e, de 40 personnes, enregistr e. J’ai
travaillé comme ouvrier de 1982 à 1991, et je suis devenu contremaître pour une meil eure
rémunération.
Mes perspectives :
- créer une véritable entreprise de chaussures,
- être normalement enregistré normalement et en être le patron pour avoir de meilleurs revenus.
Ceci, dans quatre ou cinq ans, si possible.
22
FANTA-EPOUSE DU CORDONNIER
Fanta est l’ pouse de Moussa. Elle est née le 21 septembre 1959 à Bamako. Fanta est ensuite allée
vivre chez sa tante dans une autre commune urbaine (entre 5 et 18 ans) et elle est revenue à Bamako
pour se marier avec Moussa. El e est de nationalité kangaraise et pratique la religion musulmane.
Fanta est titulaire du CEPE et elle a appris la couture pendant deux ans dans un centre de formation.
Elle a quitt l’ cole pour se marier. El e lit et crit le fran ais et elle parle galement le bambara.
La semaine derni re, j’ai t occup e aux travaux domestiques, dans ma maison du matin au soir :
six heures par jour en moyenne, soit 42 heures. Et j’ai aid mon mari pour les chaussures, deux
heures par jour, sauf le dimanche, soit 12 heures. Je n’ai pas travail autrement.
Mais pour avoir un peu d’argent, je fais aussi de la couture chez moi, pour des clients du quartier. Mon
emploi principal, c’est celui de couturi re. Ces clients m’apportent du tissu, et je leur fait ce qu’ils
veulent :
- un pantalon, une blouse, une robe.
Je suis travailleuse mon compte. Si vous voulez, c’est une entreprise priv e qui emploie une seule
personne, c’est dire moi m me. Bien s r, je ne suis pas enregistr e, je travaille chez moi, dans le
salon. J’ai commenc en 1991. Je dois cet emploi mes relations dans le quartier. Bien s r, je n’ai
pas de contrat, c’est un travail assez irr gulier, occasionnel la t che. La semaine derni re, j’ai
travaill trois jours et dix heures environ, pour faire un pantalon et deux robes. Je n’ai pas le temps de
travailler plus, si je ne veux pas négliger la maison. Je suis payée à la tâche :
-
3000 F pour un pantalon
-
2500 F pour une robe.
Le mois dernier, j’ai r alis six pantalons, et cinq robes. J’ai donc gagn 30500 F. Mais il faut payer le
les doublures, fil, et l’huile et l’ lectricit pour la machine environ 10500 F. Il me reste donc 20000 F,
je n’ai aucun des avantages que vous citez l , pas plus que de syndicats.
En dehors de cette activit , je n’ai pas d’autre emploi, et je n’en recherche pas.
Quand j’avais 15 ans, mon p re tait man uvre dans une entreprise publique. Il avait suivi trois ou
quatre ann es d’ cole.
Avant ce travail de couturière, je vendais des gâteaux et des bonbons dans la rue : vendeuse
ambulante, dans l’alimentation si vous voulez. J’ tais mon compte, galement et je n’ tais pas
enregistr e. J’ai commenc en 1987, mais cela ne rapportait pas assez. Moins que la couture en tous
cas.
Pour l’avenir, je voudrais continuer encore le m tier de couturi re.
23
AMINATA – CHOMEUSE
Aminata est la fil e aîn e de Moussa et de Fanta. Elle est n e le 3 juil et 1978 Bamako, vil e qu’elle
n’a jamais quitt e. Elle a fait l’enseignement secondaire g n ral et a obtenu le BEPC en 1998.
Ensuite, elle a obtenu le CAP de secr tariat en juil et 2000. El e a quitt l’ cole depuis lors et est à la
recherche d’un emploi. Elle pratique la m me religion que ses parents et lit et crit le fran ais. El e lit
également et écrit le bambara.
La semaine derni re, j’ai aid ma m re tenir la maison, et pr parer les repas heures par jour
environ- total 14 heures.
Je n’ai pas travail , ni aid ma m re pour sa couture ni mon p re pour ses chaussures. Je n’ai pas
d’emploi. Je n’en ai pas cherch la semaine derni re, mais il y a deux semaines, je n’ai fait que cela.
Je suis sans emploi depuis ma sortie du lycée en juil et 2000. Je suis prise en charge par ma famil e.
Je cherche surtout par les relations personnelles, les parents et les amis. Je cherche un emploi
salarié, à temps plein, correspondant à ma qualification dans une grande société privée. Pour la
s curit de l’emploi et du salaire.
Je d sire travailler 40 heures si possible, et gagner 50 000 F, mais je suis pr te r viser jusqu’
30000 F au minimum. Je suis inscrite l’ANPE et j’attends des propositions de stages.
Quand j’avais 15 ans, mon p re Moussa travaillait comme ouvrier, dans une grande entreprise priv e
de chaussures.
24