ENQUETE 1-2-3 PHASE 1 : ENQUETE EMPLOI COMPLEMENT AU MANUEL DE L’ENQUETEUR

REPUBLIQUE DU MALI
Un Peuple – un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
DIRECTION NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE L’INFORMATIQUE
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Projet PARSTAT

Avec l'appui d’AFRISTAT et de DIAL














ENQUETE 1-2-3

PHASE 1 : ENQUETE EMPLOI
COMPLEMENT AU MANUEL DE L’ENQUETEUR
















Août 2001


MODULE : GOUVERNANCE



Objectif de ce module :

La notion de « bonne gouvernance est aujourd’hui mise en avant comme un facteur
déterminant pour la réussite des politiques économiques, et plus généralement comme un
facteur majeur influant sur le niveau de développement des pays. Sachant que, parallèlement,
les gouvernements et les institutions internationales mettent l’accent sur la n cessit de mettre
en place un processus participatif dans la définition et le suivi des politiques, ce questionnaire
s’inscrit dans cette optique. Il s’agit en effet d’une forme de consultation de l’avis de la
population afin d’aider à l’orientation, à l’ laboration des strat gies à mettre en oeuvre (un
outil d’aide à la d cision).
L'objectif de ce module est ainsi de recueillir le point de vue des ménages sur la
« gouvernance » dans le pays, et plus spécifiquement leur appréciation sur le fonctionnement
de l’administration ainsi que leur jugement sur le rôle de l’Etat (sur ce qu’il fait ou devrait
faire).

Instructions préalables :

Attention ! il ne faut pas oublier de noter en haut de la page qui est la personne qui a
répondu à ce module (numéro identifiant à gauche : numéro du ménage et numéro
d’ordre de la personne enqu t e ; et nom ou prénom à droite).

Le questionnaire s’adresse à toutes les personnes du m nage de 18 ans et plus.

De manière générale, les parties grisées ne doivent pas être remplies sur le terrain par
les enquêteurs (sauf pour le n° identifiant et le nom). Ces parties grisées (à droite des
deux colonnes du questionnaire) sont réservées à la codification après vérification. Les
enquêteurs doivent :

o entourer le chiffre devant la modalité correspondant à la r ponse de l’enqu t
(la modalité choisie) pour les questions à une seule réponse (questions G4, G6,
G7, G8, G11 à G16, G19)

o pour les questions où figure une grille numérotée (G1, G2, G20), entourer le
chiffre (1, 2, 3 ou 4) à l’int rieur des cases en face de chaque item suivant la
réponse de la personne enquêtée. Les chiffres dans les grilles font référence
aux modalités présentées dans la question G1.
Exemple 1 :
G1. L’administration fonctionne-t-elle bien ?


Oui, très (bien) --> entourez 1 dans la grille


Oui, plutôt (bien) --> entourez 2


Non, pas vraiment (bien) --> entourez 3


Non, pas du tout --> entourez 4
Exemple 2 :
G2A. Avez-vous confiance à l’égard de l’administration (en général) ?


Oui, très (confiance) --> entourez 1 dans la grille


Oui, (j’ai) plutôt (confiance) --> entourez 2


Non, (je n’ai) pas vraiment (confiance) --> entourez 3


Non, pas du tout (confiance) --> entourez 4


2

o Pour les questions avec des cases vides où plusieurs réponses (portant sur
différents items) sont demandées (questions G3, G4a, G5, G10, G17, G18),
noter dans chacune des cases correspondantes le chiffre correspondant à la
réponse.
 Par exemple pour G3A : pour oui : noter 1 ; pour non : noter 2 dans la case

Les questionnaires doivent être remplis au crayon de bois. L’enqu teur doit faire
attention en remplissant les questionnaires :
o Ecrire clairement et distinctement les chiffres ou mots
o Entourer les chiffres en faisant attention de ne pas déborder sur les cases ou
questions autour ni sur les parties grisées

De manière générale, il faut rassurer la personne enquêtée sur la confidentialité et
sur les objectifs de l'enquête, pour qu'elle se sente en confiance et qu’elle n'ait pas
peur de donner son avis, surtout sur les questions qui peuvent être sensibles
.

Les enquêteurs doivent poser les questions de la façon la plus neutre possible (ne
pas prendre partie pour ou contre quelque chose, ne pas exprimer un jugement, avoir
une attitude ouverte/neutre), en particulier quand il faut traduire les questions ou
quand il faut donner des explications. Il s’agit d’une part de ne pas influencer les
r ponses et d’autre part de ne pas g ner l’enqu t afin que ce dernier se sente
enti rement libre de donner son opinion sans qu’il soit jug (ou qu’il ne se sente juger)
en fonction de sa réponse.

Toujours insister pour avoir des réponses pour toutes les questions, même s'ils
répondent "je ne sais pas". Il s'agit d'avoir leur perception, même si elle n'est pas juste.
Ils doivent avoir une opinion même si leur opinion est vague.

En dernier recours, si après avoir vraiment insisté, l’enqu t est incapable ou ne veut
absolument pas donné de réponse, l’enquêteur doit écrire « Ne sait pas » ou « Ne
veut pas répondre »
à côté des questions ou cases (avec éventuellement une remarque
ou explication) pour montrer qu’il a insist (et rassur , mis en confiance) la personne
enquêtée. Ce sera au superviseur qui vérifie et corrige les questionnaires de
codifier 9 ou 99 ou 999
(en fonction du nombre de cases) pour les « ne sait pas » ou
« ne veut pas répondre » dans la partie grisée.
Remarque : un questionnaire qui comporte beaucoup de « Ne sait pas » ou un grand nombre
de questionnaires pour un même enquêteur comportant de « Ne sait pas » pourrait vouloir dire
que l’enqu teur n’a pas fait correctement son travail : soit il n’insiste pas assez, soit il passe
trop rapidement sur les questions, soit il ne sait pas rassurer et mettre en confiance les
personnes enqu t es. Le superviseur peut ainsi intervenir et faire une remarque à l’enquêteur
pour mieux le sensibiliser ou lui donner un avertissement.

Lorsque l’enqu teur doit traduire et/ou expliquer les questions, il est d s fois
n cessaire qu’il se r f re au contexte sp cifique du pays, et donne ventuellement des
exemples/précisions compte tenu des réalités locales.


Quelques précisions utiles sur certaines questions


3

En principe, les modalités de réponses à chaque question sont exposées explicitement (et de
façon claire) dans le questionnaire. Nous donnons toutefois ici quelques précisions
supplémentaires pour certaines questions où des explications semblent utiles.

Question G2 : L’enqu t se r f re à ce qu’il connaît, à ce qu’il a entendu, à ce qui le touche
plus ou moins directement, pour donner son avis, pour dire s’il a confiance ou non. Il n’a pas
besoin de connaître ce qui se passe dans l’absolu dans tout le pays. A partir de ses
exp riences, de ce qu’il a entendu sur ce qui se passe dans le quartier, dans la ville ou dans le
pays, il forge son opinion. A-t-il confiance oui ou non ?

Question G4a : Bien distinguer les personnes qui ont eu un contact avec l'administration
(exemple : ils ont demandé des papiers à l'administration, ils ont eu affaire avec la justice,
etc.), mais qui n'ont pas été victime de la corruption (réponse b), des personnes qui n'ont eu
aucun contact avec l'administration (réponse c). Ne pas oublier de répondre pour A
(personnellement) et B (membres du ménage).

Remarque : La corruption constitue une question délicate.
- Il faut rassurer l’interlocuteur pour qu’il se sente en confiance. Insister sur la notion de
« victime de la corruption (pour que l’enqu t ne se sente pas vis comme tant un
corrupteur, le cas échéant)
- La définition de la corruption peut également être difficile. Notamment, la frontière
entre « corruption » et simple cadeau (dans son sens étymologique) peut ne pas être
claire. Pour r soudre ce probl me, de mani re g n rale, il s’agit de se fier à
l’appr ciation de l’enqu t lui-même (en général, il sait lui-m me s’il s’agit d’une
affaire de corruption ou non). Sinon, lorsque le doute existe, un cadeau est donné sans
contrainte et sans service/faveur demandé ou obtenu en retour. Dès lors que le « cadeau » est
la contrepartie d’un service ou d’une faveur donn e par un fonctionnaire dans le cadre de
l’exercice de ses fonctions (acc l ration/ simplification des d marches par exemple), m me si
on le donne en remerciement, il s’agit d’une affaire de corruption.

Questions G4b et G4c : Donner la réponse pour la principale occasion (a priori celle qui a
entraîné le paiement de la somme la plus élevée), que cela ait concerné la personne enquêtée
ou un des membres de son ménage.

Questions G4d : Ici, on demande le montant total des différentes sommes payées par tous les
membres du ménage pour toutes les corruptions dont ils ont été victimes au cours de l'année.
S’ils ne s’en souviennent pas exactement, ils peuvent donner une estimation.

Question G5
: Ne pas oublier de répondre pour A petite corruption et B grande corruption
A : au quotidien (petite corruption) : celle qui touche plutôt les ménages (ou les micro-entreprises) au cours de
leurs démarches administratives (papier à faire, régularisation de documents, etc.)
B : au sommet de l'Etat (grande corruption) : touche plutôt les moyennes et grandes entreprises dans leurs
démarches administratives ; ou bien concerne les dirigeants du pays (exemple : détournement d'argent, paiement
d'un pourcentage pour l'obtention d'un marché ou pour échapper à la loi, à la justice, etc.).

Question G6 : L’objectif ici est de mesurer le degr d’absent isme des fonctionnaires. On
demande à la personne enquêtée si, au cours de ses démarches administratives, dans la plupart
des cas, la personne (responsable) qu’il recherchait tait pr sente au bureau ou s’il a d
attendre ou revenir car la personne n’ tait pas pr sente.
Remarque : Si l’enqu t a d attendre car il y avait beaucoup de monde, mais que le
fonctionnaire était présent, entourer « 1 ».oui.

4

Si l’enqu t n’a pas effectu de d marches administratives depuis longtemps (quelques
années), entourer « 3 » (pas de démarches).

Question G6a : Noter le nombre de fois (au maximum) o l’enqu t a d revenir à plusieurs
reprises avant d’obtenir satisfaction (pour un seul et m me service).

Question G6b : Noter le plus pr cis ment possible le service (l’institution / administration/
service) où il a rencontré ce problème.

Question G8 : La comparaison doit tre faite par rapport au secteur priv . Il s’agit de savoir si
les fonctionnaires sont mieux payés, payés pareil ou pas assez payés que leurs homologues
dans le privé toutes choses égales par ailleurs (même travail, même fonction, même niveau de
diplôme, même ancienneté)

Question G12 : En principe, les enquêteurs doivent juste proposer les deux modalités et
laisser l’enqu t r pondre suivant sa perception des deux termes. Si jamais, un enqu t
demande des pr cisions sur la d finition des deux termes, l’enqu teur peut lui expliquer
succinctement.
Lib ralisation conomique = d sengagement de l’Etat de la sph re conomique. L’Etat ne se consacre plus qu’à
ses fonctions strictes (administration générale, sécurité, justice, infrastructures, secteur social)
Economie administr e par l’Etat : En plus de ses fonctions traditionnelles (cit es pr c demment), l’Etat doit
intervenir dans le secteur conomique (contrôle des prix, subvention, gestion d’entreprises publiques ou para-
publiques, etc.)

Question G15 : Il s’agit d’avoir la perception des enqu t s sur les orientations de la politique
économique. Est-ce que les objectifs visés par les politiques sont claires ? Et est-ce que les
mesures prises et mises en uvre sont effectivement coh rentes avec les objectifs affich s ?

Question G17 : Il s’agit de d terminer les causes des probl mes de gouvernance :
A problème de compétence ?
B problème de volonté politique pour entreprendre des réformes pourtant jugées nécessaires
par le grand nombre (par la population, certains responsables/fonctionnaires concernés, les
bailleurs de fonds, etc.) ?
C problèmes institutionnels (nature du régime, constitution, lois institutionnelles, structure
de l’administration, etc.)

Question G18 : Système de recouvrement des coûts : système où les services sociaux (santé
et éducation) ne sont pas complètement gratuits. Les usagers participent partiellement aux
coûts (ou paient la totalité).

Question G20 : L’enqu t doit r pondre pour chacune des questions (mesures) A, B, et C, s’il
considère que cette mesure est très importante (entourer 1), ou plutôt importante (entourer 2),
pas vraiment importante (entourer 3), ou enfin, pas du tout importante (entourer 4)

Question G21 : L’enqu t doit choisir deux r ponses parmi les quatre proposées : les deux
objectifs qu’il consid re comme les plus prioritaires (en classant priorit 1 et priorit 2). Il
peut consid rer qu’il y a d’autres priorit s mais on ne s’int resse ici qu’au quatre qui sont
mentionnées.

5

Module : DÉMOCRATIE



Objectif de ce module :

La d mocratie est galement mise en avant aujourd’hui comme une condition majeure qui
joue sur la réussite des politiques économiques, et plus généralement sur le niveau de
d veloppement d’un pays. Elle contribue à la bonne gouvernance. Certes, il existe des nations
non d mocratiques qui connaissent des croissances conomiques fortes. Mais d’une part, ces
pays peuvent se caractériser par une certaine instabilité (due aux inégalités par exemple).
D’autre part, le respect des libert s individuelles (libert politique, libert d’expression, etc.)
peut être considéré comme une composante du développement.

Ce module vise à recueillir le point de vue de la population sur le fonctionnement
(dysfonctionnement) de la d mocratie, sur l’ad quation de ce r gime politique au contexte du
pays, ainsi que sur les valeurs considérées comme essentielles dans la société. L’objectif in
fine est d’explorer les liens entre la d mocratie (ou plus globalement du r gime politique), son
fonctionnement effectif, le système de valeur de la société et les conditions de vie de la
population.

Instructions préalables :

C’est la m me personne qui a répondu au module GOUVERNANCE (au recto) qui
répond à ce module DEMOCRATIE.

De manière générale, les parties grisées (à droite des deux colonnes du questionnaire)
sont réservées à la codification effectuée après vérification. Les enquêteurs doivent :

o entourer le chiffre devant la modalit correspondant à la r ponse de l’enqu t
(la modalité choisie) pour les questions à une seule réponse (questions D6, D8,
D8a, D9, D12, D14, D17, D18, D19, D21, D23)

o pour les questions où figure une grille numérotée (D1, D2, D3, D4, D7, D16,
D20, D22, D24), entourer le chiffre (1, 2, 3 ou 4) à l’int rieur des cases en face
de chaque item suivant la réponse de la personne enquêtée. Les chiffres dans
les grilles font référence aux modalités présentées dans la question D1.
Exemple 1 :
D1. Etes-vous favorable à la démocratie ?


Oui, très (favorable) --> entourez 1 dans la grille


Oui, plutôt (favorable) --> entourez 2


Non, pas vraiment (favorable) --> entourez 3


Non, pas du tout (favorable)--> entourez 4
Exemple 2 :
D2B. Etes-vous d’accord avec l’opinion suivante :
« En démocratie, le système économique fonctionne mal » ?



Oui, tr s (d’accord) --> entourez 1 dans la grille


Oui, plutôt (d’accord) --> entourez 2


Non, pas vraiment (d’accord) --> entourez 3


Non, pas du tout (d’accord) --> entourez 4

D7 : les droits de l’homme sont tr s respect s (1), plutôt respect s (2),
pas vraiment respectés (3), pas du tout respectés (4)
D22 : comportements très acceptables (1), plutôt acceptables (2), pas vraiment acceptables (3)
D24 : Des entraves très importantes dans le pays (1), entraves plutôt importantes (2),

6

Entraves pas vraiment importantes dans le pays (3),
entrave pas du tout importante ou entrave n’existant pas du tout dans le pays (4)

o Pour la question D15, entourer le chiffre correspondant à la réponse de
l’enqu t :
 1,2, ou 3 pour les enquêtés qui se déclarent être de gauche :
 très à gauche (extrême) : entourer 1
 de gauche : entourer 2
 un peu de gauche (centre gauche) : entourer 3
 4,5, ou 6 pour les enquêtés qui se déclarent être de droite :
 un peu de droite (centre droit) : entourer 4
 de droite : entourer 5
 très à droite (extrême) : entourer 6

o Pour les questions où plusieurs réponses (portant sur différents items) sont
demandées (question D5), noter dans chacune des cases correspondantes le
chiffre correspondant à la réponse.

Les questionnaires doivent tre remplis au crayon de bois. L’enqu teur doit faire
attention en remplissant les questionnaires :
o Ecrire clairement et distinctement les chiffres ou mots
o Entourer les chiffres en faisant attention de ne pas déborder sur les cases ou
questions autour ni sur les parties grisées


De manière générale, il faut rassurer la personne enquêtée sur la confidentialité et
sur les objectifs de l'enquête, pour qu'elle se sente en confiance et qu’elle n'ait pas
peur de donner son avis, surtout sur les questions qui peuvent être sensibles
.

Les enquêteurs doivent poser les questions de la façon la plus neutre possible (ne
pas prendre partie pour ou contre quelque chose, ne pas exprimer un jugement, avoir
une attitude ouverte/neutre), en particulier quand il faut traduire les questions ou
quand il faut donner des explications. Il s’agit d’une part de ne pas influencer les
r ponses et d’autre part de ne pas g ner l’enqu t afin que ce dernier se sente
enti rement libre de donner son opinion sans qu’il soit jug (ou qu’il ne se sente juger)
en fonction de sa réponse.

Par exemple, pour la question D22, il faut essayer d’ tre neutre et se montrer ouvert face à toute
r ponse. Poser les questions avec l’id e que certains peuvent juger un comportement acceptable et
d’autres le juger inacceptable sans que personne n’ait tort (chacun pense ce qu’il veut).

Toujours insister pour avoir des réponses pour toutes les questions, même s'ils
répondent "je ne sais pas". Il s'agit d'avoir leur perception, même si elle n'est pas juste.
Ils doivent avoir une opinion même si leur opinion est vague.

En dernier recours, si après avoir vraiment insisté, l’enqu t est incapable ou ne veut
absolument pas donné de réponse, l’enquêteur doit écrire « Ne sait pas » ou « Ne
veut pas répondre »
à côté des questions ou cases (avec éventuellement une remarque
ou explication) pour montrer qu’il a insist (et rassur , mis en confiance) la personne
enquêtée. Ce sera au superviseur qui vérifie et corrige les questionnaires de
codifier 9 ou 99 ou 999
(en fonction du nombre de cases) pour les « ne sait pas » ou
« ne veut pas répondre » dans la partie grisée.

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Remarque : un questionnaire qui comporte beaucoup de « Ne sait pas » ou un grand nombre
de questionnaires pour un même enquêteur comportant de « Ne sait pas » pourrait vouloir dire
que l’enqu teur n’a pas fait correctement son travail : soit il n’insiste pas assez, soit il passe
trop rapidement sur les questions, soit il ne sait pas rassurer et mettre en confiance les
personnes enqu t es. Le superviseur peut ainsi intervenir et faire une remarque à l’enqu teur
pour mieux le sensibiliser ou lui donner un avertissement.

Lorsque l’enqu teur doit traduire et/ou expliquer les questions, il est dès fois
n cessaire qu’il se r f re au contexte dans le pays, et donne ventuellement des
exemples/précisions compte tenu des réalités locales.
Exemples : pour la question D22 : J : exemple de « nouvelle religion » (secte) présente dans le
pays ; K : les diff rentes d nominations possibles d’un marabout ou quivalent dans le pays.

Quelques précisions utiles sur certaines questions

En principe, les modalités de réponses à chaque question sont exposées explicitement (et de
façon claire) dans le questionnaire. Nous donnons toutefois ici quelques précisions
supplémentaires pour certaines questions où des explications semblent utiles.

Question D3 : On demande des jugements sur différents types de systèmes politiques (qui
peuvent ne pas exister, ne sont pas forc ment ou n’ont pas t forc ment appliqu s dans le
pays). On demande un jugement dans l’absolu (mais pour le contexte du pays) sur les types de
systèmes proposés ici, pas un jugement sur ce qui se passe actuellement ou ce qui s’est pass
dans le pays.

Question D5 : Pour chaque caract ristique (A à F), l’enqu t doit r pondre à deux
questions : Est-ce qu’il consid re cette caract ristique de la d mocratie (libert d’expression
par exemple pour A) comme fondamentale ? Et est-ce qu’il pense que cette caract ristique est
respectée dans le pays ? La réponse est oui ou non à chaque fois. Remplir les deux cases
correspondantes.

Question D7 :
Quelques exemples de ce qu’on inclut dans les droits de l’homme : égalité
devant la loi, absence de discrimination, libert d’expression, de la presse ; liberté politique
(choix de son parti), libert d’association, libert de conscience, de religion, droit du travail
(pas de travail forcé), etc.

Questions D9 à D12 :
Ces questions sont délicates. Il faut rassurer la personne enquêtée sur
la confidentialité et sur les objectifs de l'enquête, pour qu'il n'ait pas peur de déclarer ses
opinions politiques, de dire s'il n'a pas voté, et dans le cas où il a voté, pour qui il a voté.

Questions D14 : L’enqu teur n’a pas à expliquer à la personne enqu t e ce que c’est la droite
et la gauche. On doit se fier à la perception de l’enqu t de la d finition de la gauche et de la
droite. Entourez 2 (non) dans le cas où cette notion ne veut absolument rien dire (n’ voque
absolument rien) pour l’enqu t .

Questions D15 : M me si l’enqu t a r pondu non à la question pr c dente (question D14),
insistez pour qu’il donne quand m me une r ponse (à ce moment là, un peu de gauche ou un
peu de droite), car m me s’il a dit que a ne lui voque rien, peut-être que ça lui évoque quand
même quelque chose.


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Questions D21 : On se r f re ici à la religion principale de l’individu (quelle qu’elle soit). La
prière peut prendre différentes formes. Si l’enqu t est animiste (principalement), la pri re
peut se référer à des cérémonies.

Questions D22 : Poser les questions en se montrant neutre. En principe, l’enqu teur ne
devrait pas commenter car l’enqu t doit r pondre selon sa perception de la question. En
particulier :
- pour J : Adhérer à une « nouvelle religion » ou secte . Il n’est pas n cessaire d’avoir une
d finition ultra pr cise. L’enqu t se fie à sa perception de ces concepts et donne son avis
favorable ou non. On peut simplement préciser que « nouvelle religion » ne signifie pas ici
changement de religion. Il s’agit des religions » ou secte apparues récemment (qui ont
merg ) depuis l’ind pendance (partie de rien : qui n’avaient pratiquement pas d’adh rents au
début)
- De même pour J : consulter un marabout : L’enqu teur doit ventuellement adapter compte
tenu des réalités locales (la ou les dénominations exactes dans le pays ou la région). On se
réfère globalement ici à la croyance aux esprits, aux forces occultes (exemples : consultation
pour « désenvoûtement , pour connaître l’avenir, pour influer sur sa vie ou la vie d’autrui
(tomber amoureux, avoir un enfant, etc.)).



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