MINISTERE DE L'ECONOMIE REPUBLIQUE DU MALI

ET DES FINANCES UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI

========O========

DIRECTION NATIONALE DE LA STATISTIQUE

ETDEL'INFORMATIQUE ==========O=========

ANALYSE

FEMMES ET PAUVRETE

BUREAU CENTRAL DE RECENSEMENT

Juillet 2002

i

AVANT PROPOS

Le troisième Recensement Général de la Population et de l'Habitat du Mali (RGPH) s'est déroulé du 1er au 14 avril 1998 sur toute l'étendue du territoire national. Cette opération a été nécessaire non seulement pour mettre en valeur les acquis des recensements de 1976 et 1987, mais aussi pour actualiser les données collectées.

La réalisation du troisième recensement a été possible grâce à l'appui financier et technique de plusieurs partenaires au développement et à une mobilisation au plan national.

Les informations recueillies portent sur la répartition géographique, les caractéristiques socio-culturelles, démographiques de la population ainsi que les caractéristiques du cadre de vie des ménages.

Les informations présentées sous forme de tableaux soigneusement établis ont fait l'objet de publication en décembre 2001. Six volumes représentant les huit régions administratives, le district de Bamako et l'ensemble du pays ont été nécessaires pour les contenir.

Pour permettre l'utilisation judicieuse de ces informations dans l'élaboration de la politique du Gouvernement ainsi que celle des autres utilisateurs, une équipe multidisciplinaire sous l'égide du Ministère de l'Economie et des Finances a procédé à l'identification et à l'analyse des principaux centres d'intérêt. Cette équipe était composée notamment de techniciens nationaux de différents départements ministériels. Les travaux d'analyse ont abouti aux résultats suivants que nous avons le plaisir de livrer aux utilisateurs dans les tomes suivants :

Tome 1 : Serie Socio-démographique

Tome 2 : Serie Socio-économique

Tome 3 : Serie Habitat

Tome 4 : Répertoire des localités

Tomes 5 et 6 : Base de sondage et Découpage censitaire.

Compte tenu du caractère trop technique de ces publications, les utilisateurs peu avertis des questions statistiques ne peuvent en tirer l'essentiel des enseignements du recensement. C'est pourquoi, la Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique (DNSI) soucieuse d'une meilleure information du grand public, a publié les « PRINCIPAUX RESULTATS » qui retrace l'essentiel des indicateurs.

Dans le même souci, la DNSI envisage des études spécifiques sur des couches de population vulnérables telles que la jeunesse, les femmes, les handicapés, les nomades etc.…

Toute critique ou suggestion de quelques source que ce soit serait la bienvenue non seulement pour améliorer le contenu et la forme des publications, mais aussi pour envisager d'autres études spécifiques.

LE DIRECTEUR NATIONAL

MADAME SIDIBE FATOUMATA DICKO

Chevalier de l'Ordre National

II

PERSONNEL DE CONCEPTION

Equipe Nationale

Organisation et Exécution :

Prénoms et Noms Titre

1 Mme SIDIBE Fatoumata DICKO Directrice DNSI,

Démographe, Directrice

du Recensement

2. Seydou Moussa TRAORE Directeur Adjoint DNSI ,

3. Ishaga COULIBALY Démographe, Chef du BCR

division Population, BCR

4. Sékouba DIARRA Conseiller Technique du

MEF, Démographe

5. Minkeila B. MAIGA Démographe, BCR

6. Guédiouma TANGARA Démographe, BCR

7. Boureima SINGARE Démographe, BCR

8. Oumar Souleymane DIARRA Démographe, BCR

9. Souleymane BA ITS, BCR

10 Mme KONARE Kadidia DAOU ITS, DNSI

11 Mme DIALLO M'Bodji SENE ITS, DNSI

12 Alikaou DIARRA ITS, DNSI

13 Moussa COULIBALY Cartographe, BCR

14 Isidore CAMARA Cartographe, BCR

15 Soumana TAGALA AT, BCR

16 Alassane BERTHE Cartographe, BCR

17 Amadou K TALL AT, BCR

18 Kassoum SANGARE AD, BCR

19 Modibo KAMATE ISE, DNSI

20 Sekou TRAORE Démographe, DNP

21 Alassane MAIGA ITS, Chef BRR Kayes

22 Tiéouélé W. KONE ITS, Chef BRR Koulikoro

23 Mamoutou FANE ITS, Chef BRR Sikasso

24 Souleymane DEMBELE ITS, Chef BRR Ségou

25 Pakuy KAMATE ITS, Chef BRR Mopti

26 Daouda BAGAYOGO ITS, Chef BRR Tombouctou

27 Macki TALL ITS, Chef BRR Gao jusqu'en

Juin 1998

28 Chérif Hamidou BA Planificateur, Chef BRR Gao à

partir de Juin 1998

29 Soumaila Ibrahim TOURE ITS, Chef BRR Kidal

30 Harouna KONE ITS, Chef BRR Bamako

III

Exploitation et publication

Prénom et Nom Titre

Mme SIDIBE Fatoumata DICKO Directrice DNSI,

Démographe, Directrice

du Recensement

Seydou Moussa TRAORE Directeur Adjoint DNSI,

Démographe, Chef du BCR

Ishaga COULIBALY Chef de Division

Population, Démographe,

BCR

Minkeila B. MAIGA Démographe, BCR

Guédiouma TANGARA Démographe, BCR

Djibril DICKO Démographe, BCR

Boureima SINGARE Démographe, BCR

Oumar Souleymane DIARRA Démographe, BCR

Souleymane BA ITS, BCR

Mme KONARE Kadidia DAOU ITS, DNSI

Alikaou DIARRA ITS, DNSI

Moussa COULIBALY Cartographe, BCR

Isidore CAMARA Cartographe, BCR

Soumana TAGALA AT, BCR

Alassane BERTHE Cartographe, BCR

Amadou K TALL AT, BCR

Kassoum, SANGARE AD, BCR

Moctar DIARRA Informaticien, BCR

Fodé DIARRA Informaticien, BCR

Karamoko DIARRA Informaticien, BCR

Seydou DIALLO Informaticien, BCR

Assistance Technique

Prénom et Nom Titre

Dakam GATCHOU CT/EAT Dakar

Hamadi SOW CT/EAT Dakar

Prénom et Nom Titre

Robert DECLERQ CT/EAT Dakar

Coordination

M'Bo BAH Directeur régional de

L'Education de Kayes

Hamidou MORBA Directeur régional de

L'Education de Koulikoro

IV

Bacary Casimir COULIBALY Directeur régional de

L'Education de Sikasso

Seydou THIERO Directeur régional de

L'Education de Ségou

Dr Timoré TIOULENTA Directeur régional de

L'Education de Mopti

Omar SANKARE Directeur régional de

L'Education deTombouctou

Emmanuel SAGARA Directeur régional de

L'Education de Gao

Koina Ag AHMADOU Directeur régional de

L'Education de Kidal

Oussoubi Lamine NIAKATE Directeur régional de

L'Education de Bamako

Mamadou Yorodian DIAKITE Démographe, Directeur CPS

Education par Intérim

INTRODUCTION 

Le troisième recensement général de la population et de l'habitat (RGPH), au Mali, s'est déroulé du 1^er au 14 avril 1998, pendant l'un des mois le plus chaud de l'année et particulièrement l'année où des maxima de température enregistrés n'avaient jamais été atteints depuis trente ans.

Les objectifs du recensement sont :

Les différentes informations obtenues sont utilisées pour l'élaboration des objectifs des plans de développement économique et social. L'un des objectifs de ces plans est entre autres l'amélioration des conditions de vie des populations, leur capacité de production et leurs conditions sociales. C'est dans ce cadre qu'entre l'étude sur le « thème 4  » de l'analyse du recensement de 1998 appelée « Femmes et Pauvreté », car l'homme est au début et à la fin de tout processus de développement. Pour cette analyse du recensement, onze thèmes ont été identifiés :

La présente étude traite de la situation des femmes selon l'état de pauvreté de la localité. Les femmes représentant une forte proportion de la population totale du pays, il est intéressant de les étudier selon l'état de pauvreté de leur localité de résidence.

Il est à noter que la pauvreté des femmes n'est pas analysée dans ce document, mais les femmes comparées entre elles selon l'état de pauvreté de leur localité de résidence ; ainsi une femme non pauvre peut habiter dans une localité pauvre.

Le classement des localités (cercle, arrondissements, villages) selon l'état de pauvreté repose sur le calcul de deux indicateurs :

(le lecteur pourra se référer au bulletin annuel de l'Association Malienne de Statistique : « Courrier du Statisticien » n°01 de décembre 1981)

Cette étude s'articule autour de deux chapitres :

I - Population féminine totale selon

l'état de pauvreté de la localité habitée

a) Milieu de résidence et mode de vie 

Graphique 1 : Population totale par sexe (ensemble du Mali)

Tableau 1 : Population féminine selon la région et le milieu

Tableau 2 : Population féminine selon la région et le mode de vie

Le RGPH de 1998 a montré qu'en avril 1998 le Mali comptait 9 810 912 habitants dont 4.954 889 femmes (50,5%25) et 4 856 023 hommes (49,5%25).

Cette population féminine est inégalement repartie comme celle de l'ensemble du pays : ainsi la région de Sikasso abrite 18,2%25 des femmes, suivie de celle de Ségou 17,0%25, Koulikoro 16,0%25, Mopti 15,1%25, et Kayes 14,2%25. Le district de Bamako renferme 10%25 de la population féminine.

La majorité de cette population féminine vit en milieu rural : en effet, le taux d'urbanisation féminine n'est que de 26,6%25 ; le district de Bamako à lui seul englobe plus du 1/3 de cette population féminine urbaine. Au niveau des régions, la proportion des femmes par rapport à la population totale dépasse la moyenne nationale dans trois régions : Kayes ( 51,1%25), Tombouctou (51,1%25) et Gao ( 50,9%25). Les régions qui comptent le moins de femmes sont : Kidal avec 47,7%25 et le district de Bamako avec 49,3%25.

Selon le mode de vie, nous constatons que les femmes sont surtout des sédentaires (99,1%25) ; malgré le faible effectif des femmes nomades, celles-ci se trouvent dans toutes les régions du pays, même au niveau du district de Bamako. Ces femmes nomades sont plus nombreuses dans trois régions : Kidal, Gao et Tombouctou, qui regroupent ( 63,6%25 ) des femmes nomades mais ne représentent que 9,4%25 de la population féminine

Quels que soient la répartition spatiale, le milieu de résidence et le mode de vie, la répartition des femmes est en corrélation avec celle de l'effectif de la population totale, d'autant plus qu'elles représentent 50,5%25 de cette population.

b) Groupe d'âge

La population féminine est jeune ; les moins de 15 ans représentent 44,9%25 des femmes, celles en âge de procréer ( 15- 49 ans ) représentent également 44,9%25.

Tableau 3 : Proportion de la population féminine totale selon le groupe d'âge et la région

Au niveau des régions, la structure par tranche d'âge est à peu près semblable à celle du niveau national. Dans la région de Sikasso, les filles de moins de 15 ans sont plus nombreuses (47,9%25), mais elle enregistre le taux le plus faible de femmes en âge de procréer ( 42,9%25). Le district de Bamako englobe, selon sa structure par âge, 52,5%25 des femmes de 15-49 ans : cela peut s'expliquer par la présence des filles saisonnières qui vient exercer le métier de domestique ou de vendeuse. Les femmes de 60 ans et plus sont plus nombreuses dans les régions de Mopti et Tombouctou dont les taux sont respectivement de 6,7%25 et 6,8%25 ; le taux le plus faible est enregistré dans le district de Bamako 3,4%25.

Graphique 2 : Population féminine selon le groupe d'âge (ensemble du Mali)

En conclusion, selon la structure par tranche d'âge dans les régions, la proportion des femms en âge de procréer est plus importante dans les régions de Tombouctou, Kidal, et Gao Mopti.

c) Etat de pauvreté

Graphique 3 : Population féminine selon l'état de pauvreté de la localité (ensemble du Mali)

Graphique 4 : Population féminine selon la région et l'état de pauvreté de la localité

(ensemble du Mali)

Les localités très pauvres et pauvres englobent 64,3%25 de la population féminine ; les

autres 35,7%25 se retrouvent dans les localités non pauvres.

Selon le milieu de résidence, les localités non pauvres urbaines regroupent plus des 2/3 des femmes et seulement près du ¼ des femmes rurales, autrement dit, la majorité des femmes (86,0%25) réside dans les localités très pauvres et pauvres rurales.

Selon le mode de vie, les femmes sédentaires ont presque la même répartition que le niveau national contrairement aux nomades ; en effet, nous constatons que près des ¾ des femmes nomades vivent dans les localités pauvres, 17,8%25 dans les localités très pauvres et 10,3%25 dans les localités non pauvres.

Au niveau des régions, Mopti (38,4%25) a le taux le plus élevé de femmes habitant les localités très pauvres, suivie de Tombouctou 26,3%25, Ségou 26,1%25 et Kayes 24,4%25. Il est à noter que le district de Bamako n'a pas de localités très pauvres.

Le taux le plus élevé des femmes habitants les localités pauvres est enregistré à Kidal 88,6%25, Gao 67,0%25, Sikasso 52,4%25 et Tombouctou 50,2%25 ; le taux le plus faible est enregistré au niveau du district de Bamako.

Pour les localités non pauvres, le district de Bamako vient en tête avec 66,8%25, suivi des régions de Koulikoro 40,3%25, Kayes 37,8%25, Sikasso 33,8%25, et Ségou 31,4%25 : ce classement se comprend d'autant plus aisément que Bamako est la capitale administrative et économique et aussi la plus grande agglomération du Mali. La région de Koulikoro entourant Bamako profite des retombées à travers ses communes frontalières (Kati, Kalabankoro, Moribabougou, etc.). Le troisième rang de Kayes peut s'expliquer par les investissements importants consentis par les émigrés dans tous les domaines (infrastructures sanitaires, éducationnelles etc.) ; Sikasso et Ségou sont favorisées par leur agriculture et le développement des moyens de transport entre Bamako et ces deux régions.

Au niveau des régions, le mode de vie sédentaire respecte également la structure régionale ; le mode de vie nomade se distingue par sa structure dans chacune des régions. Les localités pauvres de Kidal englobent 99,2%25 des femmes, le district de Bamako 98,5%25, et Gao 92,6%25.

Par contre, ce sont les localités très pauvres de la région de Mopti qui regroupent 67,0%25 des femmes nomades, et Ségou 35,4%25. Il est à noter que les localités non pauvres des régions de Kayes 34,8%25 et de Koulikoro ( 25,9%25) enregistrent le taux le plus élevé de femmes nomades.

1.1.2 Fréquentation scolaire, niveau d'instruction et alphabétisation 

Tableau 4 : Taux de scolarisation des filles selon la région, le milieu et l'état

de pauvreté de la localité

Le taux brut de scolarisation (le nombre de scolarisées de tout âge au 1^er cycle ramené à la population féminine de 7-12 ans) des filles est de 34,5%25. Le taux brut de scolarisation le plus élevé se situe dans la région de Koulikoro (37,5%25), suivie des régions de Sikasso (29,4%25) et Gao (28,8%25). Le district de Bamako se distingue par un taux assez élevé de 95,5%25.

En ce qui concerne le taux net de scolarisation (le nombre de scolarisées de 7-12 ans au 1^er cycle ramené à la population féminine de 7-12 ans, il est de 25,4%25 ; le taux le plus élevé est enregistré également dans la région de Koulikoro (28,3%25), suivie de Sikasso (22,1%25) et Gao (21,8%25).

Le taux brut de scolarisation et le taux net de scolarisation sont très élevées dans le milieu urbain, 76,9%25 et 55,2%25 contre 19,5%25 et 14,9%25 en milieu rural. Ils varient respectivement de 82,0%25 et 58,4%25 dans la région de Ségou à 39,5%25 et 30,0%25 dans la région de Kidal.

Le taux brut de scolarisation le plus faible est enregistré dans le milieu rural de Kidal (6,2%25).

En examinant le taux brut de scolarisation selon l'état de pauvreté de la localité, il ressort qu'il est de 8,1%25 pour les filles des localités très pauvres, 28,8%25 pour celles des localités pauvres et 56,5%25 pour celles des localités non pauvres.

Quels que soient le milieu et la région, la différence de taux de scolarisation est très remarquable ; autrement dit la scolarisation des filles est fortement corrélée au niveau de pauvreté de la localité.

Tableau 5 : Population féminine de 6 ans et plus selon le niveau d'instruction et la région

Le niveau d'instruction est très faible au Mali et encore plus faible chez les femmes de 6 ans et plus ; 82,3%25 d'entre elles n'ont jamais fréquenté un établissement scolaire, 14,2%25 n'ont pas dépassé le niveau de l'école fondamentale, 1,8%25 ont fréquenté l'école coranique et 0,1%25 ont un niveau universitaire et post universitaire.

Dans le milieu rural, le taux de non scolarisation est encore plus élevé : 90,5%25 contre 60,5%25 pour le milieu urbain. Autrement dit, c'est dans le milieu urbain que les filles fréquentent plus l'école.

Au niveau des régions, le taux de non scolarisation le plus élevé est constaté à Tombouctou (89,7%25), puis Mopti (89%25), Kidal (88,0%25) et Kayes (87,6%25). Le taux le plus faible est noté à Bamako 50,2%25. Le niveau universitaire le plus élevé se rencontre dans le district de Bamako 52,2%25, suivi de Tombouctou 22,0%25

Dans les régions, la structure est la même que pour le niveau national ; les femmes des localités non pauvres ont le taux de non scolarisation le plus faible.

Le niveau d'instruction est lié à l'état de pauvreté de la localité. Pour l'ensemble du pays, les femmes sans instruction représentent 94,3%25 dans les localités très pauvres et 72,4%25 dans les milieux non pauvres. Les femmes des localités très pauvres n'ont pas atteint le niveau universitaire contrairement à celles des milieux non pauvres qui représentent quand même 0,2%25.

c) Niveau d'alphabétisation : ( femmes de 12 ans et plus )

Tableau 6 : Proportion des femmes de 12 ans et plus selon la région et le niveau

d'alphabétisation

Tableau 7 : Proportion des femmes de 12 ans et plus selon le niveau d'alphabétisation

Rares sont ceux qui savent lire et écrire. Il se dégage des données que 13,5%25 des femmes de 12 ans et plus savent lire et écrire au moins une langue. Sur l'ensemble des femmes de 12 ans et plus, seules 10,3%25 savent lire et écrire en français (langue officielle) et 1,9%25 dans une autre langue.

En milieu urbain, le pourcentage des femmes de 12 ans et plus sachant lire et écrire est de 32,6%25 contre 6,1%25 en milieu rural. Le District de Bamako a 43,2 %25 de ses femmes de 12 ans et plus alphabétisées.

L'alphabétisation est fonction du degré de pauvreté de la localité. Les 3,8%25 des femmes des localités très pauvres sont alphabétisées, 11,5%25 de celles des localités pauvres et 21,5%25 de celles des localités non pauvres ; en d'autres termes, plus la localité est pauvre, moins les femmes sont alphabétisées.

1.1.3 Femmes de 12 ans et plus selon la situation matrimoniale et le nombre de mariages contractés

Tableau 8 : Proportion de la population féminine de 12 ans et plus selon la situation

matrimoniale

Tableau 9 : Proportion des femmes selon le nombre de mariage contractés, le

mode de vie et la région

Graphique 5 : Population féminine de 12 ans et plus selon la situation matrimoniale et

l'état de pauvreté de la localité

Parmi les femmes de 12 ans et plus, les 63,1 %25 sont mariées ; parmi ces mariées, 10,7%25 sont âgées de 12 à 19 ans. Les hommes mariés ne représentent que 48,7%25. La différence entre les hommes mariés et les femmes mariées est probablement due à l'âge au mariage qui est précoce chez les filles : nous constatons que le nombre de mariées diminue avec l'âge à partir de 25 ans. Il y a moins de filles célibataires que de garçons célibataires ( 28,5%25 contre 49,3%25). La proportion des veuves ( 7,2%25) est plus élevée que celle des veufs (1,0%25). Ces deux différences peuvent s'expliquer par l'existence de la polygamie.

La structure de l'état matrimonial en zone sédentaire est presque identique à celle de l'ensemble de la population féminine. En zone nomade, la structure de l'état matrimonial est différente : près de 60%25 des femmes mariées contre 62,8%25 en milieu sédentaire et trois fois plus de divorcées qu'en milieu sédentaire.

En ce qui concerne le nombre de mariages, quels que soient le milieu et le mode de vie, les femmes sont à plus de 85%25 dans leur premier mariage.

Quel que soit l'état de pauvreté de la localité, plus de 65%25 des femmes sont mariées. Dans les localités très pauvres et pauvres nomades, les femmes sont à 90%25 dans leur premier mariage. Les taux les plus élevés de deux mariages et plus se trouvent dans les localités non pauvres nomades.

Nous ne pouvons pas terminer ce chapitre sans parler de la polygamie : la polygamie est répandue dans l'ensemble du pays et concerne 28,2%25 des hommes ; elle peut expliquer en partie le nombre élevé de veuves entre 15 et 69 ans. La polygamie est un phénomène plus rural ( 29,8%25) qu'urbain ( 23,5%25) et s'observe plus souvent chez les sédentaires (28,3%25 ) que chez les nomades (15,7%25).

1.1.4 Population féminine selon le handicap

Tableau 10 : Population féminine selon la région et le handicap

Tableau 11 : Population féminine selon la région et le handicap et l'état de pauvreté de

la localité

Graphique 6 : Population féminine selon le milieu et le handicap

Les handicapés constituent 0,9%25 de la population totale et parmi eux, 43,5%25 sont des femmes. Les 39,7%25 des handicapées féminines sont des handicapées visuelles ; elles sont suivies des infirmes des membres ( 20,1%25) et des handicapées auditives ( 18,6%25). Les déficientes mentales représentent 6,4%25 et viennent en quatrième position des handicapées.

Quel que soit le milieu, les trois handicaps les plus importants sont les handicaps visuels, auditifs et les handicaps des membres. Seulement 21,4%25 des handicapées se trouvent en zone urbaine  et 78,6%25 en zone rurale ; la zone rurale englobe 80,7%25 des handicapées visuelles, 74,2%25 des handicapées auditives et 73,4%25 des infirmes des membres, ce qui reflète à peu près la répartition de la population totale par milieu.

Au niveau des régions, trois régions abritent à elles seules près des ¾ de la population féminine handicapée : Koulikoro (31,6%25), Sikasso (20,6%25) Kayes (15,2%25). Quant au district de Bamako, il en compte 8,3%25. La répartition des handicapées au niveau de deux régions parmi ces

trois est différente de celle du niveau national. Quelle que soit la région, les handicapées visuelles occupent le premier rang et elles sont plus nombreuses dans la région de Koulikoro (31,1%25), suivie de Sikasso (15,9%25), Kayes (13,9%25), Mopti (11,9%25) et Ségou (9,2%25). Par contre, nous observons que l'ordre des handicaps dans quatre régions (Kayes, Mopti, Tombouctou et Gao) et le district de Bamako est différent de celui du niveau national. Dans ces régions sus-citées ce sont les handicapées auditives qui occupent le deuxième rang suivis des infirmes des membres.

Les localités très pauvres et pauvres abritent plus de la moitié (65,4%25) de la population féminine handicapée dont 20,6 %25 dans les localités très pauvres. Ce sont les femmes des localités pauvres qui comptent le plus grand nombre de personnes présentant les trois handicaps les plus importantes puis celles des localités non pauvres. Quel que soit l'état de pauvreté de la localité, les handicapées visuelles sont les plus nombreuses. Dans les localités très pauvres, elles sont suivies des handicapées auditives et non des handicapées des membres

1.2 Caractéristiques socio-économiques de la population féminine

Quelques définitions 

Les personnes actives sont composées des personnes qui travaillent (on les appelle actives occupées ) et des personnes qui ne travaillant pas, cherchent un emploi.

Une chômeuse (active inoccupée) est une personne qui, ne travaillant pas parce qu'elle a perdu son emploi, est à la recherche d'un travail, ou une personne n'ayant jamais travaillé mais qui cherche un travail.

L'activité principale désigne l'occupation principale durant le mois ayant précédé le recensement des personnes de 6 ans et plus.

La branche d'activité se réfère à l'activité principale de l'entreprise où exerce la personne

La situation dans l'activité indique si la personne, dont l'activité et la branche d'activité sont désormais connues, exerce pour son propre compte ou pour le compte d'autrui.

Les personnes inactives sont des personnes qui ne cherchent pas un travail et appartiennent à l'une des catégories suivantes :

Ménagères ou femmes au foyer

Elèves, étudiants

Retraités, rentiers

Handicapés

Cependant, il est à noter que :

- Une ménagère qui travaille sur l'exploitation de son mari ou tient un petit commerce, si petit soit-il, est considérée comme active occupée et non plus ménagère ;

- Un élève qui, après les cours du soir, aide son père ou son oncle dans son atelier, est actif occupé ;

- Un retraité qui profite des beaux jours pour tenir un commerce est actif occupé ;

- Des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs qui produisent des subsistances sans commercialiser la moindre part de leur production sont tout de même considérés comme appartenant à la population active.

Le taux brut d'activité est le rapport de la population active à l'effectif de la population totale.

Le taux spécifique d'activité est le rapport de la population active à l'effectif de la population en âge de mener une activité économique (celle de 6 ans et plus).

Le taux d'activité pour un âge déterminé est le rapport de la population active de cet âge à l'effectif de la population totale du même âge.

Le taux de chômage est le rapport de la population active inoccupée ( chômeur) à la population active totale.

Le taux d'occupation est le rapport de la population active occupée à la population active totale.

a) Niveau d'instruction

Tableau 12 : Proportion des femmes actives de 6 ans et plus selon le niveau d'instruction et

la région

Tableau 13 : Proportion des femmes actives de 6 ans et plus selon le niveau d'instruction,

le milieu de residence et l'état de pauvreté de la localité

Les femmes actives de 6 ans et plus n'ayant jamais fréquenté un établissement scolaire sont au nombre de 1 264 149 soit 90,5%25 de la population féminine active totale. Celles ayant le niveau de l'école fondamentale représentent 5,8%25 ; seules 0,2%25 ont un niveau universitaire Parmi ces femmes actives sans niveau d'instruction, 88,1%25 sont des rurales.

En examinant la structure du niveau d'instruction par milieu, les femmes du milieu urbain sont plus instruites 30,2%25 que celles du milieu rural 5,7%25.

Au niveau régional, le pourcentage des femmes actives n'ayant aucun niveau d'instruction est élevé dans la région de Kayes 94,0%25 suivie de celle de Sikasso 93,8%25, Tombouctou 93,0%25 ; le taux le plus faible est enregistré à Bamako 55,6%25.

Selon l'état de pauvreté de la localité, les femmes actives des localités non pauvres sont plus instruites (17,2%25) que celles des localités pauvres (8,7%25) et celles des localités très pauvres (4,1%25). Cette structure est maintenue en milieu rural et non en milieu urbain. Près du 1/3 des femmes pauvres urbaines sont instruites contre 29,9%25 des femmes non pauvres urbaines.

b) Niveau d'alphabétisation

Tableau 14 : Proportion des femmes actives de 12 ans et plus selon la région et le niveau

d'alphabétisation

Tableau 15 : Proportion des femmes actives de 12 ans et plus selon le milieu, le niveau

d'alphabétisation et l'état de pauvreté de la localité

La proportion des femmes actives sachant lire et écrire au moins une langue n'est que de 8,8%25. En milieu urbain, ce taux est de 28,9%25, soit six fois plus élevé que celui du milieu rural.

Les chômeuses ont un niveau d'alphabétisation assez élevé 50,5%25 ; ce taux est de 73,2%25 pour le milieu urbain contre 11,3%25 pour le milieu rural.

Au niveau de la structure régionale, le taux le plus élevé de femmes actives alphabétisées est enregistré à Kidal 13,8%25 et à Gao 10,1%25. Le taux le plus faible se situe à Kayes 4,9%25. Le district de Bamako se distingue par un taux d'alphabétisation assez élevé 44,2%25.

Selon l'état de pauvreté de la localité, nous constatons que les femmes actives des localités non pauvres sont plus alphabétisées 10,7%25 que celles des localités pauvres 4,9%25 et celles des localités très pauvres 1,2%25 ; cette différence se remarque plus en milieu rural ; par contre en milieu urbain pauvre, on enregistre 27,3%25 de femmes actives alphabétisées contre 21,9%25 de femmes actives alphabétisées des localités non pauvres urbaines.

Tableau 16 : Proportion de la population féminine active occupée selon la branche

d'activité principale et la région

Tableau 17 : Population féminine de 6 ans et plus selon la région et le type d'activité

Tableau 18 : Population active, Taux Brut d'Activité, Tableau 19 : Les indices de l'activité écono-

Taux de chômage et Taux de dépendance mique des femmes

par sexe

Tableau 20 : Proportion de la population féminine active de 6 ans et plus selon la région et

l'état de pauvreté de la localité

La population féminine de 6 ans et plus constitue 79,7 %25 de la population féminine totale parmi laquelle 1 396 946 sont actives soit 35,4%25. Le reste constitue les inactives soit 64,6%25.

Selon le milieu, dans cette population active, les femmes urbaines actives sont au nombre de 215 969 soit 19,9%25, en d'autres termes, la majorité des femmes actives vit en milieu rural.

Les femmes actives en âge de procréer ( 15-49 ans ) sont au nombre de 893 682, soit 63,3%25 de la population féminine active.

Le taux brut d'activité des femmes est de 35,4%25, soit un peu plus du tiers seulement des femmes en âge de travailler.

Le taux de dépendance ( rapport de la population inactive à la population active) est de 1,82%25 ; autrement dit une femme active a, à sa charge, deux femmes inactives. Le taux de dépendance du milieu urbain est presque trois fois supérieur à celui du milieu rural. Le taux le plus élevé est enregistré à Gao (six inactives pour une active). Le taux le plus faible se situe à Kayes (une inactive pour une active).

Au niveau des régions, le taux d'activité le plus élevé est enregistré à Kayes 44,7%25

( cela pourrait s'expliquer par l'émigration des hommes de cette région amenant plus de femmes à travailler), Ségou 43,4%25 et Sikasso 43,1%25 qui constituent les régions agricoles du Mali. Le taux le plus faible est noté à Gao 14,2%25, suivie de Kidal l8,7%25.

Le taux d'occupation est élevé pour l'ensemble du pays et est de 99,7%25. Il varie de 98,3%25 à Kidal à 99,8%25 à Sikasso pour les régions. Le district de Bamako a le plus faible taux d'occupation (96,6%25).

En ce qui concerne le chômage, le taux est de 0,5%25. Le faible taux de chômage est dû à la prédominance du secteur agro-sylvo-pastoral dans l'activité économique. En effet le recensement s'est déroulé au mois d'avril 1998 et tous les agriculteurs ont été considérés comme actifs (ils sont surtout touchés par le sous emploi). Le taux de chômage le plus élevé est constaté dans le district de Bamako 3,4%25, suivi de Kidal 1,7%25 ; le taux le plus faible est observé dans la région de Sikasso 0,2%25. Le chômage est un phénomène urbain.

Selon l'état de pauvreté de la localité, on constate que près des ¾ des femmes actives sont dans les localités très pauvres et pauvres. Plus des 2/3 des femmes actives résident dans les localités non pauvres urbaines. En examinant les données régionales, nous constatons qu'en ce qui concerne les localités très pauvres, la région de Mopti enregistre la proportion la plus importante de femmes actives ; au niveau des localités pauvres, c'est la région de Kidal qui a le taux le plus élevé et au niveau des localités non pauvres, c'est la région de Koulikoro, suivie de celle de Kayes.

Graphique 7 : Proportion de la population féminine occupée selon la branche d'activité

Tableau 21 : Proportion de la population féminine active occupée selon la branche

d'activité et la région

Tableau 22 : Proportion de la population féminine active de 6 ans et plus selon la région et

l'état de pauvreté de la localité

Les femmes actives occupées exercent dans toutes les branches d'activité. Plus de 95%25 des femmes actives occupées se trouvent dans quatre branches essentiellement : « agriculture » (83,7%25), « commerce » (8,0%25), « artisanat » ( 4,1%25) et « autres services » ( 2,3%25). Au niveau des branches « Agriculture » et « Artisanat », plus de 80%25 des femmes travaillent en milieu rural, contrairement à la branche « Autres services » pour laquelle plus de 70%25 exercent en milieu urbain Les femmes commerçantes se trouvent presque à égalité dans les deux milieux. Il est à noter que les femmes qui travaillent dans « l'administration générale et publique » sont employées en milieu urbain pour 90%25.

Au niveau des régions, plus de 80%25 des femmes agricoles se trouvent dans les régions de Sikasso (24,1%25), Kayes (20,8%25), Ségou (20,4%25) et Mopti (15,5%25).Les deux grandes régions agricoles sont Sikasso et Ségou ; mais le maraîchage et les périmètres irriguées se développent dans d'autres régions du pays, ce qui pourrait expliquer la 2^ème place occupée par Kayes. Quant à l'artisanat, il est développé surtout à Mopti (41,0%25), Tombouctou (26,6%25), Ségou (8,5%25) et Bamako ( 8,2%25). Nous constatons que pour la branche d'activité « Administration générale et publique », le district de Bamako emploie à lui seul 57,0%25 des femmes actives occupées, les autres régions se partageant les 43,0%25.

Selon l'état de pauvreté de la localité, le constat est que près de ¾ des femmes sont employées dans « l'agriculture » quel que soit l'état de pauvreté de la localité ; cette branche est suivie de « l'artisanat » dans les localités très pauvres et du « commerce » dans les localités pauvres et non pauvres.

Cependant, en examinant la structure de la branche par état de pauvreté, les femmes travaillant dans « l'Administration générale et publique» sont à 65,0%25 dans les localités non pauvres, 33,3%25 dans les localités pauvres et 1,7%25 dans les localités très pauvres.

Dans le milieu urbain, quelle que soit la branche d'activité, les femmes sont à 67,3%25 dans les localités non pauvres, 30,3%25 dans les localités pauvres et 2,4%25 dans les localités très pauvres. Par contre dans le milieu rural, les femmes travaillant dans « l'agriculture », ne sont que de 21,6%25 pour les localités non pauvres contre 48,9%25 pour les localités pauvres et 29,6%25 pour les localités très pauvres. Au niveau de la branche « administration générale et publique » du même milieu rural, les femmes travaillent pour 50,6%25 dans les localités non pauvres contre 37,1%25 pour les localités pauvres et 12,3%25 pour les localités très pauvres.

Tableau 23 : Proportion de la population féminine active selon la région et la situation

dans l'activité

Graphique 8 : Population féminine active occupée selon la situation dans l'activité principale

Tableau 24 : Population féminine active selon l'activité principale et l'état de pauvreté

de la localité

En s'intéressant au statut dans la profession, on constate que les salariées ne représentent que 0,7%25 de la population féminine active occupée ; les indépendantes ont une plus grande représentativité ( 87,3%25) suivies des apprenties non rémunérées 9,0%25. Les femmes de statut Indépendant, c'est à dire exerçant pour leur propre compte et n'employant aucun salarié, travaillent surtout au niveau de « l'agriculture ».

Selon le milieu, nous constatons qu'en milieu urbain, les Indépendantes ne sont que 9,4%25 et les aides familiales 28,6%25. Par contre, les femmes employeuses représentent 76,9%25, celles qui sont dans les emplois rémunérés 95,8%25 et les apprenties non rémunérées 61,0%25.

Au niveau régional, toutes les régions ont une proportion de femmes indépendantes supérieure à 80%25, à l'exception de Tombouctou 52,6%25. Les employeuses sont rares dans six régions ; les salariées sont également rares ( leur proportion varie de 0,2%25 à 1,1%25). Les non rémunérées sont plus nombreuses à Ségou 15,2%25. Le taux le plus élevé d'aides familiales est enregistré à Tombouctou 33,0%25. Le district de Bamako se distingue avec le taux le plus élevé de femmes salariées 0,6%25 et d'apprenties non rémunérées 41,2%25.

En rapportant les données du district de Bamako à celle de l'ensemble du pays, on s'aperçoit que les femmes Indépendantes ne représentent que 3,1%25 et les aides familiales 6,5%25. Par contre, le district englobe 47,9%25 des femmes employeuses, 46,8%25 des salariées et 25,4%25 des apprenties non rémunérées.

Selon l'état de pauvreté de la localité, plus des ¾ des femmes actives occupées sont de statut Indépendant, quel que soit l'état de pauvreté de la localité

En examinant la situation dans l'activité selon l'état de pauvreté de la localité, il ressort que : - les employeuses représentent 52,7%25 des femmes actives occupées des localités non pauvres contre 41,6%25 de celles des localités pauvres et 5,7%25 de celles des localités très pauvres ;

- les salariées permanentes représentent 59,8%25 des femmes actives occupées des localités non pauvres contre 40,2%25 de celles des localités pauvres et très pauvres ;

- les apprenties rémunérées représentent 63,2%25 des femmes actives occupées des localités non pauvres contre 36,8%25 de celles des localités pauvres et très pauvres.

L'examen de la situation dans l'activité selon l'état de pauvreté de la localité, en milieu urbain, montre que les non pauvres regroupent 68,9%25 des Indépendantes, 66,2%25 des employeuses, 64,3%25 des femmes ayant un emploi rémunéré, 67,1%25 des apprenties non rémunérées et 64,1%25 des aides familiales. Les emplois rémunérés sont constatés surtout en milieu urbain non pauvre.

II - Population Femmes-Chefs de ménage selon

l'état de pauvreté de la localité

2.1. Caractéristiques socio-démographiques des femmes chefs de ménages 

Tableau 25 : Proportion des femmes-chefs de ménage

selon l'âge, la région le milieu Graphique 9 : Répartition des ménages selon

le sexe du chef de ménage

Tableau 26 : Age moyen des femmes-chefs de Tableau 27 : Proportion des femmes-chefs

ménage selon la région, le milieu de ménage selon l'âge, le milieu

et l'état de pauvreté de la localité et l'état de pauvreté de la localité

Le recensement a fourni un nombre total de ménages de 1 617 023 et la proportion de femmes chefs de ménages est d'environ 12,0%25. La majorité des femmes chefs de ménages ( 70,0%25) réside en milieu rural.

La répartition des femmes chefs de ménages montre que la région de Mopti enregistre le plus fort pourcentage de femmes chefs de ménage 24,6%25, suivie de Kayes 14,7%25, Ségou 14,4%25. Le district de Bamako a 10,0%25 des femmes chefs de ménages.

L'examen du tableau de la répartition des femmes chefs de ménages selon le groupe d'âge fait ressortir que plus de 70,0%25 des femmes chefs de ménages ont un âge compris entre 15 et 49 ans, 21,8%25 ont un âge compris entre 50 et 59 ans et 6,8%25 ont 60 ans et plus. Cette structure se retrouve au niveau du milieu urbain et rural.

L'âge moyen des femmes chefs de ménage est de 46 ans. Au niveau des régions, cet âge moyen varie entre 40 ans à (Kayes) et 49 ans (Sikasso et Segou). L'âge moyen minimum des femmes chefs de ménage se situant à Kayes peut s'expliquer par la forte émigration de jeunes mariés laissant leur femme sur place.

Quels que soient la région et le milieu, la majorité des femmes chefs de ménage ont un âge compris entre 15 et 49 ans. Ces résultats sont en harmonie avec le caractère jeune que revêt la population féminine ainsi que celle de l'ensemble de la population.

Selon l'état de pauvreté de la localité, quel que soit l'âge de la femme chef de ménage, près de 40,0%25 d'entre elles se trouvent dans les localités pauvres et 21,7%25 dans les localités très pauvres. Cette structure du niveau global est différente de celle des milieux :  en milieu urbain, quel que soit l'âge, très peu de femmes sont chefs de ménage dans les localités très pauvres ; on les retrouve en milieu non pauvre pour plus de 65%25. Par contre, en milieu rural, elles sont à plus de

30%25 dans les localités très pauvres et moins d'un quart dans les localités non pauvres.

2.1.2Femmes chefs de ménage selon la taille du ménage, le milieu et la

région 

Tableau 28 : Proportion des femmes-chefs Tableau 29 : Proportion des femmes-chefs

de ménage selon l'âge, la taille du de ménage la taille du ménage

ménage et le milieu le milieu et la région

Tableau 30 : Proportion des femmes-chefs de ménage la taille du ménage, le milieu

et l'état de pauvreté de la localité

La répartition des ménages dont le chef est une femme fait apparaître que 65,0%25 d'entre eux ont une taille de 1 à 4 personnes, 33,8%25 ont entre 5 et 10 personnes et 1,2%25 seulement ont plus de 10 personnes. Cette structure varie selon le milieu : en milieu urbain, ces proportions sont respectivement de 55,1%25 pour 1 à 4 personnes, 42,7%25 pour 5 à 10 personnes et 2,2%25 pour plus de 10 personnes.

En examinant la taille du ménage selon l'âge du chef , nous constatons que quelle que soit la taille, plus de 70,0%25 des chefs de ménage ont un âge compris entre 15 et 49 ans ( femmes en âge de procréer ).

Au niveau des régions, la proportion la plus élevée des ménages de moins de cinq personnes se trouve à Mopti 75,3%25. Pour les ménages de cinq à dix personnes, le taux le plus élevé se rencontre à Kayes 40,8%25 et pour les plus de dix personnes, le taux le plus élevé est enregistré à Tombouctou et Mopti 0,5%25 . Le district de Bamako se distingue des autres régions avec les taux suivants : 47,7%25 pour les ménages de moins de cinq personnes, 49,3%25 pour les ménages de cinq à dix personnes, et 3,0%25 pour les ménages de plus de dix personnes.

Selon le niveau de pauvreté de la localité, les ménages de moins de cinq personnes et ceux de cinq à dix personnes sont à plus de 40 %25 dans les localités pauvres ; les ménages de plus de dix personnes sont à 50 %25 dans les localités non pauvres contre 11,9%25 dans les localités très pauvres. En d'autres termes, la majorité des ménages de dix personnes et plus se rencontre dans les localités non pauvres.

Ainsi en milieu urbain, quelle que soit la taille du ménage, plus des 2/3 sont dans des localités non pauvres ; par contre en milieu rural, quelle que soit la taille, plus de 45,0%25 sont dans des localités pauvres

2.1.3 Femmes chefs de ménage selon la situation matrimoniale

Tableau 31 : Femmes-chefs de ménage selon la Tableau 32 : Femmes-chefs de ménage selon

situation matrimoniale et la région la situation matrimoniale, le milieu

et l'état de pauvreté de la localité

Les 58,1%25 des femmes chefs de ménages sont mariées ; 33,0%25 sont des veuves, 5,1%25 des divorcées et 3,8%25 des célibataires. En milieu urbain, le pourcentage de femmes mariées ( 51,4%25) diminue en faveur de celui des veuves ( 35,8%25), des divorcées ( 7,1%25 ) et des célibataires (5,7%25)

Au niveau de presque toutes les régions, la proportion des femmes chefs de ménages célibataires est inférieure à celle des autres situations matrimoniales ; celle des mariées est plus élevée, suivie de celle des veuves : la région de Sikasso a 42,6%25 de ses femmes chefs de ménage qui sont veuves. Les trois régions du Nord ont le taux de femmes chefs de ménages divorcées le plus élevé. Le district de Bamako a une forte proportion de femmes chefs de ménages veuves (37,6%25).

Selon l'état de pauvreté, on constate que dans les localités très pauvres, plus de la moitié (62,3%25) des femmes chefs de ménages sont mariées ; dans les localités pauvres et non pauvres 57,0%25 sont mariées

Quels que soient l'état de pauvreté et le milieu, les femmes chefs de ménages sont à majorité mariées ; elles sont suivies des veuves .

2.2.1 Femmes chefs de ménages selon le niveau d'instruction

Tableau 33 : Proportion des femmes-chefs de Tableau 34 : Proportion des femmes-chefs de

ménage selon le niveau d'ins- ménage selon le niveau d'instruction, le

truction et la région milieu et l'état de pauvreté de la localité

L'examen du tableau fait ressortir que 86,6%25 des femmes chefs de ménages n'ont jamais fréquenté un établissement scolaire ; ce résultat est en corrélation avec celui de l'ensemble de la population féminine.

Les femmes chefs de ménages en milieu urbain ont plus fréquenté une école ou une medersa (26,6%25) que celles du milieu rural (7,4%25).

Au niveau des régions, le taux de non scolarisation le plus élevé est enregistré à Tombouctou 91,4%25, puis Kayes 91,3%25 ; le taux le plus faible se situe à Kidal 79,5%25. En milieu urbain régional, le pourcentage le plus élevé se trouve à Gao 84,7%25 et le plus faible à Ségou 71,2%25. Les femmes chefs de ménages de Bamako se distinguent par un niveau d'instruction plus élevé 36,7%25.

Le niveau d'instruction est fonction de l'état de pauvreté de la localité : les femmes chefs de ménages les plus instruites se trouvent dans les localités non pauvres à plus de 50%25, ce taux est plus élevé en milieu urbain non pauvre 65,9%25 contre 0,7%25 dans le milieu urbain très pauvre. Par contre, en milieu rural, ce sont les femmes chefs de ménages des milieux pauvres qui ont le taux le plus élevé 42,4%25 d'instruites et les non pauvres 31,5%25.

Quels que soient le milieu, la région et l'état de pauvreté, le niveau d'instruction est plus élevé chez les femmes chefs de ménages des localités non pauvres urbaines, suivies de celles des localités très pauvres et pauvres

2.2.2 Femmes chefs de ménages selon le type d'activité

Tableau 35 : Proportion des femmes-chefs de ménage selon le type d'activité, la région et le milieu

Graphique 10 : Femmes-chefs de ménage selonGraphique 11 : FCM actives occupées selon le

le type d'activité (ensemble du Mali)milieu et l'état de pauvreté de la localité

Sur le total des femmes chefs de ménages recensées 57,2%25 sont des inactives, 42,6%25 des actives occupées et 0,2%25 des chômeuses. Cette répartition est différente selon le milieu ; en effet en milieu urbain, les inactives représentent 66,2%25 contre 53,1%25 pour le milieu rural, les chômeuses 0,3%25 contre 0,1%25 et les actives occupées 33,4%25 contre 46,7%25 . Le taux d'activité est de 42,8%25.

Au niveau régional, le taux d'occupation des femmes chefs de ménage atteint son maximum à Ségou avec 57,8%25 et son minimum à Gao avec 19,8%25. Le district de Bamako se distingue avec un taux assez élevé d'inactives ( 63,4%25) qui peut être dû à la présence d'élèves ou d'étudiantes qui sont par définition des inactives ; le taux d'occupation du district est de 36,6%25 .

Le taux de chômage des femmes chefs de ménage est de 0,4%25 pour l'ensemble du Mali. Le taux le plus élevé de chômage est enregistré à Kidal et Gao 0,8%25 et le plus faible à Ségou 0,2%25. .

On constate que pour toutes les régions, le taux de chômage est inférieur à 1%25 sauf le district de Bamako qui a le taux de 1,6%25.

Selon l'état de pauvreté de la localité, les 24,8%25 des femmes chefs de ménage actives occupées habitent dans les milieux très pauvres, 40,2%25 dans les localités pauvres et 35,0%25 dans les localités non pauvres.

Selon le milieu, cette structure est différente : les localités urbaines non pauvres regroupent 70,3%25 des femmes chefs de ménages actives occupées contre 23,5%25 en milieu rural non pauvre. Il est à noter également que les localités très pauvres urbaines n'enregistrent que 1,9%25 des femmes chefs de ménages actives occupées contre 24,8%25 en milieu très pauvre rural .

Au niveau des régions, la proportion des femmes chefs de ménages actives occupées est différente selon le milieu et l'état de pauvreté.

2.2.3 Femmes actives occupées chefs de ménages selon la branche d'activité

Tableau 36 : Proportion des femmes-chefs de ménage actives selon la branche d'activité, le milieu et

la région

Graphique 12 : Femmes-chefs de ménage selonGraphique 13 : FCM actives occupées selon le

la branche d'activité (ensemble du Mali)milieu et l'état de pauvreté de la localité

Les femmes chefs de ménages exercent principalement dans quatre branches d'activité :« Agriculture,  Elevage, Pêche, Eaux et Forêts » branche appelée « Agriculture » dans le reste du texte, « Commerce », « Artisanat » et «Transports et Communications ». Au niveau de la structure par milieu ,on constate qu'en milieu urbain, 41,8%25 des femmes chefs de ménages font le Commerce contre 9,3%25 en milieu rural ; 31,5%25 pratiquent l'Agriculture contre 79,7%25 en milieu rural.

Au niveau des régions, Kayes regroupe 92,8%25 de ses femmes chefs de ménages dans l'Agriculture, suivie de Kidal 75,7%25 . Pour les régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso, l'Artisanat est faible ainsi que pour le district de Bamako ; par contre l'artisanat est très développé dans la région de Mopti et dans les trois régions du Nord.

En milieu urbain régional, Kayes compte 76,9%25 de femmes chefs de ménage actives occupées à l'Agriculture, Kidal 64,2%25 et Gao 53,6%25. En milieu rural régional, plus de 70%25 des femmes chefs de ménages de la quasi-totalité des régions pratiquent l'Agriculture.

Nous observons par contre que les femmes chefs de ménages de Koulikoro 39,7%25, Sikasso 45,8%25, Ségou 58,9%25 et Tombouctou 49,4%25 sont plutôt orientées vers le Commerce. Les femmes chefs de ménages du district de Bamako présentent une structure différente : 48,4%25 exercent dans le commerce, 17,8%25 dans les Transports et Communications, 15,6%25 dans les autres branches d'activité ( prestations de service, restauration…), 13,1%25 dans l'agriculture et 5,1%25 seulement dans l'Artisanat.

Quels que soient l'état de pauvreté de la localité et la branche d'activité, la structure des milieux urbain et rural est à peu près semblable à celle du niveau national : ainsi donc la branche Agriculture vient en tête ; seulement au niveau des localités pauvres et non pauvres, c'est la branche « Commerce » qui domine. Ceci peut être dû au district de Bamako qui n'a presque pas de localités très pauvres et pour lequel la branche « Commerce » domine à cause de la présence des travailleuses saisonnières.

2.3 Conditions de vie des femmes chefs de ménage 

2.3.1 Les femmes chefs de ménage selon le mode d'occupation du logement 

Tableau 37 : Proportion des femmes-chefs de Tableau 38 : Proportion des femmes-chefs de

ménage selon le mode d'occupation ménage selon le mode d'occupation, le

du logement et la régionmilieu et l'état de pauvret é de la localité

La répartition des femmes chefs de ménage selon le mode d'occupation montre que 77,2%25 sont propriétaires de leur logement, 8,1%25 sont en location, 10,4%25 sont logées gratuitement et 4,4%25 se trouvent dans d'autres conditions d'occupation du logement.

En milieu rural, elles sont propriétaires à 84,4%25 contre 61,4%25 en milieu urbain. Le nombre de locataires est très élevé en milieu urbain 22,7%25 contre 1,4%25 en milieu rural . Le taux de femmes chefs de ménage locataires en milieu urbain le plus élevé est noté à Bamako 35,0%25 ; pour les autres régions, ce taux varie entre 8,7%25 (Gao) et 26,3%25 (Sikasso).

Selon l'état de pauvreté, dans les localités très pauvres, la proportion de femmes chefs de ménage propriétaires de leur logement est de 86,5%25 contre 71,4%25 dans les localités non pauvres. Pour les locataires, ce taux est respectivement de 0,9%25 contre 14,0%25.

Quels que soient le milieu, la région et l'état de pauvreté, la proportion des femmes chefs de ménage propriétaires de leur logement est plus élevée dans les localités très pauvres que dans les localités pauvres et non pauvres.

2.3.2 Femmes chefs de ménage selon le nombre de pièces occupées 

Tableau 39 : Proportion des femmes-chefs de ménage selon le nombre de pièces occupées et la région

Tableau 40 : Nombre moyen de personnes parTableau 41 : Proportion des FCM selon

pièces pour les ménages dont le chef est le nombre de pièces occupées et l'état

une femme de pauvret é de la localité (ens. du Mali)

Il ressort du tableau que 72,5%25 des femmes chefs de ménages occupent des maisons d'une ou deux pièces, 12,5%25 sont dans des trois pièces, 7,1%25 dans des quatre pièces, 7,9%25 dans des cinq pièces et plus.

La proportion des ménages dont le chef est une femme qui habite une pièce est élevée dans la région de Kidal (58,5%25), Gao (53,8%25), et Tombouctou (52,1%25) ; la proportion des ménages qui vit dans deux pièces est élevée à Ségou (48,5%25), Mopti (44,8%25) et Sikasso (37,7%25) . Dans le district de Bamako, 30,1%25 vivent dans des maisons de deux pièces et 23,8%25 dans des maisons d'une pièce.

En zone rurale, 78,1%25 des ménages dont le chef est une femme habitent une ou deux pièces contre 60,0%25 en zone urbaine. Toujours en zone rurale, 18,8%25 des ménages vivent dans des trois ou quatre pièces contre 25,9%25 en zone urbaine. Les ménages ont plus de pièces en milieu urbain qu'en milieu rural.

Les ménages dont le chef est une femme ont une moyenne de cinq personnes par pièce . En milieu urbain, cette moyenne est de cinq personnes contre quatre en milieu rural.

Au niveau des régions, le nombre le plus élevé de personnes par pièce se situe à Tombouctou ( sept personnes ) ; les autres régions ont quatre ou cinq personnes par pièce . Au niveau urbain régional, la région de Tombouctou enregistre dix personnes par pièce ; le district de Bamako a en moyenne six personnes par pièce.

Quel que soit l'état de pauvreté, la majorité des ménages vit dans des maisons d'une ou deux pièces : le pourcentage est de 81,4%25 dans les localités très pauvres, 74,1%25 dans les localités pauvres et 65,4%25 dans les localités non pauvres.

Selon l'état de pauvreté de la localité, le nombre moyen est de quatre personnes par pièce dans les localités très pauvres et de cinq personnes dans les localités pauvres et non pauvres . Selon le milieu, et quel que soit l'état de pauvreté, la moyenne est de quatre personnes en milieu rural . Cependant, en milieu urbain, cette moyenne est de sept personnes pour les localités pauvres et de cinq personnes pour les localités très pauvres et non pauvres

2.3.3 Femmes chefs de ménage selon la principale source d'approvisionnement en eau de boisson

Tableau 42 : Proportion des FCM selon la principale source d'approvisionnement en eau de boisson

Tableau 43 : Proportion des FCM selon la Tableau 44 : Proportion des FCM selon la source

Source d'approvisionnement en eau de d'approvisionnement en eau de boisson

Boisson et l'état de pauvreté de la localitéet l'état de pauvreté de la localité

Il ressort des tableaux que 64,2%25 des femmes chefs de ménages boivent l'eau du puits, 9,3%25 s'approvisionnent à la fontaine publique, 7,4%25 au robinet domestique, 8,3%25 au forage et 10,8%25 s'approvisionnent autrement. Cette répartition varie selon le milieu : en milieu urbain, 47,6%25 seulement boivent l'eau du puits et 44,2%25 l'eau du robinet ou d'une fontaine publique contre respectivement 71,6%25 et 4,3%25 en zone rurale. Cependant, il est à noter que 10,7%25 s'approvisionnent en eau du forage en zone rurale contre 3,2%25 seulement en milieu urbain.

Au niveau des régions, quel que soit le milieu, le taux d'utilisation de l'eau du puits le plus élevé est enregistré à Kidal 87,4%25, Koulikoro 77,3%25 et Ségou 76,5%25. Le taux d'utilisation de l'eau du forage le plus élevé est constaté à Kayes 18,7%25, Sikasso 16,0%25 et Mopti 8,4%25.

Cependant, en zone urbaine, le taux d'utilisation d'eau du robinet et fontaine publique le plus élevé est noté à Tombouctou 60,5%25 , suivie de Koulikoro 36,6%25 et Kayes 32,3%25. Le district de Bamako se distingue par sa forte utilisation de l'eau du robinet et de la fontaine publique 67,4%25.

Selon l'état de pauvreté, les ménages des localités non pauvres consomment plus d'eau du robinet 61,7%25 et de la fontaine publique 60,8%25 que ceux des localités très pauvres et pauvres respectivement 38,3%25 et 39,2%25 . En d'autres termes, les ménages des localités très pauvres et pauvres boivent plus l'eau de puits, forages, et autres sources que l'eau du robinet et de la fontaine publique.

Tableau 45 : Proportion des FCM selon le Tableau 46 : Proportion des FCM selon le

principal mode d'éclairage, le milieu principal mode d'éclairage, le milieu

et la région et l'état de pauvreté de la localité

Il ressort des tableaux que plus de 80%25 des ménages s'éclairent à la lampe à pétrole , 7,6%25 à l'électricité , 0,3%25 au gaz et 8,6%25 autrement. Quel que soit le milieu, plus de 70%25 des ménages dont le chef est une femme s'éclairent à la lampe à pétrole ; mais il est à noter qu'en milieu urbain, près d'un quart des ménages possède l'électricité.

Au niveau des régions, ces données varient selon la zone d'habitat. En ce qui concerne l'éclairage avec la lampe à pétrole, le taux le plus élevé est enregistré à Mopti 92,6%25, et le plus faible à Kidal 56,6%25.En zone urbaine, la région la plus électrifiée est Koulikoro 25,9%25 suivie de Ségou 14,3%25 et Kayes 12,7%25. Le district de Bamako se distingue des autres avec 47,5%25 de ses ménages dont le chef est une femme et qui possèdent l'électricité.

Quel que soit l'état de pauvreté, plus de 80%25 des ménages dont le chef est une femme s'éclairent à la lampe à pétrole. Les ménages dont le chef est une femme des localités non pauvres ont plus accès à l'éclairage électrique que celles des localités très pauvres et pauvres .

2.3.5 Femmes chefs de ménages selon la principale source d'énergie pour la cuisine

Tableau 47 : Proportion des FCM selon la principale source d'énergie pour la cuisine et la région

Tableau 48 : Proportion des FCM selon la Tableau 49 : Proportion des FCM selon la

principale source d'énergie pour la cuisine principale source d'énergie pour la cuisine

selon l'état de pauvreté de la localité

La principale source d'énergie utilisée pour la cuisine est à 91,6%25 le bois et le charbon de bois pour l'ensemble des ménages dont le chef est une femme. Les ménages utilisent le pétrole pour 2,3%25, le gaz pour 0,7%25 et l'électricité pour 0,3%25. Au niveau urbain, l'utilisation du bois et du charbon de bois est plus élevée 94,0%25 qu'en milieu rural 90,5%25 pour les ménages dont le chef est une femme

Au niveau des régions, la même structure est maintenue, sauf que le district de Bamako se distingue des autres par une plus grande utilisation de l'électricité 1,1%25 et du gaz 2,2%25. La forte consommation du bois et du charbon de bois à Bamako par les ménages dont le chef est une femme peut s'expliquer par le fait que ces femmes ont des emplois ayant trait à des prestations de service qui utilisent le bois et le charbon de bois, comme la restauration, la teinture etc.…

Selon l'état de pauvreté, les ménages dont le chef est une femme des localités non pauvres utilisent l'électricité pour plus de 50%25 contre 5,7%25 pour les localités très pauvres et 39,9%25 pour les localités non pauvres . Par contre, 38,8%25 utilisent le bois et le charbon de bois dans les localités non pauvres contre 20,5%25 dans les localités très pauvres et 40,7%25 dans les localités pauvres .

2.3.6. Femmes chefs de ménage selon l'existence de foyer amélioré

Tableau 50 : FCM selon l'existence de foyer Tableau 51 :Proportion des FCM selon

améliorél'existence de foyer amélioré

La proportion des ménages dont le chef est une femme et qui possède un foyer amélioré n'est que de 18,7%25 ; en milieu urbain, ce taux varie de 14,7%25 à 27,5%25 .

Au niveau des régions, la proportion des ménages dont le chef est une femme et qui possède un foyer amélioré est plus élevée à Kayes 25,7%25, Sikasso 24,6%25 et Koulikoro 22,5%25. En considérant le milieu urbain régional, la région de Sikasso vient en tête avec 35,5%25, suivie de Kayes 34,9%25, Koulikoro 31,4%25 et Ségou 31,1%25. La proportion des ménages dont le chef est une femme n'est que de 25,8%25 dans le district de Bamako .

Au niveau de l'état de pauvreté de la localité, un quart des ménages dont le chef est une femme des localités pauvres possède un foyer amélioré ; ceux des localités très pauvres qui en possèdent ne sont que de 10,1%25 . Dans les localités urbaines, le taux d'existence de foyer amélioré varie entre 23,8%25 et 28,5%25 quel que soit l'état de pauvreté ; par contre, en zone rurale, ce taux varie entre 9,7%25 et 20,5%25.

2.3.7 Femmes chefs de ménage selon le type d'aisance

Tableau 52 : Proportion des FCM selon leTableau 53 : Femmes-chefs de ménage selon le

Type d'aisance et la région type d'aisance

La majorité des ménages dont le chef est une femme (64,8%25) utilise des latrines, 30,1%25 possèdent un autre type d'aisance et 5,0%25 seulement ont des toilettes avec chasse d'eau.

On constate que la proportion de ménages possédant une toilette est plus élevée en zone urbaine 90,1%25 qu'en zone rurale 60,7%25.

En milieu urbain, 8,2%25 seulement des ménages dont le chef est une femme ont une toilette avec chasse d'eau.

Au niveau des régions, la proportion des ménages dont le chef est une femme ne possédant pas de toilettes est très élevée ( 67%25 à Gao, 57%25 à Kidal, 54,3%25 à Tombouctou ). Cette proportion atteint parfois 82,6%25 en milieu rural régional. En milieu urbain régional, la proportion de non possession de toilettes varie de 48,5%25 à Gao à 1,4%25 à Ségou ; la plus faible proportion est notée dans le district de Bamako avec 1,1%25.

Selon l'état de pauvreté de la localité, on constate que 47,4%25 des ménages des localités très pauvres ne possèdent pas de toilettes contre 14,1%25 des ménages des localités non pauvres. La structure est la même au niveau de toutes les régions, c'est à dire que les ménages très pauvres ont une hygiène précaire.

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS :

Au terme de cette étude sur les femmes selon l'état de pauvreté de leur localité de résidence, nous sommes en mesure de faire des constats et de proposer certaines recommandations.

Constat 1 :

- les femmes représentent 50,5%25 de la population totale : et leur répartition spatiale est en corrélation avec celle de l'effectif total de la population ;

Recommandation 1 :

Constat 2 :

Recommandation 2 :

dans les interventions du Gouvernement, la priorité doit être accordée aux femmes chefs de ménage et surtout aux veuves dont les moyens sont limités.

Constat 3 :

Recommandation 3 :

Renforcer les actions du Programme Décennal de l'Education (PRODEC ) dont l'objectif est entre autres, l'augmentation du taux de scolarisation des filles et du taux d'alphabétisation des femmes.

Constat 4 :

Quels que soient la région, le milieu et l'état de pauvreté de la localité, les handicapées visuelles sont plus nombreuses que les autres types d'handicapées ; elles sont suivies des handicapées des membres et de handicapées auditives.

Recommandation 4 :

Evaluer et continuer à appuyer et les actions entreprises dans la lutte contre ces trois handicaps.

Constat 5 :

Les 95,8%25 des femmes actives occupées et les 93,3%25 des femmes actives occupées chefs de ménage exercent principalement dans trois branches d'activité : « Agriculture », « Commerce », et «Artisanat ». Au niveau de ces trois branches, elles sont en majorité des Indépendantes menant une activité économique de subsistance 

Recommandation 5 :

Pour les actions à entreprendre, il est souhaitable de privilégier ces trois branches d'activité et d'agir au niveau des femmes qui travaillent seules (indépendantes).

Constat 6 :

- Le taux d'activité est faible : 35,4%25 pour la population féminine et 42,8%25 pour les femmes chefs de ménage ;

Recommandation 6 :

Constat 7 :

Les ménages dont le chef est une femme vivent dans des conditions de précarité ; cet état se détériore en passant des localités non pauvres aux localités très pauvres.

Recommandation 7 :

ANNEXES

SOMMAIRE PAGES

Liste des tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . I

Liste des graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IV

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

I - Population féminine totale selon l'état de pauvreté de la localité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.1.1 Milieu de résidence, mode de vie et groupe d'âge . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 4

1.1.2 Fréquentation scolaire, niveau d'instruction et alphabétisation . . . . . . . . . 8

1.1.3 Femmes de 12 ans et plus selon la situation matrimoniale,

le nombre de mariages contractés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1.2 Caractéristiques socio-économiques de la population féminine . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

la région et le type d'activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

1.2.2Population féminine active selon, le milieu la région et le type d'activité . . 20

1.2.3Population féminine active occupée selon le milieu, la région et la branche

d'activité principale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 23

1.2.4Population féminine active occupée selon la région, la branche d'activité

principale et la situation dans l'activité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

II - Population Femmes-Chefs de ménage selon l'état de pauvreté de la localité . . . . . . . . . . ... 28

2.1.2Femmes chefs de ménage selon la taille du ménage, le milieu et la région .. 31

2.1.3Femmes chefs de ménage selon la situation matrimoniale . . . . . . . . . . . . . 32

2.2 Caractéristiques socio-économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

2.2.1Femmes chefs de ménage selon le niveau d'instruction . . . . . . . . . . . . . . . 33

2.2.2Femmes chefs de ménage selon le type d'activité .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

2.3 Conditions de vie des Femmes Chefs de ménage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

2.3.1Femmes chefs de ménage selon le mode d'occupation du logement . . . . . 38

2.3.2Femmes chefs de ménage selon le nombre de pièces occupées . . . . . . . . . 39

nement en eau de boisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

2.3.4Femmes chefs de ménage selon le mode d'éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

2.3.5Femmes chefs de ménage selon la principale source d'énergie

pour la cuisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

2.3.6Femmes chefs de ménage selon l'existence de foyer amélioré . . . . . . . . . . 45

2.3.7Femmes chefs de ménage selon le type d'aisance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Conclusion et recommandations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Listes des tableaux

Pages

Tableau 1 : Population féminine selon la région et le milieu ………….………………………. 4

Tableau 2 : Population féminine selon la région et le mode de vie …….…………………….. .. 4

Tableau 3 : Proportion de la population féminine totale selon le groupe d'âge et la région….. 5

Tableau 4 : Taux de scolarisation des filles selon la région ,le milieu et l'état de pauvreté

de la localité ……………………………………………………….. ;…………………. 8

Tableau 5 : Population féminine de 6 ans et plus selon le niveau d'instruction et la région …… 9

Tableau 6 : Proportion des femmes de 12 ans et plus selon la région et le

niveau d'alphabétisation …………………………………………………………. 10

Tableau 7 : Proportion des femmes de 12 ans et plus selon l'aptitude à lire et à écrire

une langue ………………………………………………………………………. 11

Tableau 8 : Proportion de la population féminine de 12 ans et plus selon la situation

Matrimoniale …………………………………………………………………… 12

Tableau 9 : Proportion des femmes selon le nombre de mariages contractés ,la région

et le mode de vie ……………………………………………………………….. 12

Tableau 10 : Population féminine selon la région et le handicap …………………………….. 14

Tableau 11 : Population féminine selon la région ,le handicap et l'état de la localité ………… 14

Tableau 12 : Proportion des femmes actives de 6 ans et plus selon le niveau

d'instruction et la région ……………………………………………………… 17

Tableau 13 : Proportion des femmes actives de 6 ans et plus selon le niveau d'instruction,

le milieu et l'état de pauvreté de la localité …………………………………….. 18

Tableau 14 : Proportion des femmes actives de 12 ans et plus selon la région et le niveau

d'alphabétisation ……………………………………………………………….. 19

Tableau 15 : Proportion des femmes actives de 12 ans et plus selon le milieu ,le niveau

d'alphabétisation et l'état de pauvreté de la localité …………………………… 19

Tableau 16 : Proportion de la population féminine active occupée selon la branche d'activité

principale et la région ………………………………………………………… 20

Tableau 17 : Population féminine de 6 ans et plus selon la région et le type d'activité ……… 21

Tableau 18 : Population active ,taux brut d'activité taux de chômage et taux de

dépendance par sexe …………………………………………………….. 21

Tableau 19 : Indices de l'activité économique des femmes ……………………………… 21

Tableau 20 : Proportion de la population féminine active selon la région et l'état de

pauvreté de la localité …………………………………………………………. 21

Tableau 21 : Proportion de la population féminine active occupée selon la branche d'activité .. 23

Tableau 22 : Proportion de la population féminine active occupée selon la région et

l'état de pauvreté de la localité …………………………………………………. 24

Tableau 23 : Proportion de la population féminine active selon la région et la

situation dans l'activité ……………………………………………………… 25

Tableau 24 : Population féminine active selon l'activité principale et l'état de pauvreté de

la localité …………………………………………………………………… . 26

Tableau 25 : Proportion des femmes chefs de ménage selon l'âge , la région et le milieu ….. 29

Tableau 26 : Age moyen des femmes chefs de ménage selon la région, le milieu et l'état de

pauvreté de la localité ………………………………………………………… 29

Tableau 27 : Proportion des femmes chefs de ménage selon l'âge, le milieu et l'état de

pauvreté de la localité …………………………………………………………. 29

Tableau 28 : Proportion des femmes chefs de ménage selon l'âge, la taille du

ménage et le milieu …………………………………………………………… 31

Tableau 29 : Proportion des femmes chefs de ménage selon la taille du ménage, le milieu

et la région …………………………………………………………………… 31

Tableau 30 : Proportion des femmes chefs de ménage selon la taille, le milieu et l'état de

pauvreté de la localité ……………………………………………………… 31

Tableau 31 : Femmes chefs de ménage selon la situation matrimoniale et la région ………. 32

Tableau 32 : Femmes chefs de ménage selon la situation matrimoniale, le milieu et

l'état de pauvreté de la localité ………………………………………………. 32

Tableau 33 : Femmes chefs de ménage selon le niveau d'instruction et la région ……….. 33

Tableau 34 : Femmes chefs de ménage selon le niveau d'instruction, le milieu et l'état

de pauvreté de la localité ……………………………………………………. 33

Tableau 35 : Femmes chefs de ménage selon le type d'activité, la région et le milieu …… 34

Tableau 36 : Femmes chefs de ménage actives selon la branche d'activité, le

milieu et la région ………………………………………………………….. 36

Tableau 37 : Femmes chefs de ménage selon le mode d'occupation du logement ………… 38

Tableau 38 : Femmes chefs de ménage selon le mode d'occupation du logement et de

l'état de pauvreté de la localité …………………………………………….... 38

Tableau 39 : Femmes chefs de ménage selon le nombre de pièces occupées et la région ….. 39

Tableau 40 : Nombre moyen de personnes par pièce et l'état de pauvreté de la localité …… 39

Tableau 41 : Proportion des femmes chefs de ménage selon le nombre de pièces et l'état

de pauvreté de la localité …………………………………………………….. 39

Tableau 42 : Femmes chefs de ménage selon la principale source d'approvisionnement

en eau de boisson ………………………………………………………. …. 41

Tableau 43: Proprotion des femmes chefs de ménage selon la principale source

d'approvisionnement en eau de boisson et l'état de pauvreté de la localité …. 42

Tableau 44: Proportion des femmes chefs de ménage selon la principale source

d'approvisionnement en eau de boisson et l'état de pauvreté de la localité …. 42

Tableau 45 : Femmes chefs de ménage selon le principal mode d'éclairage, la région

et le milieu …………………………………………………………………… 43

Tableau 46 : Femmes chefs de ménage selon le principal mode d'éclairage, le milieu et l'état

de pauvreté de la localité …………………………………………………… 43

Tableau 47 : Femmes chefs de ménage selon la principale source d'énergie pour la cuisine

et la région …………………………………………………………………. 44

Tableau 48 : Femmes chefs de ménage selon la principale source d'énergie pour la cuisine

et l'état de pauvreté de la localité …………………………………………. 44

Tableau 49 : Femmes chefs de ménage selon la principale source d'énergie pour la cuisine

et l'état de pauvreté de la localité………………………………………… 44

Tableau 50 : Femmes chefs de ménage selon l'existence de foyer amélioré et la région …. 45

Tableau 51 : Femmes chefs de ménage selon l'existence de foyer amélioré , le milieu et

l'état de pauvreté de la localité …………………………………………. .. 45

Tableau 52 : Femmes chefs de ménage selon le type d'aisance te la région ………………. 46

Tableau 53 : Femmes chefs de ménage selon le type d'aisance et l'état de

pauvreté de la localité …………………………………………………….. 46

Liste des graphiques :

Pages

Graphique 1 : Population totale par sexe ( ensemble du Mali) …………………….. 4

Graphique  2 : Population féminine selon le groupe d'âge ………………………….. 6

Graphique 3 : Population féminine selon l'état de pauvreté de la localité ………….. 6

Graphique  4 : Population féminine selon la région et l'état de pauvreté de la localité 7

Graphique 5 : Population féminine de 12 ans et plus selon la situation

matrimoniale et l'état de pauvreté ……………………………………. 13

Graphique 6 : Population féminine selon le milieu et le handicap ………………… 15

Graphique 7 : Proportion de la population féminine occupée selon la

branche d'activité ………………………………………...…………… 23

Graphique  8 : Population féminine active occupée selon la situation d e

l'activité principale …………………….…………………….……….. . 25

Graphique 9 : Répartition des ménages selon le sexe du chef de ménage ….……….. 29

Graphique 10 : Femmes chefs de ménage selon le type d'activité ……….………… 35

Graphique 11 : Femmes chefs de ménage actives occupées selon le milieu et

l'état de pauvreté …………………………………………...…………. 35

Graphique 12 : Femmes chefs de ménage selon la branche d'activité …….………  37

Graphique 13 : Femmes chefs de ménage actives selon le milieu et l'état de pauvreté 37

l'effectif des filles du 1^er cycle pour l'année scolaire 1997/1998 est de 286 935 ; celui du recensement de 1998 est de 283 275, ce qui donne les taux bruts de scolarisation respectivement de 34,9%25 et 34,5%25 pour un effectif de 7-12 ans de 821 400)

1