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ENQUETE MODULAIRE ET PERMANENTE AUPRES DES MENAGES (EMOP) RAPPORT D’ANALYSE DEUXIEME PASSAGE (juillet-septembre) 2017

INSTITUT NATIONAL
DE LA STATISTIQUE
DU MALI

ENQUETE MODULAIRE ET PERMANENTE AUPRES
DES MENAGES (EMOP)

RAPPORT D’ANALYSE DEUXIEME PASSAGE
(juillet-septembre) 2017

ACCESSIBILITE AUX SOINS DE SANTE,
APPRECIATION DE LA POPULATION SUR LES
ACTIONS PRIORITAIRES A ENTREPRENDRE
ET DEPENSES DE CONSOMMATION DES MENAGES

Décembre 2017

TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS : INDICATEURS DE
CONDITIONS DE VIE DE LA POPULATION

Milieu
Sexe
Indicateurs Passage 2
Ensemble Urbain
Rural
H
F
Santé
Taux de morbidité (%)
25,5
24,1
26,0
24,5
26,5
Proportion des individus ayant contracté le paludisme au
16,5
13,1
17,6
16,1
16,9
cours des 03 derniers mois
Proportion de la population consultée chez un guérisseur
15,5
9,9
17,4
17,2
13,9
ou un marabout (%)
Proportion de la population habitant moins d’un Km
49,0
43,8
50,8
49,2
48,9
d’un tablissement de sant (%)
Proportion de la population habitant à plus de 15 Km
d’un tablissement de sant (%)
9,0
5,2
10,2
9,3
8,7
Migration et transferts au sein des ménages
Proportion des ménages recevant les transferts d'argent
dont au moins un (1) membre vivant en dehors de la
48,5
41,5
50,8
47,0
61,8
localité
Montant des transferts reçus par les ménages (en
72,8
22,8
50,0
59,4
13,4
milliards de FCFA)
Pauvreté subjective
Proportion des ménages vivant difficilement avec leur
20,0
19,9
20,0
19,6
24,1
niveau de revenu (%)
Proportion des ménages vivant bien avec leur niveau de
5,6
6,0
5,5
5,7
5,4
revenu (%)
Proportion des ménages se considérant pauvre (%)
52,1
45,9
54,6
49,2
42,6
Proportion des ménages estimant que leur niveau de vie
23,6
25,6
22,9
26,6
24,6
s’est d grad au cours de l’ann e coul e (%)
Proportion des ménages estimant que leur niveau de vie
19,0
19,8
18,8
17,7
21,9
s’est am lior au cours de l’ann e coulée (%)
Dépenses de consommation
405
Dépenses moyennes par ménage (FCFA)
434 258
576 020 378 232 436 558
425
Dépenses moyennes par tête (FCFA)
69 435
103 265
56 066
67 693 91 279
Dépenses par équivalent adulte (FCFA)
90 886
133 018
74 235
88 649 90 886
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 2

SIGLES ET ABREVIATIONS
Asdi
Agence suédoise de coopération internationale au développement
Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement
CREDD
Durable
CSCOM
Centres de Santé Communautaire
CSCRP
Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté
CSRef
Centre de Santé de Référence
ELIM
Enquête Légère Intégrée auprès des Ménages
EMOP
Enquête Modulaire et Permanente auprès des ménages
FAO
Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture
INSTAT
Institut National de la Statistique
OMD
Objectifs du Millénaire pour le Développement
ONG
Organisation Non Gouvernementale
PRODESS
Programme de Développement Sanitaire et Social
RGPH
Recensement G n ral de la Population et de l’Habitat
SCB
Statistique Suède
SDS
Schéma Directeur de la Statistique
SE
Section d’ num ration

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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AVANT PROPOS
L’Institut National de la Statistique, avec l’appui de la Su de, a mis en place un dispositif
d’enqu te modulaire et permanente aupr s des m nages (EMOP) dont l’objectif est de fournir,
en temps réel, les indicateurs permettant de suivre régulièrement les conditions de vie de la
population. La première génération de mise en uvre du dispositif a d marr en 2011.
La présente édition de l'EMOP (la sixième) concerne la période d'Avril 2017 à Mars 2018. Elle
concerne toutes les régions du Mali excepté la région de Kidal à cause de la situation sécuritaire
difficile de cette région. En outre, les zones d'insécurité des régions de Mopti, Tombouctou et
Gao ont été retirées de l'échantillon. Les résultats qui sont présentés dans ce document reflètent
donc la situation de ces régions effectivement enquêtées.
Je me réjouis de la publication du pr sent rapport relatif l’analyse des r sultats du deuxi me
passage dont les travaux de collecte se sont déroulés entre le 1er juillet et le 30 septembre
2017. Ceci constitue un maillon de plus dans la chaîne de production de données statistiques.
Les résultats portent notamment sur la santé, la migration et les transferts des migrants, la
pauvreté subjective ainsi que sur les dépenses de consommation des ménages.
L’Institut National de la Statistique compte sur vos observations et suggestions afin d’am liorer
les différentes publications pour la satisfaction des utilisateurs.
Je vous remercie et vous souhaite bonne lecture.
DIRECTEUR GENERAL

Harouna KONE
Chevalier de l’Ordre National
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 7

RESUME EXECUTIF
L’Enqu te Modulaire et Permanente auprès des ménages (EMOP), est un dispositif permanent
de collecte mis en place par l’INSTAT avec l’appui technique et financier de la Su de pour
répondre aux besoins de suivi-évaluation du Cadre Stratégique pour la Croissance et la
Réduction de la Pauvreté ainsi que des programmes sectoriels mis en uvre par le Mali.
Elle est réalisée annuellement en quatre passages sur l’ensemble du territoire national. Chaque
passage dure trois mois de collecte. Pour rappel, un total de 6192 ménages sur 6720 ménages a
été enquêté au premier passage, soit un taux de couverture de 92,1 %. Au second passage, il a
enquêté 6094 ménages. Ce qui réduit le taux de couverture à 90,7 %. Les résultats sont
représentatifs au niveau national, de chacune des régions enquêtées et le district de Bamako et
selon le milieu de résidence (urbain et rural).
Les thèmes abordés portent sur la santé de la population, les migrations et transferts des
ménages, la pauvreté subjective et les dépenses de consommation des ménages.
L’exploitation des données issues de ce passage a abouti aux résultats suivants :

a) Santé de la population
Le taux de morbidité au cours du passage 2 est estimé à 25,5 %. Il n’a pas pratiquement
varié depuis le passage 1 (25,6%). Il est plus élevé pour les individus vulnérables comme
les enfants de moins de cinq ans (33,5 %) et les personnes âgées de plus de soixante ans
(41,1 %).
Parmi les personnes ayant consulté et déclaré avoir rencontré des problèmes, 45,9 %
d’entre eux estiment que les coûts de prestation sanitaire sont chers.
b) Migrations et Transferts au sein des ménages
Le montant global des transferts reçus par les ménages au cours des 12 derniers mois est
estim 72,8 milliards de FCFA. La part des transferts provenant de l’ext rieur (autres
pays africains, la France, autres pays Européens et le reste du monde) est estimée à
41,7 milliards de FCFA. La France se place en première position avec 15,7 milliards de F
CFA.
Les transferts reçus sont utilisés prioritairement pour la satisfaction des besoins courants
du ménage comme l’acquisition de biens de consommation courante. En effet 47,1 % des
transferts est destinée à cette fin.
c) Pauvreté subjective
20 % de la population estime vivre difficilement avec son revenu pendant que 5,6 % des
ménages estime que leurs revenus sont suffisants pour bien vivre.
Pouvoir se soigner quand on est malade, prendre trois repas tous les jours, avoir accès à
l'eau potable, avoir un emploi stable et durable sont cités comme faisant partie des besoins
minimums indispensables pour avoir des conditions de vie acceptables.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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La cr ation d’emplois (36,7 %) et la sécurité alimentaire (26,2 %) sont citées
prioritairement dans le cadre des actions à mener pour lutter contre la pauvreté.
d) Dépenses de consommation
Les dépenses de consommation des ménages maliens sur la période juillet – septembre
2017, sont estimées à 1056 milliards contre 1048 milliards FCFA sur le trimestre
précédent.
Les produits de consommation des ménages sont dans 82,6 % de cas acquis par achat et
près de 69,9 % des dépenses sont destin es l’alimentation et aux boissons non alcoolis es.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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INTRODUCTION
Afin de disposer de données fiables et à jour pour le suivi et l’évaluation des programmes et
politiques de développement dont le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le
Développement Durable (CREDD), l’Institut National de la Statistique, avec l’appui technique
et financier de la Suède, a mis en place un dispositif de collecte permanent dénommé Enquête
Modulaire et Permanente auprès des Ménages (EMOP).
L’EMOP est le fruit d’un projet de collaboration entre la Statistique Su de et l’Institut National
de la Statistique d marr e depuis janvier 2009 dont l’objectif est l’am lioration de la production
des statistiques produites au Mali. Elle vise la mise disposition r guli re d’informations
fiables et à jour.
L’enqu te se d roule annuellement en quatre passages. Pour la présente édition, le premier s’est
déroulé entre le 1er avril et le 30 juin 2017. La collecte du second passage, démarrée le 1er juillet
a pris fin le 30 septembre 2017. Le pr sent rapport qui r sulte de l’analyse des r sultats du
deuxi me passage de l’EMOP est articul autour de cinq chapitres.
Le premier décrit sommairement la m thodologie mise en uvre pour collecter, traiter et
analyser les données recueillies, le chapitre deux décrit la situation sanitaire de la population,
les chapitres trois et quatre fournissent des informations respectivement sur les migrations et
les transferts au sein des ménages et sur la pauvreté subjective. Le dernier chapitre se rapporte
aux dépenses de consommation l’int rieur des m nages au cours du trimestre de l’ann e.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 10

1 METHODOLOGIE ET OUTILS DE COLLECTE
L’EMOP est une enqu te par sondage stratifi e deux degr s sur un échantillon dont la taille
est estimée à 1200 unités primaires soit 7200 ménages. La collecte est réalisée en quatre
passages de trois mois chacun. Les r sultats sont repr sentatifs au niveau de l’ensemble des
régions et au niveau des milieux urbain et rural.
La présente dition de l’EMOP s’est r alis e dans toutes les régions sauf à Kidal. L’ chantillon
est ainsi ramené à 1120 unités primaires dans lesquelles 6720 ménages devraient être enquêtés.
Cet échantillon a été couvert à 90,7 % au cours du présent passage.
Le questionnaire qui a servi à collecter les informations du deuxième passage est articulé autour
des thématiques suivantes :
une section sur les caractéristiques des nouveaux membres du ménage fournit les
informations sur l'âge et le sexe des membres, leur lien avec le chef de ménage, l'état
matrimonial, le statut migratoire ainsi que leur niveau d’ ducation ;
une section sur la santé renseigne sur la morbidité de certaines maladies;
une section sur la migration et les transferts donne des informations sur l’effectif des
migrants et les transferts monétaires reçus par les ménages;
une section sur la pauvreté subjective permet de mesurer la perception de la population sur
leur situation par rapport à la pauvreté ;
une section sur la consommation des ménages cerne le niveau de vie ou de bien-être des
ménages à travers leurs dépenses de consommation.
Entre les premier et deuxième passages, le nombre de ménages enquêtés avec succès est passé
de 6192 à 6094 soit une perte de 98 ménages par rapport au premier passage. Ces pertes sont
essentiellement dues aux cas de d m nagements ou d’absences prolong es des ménages
constat es par l’enqu teur apr s plusieurs visites. On note aussi qu’une grappe dans le cercle
de Douentza n’a pas t enqu t e pour des raisons d’ins curit .

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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Tableau 1 Structure de l’ chantillon avant et apr s l’enqu te
Nombre
Nombre
Nombre total de
Taux de
REGIONS
Nombre de grappes
total de
grappes
ménages
réalisation
échantillonnées
ménages
enquêtées
échantillonnés
des US
enquêtés
Kayes
148
148
888
865
97,4
Koulikoro
148
138
888
814
91,7
Sikasso
164
164
984
975
99,1
Ségou
153
141
918
840
91,5
Mopti
154
130
924
764
82,7
Tombouctou
108
95
648
569
87,8
Gao
101
72
606
425
70,1
Bamako
144
144
864
842
97,5
Total
1120
1032
6720
6094
90,7
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Conform ment la m thodologie de l’enqu te les indicateurs sont produits avec une pr cision
de ± 10 % au maximum pour le niveau national et ± 15 % pour les indicateurs régionaux avec
un niveau de confiance de 95 %. Dans la plupart des cas, les précisions obtenues sont meilleures
par rapport aux cibles attendues.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS
L’appropriation des concepts ci-dessous d finis est indispensable pour faciliter l’exploitation
du document.
Chef de ménage
Le chef de ménage est le preneur de décisions clé au sein du ménage, et son autorité est reconnue
par les autres membres du ménage. Il est possible que le principal contributeur au revenu du
ménage ne soit pas nécessairement le chef de ménage. Dans beaucoup de sociétés africaines,
l’adulte homme le plus g est souvent consid r comme le chef de m nage, qu’il soit ou non
le principal contributeur au revenu du ménage.
En tant que preneur de décision clé, le chef de ménage est la personne qui est la plus au courant
de ce qui se passe dans le ménage, et il/elle est souvent la personne la plus appropriée à être
interrogée.
Le chef de ménage polygame sera enregistré une et une seule fois comme membre et chef dans
le m nage de l’une de ses pouses dans lequel il aura pass la derni re nuit avant l’enqu te.
Ménage
Au sens de l’EMOP, un m nage est un groupe de personnes qui normalement vivent et prennent
leurs repas ensemble dans le m nage. Il faut aussi que les membres reconnaissent l’autorit
d’une seule personne comme chef de ménage, et que cette personne vive actuellement avec le
reste des membres du ménage ou soit momentanément absente.
Dans les ménages polygames, chaque épouse est traitée comme un ménage distinct quand les
épouses vivent dans des logements ou complexes différents, cuisinent séparément et prennent
des décisions de manière indépendante.
Les personnes qui normalement résident au sein du ménage sont considérées comme membres
de fait, qu’elles soient ou non pr sentes au moment de l’interview. Le m nage est une unité
conomique dont les membres poss dent un lien de type conomique. C’est ainsi qu’ils peuvent
partager la m me activit de production, l’argent gagn , etc. Le questionnaire EMOP permet
de r unir des informations concernant un large ventail d’ v nements cl s, qui sont l’expression
de ce bien économique. Il est donc essentiel que toutes les personnes qui ont participé aux
décisions ou ont été touchées par les résultats de ces décisions, soient incluses dans le ménage.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 13

Les ménages collectifs (hôpitaux, casernes, hôtels, etc.) et les ménages "extra territoriaux" c'est
à dire ceux des expatriés travaillant dans les ambassades et les organismes bilatéraux et
multilat raux sont exclus du champ de l’enqu te. Pour des raisons pratiques, sont exclus
également du champ, les ménages d'expatriés non africains même quand ils ne travaillent pas
dans les institutions citées ci-dessus; leur mode et niveau de consommation s'apparentent à ceux
des ménages extra territoriaux. Les ménages d'expatriés africains du secteur privé sont par
contre couverts par le champ de l'enquête
Migration
Il s’agit de tout d placement d’un individu d’une zone de r sidence vers une autre ( l’int rieur
du pays ou l’ tranger) pour un s jour d’au moins six mois ou avec l’intention d’y r sider
pendant au moins six mois.
Du côté de la zone de résidence de départ, le déplacement correspond à une émigration et
l’individu est un émigré. Du côté de la zone de résidence de destination, le déplacement
correspond à une immigration et l’individu est un immigré.
Mobilité
La mobilité est le mouvement d’un individu d’une entit administrative l’autre pour un s jour
inférieur à six mois.
Taux de Morbidité
Le taux de morbidité est le nombre de cas de maladies ou de blessures observés sur une période
de référence d termin e dans une population rapport l’effectif total de cette population. Le
résultat est exprimé en pourcentage.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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2 SANTE DES MEMBRES DU MENAGE

L’EMOP, en collectant les informations relatives la sant de la population, s’int resse aux
types de maladies qui ont le plus affecté la population, aux recours thérapeutiques en cas de
maladies, aux lieux de consultation et l’acc s aux infrastructures sanitaires. L’enqu te capte
également les difficultés liées à la fréquentation de ces infrastructures et aux motifs de non
utilisation des services de santé.
2.1.
Etat de santé de la population

Tableau 2 : Evolution des taux de morbidit , par groupe d’ ge selon le sexe (%)
Avril-juin 2017

Juillet-septembre 2017
Tranche d’ ge
Masculin
Féminin
Ensemble
Masculin
Féminin
Ensemble
Moins de 5 ans
32,7
30,1
31,5

34,1
32,8
33,5
5 - 10 ans
22,3
20,3
21,3

23,4
20,7
22,1
11 -14 ans
16,6
17,7
17,1

18,2
18,2
18,2
15 - 59 ans
19,2
28,5
24,2

19,5
26,9
23,5
60 ans et plus
49,3
50,7
49,9

43,5
37,9
41,1
Ensemble
24,0
27,2
25,6

24,5
26,5
25,5
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Les résultats présentés au tableau 2 montrent que dans l’ensemble, le taux de morbidité de la
population malienne est resté stable entre les deux passages (25,6% au premier passage contre
25,5% au deuxième passage). En faisant une analyse par sexe, on constate que ce taux est plus
élevé chez les femmes que chez les hommes quel que soit le passage (27, 2 % contre 24,0% au
premier passage et 26,5% contre 24,5% au second passage) respectivement. En examinant, les
r sultats selon les groupes d’ ges, on note que les personnes âgés de 60 ans et plus sont les plus
touchées quel que soit le passage suivit par les enfants de moins de 5 ans. En outre, des écarts
plus ou moins prononcés subsistent entre individus partageant le même groupe d’ ge entre les
deux passages.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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Tableau 3 : Taux de morbidit par r gion, milieu et niveau d’instruction du chef de m nage selon le groupe d’ ges
au cours des trois derniers mois (%)
Tranche d’ ge
Moins de 5 ans
5-10 ans
11-14 ans
15-59 ans
60 ans et plus
Ensemble
Région
Kayes
29,8
22,6
20,9
31,1
44,0
28,7
Koulikoro
27,9
20,4
16,8
21,0
37,2
22,6
Sikasso
33,8
17,8
14,6
20,1
35,7
22,6
Ségou
33,7
21,5
16,5
17,2
37,8
22,3
Mopti
42,1
28,6
25,4
26,4
51,3
31,6
Tombouctou
43,2
36,0
31,8
52,4
58,0
44,9
Gao
16,3
7,2
7,5
14,2
29,0
13,2
Bamako
35,8
21,7
15,9
20,9
42,8
24,0
Milieu
Urbain
34,1
21,1
16,2
21,7
42,3
24,1
'Bamako
35,8
21,7
15,9
20,9
42,8
24,0
'Autres villes
32,6
20,6
16,5
22,5
41,9
24,2
Rural
33,3
22,4
18,9
24,1
40,7
26,0
Niveau d’instruction du chef de m nage
Aucun niveau
33,0
21,6
18,2
23,3
40,9
25,4
Fondamental 1
35,2
24,3
16,2
25,1
40,8
26,4
Fondamental 2
37,6
25,0
21,5
22,7
40,9
26,3
Secondaire
35,9
24,8
17,8
26,0
52,5
27,7
Supérieur
31,0
19,9
20,1
18,9
35,0
21,7
Ensemble
33,5
22,1
18,2
23,5
41,1
25,5
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

La région de Tombouctou a été la plus touchée, avec un peu plus de quatre personnes sur dix
malades sur la période de juillet à septembre (44,9 %). Cette région est suivie par les régions
de Mopti (31,6 %) et à Kayes (28,7 %) avec des taux dépassant la moyenne nationale. Par
contre, la région de Gao a été de loin la région la moins touchée par les maladies avec un de
taux 13,2%.
On constate que dans l’ensemble, la maladie sévisse beaucoup plus en milieu rural qu’en milieu
urbain (26,0 % contre 24,1% respectivement). Toutefois, les résultats montrent qu’il n’y a pas
de différence entre Bamako et les autres villes du pays en ce qui concerne la prévalence des
maladies. Concernant le niveau d’instruction des individus, on observe que les individus ayant
un niveau d’instruction sup rieur sont les moins touchés par les maladies avec 21,7%.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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Graphique 1 : Taux de morbidit selon le groupe d’ ge (%)
49,9
41,1
33,5
31,5
24,2
25,6 25,5
23,5
21,3 22,1
17,1 18,2
Moins de 5 ans
5 - 10 ans
11 -14 ans
15 - 59 ans
60 ans et plus
Ensemble
Avril-Juin 2017
Juillet-Septembre 2017

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
Tableau 4 : Prévalence de certaines maladies par r gion, milieu et tranche d’ ge de la population (%)
Fièvre/
Douleur dans le
Maux de
Maux de
Population
Modalités
Paludisme
dos
tête
ventre
totale
Région
Kayes
16,6
2,7
1,6
3,0
2 590 017
Koulikoro
14,4
2,3
1,1
1,4
3 146 696
Sikasso
18,6
1,2
0,3
0,7
3 433 902
Ségou
15,8
1,3
0,6
1,3
3 037 880
Mopti
18,4
3,3
2,1
1,9
2 645 353
Tombouctou
38,1
12,1
1,8
0,8
876 661
Gao
8,6
1,4
0,4
0,5
704 537
Bamako
9,2
1,6
1,5
1,7
2 351 948
Milieu
Urbain
13,1
1,8
1,1
1,4
4 704 788
'Bamako
9,2
1,6
1,5
1,7
2 351 948
'Autres Villes
17,0
2,1
0,7
1,2
2 352 839
Rural
17,6
2,7
1,2
1,6
14 082 209
Sexe
Masculin
16,1
2,4
1,1
1,1
9 368 278
Féminin
16,9
2,6
1,2
2,0
9 418 718
Groupe d’ ge
Moins de 5 ans
23,6
0,3
0,4
1,1
3 558 406
5 - 10 ans
17,1
0,3
0,9
0,7
3 918 789
11 -14 ans
13,3
0,5
1,2
1,0
1 808 023
15 - 59 ans
14,2
3,4
1,5
2,2
8 494 094
60 ans et plus
13,9
14,8
1,9
1,6
1 007 685
Ensemble
16,5
2,5
1,2
1,5
18 786 996
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
Dans l’ensemble, 16,5 % de la population totale ont été touché par le Paludisme/fièvre pendant
la période de juillet à Septembre 2017, suivi des douleurs de dos (2,5%) et de maux de ventre
(1,5%). La prévalence des autres maladies se trouve en annexe.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 17

En examinant les résultats par région, on constate que la population de Tombouctou a été la
plus touchée avec une prévalence de 38,1 % par le Paludisme/fièvre au cours de la période de
l’enqu te. En outre les r gions de Sikasso, Mopti et Kayes ont une pr valence supérieure à la
moyenne nationale. Par contre la région de Gao et le district de Bamako ont été moins touchés
par le Paludisme/fièvre.
2.2.
Recours thérapeutiques et accessibilité des structures de santé

Les recours thérapeutiques sont mesurés par les taux de fréquentation des structures de santé
qui peuvent être modernes lorsque les personnes malades déclarent avoir été consultées par un
personnel de santé dans une structure de santé reconnue comme telle par l’Etat ou
traditionnelles lorsque les consultations ont eu lieu chez un guérisseur traditionnel ou marabout.
Les recours th rapeutiques donnent des indications par rapport l’ tat d’esprit de la population
en termes de soins de santé.
Graphique 2 : Taux de fréquentation des infrastructures1 sanitaires selon le type
d’infrastructure (%)
Modernes
Traditionnelles
Pharmacie
1%
16%
83%

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

1 Modernes : Hôpital public, CSCOM, CSREF, Cabinet médical privé, clinique privée, centre de santé
confessionnel, autres publics, autres privés ou ONG.
Traditionnel : Guérisseur ou Marabout
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 18

Tableau 5 : Répartition de la population ayant consulté des infrastructures sanitaires par région, milieu et niveau d’instruction du chef de m nage selon le type d’infrastructure
(%)
Guéris-
Centre de
CS Ref ou
Cabinet
Cabinet
Autres
Hôpital
Clinique
seur /
Pharmacie /
santé
Autres
Modalités
CSCOM
des
médical/Dentiste
de soins
Privés ou
public
privée
Mara-
Pharmacien
confes-
Publics
Cercles
privé
privé
ONG
bout
sionnel
Région
Kayes
17,9
69,7
2,0
0,5
1,8
3,0
0,9
0,7
0,1
1,5
1,9
Koulikoro
12,7
64,0
3,4
0,6
1,9
1,7
2,9
0,7
6,5
0,0
5,5
Sikasso
3,7
58,2
6,3
3,0
11,6
3,7
2,0
0,2
0,1
6,0
5,4
Ségou
2,5
60,6
9,3
1,1
2,7
0,4
18,4
1,4
0,8
1,4
1,4
Mopti
2,0
43,6
4,0
0,1
0,6
0,4
45,3
1,7
0,9
0,1
1,3
Tombouctou
26,4
59,8
11,7
0,2
0,2
0,0
1,5
0,0
0,0
0,0
0,2
Gao
16,8
62,2
20,1
0,0
0,0
0,0
0,9
0,0
0,0
0,0
0,0
Bamako
16,1
26,1
16,8
2,0
8,2
17,9
4,1
2,3
0,8
1,0
4,6
Milieu
Urbain
15,0
31,9
17,5
1,8
6,5
10,3
9,9
2,7
0,4
0,8
3,1
'Bamako
16,1
26,1
16,8
2,0
8,2
17,9
4,1
2,3
0,8
1,0
4,6
'Autres villes
14,2
36,2
18,1
1,7
5,3
4,7
14,1
2,9
0,1
0,7
2,0
Rural
6,2
61,3
2,9
0,8
3,1
1,0
17,4
0,6
1,8
1,8
3,1
Niveau d’instruction du chef de ménage
Aucun niveau
7,5
55,1
5,1
1,0
3,1
1,7
18,9
1,0
1,7
1,8
3,0
Fondamental 1
8,3
57,6
8,3
1,5
6,4
5,4
5,7
1,5
1,8
0,8
2,6
Fondamental 2
9,6
48,9
15,1
1,0
4,5
7,0
7,2
1,3
0,0
1,0
4,3
Secondaire
14,8
44,3
14,1
0,9
5,7
13,0
1,9
1,6
0,0
0,0
3,7
Supérieur
20,7
33,6
9,6
1,6
11,0
15,6
2,0
1,3
0,0
0,6
4,0
Ensemble
8,4
53,9
6,6
1,1
3,9
3,4
15,5
1,1
1,5
1,6
3,1
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 19

Les résultats présentés au tableau 5 indiquent que les centres de santé communautaire
(CSCOM) sont de loin les infrastructures sanitaires les plus fréquentées par la population en
cas de maladie. Cela s’explique du faite que dans la pyramide sanitaire du Mali, les CSCOM
sont les centres les plus rapprochés et plus accessibles à la population quel que soit le milieu de
résidence. Ainsi, plus d’une personne sur deux malades (soit 53,9%) ont eu recours aux
CSCOM entre la période du mois de juillet au septembre 2017. les guérisseurs ou marabout se
taille la deuxième place avec (15,5 %) de la population malade qui a fait recours aux
infrastructures sanitaires. Les hôpitaux publics et les CSRef sont également fréquentés en cas
de maladie (8,4 % et 6,6 % respectivement). En outre, l’analyse montre galement une
corrélation positive entre le niveau d’instruction du chef de m nage et l’utilisation de l’hôpital
public comme recours thérapeutique (7,5 % pour les sans niveaux d’ ducation et 20,7 % pour
les niveaux supérieurs).
La distance parcourue pour se rendre aux principales infrastructures de santé permet de mesurer
leur accessibilit . En ce sens qu’elle appr hende les efforts fournir et les difficult s que la
population endure pour consulter un personnel soignant ou se faire soigner en cas de maladie.
Les résultats du graphique 3 laissent apparaître que plus de 79,5 % de la population accède à
une infrastructure de santé à moins de 5 kilomètres (89,4 % en urbain et 76,1 % en rural). Par
ailleurs, en examinant les résultats du tableau 4, on constate que 18% de la population parcourt
plus de 15 km dans la région de Kayes suivie par celle de Tombouctou (13,9%) pour accéder
à leur lieu de consultation principale.
Tableau 6 : Répartition de la population par région et milieu selon la distance parcourue pour atteindre le service
de santé où la consultation a eu lieu principalement (%)
Modalité
Moins d'un Km
1 - 2 Km
2 - 5 Km
5 - 15 Km
Plus de 15 Km
Total
Région
Kayes
45,5
12,4
13,3
10,9
18,0
100
Koulikoro
44,3
24,7
9,3
9,9
11,8
100
Sikasso
53,4
10,5
11,7
16,1
8,3
100
Ségou
43,5
20,3
15,9
15,0
5,2
100
Mopti
64,2
16,6
4,8
9,2
5,3
100
Tombouctou
28,0
24,5
20,8
12,9
13,9
100
Gao
35,5
25,0
16,1
10,7
12,7
100
Bamako
31,7
31,0
21,8
8,1
7,3
100
Milieu
Urbain
43,8
29,6
16,0
5,4
5,2
100
'Bamako
31,7
31,0
21,8
8,1
7,3
100
'Autres villes
52,6
28,6
11,8
3,3
3,7
100
Rural
50,8
15,0
10,3
13,7
10,2
100
Ensemble
49,0
18,7
11,8
11,6
9,0
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 20

Graphique 3 : Répartition de la population selon la distance parcourue pour atteindre un
établissement de santé (%)
50,8
43,8
29,6
16,0
15,0
13,7
10,3
10,2
5,4
5,2
Moins d'un Km
1 - 2 Km
2 - 5 Km
5 - 15 Km
Plus de 15 Km
Urbain
Rural

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

2.3.
Qualit de l’offre sanitaire

La qualit de l’offre sanitaire mesur e par les probl mes rencontr s dans les structures de santé
rend compte des difficultés éprouvées par la population pour bénéficier des soins de santé. Dans
cette partie, on s’int resse l’opinion de la population par rapport aux probl mes rencontr s
dans les centres de santé.
Graphique 4 : Population ayant été consultée et qui a rencontré des problèmes,
par région (%)
22,1
7,6
5,8
5,8
6,6
6,0
5,4
3,1
1,5

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Parmi les personnes qui ont t consult es, la grande majorit n’a pas exprim des probl mes
pendant leur visite. Ceux qui ont indiqué des problèmes correspondent à 5,4 % des personnes
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 21

qui ont été consultées. Toutefois, ce faible taux cache des fortes disparités entre les régions car
il varie d’un maximum de 22,1% Tombouctou contre seulement 1,5% à Ségou.
Tableau 7 : Opinions de la population ayant rencontrée des problèmes au cours de leur consultation selon le type
de problème (%)
Problème rencontré
(%)
45,9
Trop cher
28,6
Temps d'attente trop long
14,7
Traitement inefficace
7,2
Médicaments non disponibles
5,2
Mauvais accueil
6,8
Absence/retard du personnel médical
5,9
Pas de personnel formé
2,1
Autre problème
0,6
Etablissement pas propre
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Au nombre des difficultés éprouvées par la population dans les services de santé, 45,9 % des
personnes se sont prononcées sur la cherté des coûts de prestation. A côté de la cherté, près de
trois personnes sur dix (28,6 %) se plaignent du temps d’attente et un peu plus d’une personne
sur six (14,7 %) se plaignent de l’inefficacit du traitement.
Graphique 5: Opinion de la population qui a été malade sans consulter un service médical, selon les raisons de
non utilisation (%)
Automédication
57,3
Pas nécessaire
23,5
Trop cher
18,9
Trop éloigné
2,1
Manque de confiance
0,6
Autre
0,9

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

S’int ressant aussi aux d clarations des personnes ayant t affect es par une maladie ou une
blessure sur la période de référence par rapport aux raisons de non recours aux services de santé,
on trouve que 57,3 % de cette population opte pour « automédication » pendant que 23,5 %
juge la consultation « pas nécessaire » et 18,9 % la trouve « trop cher ».
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 22

3 MIGRATIONS ET TRANSFERTS AU SEIN DES MENAGES

La migration de la population ainsi que les transferts d’argent sont appréhendés en posant des
questions sur la mobilité des personnes et les sommes perçues par les ménages en provenance
des régions du Mali et des pays étrangers. Ces questions cherchent à capter des informations
sur le nombre de migrants par destination, le montant et l’allocation des transferts re us par les
ménages.
3.1.
Mouvement migratoire de la population

La migration est captée à travers la question suivante : Y a-t-il un ou plusieurs membres de
votre ménage vivant et travaillant en dehors de votre localité en ce moment ? Les informations
sont relatives au nombre de migrants par région et par milieu ainsi qu’ la proportion des
ménages recevant un transfert dont au moins un (1) membre vit en dehors de la localité.

Tableau 8: La situation migratoire des ménages par région et milieu de résidence
% ménages ayant des membres en
Nombre moyen
Nombre moyen de
Indicateur
dehors de leur localité
d'hommes
femmes
Région
Kayes
30,4
1,9
0,1
Koulikoro
20,1
1,6
0,1
Sikasso
37,9
1,7
0,3
Ségou
19,6
1,5
0,3
Mopti
22,9
1,3
0,2
Tombouctou
3,1
1,4
0,5
Gao
21,7
1,4
0,2
Bamako
17,4
1,5
0,2
Milieu
Urbain
19,2
23,8
0,2
'Bamako
17,4
1,5
0,2
'Autres villes
21,0
1,6
0,3
Rural
24,1
1,6
0,2
Ensemble
22,7
1,6
0,2
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Dans l'ensemble, 22,7 % des ménages ont au moins un membre vivant en dehors de leur
localité2. Ce taux est plus élevé à Sikasso et à Kayes (37,9 %, 30,4 % respectivement) et plus
faible à Tombouctou et à Bamako (3,1 % et 17,4 % respectivement).

2 La localité se réfère au cercle.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 23

Le nombre moyen d’hommes et de femmes vivant en dehors de leur localit par m nage est
estimé à 1,6 et 0,2 respectivement.

Graphique 6 : Proportion des ménages avec un ou plusieurs membres vivant en dehors de leur
localité (%)
37,9
30,4
22,9
24,1
22,7
20,1
21,7
19,6
17,4
19,2
3,1

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Graphique 7: Proportion des ménages recevant les transferts d'argent dont au moins un (1) membre
vit en dehors de la localité (%)
Kayes
61,1
Koulikoro
60,2
Sikasso
42,1
Ségou
49,9
Mopti
45,4
Tombouctou
79,5
Gao
46,9
Bamako
30,5
Ensemble
48,5

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
Parmi les ménages ayant des membres vivant en dehors de leur localité, 48,5 % d'entre eux
reçoivent des transferts d'argent. On note que 79,5% des ménages de la région de Tombouctou,
ayant des membres en dehors de leur localité, reçoivent des transferts d'argent, suivie par les
régions de Kayes et Koulikoro avec respectivement de 61,1% et 60,2%. Le taux le plus faible
est observé à Bamako avec 30,5 % des ménages.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 24

3.2.
Montant et allocation des transferts reçus

On s’intéresse à présent aux m nages ayant re u des transferts d’argents au cours des 12
derniers mois. La problématique appréhendée ici est le montant des transferts reçus et leur
allocation.
Graphique 8: Montant des transferts internes reçus par région (en milliards de FCFA)
Kayes
6,2
Koulikoro
7,8
Sikasso
4,9
Ségou
4,4
Mopti
3,5
Tombouctou
0,5
Gao
0,8
Bamako
3,0
Ensemble
31,1

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
Au cours des douze derniers mois, les transferts l’int rieur du Mali sont estimés à
31,1 milliards de FCFA contre 29 milliards pour la même période en 2016. Koulikoro a été la
région qui a reçu le plus de transferts provenant des autres régions (7,8 milliards) et
Tombouctou en a reçu le plus faible montant (0,5 milliard).
Tableau 9 : Montant des transferts externes (hors Mali) reçus par région (en millions de FCFA)
Pays/Région
Kayes Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti Tombouctou
Gao
Bamako
Ensemble
Côte d'Ivoire
426,4
340,0
1647,1
477,5
1274,8
6,9
64,4
160,1
4397,1
Niger
109,9
0,0
0,0
115,4
0,0
14,3
3,2
0,0
242,9
Sénégal
635,8
145,1
139,4
0,0
59,1
20,8
3,3
24,0
1027,6
Autre CEDEAO3
730,9
119,1
190,3
148,8
297,2
0,0
212,8
0,0
1699,2
Mauritanie
369,6
32,7
6,7
0,0
0,0
4,2
0,0
0,0
413,3
Libye
127,8
0,0
71,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
198,8
Autre Afrique
1873,8
483,3
691,6
216,1
203,7
0,0
94,3
1745,1
5307,9
France
9391,4
585,2
353,2
65,2
61,7
0,0
0,0
5243,9
15700,7
Autre Europe
7189,6
60,5
288,8
183,9
0,0
0,0
0,0
1054,7
8777,6
Reste du Monde
1250,8
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
2637,7
3888,5
Total
22106,1
1766,0
3388,2
1206,9
1896,5
46,3
377,9
10865,6
41653,5
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

3 La Cédéao comprend 15 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-
Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo Cap-Vert).
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 25

Les résultats présentés dans le tableau 9 montrent que les transferts proviennent un peu partout
à travers le monde. Le montant global des transferts re us en provenance de l’extérieur sur la
période est estimé à 41,7 milliards de FCFA contre 44,0 milliards pour la même période en
2016. Les résultats par région montrent que c’est la région de Kayes qui a reçu 22,1 milliards
de FCFA en 2017 (soit 53,03 % du total) contre 20,7 milliards en 2016. Les ressortissants
maliens vivants en France sont ceux qui ont envoyé le plus d'argent à leur famille avec 15,7
milliards de FCFA suivi par les maliens des autres pays Européens (8,8 milliards de FCFA).
Graphique 9 : Montant des transferts reçus selon la provenance (en milliards de FCFA)
31,1
24,5
13,3
3,9
Mali
Afrique
Europe
Reste du monde

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Le montant des transferts reçus selon les provenances laisse apparaitre que les transferts reçus
l’int rieur du Mali sont les plus élevés (31,1 milliards), suivi de l’Europe (24,5 milliards), et
de l’Afrique (13,3 milliard). Cette situation refl te l’importance des transferts re us par les
ménages au Mali et contribuerait à améliorer leurs conditions de vie.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 26

Tableau 10 : Allocation des transferts reçus (%)
Transferts
Type de dépenses
Urbain
Rural
Ensemble
Biens de consommation courante
45,5
47,8
47,1
Education
1,5
1,3
1,4
Santé
11,2
6,4
8,1
Location (maisons ou terre)
5,5
1,4
2,8
Mariage
1,8
2,1
2,0
Voiture/Camions
0,0
6,1
4,0
Réfection d'une maison
4,7
1,6
2,7
Construction d'une nouvelle maison
0,4
15,1
10,0
Achat de terre
0,0
0,3
0,2
Baptême
0,1
0,5
0,4
Commerce/affaires
1,2
1,6
1,5
Funérailles
0,3
0,9
0,7
Autres dépenses privées familiales
26,3
13,6
18,0
Epargne
1,3
1,2
1,2
Ensemble
100,0
100,0
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Près de la moitié des transferts reçus sont utilisés prioritairement aux dépenses courantes du
ménage comme l’acquisition de biens de consommation courante (47,1 %), les autres dépenses
privées familiales (18,0 %), la construction d'une nouvelle maison (10,0 %). Le montant restant
est reparti sur les autres charges du ménage.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 27

4
PAUVRETE SUBJECTIVE
La pauvreté est un concept assez complexe qui est caractérisée par une situation d’incapacit ,
de pr carit , d’exclusion et d’insuffisance de revenus, dans laquelle se trouve un individu. Les
analyses portant sur le sujet distinguent entre autres trois types de pauvreté à savoir, la pauvreté
mon taire (revenus ou d penses en dessous d’un seuil mon taire ou seuil de pauvret ), non
mon taire ou de conditions de vie (non possession ou jouissance d’un minimum de bien-être
mesuré à travers un ensemble de biens ou services) et la pauvreté subjective (jugement de
l’individu par rapport sa propre situation face la pauvret ).
L’EMOP en appr hendant le ph nom ne dans ce passage capte la pauvreté subjective en
recueillant l’opinion des ménages selon l’appr ciation qu’ils ont de leur mieux être par rapport
à la pauvreté.
4.1.
Appréciation des ménages sur la pauvreté et besoins minimums à
satisfaire

En recueillant l’opinion des m nages sur leur niveau de vie par rapport leurs revenus, les
résultats par région, milieu et par sexe sont consignés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 11: Répartition des ménages par région, milieu et sexe du chef de ménage selon l'appréciation du
niveau de vie par rapport au revenu (%)

Bien
Assez bien
Passablement
Difficilement
Total
Région
Kayes
1,0
30,9
51,4
16,6
100
Koulikoro
17,5
11,4
42,3
28,8
100
Sikasso
11,5
28,9
42,8
16,9
100
Ségou
0,9
14,5
70,6
14,0
100
Mopti
1,4
14,8
59,9
23,8
100
Tombouctou
0,2
36,3
61,1
2,4
100
Gao
1,2
9,5
57,9
31,4
100
Bamako
4,6
28,2
44,0
23,3
100
Milieu
Urbain
6,0
27,7
46,4
19,9
100
'Bamako
4,6
28,2
44,0
23,3
100
'Autres villes
7,4
27,3
48,8
16,5
100
Rural
5,5
18,7
55,8
20,0
100
Sexe du chef de ménage
Masculin
5,7
21,3
53,4
19,6
100
Féminin
5,4
20,9
49,7
24,1
100
Ensemble
5,6
21,3
53,1
20,0
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Les résultats montrent que 20,0 % des ménages estiment vivre difficilement et seulement 5,6 %
des ménages estiment que son revenu est suffisant pour bien vivre. Ces résultats, bien que
subjectifs relevant certes de l’ tat d’ me des enqu t s r v lent la faiblesse des revenus des
ménages. Par rapport au sexe, les femmes s’estiment vivre difficilement avec leur revenu par
rapport aux hommes (24,1 % contre 19,6 % respectivement).
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 28

Graphique 10 : Répartition des ménages par milieu selon l'appréciation du niveau de vie par rapport au
revenu (%)
55,8
46,4
27,7
19,9
18,7
20,0
6,0
5,5
Bien
Assez bien
Passablement
Difficilement
Urbain
Rural

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

En interrogeant les ménages maliens sur leurs capacités financières à faire face à leurs besoins
de survie, il ressort que quel que soit le milieu, un ménage sur cinq satisfait difficilement ces
besoins. Par ailleurs, 27,7 % des ménages urbains estiment vivre assez bien avec leurs revenus
contre 18,7 % des ménages ruraux. Quel que soit le milieu, il ressort que le nombre de ménages
qui pense vivres passablement avec leur revenu est plus important par rapport aux autres
situations de pauvreté.
L'appréciation du niveau de vie par rapport à la situation de pauvreté a été appréhendée à travers
l’auto-évaluation des ménages.
Graphique 11 : Répartition des ménages selon l'appréciation du niveau de vie par rapport à la
situation de pauvreté (%)
3,1
44,7
52,1
Pauvres
Ni pauvres ni riches
Riches

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Les ménages maliens, en se prononçant sur la pauvreté relativement à leur niveau de vie ainsi
que celui des ménages de leur localité, 52,1 % d’entre eux s’estiment pauvres et seulement
3,1 % d’entre eux s’estiment riches. En milieu rural, plus de la moiti des m nages s’estime
pauvres (54,6 %) contre 45,9% en milieu urbain.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 29

Tableau 12 : Répartition des ménages par région, milieu de résidence selon leur appréciation du niveau de
vie par rapport à la situation de pauvreté (%)
Ni pauvres ni

Pauvres
riches
Riches
Total
Région
Kayes
40,2
57,7
2,1
100
Koulikoro
68,2
23,8
8,1
100
Sikasso
44,2
54,6
1,2
100
Ségou
38,8
59,5
1,8
100
Mopti
76,7
21,9
1,4
100
Tombouctou
29,6
68,4
2,0
100
Gao
53,4
34,1
12,5
100
Bamako
49,2
49,2
1,6
100
Milieu
Urbain
45,9
51,8
2,3
100
'Bamako
49,2
49,2
1,6
100
'Autres villes
42,6
54,4
3,0
100
Rural
54,6
42,0
3,5
100
Ensemble
52,1
44,7
3,1
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Lors de l’enqu te, des questions relatives la n cessit ou non de certains aspects du bien-être
ont été posées aux ménages. Ce sont notamment : Alimentation et habillement, Logements,
Santé soins du corps, Travail, Transport, Education, Loisirs et Divers. Pour chaque élément, un
certain nombre de besoin est cit et c’est au m nage de dire si le besoin est indispensable,
nécessaire ou non pour avoirs des conditions de vie acceptable. Ainsi, les résultats présentés
sur le graphique ci-dessous montrent les statistiques relatives à ce volet.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 30

Graphique 12 : Perception des ménages sur les besoins minimums nécessaires pour avoir des conditions de vie
acceptable (%)
Pouvoir acheter un poste de télévision
22,3
67,3
10,4
Pouvoir envoyer des enfants à l'école
38,7
55,8
5,5
Avoir un moyen personnel de transport (voiture,…
29,9
63,8
6,3
Pouvoir prendre des transports collectifs en cas…
29,9
58,4
8,1
Ne pas travailler nuit et jour
19,7
44,1
36,1
Avoir un emploi stable et durable
43,1
50,1
6,8
Pouvoir s'occuper de son corps (savon, coiffeur,…
41,8
52,2
6,0
Pouvoir se soigner quand on est malade
60,1
34,7
5,2
Avoir accès à l'électricité
35,1
55,9
9,0
Avoir accès à l'eau potable
60,1
35,0
5,0
Avoir un logement spacieux (loué ou non)
36,1
56,8
7,1
Avoir plusieurs chaussures (au moins deux)
34,9
58,7
6,4
Avoir plusieurs vêtements (au moins deux)
36,8
57,2
6,0
Manger de la viande ou du poisson tous les jours
35,0
59,1
5,9
Prendre trois repas tous les jours
61,1
33,8
5,0
Indispensable
Plutôt nécessaire
Non nécessaire

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

En réalité, tous les éléments proposés semblent indispensables ou nécessaires. Cependant, il est
à constater que les besoins « Pouvoir se soigner quand on est malade », « prendre trois repas
tous les jours », « avoir accès à l'eau potable », ou encore « avoir un emploi stable et durable »
sont ceux des plus indispensables du point de vue des ménages. Ces résultats reflètent ainsi les
préoccupations prioritaires de la population à pouvoir satisfaire les besoins de base liés à la
santé, la sécurité alimentaire, l'accès à l’eau potable, et pouvoir disposer d’un emploi durable
et stable.
Les résultats détaillés concernant la perception des ménages sur les aspects du bien-être cités
par milieu de résidence sont donnés dans le tableau ci-dessous :

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 31

Tableau 13 : Perception des ménages sur les besoins minimums nécessaires pour avoir des conditions de
vie acceptable (%)

Urbain Rural
Ensemble
Oui, indispensable
64,5
59,8
61,1
Prendre trois repas tous Oui, plutôt nécessaire
32,5
34,4
33,8
les jours
Non
3,0
5,8
5,0
Oui, indispensable
37,4
34,1
35,0
Manger de la viande ou Oui, plutôt nécessaire
59,5
58,9
59,1
du poisson tous les jours Non
3,2
7,0
5,9
Avoir plusieurs
Oui, indispensable
43,8
34,0
36,8
vêtements (au moins
Oui, plutôt nécessaire
52,4
59,1
57,2
deux)
Non
3,8
6,9
6,0
Avoir plusieurs
Oui, indispensable
42,3
32,0
34,9
chaussures (au moins
Oui, plutôt nécessaire
53,4
60,8
58,7
deux)
Non
4,3
7,2
6,4
Oui, indispensable
48,7
31,1
36,1
Avoir un logement
Oui, plutôt nécessaire
47,4
60,5
56,8
spacieux (loué ou non)
Non
3,9
8,4
7,1
Oui, indispensable
67,6
57,1
60,1
Avoir accès à l'eau
Oui, plutôt nécessaire
29,5
37,1
35,0
potable
Non
3,0
5,8
5,0
Oui, indispensable
42,0
32,3
35,1
Avoir accès à
Oui, plutôt nécessaire
54,0
56,6
55,9
l'électricité
Non
4,0
11,0
9,0
Oui, indispensable
67,5
57,1
60,1
Pouvoir se soigner
Oui, plutôt nécessaire
29,5
36,8
34,7
quand on est malade
Non
3,0
6,1
5,2
Pouvoir s'occuper de
Oui, indispensable
53,5
37,2
41,8
son corps (savon,
Oui, plutôt nécessaire
43,3
55,7
52,2
coiffeur, etc.)
Non
3,2
7,1
6,0
Oui, indispensable
53,9
38,8
43,1
Avoir un emploi stable
Oui, plutôt nécessaire
43,1
52,9
50,1
et durable
Non
3,0
8,3
6,8
Oui, indispensable
27,2
16,8
19,7
Ne pas travailler nuit et Oui, plutôt nécessaire
35,2
47,7
44,1
jour
Non
37,6
35,6
36,1
Pouvoir prendre des
Oui, indispensable
41,4
30,3
33,5
transports collectifs en
Oui, plutôt nécessaire
49,2
62,1
58,4
cas de besoin
Non
9,4
7,5
8,1
Avoir un moyen
Oui, indispensable
33,8
28,3
29,9
personnel de transport
Oui, plutôt nécessaire
62,5
64,3
63,8
(voiture, moto,
bicyclette, etc.)
Non
3,8
7,3
6,3
Oui, indispensable
47,1
35,4
38,7
Pouvoir envoyer des
Oui, plutôt nécessaire
49,9
58,1
55,8
enfants à l'école
Non
3,0
6,5
5,5
Oui, indispensable
29,3
19,6
22,3
Pouvoir acheter un poste Oui, plutôt nécessaire
65,0
68,2
67,3
de télévision
Non
5,7
12,2
10,4
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Par rapport à ces besoins minimums, on présente les résultats sur le niveau de satisfaction des
ménages c'est à dire leur capacité à faire face au besoin.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 32

Tableau 14: Situation de Satisfaction des ménages par rapport aux besoins minimums de base (%)

Très Satisfait
Satisfait
Pas vraiment
Pas du tout
Solde d'opinion
Prendre trois repas par jour tous les jours
7,1
47,6
41,2
4,0
9,5
Consommation de la viande ou du poisson par jour
2,0
28,0
58,5
11,5
-40,0
Vêtements pour vous et votre ménage
2,9
37,3
54,9
5,0
-19,7
Chaussures pour vous et votre ménage
2,9
38,5
54,0
4,6
-17,1
Votre logement
2,9
42,8
45,5
8,9
-8,8
Accès à l'eau potable
5,3
38,8
45,0
10,9
-11,8
Accès à l'électricité
3,0
24,5
39,8
32,7
-45,0
Soins, médicaments en cas de maladie
2,9
33,0
52,9
11,1
-28,2
Propreté, soins du corps
4,1
49,1
43,2
3,6
6,4
Moyens de transport utilisés
2,3
31,8
54,3
11,6
-31,8
Education des enfants
3,3
43,0
47,6
6,0
-7,3
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Le solde d’opinion est défini comme la différence entre la proportion de répondants ayant
exprimé une opinion positive et la proportion de répondants ayant exprimé une opinion
négative4. Il donne une mesure du niveau de satisfaction des conditions minimums de bien-être.

Les besoins évoqués comme les plus indispensables par les ménages ne sont pas tous satisfaits.
En effet, seuls les besoins de « Prendre trois repas par jour tous les jours » et de « Propreté,
soins du corps » sont satisfaits avec des soldes d'opinion de 9,5 % et 6,4 % respectivement. Les
autres besoins tels que « acc s l’ lectricit », « les moyens de transport utilisés »,
« consommation de la viande ou du poisson par jour », « soins, médicaments en cas de maladie »
et « accès à l'eau potable » sont les plus insatisfaits pour la majorité des ménages.
En s'intéressant au montant nécessaire par mois et par ménage pour vivre, on trouve les résultats
présentés dans le tableau ci-dessous.

4 http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/solde-opinion.htm

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 33

Tableau 15: Le montant minimum nécessaire pour vivre par région, milieu et selon le sexe du chef de ménage

Entre 35000
Entre 50000
Entre 75000 et

Moins de 35
120000 ou
et moins de
et moins de
moins de 120
Total
000 FCFA
plus
50 000 FCFA 75 000 FCFA
000 FCFA
Région
Kayes
5,3
5,3
19,8
31,5
38,1
100
Koulikoro
8,4
12,9
19,8
32,5
26,4
100
Sikasso
21,6
11,1
18,0
29,5
19,8
100
Ségou
38,1
19,4
17,5
19,1
5,8
100
Mopti
31,6
12,2
15,6
22,0
18,6
100
Tombouctou
2,9
16,9
24,3
25,8
30,1
100
Gao
3,4
0,6
4,5
30,4
61,2
100
Bamako
1,1
1,5
7,7
33,4
56,4
100
Milieu
Urbain
7,0
6,0
12,1
31,9
43,0
100
'Bamako
1,1
1,5
7,7
33,4
56,4
100
'Autres villes
13,1
10,7
16,6
30,3
29,3
100
Rural
20,8
12,7
18,1
26,0
22,4
100
Sexe du chef de ménage
Masculin
16,9
11,0
16,3
28,0
27,8
100
Féminin
16,7
9,1
17,7
23,1
33,4
100
Ensemble
16,9
10,8
16,4
27,6
28,3
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
Dans l’ensemble, plus d’un m nage sur quatre (28,3 %) estime qu’au Mali, il faut au moins
120 000 FCFA comme minimum par mois pour pouvoir vivre. Par contre, seulement 16 % des
ménages au niveau national estime que le minimum du montant nécessaire par mois pour un
ménage est 35 000 FCFA.
Les résultats selon le milieu de résidence montrent que pour 43,0 % des ménages urbains, il
faut 120 000 FCFA au moins pour vivre contre 22,4 % pour les ménages ruraux. A Bamako,
plus de la moitié des ménages (56,5 %), le même montant est nécessaire pour vivre par mois.
Cette analyse par région laisse voir que dans la région de Gao plus de deux ménages sur trois
estimes qu’il faut un minimum de 120 000 FCFA pour vivre. Cette région est suivie par le
district de Bamako (56,4 % des ménages).

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 34

Tableau 16 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe du chef de ménage selon leur situation
financière actuelle (%)
Vous arriviez
Vous êtes
Vous arriviez
Vous arriviez
Vous êtes
Vous aviez
à épargner
obligé de

à épargner
tout juste à
obligés de
bénéficié
un peu
tirer sur vos
beaucoup
l'équilibre
vous endetté
d'un appui
d'argent
réserves
Région
Kayes
0,2
26,2
47,5
6,1
17,6
2,4
Koulikoro
1,9
11,5
37,6
22,6
23,4
3,1
Sikasso
0,2
20,2
52,4
15,6
8,8
2,8
Ségou
0,3
18,3
56,5
13,5
8,3
3,1
Mopti
0,8
12,4
45,2
17,2
14,9
9,5
Tombouctou
0,2
15,7
20,3
16,1
44,6
3,0
Gao
0,4
4,8
16,2
10,1
67,0
1,5
Bamako
0,4
26,4
58,7
3,4
8,0
3,2
Milieu
Urbain
0,5
25,1
51,9
7,3
11,8
3,4
'Bamako
0,4
26,4
58,7
3,4
8,0
3,2
'Autres villes
0,7
23,7
45,1
11,3
15,6
3,6
Rural
0,7
15,0
43,7
16,1
20,4
4,2
Sexe du chef de ménage
Masculin
0,7
18,1
46,3
13,8
17,6
3,5
Féminin
0,1
15,1
42,4
10,6
21,9
9,9
Ensemble
0,6
17,8
46,0
13,6
18,0
4,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

4.2.
Opinions des ménages sur les actions prioritaires à mener pour sortir de
la pauvreté

L’opinion de la communaut travers celle des ménages qui la composent, est un indicateur
assez pertinent pour cibler les interventions dans le cadre d’une politique de d veloppement
axée sur une approche participative.
Dans cette enquête, les ménages se sont prononcés par rapport aux actions des autorités en
matière de lutte contre la pauvreté.
Dans l’ensemble, pour pr s de huit ménages sur dix (78,2 %), leur niveau de vie s’est maintenu
ou amélioré au cours de l’ann e coul e. Par contre, un peu plus d’un m nage sur cinq (21,8 %)
estiment que leur niveau de vie s’est d grad . En examinant les résultats selon le sexe, on note
que dans les ménages où le chef est une femme, 27,5 % d’entre eux estiment que leur situation
s’est d grad e, contre 21,3 % pour les chefs de ménages masculins. Ce résultat selon le milieu
de r sidence atteste qu’il n y a pas de diff rence entre les m nages vivants en milieu rural et
ceux vivants en milieu urbain en ce qui concerne la dégradation de la condition de vie.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 35

Tableau 17 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe du chef de ménage selon leur perception sur le
changement de leur niveau de vie (%)

Amélioré
Maintenu
Dégradé
Région
Kayes
24,7
60,1
15,3
Koulikoro
9,0
60,8
30,1
Sikasso
43,5
47,1
9,5
Ségou
40,9
45,1
14,1
Mopti
13,7
63,4
22,9
Tombouctou
2,9
76,0
21,1
Gao
2,5
19,5
78,0
Bamako
10,2
68,9
20,9
Milieu
Urbain
18,5
59,9
21,6
'Bamako
10,2
68,9
20,9
'Autres villes
27,0
50,7
22,3
Rural
22,1
56,0
21,9
Sexe du chef de ménage
Masculin
21,0
57,7
21,3
Féminin
22,3
50,2
27,5
Ensemble
21,1
57,1
21,8
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Selon les opinions des ménages sur les actions des autorités en faveur de la lutte contre la
pauvreté, pr s d’un ménage sur deux (56,4 %) estime que les politiques des autorités sont
inefficaces et 24,6 % des ménages n’ont pas tranché sur la question. Seulement environ un
ménage sur cinq (19,0 %) pense que les politiques des autorités sont efficaces.
Tableau 18 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe du chef de ménage selon leur opinion sur
l’efficacit des actions des autorit s en mati re de lutte contre la pauvret (%)

Efficace
Non efficace
Ne sait pas
Total
Région
Kayes
17,0
62,4
20,6
100
Koulikoro
12,4
70,3
17,3
100
Sikasso
27,7
47,0
25,4
100
Ségou
27,5
45,2
27,4
100
Mopti
17,2
50,4
32,4
100
Tombouctou
5,4
48,6
45,9
100
Gao
25,4
57,4
17,3
100
Bamako
16,9
68,3
14,8
100
Milieu
Urbain
19,8
61,9
18,3
100
'Bamako
16,9
68,3
14,8
100
'Autres villes
22,7
55,4
21,9
100
Rural
18,8
54,2
27,0
100
Sexe du chef de ménage
Masculin
19,4
56,1
24,5
100
Féminin
14,9
60,0
25,1
100
Ensemble
19,0
56,4
24,6
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 36

Pour aider les autorités à prendre des décisions efficaces de lutte contre la pauvreté, les avis des
ménages ont été recueillis et se présentent comme suit :
Tableau 19 : Répartition des ménages par région, milieu et le sexe du chef de ménage selon les actions prioritaires
des autorités
Garantir les
Assurer la

Création
prix des
Lutter contre
Autres
sécurité
Total
d'emploi
produits de
la corruption
actions
alimentaire
base
Région
Kayes
33,7
22,2
2,3
0,7
41,2
100
Koulikoro
26,4
48,5
7,8
1,2
16,2
100
Sikasso
21,1
33,0
13,8
4,1
28,0
100
Ségou
30,9
18,0
12,2
8,5
30,4
100
Mopti
35,6
26,6
7,0
5,5
25,3
100
Tombouctou
19,7
64,3
0,2
2,7
13,0
100
Gao
31,9
58,9
2,5
0,4
6,2
100
Bamako
9,7
51,6
23,9
6,0
8,7
100
Milieu
Urbain
13,7
51,1
16,5
5,4
13,3
100
'Bamako
9,7
51,6
23,9
6,0
8,7
100
'Autres villes
17,8
50,6
8,9
4,7
18,0
100
Rural
31,1
31,0
7,6
3,7
26,6
100
Sexe du chef de ménage
Masculin
26,2
35,9
10,2
4,2
23,5
100
Féminin
26,2
47,0
8,8
3,5
14,6
100
Ensemble
26,2
36,7
10,1
4,2
22,9
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Les résultats montrent que les actions de lutte contre la pauvreté devraient se focaliser sur la
cr ation d’emploi (36,7 %) et la sécurité alimentaire (26,2 %). Surtout en milieu urbain, c’est
la cr ation d’emploi (51,1 %) qui préoccupe le plus tandis qu’en milieu rural c’est la s curit
alimentaire qui constitue la priorité avec 31,1%.
Graphique 13 : Répartition des ménages par milieu et le sexe du chef de ménage selon les actions prioritaires
des autorités

51,1
31,1
31,0
26,6
16,5
13,7
13,3
7,6
5,4 3,7
Assurer la sécurité Création d'emploi
Garantir les prix
Lutter contre la
Autres actions
alimentaire
des produits de base
corruption
Urbain
Rural

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 37

5 DEPENSES DE CONSOMMATION DES MENAGES
5.1.
Dépenses totales

Les dépenses de consommation des ménages pour la période juillet-septembre 2017 sont
estimées à 1056 milliards de FCFA contre 1048 milliards (sur la p riode d’Avril Juin), soit
une augmentation de 0,76 %. Cette hausse s’expliquerait par les d penses des f tes effectu es
par les ménages sur des articles d'habillements et de chaussures.
Dans l’ensemble, la d pense moyenne trimestrielle des ménages est estimée à 434 258 FCFA
sur la période de référence. Elle a donc légèrement augmenté par rapport au premier passage
(433 683 FCFA). Quel que soit l’indicateur sur les d penses (les d penses par m nages, par t te
et par équivalent adulte), le niveau a connu une augmentation par rapport aux valeurs collectées
pendant la p riode d’Avril Juin.
Tableau 20 : Dépenses trimestrielles des selon le milieu de résidence (FCFA)

Urbain
Rural
Ensemble

Moyenne
Total
Moyenne
Total
Moyenne
Total
Dépenses des ménages
576 020
396 930 688 330
378 232
659 481 284 277
434 258
1 056 411 972 607
Dépenses par tête
103 265

56 066

69 435

Dépenses par équivalent adulte
133 018

74 235

90 886

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

La consommation finale des ménages est estimée à partir des achats directs des biens et services
sur le marché (biens ou services de consommation courante acquis sur les 3 derniers mois), de
l’autoconsommation et des cadeaux.

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 38

Graphique 14 : Proportion des d penses selon milieu et le mode d’acquisition (%)
1,9
Cadeau
1,0
23,7
Autoconsommation
2,7
74,4
Achats
96,3
Rural
Urbain

Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

L’acquisition des biens et services par les m nages est caractérisés par une forte influence des
échanges monétaires. Dans le milieu rural, la proportion des achats dans les dépenses totales
est inférieure à celle du milieu urbain (74,4 % contre 96,3 % respectivement). Mais les deux
proportions restent tout de même élevées.
Tableau 21 : Structure de la consommation des ménages entre juin – septembre 2017 selon le mode d’acquisition (%)
Urbain
Rural
Ensemble
Mode d’acquisition
Avril-juin
Juillet-septembre
Avril-juin
Juillet-septembre
Avril-juin
Juillet-septembre
Achats
95,9
96,3
76,7
74,4
84,4
82,6
Autoconsommation
2,7
2,7
21,3
23,7
13,8
15,8
Cadeau
1,4
1,0
2,0
1,9
1,8
1,6
Total
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0

Achats
46,0
43,8
54,0
56,2
100,0
100,0
Autoconsommation
8,0
6,5
92,0
93,5
100,0
100,0
Cadeau
31,5
23,4
68,5
76,6
100,0
100,0
Ensemble
40,5
37,6
59,5
62,4
100,0
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

On constate que 82,6 % des dépenses de consommation des ménages sont effectuées par achats
contre 84,4 % sur la période avril-juin de la même année. Tandis que la part de
l’autoconsommation est faible dans le milieu urbain (2,7 %) et constitue 23,7 % des dépenses
en milieu rural.
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 39

5.2.
Part des dépenses par fonction de consommation

L’analyse des d penses est faite par fonction de consommation. Un regroupement de
l’ensemble des d penses est fait entre 12 fonctions de consommation comme on peut le
constater dans le tableau ci-dessous. Ainsi, on présente dans ce tableau la part allouée à chaque
fonction de consommation et par milieu.
Dans ce passage, les ménages ont mis 69,9 % de leurs d penses totales dans l’alimentaire contre
65,3 % au premier passage. La part budgétaire de cette fonction est plus importante dans le
milieu rural que dans le milieu urbain (78,8 % contre 55,2 %).
Tableau 22 : Part des dépenses par fonctions de consommation selon le milieu de résidence
Urbain
Rural
Ensemble
Montant
Part
Montant
Part
Montant
Part
Fonction
trimestriel
budgétaire trimestriel budgétaire trimestriel budgétaire
(milliard de
%
(milliard
%
(milliard
%
FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
Part des dépenses des fonctions de consommation en Juillet – Septembre 2017 selon le milieu de résidence
Alimentation et Boissons non alcoolisées
218,9
55,2
519,6
78,8
738,5
69,9
Boissons alcoolisées, Tabac et Stupéfiants
1,3
0,3
1,9
0,3
3,3
0,3
Articles d'Habillements et Chaussures
32,6
8,2
42,8
6,5
75,4
7,1
Logements, Eau, Electricité, Gaz et Autres Combustibles
50,4
12,7
13,0
2,0
63,4
6,0
Meubles, Articles de ménages et Entretien
5,8
1,5
8,4
1,3
14,2
1,3
Santé
8,7
2,2
19,8
3,0
28,5
2,7
Transport
34,5
8,7
22,4
3,4
57,0
5,4
Communication
14,9
3,8
12,0
1,8
26,9
2,5
Loisirs et Cultures
4,9
1,2
6,1
0,9
11,0
1,0
Enseignements
0,9
0,2
0,1
0,0
1,0
0,1
Restaurants et Hôtels
1,6
0,4
0,6
0,1
2,2
0,2
Biens et services Divers
22,4
5,7
12,6
1,9
35,1
3,3
Total
396,9
100
659,5
100
1056,4
100
Part des dépenses des fonctions de consommation en Avril – Juin 2017 selon le milieu de résidence
Alimentation et Boissons non alcoolisées
224,1
52,8
460,4
73,8
684,4
65,3
Boissons alcoolisées, Tabac et Stupéfiants
1,8
0,4
2,5
0,4
4,2
0,4
Articles d'Habillements et Chaussures
20,2
4,8
29,7
4,8
49,8
4,8
Logements, Eau, Électricité, Gaz et Autres Combustibles
54,9
12,9
19,0
3,1
73,9
7,1
Meubles, Articles de ménages et Entretien
11,0
2,6
17,6
2,8
28,6
2,7
Santé
11,8
2,8
21,8
3,5
33,5
3,2
Transport
41,7
9,8
35,9
5,7
77,5
7,4
Communication
19,5
4,6
16,0
2,6
35,5
3,4
Loisirs et Cultures
7,6
1,8
8,3
1,3
15,9
1,5
Enseignements
7,3
1,7
1,7
0,3
9,1
0,9
Restaurants et Hôtels
1,9
0,4
0,7
0,1
2,6
0,2
Biens et Services Divers
22,6
5,3
10,7
1,7
33,3
3,2
Total
424,2
100,0
624,2
100,0
1048,4
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 40

ANNEXES
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 41

Tableau A. 1 : Taux de morbidit par r gion, milieu et niveau d’instruction selon le groupe d' ge (%)

Moins de 5 ans
5 - 10 ans
11 -14 ans
15 - 59 ans
60 ans et plus Ensemble
Région
Kayes
29,8
22,6
20,9
31,1
44,0
28,7
Koulikoro
27,9
20,4
16,8
21,0
37,2
22,6
Sikasso
33,8
17,8
14,6
20,1
35,7
22,6
Ségou
33,7
21,5
16,5
17,2
37,8
22,3
Mopti
42,1
28,6
25,4
26,4
51,3
31,6
Tombouctou
43,2
36,0
31,8
52,4
58,0
44,9
Gao
16,3
7,2
7,5
14,2
29,0
13,2
Bamako
35,8
21,7
15,9
20,9
42,8
24,0
Milieu
Urbain
34,1
21,1
16,2
21,7
42,3
24,1
Rural
33,3
22,4
18,9
24,1
40,7
26,0
Niveau d’instruction du chef de m nage
Aucun niveau
33,5
22,6
19,4
24,9
40,8
27,5
Fondamental I
0,0
21,0
17,4
22,8
45,1
21,0
Fondamental II
.
0,0
17,8
18,9
35,7
19,0
Secondaire
.
.
90,5
20,6
55,6
22,8
Supérieur
.
.
.
19,3
31,9
20,7
Ensemble
33,5
22,1
18,2
23,5
41,1
25,5
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 42

Tableau A. 2 : Prévalence de certaines maladies au cours des 3 derniers mois, selon la r gion, le milieu, le sexe et le groupe d’ ge (%)
Mau
Douleurs dans le
Problè
Problème
Problè
Problè
Maux de
Paludis
Diarrh
Tou
Blessure/fracture/ent
Tension/Diab
x de
Autre
Population

dos/membre/articulati
me de
d'oreille/nez/go
me
me
tête/cephalé
me
ée
x
orse
ète
ventr
s
Totale
ons
peau
rge
d'oeil
dentaire
es
e
Région
Kayes
16,6
1,1
2,7
1,8
0,8
0,2
0,4
0,3
0,4
0,9
3,0
1,6
0,8
2 590 017
Koulikoro
14,4
0,9
2,3
0,9
0,3
0,3
0,3
0,1
0,5
0,7
1,4
1,1
0,7
3 146 696
Sikasso
18,6
0,1
1,2
0,4
0,3
0,3
0,1
0,1
0,4
0,6
0,7
0,3
0,6
3 433 902
Ségou
15,8
0,5
1,3
1,4
0,4
0,2
0,4
0,1
0,3
0,4
1,3
0,6
0,9
3 037 880
Mopti
18,4
2,6
3,3
2,3
0,8
0,3
0,2
0,2
0,6
0,4
1,9
2,1
0,2
2 645 353
Tombouctou
38,1
0,3
12,1
3,5
0,1
0,4
0,2
0,3
2,5
0,6
0,8
1,8
0,0
876 661
Gao
8,6
1,0
1,4
0,2
0,7
0,2
0,4
0,3
0,4
0,5
0,5
0,4
0,4
704 537
Bamako
9,2
0,6
1,6
2,4
0,6
0,8
0,5
0,6
1,4
1,3
1,7
1,5
6,0
2 351 948
Milieu
Urbain
17,6
1,0
2,7
1,4
0,5
0,3
0,3
0,2
0,5
0,5
1,6
1,2
0,6
14 082 209
Rural
9,2
0,6
1,6
2,4
0,6
0,8
0,5
0,6
1,4
1,3
1,7
1,5
6,0
2 351 948
Sexe
Masculin
17,6
1,0
2,7
1,4
0,5
0,3
0,3
0,2
0,5
0,5
1,6
1,2
0,6
14 082 209
Féminin
16,1
0,9
2,4
1,3
0,5
0,3
0,3
0,2
0,8
0,5
1,1
1,1
1,1
9 368 278
Groupe d'âge
Moins de 5 ans
23,6
2,8
0,3
3,5
1,1
0,4
0,2
0,2
0,4
0,0
1,1
0,4
1,4
3 558 406
5 - 10 ans
17,1
0,6
0,3
1,2
0,4
0,2
0,2
0,1
0,6
0,0
0,7
0,9
0,6
3 918 789
11 -14 ans
13,3
0,3
0,5
0,6
0,3
0,1
0,1
0,0
0,5
0,0
1,0
1,2
0,9
1 808 023
15 - 59 ans
14,2
0,4
3,4
0,9
0,3
0,3
0,2
0,3
0,8
0,7
2,2
1,5
1,4
8 494 094
60 ans et plus
13,9
0,7
14,8
1,9
0,7
1,1
2,3
0,2
1,1
6,7
1,6
1,9
2,7
1 007 685
Ensemble
16,5
0,9
2,5
1,5
0,5
0,3
0,3
0,2
0,7
0,7
1,5
1,2
1,3
18 786 996
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 43

Tableau A. 3 : Population malade ou blessée au cours des 12 derniers mois et types de maladies, par r gion, milieu et tranche d’ ge de la
population (% de la maladie)
Douleurs
Problèm
dans le
e
Problèm Blessure/
Problèm
Problèm
Tension/ Maux de
Paludisme Diarhée dos/mem
Toux
d'oreille/
e
fracture/
e de peau
e d'oeil
Diabète
ventre
bre/artic
nez/gorg
dentaire
entorse

ulations
e
Région
Kayes
58,0
3,7
9,3
6,3
2,9
0,8
1,5
1,0
1,5
3,2
10,3
Koulikoro
63,6
3,8
10,4
4,1
1,5
1,3
1,5
0,4
2,3
3,2
6,1
Sikasso
82,0
0,6
5,2
1,7
1,3
1,1
0,4
0,6
1,8
2,7
3,2
Ségou
70,9
2,1
6,0
6,3
1,7
1,0
1,6
0,5
1,2
1,6
5,9
Mopti
58,3
8,2
10,5
7,1
2,5
1,0
0,5
0,6
1,8
1,2
6,1
Tombouctou
84,7
0,6
26,9
7,8
0,2
0,9
0,5
0,6
5,7
1,4
1,7
Gao
64,7
7,9
10,6
1,3
5,3
1,9
3,3
2,0
2,9
3,7
3,9
Bamako
38,2
2,6
6,5
10,0
2,7
3,3
1,9
2,5
5,8
5,6
7,0
Milieu
Urbain
54,3
2,7
7,5
7,8
2,4
2,4
1,4
1,8
4,2
4,8
5,9
'Bamako
38,2
2,6
6,5
10,0
2,7
3,3
1,9
2,5
5,8
5,6
7,0
'Autres villes
70,3
2,7
8,5
5,6
2,1
1,5
0,9
1,1
2,6
3,9
4,8
Rural
67,7
3,7
10,4
5,2
1,8
1,0
1,1
0,6
2,1
2,0
6,0
Groupe d'âge de la population
Moins de 5 ans
70,5
8,4
0,8
10,4
3,2
1,2
0,5
0,6
1,1
0,0
3,4
5 - 10 ans
77,1
2,7
1,4
5,5
1,9
0,9
1,0
0,4
2,7
0,0
3,2
11 -14 ans
73,1
1,8
2,8
3,5
1,4
0,8
0,8
0,3
2,5
0,2
5,5
15 - 59 ans
60,5
1,5
14,3
3,9
1,4
1,4
0,8
1,5
3,3
3,0
9,2
60 ans et plus
33,8
1,6
36,1
4,5
1,8
2,6
5,6
0,5
2,8
16,4
3,9
Ensemble
64,6
3,5
9,7
5,8
2,0
1,3
1,2
0,9
2,6
2,7
6,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)
EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 44

Tableau A. 4 : Taux de fréquentation des infrastructures sanitaires, selon la région, le milieu et le niveau scolaire du ménage
Cabinet
Centre de
Autre
CSRef
Cabinet
Cliniq Guérisse Pharmaci
Autres
Hôpital
médical/
santé
s

CSCOM
ou des
de soins
ue
ur/Mara
e/Pharma
Privés ou
public
Dentiste
confessionn
Publi
Cercles
privé
privée bout
cien
ONG
privé
el
c
Région
Kayes
17,9
69,7
2,0
0,5
1,8
3,0
0,9
0,7
0,1
1,5
1,9
Koulikoro
12,7
64,0
3,4
0,6
1,9
1,7
2,9
0,7
6,5
0,0
5,5
Sikasso
3,7
58,2
6,3
3,0
11,6
3,7
2,0
0,2
0,1
6,0
5,4
Ségou
2,5
60,6
9,3
1,1
2,7
0,4
18,4
1,4
0,8
1,4
1,4
Mopti
2,0
43,6
4,0
0,1
0,6
0,4
45,3
1,7
0,9
0,1
1,3
Tombouctou
26,4
59,8
11,7
0,2
0,2
0,0
1,5
0,0
0,0
0,0
0,2
Gao
16,8
62,2
20,1
0,0
0,0
0,0
0,9
0,0
0,0
0,0
0,0
Bamako
16,1
26,1
16,8
2,0
8,2
17,9
4,1
2,3
0,8
1,0
4,6
Milieu
Urbain
15,0
31,9
17,5
1,8
6,5
10,3
9,9
2,7
0,4
0,8
3,1
Rural
6,2
61,3
2,9
0,8
3,1
1,0
17,4
0,6
1,8
1,8
3,1
Groupe d'âge
Moins de 5 ans
5,8
58,2
5,8
1,5
3,9
2,8
12,6
1,1
1,7
2,7
4,0
5 - 10 ans
5,9
58,6
5,3
0,7
3,1
2,5
17,5
1,2
0,9
0,5
3,8
11 -14 ans
4,4
56,7
5,3
1,1
3,6
5,0
16,5
2,3
1,9
1,2
2,0
15 - 59 ans
10,3
50,9
7,3
1,0
4,3
3,7
15,8
1,1
1,8
1,4
2,5
60 ans et plus
15,6
43,7
9,2
1,0
4,1
3,7
17,7
0,4
0,6
1,7
2,3
Niveau d’instruction du chef de m nage
Aucun niveau
7,4
54,5
5,5
1,1
3,4
2,1
18,5
1,0
1,6
1,7
3,1
Fondamental I
9,2
57,4
8,7
0,6
5,3
5,3
6,7
1,2
1,0
1,2
3,3
Fondamental II
13,2
46,9
13,8
1,1
5,1
7,2
4,4
2,3
1,6
1,0
3,4
Secondaire
20,7
36,8
11,8
2,9
7,5
15,5
1,8
0,0
0,8
0,0
2,3
Supérieur
19,2
35,0
5,8
1,6
10,7
21,6
4,0
1,5
0,0
0,6
0,0
Ensemble
8,4
53,9
6,6
1,1
3,9
3,4
15,5
1,1
1,5
1,6
3,1
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 45

Tableau A. 5 : Opinion de la population malade et n’ayant pas utilis de service m dical par r gion, milieu et
niveau d’instruction du chef de ménage selon les raisons de non utilisation (%)
Manque de
Automédi-

Pas nécessaire
Trop cher
Trop éloigné
Autres
confiance
cation
Région
Kayes
9,5
26,8
0,3
,5
63,2
0,1
Koulikoro
23,3
19,5
1,0
1,6
51,5
3,6
Sikasso
15,3
9,6
0,1
,1
82,4
0,2
Ségou
13,2
6,7
0,5
,8
78,6
1,2
Mopti
21,5
27,9
8,3
,3
46,7
0,9
Tombouctou
42,8
28,8
2,3
,4
30,9
0,0
Gao
52,4
13,7
2,0
,7
32,2
1,5
Bamako
36,2
5,3
0,3
,8
58,7
0,7
Milieu
Urbain
32,9
8,5
0,5
,9
58,4
0,9
Rural
21,0
21,7
2,6
,5
56,9
0,9
Niveau d’instruction du chef de ménage
Aucun niveau
22,5
20,1
2,2
,5
57,2
0,8
Fondamental I
26,0
16,4
2,0
1,0
57,3
0,6
Fondamental II
30,9
9,8
0,0
,3
57,7
2,5
Secondaire
29,3
9,6
3,6
,0
56,8
0,6
Supérieur
21,1
4,2
0,0
,0
59,4
15,3
Ensemble
23,5
18,9
2,1
0,6
57,3
0,9
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Tableau A. 6 : R partition des m nages (en %) par r gion et milieu de r sidence, selon l’appr ciation
du niveau de vie par rapport à la situation de pauvreté (chef de ménage masculin)

Ni pauvres ni
Pauvres
Riches
Total
riches
Région
Kayes
39,9
58,2
2,0
100
Koulikoro
68,4
23,4
8,1
100
Sikasso
43,3
55,4
1,3
100
Ségou
37,8
60,3
1,9
100
Mopti
77,2
21,5
1,3
100
Tombouctou
30,0
67,8
2,2
100
Gao
51,1
36,6
12,3
100
Bamako
49,7
48,6
1,7
100
Milieu
Urbain
45,6
52,2
2,2
100
Rural
54,5
42,1
3,4
100
Ensemble
52,1
44,8
3,1
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 46

Tableau A. 7 : Répartition des ménages (en %) par région et milieu de résidence, selon
l’appr ciation du niveau de vie par rapport la situation de pauvret (chef de ménage féminin)
Ni pauvres ni

Pauvres
Riches
Total
riches
Région
Kayes
45,3
51,2
3,5
100
Koulikoro
64,9
27,6
7,5
100
Sikasso
67,2
32,8
0,0
100
Ségou
50,3
49,7
0,0
100
Mopti
67,0
30,0
3,0
100
Tombouctou
26,6
73,4
0,0
100
Gao
63,7
22,9
13,4
100
Bamako
44,1
54,5
1,4
100
Milieu
Urbain
48,7
48,4
2,9
100
Rural
56,1
39,9
4,0
100
Ensemble
52,8
43,7
3,5
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Tableau A. 8 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe, selon le degré de satisfaction des
besoins alimentaires « Prendre trois repas tous les jours »

Pas vraiment
Pas du tout
Très satisfait
Satisfait
Total
satisfait
satisfait
Région
Kayes
2,7
52,3
42,8
2,2
100
Koulikoro
12,2
30,0
53,0
4,9
100
Sikasso
18,1
56,7
24,3
0,8
100
Ségou
5,0
56,7
35,6
2,7
100
Mopti
3,2
37,2
52,6
7,0
100
Tombouctou
4,0
49,4
46,5
0,1
100
Gao
3,2
22,4
69,8
4,5
100
Bamako
3,9
63,0
25,7
7,3
100
Milieu
Urbain
6,6
57,1
31,1
5,1
100
Rural
7,3
43,9
45,2
3,5
100
Sexe du chef de ménage (ou du répondant)
Masculin
7,3
47,7
41,1
3,9
100
Féminin
4,9
46,9
43,1
5,1
100
Ensemble
7,1
47,6
41,2
4,0
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 47

Tableau A. 9 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe, selon le degré de satisfaction des
besoins en « logements » (en %)

Pas vraiment
Pas du tout
Très satisfait
Satisfait
Total
satisfait
satisfait
Région
Kayes
2,2
51,4
32,8
13,6
100
Koulikoro
2,8
30,9
59,0
7,2
100
Sikasso
9,9
46,8
37,7
5,6
100
Ségou
0,5
58,4
37,8
3,3
100
Mopti
1,6
41,4
50,8
6,2
100
Tombouctou
1,0
41,6
56,9
0,5
100
Gao
3,7
27,9
65,7
2,6
100
Bamako
1,2
34,0
39,6
25,3
100
Milieu
Urbain
3,2
37,3
43,2
16,3
100
Rural
2,7
44,9
46,4
5,9
100
Sexe du chef de ménage (ou du répondant)
Masculin
3,0
42,6
45,7
8,7
100
Féminin
1,4
44,6
43,4
10,6
100
Ensemble
2,9
42,8
45,5
8,9
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Tableau A. 10 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe, selon le degré de satisfaction des
besoins d’Acc s l’eau potable
Pas vraiment
Pas du tout

Très satisfait
Satisfait
Total
satisfait
satisfait
Région
Kayes
2,9
54,8
32,2
10,1
100
Koulikoro
5,4
23,0
56,5
15,1
100
Sikasso
14,9
47,1
28,6
9,4
100
Ségou
2,2
35,9
50,6
11,3
100
Mopti
7,2
38,7
42,8
11,4
100
Tombouctou
0,9
28,2
66,7
4,3
100
Gao
7,2
20,1
65,6
7,0
100
Bamako
0,6
49,5
38,2
11,7
100
Milieu
Urbain
4,8
46,7
39,4
9,1
100
Rural
5,5
35,7
47,2
11,6
100
Sexe du chef de ménage (ou du répondant)
Masculin
5,4
38,6
44,9
11,1
100
Féminin
4,6
41,6
46,0
7,9
100
Ensemble
5,3
38,8
45,0
10,9
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 48

Tableau A. 11 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe, selon le degré de satisfaction des
besoins d’Acc s l’ lectricit

Pas vraiment
Pas du tout
Très satisfait
Satisfait
Total
satisfait
satisfait
Région
Kayes
0,6
27,0
32,9
39,2
100
Koulikoro
5,3
15,2
54,5
25,0
100
Sikasso
9,4
34,4
22,6
33,6
100
Ségou
1,8
19,0
56,7
22,5
100
Mopti
2,0
7,3
28,9
61,8
100
Tombouctou
0,2
14,4
50,5
34,8
100
Gao
0,2
7,8
61,5
30,5
100
Bamako
0,4
59,2
27,8
12,6
100
Milieu
Urbain
4,0
48,7
33,2
14,0
100
Rural
2,6
14,9
42,4
40,1
100
Sexe du chef de ménage (ou du répondant)
Masculin
3,0
23,9
39,7
33,3
100
Féminin
2,5
31,7
40,6
25,2
100
Ensemble
3,0
24,5
39,8
32,7
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Tableau A. 12 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe, selon le degré de satisfaction des
besoins «Soins et médicaments en cas de maladie»

Pas vraiment
Pas du tout
Très satisfait
Satisfait
Total
satisfait
satisfait
Région
Kayes
0,6
31,0
56,7
11,7
100
Koulikoro
4,8
27,5
60,5
7,2
100
Sikasso
10,8
49,1
28,3
11,8
100
Ségou
0,9
37,6
53,4
8,1
100
Mopti
1,4
22,1
56,9
19,6
100
Tombouctou
0,5
26,0
70,0
3,5
100
Gao
0,9
15,2
74,9
9,1
100
Bamako
0,4
41,3
45,8
12,5
100
Milieu
Urbain
2,8
42,2
45,8
9,2
100
Rural
2,9
29,4
55,8
11,9
100
Sexe du chef de ménage (ou du répondant)
Masculin
2,9
33,0
52,8
11,3
100
Féminin
2,2
33,5
54,9
9,5
100
Ensemble
2,9
33,0
52,9
11,1
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

Page 49

Tableau A. 13 : Répartition des ménages par région, milieu et sexe, selon le degré de satisfaction des
besoins «Education des enfants»

Pas vraiment
Pas du tout
Très satisfait
Satisfait
Total
satisfait
satisfait
Région
Kayes
0,7
50,4
44,6
4,3
100
Koulikoro
7,1
31,3
56,0
5,6
100
Sikasso
6,2
56,1
32,2
5,6
100
Ségou
2,3
41,7
51,0
5,0
100
Mopti
3,7
35,9
47,8
12,7
100
Tombouctou
0,3
37,6
60,6
1,4
100
Gao
5,0
29,9
53,4
11,7
100
Bamako
0,3
53,4
43,9
2,5
100
Milieu
Urbain
2,7
54,4
39,8
3,2
100
Rural
3,6
38,5
50,7
7,2
100
Sexe du chef de ménage (ou du répondant)
Masculin
3,3
42,8
47,9
6,0
100
Féminin
3,4
46,2
44,4
6,1
100
Ensemble
3,3
43,0
47,6
6,0
100
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

Tableau A. 14 : Répartition des dépenses trimestrielles des ménages par fonction et par région (en milliards de FCFA)

Tombou
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Gao
Bamako
Ensemble
ctou
Alimentation et Boissons non alcoolisées
153,9
87,2
85,7
145,6
89,3
44,1
19,6
113,1
738,5
Boissons alcoolisées, Tabac et Stupéfiants
0,3
0,2
0,7
0,5
0,3
0,3
0,1
0,9
3,3
Articles d'Habillements et Chaussures
11,0
10,8
8,8
11,8
7,3
3,6
1,5
20,7
75,4
Logements, Eau, Electricité, Gaz et Autres
3,6
5,3
6,4
4,8
3,1
2,4
0,9
36,8
63,4
Combustibles
Meubles, Articles de ménages et Entretien
2,3
1,1
2,3
2,9
1,2
0,5
0,2
3,6
14,2
Santé
6,4
4,3
5,5
3,0
3,4
0,9
0,3
4,6
28,5
Transport
4,5
3,3
10,4
6,9
3,8
0,3
0,3
27,5
57,0
Communication
3,2
2,0
3,9
3,7
2,2
0,9
0,3
10,7
26,9
Loisirs et Cultures
0,7
0,5
4,0
1,1
0,4
0,4
0,0
3,8
11,0
Enseignements
0,1
0,1
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,8
1,0
Restaurants et Hôtels
0,0
0,3
0,4
0,0
0,0
0,0
0,0
1,4
2,2
Biens et services Divers
2,2
3,5
3,1
5,1
1,3
1,2
0,1
18,5
35,1
Total
188,3
118,7
131,3
185,5
112,3
54,7
23,4
242,2
1056,4
Source : EMOP 2017/2018, passage 2 (juillet-septembre)

EMOP 2017-Passage 2---Résultats

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