MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE REPUBLIQUE DU MALI
ET DE LA POPULATION Un Peuple – Un But – Une Foi
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
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tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45
BP 12 Bamako
4ème trimestre 2015
Au 4ème trimestre 2015, l’activité économique mondiale pourrait être jugée moins vigoureuse que prévue. En effet, la
croissance a ralenti dans les pays émergents et en développement tandis que la reprise dans les pays développés
est restée modeste avec son corollaire de baisse du prix de l’énergie et d’autres produits de base.
Au plan national, le diagnostic conjoncturel au 4ème trimestre 2015 révèle une situation économique globalement
bien orientée. Les bons résultats de la campagne agricole 2015/2016 prévus se confirment. Mieux, les cours
mondiaux des principaux produits importées, notamment les céréales et le pétrole, sont orientés à la baisse. Ces
facteurs ont contribué à contenir les prix. Ainsi, le taux d’inflation en décembre 2015 est +1,5% inférieur à la norme
communautaire de 3,0%. Ce qui a quelque peu alimenté le repli de la valeur de la consommation des ménages. La
production moderne d’or dépasse son niveau de la même période en 2014. La production industrielle hors
extraction d’or s’est contractée par rapport au 4ème trimestre 2014 à cause du démarrage tardif de l’égrenage et la
baisse de la demande de certains produits de l’industrie agroalimentaire. Par rapport au 3ème trimestre 2015, la
production industrielle hors extraction d’or est hausse du fait de la saisonnalité de l’égrenage de même que
l’augmentation de la production de certains produits agroalimentaires prisés pendant des fêtes de fin d’année. Au
niveau de l’activité des BTP, on note un redressement du fait de l’importation accrue du ciment en compensation à
la contraction de la production intérieure de ciment en 2015. Néanmoins, les exportations en valeur ont nettement
augmenté principalement sous l’effet de la hausse du volume d’or exporté. Bien qu’en recul par rapport au
trimestre précédent, la valeur des importations sont en hausse par rapport au 4ème trimestre 2014 du fait
essentiellement à l’accroissement du volume importé de pétrole. Dans un contexte de baisse continue du cours du
pétrole, la progression des quantités importées de pétrole contribue à rehausser le niveau des recettes de l’Etat. Il
en est de même pour les dépenses totales avec une accélération des dépenses d’investissement dans un contexte
de reconstruction et de reprise de l’activité économique dont laisse entrevoir l’intensification du transport aérien et
le nombre de plus en plus croissant de véhicules immatriculés. En revanche, l’expansion au niveau de la branche
des télécommunications semble ralentir au regard de la baisse du parc mobile due à la suppression des lignes
sans attributaire identifié ainsi que de la contraction du volume d’appels. L’augmentation du crédit à l’économie
traduit la reprise de l’activité économique. Toutefois, le niveau des avoirs extérieurs a reculé à cause notamment
de la hausse des paiements à l’étranger.
Février 2016 Numéro 58
ABREVIATIONS ET CONVENTIONS
SIGLES
INTITULES COMPLETS
AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’
Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut
National de la
Statistique
UEMOA
Union
Économique et
Monétaire
Ouest
Africaine
IHPI
Indice
Harmonisé de la
Production
Industriel e
IHPC
Indice
Harmonisé des
Prix à la
Consommation
CMDT
Compagnie
Malienne pour le
Développement des
Textiles
SUKALA
Société
Sucrière du
Kala
PARI
Programme d’
Appui
R gional à l’
Intégration
FCFA
Franc des
Communautés
Financi res d’
Afrique
$ E-U
Dollar des
Etats-Unis
PNG
Position
Nette du
Gouvernement
ONAP
Office
National de
Produits Pétroliers
UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES
Baril
Vaut
158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once troy
Vaut 28,349 grammes
SIGNES CONVENTIONNELS
cvs
Corrigé des
Variations
Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 19
95 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 19
95 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour
cent
2
La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
1- Les Cours mondiaux des principales matières
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
premières
impact sur son évolution.
Tout comme au cours du trimestre précédent, durant le
Les analyses d velopp es dans la note ont trait à l’ volution
4ème trimestre 2015, les cours des principales matières
des variables comme la production, les prix, le commerce
premières sont orientés encore à la baisse.
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
Le pétrole :
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
Dans un paysage économique peu stable et moins motivant,
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
le cours du brut continue de plonger. Cette situation est
coton) et d’importation (p trole, riz, ma s, bl , huile...).
aggravée par un contexte géopolitique perturbé de même
qu’une surproduction induite en partie par l’extraction
Présentation :
extrême du pétrole non conventionnel. En effet, le cours du
Au 4ème trimestre 2015, l’activit conomique mondiale
p trole a termin l’ann e à moins de
40 dollars le baril. En
pourrait être jugée moins vigoureuse que prévue. En effet, la
janvier 2016, le prix du baril de pétrole tourne autour de
30
croissance a ralenti dans les pays émergents et en
dollars le baril. L’augmentation de l’offre de p trole a t
développement tandis que la reprise dans les pays
accentu e par l’arriv e du p trole de l’Iran sur le march
développés est restée modeste avec son corollaire de baisse
mondial à la faveur de la levée des sanctions contre ce pays.
du prix de l’ nergie et d’autres produits de base.
Les prévisions sont assez pessimistes pour 2016. Elles
fixent le prix du baril à moins de
40 dollars, soit
37 dollars.
Au plan national, le diagnostic conjoncturel au 4ème trimestre
Cette tendance baissière du cours du pétrole est une
2015 révèle une situation économique globalement bien
aubaine pour des pays importateurs nets du pétrole comme
orientée. Les bons résultats de la campagne agricole
le Mali. Elle pourrait réduire le coût de production de certains
2015/2016 pr vus se confirment au regard de l’augmentation
produits et renforcer les recettes fiscales.
des productions céréalière et cotonnière. Mieux, les cours
mondiaux des principaux produits importées, notamment les
Graphique 1 : Cours du pétrole en dollar
céréales et le pétrole, sont orientés à la baisse. Ces facteurs
150
ont contribu à contenir les prix. Ainsi, le taux d’inflation en
140
décembre 2015 est
+1,5% inférieur à la norme
130
communautaire de
3,0%. Ce qui a quelque peu alimenté le
repli de la valeur de la consommation des ménages. La
120
production moderne d’or d passe son niveau de la même
110
période en 2014 avec un taux de réalisation des prévisions
100
de
102,0%. La production industriel e hors extraction d’or
90
s’est contract e par rapport au 4ème trimestre 2014 à cause
80
du d marrage tardif de l’ grenage et la baisse de la
70
demande de certains produits de l’industrie agroalimentaire.
60
Par rapport au trimestre précédent, la production industriel e
50
hors extraction d’or est hausse du fait de la saisonnalité de
40
l’ grenage de m me que l’augmentation de la production de
30
certains produits agroalimentaires prisés pendant des fêtes
20
de fin d’ann e. Au niveau de l’activit des BTP, on note un
10
redressement du fait de l’importation accrue du ciment en
compensation à la contraction de la production intérieure de
ciment en 2015 à cause essentiel ement de deux grèves des
travailleurs. Néanmoins, les exportations en valeur ont
nettement augment principalement sous l’effet de la hausse
du volume d’or export . Bien qu’en recul par rapport au
L’or :
trimestre précédent, la valeur des importations sont en
A l’instar du p trole, le cours de l’or ne cesse de baisser
hausse par rapport au 4ème trimestre 2014 du fait
mais moins lentement que celui du pétrole. Initialement
essentiellement à l’accroissement du volume import de
consid r une protection efficace en temps de crise, l’or a
pétrole. Dans un contexte de baisse continue du cours du
progressivement perdu de son attrait pour les investisseurs.
pétrole, la progression des quantités importées de pétrole
Ainsi, au 4ème trimestre 2015, le prix de l’or a repli en
contribue à rehausser le niveau des recettes de l’Etat. Il en
moyenne de près de
8,0% par rapport à la même période en
est de même pour les dépenses totales avec une
2014. Par rapport au 3ème trimestre 2015, le cours de l’or a
acc l ration des d penses d’investissement dans un
baiss d’environ de
2,0%. En effet le cours de l’or est pass
contexte de reconstruction et de reprise de l’activit
de
1219 dollars l’once au 1er trimestre 2015 à
1105 dollars
conomique dont laisse entrevoir l’intensification du transport
l’once au 4ème trimestre 2015. En perspective, le
aérien et le nombre de plus en plus croissant de véhicules
ralentissement de l’ conomie chinoise ayant n gativement
immatricul s. En revanche, l’expansion au niveau de la
impacté le marché de la joail erie cours des derniers
branche des télécommunications semble ralentir au regard
trimestres, on pourrait s’aligner sur la pr vision du cours en
de la baisse du parc mobile due à la suppression des lignes
2016 de
1075 dollars l’once.
sans attributaire identifié ainsi que de la contraction du
volume d’appels. L’augmentation du cr dit à l’ conomie
traduit la reprise de l’activit conomique avec l’octroi des
crédits aux entreprises. Toutefois, le niveau des avoirs
extérieurs a reculé à cause notamment de la hausse des
paiements à l’ tranger.
3
Graphique 2 : Cours de l’or en dollar
céréales a replié de près de
14,0%. Le cours mondial des
oléagineux affiche les mêmes tendances baissières.
72
64
2- Les Prix intérieurs
a. Les prix à la consommation
56
Durant le 4ème trimestre 2015, le niveau g n ral de l’indice
des prix à la consommation a volu de fa on disparate d’un
48
mois à l’autre. En effet, à la suite de la stabilit observ e au
mois d’octobre 2015, l’indice global des prix à la
40
consommation a varié de
-1,8% en novembre avant de
terminer l’ann e 2015 avec une variation de
+0,5%. La
32
baisse observée en novembre est induite principalement par
la diminution des prix de la plupart des produits alimentaires
24
du fait de l’augmentation de l’offre sur le march . De m me,
16
le repli du prix des médicaments traditionnels contre le
paludisme à cause de la fin de l’hivernage et l’octroi de
8
beaucoup de bonus par les sociétés de téléphonie à leur
clientèle sont des facteurs qui ont contribué à baisser le
niveau de l’indice global en novembre 2015. En revanche, au
mois de d cembre le niveau g n ral de l’indice augmente de
0,5% en liaison avec
un accroissement de la demande de
certains produits alimentaires tels les farines de blé et les
Le coton :
produits de pâtisserie à cause des fêtes de fin d’ann e. Il
Malgré, un contexte international difficile et marqué par la
noter également la hausse du prix du pétrole lampant car
concurrence de la fibre synthétique dérivée du pétrole, le
aligné sur le prix du super carburant de même que celui
coton arrive à résister quelque peu. Selon les estimations la
charbon de bois qui est devenu rare pendant la même
production mondiale pour la campagne 2015/2016 serait en
période.
recul. En effet, les USA, agacés par la baisse continuelle du
prix du coton, ont décidé de réduire les superficies
Quant à la variation annuel e de l’indice global, el e demeure
consacrées au coton. Ce qui devrait contribuer à soutenir le
positive tout au long du 4ème trimestre 2015 avec une
prix du coton. Ainsi, au 4ème trimestre 2015, le cours du coton
certaine d c l ration en novembre. Ainsi, le taux d’inflation
a baissé de moins de
1,0% par rapport au trimestre
est passé de
+2,1% en octobre à
+0,3% en novembre et
précédent. Mieux, il a augmenté de plus de
2,0% par rapport
+1,0% en décembre 2015. Bien que légèrement supérieure à
au 4ème trimestre 2014. Au regard des prévisions, la
son niveau de novembre l’inflation en décembre est en
consommation progresserait lors de la campagne 2015/2016
décélération comparativement à octobre. Cette baisse de
et d passerait l’offre pour la premi re fois depuis six ans
niveau est due surtout au léger fléchissement des prix des
d’autant que le Pakistan devrait faire croitre ses importations
céréales, au repli des prix du carburant et des lubrifiants en
et l’Inde devrait augmenter ses stocks.
rapport avec la tendance des cours mondiaux ainsi que du
reflux du coût de la communication avec l’octroi de bonus à
Graphique 3 : Cours du coton en dollar
plusieurs reprises sur la période.
Quant à l’indicateur de convergence de l’UEMOA en mati re
5,50
d’inflation, il affiche une remont e progressive durant le 4ème
trimestre 2015. Son niveau est passé
+1,4% en septembre
5,00
2015 à
+1,5% sur les trois mois du dernier trimestre de 2015.
4,50
dollar par
Pour la zone UEMOA, l’inflation est de
+0,7% en septembre,
kilogramme
de
+0,8% en octobre et
+0,9% en novembre 2015. Cette
4,00
tendance traduit la ma trise de l’inflation dans la zone
3,50
UEMOA.
3,00
Graphique 4 : Glissement annuel de l’IHPC global (%)
2,50
24%
2,00
21%
1,50
18%
1,00
15%
0,50
12%
9%
6%
3%
Cours des produits alimentaires :
0%
Au 4ème trimestre 2015, la baisse des prix des produits
-3%
alimentaires se poursuit. En effet, l’indice des prix des
produits alimentaires a reculé au 4ème trimestre 2015 de
-6%
2,7% et de
15,0% respectivement par rapport au 3ème
-9%
trimestre 2015 et par rapport au 4ème trimestre 2014 en
liaison principalement avec l’augmentation de l’offre induite
-12%
par un accroissement de la production. S’agissant du prix
des céréales, il reculé de
2,6% par rapport au trimestre
Ensemble
base 1996 = 100
précédent. Par rapport au 4ème trimestre 2014, le prix des
4
b. Les prix des produits pétroliers et du
4- La Production Industrielle
gaz butane
a. La production moderne d’or
-
Prix fournisseurs
Au 4ème trimestre 2015, la production moderne d’or est
Par rapport au trimestre précédent, sur les axes
ressortie quasi stable par rapport au trimestre précédent.
d’approvisionnement du Mali au 4ème trimestre 2015 les prix
Cette situation est en partie due au fait que certaines mines
fournisseurs moyens de tous les produits pétroliers ont replié
sont sur la dernière étape de leur fermeture. En revanche,
avec des taux compris entre
2,5% et
20,5% suite à la baisse
par rapport au 4ème trimestre 2014, la quantit d’or produite
continue des cours mondiaux du brut.
par toutes les sociétés minières au 4ème trimestre 2015 a
Contrairement aux trimestres précédents, en matière
augmenté de
4,9%. Il en est de même en matière de taux de
d’approvisionnement en produits pétroliers au cours du 4ème
couverture trimestriel des prévisions avec
102,0% au 4ème
trimestre 2015, on note qu’en moyenne les prix fournisseurs
trimestre 2015 contre
86,0% au 4ème trimestre 2014 et
du supercarburant et du gasoil sont plus avantageux au
104,5% au 3ème trimestre 2015.
Sénégal. Les prix fournisseurs du fuel-oil, du DDO et du Jet
A1 sont plus favorables en Côte d’Ivoire.
b. L’indice Harmonisé de la Production
Industrielle (IHPI) hors extractive
-
Prix plafond
Au 4ème trimestre 2015, l’indice harmonis de la production
industrielle hors extractive a augmenté de
69,6% par rapport
A l’exception du p trole lampant, l’ volution des prix moyens
au trimestre précédent. En revanche, par rapport à la même
à la pompe de la plupart des produits pétroliers liquides entre
p riode en 2014, le niveau g n ral de l’indice a enregistr
le 4ème trimestre 2015 et le trimestre précédent, laisse
une baisse de
21,6%.
entrevoir un repli des prix à la pompe avec des taux allant de
3,4% à
3,6%. La baisse des prix moyens à la pompe se
Par rapport au 4ème trimestre 2014
justifient par cel es des prix fournisseurs, suite à la mise en
Le niveau g n ral de l’indice de la production industrielle
œuvre int grale du nouveau m canisme de tarification
hors extractive a replié de
21,6% malgré la hausse de plus
automatique des produits pétroliers.
30,0% affichée par la branche de fabrication de matériels
La hausse du prix moyen à la pompe du pétrole lampant a
lectriques et l’augmentation de
3,7% de la production
enregistré une hausse à la pompe de
9,4 % suite à son
d’ lectricit et d’eau. La baisse de l’indice s’explique
alignement sur celui du supercarburant.
essentiellement par le reflux de la quantité de coton égrené
S’agissant du prix non subventionn du kilogramme de gaz
du fait d’un d but tardif de l’ grenage. Le recul de la
butane, il a augmenté en moyenne de
22,0 FCFA, soit une
production de la branche agroalimentaire a aussi contribué à
progression de
2,6% contre une augmentation
4,7% au
tirer le niveau de l’indice vers le bas.
cours du trimestre précédent.
Par rapport au 3ème trimestre 2015
Par ail eurs, il convient de noter que le taux de la redevance
Le niveau g n ral de l’indice de la production industrielle
d’usage routier sur les produits p troliers est d sormais fix
hors extractive a augmenté fortement de près de
70,0% en
à
35,0 FCFA par
litre pour le supercarburant et le gasoil
liaison avec la reprise de l’activit d’ grenage et de la
suite à l’arr t interministériel N°2015-4332/MEF-METD-SG
production de sucre du fait de leur caractère saisonnier. En
du 07 décembre 2015. Cela fait suite à une augmentation de
effet, la période de juil et à fin septembre est une période
10,0 FCFA par
litre de l’ancien taux pour chacun de deux
morte pour ces activités. De même, la forte demande de
produits.
certains produits, notamment la farine de blé transformée à
cause des f tes de fin d’ann e, a aussi contribu à
3- Les dépenses de consommation des ménages
rehausser le niveau de l’indice au 4ème trimestre 2015.
Selon les r sultats de l’enqu te modulaire permanente
auprès des ménages (EMOP), les dépenses de
Graphique 5 : Indice harmonisé de la production
consommation des m nages, sur la p riode d’octobre à
industrielle hors extraction
d cembre 2015, s’ l vent à
800,5 milliards FCFA contre
932,9 milliards FCFA pour le trimestre précédent et
830,4
380
milliards FCFA pour la p riode d’octobre à d cembre 2014.
Ainsi, par rapport au trimestre précédent, les dépenses de
330
Indice général hors extraction
consommation des ménages ont replié de
14,2% essentiellement attribuables aux postes de dépenses :
Moyenne Mobile Ensemble
« alimentaires », « Meubles, Articles de ménages et
280
Entretien », « Transport », « Restaurants et hôtels » et
« Loisirs et culture ». Le repli des dépenses alimentaires
pourrait être dû à la baisse des prix des produits de première
230
nécessité, notamment les céréales du fait de la disponibilité
des produits de nouvel es récoltes. Il en est de même pour le
poste « Transport » du fait de la baisse des prix à la pompe
180
des produits p troliers. S’agissant de la baisse des
dépenses des postes « Meubles, Articles de ménages et
Entretien », « Restaurant et hôtel » et « Loisirs et culture »,
130
elle pourrait s’expliquer par le fait les m nages pr f rent
effectuer les d penses d’enseignement, qui fortement
80
augmenté sur la période, en lien avec la rentrée des classes
que celles relatives à l’ameublement, à l’entretien et aux
activités récréatives.
Quant au reflux de
3,6% des dépenses de consommation
des ménages par rapport au 4ème trimestre 2014 malgré la
c. L’opinion des industriels sur leur
hausse des d penses li es à l’alimentation, il s’explique
activité
essentiellement par la contraction de
74,0% des dépenses
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
d’ameublement et d’entretien en rapport avec le changement
industrielles (à l’exception des entreprises mini res) donne
de priorités des ménages.
les résultats suivants :
33,3% des répondants évoquent une
diminution de leur production par rapport au trimestre
5
précédent contre
38,1% qui disent que leur production est
6- Le commerce extérieur
demeurée stable et
28,6% pensent que leur production a
a- Les importations
augmenté sur la même période. Cette perception reflète
Au 4ème trimestre 2015, les importations globales réalisées
l’augmentation de la production industriel e au cours du 4ème
s’ l vent à
1 447 000 tonnes pour une valeur de
532,0
trimestre 2015 comparativement au 3ème trimestre 2015. De
milliards FCFA contre
1 304 000 tonnes pour une valeur de
même, une proportion importante des répondants pensent
587,0 milliards FCFA au 3ème trimestre 2015 et
1 313 000
avoir utilisé une grande partie de leur capacité de production.
tonnes pour une valeur de
521,0 milliards FCFA au 4ème
En effet,
74,0% des répondants estiment avoir utilisé moins
trimestre 2014. Les intentions d’importation mises sont de
50,0% de leur capacité de production.
457,1 milliards FCFA au titre du 4ème trimestre 2015 contre
589,1 milliards FCFA au trimestre précédent.
N anmoins, les r pondants pensent que l’activit industrielle
Au 4ème trimestre 2015, les droits et taxes liquidés sont de
demeure instable pour les principales raisons suivantes : la
133,8 milliards FCFA contre
121,7 milliards FCFA au titre
baisse de la demande pour
43,8% des répondants,
du 3ème trimestre 2015.
insuffisance d’ quipement pour
18,8%, insuffisance de
matières premières pour
12,5%.
Par rapport au 3ème trimestre 2015
Cependant, en termes de perspectives de production au
Le volume global des importations au 4ème trimestre 2015
cours du prochain trimestre, selon les réponses données par
s’est accru de
10,9% en liaison essentiellement avec la
les répondants :
55,0% pensent que la production de leurs
hausse de la quantité de produits pétroliers importés. En
entreprises va augmenter, tandis que
15,0% se prononce
valeur, les importations globales ont baissé de
9,5% du fait
pour une baisse de production et
30,0% trouvent que la
d’un repli de
15,8% de la valeur des produits non pétroliers.
production industrielle demeurera inchangée.
S’agissant de l’augmentation de la valeur des produits
pétroliers importés sur la même période malgré la tendance
5- Les Bâtiments et travaux publics
baissi re des prix, elle est due à l’accroissement du volume.
Après la tendance haussière constatée en 2014, la
production int rieure de ciment a ralenti au cours de l’ann e
Par rapport au 4ème trimestre 2014
2015. En effet, la quantité de ciment produit au Mali au titre
Les quantités totales importées de marchandises ont
du 4ème trimestre 2015 a légèrement baissé de
1,0% par
augmenté de
10,2%. Ce qui d note de l’accroissement de la
rapport au trimestre précédent. Par rapport au 4ème trimestre
demande du fait de l’am lioration du fait de l’am lioration de
2014, le repli est de
18,3%. Le reflux de
4,0% de la
l’activit conomique. En valeur, les importations n’ont
production intérieure de ciment en 2015 par rapport à 2014
progressé que de
2,0%. La baisse de
7,9% de la valeur des
est due à une m vente en d but d’ann e du fait de
marchandises solides importées se reflète sur le faible
l’envahissement du march par du ciment import , d’une
niveau
d’augmentation de la valeur des importations globale
part et d’autre part aux effets de deux gr ves des travail eurs
par rapport à la même période en 2014. En revanche, on
intervenues au cours de la m me ann e. S’agissant de la
note une hausse de la valeur des produits pétroliers
quantité de ciment importé, elle a augmenté de
17,6% en
traduisant l’accroissement du volume import sur la p riode.
2015 comparativement à l’ann e 2014. On note une
compensation du déficit de la production intérieure par une
La zone CEDEAO demeure la principale source
importation accrue de ciment sans oublier les perspectives
d’approvisionnement du Mali avec
35,1% de la valeur totale
d’augmentation de la production int rieure du ciment au
sous l’impulsion des importations ayant comme origine la
cours des mois à venir au regard de la reconquête du
zone UEMOA (
32,9% de la valeur globale). En matière de
marché intérieur. Cette situation indique une demande forte
classement au titre de l’origine des importations en valeur, la
de ciment qui refl te une intensification de l’activit de BTP.
zone CEDEAO est suivie de l’Asie pour
24,9% et de l’Union
Européenne pour
23,0%.
Graphique 6 : Production intérieure de ciment en milliers
Les origines ci-dessus énumérées constituent les principales
de tonnes
origines des importations du Mali de la période.
Au titre du classement des principaux pays d’origine des
importations du Mali en termes de valeur au 4ème trimestre
2015, le Sénégal est en tête avec
20,5%. Ils sont suivis entre
200,0
autres du de la Chine (
15,4%), de la Côte d’Ivoire (
10,3%) et
178,1
175,3
de la France (
7,6%).
166,0
166,2
150,0
139,7
145,6
Par ailleurs, on note que les six principaux produits
157,6 158,6
pourvoyeurs de recettes représentent
70,6% de la valeur
146,8
des importations du 4ème trimestre 2015. Parmi ces produits,
les trois premiers sont dans l’ordre :
100,0
104,4
produits pétroliers pour
41,1% des importations
98,1
95,9
totales du trimestre ;
Véhicules et parties et accessoires pour
8,4% des
importations totales du trimestre ;
50,0
Cigarettes, pour
6,9%.
b- Les exportations
0,0
Les exportations globales du Mali au 4ème trimestre 2015
s’ l vent à
98237 tonnes de marchandises pour une valeur
de
359,7 milliards FCFA contre
99057 tonnes de
marchandises pour une valeur de
305,9 milliards FCFA au
trimestre précédent et
170468 tonnes pour
259,1 milliards
FCFA au 4ème trimestre 2014.
Par rapport au 3ème trimestre 2015
Le volume des exportations globales est demeuré quasi-
stable malgr l’augmentation de plus de
34,0% de la quantité
6
d’or export et la forte baisse des volumes de coton et
accroissement de
11,0% sur la même période des dépenses
d’engrais du fait du fait de leur caract re saisonnier. En
courantes ainsi que de celles liées aux biens et services.
valeur, les exportations sont en hausse de
17,6% en liaison
La hausse des dépenses courantes est due notamment à la
avec l’augmentation de
29,1% de la valeur d’or export
rentrée en vigueur des décisions du Gouvernement en
traduisant l’accroissement de la quantit d’or export .
matière de bonifications salariales.
Le faible niveau de croissance des dépenses globales de
Par rapport au 4ème trimestre 2014
l’ann e 2015 comparativement à l’ann e derni re s’explique
La quantité totale de marchandises exportées a baissé de
essentiellement par la baisse de
8,6% du niveau des
42,4% du fait du fort repli des volumes de coton et d’engrais
d penses d’investissements. L’analyse r v le un repli des
exportés. En revanche, la valeur totale des exportations a
d penses d’investissement au cours du 2ème trimestre et du
progressé de
38,8% en liaison surtout avec la forte
4ème trimestre 2015 par rapport aux mêmes périodes en
augmentation de la valeur d’or export et des autres produits
2014.
d’exportations en dehors de l’or et du coton.
En ce qui concerne le service de la dette dû après
allègement et payé, il est de
138,6 milliards FCFA à fin
c- Le solde commercial et le taux de
décembre 2015 contre
97,3 milliards FCFA à la même
couverture
période en 2014 et
94,9 milliards FCFA à fin septembre
Le solde commercial est de
-172,3 milliards FCFA au 4ème
2015. Il en résulte une augmentation des services de la dette
trimestre 2015. Il s’est am lior par rapport au trimestre
à fin décembre 2015.
précédent et par rapport au 4ème trimestre 2014 dont les
soldes commerciaux s’ l vent respectivement de
-281,1
8- Les services
milliards FCFA et de
-261,9 milliards FCFA. Il en est de
même
pour le taux de couverture des importations par les
a- Le transport aérien
exportations, qui s’est tabli à
67,6% au 4ème trimestre 2015
L’am lioration de l’activit de transport a rien entam e
contre
52,1% au 3ème trimestre 2015 et
49,7% au 4ème
depuis le début de la 2ème moiti de l’ann e 2015 se
trimestre 2014.
poursuit. En effet, au 4ème trimestre 2015, le niveau du
volume de fret transporté a augmenté de
34,2% et de
11,3%
7- Les Finances publiques
respectivement par rapport au 4ème trimestre 2014 et par
rapport au 3ème trimestre 2015. S’agissant du transport
a- Les recettes globales
a rien de passagers, il s’est accru de
16,3% par rapport au
Les recettes totales hors dons à fin décembre 2015 sont en
dernier trimestre de 2014. Cette situation pourrait indiquer un
hausse de
166,1 milliards FCFA par rapport à la même
d but de regain d’activit dans le sous-secteur de transport
période en 2014, soit une augmentation de
15,0%.
aérien.
S’agissant du taux de r alisation des pr visions des recettes
totales hors dons du programme à fin décembre 2015, il est
b- L’immatriculation des véhicules
de
104,4%, soit un surplus de
53,2 milliards FCFA.
Le nombre de véhicules immatriculés ne cessent
L’augmentation des recettes hors dons est en partie li e à un
d’augmenter depuis l’ann e 2014. Au 4ème trimestre 2015, le
accroissement de plus de
21,0% des recettes fiscales nettes
nombre de v hicules de tourisme immatricul s s’est accru de
sur la m me p riode. Cette performance s’explique par les
56,8% et de
33,2% respectivement par rapport au trimestre
efforts déployés en matière de recouvrement à travers de
précédent et par rapport au 4ème trimestre 2014. S’agissant
nombreuses actions entreprises, notamment la multiplication
du nombre de véhicules utilitaires, il est en hausse de
50,6%
des vérifications et des contrôles.
par rapport au trimestre précédent, mais reste stable
comparativement au dernier trimestre 2014. Cette
Graphique 7 : Recettes de l’Etat
augmentation du nombre de véhicules immatriculés est due
à une reprise de l’activit conomique.
400
c- Les télécommunications
Au 4ème trimestre 2015, on note une augmentation de la taille
350
du parc fixe. La hausse du nombre d’abonn s au fixe est
Recettes hors dons (1)
essentiellement
due
aux
multiples
campagnes
Recettes fiscales
promotionnel es sur les produits disposant de lignes fixes.
300
De même le parc mobile a diminué de
23,5% par rapport au
4ème trimestre 2014, mais demeure stable par rapport à son
250
niveau du 3ème trimestre 2015. Cette baisse du nombre
d’abonn s au mobile est la cause du fl chissement du
200
volume d’appels vers l’ext rieur. Quant au volume d’appel en
provenance des autres pays, il progresse de
3,0% par
150
rapport au trimestre précédent. Par rapport au 4ème trimestre
2014, le volume d’appels rentrants a repli de
2,0%. Il en est
de m me pour le volume d’appels int rieurs inter-réseaux,
100
qui diminue de
3,0% par rapport au trimestre précédent.
50
9- La situation monétaire et le transfert des
migrants
0
T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-T1-
a- La situation monétaire
97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15
a.1 la masse monétaire
b- Les dépenses globales
A fin d cembre 2015, la masse mon taire s’est accrue de
Au 31 décembre 2015, le niveau des dépenses totales est
143,6 milliards FCFA, soit une augmentation de
6,9% par
de
1599,9 milliards FCFA pour une prévision du programme
rapport à son niveau de fin septembre 2015. Par rapport à
de
1567,8 milliards FCFA, soit un taux de d’ex cution de
son niveau de la même période en 2014, la masse
102,0%.
monétaire est en hausse de
260,3 milliards FCFA, soit une
Par rapport à fin décembre 2014, on note que les dépenses
amélioration de
13,2%. L’accroissement de la masse
totales n’ont augment que de
2,2%, malgré un
monétaire est le fait des dépôts bancaires d’autant que la
composante fiduciaire est en repli.
7
a.2 les contreparties de la masse monétaire
de chômage refl tant l’am lioration de l’activit conomique
- A la fin de l’ann e 2015, en d pit de l’augmentation des
notamment aux USA et dans la zone euro.
avoirs extérieurs nets des banques commerciales, le niveau
global des avoirs extérieurs nets a régressé de
107,8
10- L’emploi
milliards FCFA (
-16,8%) et de
87,1 milliards FCFA (
-
Graphique 9 : Comparaison du taux de chômage en
14,0%) à fin décembre 2015 respectivement par rapport au
pourcentage au 4ème trimestre 2015 et au 4ème trimestre
trimestre précédent et par rapport à la même période en
2014
2014. La baisse est induite par la contraction de la
composante de la Banque Centrale en liaison avec la faible
mobilisation de ressources extérieures au cours de ces
11,0
12
périodes et la hausse des paiements à l’ tranger;
9,6
9,3
10
8,5
- l’encours du cr dit int rieur s’est tabli à
1692,2 milliards
8,2
FCFA à fin décembre 2015 contre
1484,6 milliards FCFA à
7,3
fin septembre 2015 et
1371,9 milliards FCFA à fin
8
décembre 2014, soit respectivement une progression de
207,7 milliards FCFA et
320,3 milliards FCFA sur les deux
6
p riodes. L’am lioration du cr dit int rieur est due à
l’augmentation du cr dit à l’ conomie;
4
- La position nette du Gouvernement s’est tablie à
-55,2
milliards FCFA à fin décembre 2015 contre
-0,3 milliards
2
FCFA à fin septembre 2015, soit une nette amélioration de la
position cr ditrice de l’Etat en lien avec la hausse de ses
0
dépôts. Par rapport à la même période en 2014, la PNG se
Homme
Femme
Ensemble
détériore en relation essentiellement avec la hausse des
concours des banques en faveur de l'Etat ;
4T2015
4T2014
- S’agissant de l’encours du cr dit à l’ conomie, il affiche une
Les r sultats de l’enqu te modulaire permanente auprès des
progression de
262,6 milliards FCFA et
289,4 milliards
ménages (EMOP) pour le 4ème trimestre 2015 et le 4ème
FCFA respectivement par rapport à fin septembre 2015 et
trimestre 2014 permettent d’appr cier l’ volution du taux de
par rapport à fin décembre 2014. Cette évolution fait suite
chômage au Mali sur une p riode d’un an. En effet, le taux
aux crédits octroyés en faveur d'entreprises intervenant dans
de chômage estimé au sens du BIT est de
9,6% au 4ème
les secteurs plusieurs secteurs de l’ conomie au cours des
trimestre 2015 contre
8,2% au 4ème trimestre 2014. De
deux périodes.
l’analyse, il ressort que le taux de chômage a augment de
1,4 point de pourcentage au 4ème trimestre 2015
Graphique 8 : Evolution du crédit à l’économie et de
comparativement au 4ème trimestre 2014 sous l’effet de la
campagne (en milliards FCFA)
hausse du chômage de
1,2% et
1,7% respectivement des
2000
hommes et des femmes. Ce redressement du taux de
chômage sur la p riode concern e n’est que conjoncturel et
1800
pourrait être due en partie aux emplois temporaires.
1600
1400
Crédit à l'économie
dt Crédits de campagne
1200
1000
800
600
400
200
0
b- Le transfert des migrants
Au 4ème trimestre 2015, le niveau général des fonds
transf r s par les maliens de l’ext rieur a fl chi de
7,2% par
rapport au 3ème trimestre 2015. En revanche, par rapport à la
même période en 2014 le montant total des fonds transférés
est en hausse de
19,3%. La zone CEMAC, les USA et
l’Europe sont les zones qui ont le plus contribu à rehausser
le niveau des fonds transf r s de l’extérieur. Dans la zone
CEMAC, le montant rapatrié à partir de la Guinée
Equatoriale a augmenté de
92,0% en un an, tandis que celui
en provenance de la France s’est accru de
16,0%. La
hausse du montant total transféré traduit la baisse du taux
8
Conclusions et perspectives
Au regard de la part des pays émergents et en
développement dans la production mondiale et le
ralentissement
ayant
caractérisé
leurs
économies
respectives, la croissance économique mondiale à fin 2015 a
été jugée en deçà de cel e de 2014. Néanmoins, les
perspectives de l’activit conomique mondiale sont quelque
peu optimistes mais demeurent exposées à des risques En
effet, les dernières estimations du FMI fixent à
3,1% le taux
de croissance de la production mondiale en 2015 contre
3,4% en 2014. Il est prévu un taux de croissance de
3,4% en
2016 et de
3,6% en 2017.
Au Mali
, l’analyse de l’ volution de la conjoncture
économique indique des perspectives favorables à une
reprise plus forte surtout dans un contexte de
reconstruction :
-
l’augmentation
de
la
production
céréalière
permettra d’assurer la s curit alimentaire de la
population et contribuera à contenir les prix à la
consommation
-
le renforcement attendu de la production industrielle
d’huile alimentaire et d’aliments b tail en liaison
avec une hausse de la production cotonnière
corrobor par les r sultats de l’enqu te d’opinion
auprès des industriels qui prévoient une
augmentation de la production au cours du prochain
trimestre ;
-
la production intérieure de ciment devrait à coup sûr
augmenter en rapport avec l’intensification de
l’activit de BTP à la faveur des grands travaux en
cours ou dont le démarrage est imminent;
-
le renforcement des finances publiques au regard
des strat gies identifi es en termes d’effort dans le
recouvrement des recettes fiscales favorisé par une
baisse continue des cours du pétrole;
-
le recul du coût de fabrication des produits avec la
baisse sans cesse croissant des prix de l’ nergie,
notamment le pétrole ;
-
en dépit de la concurrence de la fibre synthétique,
le cours du coton résiste à la baisse généralisée
des prix des produits de base en restant quasi
stable durant l’ann e 2015. La remont e des
recettes d’exportation issue du coton à la faveur
des pr visions d’augmentation de la consommation
mondiale qui d passerait l’offre pour la première
fois depuis six ans au cours de l’ann e 2016.
9