MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE REPUBLIQUE DU MALI
ET DE LA POPULATION Un Peuple – Un But – Une Foi
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
contact: cnpe.mali@afribonemali.net
Site : www.instat.gov.ml
tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45
BP 12 Bamako
4èmetrimestre 2014
L’ conomie mondiale au 4ème trimestre 2014 a été essentiellement marquée par la remontée continue
du cours dollar par rapport à l’euro ainsi que la baisse spectaculaire des cours du p trole sous l’effet
d’un repli de la demande, notamment dans les pays mergents, alors qu’en m me temps l’offre
augmente. La baisse de la demande du p trole est la cons quence du ralentissement de l’activit
économique particulièrement en Chine, en Russie et même la zone euro. Ainsi, Les dernières
estimations du FMI fixent le taux de croissance à 3,3% en 2014 avec une révision à la baisse de celui
de 2015 de 3,8% à 3,5%.
L’ volution de la conjoncture conomique nationale montre des signaux de reprise dans la plupart des
branches porteuses de croissance. La hausse de la production céréalière de près de 22,0% a
certainement contribu à maintenir le niveau de l’inflation en de à de la norme communautaire de
l’UEMOA de 3,0%. En effet, le taux d’inflation est de 0,9% en d cembre 2014 et de 0,8% en janvier 2015.
De m me, l’augmentation de la production cotonni re de plus de 24,0% a eu des r percussions
favorables sur la production industrielle sous l’effet d’un accroissement de la quantit de coton gren
en m me temps qu’elle favorise une bonne orientation de la branche industrielle agroalimentaire. La
situation de reprise se fait ressentir au niveau de la branche des BTP avec une augmentation de plus
de 81,0% de la production intérieure de ciment au 4ème trimestre 2014 par rapport à la même période en
2013 alors que les quantit s import es n’ont toujours pas baiss . Ce qui pourrait justifier la hausse
des dépenses de consommation des ménages au cours du dernier trimestre de 2014 en liaison
principalement avec l’augmentation des d penses relatives à l’enseignement. En outre,
l’accroissement du cr dit à l’ conomie devrait refl ter le dynamisme retrouv dans certaines branches
de l’activit conomique, indiquant ainsi la diminution de 2,1% du taux de chômage. Toutefois, ces
performances sont quelque peu atténuées par une détérioration du solde commercial en relation
principalement avec la baisse des cours de l’or et du coton ainsi que la morosit de l’activit du
tourisme et de l’hôtellerie.
Février 2015 Numéro 54
ABREVIATIONS ET CONVENTIONS
SIGLES
INTITULES COMPLETS
AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’
Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut
National de la
Statistique
UEMOA
Union
Économique et
Monétaire
Ouest
Africaine
IHPI
Indice
Harmonisé de la
Production
Industriel e
IHPC
Indice
Harmonisé des
Prix à la
Consommation
CMDT
Compagnie
Malienne pour le
Développement des
Textiles
SUKALA
Société
Sucrière du
Kala
PARI
Programme d’
Appui
R gional à l’
Intégration
FCFA
Franc des
Communautés
Financi res d’
Afrique
$ E-U
Dollar des
Etats-Unis
PNG
Position
Nette du
Gouvernement
ONAP
Office
National de
Produits Pétroliers
UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES
Baril
Vaut
158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once
Vaut 28,349 grammes
SIGNES CONVENTIONNELS
cvs
Corrigé des
Variations
Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 19
95 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 19
95 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour
cent
2
La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
baisser successivement de
0,2% et de
0,5% respectivement
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
en d cembre 2014 et janvier 2015. Le repli de l’indice en
impact sur son évolution.
décembre 2014, est induit essentiellement par le recul de
Les analyses d velopp es dans la note ont trait à l’ volution
1,4% des prix de céréales non transformées, la baisse de
des variables comme la production, les prix, le commerce
0,7% et
0,8% respectivement des combustibles solides et
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
des carburants lubrifiants. En janvier, le niveau de l’indice
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
recule malgré une hausse de
0,3% du prix des céréales non
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
transform es. En variation annuel e, apr s l’augmentation du
coton) et d’importation (p trole, riz, maïs, bl , huile...).
niveau des prix en octobre 2014, les hausses des prix à la
consommation sont moins marquées en novembre et
Présentation :
décembre 2014. En dépit de la baisse de
1,9% des prix des
L’ conomie mondiale au 4ème trimestre 2014 a été
céréales non transformées, la composante alimentaire avec
essentiellement marquée par la remontée continue du cours
une hausse de
0,8% a contribué à la variation positive de
dollar par rapport à l’euro ainsi que la baisse spectaculaire
1,1% de l’indice g n ral au mois de d cembre 2014.
des cours du pétrole sous l’effet d’un repli de la demande,
S’agissant de la hausse de
0,8% de l’indice au mois de
notamment dans les pays mergents, alors qu’en m me
janvier 2015, el e est due à la hausse de l’indice au niveau
temps l’offre augmente. La baisse de la demande du p trole
de toutes les composantes à l’exception de la composante
est la cons quence du ralentissement de l’activit
« communication qui recule en liaison avec l’octroi
économique particulièrement en Chine, en Russie et même
fréquent de bonus aux clients, de même que la composante
la zone euro.
« loisirs et culture ».
L’ volution de la conjoncture conomique nationale montre
Quant à l’indicateur de convergence de l’UEMOA en mati re
des signaux de reprise dans la plupart des branches
d’inflation, son niveau a volu progressivement à la hausse
porteuses de croissance. La hausse de production céréalière
durant l’ann e 2014 pour se situer à
+0,9% en décembre
de près de
22,0% a certainement contribué à maintenir le
2014 contre
+0,6% en septembre 2014 et
+0,7% en octobre
niveau de l’inflation en de à de la norme communautaire de
2014. En janvier 2015, le taux d’inflation est de
+0,8%. La
l’UEMOA de
3,0%. En effet, le taux d’inflation est de
0,9% en
tendance est inverse pour la zone UEMOA avec
-0,1% en
décembre 2014 et de
0,8% en janvier 2015. De même,
septembre 2014 et
-0,2% en novembre 2014.
l’augmentation de la production cotonni re de plus de
24,0%
Graphique 1 :
a eu des répercussions favorables sur la production
industrielle sous l’effet d’un accroissement de la quantité de
Glissement annuel de l'IHPC global
coton gren en m me temps qu’elle favorise une bonne
(%)
orientation de la branche industriel e agroalimentaire. La
24%
situation de reprise se fait ressentir au niveau de la branche
21%
des BTP avec une augmentation de plus de
81,0% de la
18%
production intérieure de ciment au 4ème trimestre 2014 par
rapport à la même période en 2013 alors que les quantités
15%
import es n’ont toujours pas baiss . Ce qui pourrait justifier
12%
la hausse des dépenses de consommation des ménages au
9%
cours du dernier trimestre de 2014 en liaison principalement
avec
l’augmentation
des
d penses
relatives
à
6%
l’enseignement. En outre, l’accroissement du cr dit à
3%
l’ conomie devrait refl ter le dynamisme retrouv dans
0%
certaines branches de l’activit conomique, indiquant ainsi
la diminution de
2,1% du taux de chômage. Toutefois, ces
-3%
performances sont quelque peu atténuées par une
-6%
détérioration du solde commercial en relation principalement
-9%
avec la baisse des cours de l’or et du coton ainsi que la
morosit de l’activit du tourisme et de l’hôtel erie.
-12%
1- Campagne agricole
Ensemble
base 1996 = 100
Malgré un début, les quantités de pluies enregistrées sont
b. Les prix des produits pétroliers et du
jug es meilleures à cel es de l’ann e derni re. Les r sultats
gaz butane
provisoires de l’enqu te agricole de conjoncture (EAC)
montrent que la campagne agricole 2014 est nettement
-
Prix fournisseurs
meil eure à la précédente. En effet, la production céréalière a
Au cours du 4ème trimestre 2014, les prix fournisseurs de
augmenté de près de
22,0% par rapport à l’ann e derni re.
tous
les
produits
pétroliers
et
sur
les
axes
S’agissant de la production cotonni re, el e s’est accrue de
d’approvisionnement du pays ont chut par rapport à leurs
24,5%. La hausse est la résultante de plusieurs facteurs. En
niveaux du trimestre précédent dans des proportions
plus d’une pluviom trie acceptable, la mise en
uvre de
oscillant entre
2,7% et
12,3%. Cette situation reflète
certaines mesures salutaires telles que la subvention des
parfaitement la baisse spectaculaire des cours mondiaux du
intrants ont permis d’am liorer consid rablement les
pétrole brut depuis le mois de juin 2014.
rendements.
En mati re d’approvisionnement en produits p troliers, l’axe
Par ailleurs, l’augmentation de la production cotonni re va
« Côte d’Ivoire - Mali » demeure encore le plus avantageux
influer positivement certaines branches de la production
en termes de prix de revient à l’exception du supercarburant
industrielles, notamment l’agroalimentaire.
pour lequel l’axe S n gal Mali revient moins cher. En
revanche, l’axe Niger-Mali revient plus cher pour le
2- Les Prix intérieurs
supercarburant et le gasoil.
a. Les prix à la consommation
Le niveau g n ral de l’indice des prix à la consommation est
resté stable en octobre et novembre de 2014 avant de
3
-
Prix plafond
un effet d’entrainement au niveau de la branche fabrication
de produits alimentaires ». En outre, une diminution de
Les prix moyen à la pompe des produits pétroliers liquides
certains produits alimentaires importés à entrainer une
entre le 4ème trimestre 2014 et le trimestre précédent, ont
réorientation de la demande vers les produits industriels
fléchi avec des taux allants de
0,3% à
2,3%.
locaux. De m me, d’autres branches industrielles non moins
S’agissant du prix non subventionn du kilogramme de gaz
importantes ont contribué à rehausser, notamment
Butane, il a baissé en moyenne de
42,0 FCFA, soit un repli
« électricité, eau et gaz » avec une variation positive de
4,6% contre une baisse du prix
32,0 FCFA le trimestre
11,3% et la « métal urgie, fonderie » avec une augmentation
précédent.
de
12,1%.
Les baisses de prix moyens à la pompe se justifient par la
Par rapport au 3ème trimestre 2014
baisse des prix fournisseurs suite à la mise en
uvre du
Le niveau g n ral de l’indice de la production industrielle
nouveau mécanisme de tarification automatique des produits
hors extractive a enregistré une hausse exceptionnel e de
pétroliers. Ainsi, les ajustements des prix à la pompe
129,5% en liaison avec la reprise de l’activit grenage de
effectués au cours du 4ème trimestre se présentent comme
coton apr s une p riode d’arrêt au cours du trimestre
suit :
pr c dent, d’une part , et d’autre part une augmentation de
-
octobre 2014 : une baisse du prix à la pompe
la demande pour certains produits fabriqués localement,
d’un litre du mois de septembre 2014 de
4,0
notamment les produits alimentaires. Toutefois, les
FCFA pour le supercarburant, le gasoil, le DDO
productions de certaines branches industrielles ont replié. Il
et reconduction pour les autres produits
s’agit entres autres : « fabrication produits chimiques » (
-
pétroliers;
11,7%), « métal iques » (
-19,4%) et « fabrication des
-
décembre 2014 : une baisse du prix à la
matériels électriques » (
-6,1%).
pompe d’un litre du mois de novembre 2014 de
6,0 à 11,0 FCFA selon les produits.
b. L’indice Harmonisé de la Production
Industrielle manufacturière
Quant aux prix à la pompe du mois d’octobre 2014, ils ont
Le même redressement de tendance est observé en ce qui
été reconduits au mois de novembre 2014.
concerne la production de l’industrie manufacturi re, au 4ème
trimestre 2014. En effet, de l’indice de production
3- La Production Industrielle
manufacturière a augmenté de moitié par rapport au
a. L’indice Harmonisé de la Production
trimestre précédent malgré le reflux des quantités produites
Industrielle (IHPI) hors extractive
des branches de fabrication de produits métalliques et de
matériels électriques sur la même période. La hausse
Graphique 2 :
enregistrée est surtout imputable à la performance de
l’industrie agroalimentaire et tabac ainsi que la branche
Indice général hors extraction
« fabrication de textile » et « fabrication de meubles ». Par
380
rapport au 4ème trimestre 2013, la hausse du niveau de
l’indice est valu e à pr s de
40,0% sous l’effet de
Indice général hors extraction
l’augmentation
de
la
production
des
branches
330
agroalimentaire (
152,0%), métallique (
7,9%), chimique
Moyenne Mobile Ensemble
(
16,0%) et la fabrication de matériels électriques (
2,0%).
280
c. La production moderne d’or
Au titre du 4ème trimestre 2014, la production industriel e d’or
a baissé de
7,9% par rapport au trimestre précédent et de
230
17,0% par rapport au 4ème trimestre 2013. En ce qui
concerne le taux de réalisation des prévisions de production
au 4ème trimestre 2014, il est de
86,0% contre
107,1% au
180
trimestre précédent et
112,8% au 4ème trimestre 2013. Le
repli pourrait s’expliquer par le vieillissement de certaines
mines.
130
d. L’opinion des industriels sur leur
activité
80
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
industrielles au 4ème trimestre 2014 (à l’exception des
entreprises minières) donne les résultats suivants :
50,0%
des répondants affirment que leur production a augmenté
Contrairement au trimestre précédent, au 4ème trimestre
contre
27,3% qui évoquent une diminution et
22,7% qui
2014, l’indice harmonis de la production industrielle hors
pensent que leur production est restée inchangée par
extractive a fortement augmenté de
129,5% par rapport à
rapport au trimestre précédent. En effet, le relèvement du
son niveau du trimestre précédent. Par rapport au 4ème
nombre de r pondants relatif à l’augmentation de la
trimestre 2013, le niveau g n ral de l’indice affiche une
production confirme la hausse observ e de l’indice de la
hausse significative bien qu’elle soit moins forte que celle par
production industrielle au cours du 4ème trimestre 2014. En
rapport au 3ème trimestre 2014.
outre, la proportion des répondants ayant utilisé plus de
75,0% de leur capacité de production est passée
30,0% au
Par rapport au 4ème trimestre 2013
trimestre précédent à
40,0% au 4ème trimestre 2014.
L’indice de la production industriel e hors extractive a
Toutefois, l’insuffisance des commandes demeure la
nettement progressé de
49,2%.
La hausse est
principale entrave citée parmi les facteurs susceptibles de
principalement induite à l’intensification des activités
limiter la production des entreprises industrielles avec
37,5%
industrielles des branches « agroalimentaires et tabac » et
des répondants. Selon la perception des répondants, les
« textile et cuir » avec des variations respectives de
+54,3%
autres facteurs explicatifs limitant leur production sont entre
et
+81,8%. En effet, l’augmentation de la production
autres par ordre d’importance : l’insuffisance de main
cotonni re, combin e à d’autres facteurs favorables, a
d’ uvre (
25,0%), l’insuffisance d’ quipement (
18,8%).
conduit à une performance de l’activit d’ grenage qui a eu
4
En termes de perspectives, près de
62,0% des répondants
l’alimentation et aux meubles articles de m nage et
estiment que leur production augmentera au cours du
d’entretien.
prochain trimestre.
6- La situation monétaire et les transferts des
4- Les Bâtiments et travaux publics
migrants
Graphique 3 :
a. La situation monétaire
Importation et production de ciment
Graphique 4 :
400
Evolution du crédit à l'économie et de campagne
350
1600
s
e
Crédit à l'économie
nn 300
1400
to
dt Crédits de campagne
de
r 250
e
i
l
1200
l
mi
n 200
e
1000
150
800
100
600
50
400
0
1T2013 2T2013 3T2013 4T2013 1T2014 2T2014 3T2014 4T2014
200
importation
production
0
La production et l’importation de ciment sont des indicateurs
de mesure de l’ volution de l’activit des BTP. Depuis
l’ouverture de la cimenterie, la production de ciment ne
a.1 la masse monétaire
cesse de croitre. Au 4ème trimestre 2014, la quantité de
A fin d cembre 2014, le niveau de la masse mon taire s’est
ciment produite a progressé de
12,3% par rapport au 3ème
accru de 12,5% par rapport à fin septembre 2014 sous l’effet
trimestre 2014 et de
81,5% par rapport au 4ème trimestre
de l’augmentation de
6,0% et de
14,4% respectivement de la
2013. De même, le volume de ciment importé au cours du
circulation fiduciaire et des dépôts bancaires. Par rapport à
dernier trimestre 2014 est supérieur de
2,3% à celui de la
fin décembre 2013, la masse monétaire augmente de
5,9%
même période en 2013. Par rapport au trimestre précédent,
du fait de la hausse de
14,7%.
la quantité de ciment importé est demeurée quasi stable. Ce
qui pourrait être dû au renforcement de la capacité de
a.2 les contreparties de la masse monétaire
production intérieure au seuil de son année de croisière.
- A la fin de l’ann e 2014, les avoirs ext rieurs ont augment
N anmoins, l’importation de ciment demeure toujours à un
de
64,6 milliards FCFA par rapport à son niveau au 30
niveau assez élevé. Ce qui devrait traduire le dynamisme
septembre 2014 en liaison avec l’accroissement de
75,6
retrouv de l’activit BTP.
milliards FCFA de la composante BCEAO des avoirs
extérieurs nets. La hausse pourrait traduire la reprise de la
5- Les dépenses de consommation
coopération avec les partenaires technique et financiers
apr s une p riode d’attentisme qui s’est tendue jusqu'à fin
De l’analyse des r sultats provisoires de l’enqu te modulaire
septembre 2014. En revanche, on note un reflux de plus de
permanente auprès des ménages (EMOP) sur la période
158,0 milliards FCFA en un an des avoirs extérieurs à
d’octobre à d cembre 2014, il ressort que les d penses de
cause de la baisse de
183,0 milliards FCFA de la
consommation des m nages s’ l vent à
830,4 milliards
composante BCEAO, malgré une amélioration de ceux des
FCFA contre
815,6 milliards FCFA pour la période de juillet
banques commerciales ;
à septembre 2014, soit une augmentation de dépenses de
consommation des ménages de
1,8%. La hausse est tirée
- En ce qui concerne le crédit intérieur, il affiche une variation
essentiellement par les composantes de dépenses allouées
positive de
9,8% en un trimestre. La hausse est plus
aux meubles, articles de m nage et d’entretien ainsi que
prononc e sur la p riode d’un an sous l’effet d’une
celles destin es à l’enseignement du fait que la p riode
am lioration beaucoup plus lev e du cr dit à l’ conomie ;
d’octobre à d cembre coïncide avec la rentr e des scolaire
- S’agissant de l’encours du cr dit à l’ conomie, il a
de m me qu’un regain d’int r t pour les meubles en vue
augmenté de
12,7% et de
18,7% respectivement par rapport
d’ quiper les salles de classes refl tant l’intensification de
à fin septembre 2014 et comparativement à son niveau à la
l’activit de fabrication de meubles en termes d’indice de la
même période en 2013. Cette progression du crédit à
production industriel e. En revanche, les dépenses
l’ conomie est li e essentiellement aux octrois de crédits en
alimentaires, en tant que composante principale des
faveur des entreprises dans la mouvance de relance de
dépenses de consommation des ménages, ont replié sur la
l’activit conomique ;
m me p riode sous l’effet de la baisse des prix produits
alimentaires, notamment les c r ales avec l’ coulement sur
- La position cr ditrice de l’Etat s’est tablie à
-85,6 milliards
le marché des produits des nouvelles récoltes au cours du
FCFA à fin décembre 2014 contre
-44,0 milliards FCFA à
dernier trimestre de l’ann e. Par rapport au 4ème trimestre
fin septembre 2014 du fait de la hausse des dépôts publics
2013, les dépenses de consommation des ménages
sur la même période. Par rapport à fin décembre 2013, la
affichent une variation positive de
25,3% sous l’impulsion
PNG se détériore de
15,0 à cause de la hausse du niveau
essentiellement des dépenses de consommation liées à
des engagements de l’Etat.
5
10,3% au 2ème trimestre 2014 et
7,3% au 4ème trimestre
b. Le transfert des migrants
2013. De l’analyse, il ressort que le taux de chômage a
diminué de
2,1 points de pourcentage au 4ème trimestre 2014
Tableau : Evolution des transferts des migrants
comparativement au 2ème trimestre 2014 sous l’effet de la
baisse de
6,5% du chômage des femmes. Par rapport à la
Dont
Dont
Dont
Dont
même période en 2013, le taux de chômage a progressé de
Trimestre
TOTAL
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
0,9% à cause de la hausse de
2,2% du taux de chômage
des hommes. La hausse du chômage des hommes sur cette
T1 - 12
108238
20770
16452
8399
42441
période pourrait être due en partie aux emplois temporaires.
T2 - 12
101475
19192
15957
8511
37842
8- Le commerce extérieur
T3 - 12
107627
19610
17039
8477
40036
T4 - 12
105186
21620
18048
7708
38286
a. Les importations
Les intentions d’importations mises se situent à
322,1
T1 - 13
96273
21313
17025
8114
32241
milliards FCFA au titre du 4ème trimestre 2014 contre
399,5
T2 - 13
112827
25541
19131
8948
38530
milliards FCFA au 3ème trimestre 2014, soit un repli de
77,4
milliards FCFA. Les r alisations globales d’importation à
1
T3 - 13
112324
26564
19177
8071
40683
313 000 tonnes pour une valeur de
521,0 milliards FCFA contre
1 292 000 tonnes pour une valeur de
470,0 milliards
T4 - 13
109837
26457
18912
7197
39614
FCFA au 3ème trimestre 2014 contre et
1 275 000 tonnes
T1 - 14
104009
24006
21678
6615
37533
pour une valeur de
476,0 milliards FCFA au 4ème trimestre
2013.
T2 - 14
105003
22999
19572
7370
41341
Les droits et taxes liquidés sont de
94,1 milliards FCFA
T3 - 14
104208
22021
18052
7385
43781
contre
79,7 milliards FCFA au titre du 3ème trimestre 2014 et
83,6 milliards FCFA au cours du 4ème trimestre 2013.
T4 - 14
87624
18871
14258
5488
36240
Source : BCEAO Unité : en millions de FCFA
Par rapport au 3ème trimestre 2014
Le niveau du montant total de transfert de fonds effectué par
Le volume global de marchandises importées au 4ème
les maliens de l’ext rieur au 4ème trimestre 2014 a fléchi de
trimestre 2014 a légèrement augmenté de
1,7% sous l’effet
près de
16,0% et de
20,2% respectivement par rapport au
de la hausse
14,2% du volume de produits pétroliers
trimestre précédent et par rapport au 4ème trimestre 2013. Le
importés. En valeur, les importations globales ont connu un
reflux pourrait
tre dû globalement à l’instabilit de
relèvement de niveau de
10,9% dû à une
augmentation de la
l’ conomie mondiale, m me si l’activit conomique semble
valeur des marchandises solides, alors que celle des
s’am lior e aux USA. En effet, on note des baisses assez
produits pétroliers a replié de
5,4% en rapport avec la chute
significatives au niveau de toutes les zones de provenance
des cours du pétrole.
les plus importantes en matière de rapatriement de fonds
des maliens de l’ext rieur. Toutefois, le montant transf r à
Par rapport au 4ème trimestre 2013
partir de la Guinée équatoriale a augmenté de
5,4% par
rapport au trimestre précédent. Quant au fonds en
Les quantités totales de marchandises importées ont
provenance de la France, il s’est accru de
21,6% par rapport
progressé de
3,0%. Le volume de produits pétroliers
à la même période en 2013.
augmente de
4,2% tandis que celui des produits non
pétroliers est en hausse de
2,6%. S’agissant de la valeur
7- L’emploi
totale des importations sur la même période, el e affiche une
variation positive de
9,6% induite par la hausse de la valeur
Graphique 5 :
des marchandises solides. La valeur des produits pétroliers
importés régresse de
12,7%
Taux de chômage en %
15,8
L’analyse des importations par zone de provenance indique
que la valeur des changes avec l’Union Europ enne ne
16
cesse de croître d’un trimestre à l’autre. Au 4ème trimestre
14
2014, la valeur des importations en provenance dépasse
celle des importations en provenance de l’ensemble des
12
10,3
autres pays de la zone CEDEAO. En effet, les importations
9,5
9,3
d’origine Union Europ enne repr sentent
31,1% de la valeur
10
8,2
totale des importations au 4ème trimestre 2014 contre
28,1%
7,3
7,3
au 3ème trimestre 2014. Cependant, la zone CEDEAO
8
demeure l’une des principales sources d’approvisionnement
5,1
5,4
du Mali avec
26,7% de la valeur totale sous l’impulsion des
6
importations en provenance de la zone UEMOA (
24,9% de la
valeur globale). Cependant, il faut noter que les importations
4
de produits originaires de la sous-région ou de la région à
2
destination du Mali sont essentiel ement constituées de
produits pétroliers et, dans une moindre mesure, de ciment.
0
Ainsi, en matière de classement au titre de la provenance
des importations en valeur, l’Union Europ enne et la zone
4T2013
2T2014
4T2014
CEDEAO et sont suivies par l’Asie. Ces trois principales
Homme
Femme
Ensemble
origines des importations du Mali au 3ème trimestre 2014
représentent environ
83,7% des importations totales du Mali
de la période contre au trimestre précédent avec
80,4%.
Les données provisoires de la col ecte réalisée au cours du
4ème trimestre 2014 permettent d’appr cier l’ volution du taux
b. Les exportations
de chômage au Mali. En effet, le taux de chômage estimé au
Au titre du 4ème trimestre 2014, les exportations s’ l vent à
sens du BIT est de
8,2% au 4ème trimestre 2014 contre
plus de
170 468 tonnes pour valeurs de
259,1 milliards
6
FCFA contre
88 705 tonnes de marchandises pour une
Graphique 6 :
valeur
296,0 milliards FCFA au 3ème trimestre 2014 et
Cours de l'or
138 297 tonnes de marchandises pour une valeur de près
72
de
280,0 milliards FCFA au 4ème trimestre 2013. La hausse
du volume global des exportations est en partie dû à
64
dollar par
l’augmentation de celui d’engrais export .
gramme
Par rapport au 3ème trimestre 2014
56
La forte hausse de plus de
92,0% des quantités globales de
48
marchandises exportées est essentiellement le fait de
l’accroissement exceptionnel du volume export d’engrais de
40
même que celui du coton. En revanche, la valeur totale des
exportations a baissé de
12,5 malgré la hausse de la valeur
32
du coton exporté.
Le repli
est surtout lié au fléchissement
des cours de l’or.
24
Par rapport au 4ème trimestre 2013
16
L’augmentation de
23,3% du volume global des exportations
est due aux quantit s export es d’engrais. S’agissant de
8
valeur totale des exportations, elle recul de
7,4% du fait des
replis des prix du coton et de l’or.
c. Le solde commercial et le taux de
couverture
Le pétrole
Le solde commercial est de
-262,2 milliards FCFA. contre
-
La chute des cours du pétrole entamée à partir du 3ème
174,0 milliards FCFA au trimestre pr c dent. Il s’est
trimestre 2014 s’acc l re au 4ème trimestre 2014. En
détérioré par rapport au trimestre précédent dont le solde
moyenne, les cours du pétrole en dollar ont subi une baisse
commercial est fixé
-174,0 milliards FCFA. Il en est de
spectaculaire de
25,7% au 4ème trimestre 2014 par rapport
même
pour le taux de couverture des importations par les
au trimestre précédent. Par rapport à la même période en
exportations, qui s’est tabli à
49,7% au 4ème trimestre 2014
2013 la chute des cours est évaluée à près de
29,0%. Les
contre
63,0% au 3ème trimestre 2014. Par rapport au 4ème
raisons qui pourraient expliquer cette dégringolade sont
trimestre 2013 également, on note une dégradation du solde
entre autres : l’augmentation de la production du p trole des
commercial de même que le taux de couverture du fait d’une
USA, le retour des exportations de brut de la Libye et le net
augmentation beaucoup forte des importations par rapport
ralentissement de l’ conomie chinoise. Cette chute libre des
aux exportations.
cours se poursuivrait au cours des prochains mois d’autant
que les prévisions laissent entrevoir une hausse des
9- Les Cours mondiaux des principales matières
capacit s de production de m me que les pays de l’OPEP
premières
rejettent le principe de diminution de leurs quotas de
production. Ce qui semble être confirmé en ce début d’ann e
Au 4ème trimestre 2014, les cours des principales matières
2015, les cours du pétrole ont encore baissé de plus de
premières sont orientés vers le bas aussi bien par rapport au
22,0% entre décembre 2014 et janvier 2015.
trimestre précédent que par rapport à la même période en
2013.
Graphique 7 :
Cours du pétrole
L’or
150
A l’instar des autres mati res premi res li es au cours du
140
dollar, l’or subit les effets de la remontée du cours du dol ar
130
au point de perdre sa valeur refuge ces derniers mois. Au
4ème 2014, le prix de l’or en dollar a recul d’environ
6,0%
120
par rapport au 3ème trimestre 2014 et par rapport à son
110
niveau du 4ème trimestre 2013. Selon les spécialistes, il
100
existe des paramètres qui font craindre une baisse plus
l
i
90
importante sur le long terme, mais qu’il ya des possibilit s
que les cours du métal jaune remonte progressivement en
bar
80
2015. Ainsi, on estime que les cours se situeraient
1174
70
par
dollars l’once contre
1195 dollars l’ann e pr c dente et
ar 60
l
1331 dollars en 2013.
dol 50
40
30
20
10
Le coton
La tendance baissière des cours du coton entamée depuis le
2ème trimestre 2014 s’est poursuivie au dernier trimestre de
l’ann e 2014. En effet, le cours du coton en dollar a baiss
7
de
10,7% et de
21,1% respectivement par rapport au
trimestre précédent et par rapport à la même période en
Graphique 9 :
2013. Le repli pourrait s’expliquer principalement par la
Recettes de l'Etat
hausse de la production des USA relative à la campagne
350
(milliards de franc CFA)
2014/2015 et le reflux de la consommation chinoise
accentué par une concurrence de la fibre de coton par la
fibre synth tique pour l’alimentation de son industrie textile.
300
Recettes hors dons (1)
En perspectives, les prévisions ne sont guère optimistes au
regard de la décision de la Chine de mettre fin à sa politique
Recettes fiscales
de de reconstitution de r serves et d’accorder une
250
subvention directe aux producteurs.
200
Graphique 8 :
Cours du coton
5,50
150
5,00
100
4,50
dollar par
kilogramme
4,00
50
3,50
0
T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1-
3,00
97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14
2,50
b. Les dépenses globales
2,00
Au 31 décembre 2014, le niveau d’accroissement des
dépenses totales est de
19,7% par rapport à la même
1,50
période en 2013 sous l’effet de la hausse de
43,1% des
d penses d’investissement et de l’augmentation de
5,6%
1,00
des dépenses courantes sur la même période.
L’accroissement du niveau des d penses d’investissement
0,50
est induit par la nette augmentation de la composante
financée par les ressources extérieures (
+75,7%) avec la
reprise de l’aide ext rieure. De m me, la composante
financée sur ressources intérieures est en hausse de
18,0%.
Le relèvement de niveau des dépenses courantes est surtout
Cours des produits alimentaires
lié à l’accroissement d penses relatives au personnel suite
Les cours mondiaux des produits alimentaires ont encore
aux bonifications des indices salariaux ainsi qu’à la hausse
reculé au 4ème trimestre 2014. En effet, au 4ème trimestre
de
22,3% des subventions relative aux intrants agricoles.
2014, l’indice des prix des produits alimentaires a repli de
8,5% par rapport au 4ème trimestre 2013 à cause de la baisse
S’agissant du service de la dette dû après allègement et
de
18,2% de l’indice des prix des ol agineux et de
11,5% de
payé au 31 décembre 2014, il se chiffre à
97,3 milliards
celui des céréales sur la même période. De même, le prix
FCFA contre
51,9milliards FCFA au 30 septembre 2014 et
des autres produits alimentaires comme le sucre affiche la
115,1 milliards FCFA au 31 décembre 2013. Par rapport à
même tendance avec une variation négative de
10,2% en un
son niveau de fin décembre 2013, le service de la dette dû
an. Par rapport au trimestre précédent, les prix des produits
après al ègement et payé a replié de
15,4%. Le principal
alimentaires ne reculent que de
2,7% au 4ème trimestre 2014
baisse de
13,7 milliards FCFA de même que les intérêts,
sous l’effet essentiel ement du reflux de
4,7% du prix des
qui reculent de
4,1 milliards FCFA sur la même période. Ce
oléagineux et de
7,9% de celui du sucre. En revanche, les
qui pourrait indiquer les efforts déployés pour le paiement de
prix des céréales sont restés quasi-stable sur la même
la dette dans le délai imparti.
période. En perspectives, au regard de la surabondance des
produits agricoles alimentaires, il est encore prévue une
11- Les services
baisse des prix dans les mois à venir.
a. Le tourisme et l’hôtellerie
En termes de nuitées pour la ville de Bamako, les données
10- Les Finances publiques
provisoires au titre de l’ann e 2014 indique une am lioration
comparativement à l’ann e de crise de 2012. Cependant par
a. Les recettes globales
rapport à 2013, la situation des nuitées est moins reluisante
A fin décembre 2014, les recettes totales hors dons ont
d’autant que l’ann e 2013 est jug e exceptionnel e à cause
augmenté de plus de
16,0% par rapport à la même période
des élections qui ont attir beaucoup d’observateurs vers le
en 2013, soit un surplus de
155,6 milliards FCFA sous
Mali. Ainsi, au 4ème trimestre 2014, le nombre de nuitées
l’effet de la hausse de
11,1% du niveau des recettes fiscales
recule de plus de
84,0% par rapport à la même période en
sur la même période.
On note une performance du montant
2013 et de
67,4% par rapport au trimestre précédent. En
des impôts directs recouvré avec une hausse de
26,0% de
perspective, l’activit de tourisme et l’hôtellerie est pourrait
même que celui relatif aux impôts indirects avec une
véritablement redémarrer au fur et à mesure que le climat
augmentation de près de
4,0% à fin décembre 2014
s curitaire s’am liorerait.
comparativement à fin décembre 2013. Avec un
accroissement de
25,0%, les taxes intérieures sur les
produits pétroliers ont contribué à rehausser le niveau des
impôts indirects. S’agissant des recettes non fiscales, el es
sont également en hausse de
10,8% sur la période.
8
Graphique 10 :
Conclusions et perspectives
Nuitées à Bamako
A la fin de 2014, on note que la conjoncture économique
35
mondiale
volue à un rythme tr s lent. L’une des
conséquences de ce ralentissement est la baisse drastique
du prix du pétrole sur le marché mondial. Les dernières
30
estimations du FMI fixent le taux de croissance à
3,3% en
2014 avec une révision à la baisse de celui de 2015 de
3,8% à
3,5%.
25
Au Mali
, la reprise de l’activit conomique annonc e se
consolide peu à peu au regard de l’ volution favorable que
20
pr sentent les principales branches de l’ conomie nationale.
Les bonnes r coltes r alis es combin es à l’augmentation
15
de la consommation des ménages ainsi que la hausse du
cr dit à l’ conomie sont des signaux palpables. Mieux, la
branche BTP qui avait souffert des effets de la crise passée
10
se redynamise malgré une dégradation du solde commercial
sous l’effet de la baisse des cours des deux principaux
5
produits d’exportation que sont l’or et le coton. En termes de
perspectives,
certains
indicateurs
annoncent
une
amélioration de la conjoncture économique nationale :
0
0
1
2
3
4
10
1
10
10
11
1
11
11
12
1
12
12
13
1
13
13
14
1
14
14
.-
.-
-
.
.-
.-
.-
-
.
.-
.-
.-
-
.
.-
.-
.-
-
.
.-
.-
.-
-
.
.-
-
la disponibilité des produits des nouvel es récoltes
v
r
l
t
l
l
l
l
c
v
r
t
c
v
r
t
c
v
r
t
c
v
r
t
c
av
jui
o
av
jui
o
av
jui
o
av
jui
o
av
jui
o
en particulier les céréales et le bas niveau des
jan
jan
jan
jan
jan
cours mondiaux des produits alimentaires importés
de contenir davantage l’inflation ;
b. Le transport aérien
A l’image du tourisme et de l’hôtel erie, l’activit du transport
-
les prévisions de fléchissement du cours du pétrole
a rien s’est am lior e depuis le d but d’ann e 2014 avant
profitera au Mali en tant qu’importateur net de
de se contracter vers la fin. En effet, le volume de fret
produits pétroliers au cours des mois à venir, mais
transporté a replié de
33,0% par rapport au 3ème trimestre
aussi contribueront à rehausser le niveau des
2014 de
23,1% par rapport au 4ème trimestre 2013.
recettes issues de la fiscalité pétrolière ;
S’agissant du nombre de passagers transport s, il a
régressé de
15,0% et de
3,0% respectivement par rapport au
-
la bonne campagne agricole 2014/2015 devrait
trimestre précédent et par rapport à la même période en
accroître les revenus des paysans. Ce qui pourrait
2013.
contribuer à augmenter la consommation des
c. Les télécommunications
ménages et par ricochet rehausser la demande
Au cours du 4ème trimestre 2014, on note une expansion du
auprès des entreprises ;
volume du trafic t l phonique au regard de l’accroissement
des parcs fixe et mobile du fait de multiples campagnes
-
les r sultats de l’enqu te d’opinion aupr s des
promotionnel es. De m me, le volume d’appel vers l’ext rieur
industriels annoncent que près de
62,0% des
a progressé de
3,5% par rapport au 3ème trimestre 2014,
répondants
estiment
que
leur
production
suites principalement à la baisse tarifaire des appels vers
augmentera au cours du 1er trimestre 2015 ;
l’international. Toutefois, le temps d’appels
mis vers
l’ext rieur et en provenance l’ext rieur a diminu
-
les efforts déployés par le Gouvernement dans le
respectivement de
43,4% et
49,8% par rapport au 4ème
cadre du paiement de la dette intérieure donneront
trimestre 2013.
un nouveau souffle aux entreprises en vue de
.
produire
davantage
pour
augmenter
les
exportations et réduire le déficit de de la balance
commerciale. Ce qui permettra d’augmenter les
revenus des entreprises, et partant accroître le
niveau des recettes fiscales ;
-
la mise en
uvre des mesures pour limiter la
fraude est jugée salutaire dans le cadre de la
protection de la production intérieure ;
-
le renforcement de la confiance avec les
partenaires techniques et financiers participera à
diligenter le décaissement des aides extérieures en
faveur du Mali en vue de rehausser le niveau des
d penses d’investissement pour contribuer à cr er
plus d’emplois.
9