MINISTERE DU PLAN,
REPUBLIQUE DU MALI
ET DE LA PROSPECTIVE
Un Peuple – Un But – Une Foi
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
contact: cnpe.mali@afribonemali.net
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tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45
BP 12 Bamako
4èmetrimestre 2013
L’activit conomique s’est am lior e plus que pr vu en fin d’ann e 2013, m me si les cours
mondiaux des principales matières premières sont orientés vers le bas.
Au niveau national, la conjoncture conomique en fin d’ann e 20013 est caract ris e par le
renforcement des effets de sortie de crise dans la plupart des branches d’activit . En effet, l’indice de
la production industrielle hors extractive a augmenté de plus de 8% par rapport à la même période en
2012. La production aurif re a d pass son niveau pr vu à fin d cembre 2013. L’effondrement du prix
mondial de l’or de 27% en 2013 a eu un impact n gatif sur la performance escompt e des recettes
fiscales. Les importations progressent en liaison essentiellement avec la reprise de la demande
intérieure de même que les dépenses totales du fait notamment de la hausse des dépenses courantes
et d’investissement à la faveur de la sortie de crise. Les prix à la consommation demeurent orient s à
la baisse jusqu’en fin d’ann e 2013, malgr le reflux de la production c r ali re 2013/2014. La branche
des t l communications se redresse davantage. Les cr dits à l’ conomie ont progress de m me que
les avoirs extérieurs nets traduisant ainsi le renforcement de la confiance qu’a la communaut
internationale par rapport à la situation malienne. Toutefois, le secteur du tourisme et de l’hôtellerie
demeure affect par les effets de la crise entraînant des pertes d’emplois. Ce qui a contribu à
rehausser le taux de chômage de 10,5% en 2011 à 10,8% en 2013.
Dans les prochains mois, l’am lioration de l’activit conomique devrait se poursuivre m me si les
mauvais r sultats de la campagne agricole 2013/2014 contribueront à relever le niveau de l’inflation
par rapport à l’ann e 2013.
Février 2014 Numéro 50
ABREVIATIONS ET CONVENTIONS
SIGLES
INTITULES COMPLETS
AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’
Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut
National de la
Statistique
UEMOA
Union
Économique et
Monétaire
Ouest
Africaine
IHPI
Indice
Harmonisé de la
Production
Industriel e
IHPC
Indice
Harmonisé des
Prix à la
Consommation
CMDT
Compagnie
Malienne pour le
Développement des
Textiles
SUKALA
Société
Sucrière du
Kala
PARI
Programme d’
Appui
R gional à l’
Intégration
F CFA
Franc des
Communautés
Financi res d’
Afrique
$ E-U
Dollar des
Etats-Unis
PNG
Position
Nette du
Gouvernement
ONAP
Office
National de
Produits Pétroliers
UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES
Baril
Vaut
158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once
Vaut 28,349 grammes
SIGNES CONVENTIONNELS
cvs
Corrigé des
Variations
Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 19
95 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 19
95 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour
cent
2
La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
l’ grenage au cours du 4ème trimestre 2013 tandis que le 3ème
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
trimestre est une période sans production en matière
impact sur son évolution.
d’ grenage. En effet, il n’ya pas d’activit d’ grenage au
Les analyses d velopp es dans la note ont trait à l’ volution
cours de la période de juillet à septembre. Cette période est
des variables comme la production, les prix, le commerce
consacrée plus tôt à la culture du coton. De même, les
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
branches
« fabrication
de
produits
alimentaires »,
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
« production d’ lectricit et d’eau » ainsi que la branche
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
« fabrication de produits chimiques de caoutchouc et
coton) et d’importation (p trole, riz, ma s, bl , huile...).
plastiques » ont contribué au relèvement du niveau de
l’indice avec respectivement des augmentations de
23,8%,
Présentation :
de
2,2% et de
9,8%.
Le 4ème trimestre 2013 a été marqué par le renforcement de
la reprise de l’activit conomique mondiale amorc e depuis
Par rapport au 4ème trimestre 2012
le 3ème trimestre 2013 soutenue par un rebondissement des
L’indice de la production industrielle hors extractive s’est
exportations du fait d’un accroissement de la demande des
accru de
8,4% à cause principalement de l’augmentation des
pays développés. Parallèlement, les prix des principales
niveaux de production enregistrés par les branches
matières premières demeurent orientés vers le bas.
industrielles : « agro-alimentaires et tabac »
(+32,8%),
Au niveau de la zone UEMOA, les prix affichent également
« électricité, gaz et eau »
(+6,4%), « métal iques »
(+9,6%)
une tendance baissière.
et « fabrication de textile »
(+23,2%). En outre, la branche
« fabrication de meuble » a fortement augmenté de
78,3%
Au niveau national, la conjoncture économique en fin
en relation principalement avec la hausse de la demande.
d’ann e 20013 est caract risée par le renforcement des
effets de sortie de crise dans la plupart des branches
Graphique 1 :
d’activit . En effet, l’indice de la production industrielle hors
extractive a augmenté de plus de
8% par rapport à la même
période en 2012. La production aurifère a dépassé son
niveau prévu à fin décembre 2013. Ce qui a permis de
compenser quelques pertes consécutives à la chute de
27% en 2013 des cours mondiaux de l’or. N anmoins,
l’effondrement du prix mondial de l’or a eu un impact n gatif
sur la performance escomptée des recettes fiscales. Les
importations progressent en liaison essentiel ement avec la
reprise de la demande intérieure. De même, les dépenses
totales ont augmenté du fait notamment de la hausse des
d penses courantes et d’investissement à la faveur de la
sortie de crise. Les prix à la consommation demeurent
orientés à la baisse (
+5,0% en janvier contre
+1,7% en juin
et
-0,6% en d cembre 2013) du fait de l’approvisionnement
correcte du marché notamment en denrées de première
nécessité ainsi que la disponibilité des produits issus des
nouvelles récolte malgré une production céréalière en
baisse. La branche des télécommunications se redresse
davantage. Les cr dits à l’ conomie ont progress de m me
que les avoirs extérieurs nets traduisant ainsi le
renforcement de la confiance qu’a la communaut
internationale par rapport à la situation malienne. Toutefois,
le secteur du tourisme et de l’hôtel erie demeure affect par
les effets de la crise entra nant des pertes d’emplois. Ce qui
Quant
à
l’ volution
des
activit s
de
l’industrie
a contribué à rehausser le taux de chômage de
10,5% en
manufacturière, elle traduit mieux la reprise au niveau de ce
2011 à
10,8% en 2013.
secteur après les perturbations subies durant la période de
la crise. En effet, au 4ème trimestre 2013, le niveau de l’indice
1- La Production Industrielle
de l’industrie manufacturi re est en hausse de pr s de
17,0% par rapport au 4ème trimestre 2012. La hausse est
a. L’indice Harmonisé de la Production
surtout imputable au relèvement de niveau de la production
Industrielle (IHPI)
des branches industrielles suivantes : « agroalimentaire et
tabac » (
+33,8%), « métallique » (
+9,6%) et « textile et cuir »
Au 4ème trimestre 2013, le niveau de l’indice harmonis de la
(
+14,9%). En revanche, les branches « fabrication de
production industrielle hors extractive a augmenté de
51,5%
matériels électriques », « fabrication de produits chimiques,
par rapport au trimestre précédent à cause essentiellement
de caoutchouc et plastiques » et « fabrication de papier,
de la saisonnalit de l’ grenage du coton. De m me, par
carton et imprimerie » affichent respectivement des baisses
rapport à la même période en 2012, le niveau général de
de
23,6%,
6,1% et
69,5%. Par rapport au 3ème trimestre
l’indice est en hausse de plus de
8,0%.
Ce
qui
traduit un
2013, le niveau de l’indice de l’industrie manufacturi re
retour progressif à la normale des activités de production
affiche légèrement un reflux de
1,1% bien que la production
industrielle apr s les perturbations intervenues l’ann e
de la branche « agroalimentaire et tabac » soit restée
pass e suite à la crise. En effet, le niveau moyen de l’indice
inchangée sur la même période. Le léger recul est dû
de la production industrielle hors branche extractive sur les
essentiellement aux replis de
7,3% et de
8,7% des
quatre trimestres de l’ann e 2013 a progress de
9,0%
productions industrielles des branches « métal ique » et
comparativement à la même période en 2012.
« fabrication de matériels électriques ».
Par rapport au 3ème trimestre 2013
b. La production moderne d’or
La hausse de
51,5% du niveau g n ral de l’indice hors
Durant le 4ème trimestre 2013, la production moderne d’or a
extractive est induite en grande partie par la reprise de
augmenté de
11,8% par rapport au trimestre précédent. En
3
revanche, par rapport au 4ème trimestre 2012, la production
rapport au trimestre précédent contre un recul de
5,3% des
moderne d’or est rest e inchang e. En outre le taux de
cours exprimés en franc CFA sur la même période. Par
réalisation des prévisions au 4ème trimestre 2013 est de
rapport au 4ème trimestre 2012, le prix mondial du pétrole brut
112,8%. Cette hausse de production d’or au 4ème trimestre
en dollar est en hausse de
2,5%.
s’explique par le fait g n ralement que la capacit de
production des usines augmente en fin d’ann e.
Graphique 2 :
c. L’opinion des industriels sur leur
activité
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
industrielles (à l’exception des entreprises mini res) donne
les résultats suivants : plus de
42,0% des répondants
affirment que leur production a diminué par rapport au
trimestre précédent contre
34,6% qui évoquent une
augmentation et
23,1% qui pensent que leur production reste
inchangée. Les principales raisons évoquées par les
répondants pour justifier le score élevé de diminution sont
entre autres : insuffisance de commandes (
50,0%),
insuffisance de matières premières (
13,6%) insuffisance de
main d’ uvre (
13,6%) et insuffisance d’ quipement (
9,1%).
Ce qui traduit le fait que
64,0% des r pondants ont dit n’avoir
utilisé que moins de
75% de leur capacité de production.
En outre, on note que la majorité des entreprises ayant
diminué leur production se retrouve dans la branche
« métallique » tandis que la plupart des entreprises ayant
augmenté
leur
production
sont
de
la
branche
«agroalimentaire et tabac».
c-1 Sur l’utilisation de leur capacité de production
36,4% affirment avoir utilisé entre 50% et 75% de
leur capacité de production (en majorité la branche
L’or
métallique et la branche papier, carton et édition,
La chute des cours mondiaux de l’or se poursuit au 4ème
imprimerie) ;
trimestre 2013. En effet, le prix de l’or est de
1 271 dollars
27,3% affirment avoir utilisé moins de 50% de leur
l’once au 4ème trimestre 2013 contre
1 329 dollars l’once au
capacité de production (majoritairement la branche
trimestre précédent et
1 718 dollars l’once au 4ème trimestre
pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique) ;
2012. La baisse continue du prix mondial de l’or pourrait
36,4% affirment avoir utilisé plus de 75% de leur
s’expliquer par les perspectives de reprise de l’activit
capacité de production (surtout la branche agro-
conomique mondiale conduisant à l’effritement de la valeur
alimentaire et tabac).
refuge attribu e à l’or. N anmoins, le niveau des cours de
l’or pourrait remonter dans les prochains mois car l’once d’or
c-2 Sur la production du trimestre à venir (1ertrimestre
valait
1 300 dollars au mois de février 2014.
2014)
56,5% prétendent augmenter leur production (en
Graphique 3 :
majorité la branche agro-alimentaire) ;
30,4% se prononcent pour la stabilité (en majorité la
branche métallique et la branche papier, carton et
édition, imprimerie) ;
13,1% déclarent diminuer leur production (en majorité la
branche pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique).
c-3 Sur l’évolution des prix de vente du prochain
trimestre (1er trimestre 2014)
19,1% pensent que les prix de vente augmenteront (en
majorité la branche textile et cuir);
71,4% se prononcent pour une stabilité des prix de
vente (majoritairement la branche agro-alimentaire et
tabac et la branche pétrolière, chimique, caoutchouc et
plastique);
9,5% pensent qu’ils diminueront (la branche papier,
carton et édition, imprimerie).
2- Les cours internationaux des principales
matières premières
Les cours de la plupart des principales matières premières
demeurent orientés vers la baisse au 4ème trimestre 2013
comparativement au trimestre précédent.
Le pétrole
Le coton
Après le rebond du 3ème trimestre 2013, les cours mondiaux
Les cours mondiaux du coton en dollar ont baissé de
5,1%
du brut en dol ar ont replié au 4ème trimestre en moyenne en
au 4ème trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent.
liaison avec les pr visions d’augmentation de l’offre
Exprimé en franc CFA, le prix du coton sur le marché
mondiale, notamment aux Etats-Unis. En effet, les prix du
international a fléchi de
7,6% sur la même période. En
pétrole, exprimés en dol ar, sont en baisse de
5,1% par
revanche, les cours mondiaux du coton ont progressé de
4
6,1% par rapport à leur niveau moyen du 4ème trimestre
globales sont en hausse de
18,3% avec un accroissement
2012. Les perspectives de remontée des cours se dessinent
de valeur de
39,1% et de
14,1% respectivement
pour les
pour les mois à venir d’autant que la tonne de coton a co t
produits pétroliers et pour les autres marchandises.
2 006,6 dollars en janvier 2014 contre
1 929,4 dollars la
tonne en décembre et
1 885,3 dollars la tonne en janvier
Par rapport au 4ème trimestre 2012
2013.
Les quantités globales des importations ont augmenté de
Graphique 4 :
2,8% en liaison avec la hausse de
20,4% du volume des
produits pétroliers. En valeur, les importations sont en
hausse de
26,7% en relation essentiel ement avec la forte
augmentation de la valeur des produits pétroliers importés.
La valeur des marchandises solides importées a crû de
9,1%.
Par ailleurs, tout comme pour les trimestres précédents,
l’analyse des importations par zone de provenance indique
la prédominance des échanges intracommunautaires. En
effet, la zone CEDEAO est la principale source
d’approvisionnement du Mali avec
57,3% et
31,7% du total
respectivement du volume et de la valeur sous l’impulsion
des importations en provenance de la zone UEMOA (
55,6% du volume total et
29,9% de la valeur globale). En valeur, la
zone CEDEAO est suivie de l’Asie et de l’Union Europ enne
avec respectivement
25,0% et
22,3%. Ces trois zones
d’importation constituent à el es seules pr s de
79,0% de la
valeur globale des importations globales du Mali au cours du
4ème trimestre 2013. Cependant, il faut noter que les
importations de produits originaires de la sous-région à
destination du Mali sont essentiel ement constituées de
produits pétroliers et, dans une moindre mesure, de ciment.
Au titre du classement en mati re d’importation des
principaux pays partenaires commerciaux du Mali au cours
Cours des produits alimentaires
du 4ème trimestre 2013, le Sénégal est encore en tête avec
Les prix des produits alimentaires ont chuté au 4ème trimestre
18,7% de la valeur globale des importations. Il est suivi de la
2013 après les baisses enregistrées durant les deux
Chine (
15,0%), de la France (
9,3%) et de la Côte d’Ivoire
trimestres précédents. En effet, on observe une certaine
(
7,3%).
détente sur les prix de la plupart des produits alimentaires du
b. Les Exportations
fait de la hausse de la production mondiale. Ainsi, l’indice
des prix des produits alimentaires a reculé de près de
2,0%
Les exportations s’ l vent à
179 646 tonnes de
par rapport au trimestre précédent en liaison essentiellement
marchandises pour une valeur de
300,6 milliards FCFA au
avec un repli de
10,0% pour les céréales. Par rapport à son
titre du 4ème trimestre 2013 contre à
138 297 tonnes de
niveau il ya un an, l’indice des produits alimentaires baisse
marchandises pour une valeur de
279,7 milliards FCFA au
de
11,0% en relation avec le recul de plus de
27,0% pour les
3ème trimestre 2013.
céréales, de
3,0% pour les oléagineux et de
2,2% pour les
autres produits alimentaires.
Par rapport au 3ème trimestre 2013
3- Le commerce extérieur
Malgré la baisse des quantités de coton exporté de
21,5%, le
a. Les importations
volume total des exportations a augmenté de
29,9% en
liaison essentiellement avec la hausse de
6,8% des
Les importations globales au 4ème trimestre 2013 se chiffrent
quantit s d’or et un accroissement de
31,9% des autres
à
475,6 milliards FCFA avec un volume
1 275 400 tonnes
marchandises exportées. En valeur, les exportations totales
contre
402,1 milliards FCFA pour un volume de
1 149 600
se sont accrues de
7,5% avec des hausses de
6,9% et
tonnes au 3èmetrimestre 2013. Les importations du 4ème
15,2% respectivement des valeurs d’or et des autres
trimestre 2013 ont porté sur les produits pétroliers pour
297
marchandises exportées. En revanche, la valeur du coton
100 tonnes et une valeur de
94,2 milliards FCFA ainsi que
exporté a diminué de
38,7% du fait principalement de la
les produits non pétroliers pour
978 300 tonnes et une
baisse des quantités exportées.
valeur de
381,4 milliards FCFA
Par rapport au 4ème trimestre 2012
Les droits et taxes liquidés à fin décembre 2013 sont de
Les quantités globales exportées ont progressé de
52,6%
337,7 milliards FCFA pour une prévision de
333,4 milliards
grâce
à l’augmentation de
78,0% du volume de coton
FCFA, soit un excédent de
4,4 milliards de F CFA et un
exporté et à la hausse de
52,6% du volume des autres
taux de réalisation des prévisions de
101,3%. A fin
marchandises, tandis que la quantité d’or export n’a cr que
décembre 2012, les droits et taxes liquidés sont de
297,3
de
1,1%. En valeur, les exportations ont augmenté
milliards FCFA. Les droits et taxes relatifs aux produits
légèrement de
1,8% malgré la hausse de
55,9% de la valeur
pétroliers sont de
79,0 milliards FCFA à fin décembre 2013
de coton exporté.
contre
258,7 milliards FCFA pour les marchandises solides
à la même date.
c. Le solde commercial et le taux de
couverture
Par rapport au 3ème trimestre 2013
Le volume des marchandises importées augmente de
10,9%
Le solde commercial s’est d t rior au 4ème trimestre 2013
du fait essentiellement de la hausse de
36,2% des quantités
par rapport au 3ème trimestre 2013 de
52,4 milliards FCFA.
des produits pétroliers importés. Le volume des produits non
Par rapport au 4ème trimestre 2012, le solde s’est d grad
p troliers n’ont cru que de
5,0%. En valeur, les importations
davantage de
95,4 milliards FCFA. Il en est de même
pour
5
le taux de couverture des importations par les exportations,
5- Les Prix intérieurs
qui s’est tabli à
63,2% au 4ème trimestre 2013,
69,6 % au
3ème trimestre 2013 contre
78,8% au 4ème trimestre 2012.
a. Les prix à la consommation
La tendance baissière des prix entamée depuis la fin du 2ème
4- Les finances publiques
trimestre 2012 s’est ralentie au cours du dernier trimestre
2013. En effet, le niveau global de l’indice des prix à la
a. Les recettes globales
consommation en variation mensuelle est passé de
-0,8% en
Par rapport à fin septembre 2013, les recettes totales ont
octobre à
0,6% en novembre. Cette hausse du niveau de
progressé de
228,1 milliards FCFA, soit un accroissement
l’indice en novembre par rapport à octobre 2013 est
de
31,5%. Le redressement du niveau des recettes sur cette
imputable en partie à l’augmentation de
0,4%,
2,0% et
0,9%
période est en lien avec la hausse de
196,0 milliards FCFA
respectivement des prix du transport, de la communication
des recettes fiscales sur la même période. Par rapport à fin
ainsi que des produits alimentaires et boissons non
décembre 2012, la mobilisation des recettes totales hors
alcoolisées malgré la baisse de
1,6% des prix des céréales
dons n’a pas atteint les résultats escomptés. Toutefois, les
non transformées sur la même période. Au mois de
recettes totales recouvrées à fin décembre 2013 sont
d cembre 2013, l’indice global a quelque peu baiss de
supérieures à celles recouvrées à la même période en 2012
0,6%.
de
23,6 milliards FCFA, soit une augmentation de
2,6%.
Les recettes fiscales ont contribué à ce léger relèvement du
Par rapport aux mois d’octobre et novembre 2012, la
niveau des recettes totales avec une hausse de
3,3%. Ce
variation de l’indice global a enregistr progressivement un
niveau d’augmentation faible des recettes pourrait tre aussi
relèvement de niveau en passant de
-0,7% en octobre 2013
imputable au fl chissement des cours de l’or au regard du
à
0,2% en novembre 2013. L’augmentation du niveau des
poids que repr sente les impôts li s à l’activit des mines
prix en glissement annuel enregistrée en novembre 2013 est
d’or dans les recettes fiscales.
essentiellement induite par la hausse des prix des
composantes suivantes : « transport » (
+2,5%), « logement,
b. Les dépenses
eau, gaz, électricité et autres combustibles » (
+3,2%) et
Les dépenses totales ont évolué beaucoup plus vite que les
« communication » (
+2,9%).
En revanche,
au même moment
recettes à fin décembre 2013. En effet, les dépenses
le prix des céréales non transformées a baissé de
7,0% du
globales ont progressé de plus de
74,0% par rapport à fin
fait des nouvelles récoltes. La variation en glissement annuel
septembre 2013. Comparativement à fin décembre 2012, les
de l’indice global est nulle en d cembre 2013 par rapport à
dépenses totales ont augmenté de
37,3%. La hausse est
décembre 2012.
imprim e par l’accroissement des d penses courantes et
surtout la forte augmentation des d penses d’investissement
Quant à l’indicateur de convergence de l’UEMOA en mati re
dans un contexte de sortie et de reprise progressive de l’aide
d’inflation, il poursuit sa baisse entamée depuis le début de
extérieure.
l’ann e 2013 en passant de
+5,0% en janvier à
+1,7% en
S’agissant du service de la dette d apr s all gement, il est
juin,
+0,3% en septembre et
-0,6% décembre. Pour la zone
de
115,1 milliards FCFA au 31 décembre 2013 contre
51,1
UEMOA, il se situe à
+2,4% en janvier contre
+2,5% en juin,
milliards FCFA au 30 septembre 2013 et
29,9 milliards
+2,2% en septembre et
+2,0% en octobre 2013.
FCFA à fin décembre 2012, soit respectivement un
Graphique 6 :
dépassement de plus de
64,0 milliards FCFA et de
85,2
milliards FCFA. Au titre l’ann e 2013, la composante
« principal » est de
89,1 milliards FCFA et la composante
« intérêt dû» est d’environ
26,0 milliards FCFA, contre
respectivement
17,7 milliards FCFA et
12,2 milliards FCFA pour l’ann e 2012.
Graphique 5 :
b. Les prix des produits pétroliers et du
gaz butane
-
Prix fournisseurs
Au 4ème trimestre 2013, les prix fournisseurs moyens des
produits pétroliers ont évolué de façon disparate par rapport
au trimestre précédent selon les axes d’approvisionnement.
En effet, on observe des replis légers des prix fournisseurs
compris entre
0,3% et
7,1% pour le supercarburant, le
pétrole lampant et le jet A1 sur les trois axes
d’approvisionnement, tandis que les prix fournisseurs des
6
autres produits pétroliers ont augmenté avec des taux allant
Graphique 7 :
de
1,1% à
2,2%.
En mati re d’approvisionnement en produits p troliers, l’axe
« Côte d’Ivoire - Mali » demeure le plus avantageux en
termes de prix de revient à l’exception du supercarburant
pour lequel l’axe Sénégal Mali revient moins cher.
-
Prix plafond
Au 4ème trimestre 2013, tout comme les prix fournisseurs, le
prix moyen à la pompe du supercarburant est ressorti en
baisse de
0,9% par rapport au 3ème trimestre 2013, soit un
repli de
7,0 FCFA par litre. S’agissant du p trole lampant, le
prix moyen à la pompe est resté inchangé sur la même
période. Pour les autres produits pétroliers liquides, les prix
moyens à la pompe ont enregistré une hausse de
2 F CFA
par litre, avec des taux allant de
0,3% à 0,4%. Quant au prix non subventionné du kilogramme de gaz
Butane, il a baissé en moyenne de
72,0 FCFA contre un
recul de
42,3 FCFA le trimestre précédent.
Par ailleurs, il faut pr ciser qu’à partir du mois de novembre
2013, il a été décidé de mettre en application partielle le
nouveau mécanisme de tarification automatique des produits
pétroliers élaboré sur la base de l’ volution des prix
fournisseurs.
Pour ce faire, il sera organisé dans les jours à venir une
7- Les services
large campagne de communication sur le nouveau
mécanisme à l’endroit de la presse et des partenaires
a. Les télécommunications
sociaux.
Le trafic t l phonique s’intensifie davantage au 4ème
c. La consommation des ménages
trimestre 2014 au regard de la tendance haussière affichée
par le nombre d’abonn es et les appels. En effet, le nombre
Les résultats de deux passages de l’Enqu te Modulaire et
d’abonn s au fixe et au mobile s’est accru de
4,8% et de
Permanente auprès des Ménages (EMOP), réalisés à la
9,8% par rapport au trimestre précédent. Par rapport au 4ème
même période (avril à juin) en 2011 et 2013, nous
trimestre 2012, le nombre d’abonn s au fixe a augmenté de
permettent de décrire la tendance sans effet saisonnier de la
14,6% contre près de
39,0% pour les abonnés au mobile.
consommation courante des ménages.
Quant au volume d’appels
mis vers l’ext rieur, il a
La consommation finale des ménages est estimée à partir
progressé de
75,0% par rapport au 3ème trimestre 2013 et de
des achats directs des biens et services sur le marché, des
118,5% par rapport à la m me p riode en 2012. S’agissant
productions propres (autoconsommation) et des transferts
des appels en provenance de l’ext rieur, leur volume est en
reçus en nature (cadeaux).
hausse de
84,5% comparativement au trimestre précédent et
de
104,7% par rapport au 4ème trimestre 2012. La forte
Sur la p riode d’avril à juin 2011, la consommation finale des
orientation vers le haut du volume du trafic téléphonique
m nages s’ levait à
817,0 milliards FCFA contre
690,0
pourrait s’expliquer en grande partie par l’arriv e des
milliards FCFA à la même période en 2013, soit un recul de
observateurs pour les deux tours des élections législatives
15,5%. La consommation relative au milieu rural représentait
ainsi que des troupes étrangères dans le cadre des activités
68,0% des dépenses totales contre
57,0% en 2013. La part
de la MINUSMA.
de la consommation attribuée au milieu urbain était de
32,0% des dépenses totales contre
43,0% en 2013. On
b. Le transport aérien
s’aperçoit que la composante rurale est déterminante dans
Le transport aérien de passagers et de fret au 4ème trimestre
l’ valuation de la consommation finale. Ainsi, il ressort qu’en
2013 a replié respectivement de
1,6% et de
31,0% par
deux ans, le reflux de la consommation totale des ménages
rapport au trimestre précédent. Par rapport à la même
est induit par le recul d’un peu plus de
29,0% de la
p riode en 2012, le transport de passagers s’est contract
consommation en milieu rural sur la période. En revanche, la
légèrement de
1,0%, tandis que le transport de fret a
consommation urbaine a augment d’environ
14,0%.
augmenté de
4,7%. Dans l’ensemble l’activit de transport
aérien est en recul, ce qui pourrait ne pas perdurer.
6- Campagne agricole :
Selon les r sultats d finitifs de l’enqu te agricole de
c. Le tourisme et l’hôtellerie
conjoncture, la production céréalière de la campagne
Les activit s de tourisme et de l’hôtellerie tardent à atteindre
agricole 2013/2014 se chiffre à
5 736 093 tonnes contre
leur niveau d’avant crise malgr une am lioration
6 674 427 tonnes pour la campagne précédente, soit une
significative de la situation sécuritaire du pays. Cette
baisse de
14,1% en dépit de la hausse de
15,5% de la
situation morose requiert que des stratégies de relance
production rizicole. Ce repli s’explique par la non-atteinte des
soient entreprises pour ce sous secteur. Cependant, la
objectifs de superficies à emblaver en liaison principalement
situation devrait s’am liorer dans les prochains mois selon
avec l’installation tardive et l’arr t pr coce des pluies. Ce qui
les donn es provisoires de l’OMATHO en mati re
a conduit à une baisse de rendement. De même, la
d’investissement et de cr ation d’emplois en 2013. En effet,
production cotonnière recule de
2,9% par rapport à la
les investissements se chiffrent à plus de
6,9 milliards
campagne agricole 2012/2013.
FCFA à fin 2013 contre
5,3 milliards FCFA à fin 2012 et
12,4 milliards FCFA à fin 2011. S’agissant du nombre total
d’emplois créés, il est de
781 durant les douze mois de
2013, de
788 pour 2012 et de
1119 pour 2011.
7
d. L’immatriculation des véhicules
b. Le transfert des migrants
Les immatriculations des véhicules tardent à sortir de la
l thargie depuis l’av nement de la crise de 2012. En effet, le
Tableau : Evolution des transferts des migrants
nombre de véhicules utilitaires immatriculés au 4ème trimestre
2013 est en baisse de
1,0% en moyenne par rapport au
Dont
Dont
Dont
Dont
trimestre précédent et de
34,0% par rapport au 4ème trimestre
Trimestre
TOTAL
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
2012. Il en est de même pour le nombre de véhicules de
T1 - 11
97678
15545
18394
7070
36176
tourisme immatriculés au 4ème trimestre 2013 par rapport à la
T2 - 11
84685
12227
19471
7212
32669
même période en 2012 avec un repli de plus de
31,0%. En
revanche, comparativement au 3ème trimestre 2013, la
T3 - 11
69080
17292
19036
7305
27215
situation s’est nettement am lior e avec une augmentation
de
62,0% du nombre de véhicules de tourisme immatriculés.
T4 - 11
71797
18895
17292
7555
27076
T1 - 12
108238
20770
16452
8399
42441
8- La situation monétaire et les transferts des
migrants
T2 - 12
101475
19192
15957
8511
37842
T3 - 12
107627
19610
17039
8477
40036
a. La situation monétaire
T4 - 12
105186
21620
18048
7708
38286
a.1 La masse monétaire
A fin d cembre 2013, le niveau de la masse mon taire s’est
T1 - 13
96273
21313
17025
8114
32241
amélioré de
7,4% et de
4,4% respectivement par rapport à
son niveau à la même période en 2012 et par rapport à fin
T2 - 13
112827
25541
19131
8948
38530
septembre 2013 du fait essentiellement des hausses
T3 - 13
112324
26564
19177
8071
40683
respectives de
11,0% et de
6,3% enregistrées par les dépôts
bancaires sur les mêmes périodes. Quant à la composante
T4 - 13
109837
26457
18912
7197
39614
fiduciaire, elle est restée quasi-stable à fin décembre 2013
Source : BCEAO Unité : en millions de FCFA
comparativement à fin septembre 2013 et fin décembre
Graphique 8:
2012.
a.1 Les contreparties de la masse monétaire
- A la fin du 4ème trimestre 2013, le niveau des avoirs
extérieurs nets affiche une augmentation de
9,0% imputable
à la hausse de
79,0% de la composante des banques
commerciales malgré un repli de
11,2% des avoirs extérieurs
de la banque centrale. Cette évolution indique un
renforcement de la confiance qu’a la communaut
internationale sur la situation malienne. Par rapport à fin
septembre 2013, le niveau des avoirs extérieurs baisse
légèrement de
1,0% en liaison avec le recul de
10,6% des
avoirs extérieurs de la banque centrale. En revanche, les
avoirs extérieurs des banques commerciales se redressent
de
22,0% sur la même période ;
- S’agissant du cr dit int rieur, il a augment à fin d cembre
2013 d’environ
8,0% et
6,0% respectivement
par rapport à
fin décembre 2012 et fin septembre 2013. Cet accroissement
du crédit pourrait être dû à une relance des activités
économiques intérieures ;
- S’agissant de l’encours du cr dit à l’ conomie, il affiche une
variation positive de
11,7% comparativement à son niveau à
fin décembre 2012. Cette situation révèle une reprise
progressive des activités économiques après une période de
ralentissement des activités. Par rapport à fin septembre
Au cours du 4ème trimestre 2013, le montant total des fonds
2013, le niveau du cr dit à l’ conomie a progressé de
8,7% ;
rapatri s par les Maliens de l’ext rieur a diminu de
2,0%
par rapport à son niveau du trimestre précédent. La baisse
- A fin septembre 2013, la position cr ditrice de l’Etat s’est
est en partie induite par le repli de
3,0% des fonds en
nettement améliorée de plus de
84,0% par rapport à fin
provenance de l’Europe avec un recul de
10,0% pour
d cembre 2012 à cause principalement de l’accroissement
l’Espagne et de
1,0% pour la France. Le niveau des fonds
des cr ances de l’Etat de plus de
44,0% alors qu’au même
expédiés à partir des Etats Unis et de la zone CEMAC a
moment les dettes de l’Etat ont augment de
34,1%. Par
également reflué respectivement de
11,0% et de
1,0% sur la
rapport à fin septembre 2013, la PNG s’est am lior e de
même période. Quant aux fonds rapatriés des autres pays
55,5% en liaison avec une augmentation de plus de
18,0%
de l’UEMOA à destination du Mali, il est rest inchang . Par
des cr ances de l’Etat.
rapport à la même période en 2012, les fonds transférés ont
augmenté
de
4,0%.
La
hausse
est
attribuable
essentiellement à l’accroissement de
22,0% du niveau des
fonds en provenance de la zone UEMOA et de
5,0% et
3,0%
respectivement pour la zone CEMAC et pour l’Europe.
9- L’Emploi
Les r sultats de deux passages de l’Enqu te Modulaire et
Permanente auprès des Ménages (EMOP), dont les
collectes de données ont été réalisées à la même période
(avril à juin) en 2011 et en 2013, permettent d’apercevoir
l’ volution sans effet saisonnier du taux de chômage au Mali.
8
En effet, le taux de chômage estim au sens du BIT s’ l ve
à
10,5% en 2011 contre
10,8% en 2013, soit une
augmentation de
0,3 points de pourcentage qui pourrait être
imputable aux pertes d’emplois dues à la crise de 2012. Ce
rel vement de niveau du taux r sulte de l’augmentation du
nombre d’hommes chômeurs avec un taux qui est pass de
5,3% en 2011 à
7,2% en 2013. Toutefois, il ressort que les
femmes sont les plus touchées par le phénomène même si
le taux de chômage qui leur est attribué a baissé de
0,8% en
deux ans (
15,9% en 2011 contre 1
5,1% en
2013).
Conclusions et perspectives
L’am lioration de l’activit conomique mondiale se pr cise
peu à peu et se renforce au cours de la seconde moitié de
l’ann e 2013. Les derni res pr visions du FMI laissent
entrevoir une croissance de la production mondiale
légèrement plus forte que prévue. Ainsi, le taux de
croissance est de
3,0% contre
3,1% en 2012 et
3,7% en
2014.
Au Mali, la sortie de crise se confirme au regard des
tendances observ es à travers l’ volution de certains
indicateurs conjoncturels. En effet, le niveau de l’indice de la
production industriel e devrait ressortir en hausse à la faveur
de la sortie de crise ayant entraîné une augmentation de la
demande. Ce qui aura pour cons quence l’augmentation des
importations.
S’agissant
des
exportations,
elles
enregistreraient une hausse en deçà du niveau souhaité
d’autant que les pr visions de production d’or sont en baisse
de même que les cours tardent à atteindre leur niveau de
2012. Ainsi, le solde commercial se détériorerait davantage
d’o un creusement du solde courant du compte ext rieur.
La baisse progressive des prix à la consommation durant
l’ann e 2013 devrait s’inverser au cours des prochains mois
au regard de la baisse de la production céréalière. La
morosit de l’activit touristique et de l’hôtellerie s’att nuerait
du fait de l’am lioration de la s curit et d’autres mesures
d’accompagnement. Le secteur des BTP devrait se
redresser rapidement dans les prochains mois avec la
reprise de l’aide ext rieure. La bonne tenue des
télécommunications se poursuivrait et contribuerait à
rehausser le niveau des recettes de l’Etat.
9