MINISTERE DE L’ECONOMIE
REPUBLIQUE DU MALI
ET DES FINANCES
Un Peuple – Un But – Une Foi
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
contact: cnpe.mali@afribonemali.net
Site : www.instat.gov.ml
tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45
BP 12 Bamako
4ème trimestre 2011
.
Au 4ème trimestre 2011, le ralentissement de l’activité économique mondiale se confirme. La crise de la dette souveraine
dans la zone euro et ses répercussions affecteraient la demande des matières premières. Ainsi, les dernières prévisions
estiment le taux de croissance à 3,8% en 2011 et 3,3% en 2012 contre 5,2% en 2010.
Au Mali, l’analyse de l’évolution de la conjoncture économique au 4ème trimestre 2011 révèle quelques d’inquiétudes eu
égard à une mauvaise campagne agricole 2011/2012 impliquant une baisse de l’offre. Les stocks grossistes des produits
alimentaires sont à un niveau relativement bas. Ce qui tire les prix à la consommation vers le haut et réduit le pouvoir
d’achat des populations. Cependant, l’amélioration du solde commercial a rehaussé le niveau des avoirs extérieurs
permettant en moyenne plus de cinq mois d’importations. L’augmentation du concours au secteur privé et
l’accroissement de la production cotonnière et, dans une moindre mesure, de la production de l’or a contribué à la hausse
de la production industrielle.
Les mesures récentes prises par le gouvernement en matière d’exonérations des taxes à l’importation de certains
produits de grande consommation pour trois mois seront salutaires pour les populations. En effet, cela pourrait conduire
à une décélération de l’inflation ainsi qu’à une augmentation de la consommation des ménages. En même temps, elles
sont de nature à baisser le niveau des recettes de l’Etat.
Février 2012 Numéro 42
ABREVIATIONS ET CONVENTIONS
SIGLES INTITULES
COMPLETS
AFRISTAT Observatoire
Économique et
Statistique d’
Afrique
Subsaharienne
INSTAT Institut
National de la
Statistique
UEMOA Union
Économique et
Monétaire
Ouest
Africaine
IHPI Indice
Harmonisé de la
Production
Industrielle
IHPC Indice
Harmonisé des
Prix à la
Consommation
CMDT Compagnie
Malienne pour le
Développement des
Textiles
SUKALA Société
Sucrière du
Kala
PARI Programme d’
Appui
Régional à l’
Intégration
F CFA
Franc des
Communautés
Financières d’
Afrique
$ E-U
Dollar des
Etats-Unis
PNG Position
Nette du
Gouvernement
ONAP Office
National de
Produits Pétroliers
UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES
Baril Vaut
158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once
Vaut 28,349 grammes
SIGNES CONVENTIONNELS
cvs
Corrigé des
Variations
Saisonnières
, Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95 Janvier 19
95 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95 Premier
trimestre 19
95 (Idem pour les autres trimestres)
% Pour
cent
2
La note de conjoncture analyse l’activité économique au Mali
risques géopolitiques au Moyen-Orient notamment en Syrie
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
et en Iran et du redressement de la demande mondiale
impact sur son évolution.
surtout dans les pays émergents. Exprimé en dollar, le cours
Les analyses développées dans la note ont trait à l’évolution
moyen du pétrole a augmenté de légèrement en variation
des variables comme la production, les prix, le commerce
trimestrielle et de
20,8% par rapport au 4ème trimestre 2010.
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
Les mêmes tendances s’observent pour le cours exprimé en
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’évolution des
franc CFA.
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
coton) et d’importation (pétrole, riz, maïs, blé, huile...).
Graphique 1 :
Présentation :
La conjoncture économique internationale au 4ème trimestre
2011 demeure marquée par un ralentissement de l’activité.
En effet, la crise de la dette dans les pays de la zone Euro
se propagerait à d’autres pays jusque là épargnés. Le taux
de chômage a atteint des niveaux record (
10,4% en
décembre 2011 selon Eurostat) malgré des mesures de
soutien à l’économie dans cette zone. Dans ces conditions,
les pays émergents, ayant une activité économique
soutenue, risqueraient de souffrir d’une éventuelle baisse de
la demande en provenance des pays européens touchés. Ce
qui devrait avoir un impact négatif sur les exportations des
économies émergentes voire sur l’investissement. Ainsi,
selon les dernières prévisions du FMI, la production
mondiale serait en décélération avec un taux de croissance
de
3,8% en 2011 contre
5,2% en 2010. Il serait de
3,3% en
2012. S’agissant de l’Afrique subsaharienne, le taux de
croissance s’établirait à
4,9% en 2011 contre
5,3% l’année
précédente.
Les cours mondiaux des principales matières premières se
sont inscrits en baisse globalement au 4ème trimestre 2011
en rapport avec la morosité de l’activité économique
mondiale. Mais des risques de tensions subsistent.
Toutefois, le cours du brut est ressorti en hausse.
L’or
Au sein de la zone UEMOA, tout comme au trimestre
Au 4ème trimestre 2011, on a observé un léger repli du cours
précédent, une légère décélération de la hausse des prix a
de l’or de
1,1% en dollar après avoir atteint un niveau record
été observée. Le taux d’inflation en glissement annuel est
de
62,5 dollars le gramme en septembre 2011, soit
29790
passé de
3,8% en fin septembre 2011 à
2,5% à fin
FCFA le gramme. En effet, l’or a subi les conséquences de
décembre 2011.
la morosité des bourses qui n’offrait que des gains limités
aux investisseurs. En outre, la maîtrise de l’inflation dans les
Au plan interne, la conjoncture économique nationale
pays développés n’incite pas à augmenter la demande pour
pourrait être jugée stable. En effet, l’activité économique est
l’or qui est perçu comme un produit de couverture contre la
marquée par une baisse annoncée de la production
hausse des prix. Toutefois, il est prévu une hausse du cours
céréalière, Ce qui a entraîné une hausse des prix à la
de l’or dans les prochains mois du fait d’une demande
consommation et un recul prévisible de la consommation des
soutenue, surtout en Asie.
ménages. De même les recettes de l’Etat ont replié par
rapport au trimestre précédent, tandis les dépenses se sont
Graphique 2:
inscrites à la hausse. Toutefois, cette situation est quelque
peu atténuée par une hausse de la production industrielle en
liaison avec un accroissement de la production cotonnière et
de la production moderne d’or, une légère reprise hausse du
niveau du transfert des fonds des émigrés par rapport au
3ème trimestre, une amélioration du solde commercial en
relation avec une progression des avoirs extérieurs. Tout
comme ces derniers, on note encore une bonne tenue du
service des télécommunications, une augmentation de la
masse monétaire de même que du crédit intérieur du fait de
la hausse du concours au secteur privé.
1- Prix
a- Les cours internationaux
Au cours du 4ème trimestre 2011, les cours des principales
matières premières, à l’exception du pétrole, sont orientés
globalement à la baisse en rapport avec le ralentissement de
l’activité économique mondiale.
Le pétrole
Le cours mondial du brut s’inscrit en hausse au dernier
trimestre 2011 après la chute du trimestre précédent. La
reprise du cours découle en partie de l’aggravation des
3
Le coton
Au cours du 4ème trimestre 2011, le pouvoir d’achat pétrolier
Les tendances montrent un décrochage des prix du coton
du coton a régressé en moyenne de l’ordre de
15,4% et de
sur le marché mondial depuis le 3ème trimestre 2011. En
43,6% respectivement
par rapport au trimestre précédent et
variation trimestrielle, le cours du coton a chuté de
17,3% en
par rapport au 4ème trimestre 2010 du fait essentiellement de
dollar et de
14,1% en FCFA. Le repli est de
31,8% par
la baisse du cours du coton. S’agissant du pouvoir d’achat
rapport à la même période en 2010. Le ralentissement de
pétrolier de l’or, il a progressé légèrement de
1,8% par
l’activité économique dans les pays développés né de la
rapport au 4ème trimestre 2010 à cause de la bonne tenue du
crise de dette en zone euro et l’augmentation de la
cours de l’or comparativement à la même période de 2010.
production aux Etats Unis sont les principales causes du
En revanche, par rapport au 3ème trimestre 2011, le pouvoir
fléchissement des cours.
d’achat pétrolier de l’or s’est replié légèrement de
1,4%.
Graphique 3:
b- Les prix à la consommation
b-1 L’indice des prix à la consommation
En variation mensuelle, après la baisse de
0,7% enregistrée
en octobre 2011, le niveau de l’indice des prix à la
consommation affiche une tendance progressive à la hausse
en novembre et décembre 2011 respectivement de
0,2% et
de
0,9%. Le relèvement de niveau de
1,3% de la
composantes «
alimentation
» et de
8,2% de la
composante « communication » est la principale source de la
hausse des prix en décembre 2011.
De même, en glissement annuel, le niveau général de
l’indice s’est inscrit dans une tendance haussière depuis la
fin du 3ème trimestre 2011. En effet, il a progressé de
3,2% à
fin septembre, de
3,3% à fin octobre, de
4,1% novembre et
de
5,3% à fin décembre 2011. Cette évolution à la fin du 4ème
trimestre 2011 reflète essentiellement la hausse des prix des
céréales non transformées de
22,3%, des huiles alimentaires
et autres matières grasses respectivement de
15,2% et
59,3% en décembre 2011. Outre « l’alimentation » avec une
augmentation de
10,3%, d’autres composantes non moins
importantes ont fortement contribué à relever le niveau de
l’indice. Il s’agit de : «Transports »
(+0,9%), « Logement,
Cours des produits alimentaires
eau, gaz, électricité et autres combustibles »
(+2,4%), et
« Articles d'habillement et chaussures »
(+0,4). En revanche,
Les cours des principaux produits alimentaires sont orientés
la « communication » et les « restaurants et hôtels » ont
à la baisse. En effet, le prix mondial du sucre en dollar recule
reculé respectivement de
3,4% et de
3,8%. Toutefois,
de
12,3% par rapport au trimestre précédent en raison de
l’inflation en glissement annuel est en décélération en janvier
l’augmentation de la production mondiale. Exprimé en franc
2012 avec une variation de
3,9%.
CFA, le cours a fléchi de
8,8% et de
8,2% respectivement
Le taux d’inflation, un des indicateurs de convergence de
par rapport au 3ème trimestre 2011 et au 4ème trimestre 2010.
l’UEMOA, est de
1,8% à fin juin 2011, de
2,2% à fin
De même, les bonnes récoltes de blé et de maïs
septembre 2011, de
3,0% à fin décembre 2011 et janvier
enregistrées au niveau des grands producteurs mondiaux au
2012. Dans l’espace UEMOA, le niveau de l’indicateur est de
cours de la campagne 2011/2012 ont conduit à réviser à la
3,2% à fin juin 2011, de
3,8% à fin septembre 2011 et de
hausse la production mondiale. Ce qui entrainé un repli des
3,9% en octobre 2011.
prix au cours du 4ème trimestre 2011. En revanche, le prix
moyen du riz en dollar s’est inscrit en hausse de
10,9% par
Graphique 4:
rapport au trimestre précédent et une progression de
25,0% du prix en FCFA sur la même période. Toutefois, le cours du
riz termine le trimestre en baisse qui se poursuivrait dans les
prochains trimestres en rapport avec une offre mondiale
excédentaire surtout avec le retour de l’Inde sur le marché
mondial.
S’agissant de l’huile d’arachide, les prix en dollar ressortent
en légère hausse de
1,3% en variation trimestrielle. En franc
CFA, le prix a augmenté de
5,3% et de
33,1% respectivement par rapport au trimestre précédent et par
rapport au 4ème trimestre 2010.
Le pouvoir d’achat pétrolier de l’or et du coton
L’évolution du pouvoir d’achat pétrolier de l’or et celui du
coton constitue un indicateur assez significatif de l’évolution
des termes de l’échange au niveau du Mali. Ces deux
produits représentant l’essentiel de nos exportations,
l’évolution de leur prix est mise en parallèle avec l’évolution
des cours du pétrole. Ce dernier constituant une part très
importante des importations.
4
b-2 Les produits pétroliers et le gaz
celui du pétrole lampant est supérieur au prix plafond fixé à
510 FCFA.
-
Les prix fournisseurs
Au niveau des grandes villes du Mali, le super carburant est
Tableau 1 : Evolution des prix fournisseurs des produits
plus cher à Kayes, Sikasso, Gao, Tombouctou et Bamako
pétroliers par axe en FCFA / Litre
avec
695 FCFA le litre. Le pétrole lampant est plus cher à
Pétrole
Gao avec
600 FCFA le litre, supérieur au prix plafond.
Super
Gasoil DDO Fuel-oil Jet
Al
carburant
S’agissant du gasoil, Koulikoro est la ville la plus chère avec
Trimestres Lampant
625 FCFA le litre.
4T2011 375,4
417,6
415,6 429,5 312,5
416,5
Axe
2- Consommation courante des ménages
Abidjan
(OANDO) 3T2011 388,6
414,6
404,5 409,9 309,6
423,4
Les résultats du 1er passage et ceux du 2ème passage
(provisoires) de l’Enquête Modulaire et Permanente auprès
Var.%
-3,4 0,7 2,7 4,8 0,9
-1,6
des Ménages (EMOP), nous permettent de décrire la
4T2011 373,5
420,9
429,8 434,6 317,8
421,0
tendance de la consommation courante des ménages entre
Axe
le 2ème trimestre et le 3ème trimestre 2011.
Dakar et
autres
La consommation courante des ménages est passée de
axes
3T2011 385,7
416,2
421,1 437,7 326,3
428,2
770,1 milliards FCFA à
735,3 milliards FCFA, soit un recul
Var.%
-3,2
1,1
2,1
-0,7
-2,6
-1,7
de
4,5% en dépit de l’accroissement de la dépense de
Source : ONAP var = variation
consommation alimentaire de
2,8% et de la dépense relative
Au 4ème trimestre 2011, les prix fournisseurs ont évolué de
à l’enseignement de
28,8%. Le repli est certainement dû au
façon disparate du fait que certains produits pétroliers sont
reflux des dépenses de consommation des autres
plus demandés que d’autres par rapport au 3ème trimestre
composantes. Il s’agit de : transport
(-1,9)%, logement, eau,
2011. Seuls les prix du supercarburant et du jet A1 ont
gaz, électricité et autres combustibles
(-12,3%), articles
reculé à des taux oscillant entre
1,6% et
3,4% sur les axes
d'habillement et chaussures
(-2,2%), communication
d’approvisionnement. En revanche, les prix des autres
(-21,5%), meubles, articles de ménage et entretien courant
produits pétroliers ont augmenté. Le niveau de progression
du foyer
(-15,7%), santé
(-12,6%), restaurants et hôtels
est compris entre
0,7% et
4,8%. Il faut noter que les prix du
(-19,9%), loisirs et culture
(-30,7%), boissons alcoolisées,
DDO et du fuel-oil ont replié sur l’axe de Dakar
tabac et stupéfiants
(-13,8%) ainsi que des biens et services
respectivement de
0,7% et
2,6%.
divers
(-22,5%). S’agissant de l’augmentation des dépenses
d’enseignement, elle pourrait être due au fait que le 3ème
Par ailleurs, en matière d’approvisionnement en produits
trimestre coïncide avec la période des préparatifs de la
pétroliers, l’axe « Côte d’Ivoire - Mali » demeure le plus
rentrée scolaire. L’analyse montre que dans un contexte de
avantageux en termes de prix de revient à l’exception du
la hausse des prix, notamment des produits alimentaires,
supercarburant.
liée essentiellement à une mauvaise campagne agricole, la
rationalité exige que les ménages se focalisent davantage
-
Les prix plafond
sur l’alimentation que sur les dépenses des autres produits.
Par rapport au trimestre précédent les prix moyens à la
Cette tendance pourrait perdurer au 4ème trimestre 2011.
pompe des produits pétroliers sont restés inchangés par
rapport au ,3ème trimestre 2011, malgré les fluctuations
mensuelles observées au niveau des prix fournisseurs.
3- La production industrielle
S’agissant du prix non subventionné du gaz Butane, il a
a- L’Indice Harmonisé de la Production Industrielle
encore replié de
40,3 FCFA/kg, soit une baisse de
4,1% par
(IHPI)
rapport au trimestre précédent en relation avec
l’augmentation des quantités importées à partir des
Le niveau général de l’indice harmonisé de la production
principales sources d’approvisionnement que sont le
industrielle s’est accru de
32,2% et de
18,7% respectivement
Sénégal et la Côte d’Ivoire.
par rapport au trimestre précédent et par rapport à la même
Toutefois, la consommation nationale ne cesse de croître,
période de l’année 2010. Cette évolution vers le haut pourrait
entraînant une augmentation du montant de la subvention de
s’expliquer essentiellement par l’augmentation de la
l’Etat d’une année à l’autre. En vue d’inverser cette
production du coton égrené ainsi que du progrès enregistré
tendance, il a été procédé à une relecture des postes de la
en matière de production d’électricité et d’eau et du surplus
structure indicative du prix du gaz butane pour réaliser des
léger de la production d’or durant cette période.
économies susceptibles de réduire le montant de la
subvention payée par l’Etat. Ainsi, le prix subventionné du
Par rapport au 3ème trimestre 2011
kilogramme du gaz butane est passé de
320 FCFA à
417
FCFA, soit une augmentation de
30,3%.
La croissance observée de
32,2% de l’indice est imprimée
en partie par la forte augmentation du niveau de l’indice de la
-
Les prix à la pompe ou prix effectifs
production des industries de « textiles et cuir » du fait
principalement de la reprise des activités d’égrenage. Il s’agit
A fin décembre 2011, le prix du litre de super carburant est
d’un effet de rattrapage d’autant plus qu’au 3ème trimestre les
de
672 FCFA en moyenne contre
666 FCFA à fin septembre
activités d’égrenage sont à l’arrêt à cause de l’hivernage.
2011.
Le litre de gasoil a coûté en moyenne
588 FCFA
D’autres composantes non moins importantes ont contribué
contre
584 FCFA à fin septembre 2011. Quant au pétrole
à la hausse du niveau de l’indice. Il s’agit entre autres : des
lampant, son prix moyen est resté inchangé et s’est situé à
branches industrielles «
extractives
»
(+0,8%), «
agro-
520 FCFA le litre sur la même période. Globalement, on
alimentaires et tabac »
(+3,6%), « électricité, gaz et eau »
observe que ces trois produits les plus consommés au Mali
(+0,2%) et «pétrolières, chimiques et caoutchouc, plastique »
sont vendus légèrement plus chers au 4ème trimestre 2011
(+25,9%).
qu’au trimestre précédent.
En revanche, à la fin du 4ème trimestre 2011, on constate que
les prix moyens nationaux du supercarburant et du gasoil
sont respectivement inférieurs aux prix plafond tandis que
5
Par rapport au 4ème trimestre 2010
et tabac, la branche pétrolière, chimique et
caoutchouc, plastique et la branche métallique);
L’indice de la production industrielle a progressé de
18,7%
22,2% trouvent qu’ils diminueront (a branche textile
en dépit des baisses respectives de
1,2% et
18,7%
et cuir et la branche bois et meuble).
enregistrées par les branches « agro-alimentaires et tabac »
et « fabrication de machines et matériels de tous types ».
Les branches industrielles ayant le plus contribué au
Graphique 5:
relèvement du niveau de l’indice sont
:
l’industrie « extractive »
(+6,8%), « textile et cuir »
(+99,7%),
« électricité, gaz et eau »
(+11,5%), « métallique »
(+14,6%) et «
pétrolière, chimique et caoutchouc, plastique
»
(+14,8%).
L’industrie manufacturière s’est inscrite dans une tendance
haussière de
1,5% par rapport au trimestre précédent. Les
branches « agro-alimentaire et tabac » avec une progression
de
3,6%, « pétrolière, chimique et caoutchouc, plastique »
avec
25,9% et « textile et cuir » avec
25,4% sont les
principales sources de cette hausse. En revanche, les
branches industrielles « métalliques » et « fabrication de
machines et matériels de tous types
» ont régressé
respectivement de
7,7 points et
22,4 points de
pourcentage. De même, par rapport à la même période en
2010, les activités industrielles de manufacture ont crû de
1,2% malgré le recul enregistré par « l’agro-alimentaire et
tabac» de
1,2% et de « la fabrication de machines et
matériels de tous types » de
18,7%.
On note un regain d’activité au niveau de la production
moderne d’or au 4ème trimestre 2011. En effet, la production
est en nette progression de
12,1% par rapport à son niveau
du trimestre précédent et de
17,3% par rapport au 4ème
trimestre 2010.
b-L’opinion des industriels sur leur activité
4- Le
commerce
extérieur
L’enquête d’opinion auprès des chefs d’entreprises
industrielles hors extractive donne les résultats suivants :
a- Les
importations
b-1 Sur l’utilisation de leur capacité de production
Au titre du 4ème trimestre 2011, la quantité de marchandises
importées est de
1 146 000 tonnes pour une valeur de
403,0
32,0% affirment avoir utilisé entre 50% et 75% de
milliards FCFA. La valeur des intentions d’importation
leur capacité de production (en majorité la branche
émises est estimée à
446,7 milliards FCFA contre
373,1
agro-alimentaire et tabac) ;
milliards FCFA au trimestre précédent et
347,4 milliards
28,0% affirment avoir utilisé moins de 50% de leur
FCFA au 4ème trimestre 2010.
capacité de production (majoritairement la branche
métallique) ;
Le montant des droits et taxes liquidés au cours du 4ème
40,0% affirment avoir utilisé plus de 75% de leur
trimestre 2011 est de
77,1 milliards FCFA contre
80,3
capacité de production (en majorité la branche
milliards FCFA au 3ème trimestre 2011, soit un recul de
électricité, eau et gaz, la branche pétrolière,
3,9% imputable à la baisse observée au niveau des produits
chimique et caoutchouc, plastique).
pétroliers et des marchandises solides respectivement de
10,4% et de
2,7%. Ce repli pourrait être dû au recul du
b-2 Sur la production du trimestre à venir (1er trimestre
niveau d’importation des marchandises.
2012)
51,9% prétendent augmenter leur production (en
Par rapport au 3ème trimestre 2011
majorité la branche agro-alimentaire et tabac, la branche
pétrolière, chimique et caoutchouc, plastique et la
La quantité de marchandises importées a globalement fléchi
branche textile et cuir) ;
de
7,3% à cause de la baisse de
6,9% des produits
33,3% se prononcent pour la stabilité (en majorité la
pétroliers et de
7,5% des produits non pétroliers. De même,
branche métallique) ;
la valeur des importations totales a chuté de
2,0% avec un
14,8% déclarent diminuer leur production (branche
recul de
2,6% pour les produits pétroliers et de
2,0% pour les
bois et meuble et la branche papier, carton et édition
marchandises solides.
imprimerie).
Par rapport au 4ème trimestre 2010
b-3 Sur l’évolution des prix de vente du prochain
Le volume des importations globales a augmenté de
21,4%
trimestre (1er trimestre 2012)
de même que leur valeur avec un taux de
18,5%. La hausse
14,8% pensent que les prix de vente
en volume est essentiellement imputable aux produits non
augmenteront (la branche papier, carton et édition
pétroliers avec une progression de
27,8%, tandis que la
imprimerie);
quantité importée de produits pétroliers est restée presque
63,0% se prononcent pour une stabilité des prix de
stable. En valeur, les marchandises solides affichent la
vente (majoritairement la branche agro-alimentaire
même tendance haussière de
35,9%, en revanche les
produits pétroliers enregistrent un recul de
34,6%.
6
Par ailleurs, la principale zone d’approvisionnement du Mali
les exportations, il s’est établi à
77,7% au 4ème trimestre
demeure la CEDEAO avec
59,2% du volume total et
24,8%
2011 contre
61,4% au 3ème trimestre 2011. Au 4ème trimestre
de la valeur globale des importations en liaison avec le
2010, le taux était de
90,9%.
niveau élevé des importations en provenance de la zone
UEMOA (
56,0% du volume global et
22,5% de la valeur
5- Les finances publiques
totale). Toutefois, les produits pétroliers et le ciment
constituent les principaux produits importés des pays de la
a- Les recettes
CEDEAO. Du point de vue de la valeur, les importations de
la zone CEDEAO sont suivies par celle en provenance de
Durant le 4ème trimestre 2011, les recettes totales hors dons
l’Asie
(26,6%) et de l’Union européenne
(24,7%).
ont régressé de
12,9% par rapport au 3ème trimestre 2011.
Cette contraction découle essentiellement du recul de
15,2%
Au titre du classement des principaux partenaires
observé au niveau des recettes fiscales sur la même
commerciaux du Mali, la Chine demeure en tête avec
15,0%
période. Par rapport au 4ème trimestre 2010, les recettes
de la valeur totale. Elle est suivie du Sénégal
(11,5%), de la
s’inscrivent légèrement en hausse de
2,8% principalement à
France
(9,9%) et de la Côte d’Ivoire
(7,5%). En revanche,
cause de l’accroissement des recettes fiscales de
8,1%.
sous l’optique du volume des importations, le Sénégal se
De même, les recettes totales à fin 2011 dépassent de
64,9
classe premier avec
42,0% de l’ensemble. Il est suivi de la
milliards FCFA celles à fin 2010, soit une progression de
Côte d’Ivoire
(9,0%), de la Chine
(6,1%) et de la France
8,0% en rapport avec une croissance des recettes fiscales
(4,8%).
de
56,7 milliards FCFA sur la même période.
b- Les exportations
Graphique 6:
Au 4ème trimestre 2011, les exportations totales se chiffrent à
158 051 tonnes pour une valeur de
313,1 milliards FCFA.
Tandis qu’au 3ème trimestre 2011, elles sont de
141 464
tonnes pour une valeur de
252,5 milliards FCFA
Par rapport au 3ème trimestre 2011
Le volume global des marchandises exportées a augmenté
de
11,7% du fait essentiellement de la forte hausse de la
quantité de coton due à un effet saisonnier. En effet, le 3ème
trimestre est une période réservée essentiellement à la
production du coton contrairement au 4ème trimestre qui
coïncide avec le démarrage de la commercialisation de la
production cotonnière. Les quantités d’or et des autres
produits exportés ont crû respectivement de
1,9% et de
10,5%. En valeur, les exportations totales ont progressé de
24,0% en liaison avec la forte croissance de la valeur du
coton exporté. Parallèlement, la valeur d’or exporté est en
hausse de
24,1% de même que celle des autres
marchandises avec un taux de
21,2%.
Par rapport au 4ème trimestre 2010
Les quantités exportées enregistrent une forte hausse de
160,4% en dépit des replis de
62,0% et
8,3% observés
respectivement au niveau du coton et de l’or. L’augmentation
est due en partie à la nette progression du volume d’engrais
b- Les
dépenses
exporté vers les pays de la sous région. De même, la valeur
des exportations est légèrement en hausse de
1,3% du fait
A l’inverse des recettes, les dépenses totales se sont
de l’accroissement de
128,5% de la valeur des
accrues de
62,2% par rapport au trimestre précédent. La
marchandises hors coton et or. En revanche, les
hausse se reflète d’une part, dans les dépenses courantes
exportations d’or et de coton ont régressé respectivement
avec une croissance de
23,5% et,
d’autre part, les dépenses
de
7,3% et
61,1%.
d’investissement avec une progression de
144,0%.
Ces
dernières s’accélèrent généralement en fin d’année. Par
La majeure partie du volume global des exportations du Mali
rapport au 4ème trimestre 2010, on observe également une
est destinée à la zone CEDEAO avec
70,6%. Elle est suivie
augmentation des dépenses à un rythme toutefois moindre
de l’Asie
(23,4%) et de l’Union européenne
(4,9%). Il faut
de
20,4% en rapport avec un accroissement des dépenses
noter que la zone UEMOA à elle seule représente la
courantes de
16,1% et celle des dépenses en capital de
destination de
58,4% de la quantité totale des marchandises
34,1%.
exportées.
S’agissant des dépenses d’investissement sur ressources
En valeur, la zone Autre Afrique vient en tête avec
67,3% à
internes, leur niveau progresse de
78,0% en variation
cause des exportations d’or vers l’Afrique du Sud. Elle est
trimestrielle. En revanche, il a reflué de
10,3% comparé au
suivie de l’Union européenne avec
18,4% et de la CEDEAO
4ème trimestre 2010
avec
13,2%.
Par ailleurs, le cumul des dépenses à la fin de l’année 2011
est supérieur à celui en fin d’année 2010 de
184,4 milliards
c- Le solde commercial et le taux de couverture
FCFA.
Le solde commercial au 4ème trimestre 2011 est de
-89,9
Le solde budgétaire de base est ressorti à
-131,5 milliards
milliards FCFA contre
-158,5 milliards FCFA au 3ème
FCFA au 4ème trimestre 2011 contre
-8,3 milliards FCFA au
trimestre 2011 et
-31,0 milliards FCFA au 4ème trimestre
trimestre précédent et -
127,1 milliards FCFA au 4ème
2010. S’agissant
du taux de couverture des importations par
trimestre 2010.
7
correspondants à hauteur de
25,4 milliards FCFA, couplée
Le ratio « salaires sur recettes fiscales » est de +
42,0% et
à un accroissement de
35,0 milliards FCFA de leurs
celui des « investissements réalisés sur ressources internes
engagements vis-à-vis de ceux-ci.
rapportés aux recettes fiscales »
est de
+48,5% contre
respectivement
34,5% et
23,1% au trimestre précédent. Cela
Toutefois, sur la base de la valeur moyenne trimestrielle des
traduit que les salaires et les investissements financés sur
importations de 2011, le niveau des avoirs extérieurs nets à
les ressources internes ont augmenté dans une proportion
fin décembre 2011 correspond à plus de
5 mois
plus élevée que celles des recettes fiscales.
d’importations.
Graphique 7 :
- A fin décembre 2011, le crédit intérieur s’est amélioré de
116,9 milliards FCFA et de
265,6 milliards de FCFA respectivement par rapport à fin septembre 2011 et par
rapport à fin décembre 2010. Cet accroissement fait suite au
raffermissement des crédits à l'économie et à la dégradation
de la position nette du Gouvernement.
- L’encours de crédit à l’économie
a affiché une variation
positive de
10,9% et
24,1% en décembre 2011
respectivement par rapport à son niveau de fin septembre
2011 et de fin décembre 2010. Cette hausse est
essentiellement imputable aux prêts octroyés à des
entreprises intervenant dans les secteurs de l'agriculture,
des mines, de l'industrie alimentaire, du commerce général
et de l'importation d'hydrocarbures.
- Quant à la PNG, elle s’est dégradée de
22,8 milliards de
FCFA par rapport à fin septembre 2011. Cette détérioration
est essentiellement imputable à la diminution des dépôts de
l'Etat auprès de l'Institut d’émission à hauteur de
39,8
milliards FCFA. Par rapport à fin décembre 2010, la
dégradation de la position créditrice nette de l’Etat est
estimée à
61,5 milliards de FCFA. Cette détérioration est
essentiellement liée à la contraction des dépôts du
Gouvernement auprès de la Banque Centrale à hauteur de
41,1 milliards FCFA. Dans le même registre, les concours
de la Banque Centrale en faveur de l'Etat ont progressé de
16,4 milliards FCFA en liaison avec les différents prêts
octroyés par le FMI. Enfin, les concours des banques en
6- La situation monétaire – transfert des migrants et
faveur de l'Etat ont progressé de
20,8 milliards FCFA.
la bourse
b- Le transfert des migrants
a- La situation monétaire
Tableau 2 :
a-1 La masse monétaire
Trimestres
T1 - 10
T2 - 10
T3 - 10
T4 - 10 T1 - 11
T2 - 11
T3 - 11
T4 - 11
La masse monétaire a enregistré un relèvement de
71,3
Montant 54,2
51,1
52,6
50,6
64,6
56,0
45,7
47,5
milliards FCFA à fin décembre 2011 par rapport à fin
Source : BCEAO Montant en milliards de FCFA
septembre 2011, soit une hausse de
5,2%. Cette
progression de la liquidité globale s’est traduite dans la
Au 4ème trimestre 2011, le montant total des transferts de
circulation fiduciaire et dans les dépôts en banque avec un
fonds reçus des émigrés maliens a reculé de
6,1% par
accroissement respectif de
10,3% et
de
3,5%. A fin
rapport au 4ème trimestre 2010. La contraction de l’activité
décembre 2011, la masse monétaire a crû à hauteur de
économique dans le pays d’accueil, notamment les pays de
157,0 milliards FCFA par rapport à fin décembre 2010. Cet
la zone euro du fait de la crise de la dette, pourrait expliquer
accroissement s’est reflété dans la circulation fiduciaire avec
cette situation. En effet, les fonds en provenance de
une hausse de
60,4 milliards FCFA ainsi que dans les
l’Espagne ont régressé de
37,3% sur la même période.
dépôts bancaires avec une augmentation de
96,6 milliards
Toutefois, on observe une légère progression de
3,9% du
FCFA sur la même période.
fonds total transféré
en variation trimestrielle après les
baisses du 2ème et 3ème trimestre 2011.
a-2 Les contreparties de la masse monétaire
De la zone UEMOA, les fonds transférés se sont accru de
- A la fin du 4ème trimestre 2011, les avoirs extérieurs nets
6,2% et de
5,9% respectivement par rapport au trimestre
des institutions monétaires se sont établis à
685,7 milliards
précédent et par rapport à la même période en 2010. La
FCFA, soit
2,0 milliards FCFA de plus que
leur niveau à la
hausse est imprimée en partie par les transferts des émigrés
fin du 3ème trimestre 2011. Cette amélioration est
imputable
à partir de la Côte d’Ivoire avec un accroissement de
18,4%
à la Banque Centrale qui a affiché un accroissement de
23,1
entre le 3ème et le 4èmme trimestre 2011.
milliards FCFA de sa position créditrice extérieure, en
rapport avec un niveau de mobilisation des ressources
extérieures plus élevé que prévu. Par rapport à fin décembre
2010, les avoirs extérieurs nets se sont contractés de
40,3
milliards FCFA. Cette dégradation est imputable aux
banques dont les avoirs extérieurs nets ont reflué de 64,9
milliards sur la même période. Cette contraction découle de
la baisse des avoirs des banques dépôts auprès de leurs
8
Graphique 8:
venant de l’extérieur a reculé de
5,9% en variation
trimestrielle et de
37,4% en glissement annuel. Il en est de
même pour le temps d’appels en provenance du reste du
monde avec une régression de
4,5% et de
35,2% respectivement par rapport au 3ème trimestre 2011 et par
rapport au 4ème trimestre 2010
Conclusions et perspectives
Au 4ème trimestre 2011, le ralentissement de l’activité
économique mondiale se confirme. La crise de la dette
souveraine dans la zone euro et ses répercussions
affecteraient la demande des matières premières. Ainsi, les
dernières prévisions estiment le taux de croissance à
3,8% en 2011 et
3,3% en 2012. Toutefois, la demande de
matières premières pourrait s’inscrire à la hausse en rapport
avec la bonne tenue des économies émergentes.
Au Mali, l’analyse de l’évolution de la conjoncture
économique au 4ème trimestre 2011 révèle quelques
inquiétudes eu égard à une mauvaise campagne agricole
2011/2012 impliquant une baisse de l’offre. Les stocks
grossistes des produits alimentaires sont à un niveau
relativement bas. Ce qui tire les prix à la consommation vers
le haut et réduit le pouvoir d’achat des populations.
Cependant, l’amélioration du solde commercial a rehaussé le
niveau des avoirs extérieurs permettant en moyenne plus de
cinq mois d’importations pour. L’augmentation du concours
au secteur privé et l’accroissement de la production
c- La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)
cotonnière et dans une moindre mesure de la production de
l’or a contribué à la hausse de la production industrielle.
L’activité boursière s’est contractée au cours du 4ème
trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent. En effet,
S’agissant des perspectives, les mesures récentes prises
l’indice BRVM-10 et l’indice BRVM composite se sont
par le gouvernement en matière d’exonérations de
dépréciés en moyenne respectivement de
3,7% et de
3,2%.
l’importation de certains produits de grande consommation
De même, par rapport au 4ème trimestre 2010, ils ont reculé
pour trois mois seront salutaire pour les populations. Cela
respectivement de
7,7% et de
8,1%. L’analyse du repli fait
pourrait conduire à une décélération de l’inflation ainsi qu’à
ressortir une baisse de la capitalisation boursière par rapport
une augmentation de la consommation des ménages. En
à la même période de l’année précédente et par rapport au
même temps, elles sont de nature à baisser le niveau des
trimestre précédent en relation avec une régression du
recettes de l’Etat.
marché des actions. En revanche, le recul est atténué par
une progression du marché obligataire.
7- Les
services
a- Les transports
Le transport ferroviaire ne semble pas progresser au 4ème
trimestre 2011. Le transport de marchandises a reculé
encore en moyenne de
11,7% et
20,6% respectivement par
rapport au 3ème trimestre 2011 et par rapport au 4ème
trimestre 2010. Il en est de même pour le transport de
passagers. Il a connu un reflux de
26,8% par rapport au
trimestre précédent et de
8,9% comparativement à la même
période en 2010
De même, le transport aérien de fret s’est replié en moyenne
de
27,5% comparé à son niveau du 3ème trimestre 2011 et de
5,4% par rapport au 4ème trimestre 2010. En revanche, le
transport de passagers s’est légèrement amélioré de
7,7% et
de
9,0% respectivement par rapport au trimestre précédent
et par rapport au 4ème trimestre 2010.
b- Les télécommunications
Le volume du trafic téléphonique s’intensifie davantage. En
effet, la consommation des services téléphoniques s’est
inscrite dans une tendance haussière. La hausse découle de
l’augmentation du nombre d’abonnés au mobile de
15,7% par rapport au trimestre précédent et de
57,5% par rapport
au 4ème trimestre 2010. Quant au nombre d’abonnés au fixe,
il est en progrès également mais évolue moins vite le mobile.
Toutefois, on observe la tendance inverse pour les temps
d’appels émis vers l’extérieur et en provenance des autres
pays au 4ème trimestre 2011. En effet, le temps d’appels
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