Note de Conjoncture 3ème Trimestre 2014
MINISTERE DE LA PLANIFICATION,
REPUBLIQUE DU MALI
DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Un Peuple Un But Une Foi
ET DE LA POPULATION

INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
contact: cnpe.mali@afribonemali.net
Site : www.instat.gov.ml
tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45

BP 12 Bamako














3èmetrimestre 2014
La conjoncture économique mondiale au 3ème trimestre a été essentiellement marquée par les
cons quences d’une croissance de la production mondiale plus faible que pr vu au premier semestre
2014. Ce qui entraînerait une révision à la baisse de la croissance mondiale en 2014 dont le taux serait
de 3,3% contre 3,8% en 2015. On note galement que malgr les risques g opolitiques, l’inversion de
la tendance baissi re du cours du p trole ne s’est pas r alis e.
L’analyse de l’ volution des indicateurs conjoncturels laisse entrevoir globalement une situation
conomique nationale meilleure qu’au trimestre pr c dent mais avec quelques l ments d’incertitude.
En effet, malgré une hausse observée des prix à la consommation durant le 3ème trimestre 2014 avec
une augmentation à la pompe des produits p troliers, l’inflation demeure largement en de à du seuil
fix dans les crit res de convergence de l’UEMOA. L’augmentation du niveau des d penses de
consommation des m nages pourrait refl ter l’accroissement des importations. De même, les
exportations de biens ont augmenté principalement à la faveur de la remontée éphémère du cours de
l’or au mois de juillet. Cela n’a gu re contribu à la hausse des recettes de l’Etat. N anmoins, les
d penses de l’Etat ressortent en hausse en rapport essentiellement avec la mise en
uvre des
bonifications des indices salariaux et l’augmentation des subventions aux intrants agricoles. Il faut
noter la performance du secteur des services, qui a contribué à réconforter les finances publiques. La
croissance du cr dit à l’ conomie pourrait tre inscrite dans cette mouvance de l’amorce de la reprise
de l’activit conomique à l’image d’une augmentation de la production du ciment de plus de 65% en
un an. Toutefois, le repli de la demande intérieure de produits manufacturiers semble influer
négativement sur la production industrielle hors extraction d’or. Il en est de même du niveau des
avoirs extérieurs à fin septembre 2014, en rapport avec la faiblesse de la mobilisation des ressources
extérieures auprès des partenaires combinée à une stagnation du montant transféré par les maliens de
l’ext rieur.
Novembre 2014 Numéro 53


ABREVIATIONS ET CONVENTIONS



SIGLES
INTITULES COMPLETS


AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut National de la Statistique
UEMOA
Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
IHPI
Indice Harmonisé de la Production Industriel e
IHPC
Indice Harmonisé des Prix à la Consommation
CMDT
Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles
SUKALA
Société Sucrière du Kala
PARI
Programme d’Appui R gional l’Intégration
FCFA
Franc des Communautés Financi res d’Afrique
$ E-U
Dollar des Etats-Unis
PNG
Position Nette du Gouvernement
ONAP
Office National de Produits Pétroliers


UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES


Baril
Vaut 158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once
Vaut 28,349 grammes


SIGNES CONVENTIONNELS


cvs
Corrigé des Variations Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 1995 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 1995 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour cent


















































2

La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
les tubercules et bananes plantains et d’autres mati res
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
grasses. Toutefois, en octobre 2014, le niveau de l’indice
impact sur son évolution.
des prix est demeuré stable en variation mensuelle.
Les analyses d velopp es dans la note ont trait l’ volution
des variables comme la production, les prix, le commerce
En variation annuel e, apr s l’augmentation du niveau des
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
prix en juillet 2014, on aperçoit des hausses moins
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
marquées des prix à la consommation en août et septembre
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
2014. En octobre 2014, on observe une remontée des prix
coton) et d’importation (p trole, riz, ma s, bl , huile...).
pour atteindre le niveau de variation le plus élevé depuis le
d but de l’ann e 2014 avec un taux de 1,3% malgr qu’au
Présentation :
même moment les prix des céréales non transformées
baissent de 0,2%. La hausse du niveau général des prix à la
La conjoncture économique mondiale au 3ème trimestre a été
consommation en ce début du dernier trimestre de 2014 est
essentiellement marqu e par les cons quences d’une
due essentiellement entre autres l’augmentation des prix
croissance de la production mondiale plus faible que prévu
de certains produits alimentaires notamment les produits
au premier semestre 2014. Le faible niveau des
d’assaisonnement. De m me, l’augmentation des prix des
investissements et des exportations en zone euro, le
articles d’habillement et chaussures, des combustibles
ralentissement de la demande intérieure dans les pays
solides et des carburants et lubrifiants ont contribué à
mergents en g n ral et l’impact n gatif des tensions
rehausser le niveau général des prix à la consommation.
g opolitiques sur l’investissement tranger notamment en
Russie sont entre autres les principales causes de la
Quant l’indicateur de convergence de l’UEMOA en mati re
décélération de l’ conomie mondiale. M me si, les risques
d’inflation,
son
niveau
commence

remonter
g opolitiques n’ont pas permis d’inverser la tendance
progressivement après avoir affiché une tendance baissière
baissière du cours du pétrole de même que les cours
en d but d’ann e 2014. Ainsi, l’inflation est pass e de +0,2%
mondiaux du coton de l’or et des produits alimentaires.
en juin 2014 à +0,4% en juillet, +0,6% en septembre et

+0,7% en octobre 2014. La tendance est inverse pour la
L’analyse de l’ volution des indicateurs conjoncturels laisse
zone UEMOA avec +0,4% en juin 2014, +0,2% en juillet, et -
entrevoir globalement une situation économique nationale
0,1% en septembre 2014.
meil eure qu’au trimestre pr c dent mais avec quelques
l ments d’incertitude. En effet, malgr une hausse
Graphique 1 :
observée des prix à la consommation durant le 3ème trimestre
2014 avec une augmentation à la pompe des produits
Glissement annuel de l'IHPC global
p troliers, l’inflation demeure largement en de du seuil fix
(%)
dans les crit res de convergence de l’UEMOA. Selon les
24%
services du commerce, le marché des produits de première
21%
nécessité est suffisamment approvisionné. Ainsi, le taux
d’inflation passe de 0,2% en juin 2014 à 0,6% en septembre
18%
2014. L’augmentation du niveau des d penses de
15%
consommation des ménages en liaison principalement avec
12%
la célébration de deux grandes fêtes pourrait refléter
l’accroissement des importations. De même, les exportations
9%
de biens ont augmenté principalement à la faveur de la
6%
remont e ph m re du cours de l’or au mois de juil et. Cela
3%
n’a gu re contribu la hausse des recettes de l’Etat.
0%
N anmoins, les d penses de l’Etat ressortent en hausse en
rapport essentiellement avec la mise en
uvre des
-3%
bonifications des indices salariaux et l’augmentation des
-6%
subventions aux intrants agricoles. Il faut noter la
-9%
performance du secteur des services, notamment le
transport aérien et les télécommunications, qui a contribué à
-12%
réconforter les finances publiques. La croissance du crédit à
l’ conomie pourrait tre inscrite dans cette mouvance de
l’amorce de la reprise de l’activit conomique l’image de
Ensemble
base 1996 = 100

la branche d’activit des BTP avec une augmentation de la
production du ciment de plus de 65% en un an. Toutefois, le
b. Les prix des produits pétroliers et du
repli de la demande intérieure de produits manufacturiers
gaz butane

semble influer négativement sur la production industrielle
-
Prix fournisseurs
hors extraction d’or. Il en est de m me du niveau des avoirs
Par rapport au 2ème trimestre 2014, sur les axes
extérieurs à fin septembre 2014, qui est en net repli dû à la
d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire et du S n gal, les
faiblesse de la mobilisation des ressources extérieures
prix fournisseurs moyens de tous les produits pétroliers sont
auprès des partenaires combinée à une stagnation du
en hausse avec des taux compris entre 1,0% et 2,4% à
montant transf r par les maliens de l’ext rieur.
l’exception du fuel-oil 180 dont le prix fournisseur a replié

légèrement de 0,2% sur l’axe du S n gal et de 0,3% sur
1- Les Prix intérieurs
l’axe de la Côte d’Ivoire. S’agissant de l’axe Niger, sur la

même période le prix fournisseur du supercarburant a
a. Les prix à la consommation
augmenté de 0,9% tandis que celui du gasoil baisse de
Durant le 3ème trimestre 2014, le niveau g n ral de l’indice
0,4%.
des prix à la consommation a progressivement baissé
malgr la variation positive des prix des c r ales d’un mois
Tout comme les trimestres précédents, en matière
l’autre. Le repli de l’indice observ est d en partie la
d’approvisionnement en produits p troliers, l’axe Côte
baisse des prix d’autres produits alimentaires, notamment
d’Ivoire - Mali » demeure le plus avantageux en termes de
les poissons à la faveur de la faveur de la période
prix de revient l’exception du supercarburant pour lequel
d’hivernage, de m me que les fruits, les l gumes y compris
l’axe S n gal Mali revient moins cher.

3

-
Prix plafond
composantes respectivement des produits pétroliers et des
produits non pétroliers. De même, en valeur, les importations
S’agissant de l’ volution des prix moyen la pompe des
globales ont connu un relèvement de niveau de 29,0% pour
produits pétroliers liquides entre le 2ème trimestre 2014 et le
les mêmes raisons ;
trimestre pr c dent, on note une augmentation l’exception

du fuel-oil dont le prix a baissé légèrement de 0,3%. La

Par rapport au 3ème trimestre 2013
hausse des prix la pompe s’explique par la mise en uvre
On note un accroissement de 12,4% du volume de
partielle du nouveau mécanisme de tarification automatique
marchandises importées au 3ème trimestre 2014 traduisant la
des produits pétroliers :
hausse de 24,3% de la quantité de produits pétroliers et une

en juillet 2014 : une hausse des prix à la pompe au
augmentation de 9,6% du volume des autres marchandises.
mois de juin 2014 de 2,0 à 8,0 FCFA par litre selon
S’agissant de la valeur totale des importations sur la même
le produits ;
période, el e affiche une variation positive de 16,9% avec

en août 2014 : une hausse du prix à la pompe au
une augmentation de 28,4% de celle des produits pétroliers
mois de juillet 2014 de 1,0 FCFA par litre pour le
et 14,6% pour les produits non pétroliers.
supercarburant et une baisse de ceux des autres

produits de 1,0 à 5,0 FCFA par litre selon les
Tout comme le trimestre pr c dent, l’analyse des
produits;
importations par zone de provenance indique la

en septembre 2014 : une baisse des prix à la
prédominance des échanges intracommunautaires au 3ème
pompe au mois d’ao t 2014 de 4,0 à
trimestre 2014. En effet, la zone CEDEAO est la principale
9,0 FCFA par litre selon les produits.
source d’approvisionnement du Mali avec 29,5% de la valeur

totale sous l’impulsion des importations en provenance de la
Quant au prix non subventionné du kilogramme de gaz
zone UEMOA (27,8% de la valeur globale). Cependant, il
Butane, il a baissé en moyenne de 32,0 FCFA, soit un recul
faut noter que les importations de produits originaires de la
4,5% contre une baisse du prix 44,7 FCFA le trimestre
sous-région ou de la région à destination du Mali sont
précédent.
essentiellement constituées de produits pétroliers et, dans

une moindre mesure, de ciment.
2- Les dépenses de consommation
Contrairement aux trimestres précédents, les importations

d’origine Union Europ enne se sont accrues au 3ème
Selon les r sultats provisoires de l’enqu te modulaire
trimestre 2014 (28,1% du total en valeur) et dépassent cel es
permanente auprès des ménages (EMOP), les dépenses de
en provenance l’ensemble des autres pays de l’UEMOA,
consommation des ménages sur la période de juillet à
d’o le repli de la part revenant la CEDEAO. Ainsi, en
septembre 2014 se chiffrent 815,6 milliards FCFA. Elles
matière de classement au titre de la provenance des
sont estimées à 803,1 milliards FCFA pour la p riode d’avril
importations en valeur, la zone CEDEAO et l’Union
à juin 2014. Ainsi, entre le 2ème trimestre 2014 et le 3ème
Europ enne sont suivies par l’Asie. Ces trois principales
trimestre 2014, les dépenses de consommation ont
origines des importations du Mali au 3ème trimestre 2014
progressé de 12,5 milliards FCFA, soit une augmentation
représentent environ 80,4% des importations totales du Mali
de 1,6%. De l’analyse, il ressort que cette croissance des
de la p riode, soit un peu moins qu’au trimestre pr c dent
dépenses de consommation des ménages est induite en
avec 80,9%.
partie par une augmentation de 86,5% des dépenses liées
Au titre du classement des principaux pays partenaires
aux articles d’habillement et chaussures suite aux achats
commerciaux du Mali en mati re d’importation en valeur au
effectués dans le cadre de la célébration de la fête de
3ème trimestre 2014, le Sénégal est encore en tête avec
ramadan et la tabaski. Du coup, la hausse de la
15,1%. Il est suivi entre autres de la France (14,5%), de la
consommation pourrait expliquer l’accroissement des
Chine (13,8%), de la Côte d’Ivoire (9,4%) et de l’Afrique du
importations sur la période. Par rapport au 3ème trimestre
Sud (3,1%).
2013, les dépenses de consommation des ménages se sont

accrues de 33,6% du fait de l’augmentation de toutes les
b. Les exportations
composantes de d pense l’exception de celles li es
Au cours du 3ème trimestre 2014, les exportations se
l’enseignement avec un recul de 10,0%. Cette situation
chiffrent à 88 705 tonnes de marchandises pour une valeur
s’explique par le chevauchement de la tabaski et la rentr e
296,0 mil iards FCFA contre 143 503 tonnes de
scolaire qui pourrait inciter les ménages à un partage des
marchandises pour une valeur de 273,0 milliards FCFA au
dépenses entre ces deux évènements. Ce qui entrainerait
2ème trimestre 2014 et 138 297 tonnes de marchandises
une diminution des d penses habituel es de l’enseignement.
pour une valeur de 279,7 milliards FCFA au titre du 3ème

trimestre 2013. Le recul du volume global des exportations
3- Le commerce extérieur
est en partie dû à la baisse de celui des exportations

d’engrais.
a. Les importations
Les intentions d’importations mises se sont chiffr es

Par rapport au 2ème trimestre 2014
399,5 milliards FCFA au titre du 3ème trimestre 2014 contre
484,9 milliards FCFA au 2ème trimestre 2014. Les
Les quantités globales de marchandises exportées sont en
importations globales réalisées se chiffrent à 1 292 000
baisse de 38,2% suite à la contraction du volume exporté
tonnes pour une valeur de 470,0 milliards FCFA au 3ème
d’engrais. S’agissant de la valeur totale des exportations,
trimestre 2014 contre 1 067 000 tonnes pour une valeur de
elles sont en hausse de 8,4% du fait d’une augmentation de
364,0 milliards FCFA au trimestre précédent et 1 150 000
la valeur des exportations d’or sur la p riode malgr la
tonnes pour une valeur de 402,0 milliards FCFA au 3ème
baisse de 7,1% du volume d’or export . En effet, le cours de
trimestre 2013.
l’or en franc CFA a connu une l g re remont e sur la m me
Les droits et taxes liquidés sont de 79,7 milliards FCFA
période.
contre 82,6 milliards FCFA au titre du 2ème trimestre 2014 et

92,2 milliards FCFA au cours du 3ème trimestre 2013.

Par rapport au 3ème trimestre 2013


Par rapport au 2ème trimestre 2014
Le volume global des marchandises exportées a augmenté
Les quantités globales de marchandises importées au 3ème
de 3,8% en dépit du repli significatif des quantités de coton
trimestre 2014 ont augmenté de 21,1% en liaison avec les
exporté. Cette hausse du volume global des marchandises
hausses de 20,6% et 21,2% des volumes importés des deux
export es est li e l’augmentation des quantit s d’or et des

4

autres marchandises. En valeur, les exportations totales
effet, le cours du pétrole en dollar a subi un reflux de 6,5%
affichent un reflux de 2,4% malgré la hausse de la valeur
par rapport au 3ème trimestre 2013. Le recul du cours
d’or export .
s’explique essentiel ement par le ralentissement de

Les exportations du Mali au 3ème trimestre 2014,
l’ conomie chinoise r duisant fortement sa consommation
essentiellement constitu es d’or, d’engrais et de coton, ont
du p trole alors que l’offre augmente avec la hausse de la
entre autres comme principales destinations la République
production du pétrole non conventionnel aux USA. De
Sud-Africaine (68,4%), la Suisse (13,1%), le Sénégal (5,5%),
m me, les pays de l’OPEP tardent r duire leur production.
la Côte d’Ivoire (4,2%) et Doubaï (2,2%). Les vingt
Par rapport au trimestre précédent, le cours mondial du brut
principales destinations ont reçu 99,5% des exportations
affiche une certaine stabilité.
totales du Mali au 3ème trimestre 2014 contre 88,6% au

cours du trimestre précédent.
Graphique 3 :

Cours du pétrole
c. Le solde commercial et le taux de
150

couverture
140
Le solde commercial est de -174,0 milliards FCFA au 3ème
130
trimestre 2014. Il s’est d grad par rapport au trimestre
120
précédent dont le solde commercial est fixé -91,0 milliards
FCFA
. Il en est de même pour le taux de couverture des
110
importations par les exportations, qui s’est tabli 63,0% au
100
3ème trimestre 2014 contre 75,0% au 2ème trimestre 2014. Par
l
i

90
r
rapport au 3ème trimestre également, on note détérioration du
a
b

r
80
solde commercial de même que le taux de couverture du fait
a
p

d’une augmentation beaucoup forte des importations par
r
70
a
l
l
rapport aux exportations.
o
d
60

50
4- Les Cours mondiaux des principales matières
40
premières
30
Durant le 3ème trimestre 2014, les cours des principales
matières premières sont orientés vers le bas aussi bien par
20
rapport au trimestre précédent que par rapport à la même
10
période en 2013.
L’or
Même si on note globalement une légère remontée du cours

mondial du m tal jaune depuis le d but de l’ann e 2014 par

rapport au dernier trimestre 2013, il faut cependant relever
Le coton
que leur niveau affiché au 3ème trimestre 2014 n’est point
La reprise du cours du coton amorc e en d but d’ann e
attractif. Ainsi, le prix de l’or en dollar a recul de 3,6% par
2014 s’est poursuivi jusqu’ la fin du 2ème trimestre avant de
rapport au 3ème trimestre 2013 mais demeure globalement
prendre le chemin inverse au 3ème trimestre. En effet, le
stable par rapport à son niveau du trimestre précédent. En
cours du coton en dollar a baissé de 18,6% et de 17,9%
outre, il ressort que malgré une baisse prévue de la
respectivement par rapport au trimestre précédent et par
production mondiale, le prix de l’or continuera de chuter. Il
rapport à la même période en 2013. En prévision, les
est estimé à 1275 dollars l’once la fin de l’ann e 2014
estimations font tat d’un repli de la production mondiale
contre 1411 dollars en 2013.
pour la campagne 2014/2015 alors qu’au m me la
consommation ressortirait en hausse malgré que les
Graphique 2 :
importations de la Chine reculeraient. Cette situation pourrait
Cours de l'or
contribuer à relever quelque peu le niveau du cours.
72

Graphique 4 :
64
Cours du coton
dollar par gramme
5,50
56
5,00
48
4,50
dollar par kilogramme
4,00
40
3,50
32
3,00
24
2,50
16
2,00
1,50
8
1,00

0,50

Le pétrole
Au cours du 3ème trimestre 2014, le cours mondial du brut est

orienté à la baisse malgré les tensions géopolitiques. En


5

Cours des produits alimentaires
contre 51,1 milliards FCFA à la même période en 2013. Il
Tout comme le trimestre précédent, les cours mondiaux des
ressort que le montant du service de la dette payé à fin
produits alimentaires sont orientés à la baisse. En effet, au
septembre 2014 dépasse de 0,8 milliards FCFA son niveau
3ème trimestre 2014 l’indice des prix des produits alimentaires
à fin septembre 2013 en liaison avec la hausse du niveau de
a baissé de plus de 7,7% par rapport au 3ème trimestre 2013
la dette intérieure sur la même période. Par composante,
à cause du recul de 19,7% de l’indice des prix des c r ales
le principal est de 36,5 milliards FCFA et l’int r t dû est de
et de 10,1% de celui des oléagineux. Ainsi, le prix du blé a
15,4 milliards FCFA fin septembre 2014, tandis qu’ la
diminué de 17,0% sur la même période. Toutefois, on note
même période en 2013, le principal » est de 35,1 milliards
un redressement du prix du riz de 1,8% au 3ème trimestre
FCFA et l’int r t d est d’environ 16,0 milliards FCFA.
2014 comparativement au 3ème trimestre 2013. Par rapport

au 2ème trimestre 2014, le niveau de l’indice des prix des
6- Les services
produits alimentaires s’est contract de 6,3% en liaison avec

a. Le transport aérien
la baisse des cours des céréales et des oléagineux.
L’activit du transport a rien s’intensifie davantage au regard

de l’ volution progressive la hausse des indicateurs au
5- Les Finances publiques
cours de l’ann e 2014. En effet, les quantit s de fret

a. Les recettes globales
transporté ont augmenté de 17,6% par rapport au 2ème
Les recettes totales hors dons à fin septembre 2014 affichent
trimestre 2014 même si on note un repli 20,7% par rapport
un relèvement de niveau de 103,6 milliards FCFA à la
au 3ème trimestre 2013. S’agissant du nombre de passagers
période en 2013, soit un surplus de 14,3%. Les recettes
transportés, il a progressé de 19,9% et de 12,3%
fiscales nettes ont augmenté de 14,8%, soit un
respectivement par rapport au trimestre précédent et par
accroissement de plus de 90,0 milliards FCFA sur la même
rapport au 3ème trimestre 2013. Cette situation suscite
période. En revanche, au même moment, les recettes non
beaucoup d’espoir en ce qui concerne l’attraction des
fiscales reculent de 20,5%. La hausse des recettes fiscales
visiteurs.
est la résultante des performances réalisées dans le cadre

du recouvrement des impôts directs et indirects.
b. Les télécommunications
L’augmentation du montant total recouvr au titre de la TVA
Au cours du 3ème trimestre 2014, on note une fois de plus un
intérieure a réel ement contribué à rehausser le niveau des
relèvement de niveau du volume du trafic téléphonique au
impôts indirects tandis que la composante assise sur les
regard de l’augmentation du nombre d’abonn s au fixe et au
importations a baissé de même que le montant recouvré
mobile par rapport à la même période en 2013. Toutefois, le
relatif aux taxes intérieures sur les produits pétroliers.
nombre d’abonn s au mobile a repli de 16,2% en raison

essentiellement de la résiliation de certains abonnements du
Graphique 5 :
fait de leur non utilisation sur une longue p riode. S’agissant
du temps d’appels mis vers l’ext rieur, il a cru de 2,8% par
Recettes de l'Etat
rapport trimestre pr c dent tandis qu’il baisse de 4,2% par
(milliards de franc CFA)
350
rapport au 3ème trimestre 2013. Il en est de même pour le
temps d’appel en provenance du reste du monde, qui recule
de 4,1% et de 2,7% respectivement par rapport au 2ème
300
trimestre 2014 et par rapport au 3ème trimestre 2014.
Recettes hors dons (1)

Recettes fiscales
c. Les immatriculations des véhicules
250
Tout comme les deux précédents trimestres, le nombre de
véhicules
immatriculés
a
nettement
augmenté
comparativement à 2013. Cette poussée du nombre de
200
v hicules immatricul s est le fait de l’acc l ration de la
proc dure dans la cha ne d’immatriculation et la reprise
des activités des ONG après une période de crise ainsi
150
qu’aux nombreux achats de v hicules par le personnel de la
MINUSMA. En effet, le nombre de véhicules de tourisme et
utilitaires ont augmenté de façon exponentielle entre le 3ème
100
trimestre 2014 et le 3ème trimestre 2013. En revanche, par
rapport au trimestre précédent, le nombre de véhicules a
50
baissé de 6,0% pour chacune des deux catégories.

7- Les Bâtiments et travaux publics
0
La production de ciment est l’un des indicateurs de mesure
T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1-
de l’ volution de l’activit des BTP. Depuis l’ouverture de la
97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14

cimenterie, la production de ciment ne cesse de croitre. En

effet, la quantité de ciment produit au 3ème trimestre 2014 est
b. Les dépenses globales
de 158569 tonnes contre une production de 95875 tonnes
Au 30 septembre 2014, le niveau des dépenses totales a
au 3ème trimestre 2013, soit une progression a progressé de
augmenté de 8,0% par rapport à la même période en 2013
65,4% en un an. Par rapport au trimestre précédent, la
en partie imputable à la hausse de 6,2% des dépenses
production de ciment est demeurée quasi stable. Ainsi, on
courantes sur la même période. Le relèvement de niveau
observe une tendance haussière dans la production de
des dépenses courantes est dû essentiellement à
ciment. Ce qui pourrait traduire le dynamisme de l’activit
l’accroissement d penses relatives au personnel suite aux
BTP.
bonifications des indices salariaux ainsi qu’ la hausse de

18,2 milliards FCFA des transferts et subventions

essentiellement liée à la composante relative aux intrants

agricoles. En revanche, les d penses d’investissement fin

septembre 2014 ont reculé de 14,2% par rapport à fin

septembre 2013.

S’agissant du service de la dette dû après allègement et

payé, il est de 51,9milliards FCFA au 30 septembre 2014

6

Graphique 6 :
Graphique 7 :
Production de ciment en millier de tonnes
Indice général hors extraction
240
180
Indice général hors
extraction
160
220
Moyenne Mobile Ensemble
140
200
120
180
100
160
80
140
60
120
40
100
20
0
80
1T2013
2T2013
3T2013
4T2013
1T2014
2T2014
3T2014




8- La Production Industrielle
S’agissant de la production de l’industrie manufacturi re, au

a. L’indice Harmonisé de la Production
3ème trimestre 2014, le niveau de l’indice a progress de
Industrielle (IHPI) hors extractive
7,3% par rapport au trimestre précédent malgré que cette
L’indice harmonis de la production industrielle hors
croissance soit atténuée par la baisse constatée au niveau
extractive s’est contract de 4,7% au 3ème trimestre 2014 par
de la branche « fabrication de produits chimiques ». Les
rapport à la même période en 2013. Comparativement au
principales raisons de cette hausse sont la forte
trimestre pr c dent, le niveau g n ral de l’indice est
augmentation de la production des matériels électriques,
demeuré inchangé.
l’accroissement de 11,8% enregistrée par la branche

«fabrication de de produits en caoutchouc ». De même, les
Par rapport au 3ème trimestre 2013
hausses de 4,6% et 5,2% observées respectivement par les
Le niveau g n ral de l’indice de la production industrielle
branches industrielles «agroalimentaires et tabac » et
hors extractive a replié de 4,7% malgré la hausse de 13,6%
« métallique ». En revanche, par rapport à la même période
de la production d’ lectricit et de 17,2% pour la branche
en 2013, la production manufacturière a fléchi de 12,7%. Ce
« fabrication de produits alimentaires ». Le reflux est
qui traduit la morosit de l’activit industrielle. Cette
attribuable essentiellement à la baisse de 37,4% enregistrée
contraction a été atténuée gr ce l’augmentation de la
par la branche industrielle « textile et cuir» et au recul de
production des branches « fabrication de produits
14,9% de la production de la branche «chimique, caoutchouc
alimentaires » et « métallique ».
et plastique». De même, la fabrication de de produits à base

de tabac a baissé de 26,4% et celle des matériels
b. La production moderne d’or
électriques a quelque diminué de 1,0% ;

Au 3ème trimestre 2014, la production moderne d’or a fl chi

de 3,7% par rapport au trimestre précédent. En revanche,
Par rapport au 2ème trimestre 2014
par rapport au 3ème trimestre 2013, on note une certaine
L’indice de la production industrielle hors extractive n’a pas
stabilit dans la production. S’agissant du taux de r alisation
vari en d pit de la saisonnalit de l’ grenage de coton qui
des prévisions de production au 3ème trimestre 2014, il est de
fait que la quantité de coton égrené est nulle durant la
107,1% contre 108,3% au trimestre précédent et 102,1% au
période de juil et à septembre. Cette situation est la cause de
3ème trimestre 2013.
la contraction de 52,0% de la production de la branche

« textile et cuirs » et de la baisse de 10,6% de la branche
c. L’opinion des industriels sur leur
électricité. Il faut signaler que la compensation du repli lié à
activité
la saisonnalit de l’ grenage par la forte augmentation
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
enregistrée au niveau de la branche « fabrication des
industrielles ( l’exception des entreprises mini res) donne
matériels électriques » combinée aux hausses enregistrées
les résultats suivants : 54,2% des répondants affirment que
par les branches « agroalimentaires et tabac » et
leur production a diminué contre 20,8% qui évoquent une
« métallique a contribu maintenir le niveau de l’indice de
augmentation et 25,0% qui pensent que leur production
la production industrielle hors extractive stable au cours de la
demeure inchangée par rapport au trimestre précédent.
même période;
Cette perception confirme la baisse observ e de l’activit

industrielle au cours du 3ème trimestre 2014. Les principales

raisons énumérées par les répondants pour expliquer le repli

de la production industrielle sont entre autres : la contraction

de la demande (45,5%), insuffisance d’ quipement (13,6%),

insuffisance de matières premières (9,1%) et insuffisance de

main d’ uvre (13,6%). En outre, la majorité des répondants

n’ont pas utilis la pl nitude de leur capacit de production.

En effet, 70,0% des répondants estiment que le niveau

d’utilisation de leur capacit de production oscille entre 0% et

75%.


7

Cependant, en termes de perspectives de production au
Graphique 8 :
cours du prochain trimestre, selon les réponses données par
les répondants 45,5% pensent que la production de leurs
Crédit à l'économie
(milliards de F CFA)
entreprises va augmenter, tandis que 22,7% estiment le
1400
contraire et 31,8% trouvent que la production industriel e
demeurera inchangée par rapport au trimestre passé.

1200
9- La situation monétaire, les transferts des
Crédit à l'économie
migrants et la bourse

1000
dt Crédits de
a.
La situation monétaire
campagne

a.1 La masse monétaire

800
Le niveau de la masse monétaire affiche un reflux de 42,9
milliards FCFA à fin septembre 2014 par rapport au
600
trimestre précédent et un repli de 12,5 milliards FCFA par
rapport à la même période en 2013. Le recul du niveau de la
masse monétaire est induit par la baisse constatée de 65,5
400
milliards FCFA et de 95,6 milliards FCFA au niveau de la
composante fiduciaire respectivement sur les deux périodes.
Néanmoins, le repli de la masse monétaire à la fin du 3ème
200
trimestre 2014 a été atténué par le relèvement de niveau des
dépôts bancaires.

0
a.2 Les contreparties de la masse monétaire
- A fin septembre 2014, les avoirs extérieurs ont nettement

replié de 19,1% par rapport à fin juin 2014, soit 130,6

milliards FCFA. La contribution à ce reflux des avoirs
b. Le transfert des migrants

extérieurs par composante est de 119,9 milliards FCFA de
Le montant total de transfert de fonds effectué par les
baisse pour la banque centrale et de 10,7 milliards FCFA
maliens de l’ext rieur au 3ème trimestre 2014 n’a pas connu
de diminution pour les banques commerciales. Comparé à
d’ volution notable par au 2ème trimestre 2014. Cette
son niveau de la même période en 2013, les avoirs
situation de stabilité de fonds rapatrié est liée à la
extérieurs nets ont nettement replié de 27,8%, soit une
compensation de la baisse du niveau des fonds transférés
baisse de 212,9 milliards FCFA malgr qu’elle soit att nu e
en provenance des zones UEMOA, CEMAC et USA, par la
par la hausse de plus de 86,0 milliards FCFA de la
hausse de ceux en provenance de l’Europe qui repr sente
composante des banques commerciales. Le reflux des
42,0% du total des transferts reçus au cours du 3ème
avoirs extérieurs nets globaux est imputable à la baisse de
trimestre 2014. Par rapport au 3ème trimestre 2013, on
298,9 milliards FCFA des avoirs extérieurs nets de la
observe un reflux de 6,5% du total des fonds rapatriés par
banque centrale sur la même période. Le recul des avoirs
les maliens de l’ext rieur en d pit de l’augmentation de la
extérieurs nets est dû à la faiblesse de la mobilisation des
part en provenance de l’Europe. Le repli r sulte du
ressources extérieures auprès des partenaires ;
creusement des baisses encore constatées au niveau des

transferts en provenance des zones UEMOA, CEMAC et
- En ce qui concerne le crédit intérieur, contrairement aux
USA.
avoirs ext rieurs nets, il s’est am lior la fin du 3ème
trimestre 2014 d’un peu plus de 120,0 milliards FCFA
Globalement, il ressort que le niveau des fonds transférés en
comparativement à la fin du 2ème trimestre 2014. Le
provenance d’Europe s’est nettement am lior en rapport
renforcement du niveau du crédit intérieur est en partie dû à
avec la reprise tant bien que de l’activit conomique dans
la d gradation de la position cr ditrice de l’Etat de 59,6
cette zone.
milliards FCFA sur la même période. De même, par rapport
Tableau : Evolution des transferts des migrants
à la fin du 3ème trimestre 2013, le niveau du crédit intérieur a
augmenté de 185,9 milliards FCFA du fait principalement à

l’am lioration du niveau du cr dit l’ conomie;

Dont
Dont
Dont
Dont
Trimestre
TOTAL
UEMOA
CEMAC
USA
Europe

- S’agissant de l’encours du cr dit l’ conomie, il affiche une
T1 - 12
108238
20770
16452
8399
42441
variation positive de 4,9% et de 14,5% respectivement par
T2 - 12
101475
19192
15957
8511
37842
rapport à fin juin 2014 comparativement à son niveau à la
même période en 2013. Cette progression du crédit à
T3 - 12
107627
19610
17039
8477
40036
l’ conomie est li e essentiellement aux octrois de cr dits en
T4 - 12
105186
21620
18048
7708
38286
faveur des entreprises dans la mouvance de relance de
l’activit conomique ;
T1 - 13
96273
21313
17025
8114
32241

- La position cr ditrice de l’Etat s’est tablie -43,0 milliards
T2 - 13
112827
25541
19131
8948
38530
FCFA à fin septembre 2014 contre -102,6 milliards FCFA à
T3 - 13
112324
26564
19177
8071
40683
fin juin 2014 du fait de la baisse des dépôts publics à la
Banque Centrale et dans les banques commerciales. Par
T4 - 13
109837
26457
18912
7197
39614
rapport à fin septembre 2013, la baisse de la PNG est de
T1 - 14
104009
24006
21678
6615
37533
21,8 milliards FCFA à cause du redressement du niveau
des engagements de l’Etat.
T2 - 14
105003
22999
19572
7370
41341

T3 - 14
105076
22403
18381
7278
44124

Source : BCEAO Unité : en millions de FCFA







8

Graphique 9:
-
le fléchissement du cours du pétrole allègera la
facture pétrolière du Mali au cours des mois à venir,
Transfert des migrants par zone en millions de
mais aussi pourrait rehausser le niveau des
FCFA
120000
recettes issues de la fiscalité pétrolière ;

-
les f tes de fin d’ann es qui s’annoncent devraient
100000
augmenter le niveau de consommation des
ménages. Ce qui contribuera à tirer les importations
vers le haut. Du coup, les recettes d’importations en
80000
seraient influencer positivement ;

-
les efforts déployés par le Gouvernement dans le
60000
cadre du paiement de la dette intérieure donneront
un nouveau souffle aux entreprises en vue de
produire
davantage
pour
augmenter
les
exportations et réduire le déficit de de la balance
40000
commerciale. Ce qui permettra d’augmenter les
revenus des entreprises, et partant accroître le
niveau des recettes fiscales ;
20000

-
de m me, la mise en
uvre des mesures
d’accompagnement des entreprises industrielles de
0
la part du Gouvernement devrait relancer la
production industrielle ;
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
Total



-
la poursuite du décaissement des aides des
c. La bourse
partenaires financiers en faveur du Mali participera
A la suite de la contraction de l’activit boursi re au cours du
à
rehausser
le
niveau
des
dépenses
trimestre pr c dent comme en attestait l’ volution des deux
d’investissement qui contribueront à créer plus
principaux indicateurs, on note leur remontée durant le 3ème
d’emplois ;
trimestre 2014. En effet, l’indice BRVM-10 a progressé de

6,8% en moyenne par rapport au 2èmetrimestre 2014 et
-
la disponibilité des produits des nouvel es récoltes
l’indice BRVM composite s’est appr ci de 4,4% sur la
et le bas niveau des cours mondiaux des produits
même période. Comparés à leurs niveaux du 3ème trimestre
alimentaires importés en particulier les céréales
2013, l’indice BRVM composite s’est apprécié de 18,9% et
permettront de contenir l’inflation dans les limites
l’indice BRVM-10 affiche une variation positive de 13,5%,
requises.
indiquant ainsi l’am lioration de l’activit conomique dans la

sous-région.





Conclusions et perspectives


L’ volution de l’ conomie mondiale n’est gu re favorable au
3ème trimestre 2014 au regard du ralentissement de l’activit
économique au 1ersemestre dans la plupart des pays
avancés et émergents. Ce qui entraînerait une révision à la
baisse de 0,4% de la croissance mondiale de l’ann e en
cours. Ainsi, les dernières prévisions du FMI fixeraient le
taux de croissance en 2014 à 3,3%. De même,
l’augmentation de l’offre mondiale du p trole combin e la
hausse de la production du pétrole de schiste aux USA a
influé négativement sur le cours du brut. Cependant, la mise
en
uvre de certaines mesures de corrections devrait
contribuer un rebondissement de l’activit conomique en
2015 au cours de laquel e, il est prévu un taux de croissance
de 3,8%.

Au Mali, l’ volution globale de l’activit conomique au 3ème
trimestre 2014 suscite une lueur d’espoir au 3ème trimestre
2014 après une situation économique moins favorable au
cours du trimestre précédent. Les bons résultats prévus de
la campagne agricole et la relance de la consommation des
ménages ainsi que le bon niveau des recettes fiscales
recouvrées sont des signaux encourageants. Cette amorce
de la reprise de l’activit para t tre fragile car la production
manufacturière peine à se relancer, de même que les cours
mondiaux des deux principaux produits d’exportation que
sont l’or et le coton. On note galement, une contraction des
d penses
d’investissement.
N anmoins,
certaines
perspectives pourraient aider à renforcer cette amorce de
reprise de l’ conomie nationale:


9