MINISTERE DE L’ECONOMIE,
REPUBLIQUE DU MALI
DES FINANCES ET DU BUDGET
Un Peuple – Un But – Une Foi
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
contact: cnpe.mali@afribonemali.net
Site : www.instat.gov.ml
tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45
BP 12 Bamako
3èmetrimestre 2013
L’ volution de la conjoncture conomique et financi re au Mali laisse entrevoir une sortie de crise
progressive m me si certaines branches d’activit tardent à prendre de l’envol. En effet, la production
de l’industrie manufacturi re se redresse au cours des neufs premiers mois de 2013 et dépasse de 8%
son maximum historique au 2ème trimestre 2013. La production aurifère demeure au niveau atteint en
2012 malgré le vieillissement de certaines mines et la chute de plus de 21% des cours mondiaux de l’or
en 10 mois. Avec la reprise progressive de la demande intérieure, les importations progressent
quelque peu, tandis que les exportations stagnent et pourrait baisser au regard de la chute des cours
mondiaux de l’or. Les prix à la consommation poursuivent leur baisse (+1,2% en juillet contre +0,3%
en septembre et -0,1%) en liaison avec le repli continu des prix des produits alimentaires du fait de
l’approvisionnement correcte du march en denrées notamment de première nécessité. Toutefois, on
pourrait anticiper une tendance inverse au cours des prochains mois au regard d’une production
céréalière prévue en contraction. Néanmoins, la production cotonnière prévue est en hausse. La
branche des tél communications se redresse davantage d’où sa contribution à rehausser le niveau
des recettes de l’Etat. De m me, les d penses totales ont augment du fait notamment de la hausse de
la composante li e aux lections ainsi qu’une croissance des d penses d’investissement avec la
reprise graduelle de l’aide ext rieure. Ce qui devrait contribuer au rel vement de niveau du secteur
des BTP. Les cr dits à l’ conomie ont progress de m me que les avoirs ext rieurs nets traduisant
ainsi l’am lioration de la confiance de la communauté internationale par rapport à la situation
malienne.
La morosit de l’activit touristique et de l’hôtellerie risque de perdurer pendant plusieurs
mois.
Novembre 2013 Numéro 49
ABREVIATIONS ET CONVENTIONS
SIGLES
INTITULES COMPLETS
AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’
Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut
National de la
Statistique
UEMOA
Union
Économique et
Monétaire
Ouest
Africaine
IHPI
Indice
Harmonisé de la
Production
Industriel e
IHPC
Indice
Harmonisé des
Prix à la
Consommation
CMDT
Compagnie
Malienne pour le
Développement des
Textiles
SUKALA
Société
Sucrière du
Kala
PARI
Programme d’
Appui
R gional à l’
Intégration
F CFA
Franc des
Communautés
Financi res d’
Afrique
$ E-U
Dollar des
Etats-Unis
PNG
Position
Nette du
Gouvernement
ONAP
Office
National de
Produits Pétroliers
UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES
Baril
Vaut
158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once
Vaut 28,349 grammes
SIGNES CONVENTIONNELS
cvs
Corrigé des
Variations
Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 19
95 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 19
95 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour
cent
2
La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
Graphique 1 :
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
impact sur son évolution.
Les analyses d velopp es dans la note ont trait à l’ volution
des variables comme la production, les prix, le commerce
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
coton) et d’importation (p trole, riz, maïs, bl , huile...).
Présentation :
A la fin du 3ème trimestre 2013 la croissance mondiale reste
encore faible avec un ralentissement de l’activit
économique dans la plupart des pays émergents. Le marché
des matières premières demeure globalement marqué par
une baisse du niveau général des prix.
Au niveau national, les effets de la crise sur certaines
branches d’activit de l’ conomie commencent à se dissiper
progressivement m me si d’autres peinent à prendre de
l’envol. En effet, apr s une p riode de perturbation durant
une bonne partie de l’ann e 2012 la production de l’industrie
manufacturière se redresse au cours des neuf premiers mois
de l’ann e 2013 et d passe de
8% son maximum historique
au cours du trimestre précédent. La production aurifère
2- Prix
demeure presque au niveau atteint en 2012 en dépit du
vieillissement de certaines mines. La chute de plus de
21%
a- Les cours internationaux
en
10 mois des cours mondiaux de l’or qui contribue à tirer
vers le bas les prix d’exportation de l’or malien est quelque
Les cours des principales matières premières sur le marché
peu att nu e par la hausse l g re de la production d’or.
international ont évolué de façon disparate au 3ème trimestre
Avec la reprise progressive de la demande intérieure, les
2013 par rapport au trimestre précédent.
importations progressent quelque peu, tandis que les
Le pétrole
exportations stagnent et pourrait baisser au regard de la
Au 3ème trimestre 2013, les cours mondiaux du brut en dollar
chute des cours mondiaux de l’or. Les prix à la
ont augmenté de
4,5% par rapport au trimestre précédent en
consommation poursuivent leur baisse (
+1,2% en juillet
moyenne. Par rapport à la même période en 2012, le prix du
contre
+0,3% en septembre et
-0,1%) en liaison avec le repli
pétrole exprimé en dollar est en hausse de plus de
8,0%.
continu des prix des produits alimentaires du fait de
Exprimé en en franc CFA, les cours du pétrole affichent une
l’approvisionnement correcte du march en denr es
croissance de près de
7,0% par rapport au 3ème trimestre
notamment de première nécessité. La branche des
2012. Cette situation s’explique globalement par les
t l communications se redresse davantage d’o sa
interruptions fr quentes de l’offre du fait des effets li es à la
contribution à rehausser le niveau des recettes de l’Etat. De
crise socio politique au Moyen Orient notamment en Syrie et
même, les dépenses totales ont augmenté du fait
en Afrique du nord. Ainsi, les cours mondiaux du brut se
notamment de la hausse de la composante liée aux élections
situeraient autour de 105 dol ars le baril en fin d’ann e ;
ainsi qu’une croissance des d penses d’investissement avec
la reprise graduel e de l’aide ext rieure. Ce qui devrait
Graphique 2 :
contribuer au relèvement de niveau du secteur des BTP.
L’installation tardive et l’arr t pr coce des pluies permettent
de présager une contraction de la production céréalière.
Néanmoins, la production cotonnière prévue est en hausse.
Les cr dits à l’ conomie ont progress de m me que les
avoirs extérieurs nets traduisant ainsi l’am lioration de la
confiance de la communauté internationale par rapport à la
situation malienne. Toutefois, Le secteur du tourisme et de
l’hôtellerie affect durement par les crises successives a du
mal à se relever.
1- Campagne agricole :
La campagne agricole 2013/2014 a été principalement
marqu e par l’installation tardive et l’arr t pr coce des
pluies. Ce qui a abouti à la non atteinte des objectifs de
superficies. En outre, la répartition inégale des précipitations
dans le temps et dans l’espace a conduit à une baisse de
rendement et a entrainé des pertes de superficies suite à
des inondations ou de la sècheresse. En effet, les résultats
provisoires de l’enqu te agricole de conjoncture pr voient
une production céréalière en baisse de plus de
18,0% par
rapport à la dernière campagne. Toutefois, la production
rizicole sera en hausse d’environ
4,0% par rapport à l’ann e
passée, de même que la production cotonnière avec une
L’or
augmentation de plus de
22,0%.
L’effondrement des cours mondiaux de l’or se poursuit au
3ème trimestre 2013. En effet, le prix de l’or est pass
d’environ
1 670 dollars l’once en moyenne en 2012 à près
3
de
1 317 dollars l’once en octobre 2013, soit un recul de
Cours des produits alimentaires
plus de
21,0%.
A fin juillet 2013, il est d’environ de
1 286
La chute des prix des produits alimentaires entamée au 2ème
dollars l’once. La hausse de la production mondiale de l’or
trimestre 2013 se poursuit au 3ème trimestre 2013. En effet,
se traduisant par une augmentation de l’offre du métal jaune
l’indice des prix des produits alimentaires recule de pr s de
ainsi que la relative am lioration de l’activit conomique
4,0% par rapport au trimestre précédent en liaison avec le
aux Etats-Unis seraient principalement la cause de la
repli de
12,0% pour les céréales. Par rapport à son niveau il
dépréciation des cours. Les perspectives laissent entrevoir
ya un an, l’indice des produits alimentaires baisse d’environ
une pr vision du prix de l’or à
1380 dollars l’once à la fin
15,0% en relation avec le recul de plus de
20,0% et
17,0%
l’année 2013;
enregistrés respectivement pour les céréales et les
oléagineux. Cette tendance générale à la baisse est due à
Graphique 3:
une augmentation de l’offre cons cutive aux bonnes r coltes
pour la plupart de ces produits.
Le pouvoir d’achat pétrolier de l’or et du coton L’ volution du pouvoir d’achat p trolier de l’or et de celui du
coton constitue un indicateur assez significatif de l’ volution
des termes de l’ change au niveau du Mali. Ces deux
produits repr sentant l’essentiel de nos exportations,
l’ volution de leur prix est mise en parall le avec l’ volution
des cours du pétrole. Ce dernier constituant une part très
importante des importations.
Au cours du 3ème trimestre 2013, le pouvoir d’achat p trolier
du coton régresse de
8,4% par rapport au trimestre
précédent au regard de la remontée des cours du pétrole
dans une proportion beaucoup plus élevée que les cours du
coton. Par rapport au 3ème trimestre 2012, il progresse de
4,1%. S’agissant du pouvoir d’achat p trolier de l’or au 3ème
trimestre 2013, il a baissé de plus de
13,0% par rapport au
trimestre précédent et de
23,3% par rapport à la même
p riode en 2012. Ce qui traduit nettement l’effondrement des
cours mondiaux de l’or.
b- Les prix à la consommation
b-1 L’indice des prix à la consommation
Le coton
Quant aux cours du coton en dol ar, ils ont progressé de
La baisse progressive du taux d’inflation entam depuis la fin
9,0% par rapport à leur niveau moyen au 3ème trimestre
du 2ème trimestre 2012 se poursuit au 3ème trimestre 2013.
2012. La hausse du niveau des prix est due en partie à la
Ce recul est induit essentiellement par le repli de la
r duction des superficies de coton au profit d’autres cultures
composante alimentaire du fait principalement des bonnes
plus rentables alors qu’au m me moment, on observe une
récoltes
de
la
campagne
agricole
passée
et
augmentation
progressive
mais
modérée
de
la
l’approvisionnement correct du march national en denr es
consommation de coton. Comparativement au 2ème trimestre
alimentaires suite aux dispositions prises par le
2013, les cours mondiaux du coton affiche une certaine
Gouvernement au cours du mois de car me. L’offre des
stabilité.
produits alimentaires notamment des céréales se renforce
Graphique 4:
avec la venue des produits de nouvel es récoltes de la
campagne agricole en cours en d pit d’une baisse prévue de
la production c r ali re. En effet, le taux d’inflation en
glissement annuel est passé de
0,3% en janvier 2013
-1,3% en juin,
-1,0% en septembre et
-0,7% en octobre 2013. La
contribution de la composante alimentaire à ces replis
successifs de l’inflation est de
-1,7% en janvier 2013,
-5,4% en juin ,
-3,7% en septembre et
-2,8% en octobre 2013.
De m me, l’ volution de l’indicateur de convergence de
l’UEMOA en mati re d’inflation conduira à coup s r au
respect du critère de 3% à la fin de l’ann e 2013 au regard
de la baisse continue des prix notamment des céréales. En
effet, le taux d’inflation passe de
+5,0% en janvier 2013 à
+1,7% en juin 2013,
+0,3% en septembre et
-0,1% en
octobre 2013. Pour la zone UEMOA, il se situe à
+2,4% en
janvier 2013 contre
+2,5% en juin et
+2,2% en septembre
2013.
4
Graphique 5:
Quant au prix non subventionné du kilogramme de gaz
Butane, contrairement aux produits pétroliers liquides, il a
baissé de
42,3 FCFA contre un recul de
53,7 FCFA le
trimestre précédent.
Par ail eurs, il faut pr ciser qu’au mois d’ao t 2013 suite à
une évaluation du système de fixation des prix à la pompe
des produits pétroliers par une mission d’assistance
technique du FMI à la demande des Autorités maliennes, un
nouveau mécanisme de tarification automatique des produits
pétroliers a été élaboré.
-
Les prix à la pompe ou prix effectifs
A fin septembre 2013, le prix moyen du litre de super
carburant est de
718 FCFA en moyenne contre
719 FCFA à
fin juin 2013 et
689 FCFA à fin septembre 2012. Le litre de
gasoil a coûté
645 FCFA à fin septembre 2013,
644 FCFA à
fin juin 2013 et
605 FCFA à fin septembre 2012. Quant au
pétrole lampant, son prix moyen est de
565 FCFA en
septembre 2013 contre
553 FCFA en juin 2013 et
532 FCFA en septembre 2012. Globalement, on observe que les trois
produits les plus consommés sont vendus plus cher à la fin
du 3ème trimestre 2013 qu’à la fin du trimestre précédent.
En revanche, à la fin du 3ème trimestre 2013, on constate que
les prix moyens nationaux du supercarburant et du gasoil
b-2 Les produits pétroliers et le gaz
sont respectivement inférieurs à leurs prix plafond.
Au niveau des grandes vil es du Mali, en dehors de
-
Les prix fournisseurs
Tombouctou, Gao et Kidal, le super carburant et le pétrole
Tableau 1 : Evolution des prix fournisseurs des produits
lampant sont plus chers à Kayes avec respectivement
730
pétroliers par axe en FCFA / Litre
FCFA et
600 FCFA le litre à la fin du 3ème trimestre 2013. Le
gasoil est plus cher à Koulikoro et Sikasso avec
650 FCFA le
Super
Pétrole
Gasoil
DDO
Fuel-oil
Jet Al
Trimestres carburant
Lampant
litre.
3T2013
404,8
458,4
402,3
417,3
316,5
458,1
3- La production industrielle
Axe
Abidjan
(OANDO)
2T2013
405,2
442,7
405,3
419,8
308,4
442,6
a. L’indice Harmonisé de la Production
Var.%
-0,1
3,5
-0,7
-0,6
2,6
3,5
Industrielle (IHPI)
3T2013
402,8
462,0
417,1
422,6
322,0
461,7
Axe
Au 3ème trimestre 2013, le niveau de l’indice harmonis de la
Dakar et
production industrielle hors extractive a replié de
8,2% par
autres
axes
2T2013
403,3
446,4
420,3
425,2
314,0
446,3
rapport au trimestre précédent du fait de la saisonnalité de
l’ grenage du coton. En revanche, par rapport au 3ème
Var.%
-0,1
3,5
-0,8
-0,6
2,5
3,5
trimestre 2012, le niveau g n ral de l’indice a augment de
3T2013
410,3
-
424,3
-
-
-
près de
23,0%.
Ce
qui
traduit un retour à la normale des
Axe
activités de production industrielle après les perturbations
Zinder
2T2013
405,0
-
422,7
-
-
-
intervenues l’ann e pass e suite à la crise. En effet, l’indice
de la production industrielle hors branche extractive sur les
Var.%
1,3
-
0,4
-
-
-
trois premiers trimestres de l’ann e 2013 a progress en
Source : ONAP var = variation - non concerné
moyenne de
8,7% comparativement à la même période en
Au 3ème trimestre 2013, les prix fournisseurs moyens des
2012.
produits pétroliers ont évolué de façon disparate par rapport
au trimestre pr c dent selon les axes d’approvisionnement.
Par rapport au 2ème trimestre 2013
En effet, on observe des baisses légères des prix
fournisseurs comprises entre
0,1% et
0,8% pour le
Le recul de
8,2% du niveau g n ral de l’indice est induit en
supercarburant, le gasoil et le DDO sur les axes
grande partie par la saisonnalit de l’ grenage. En effet, il
d’approvisionnement Côte d’Ivoire et S n gal, tandis que sur
n’ya pas d’activit d’ grenage au cours de la p riode de
les mêmes axes les prix fournisseurs des autres produits
juil et à septembre. Cette période est consacrée plus tôt à la
pétroliers ont augmenté avec des taux allant de
2,5% à
culture du coton. De même, les branches « fabrication de
3,5%. S’agissant des prix fournisseurs du supercarburant et
produits alimentaires », « électricité, gaz et eau » ainsi que la
du gasoil pour l’axe d’approvisionnement Zinder (Niger), ils
branche « métallique » ont contribué à ce repli avec
sont en hausse légère respectivement de
1,3% et
0,4% au
respectivement des baisses de
11,9%, de
9,6% et de
45,2%.
3ème trimestre 2013 comparativement au trimestre précédent.
Par rapport au 3ème trimestre 2012
Tout comme les trimestres passés, en matière
d’approvisionnement pour tous les produits p troliers, l’axe
L’indice de la production industrielle hors extractive s’est
« Côte d’Ivoire - Mali » demeure le plus avantageux en
accru de près de
23,0%. Les branches industrielles ayant le
termes de prix de revient à l’exception du supercarburant
plus contribué à cet accroissement sont entre autres :
pour lequel l’axe S n gal – Mali revient moins cher.
« fabrication
de
produits
alimentaires»
(+39,7%),
« production d’ lectricit »
(+13,3%), « production d’eau »
-
Les prix plafond
(+3,5%), « fabrication de produits à base de tabac »
Par rapport au 2ème trimestre 2013, les prix moyens à la
(+54,5%) et « fabrication de textiles »
(+28,2%). De même,
pompe des produits pétroliers sont restés inchangés au 3ème
la branche « fabrication de meuble » a fortement augmenté
trimestre 2013.
5
en relation principalement avec la hausse de la demande à
d-3 Sur l’évolution des prix de vente du prochain
la faveur de la rentrée des classes.
trimestre (4ème trimestre 2013)
Quant
à
l’ volution
des
activit s
de
l’industrie
8,0% pensent que les prix de vente
manufacturière, elle traduit mieux la reprise au niveau de ce
augmenteront (en majorité la branche pétrolière,
secteur après les perturbations subies durant la période de
chimique, caoutchouc et plastique);
la crise. En effet, le niveau de l’indice de la production de
65,0% se prononcent pour une stabilité des prix de
l’industrie manufacturière est en hausse de près de
34,0%
vente (majoritairement la branche agro-alimentaire
par rapport au 3ème trimestre 2012, même si par rapport au
et tabac et la branche métal ique);
trimestre pr c dent il n’a augment que de
0,5% du fait d’un
27,0% pensent qu’ils diminueront (la branche textile
effet saisonnier. En outre, sur les neuf premiers mois de
et cuir).
l’ann e 2013 l’indice de la production industrielle
manufacturière progresse en moyenne de
18,0% par rapport
Graphique 6:
à la même période en 2012.
c- La production moderne d’or
Au 3ème trimestre 2013, la production moderne d’or a recul
de
4,6% par rapport au trimestre précédent. En revanche,
par rapport à la même période en 2012, la production
moderne d’or a augment d’environ
7,0%. En outre le taux
de réalisation des prévisions est de
102,1% au 3ème
trimestre 2013. En termes de cumul, la production aurifère
moderne sur les neuf premiers mois de 2013 dépasse de
0,7
tonne celle de la même période en 2012.
d- L’opinion des industriels sur leur activité
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
industrielles (à l’exception des entreprises mini res) donne
les résultats suivants :
53,6% des répondants affirment que
leur production a diminué par rapport au trimestre précédent
contre
25,0% qui évoquent une augmentation et
21,4% pensent que leur production reste inchangée. Les principales
raisons évoquées par les répondants qui justifient le score
élevé de diminution sont entre autres : insuffisance de
commandes (
47,8%), insuffisance de matières premières
(
17,4%) et insuffisance d’ quipement (
17,4%). Ce qui
explique le fait la majorité des entreprises, soit près de
4- Le commerce extérieur
81,0% des r pondants n’ont utilisé que moins de
75% de
leur capacité de production.
a- Les importations
En outre, on note que la majorité des entreprises ayant
diminué leur production se retrouve dans les branches
La valeur globale des importations au 3ème trimestre 2013 est
« pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique » et
de
402,1 milliards FCFA avec un volume
1 149 600 tonnes
« agroalimentaire et tabac ».
contre
448,5 milliards FCFA pour un volume de
1 236 300
tonnes au 2èmetrimestre 2013. Les importations du 3ème
d-1 Sur l’utilisation de leur capacité de production
trimestre 2013 ont porté sur les produits pétroliers pour
218
54,0% affirment avoir utilisé entre 50% et 75% de
100 tonnes et une valeur de
67,7 milliards FCFA ainsi que
leur capacité de production (en majorité la branche
les produits non pétroliers pour
931 500 tonnes et une
métallique et la branche agro-alimentaire et tabac) ;
valeur de
334,4 milliards FCFA
27,0% affirment avoir utilisé moins de 50% de leur
Les droits et taxes liquidés à fin septembre 2013 sont de
capacité de production (majoritairement la branche
254,1 milliards FCFA contre
217,2 milliards FCFA à la
pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique) ;
même date en 2012. Les droits et taxes relatifs aux produits
pétroliers sont à fin septembre 2013 dépassent de
25,3
19,0% affirment avoir utilisé plus de 75% de leur
milliards FCFA leur niveau à fin septembre 2012 à cause
capacité de production (surtout la branche électricité,
principalement du bon niveau de la fiscalité. De même, le
eau et gaz).
niveau de recettes sur les marchandises solides à fin
septembre 2013 est supérieur de
11,7 milliards FCFA celui
d-2 Sur la production du trimestre à venir (4èmetrimestre
à la même période en 2012.
2013)
36,0% prétendent augmenter leur production (en
Par rapport au 2ème trimestre 2013
majorité la branche agro-alimentaire et tabac et la
Le volume des marchandises importées recule de
7,0% suite
branche pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique) ;
à la baisse de
18,6% des quantités des produits pétroliers
36,0% se prononcent pour la stabilité (en majorité la
importés et du repli de
3,8% des quantités des produits non
branche métallique) ;
pétroliers. En valeur, les importations globales ont reflué de
10,3% avec une diminution de
19,5% pour les produits
28,0% déclarent diminuer leur production (en majorité la
pétroliers et un recul de
8,2% pour les autres marchandises.
branche fabrication de machines et matériels de tous
types).
6
Par rapport au 3ème trimestre 2012
5- Les finances publiques
Les quantités globales des importations ont replié de
12,2%
a- Les recettes
en liaison avec la baisse de
8,2% et de
13,1%
A fin septembre 2013, le niveau des recettes totales hors
respectivement des volumes des produits pétroliers et des
dons dépasse de
53,7 milliards FCFA celui à la même
marchandises solides. En revanche, la valeur des
période en 2012, soit une augmentation de
8,0%. La
importations est en hausse de
10,5% en relation avec la
contribution des recettes fiscales à cette hausse est
forte augmentation de la valeur des produits pétroliers
d’environ
49,0 milliards FCFA, soit une augmentation de
importés. En revanche, la valeur des marchandises solides a
9,0% par rapport à la même période en 2012. Cette situation
diminué de
2,2%.
s’explique par le fait que des efforts immenses ont t
Il convient de rappeler que la valeur des importations de
déployés dans le cadre des recouvrements.
produits pétroliers est administrée.
Graphique 7:
L’analyse des importations par zone de provenance indique
la prédominance des échanges intracommunautaires. En
effet, la zone CEDEAO est la principale source
d’approvisionnement du Mali avec
56,3% et
29,5% du total
respectivement du volume et de la valeur sous l’impulsion
des importations en provenance de la zone UEMOA (
54,8% du volume total et
27,7% de la valeur globale). En valeur, la
zone CEDEAO est suivie de l’Union Europ enne et de l’Asie
respectivement avec
26,5% et
24,6%. Ces trois zones
d’importation constituent à elles seules pr s
80,0% des
importations globales du Mali au cours du 3ème trimestre
2013. Cependant, il faut noter que les importations de
produits originaires de la sous région par le Mali sont
essentiellement constituées de produits pétroliers et dans
une moindre mesure de ciment.
Au titre du classement en mati re d’importation des
principaux pays partenaires commerciaux du Mali au cours
du 3ème trimestre 2013, le Sénégal est encore en tête avec
16,9% de la valeur globale des importations. Il est suivi de la
Chine (
14,9%), de la France (
8,8%) et de la Côte d’Ivoire
(
6,1%).
b- Les exportations
Les exportations s’ l vent à
138 297 tonnes de
marchandises pour une valeur de
279,7 milliards FCFA au
titre du 3ème trimestre 2013 contre à
249 885 tonnes de
b- Les dépenses
marchandises pour une valeur de
298,8 milliards FCFA au
2ème trimestre 2013.
Les dépenses totales ont progressé de
7,0% à fin septembre
2013 par rapport à la même période en 2012. La hausse est
Par rapport au 2ème trimestre 2013
imprim e par l’accroissement d’environ
9,0% des dépenses
courantes et la forte augmentation de
41,0% des dépenses
Malgr la hausse des quantit s d’or export de
4,4%, le
d’investissement surtout dans un contexte de sortie et de
volume total des exportations a replié de
44,7% en liaison
reprise assez mod r e de l’aide ext rieure. En effet,
essentiellement avec la baisse de
76,6% des quantités de
l’augmentation des d penses courantes est imputable à la
coton ainsi que
41,5% des autres marchandises exportées.
hausse de la composante « biens et services » notamment
En valeur, les exportations totales reculent de
6,4% avec des
l’effectivit des d penses li es aux préparatifs des élections.
replis de
73,3% et
34,8% respectivement des valeurs du
De même, les augmentations du niveau des subventions aux
coton et des autres marchandises. En revanche, la valeur de
entreprises et celles des intrants agricoles ont contribué à
l’or export s’est accru quelque peu de
4,7% du fait de la
tirer les dépenses vers le haut.
hausse des quantit s d’or.
S’agissant du service de la dette d apr s all gement, il est
de
51,1 milliards FCFA au 30 septembre 2013 contre près
Par rapport au 3ème trimestre 2012
de
19,0 milliards FCFA à la même date en 2012, soit un
dépassement de plus de
32,0 milliards FCFA. Cet écart
Les quantités globales exportées ont progressé de
10,3%
pourrait s’expliquer par la reprise de la coop ration avec les
grâce
à l’augmentation de
3,4% du volume d’or export et
partenaires extérieurs en 2013, après la suspension
une hausse de
15,1% du volume des autres marchandises
intervenue en 2012 suite à la crise. Au titre des neuf
alors que celui du coton exporté baisse de
46,1%. En valeur,
premiers mois de 2013, la composante « principal » est de
les exportations baissent légèrement de
1,1% malgré une
35,1 milliards FCFA et la composante « intérêt » est
hausse de
4,4% de la valeur d’or export .
d’environ
16,0 milliards FCFA, contre respectivement
10,7
milliards FCFA et
8,3 milliards FCFA pour la même
c- Le solde commercial et le taux de couverture
période en 2012.
Le solde commercial s’est am lior au 3ème trimestre 2013
avec
-122,4 milliards FCFA contre
-149,7 milliards FCFA
au trimestre précédent. Par rapport au 3ème trimestre 2012, il
s’est d grad . Il en est de m me
pour le taux de couverture
des importations par les exportations, qui s’est tabli à
69,6% au 3ème trimestre 2013,
66,6 % au 2ème trimestre 2013
contre
77,7% au 3ème trimestre 2012.
7
Graphique 8:
la PNG s’est am lior e de
36,5% du fait d’une augmentation
de plus de
21,0% des cr ances de l’Etat.
b. Les transferts des migrants
Tableau 2 : Evolution des transferts des migrants
Dont
Dont
Dont
Dont
Trimestre
TOTAL
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
T1 - 10
81969
14480
16355
7170
26794
T2 - 10
77317
12550
16574
8141
21436
T3 - 10
79586
12410
19460
7174
19184
T4 - 10
76560
13616
18398
7121
20581
T1 - 11
97678
15545
18394
7070
36176
T2 - 11
84685
12227
19471
7212
32669
T3 - 11
69080
17292
19036
7305
27215
T4 - 11
71797
18895
17292
7555
27076
T1 - 12
108238
20770
16452
8399
42441
T2 - 12
101475
19192
15957
8511
37842
T3 - 12
107627
19610
17039
8477
40036
T4 - 12
105186
21620
18048
7708
38286
T1 - 13
96273
21313
17025
8114
32241
6- La situation monétaire, les transferts des
migrants et la bourse
T2 - 13
112827
25541
19131
8948
38530
a. La situation monétaire
T3 - 13
112324
18045
19177
8071
40683
Source : BCEAO Unité : en millions de FCFA
a-1 La masse monétaire
Graphique 8:
A fin septembre 2013, le niveau de la masse mon taire s’est
amélioré de
plus de 13,0% par rapport à la même période
Transfert des migrants par zone en millions de FCFA
en 2012 du fait de la hausse de
14,0% du niveau des dépôts
120000
bancaires et de l’augmentation de
11,1% de la circulation
fiduciaire. En revanche, par rapport au trimestre précédent la
masse mon taire a baiss d’environ
3,3% à cause
100000
principalement du recul de
7,0% de la circulation fiduciaire.
a-2 Les contreparties de la masse monétaire
80000
- A la fin du 3ème trimestre 2013, les avoirs extérieurs nets se
redressent de plus de
26,0% par rapport à leur niveau de la
60000
même période en 2012 en liaison notamment avec
l’am lioration de la confiance de la communaut
internationale sur la situation malienne. Par rapport à fin juin
40000
2013, le niveau des avoirs extérieurs baisse de
6,2%. La
baisse est imputable au repli de
10,4% des avoirs extérieurs
nets de la BCEAO ;
20000
- S’agissant du cr dit int rieur, il a augment de
5,6% à fin
septembre 2013 par rapport à la période en 2012. Cet
0
accroissement du crédit pourrait être dû à une relance des
activités économiques intérieures. Par rapport à fin juin
1T10 2T10 3T10 4T10 1T11 2T11 3T11 4T11 1T12 2T12 3T12 4T12 1T13 2T13 3T13
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
Total
2013, le niveau du crédit intérieur est en hausse légèrement
de
1,4% ;
Au cours du 3ème trimestre 2013, le montant total des fonds
- S’agissant de l’encours du cr dit à l’ conomie, il affiche une
rapatri s par les Maliens de l’ext rieur n’a pas connu
variation positive de
7,4% comparativement à son niveau à
d’ volution. Son niveau est resté inchangé par rapport au
fin septembre 2012. Cette situation révèle une reprise
trimestre précédent malgré la hausse de
6,0% des fonds en
progressive des activités économiques après une période de
provenance de l’Europe. En revanche, les fonds transf r s à
contraction. Par contre, le niveau du cr dit à l’ conomie est
partir des autres pays de l’UEMOA et des Etats-Unis ont
resté quasi stable par rapport à fin juin 2013 ;
reculé respectivement de
29,0% et
10,0% sur la même
période. Par rapport au 3ème trimestre 2012, le montant total
- A fin septembre 2013, la position cr ditrice de l’Etat s’est
des fonds rapatri s par les Maliens de l’ext rieur a progress
détériorée d’environ
20,0% par rapport à fin juin 2013 à
de
4,0% en liaison avec l’augmentation de
2,0% et de
13,0%
cause de la hausse de
10,0% du total des dettes de l’Etat
observée respectivement au niveau de la zone Europe et
sur la même période alors que le niveau de créances de
CEMAC, tandis que les fonds en provenance des autres
l’Etat est rest inchang . Par rapport à fin septembre 2012,
pays de l’UEMOA ont baiss de
8,0% sur la même période.
8
c. La Bourse Régionale des Valeurs
comparativement à la même période en 2012. En termes de
Mobilières (BRVM)
nuitées, la contraction est de
66,0% sur la même période.
Au cours du 3ème trimestre 2013, l’activit boursi re s’est
intensifiée par rapport à la même période en 2012. En effet,
Conclusions et perspectives
l’indice BRVM-10 a progressé de
39,3% en moyenne et
l’indice BRVM composite s’est appr ci de
41,0% par
L’activit conomique mondiale demeure morose. Il ressort
rapport au 3ème trimestre 2012. Par rapport au trimestre
que la croissance de la production mondiale prévue en 2013
pr c dent, la hausse n’est que l g re aussi bien pour l’indice
serait de
2,9% contre
3,2% en 2012 et
3,9% en 2011.
BRVM-10 que pour l’indice BRVM composite. Cette bonne
tenue du marché boursier régional serait liée à un
Au Mali, la sortie de crise entamée depuis le début de
accroissement de la capitalisation du marché des actions
l’ann e 2013 devrait se poursuivre En effet, la production de
aussi bien que du marché obligataire. Au cours des
l’industrie manufacturi re semble s’inscrire durablement
prochains mois, l’activit boursi re pourrait s’intensifier
dans une tendance haussière au regard des mesures
davantage.
d’accompagnement envisager pour la relance des activit s
économiques. La production aurifère moderne devrait au
7- Les services
minimum atteindre son niveau de l’ann e derni re, mais la
a. Les transports
chute des cours mondiaux devrait affecter les résultats à la
fin de l’ann e 2013 et contribuera à tirer les exportations
Les immatriculations des véhicules tardent à décol er tant
vers le bas. Avec la reprise progressive de la demande
elles ont été affectées par la crise. En effet, le nombre de
intérieure, les importations progresseraient. Ce qui conduit
véhicules de tourisme immatriculés au 3ème trimestre 2013
une d t rioration du solde commercial d’o un creusement
est en baisse de
40,0% en moyenne par rapport au trimestre
du solde courant du compte extérieur. La baisse progressive
précédent et de
76,1% par rapport au 3ème trimestre 2012. La
des prix à la consommation devrait s’inverser au cours des
tendance est la même pour le nombre de véhicules utilitaires
prochains mois au regard de la prévision de la production
immatriculés avec un repli de plus de
37,0%
c r ali re en baisse. La morosit de l’activit touristique et
comparativement au 2ème trimestre 2013 et un recul de
de l’hôtellerie risque de perdurer pendant plusieurs mois. Le
47,0% par rapport à la même période en 2012.
secteur des BTP devrait se redresser rapidement dans les
prochains mois avec la reprise de l’aide ext rieure.
L’analyse de la tendance du transport a rien de passagers
et de fret au 3ème trimestre 2013 permet de dire que la
contraction des activités due à la crise commence à se
dissiper. Ainsi, le transport de marchandises est en hausse
de
3,4% par rapport au 2ème trimestre 2013 et de
70,0% par
rapport au 3ème trimestre 2012. Le transport de passagers
progresse de plus de
21,0% par rapport au trimestre
précédent et de
9,1% par rapport à la même période en
2012. Cependant, l’ volution des activit s n’a pas atteint son
rythme d’ann e normale au regard de la baisse du nombre
de touristes.
b. Les télécommunications
Le volume du trafic t l phonique s’est am lior davantage
au 3ème trimestre 2013 et la sortie de crise constitue
également un facteur d’expansion de cette branche
d’activit . On rel ve ainsi une augmentation de
5,1% et
30,2% du nombre d’abonn s du parc mobile respectivement
par rapport au trimestre précédent et par rapport au 3ème
trimestre 2012. S’agissant du nombre d’abonnés au fixe, il
affiche la même tendance sur les mêmes périodes. Le
relèvement du niveau des activités dans cette branche est lié
essentiellement à la commercialisation de nouvelles offres
de fixe de m me qu’à la vulgarisation de la « promo
activation ». Ainsi, le volume téléphonique entrant a
augmenté de
4,6% comparativement au 2ème trimestre 2013
et de plus de
9,0% par rapport au 3ème trimestre 2012. La
hausse est imputable à l’arriv e du personnel de la
MINUSMA et les élections présidentielles ainsi la fête de
ramadan avec les appels de la diaspora malienne. Quant au
volume d’appels mis en direction de l’ext rieur, il est en
hausse de
17,0% par rapport au trimestre précédent et de
8,0% par rapport au 3ème trimestre 2012.
c. Le tourisme et l’hôtellerie
Selon les donn es provisoires de l’OMATHO, les activit s de
tourisme et de l’hôtel erie peinent à atteindre leur niveau
normal d’avant crise malgr une am lioration significative de
la situation sécuritaire du pays. Cette situation morose risque
de perdurer pendant plusieurs mois. Le cumul du nombre de
visiteurs
recensés
au
niveau
des
établissements
d’h bergement a connu un reflux de plus
70,0%
9