Note de Conjoncture 2ème Trimestre 2013
MINISTERE DE L’ECONOMIE,




REPUBLIQUE DU MALI
DES FINANCES ET DU BUDGET


Un Peuple – Un But – Une Foi

INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
contact: cnpe.mali@afribonemali.net
Site : www.instat.gov.ml
tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45

BP 12 Bamako















2èmetrimestre 2013
Au moment où le Mali sort de la crise socio politique et sécuritaire, la conjoncture économique évolue
de façon diverse selon les secteurs. La production de l’industrie manufacturi re se redresse et
dépasse de 8% son maximum historique. La production aurifère demeure au niveau atteint en 2012
avec l’exploitation de nouvelles mines. La chute de plus de 20% en 6 mois des cours mondiaux de l’or
ne s’est pas encore traduite dans les prix d’exportation de l’or malien m me si elle devrait affecter les
résultats du second semestre 2013. Avec la reprise progressive de la demande intérieure, les
importations progressent quelque peu, tandis que les exportations stagnent et pourrait baisser au
regard de la chute des cours mondiaux de l’or. Le niveau de la pluviométrie atteint à fin juillet se révèle
proche de la moyenne habituelle mais reste inférieur à son niveau observé en 2012. On pourrait
anticiper une année de production céréalière moyenne néanmoins inférieure aux bons résultats de
2012. La baisse progressive des prix à la consommation (+5,3% en décembre 2012 contre +1,2% en
juillet 2013) tirée en grande partie par la composante alimentaire pourrait s’inverser au cours des
prochains mois. Le secteur du tourisme et de l’hôtellerie affecté durement par les crises successives a
du mal à se relever et cette situation risque de perdurer pendant plusieurs mois. Le secteur des BTP a
été fortement marqué par la baisse des financements tant extérieurs que nationaux au 1er semestre
2012. On note galement une am lioration du niveau des recettes de l’Etat en m me temps qu’une
augmentation des dépenses totales. Avec la reprise modérée à partir du 2ème semestre 2012 de l’aide
extérieure, ce secteur devrait se redresser rapidement dans les prochains mois. Les crédits à
l’ conomie continuent de progresser de fa on satisfaisante (+10% en un an) de m me que les avoirs
extérieurs nets qui se redressent et dépassent leur maximum historique de 12,6 milliards FCFA,
traduisant ainsi l’am lioration de la confiance de la communauté internationale par rapport à la
situation malienne.

Août 2013 Numéro 48


ABREVIATIONS ET CONVENTIONS



SIGLES
INTITULES COMPLETS


AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut National de la Statistique
UEMOA
Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
IHPI
Indice Harmonisé de la Production Industriel e
IHPC
Indice Harmonisé des Prix à la Consommation
CMDT
Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles
SUKALA
Société Sucrière du Kala
PARI
Programme d’Appui R gional à l’Intégration
F CFA
Franc des Communautés Financi res d’Afrique
$ E-U
Dollar des Etats-Unis
PNG
Position Nette du Gouvernement
ONAP
Office National de Produits Pétroliers


UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES


Baril
Vaut 158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once
Vaut 28,349 grammes


SIGNES CONVENTIONNELS


cvs
Corrigé des Variations Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 1995 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 1995 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour cent


















































2

La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
Par rapport au 2ème trimestre 2012
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un

impact sur son évolution.
L’indice de la production industrielle s’est accru de 5,2% à
Les analyses développ es dans la note ont trait à l’ volution
cause principalement de l’augmentation des niveaux de
des variables comme la production, les prix, le commerce
production enregistrés par les branches industrielles :
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
« agro-alimentaires et tabac » (+23,2%), « électricité, gaz et
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
eau » (+11,0%), « fabrication de matériels électriques »
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
(+8,0%) « pétrolière, chimique et caoutchouc, plastique »
coton) et d’importation (p trole, riz, maïs, bl , huile...).
(+9,6%). En revanche, la production de la branche « textile
et cuir » chute de plus de plus de 62,0% en liaison avec le
Présentation :
repli de l’ grenage de 72,1% tandis que la fabrication de
A la fin du 2ème trimestre 2013 la conjoncture économique
textile progresse de 14,8%.
internationale est globalement caractérisée par une

croissance plus lente que prévue dans la plupart des pays
Quant à l’ volution de l’industrie manufacturi re, elle traduit
mergents ainsi qu’une r cession qui perdure dans la zone
mieux la reprise au niveau de ce secteur après les
euro. Le marché des matières premières a été marqué par
perturbations subies durant la période de la crise. En effet, le
une baisse du niveau général des prix.
niveau de l’indice de l’industrie manufacturi re est en hausse
de 11,5% par rapport au trimestre précédent, de 17,3% par
Au plan national, la conjoncture économique au 2ème
rapport à la même période en 2012 et de 11,4%
trimestre 2013 a été marquée par les signaux annonciateurs
comparativement au 2ème trimestre 2011. En plus, de notre
de sortie de crise mais elle reste diverse selon les secteurs.
analyse, il ressort que la production manufacturière au 2ème
La production de l’industrie manufacturi re se redresse et
trimestre 2013 d passe m me son maximum historique d’un
dépasse son maximum historique. La production aurifère
plus de 8,0%.
demeure au niveau atteint en 2012 avec l’exploitation de

nouvelles mines. La chute continue des cours mondiaux de
b- La production moderne d’or
l’or ne s’est pas encore traduite dans les prix d’exportation

de l’or malien. Avec la reprise progressive de la demande
La production moderne d’or progresse de 11,2% par rapport
intérieure, les importations progressent quelque peu, tandis
au trimestre précédent et de 3,0% par rapport à son niveau
que les exportations stagnent. Les recettes de l’Etat
il y a un an. On note globalement que la production moderne
s’am liorent. Toutefois, le niveau de la pluviométrie atteint à
aurifère demeure à son niveau atteint en 2012 avec
fin juil et se révèle proche de la moyenne habituel e mais
l’exploitation de nouvelles mines. Ce qui traduit le taux de
reste inférieur à son niveau observé en 2012. La baisse
réalisation des prévisions de 100,5%.
progressive des prix à la consommation (+5,3% en

décembre 2012 contre +1,2% en juillet 2013) tirée en grande
c- L’opinion des industriels sur leur activité
partie par la composante alimentaire pourrait s’inverser au

cours des prochains mois. Le secteur du tourisme et de
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
l’hôtellerie reste le plus affect . Le secteur des BTP a t
industrielles (à l’exception des entreprises mini res) donne
fortement marqué par la baisse des financements tant
les résultats suivants : 50,0% des répondants affirment que
extérieurs que nationaux au 1er semestre 2012. Ainsi, on
leur production a augmenté par rapport au trimestre
note une augmentation des dépenses totales. Avec la
précédent contre 35,7% qui évoquent une diminution et
reprise mod r e à partir du 2 me semestre 2012 de l’aide
14,3% pensent que leur production reste inchangée. La
extérieure, ce secteur devrait se redresser rapidement dans
majorité des entreprises ayant augmenté leur production se
les prochains mois. Les cr dits à l’ conomie continuent de
situe dans les branches «agroalimentaire et tabac» tandis
progresser de façon satisfaisante de même que les avoirs
que la plupart des entreprises ayant diminué leur
extérieurs nets qui se redressent et dépassent leur maximum
production se retrouve dans la branche « pétrolière,
historique de 12,6 milliards FCFA.
chimique, caoutchouc et plastique ».

1- La production industrielle
Toutefois, on note que la majorité des entreprises, soit près

de 70,0% des r pondant n’ont utilis que moins de 75% de
a- L’indice Harmonisé de la Production
leur capacité de production. Les principaux facteurs ayant
Industrielle (IHPI) hors extractive
conduit à cette limitation d’utilisation de capacit de

production sont entre autres: l’insuffisance des commandes
Le niveau de l’indice harmonis de la production industrielle
pour 41,7% des entreprises r pondantes, l’insuffisance
hors extractive a replié de 34,0% par rapport au précédent
d’ quipement pour 20,8% l’insuffisance de mati res
du fait de la saisonnalit de l’ grenage du coton. En
premières pour 12,5% des entreprises et 16,7% pensent
revanche, par rapport au 2ème trimestre 2013, le niveau
qu’aucun facteur ne limite leur capacit de production.
g n ral de l’indice a augment de 5,2%. Ce qui traduit un
c-1 Sur l’utilisation de leur capacité de production
retour à la normale de la demande après une crise socio
politique
et
sécuritaire.
Cette
reprise
apparaît
47,6% affirment avoir utilisé entre 50% et 75% de
comparativement au 2ème trimestre 2011 avec un taux de
leur capacité de production (en majorité la branche
11,7%
métallique) ;

19,1% affirment avoir utilisé moins de 50% de leur
Par rapport au 1er trimestre 2013
capacité de production (majoritairement la branche

pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique) ;
Le recul de 34,0% du niveau g n ral de l’indice est imprim
33,3% affirment avoir utilisé plus de 75% de leur
en grande partie par la forte baisse de la quantité de coton
capacité de production (surtout la branche agro-
gren du fait de la saisonnalit de l’ grenage. En effet, la
alimentaire et tabac).
p riode d’avril à juin est consacrée plus tôt à la culture du

coton. De même, les branches « fabrication de textiles » et
c-2 Sur la production du trimestre à venir (3èmetrimestre
« fabrication de matériels électriques » ont contribué à ce
2013)
repli respectivement de 37,7% et de 10,0% malgré la hausse
41,7% prétendent augmenter leur production (en
de 19,5% de la production d’ lectricité.
majorité la branche agro-alimentaire et tabac) ;


3

37,5% se prononcent pour la stabilité (en majorité la
Les perspectives laissent entrevoir une aggravation de la
branche pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique) ;
chute des prix au moins pour le reste de l’ann e 2013.
20,8% déclarent diminuer leur production (en
majorité la branche métallique).
Graphique 2:

c-3 Sur l’évolution des prix de vente du prochain
trimestre
(3ème trimestre 2013)
12,5%
pensent
que
les
prix
de
vente
augmenteront (en majorité la branche agro-
alimentaire et tabac);
75,0% se prononcent pour une stabilité des prix de
vente (majoritairement la branche pétrolière,
chimique, caoutchouc et plastique);
12,5% pensent qu’ils diminueront (la branche papier
carton et édition imprimerie).

Graphique 1:

Le coton
Parmi les principales matières premières, le coton est la
seule à avoir rompu avec la tendance baissière depuis le
d but de l’ann e 2013. En effet, les cours mondiaux du
coton ont progress d’un peu plus de 3,0% au 2ème trimestre
2013 par rapport au 1er trimestre 2012. Toutefois, ils ont
repli d’environ 8,0% par rapport à la même période en
2012. La hausse entamée en 2013 est due en partie à la
baisse de la production mondiale en liaison avec la réduction
des superficies de coton au profit d’autres cultures plus
rentables alors qu’au m me moment, on observe une
augmentation
progressive
mais
modérée
de
la
consommation de coton.

Graphique 3:

2- Les cours internationaux

Les cours des principales matières premières sur le marché
international sont dans l’ensemble orient s vers le bas au
2ème trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent à
l’exception du coton.
Le pétrole

Au 2ème trimestre 2013, les cours mondiaux du brut en dollar
ont replié de plus de 5,0% par rapport au trimestre
précédent. Par rapport à la même période en 2012, le prix du
p trole exprim en dollar recule d’environ 12,0%. Exprimé en
en franc CFA, les cours du pétrole ont baissé dans les
mêmes proportions. Cette situation s’explique globalement
par la persistance du ralentissement de l’activit conomique
mondiale dans l’ensemble. Cependant, les perturbations
liées à la crise socio politique au Moyen Orient notamment
en Syrie pourrait engendrer une hausse des cours dans les
prochains trimestres.

L’or
L’effondrement des cours mondiaux de l’or se poursuit au
2ème trimestre 2013. En effet, le prix de l’or est pass de 1
718 dollars l’once
en fin décembre 2012 à 1 415 dollars

l’once en fin juin 2013. A fin juillet 2013, il est d’environ de 1
286 dollars l’once
. L’am lioration de l’ conomie am ricaine
Cours des produits alimentaires
ainsi que la hausse de la production mondiale de l’or font

partie des causes de la dépréciation des cours du métal
Au cours du 2ème trimestre 2013, les prix de produits
jaune. Ainsi, les cours de l’or exprim s en dollar a connu un
alimentaires dans l’ensemble ont fl chi. En effet, l’indice des
reflux de plus de 20,0% entre décembre 2012 et juin 2013.
prix des produits alimentaires recule de 3,1% par rapport au
trimestre précédent en liaison avec le repli de près de 4,0%

4

respectivement pour les céréales et les oléagineux. Par
effet, la zone CEDEAO est la principale source
rapport à son niveau il ya un an, l’indice des produits
d’approvisionnement du Mali avec 59,2% et 31,7% du total
alimentaires baisse de 4,6% en d pit d’un redressement de
respectivement du volume et de la valeur sous l’impulsion
5,0% pour les céréales. Cette baisse est tirée surtout par le
des importations en provenance de la zone UEMOA (57,7%
repli de plus de 11,0% des ol agineux et d’un recul de 5,0%
du volume total et 30,1% de la valeur globale). En valeur, la
pour les autres produits alimentaires. Cette tendance
zone CEDEAO est suivie de l’Asie et de l’Union Europ enne
g n rale à la baisse est due à une augmentation de l’offre
respectivement avec 25,1% et 23,0%. Ces trois zones
consécutive aux bonnes récoltes pour la plupart de ces
d’importation constituent à elles seules pr s 80,0% des
produits
importations globales du Mali au cours du 2ème trimestre
2013. Cependant, il faut noter que les importations de
Le pouvoir d’achat pétrolier de l’or et du coton
produits originaires de la sous région par le Mali sont

L’ volution du pouvoir d’achat p trolier de l’or et de celui du
essentiellement constituées de produits pétroliers et dans
coton constitue un indicateur assez significatif de l’ volution
une moindre mesure de ciments avec l’ouverture de
des termes de l’ change au niveau du Mali. Ces deux
l’usine de ciment du Mali.
produits repr sentant l’essentiel de nos exportations,

l’ volution de leur prix est mise en parall le avec l’ volution
Au titre du classement des principaux pays partenaires
des cours du pétrole. Ce dernier constituant une part très
commerciaux du Mali au cours du 2ème trimestre 2013, le
importante des importations.
Sénégal encore en tête avec 16,8% de la valeur globale des
importations. Il est suivi de la Chine (11,7%), de la France
Au cours du 2ème trimestre 2013, on observe une évolution
(9,4%) et de la Côte d’Ivoire (8,5%).
globalement stagnante du pouvoir d’achat p trolier du coton
depuis le d but de l’ann e 2012 avec un l ger creux au 2ème

semestre 2012. S’agissant du pouvoir d’achat p trolier de
b- Les exportations
l’or, il a baiss de plus de 8,0% par rapport au 1er trimestre

2013 et de 5,2% par rapport à la même période en 2012. Ce
Les exportations s’ l vent à 249 885 tonnes de
qui traduit nettement de la chute des cours mondiaux de l’or.
marchandises pour une valeur de 298,8 milliards FCFA au
titre du 2ème trimestre 2013 contre à 207 932 tonnes de
3- Le commerce extérieur
marchandises pour une valeur de 275,9 milliards FCFA au

1er trimestre 2013.
a- Les importations

Par rapport au 1er trimestre 2013
La valeur globale des importations au 2ème trimestre 2013 est
de 448,5 milliards FCFA avec un volume de 1 236 300
Le volume total des exportations a progressé de 20,2% en
tonnes contre 394,0 milliards FCFA pour un volume 1 277
liaison essentiellement avec la hausse de plus de 22,0% des
000 tonnes au 1er trimestre 2013. Les importations du 2ème
autres marchandises, notamment les engrais. Quant aux
trimestre 2013 ont porté sur les produits pétroliers pour 267
quantit s d’or et de coton export s, elles n’ont augment que
800 tonnes et une valeur de 84,1 milliards FCFA ainsi que
dans une proportion moindre avec des taux respectifs de
les produits non pétroliers pour 968 500 tonnes et une
7,3% et de 2,7%. De même, la valeur des exportations
valeur de 364,4 milliards FCFA
globales affiche la même tendance haussière en relation

surtout avec l’augmentation de la valeur de certaines
Les droits et taxes liquidés à fin juin 2013, dépassent de 22,0
marchandises exportées telles que les engrais. En effet, les
milliards FCFA leur niveau du 1er semestre 2012. Au 1er
engrais se classent au rang du 2ème produit d’exportation
semestre 2013, les droits et taxes relatifs aux produits
apr s l’or au cours du 2ème trimestre 2013 avec une valeur
pétroliers sont de 39,1 milliards FCFA pour une prévision
d’environ 33,0 milliards FCFA.
de 32,7 milliards FCFA en liaison avec le bon niveau de

Par rapport au 2ème trimestre 2012
la fiscalité. Le niveau de recettes sur les marchandises
solides est de 122,9 milliards FCFA pour une prévision de
Les quantités globales exportées ont progressé dans une
126,7milliards FCFA.
proportion très faible de 0,3% avec un recul de plus de

15,0% du volume d’or export . En valeur, les exportations se
Par rapport au 1er trimestre 2013
sont accrues que de 5,0% malgré la hausse de 93,8% et
10,4% respectivement des exportations de coton et d’or.
Le volume des marchandises importées recule de 3,2% à

cause de la baisse de 4,4% des quantités de des produits
c- Le solde commercial et le taux de couverture
pétroliers importés. En valeur, les importations globales ont

progressé de 13,8% avec une augmentation de 31,3% pour
Le solde commercial s’est d grad d’avantage au 2ème
les produits pétroliers et 10,4% pour les autres
trimestre 2013 avec -149,7 milliards FCFA et -118,1
marchandises.
milliards FCFA au trimestre précédent contre -109,5
milliards FCFA
au 2ème trimestre 2012. Il en est de même
Par rapport au 2ème trimestre 2012
pour le taux de couverture des importations par les
exportations, qui s’est tabli à 66,6% au 2ème trimestre 2013,
Les quantités globales des importations ont replié de 3,4%
70,0 % au 1er trimestre 2013 contre 72,2% au 2ème trimestre
en liaison avec la baisse de 4,5% et de 3,1% respectivement
2012.
des volumes des produits pétroliers et des marchandises

solides. En revanche, la valeur des importations est en
4- La Campagne agricole
hausse de 13,9% en relation avec la forte augmentation de

la valeur des produits pétroliers importés. De même, la
Le début de la campagne agricole 2013/2014 est marqué par
valeur des marchandises solides a augmenté de 3,0%.
la répartition inégale des pluies et leur installation tardive.

Dans l’ensemble, la quantité de pluies enregistrée à la fin de
Il convient de rappeler que la valeur des importations de
la 1ère d cade du mois d’août sont inferieures à leur niveau
produits pétroliers est administrée.
observé à la même date en 2012, mais demeurent proches

de la moyenne des seize dernières années (1996 à 2011).
L’analyse des importations par zone de provenance indique
Ce qui pourrait anticiper une année de production céréalière
la prédominance des échanges intracommunautaires. En
moyenne néanmoins inférieure aux bons résultats de 2012.

5

Graphique 4:
Graphique 5:


b- Les prix des produits pétroliers et du gaz
5- Les Prix nationaux
-
Les prix fournisseurs
a- L’indice des prix à la consommation


Tableau 1 : Evolution des prix fournisseurs des produits
En glissement annuel, l’inflation est rest e n gative durant le
pétroliers par axe en FCFA / Litre
2ème trimestre 2013 avec des taux de -1,2% en avril, -1,7%
en mai et -1,3% en juin 2013. En d pit de l’impact du mois
Super
Pétrole
Gasoil
DDO
Fuel-oil
Jet Al

Trimestres carburant
Lampant
de carême, cette tendance baissi re s’est poursuivie au
cours du mois suivant imprimée en partie par les effets

2T2013
405,2
442,7
405,3
419,8
308,4
442,6
Axe
positifs des bons résultats de la production agricole de 2012.
Abidjan
En effet, le taux d’inflation est ressorti à -0,5% à fin juillet
(OANDO)
1T2013
417,6
462,2
430,2
444,1
317,3
461,8
2013. Le repli significatif du niveau général des prix à la

Var.%
-3,0
-4,2
-5,8
-5,5
-2,8
-4,2
consommation est essentiel ement lié à la baisse observée

2T2013
403,3
446,4
420,3
425,2
314,0
446,3
de 3,6% au niveau de la composante alimentaire,
Axe
notamment le recul de 13,4% du prix des céréales. En plus,
Dakar et
autres

la baisse de 0,4% de l’indice de la fonction articles
axes
1T2013
417,8
465,8
443,1
447,7
322,8
465,4
d'habil ement et chaussures » a quelque peu contribué au

Var.%
-3,5
-4,2
-5,2
-5,0
-2,7
-4,1
repli du niveau général des prix.




2T2013
405,0
-
422,7
-

-

-
De m me, l’ volution vers le bas du niveau de l’indicateur de
Axe


convergence de l’UEMOA en mati re d’inflation suscite
Zinder
1T2013
410,7
-
440,0
-

-

-
l’espoir de respecter le crit re de 3% à la fin de l’ann e 2013








au regard de la baisse continue des prix notamment des

Var.%
-1,4
-
-3,9
-
-
-
céréales malgré la période de soudure. En effet, le taux
Source : ONAP var = variation - non concerné
d’inflation passe de +5,0% en janvier 2013 à +3,9% en mars
A l’instar des cours mondiaux du p trole au 2ème trimestre
et +1,7% en juin 2013 et +1,2% en juillet 2013. Pour la zone
2013, on observe une baisse du niveau général des prix
UEMOA, le taux d’inflation se situe à +2,4% en janvier 2013
fournisseurs moyens par rapport au trimestre précédent de
contre +2,3% en mars 2013 et +2,5% en mai 2013.
tous les produits pétroliers et sur tous les axes

d’approvisionnement du pays avec des taux allant de -1,4%

à -5,8%. Il ressort que le recul est plus élevé pour le gasoil

que pour les autres produits.

Toutefois, en mati re d’approvisionnement pour tous les

produits p troliers, l’axe Côte d’Ivoire - Mali » demeure le

plus avantageux en termes de prix de revient à l’exception

du supercarburant pour lequel l’axe S n gal – Mali revient

moins cher.


-
Les prix plafond



Par rapport au 1er trimestre 2013, les prix moyens à la

pompe des produits pétroliers liquide ont augmenté de 3,0

FCFA par litre.



Quant au prix non subventionné du kilogramme de gaz

Butane, contrairement aux produits pétroliers liquides, il a

baissé de 53,7 FCFA. Cependant, le prix de la bouteille de 6

kilogrammes de gaz butane demeure fixé à 3500 FCFA.


6

-
Les prix à la pompe ou prix effectifs
vers l’ext rieur de 7,3% et 4,0% respectivement par rapport

au trimestre précédent et par rapport au 2ème trimestre 2012.
A fin juin 2013, le prix moyen du litre de super carburant est
De m me, le volume du temps d’appels en provenance de
de 719 FCFA en moyenne contre 722 FCFA à fin mars
l’ext rieur a progress de 7,3% par rapport au trimestre
2013. Le litre de gasoil a coûté 644 FCFA à fin juin 2013 et
précédent et de plus 16,0% par rapport à la même période
641 FCFA à fin mars 2013. Quant au pétrole lampant, son
en 2012.
prix moyen est de 553 FCFA en juin 2013 contre 558 FCFA
En ce qui concerne le volume des appels int rieurs, il s’est
en mars 2013. Globalement, on observe que les trois
accru de plus 3,0% par rapport au 1er trimestre 2013 et de
produits les plus consommés sont vendus moins cher à la fin
23,0% par rapport au 2ème trimestre 2012.
du 2ème trimestre 2013 qu’à la fin du trimestre pr c dent.

En revanche, à la fin du 2ème trimestre 2013, on constate que
7- Les finances publiques
les prix moyens nationaux du supercarburant du gasoil et du
pétrole lampant sont respectivement inférieurs à leurs prix
a- Les recettes
plafond.
A fin juin 2013, le niveau des recettes totales hors dons
Au niveau des grandes vil es du Mali, en dehors de
dépasse de plus 38,0 milliards FCFA celui à la même
Tombouctou, Gao et Kidal, tout comme à la fin du trimestre
période en 2012, soit une augmentation de 8,6%. La
précédent le super carburant et le pétrole lampant sont plus
contribution des recettes fiscales à cette hausse est de 6,7%
chers à Kayes avec respectivement 731 FCFA et 600 FCFA
dont une croissance de 7,0% pour les impôts directs et de
le litre à la fin du 2ème trimestre 2013. Le gasoil est plus cher
6,6% pour les impôts indirects. S’agissant des recettes non
à Koulikoro avec 650 FCFA le litre.
fiscales, elles ont cru de plus de 12,0%. Par rapport au 2ème

semestre 2012, les recettes hors dons ont quelque peu
6- Les services
diminué de 1,6% en lien essentiellement avec le repli des
recettes fiscales notamment des impôts indirects de 8,0% de
a- Le tourisme et l’hôtellerie
recettes, soit un recul 24,0 milliards FCFA. Cette situation

Selon les donn es provisoires de l’OMATHO, l’ volution des
s’explique par le fait que des efforts immenses ont t
branches d’activit de tourisme et de l’hôtel erie ne laisse
déployés dans le cadre des recouvrements en fin 2012 au
entrevoir une reprise de sitôt malgré une amélioration
regard de la suspension de l’aide ext rieure li e à la crise.
significative de la situation sécuritaire du pays. Cette

morosité risque de perdurer si des dispositions ne sont pas
Graphique 6:
prises. En effet, au cours des cinq premiers de 2013 le
nombre de visiteurs recens s au niveau de l’a roport de
Bamako Senou a connu un reflux de plus 23,0%
comparativement à la même période en 2012, tandis que le
repli est d’environ 35,0% par rapport aux cinq premiers de
2011. La contraction dans ces branches est plus perceptible
en termes de nuitée. Ainsi, dans le district de Bamako, une
ville qui est relativement plus sécurisée, les nuitées
dénombrées au 1er semestre 2013 sont largement en deçà
de leur niveau au 1er semestre 2011 (-96,0%) et par rapport
au 1er semestre 2012 (-66,4%).

b- Les transports

Tout comme le tourisme, les conséquences de la crise se
font encore sentir sur les immatriculations des véhicules au
point qu’ils peinent à sortir du creux. En effet, le nombre de
véhicules de tourisme immatriculés au 1er semestre 2013 est
en baisse de 49,0% par rapport au 1er semestre 2012. Par
rapport au 2ème semestre 2012, le recul est de 75,0%. Quant
à l’ volution du nombre de v hicules utilitaires immatricul s,
elle affiche un reflux de 7,0% au 1er semestre 2013 par
rapport à la même période en 2012 contre un repli de plus
de 71,0% par rapport au 2ème semestre 2012.
Quant au transport a rien, l’analyse permet de dire que la

contraction des activités due à la crise commence à se

dissiper. Cependant, l’ volution des activit s n’a pas atteint
b- Les dépenses
son rythme d’ann e normale. Ainsi, le transport de

marchandises au 1er semestre 2013 est en hausse de 27,0%
Les dépenses totales ont progressé de 15,0% au 1er
par rapport au 1er semestre 2012 contre une augmentation
semestre 2013 par rapport au 1er semestre 2012. La hausse
de 6,0% pour le transport de passagers sur la même
est imprim e par l’accroissement d’environ 10,0% des
période. Par rapport au 1er semestre 2011 le transport de
dépenses courantes et la forte augmentation de 110,0% des
passagers recule de 10,0% tandis que le transport de fret
d penses d’investissement surtout dans un contexte de
croit de 19,0%.
sortie et de reprise assez mod r e de l’aide ext rieure. En

effet, l’augmentation des d penses courantes est imputable
c- Les télécommunications
à la hausse de 25,0% de la composante « biens et

services notamment l’effectivit des d penses li es aux
Le volume du trafic t l phonique continue de s’am liorer et
préparatifs des élections. De même, les croissances de
la sortie de crise constitue un atout supplémentaire
60,0% des subventions aux entreprises et de 4,0% pour les
d’expansion de cette branche d’activit . On rel ve ainsi une
subventions des intrants agricoles ont contribué à tirer les
augmentation du parc mobile et fixe d’un trimestre à l’autre
dépenses vers le haut. Cependant, comparées à leur niveau
en liaison avec la commercialisation de nouvelles offres du
de la même période en 2011 (année normale) les dépenses
fixe de m me qu’à la vulgarisation de la
promo
totales relatives au 1er semestre 2012 ont reculé légèrement
activation . L’augmentation du nombre d’abonn s traduit
de 3,0% du fait essentiellement d’un repli des d penses
parfaitement la hausse du volume du temps d’appels mis

7

d’investissement financ es par l’ext rieur. Ce qui d note une
commerciales ainsi qu’à la hausse de 59,2 milliards FCFA
reprise timide de l’aide ext rieure.
des avoirs extérieurs de la Banque Centrale, il est resté
Par rapport au 2ème semestre 2012, les dépenses totales ont
stable sur la même période ;
reflu d’un peu plus de 2,0% en dépit du niveau toujours

lev des d penses lectorales ainsi qu’une augmentation
- Tout comme les avoirs extérieurs nets, le crédit intérieur
de 23,0% respectivement pour les transferts et subventions
augmenté de 12,0%, soit une hausse de 109,9 milliards
et les investissements.
FCFA à fin juin 2013 par rapport à son niveau de juin 2012

en liaison avec le relèvement de niveau du crédit à
Le solde budgétaire de base est ressorti à 11,8 milliards
l’ conomie. Cette situation s’explique par la confiance
FCFA au 1ersemestre 2013 contre 15,4 milliards FCFA au
retrouvée des acteurs économiques au regard de l’ volution
1er semestre 2012.
favorable à la relance des activités économiques. Par
Le ratio « salaires sur recettes fiscales » est de 33,6% et
rapport à fin décembre 2012, le niveau du crédit intérieur a
celui des « investissements réalisés sur ressources internes
quelque peu baissé de 1,7% à cause principalement de la
rapportés aux recettes fiscales » est de +18,1% au 1er
remonté beaucoup forte de la PNG que celle du crédit à
semestre 2013 contre respectivement 35,1% et 13,2% à la
l’ conomie sur la période ;
même période en 2012.


- S’agissant de l’encours du cr dit à l’ conomie, il affiche une
Graphique 7:
variation positive de plus de 10,0% comparativement à son
niveau à fin juin 2012. Cette situation pourrait indiquer une
reprise progressive des activités économiques après une
p riode de contraction. Par contre, l’augmentation du niveau
du cr dit à l’ conomie est moins forte par rapport à fin
décembre 2012 avec un taux de 3,0% ;

- En un an (entre fin 2012 et fin 2013), on observe une
détérioration de la PNG 6,2 milliards FCFA à cause de la
hausse des dettes de l’Etat dans une proportion beaucoup
plus élevée que cel e des créances. Par rapport à fin
d cembre 2012, la position cr ditrice de l’Etat a augment
de 49,6 milliards FCFA en liaison principalement avec la
hausse des dépôts de l’Etat aupr s de la banque centrale et
au niveau des banques commerciales.


b- Les transferts des migrants

Tableau 2 : Evolution des transferts des migrants


Dont
Dont
Dont
Dont
Trimestre
TOTAL
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
T1 - 10
81969
14480
16355
7170
26794


T2 - 10
77317
12550
16574
8141
21436
8- La situation monétaire, les transferts des migrants
et la bourse
T3 - 10
79586
12410
19460
7174
19184
T4 - 10
76560
13616
18398
7121
20581

a- La situation monétaire
T1 - 11
97678
15545
18394
7070
36176

T2 - 11
84685
12227
19471
7212
32669
a-1 La masse monétaire

T3 - 11
69080
17292
19036
7305
27215
A fin juin 2013, le niveau de la masse mon taire s’est
amélioré de 295,7 milliards FCFA par rapport à fin juin
T4 - 11
71797
18895
17292
7555
27076
2012, soit 20,0% d’augmentation à cause principalement de
T1 - 12
108238
20770
16452
8399
42441
la hausse de 226,6 milliards FCFA du niveau des dépôts
bancaires. De m me, la circulation fiduciaire s’est accrue de
T2 - 12
101475
19192
15957
8511
37842
plus de 14,0% sur la même période. Par rapport à fin
T3 - 12
107627
19610
17039
8477
40036
décembre 2012, le niveau de la masse monétaire affiche la
même tendance orientée vers le haut mais dans une
T4 - 12
105186
21620
18048
7708
38286
proportion moindre avec une variation positive de 5,0%.

T1 - 13
96273
21313
17025
8114
32241
a-2 Les contreparties de la masse monétaire

T2 - 13
113411
25534
19322
9059
38681
- A la fin du 1er semestre 2013, les avoirs extérieurs nets se
Source : BCEAO Unité : en millions de FCFA
redressent de plus de 181,0 milliards FCFA par rapport à

leur niveau à la même période en 2012 en liaison

notamment avec l’am lioration de la confiance de la

communauté internationale sur la situation malienne. Ainsi,

sur la même période le niveau des avoirs extérieurs de la

Banque Centrale s’est accru de 145,8 milliards FCFA tandis

que les avoirs extérieurs des banques commerciales

s’am liorent de 35,7 milliards FCFA. Par rapport à fin

décembre 2012, les avoirs extérieurs nets a enregistré un

surplus de 108,4 milliards FCFA dû à une augmentation de

49,2milliards FCFA des avoirs extérieurs nets des banques



8

Graphique 8:
production céréalière moyenne néanmoins inférieure aux
bons résultats de 2012. La baisse progressive des prix à la
consommation (+5,3% en décembre 2012 contre +1,2% en
juil et 2013) tirée en grande partie par la composante
alimentaire pourrait s’inverser au cours des prochains mois.
Le secteur du tourisme et de l’hôtel erie affect durement par
les crises successives a du mal à se relever et cette situation
risque de perdurer pendant plusieurs mois. Le secteur des
BTP a été fortement marqué par la baisse des financements
tant extérieurs que nationaux au 1er semestre 2012. On note
également une amélioration du niveau des recettes de l’Etat
en m me temps qu’une augmentation des d penses totales.
Avec la reprise modérée à partir du 2ème semestre 2012 de
l’aide ext rieure, ce secteur devrait se redresser rapidement
dans les prochains mois. Les crédits à l’ conomie continuent
de progresser de façon satisfaisante (+10% en un an) de
même que les avoirs extérieurs nets qui se redressent et
dépassent leur maximum historique de 12,6 milliards FCFA,
traduisant ainsi l’am lioration de la confiance de la
communauté internationale par rapport à la situation
malienne.




Au cours du 2ème trimestre 2013, le montant total des fonds

rapatri s par les Maliens de l’ext rieur est en hausse

contrairement au trimestre précédent et dépasse même son

maximum historique de près de 5,0%. Par rapport au 1er

trimestre 2013, on note un relèvement de niveau de 18,0%

tandis que par rapport à la même période en 2012 le
montant transféré augmente de 12,0%. La remontée assez
considérable des fonds envoyés par les émigrés maliens est
en grande partie tir e par ceux en provenance d’Europe et
de la zone UEMOA.

c- La
Bourse
Régionale
des
Valeurs
Mobilières (BRVM)

Au cours du 2ème trimestre 2013, l’activit boursi re a encore
t marqu e par un regain d’activit sur l’ensemble des
compartiments du marché. En effet, par rapport au trimestre
pr c dent l’indice BRVM-10 a progressé de 12,0% en
moyenne et l’indice BRVM composite s’est appr ci de
11,5%. Par rapport à la m me p riode en 2012, l’indice
BRVM-10 affiche une hausse de 31,0% tandis que l’indice
BRVM composite a progressé de 35,3%. Cette bonne tenue
du marché boursier régional serait liée à un accroissement
de la capitalisation du marché des actions aussi bien que du
marché obligataire. Au cours des prochains mois, l’activit
boursi re pourrait s’intensifier davantage

Conclusions et perspectives

Aux vues de l’ volution de l’activit conomique mondiale, il
ressort que la croissance de la production mondiale en 2013
ne progresserait mieux qu’en 2012 avec un taux de 3,1%.

Au moment où le Mali sort de la crise socio politique et
sécuritaire, la conjoncture économique évolue de façon
diverse selon les secteurs. La production de l’industrie
manufacturière se redresse et dépasse de 8% son maximum
historique. La production aurifère demeure au niveau atteint
en 2012 avec l’exploitation de nouvel es mines. La chute de
plus de 20% en 6 mois des cours mondiaux de l’or ne s’est
pas encore traduite dans les prix d’exportation de l’or malien
même si elle devrait affecter les résultats du second
semestre 2013. Avec la reprise progressive de la demande
intérieure, les importations progressent quelque peu, tandis
que les exportations stagnent et pourrait baisser au regard
de la chute des cours mondiaux de l’or. Le niveau de la
pluviométrie atteint à fin juillet se révèle proche de la
moyenne habituel e mais reste inférieur à son niveau
observé en 2012. On pourrait anticiper une année de

9