Note de Conjoncture 1erTrimestre 2015
MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE REPUBLIQUE DU MALI
ET DE LA POPULATION Un Peuple – Un But – Une Foi

INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE

contact: cnpe.mali@afribonemali.net
Site : www.instat.gov.ml
tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45

BP 12 Bamako














1ertrimestre 2015
La conjoncture économique mondiale au 1er trimestre 2015 a été marquée par une contraction de
l’activit mondiale avec un taux de croissance plus bas que pr vu. Cette situation est principalement
li e à un affaiblissement inattendu de l’activit aux USA à cause de des facteurs comme la forte bais se

des d penses d’investissement dans le secteur p trolier. Ce qui a eu des r percussions sur certains
pays de l’Am rique du nord. De m me, dans les pays mergents, le ralentissement de l’activit tend à
se prolonger. N anmoins, la baisse d’intensit de l’activité économique dans certaines parties du

monde est quelque peu att nu e par une acc l ration progressive de l’activit dans certains pays
développés.
L’analyse de l’ volution l’activit
conomique nationale indique une conjoncture conomique
globalement inscrite dans une tendance favorable. En effet, les bonnes récoltes de la campagne
agricole pr c dente, l’octroi tr s fr quent de bonus en mati re de communication téléphonique ainsi
que la baisse des prix fournisseurs des produits pétroliers sont entre autres des facteurs ayant
contribu à maintenir le taux d’inflation à +0,8% durant les trois premiers mois de l’ann e 2015. Le

fléchissement du cours mondial du p trole est l’une des raisons explicatives de la baisse des
importations en valeur. Au même moment les exportations ont progressé en valeur par rapport au
dernier trimestre de 2014 en liaison essentiellement avec la hausse des volumes d’or et d’engr ais

export s. Ce qui a certainement contribu à rehausser le niveau des recettes de l’Etat. Bien qu’ tant
en repli par rapport au trimestre pr c dent à cause d’un recul de la demande int rieure de biens
alimentaires fabriqués, la production industrielle est bien orientée au 1er trimestre 2015 et dépasse son
niveau de la même période en 2014. Le niveau satisfaisant de la production des entreprises par rapport

au 1er trimestre 2014 pourrait justifier la hausse du cr dit à l’ conomie sur cette p riode. S’agis sant du
secteur des services, il est encore tiré par la télécommunication qui demeure sur une bonne
dynamique tandis que le tourisme et l’hôtellerie peine toujours à prendre leur envol. Cette situation se

fait ressentir sur le transport aérien.
Mai 2015 Numéro 55

ABREVIATIONS ET CONVENTIONS



SIGLES
INTITULES COMPLETS


AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut National de la Statistique
UEMOA
Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
IHPI
Indice Harmonisé de la Production Industrielle
IHPC
Indice Harmonisé des Prix à la Consommation
CMDT
Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles
SUKALA
Société Sucrière du Kala
PARI
Programme d’Appui R gional à l’Intégration
FCFA
Franc des Communautés Financi res d’Afrique
$ E-U
Dollar des Etats-Unis
PNG
Position Nette du Gouvernement
ONAP
Office National de Produits Pétroliers


UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES


Baril
Vaut 158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once troy
Vaut 28,349 grammes


SIGNES CONVENTIONNELS


cvs
Corrigé des Variations Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 1995 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 1995 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour cent


















































2

La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
En un an, bien que la variation du niveau de l’indice soit
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
positive, on observe une d c l ration de l’inflation durant les
impact sur son évolution.
deux premiers mois de 2015 avant une remonté de niveau
Les analyses d velopp es dans la note ont trait à l’ volution
en mars qui s’est poursuivie en avril 2015. Les d c l rations
des variables comme la production, les prix, le commerce
de janvier et février sont essentiellement induites par le recul
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
des prix des céréales à cause de la disponibilité des produits
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
de nouvelles récoltes, le repli des prix à la pompe des
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
produits pétroliers en lien avec la baisse du cours du pétrole
coton) et d’importation (p trole, riz, maïs, blé, huile...).
et surtout la diminution des frais de communications du fait
d’octroi de beaucoup de bonus. En mars 2015, l’inflation en
Présentation :
glissement annuel a amorcé une orientation vers le haut par
La conjoncture économique mondiale au 1er trimestre 2015 a
rapport à son niveau de janvier et février, malgré la baisse
t marqu e par une contraction de l’activit mondiale avec
des prix de la composante « transport » et « communication
un taux de croissance plus bas que prévu. Cette situation est
» respectivement de 1,3% et de 1,7%. En avril, la hausse du
principalement liée à un affaiblis sement inattendu de
niveau de l’inflation est de 1,5% en dépit de la baisse de
l’activit aux USA à cause de des facteurs comme la forte
1,4% de la composante transport . L’augmentation du
baisse des d penses d’investissement dans le secteur
niveau de l’indice a t induite surtout par le rel vement de
pétrolier. Ce qui a eu des répercussions sur certains pays de
niveau des composantes « alimentaires », « boissons
l’Am rique du nord. De m me, dans les pays mergents, le
alcoolisées et stupéfiants » « Logement, eau, gaz, électricité
ralentissement de l’activit tend à se prolonger. N anmoins,
et autres combustibles »
la baisse d’intensit de l’activit conomique dans certaines
Quant à l’indicateur de convergence de l’UEMOA en mati re
parties du monde est quelque peu atténuée par une
d’inflation, son niveau est pass de 0,9% en d cembre 2014
acc l ration progressive de l’activit dans certains pays
à 0,8% durant les trois premiers mois de 2015 avant de
développés.
remonter à 0,9% en avril 2015. Pour la zone UEMOA,
L’analyse de l’ volution l’activit conomique nationale
l’inflation est de de -0,1% en janvier 2015, tandis qu’en
indique une conjoncture économique globalement inscrite
février et mars 2015, elle est nulle. Ce qui traduit la maîtrise
dans une tendance favorable. En effet, les bonnes récoltes
de l’inflation dans la zone UEMOA.
de la campagne agricole pr c dente, l’octroi tr s fr quent de
bonus en matière de communication téléphonique ainsi que
Graphique 1 :
la baisse des prix fournisseurs des produits pétroliers sont
entre autres des facteurs ayant contribué à maintenir le taux
Glissement annuel de l'IHPC global
(%)
d’inflation à +0,8% durant les trois premiers mois de l’ann e
24%
2015. Le fléchissement du cours mondial du pétrole es t l’une
21%
des raisons explicatives de la baisse des importations en
18%
valeur. Au même moment les exportations ont progressé en
valeur par rapport au dernier trimestre de 2014 en liaison
15%
essentiellement avec la hausse des volumes d’or et
12%
d’engrais export s. Ce qui a certainement contribué à
9%
rehausser le niveau des recettes de l’Etat. Bien qu’ tant en
repli par rapport au trimestre pr c dent à cause d’un recul
6%
de la demande intérieure de biens alimentaires fabriqués, la
3%
production industriel e est bien orientée au 1er trimestre 2015
et dépasse son niveau de la même période en 2014. Le
0%
niveau satisfaisant de la production des entreprises par
-3%
rapport au 1er trimestre 2014 pourrait justifier la hausse du
-6%
cr dit à l’ conomie sur cette p riode. S’agissant du secteur
des services, il est encore tiré par la télécommunication qui
-9%
demeure sur une bonne dynamique tandis que le tourisme et
-12%
l’hôtellerie peine toujours à prendre leur envol. Cette
situation se fait ressentir sur le transport aérien.

Ensemble
base 1996 = 100

1- Les Prix intérieurs

b. Les prix des produits pétroliers et du
a. Les prix à la consommation
gaz butane
Au cours du 1er trimestre 2015, le niveau g n ral de l’indice

-
Prix fournisseurs
des prix à la consommation a progressivement baissé aux
Par rapport au 4ème trimestre 2014, sur les axes
mois de janvier et février avant de remonter en mars. La
d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire et du S n gal, les
baisse de 0,5% de l’indice en janvier 2015 est li e en partie
prix fournisseurs moyens de tous les produits pétroliers ont
au repli des prix des légumes frais, des tubercules et
reculé avec des taux oscillant entre 8,5% et 28,1%.
plantains, des carburants suite à la baisse du cours mondial
L’ volution des prix fournisseurs du supercarburant et du
du p trole ainsi qu’à la diminution du prix de l’ lectricit pour
gasoil affiche la même tendance baissière avec une
la satisfaction des revendications des travailleurs. S’agissant
variation de 25,7% pour chacun des deux produits
du recul observé en février, il est surtout tiré par la baisse
concernés.
des prix des céréales à cause de la disponibilité des
nouvelles récoltes et la diminution des frais de
Contrairement aux trimestres précédents, en matière
communication du fait la fréquence plus élevée des bonus
d’approvisionnement en produits p troliers, l’axe Sénégal -
accordés à la clientèle. En mars 2015, la tendance de
Mali » devient le plus avantageux en termes de prix de
l’indice s’est subitement invers e à cause de la hausse du
revient à l’exception du DDO et fuel-oil 180 pour lequel l’axe
prix de certains produits pétroliers les plus consommés et
Côte d’Ivoire Mali revient moins cher.
surtout de l’augmentation des frais de communication du fait

qu’il y a eu moins de bonus accord s. Cette tendance
haussi re s’est poursuivie en avril 2015.


3

-
Prix plafond
Graphique 2 :
Entre le 1er trimestre 2015 et le trimestre précédent la
Cours du pétrole
tendance des prix moyen à la pompe des produits pétroliers
150

liquides affiche un repli des prix à la pompe avec des taux
140
allant de 3,1% à 6,3%. Le reflux des prix à la pompe
130
s’explique par celui des prix fournisseurs, suite à la mise en
120
uvre partielle du nouveau m canisme de tarification
110
automatique des produits pétroliers. Ainsi, au cours du 1 er
trimestre 2015, il a été procédé aux ajustements suivants:
100

en janvier : une baisse des prix à la pompe du litre
l
i

90
r
a
au mois de décembre 2014 de 14,0 FCFCA pour le
b


80
r
pétrole lampant et 20,0 FCFA pour les autres
a
p


70
r
produits pétroliers ;
a
l
l
o

60

en février : une baisse des prix à la pompe du litre
d
au mois de janvier 2015 de 7,0 FCFA pour le fuel-
50
oil 180, de 8,0 FCFA pour le supercarburant, de 9,0
40
FCFA pour le gasoil et le DDO et de 13,0 FCFA
30
pour le pétrole lampant ;
20

en mars : une hausse des prix à la pompe du litre
10
au mois de février 2015 de 20,0 FCFA pour le
pétrole lampant de 25,0 FCFA le fuel-oil 180. Le
prix du litre de supercarburant, de gasoil et de DDO
a connu une augmentation de 25,0 FCFA.


L’or :
Quant au prix non subventionné du kilogramme de gaz
Encore en repli, le prix de l’or sur le march mondial au 1er
Butane, il a baissé en moyenne de 55,0 FCFA, soit un recul
trimestre 2015 recule de 6,0% par rapport à son niveau de la
6,3%.
m me p riode en 2014. Bien qu’en difficult , la valeur refuge

demeure l’or en tant qu’un protecteur du pouvoir d’achat en
2- Les Cours mondiaux des principales matières
cas de perte de la valeur de la monnaie. Ce qui pourrait
premières
motiver la hausse du cours de l’or dans certains pays

comme la Russie. Ainsi, on observe une légère
Au 1er trimestre 2015, les cours des principales matières
augmentation de 2,0% du prix de l’or au 1er trimestre 2015
premières sont en baisse aussi bien par rapport au trimestre
comparativement au 4ème trimestre 2014. Malgré tout, les
précédent que par rapport à la même période en 2014.
pr visions du cours de l’or ne sont pas optimistes. Ainsi, en

fin 2015, le cours de l’or serait fix à 1240 dollars l’once
Le pétrole :
contre 1266 dollars en 2014 ;
La chute du cours du pétrole entamée depuis le début de la

seconde moiti de l’ann e 2014 se poursuit au 1er trimestre
Graphique 3 :
2015. La baisse du cours mondial du brut en dollar est
Cours de l'or
évaluée en moyenne à plus de 50,0% par rapport au 1er
72

trimestre 2014 et de près de 31,0% par rapport au trimestre
précédent. Le ralentissement de la demande globale liée au
64
dol ar par
caractère instable de la croissance mondiale, notamment à
gramme
cause du niveau le plus bas enregistré par la croissance de
56
l’ conomie chinoise en 2014 depuis 1990. La chine tant le
2ème consommateur mondial du brut. Néanmoins, on note un
48
léger relèvement du niveau du cours mondial en avril et mai
2015 sous l’effet du recul des anticipations de production
motivée notamment par la chute du nombre de forages aux
40
États-Unis. Cette situation ne semble guère influencée les
prévisions du cours du pétrole fixées à 53,2 dollars le baril à
32
la fin de l’ann e 2015 ;

24

16

8





Le coton :

La baisse du prix du coton se poursuit au 1er trimestre 2015.

En effet, le prix du kilogramme a reculé en moyenne de
27,0% sur le marché mondial par rapport au 1er trimestre

2014 malgré une baisse de la production cotonnière en

Chine et au Brésil lors de la campagne 2014/2015. Par
rapport au 4ème trimestre 2014, le prix du coton est resté

quasi-stable. Ainsi, les prévisions s itueraient le prix du coton
à fin 2015 à un niveau inférieur à celui de 2014 et de 2013 ;





4

Graphique 4 :
zone UEMOA (27,3% de la valeur globale). En matière de
classement au titre de la provenance des importations en
Cours du coton
valeur, la zone CEDEAO est suivie de l’Union Europ enne
5,50
(27,8%) et de l’Asie (24,8%). Ces trois principales origines
des importations du Mali au 1er trimestre 2015 représentent
5,00
environ 82,7% des importations totales du Mali de la période.
4,50
dol ar par
Par rapport au trimestre précédent, les importations en
kilogramme
valeur en provenance de l’Union Europ enne et de l’Asie ont
4,00
diminué au 1er trimestre 2015 respectivement de 26,6% et
de 27,1%.
3,50
Au titre du classement des principaux pays partenaires
3,00
commerciaux du Mali en mati re d’importation en valeur au
1er trimestre 2015, le Sénégal est encore en tête avec
2,50
17,1%. Il est suivi entre autres de la Chine (16,1%), de la
France (10,0%) et de la Côte d’Ivoire (8,5%).
2,00

b. Les exportations
1,50
Au 1er trimestre 2015, les exportations s’ l vent à 220146
1,00
tonnes de marchandises pour une valeur 327,0 milliards
FCFA contre 170468 tonnes de marchandises pour une
0,50
valeur de 259,1 milliards FCFA au 4ème trimestre 2014 et
258075 tonnes
de marchandises pour une valeur de 355,2
milliards FCFA
au titre du 1er trimestre 2014.

L’augmentation du volume global des exportations est
Cours des produits alimentaires :
essentiel ement due à la hausse des exportations d’engrais
Les cours mondiaux des produits alimentaires sont encore
et de coton.
orientés à la baisse. En effet, au 1er trimestre 2015 l’indice
des prix des produits alimentaires a repli de près de 14,0%

Par rapport au 4ème trimestre 2014
par rapport au 1er trimestre 2014 sous l’effet du recul de
Le volume des exportations globales de marchandises
13,4% de l’indice des prix des c r ales et de 24,0% de celui
affiche une variation positive de 29,1%. En valeur, les
exportations totales ont augmenté de 26,2%. La hausse est
des oléagineux. Ainsi, on note une diminution de 15,4% du
prix du blé tendre sur la même période. Par rapport au 4ème
principalement imputable à l’accroissement des exportations
trimestre 2014, le niveau de l’indice des prix des produits
d’engrais et de coton ;
alimentaires s’est contract de 5,1% en liaison avec la

baisse des cours des céréales et des oléagineux.

Par rapport au 1er trimestre 2014
Le volume global des marchandises exportées a replié de

3- Le commerce extérieur
14,7% en d pit de l’augmentation des quantit s d’or et

d’engrais export es. De m me la valeur totale des
a. Les importations
exportations a baissé en liaison avec le reflux de 63,3% de la
Les intentions d’importation mises sont de 375,0 milliards
valeur de l’engrais export ;

FCFA au titre du 1er trimestre 2015 contre 322,1 milliards
FCFA au 4ème trimestre 2014. Les importations globales
c. Le solde commercial et le taux de
r alis es s’ l vent à 1 405 000 tonnes pour une valeur de
couverture
428,0 milliards FCFA au 1er trimestre 2015 contre 1
Le solde commercial est de -101,0 milliards FCFA au 1er
313 000 tonnes pour une valeur de 521,0 milliards FCFA
trimestre 2015. Il s’est am liorer par rapport au trimestre
précédent dont le solde commercial est fixé -261,9 milliards
au trimestre précédent et 1 391 000 tonnes pour une valeur
de 439,0 milliards FCFA au 1er trimestre 2014.
FCFA. Il en est de même pour le taux de couverture des
Au 1er trimestre 2015, les droits et taxes liquidés sont de
importations par les exportations, qui s’est tabli à 76,4% au
103,3 milliards FCFA contre 91,4 milliards FCFA au titre
1er trimestre 2015 contre 49,7% au 4ème trimestre 2014. En
du 4ème trimestre 2014.
revanche, par rapport au 1er trimestre 2014, on note une
détérioration du solde commercial de même que le taux de
Par rapport au 4ème trimestre 2014
couverture du fait d’une augmentation des importations.
Le volume global de marchandises importées au 1ème

trimestre 2015 a augmenté de 6,9% en liaison avec la
4- Les Finances publiques
hausse de 16,7% des quantités importées des produits non

pétroliers. En revanche, la valeur des importations totales a
a. Les recettes globales
replié de 18,0%. Ce qui pourrait s’expliquer en partie par la
Les recettes totales hors dons à fin mars 2015 sont en
baisse des cours mondiaux du brut et du recul du volume de
hausse de 54,8 milliards FCFA par rapport à la même
produits pétroliers importés sur la période ;
période en 2014, soit une augmentation de 21,3%.

S’agissant du taux de r alisation des pr visions, il est de

Par rapport au 1er trimestre 2014
108,8%, soit un surplus de 25,2 milliards FCFA. Cette
Les quantit s de marchandises import es n’ont que
performance est en partie due à un accroissement de 10,1%
légèrement augmenté. En valeur, les importations ont baissé
des recettes fiscales nettes par rapport à leur niveau de la
de 2,5% traduisant la diminution du volume importé de
même période en 2014. En effet, les recettes fiscales nettes
produits pétroliers et le fléchissement du prix du pétrole sur
recouvrées dépassent les prévisions de 18,9 milliards
le marché mondial.
FCFA. Quant aux recettes non fiscales qui étaient de 2,8

milliards FCFA à fin mars 2014 ont connu une légère hausse
L’analyse des importations par zone de provenance indique
pour ressortir à 4,6 milliards de FCFA, soit une hausse de
la prédominance des échanges intracommunautaires au 1er
62,6%.
trimestre 2015. En effet, la zone CEDEAO est la principale

source d’approvisionnement du Mali avec 30,1% de la valeur

totale sous l’impulsion des importations en provenance de la


5

Graphique 5 :
Par rapport au 4ème trimestre 2014
La tendance du niveau g n ral de l’indice de la production
Recettes de l'Etat
industrielle hors extractive s’est invers e dû au fait
(milliards de franc CFA)
qu’exceptionnellement, l’activit d’ grenage a t plus
350
intense au 4ème trimestre 2014 qu’au 1er trimestre 2015. De
même, la contraction de la demande de produits
300
Recettes hors dons (1)
alimentaires, tels que la farine de blé et des produits
Recettes fiscales
d’assaisonnement, a tir davantage le niveau de l’indice vers
250
le bas. En effet, l’indice a reflu de 19,7% en dépit de la
variation positive de 33,8% de la production des industries
200
métalliques. Il faut préciser que la baisse de la demande
int rieure des produits alimentaires s’explique par
l’augmentation de la quantité de ceux importés.
150

Graphique 6 :

100
380
50
330
Indice général hors extraction
0
T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1- T1-
Moy enne Mobile Ensemble
97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

280
b. Les dépenses globales
Au 31 mars 2015, le niveau des dépenses totales est de
272,3 milliards FCFA pour une prévision de de 455,0
230
milliards FCFA, soit un taux de d’ex cution de 59,8% contre
93,1% au 31 mars 2014.
De l’analyse, il ressort que les d penses globales durant le
180
1er trimestre 2015 se sont accrues de 29,7% par rapport à la
même période en 2014. Cette augmentation des dépenses
se reflètent sur les dépenses courantes que les dépenses
130
d’investissement. Au niveau des d penses courantes, on
note essentiellement un accroissement de 50,0% des
dépenses liées aux acquisitions des biens et services de
80
m me qu’une hausse de 51,0% des transferts et
subventions. S’agissant de l’augmentation des d penses

d’investissement, elle est imputable à la composante

financée par les ressources extérieures.
b. La production moderne d’or
En ce qui concerne le service de la dette dû après
Au 1er trimestre 2015, la production moderne d’or a
allègement et payé, il est de 11,8 milliards FCFA au 31
progressé de 12,5% par rapport au trimestre précédent. Par
mars 2015 contre 17,8 milliards FCFA à la même période
rapport au 1er trimestre 2014, la hausse de la production est
en 2014, soit une diminution de 33,7% sur la période. Au
moins forte avec une variation positive de 1,8%. La
cours du 1er trimestre 2015, le principal est 7,3 milliards
performance observée au niveau de la production se reflète
FCFA pour un intérêt 4,5 milliards FCFA, tandis qu’au 1er
sur le taux de réalisation des prévisions de production avec
trimestre 2014, le principal est de 12,9 milliards FCFA et
102,5% au 1er trimestre 2015 contre 86,0% au trimestre
l’int r t dû est de 4,9 milliards FCFA.
précédent.



c. L’opinion des industriels sur leur
5- La Production Industrielle
activité

a. L’indice Harmonisé de la Production
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
Industrielle (IHPI) hors extractive
industrielles (à l’exception des entreprises mini res) donne

les résultats suivants : 52,4% des répondants disent que leur
Le niveau g n ral de l’indice harmonis de la production
production a baissé par rapport au trimestre précédent
industrielle hors extractive a replié de 19,7% au 1er trimestre
contre 38,1% qui évoquent une augmentation et 9,5% qui
2015 par rapport au trimestre précédent. En revanche, par
pensent que leur production demeure inchangée sur la
rapport à la même période en 2014, le niveau général de
même période. Cette perception confirme la baisse observée
l’indice a enregistr une hausse de 15,4%.
de l’activit industrielle au cours du 1er trimestre 2015

comparativement au 4ème trimestre 2014. Les principales
Par rapport au 1er trimestre 2014
raisons énumérées par les répondants pour expliquer la
L’indice de la production industrielle hors extractive s’est
contraction de la production industrielle sont entre autres : la
accru de 15,4% malgré la baisse de 14,0% enregistrée par la
reflux de la demande (40,0%), insuffisance d’ quipement
branche agroalimentaire et tabac. L’augmentation du niveau
(20,0%), insuffisance de main d’ uvre (20,0%) et
de l’indice est induite par la hausse de 28,7% de production
insuffisance de matières premières (5,0%). En outre, la
de la branche industrielle « textile et cuir » du fait de la
majorit des r pondants n’ont pas utilis la totalit de leur
performance des activit s d’ grenage et surtout par
capacité de production. En effet, près de 58,0% des
l’accroissement de 157,7% de la production de matériels
r pondants estiment que le niveau d’utilisation de leur
lectriques sur la p riode. D’autres branches industrielles
capacité de production oscille entre 0% et 75%.
non moins importantes ont fortement contribué à cette
Cependant, en termes de perspectives de production au
hausse. Il s’agit de : « électricité, eau et gaz » (+9,0%),
cours du prochain trimestre, selon les réponses données par
« métalliques » (+26,3%) et « chimiques et caoutchouc,
les répondants 54,5% pensent que la production de leurs
plastiques » (+55,4%) ;
entreprises va augmenter, tandis que 13,6% estiment le


6

contraire et 31,8% trouvent que la production industrielle
8- La situation monétaire, les transferts des
demeurera inchangée.
migrants et la bourse


6- Les Bâtiments et travaux publics
a. La situation monétaire


La production int rieure de ciment est l’un des indicateurs de
a.1 la masse monétaire
mesure de l’ volution de l’activit des BTP. De la date de
A fin mars 2015, malgré le fléchissement de 57,5 milliards
démarrage de la production du ciment au 1er trimestre 2015,
FCFA de la composante fiduciaire, le niveau de la masse
on note une tendance haussière sur la période malgré les
monétaire a augmenté de 116,9 milliards FCFA par rapport
creux des deux derniers trimestres de 2013 liés aux effets de
à fin mars 2014 grâce à un accroissement des dépôts
la crise. Ce qui traduit le dynamisme retrouv de l’activit
bancaires de 174,4 milliards FCFA. Par rapport à fin
BTP. En effet, la quantité de ciment produit au 1er trimestre
décembre 2014, la même tendance est observée avec une
2015 a augmenté de 5,6% par rapport au 1er trimestre 2014
hausse de 19,7 milliards FCFA se traduisant dans la
même si par rapport au 4ème trimestre 2014, la production de
circulation fiduciaire et dans les dépôts en banques qui ont
ciment est en baisse de 1,5%.
enregistré des hausses respectives de 12,8 milliards FCFA

et 6,9 milliards FCFA.
Graphique 7 :

a.2 les contreparties de la masse monétaire
Production intérieure de ciment en milliers de
- les avoirs ext rieurs ont nettement repli s’ levaient à
tonnes
622,6 milliards FCFA à fin décembre 2014 contre 612,9
200,0
milliards FCFA à fin mars 2015, soit un repli de 9,7
178,1
milliards FCFA imputable à la baisse de 27,1 milliards
166,0
175,4
FCFA des avoirs extérieurs de la banque centrale en rapport
avec la faiblesse des ressources extérieures mobilisées au
150,0
139,7
157,6
158,6
cours du 1er trimestre 2015. Par rapport à la même période
en 2014, le reflux est beaucoup plus important en liaison
avec le repli de 133,8 milliards FCFA de la position
créditrice de la banque centrale sur la période ;
100,0
104,4

98,1
95,9
- En ce qui concerne le cr dit int rieur, il s’est tabli à 1424,7
milliards FCFA
à fin mars 2015, enregistrant ainsi une
progression de 52,8 milliards FCFA et 236,9 milliards
50,0
FCFA respectivement par rapport au trimestre précédent et
par rapport à la même période en 2014. Cette évolution est
imputable à la dégradation de la position nette du
0,0
Gouvernement ;
1T2013 2T2013 3T2013 4T2013 1T2014 2T2014 3T2014 4T2014 1T2015


- La position nette du Gouvernement s’est tablie à +7,3

milliards FCFA à fin mars 2015 contre -86,1 milliards
7- Les dépenses de consommation
FCFA à fin décembre 2014 et –58,3 milliards FCFA à fin

mars 2014. Il en résulte une dégradation de la position
Selon les r sultats de l’enqu te modulaire permanente
cr ditrice nette de l’Etat sur ces deux p riodes du fait de la
auprès des ménages (EMOP), les dépenses de
forte diminution des dépôts publics à la Banque centrale ;
consommation des ménages, sur la période de janvier à

mars 2015, s’ l vent à 750,6 milliards FCFA. Elles étaient
- S’agissant de l’encours du cr dit à l’ conomie, il affiche une
de 830,5 milliards FCFA pour la p riode d’octobre à
variation négative de 2,8% par rapport à fin décembre 2014.
décembre 2014 et de 614,3 milliards FCFA pour la période
Cette contraction du niveau du cr dit à l’ conomie r sulte
de janvier à mars 2014. Ainsi, par rapport au dernier
des remboursements effectués par des entreprises
trimestre 2014, les dépenses de consommation des
intervenant dans les secteurs de l'agriculture, des mines, des
ménages ont baissé de 9,6%. Le repli est surtout porté par la
intrants agricoles, de l'industrie manufacturière, de
baisse des dépenses des composantes : « articles
l'immobilier, du commerce général et des hydrocarbures. En
d'habillement et chaussures », « meubles, articles de
revanche par rapport à fin mars 2014, on observe une
ménage et entretien courant du foyer » et « Enseignement ».
am lioration du niveau de l’encours de cr dit à l’ conomie
Cette situation s’explique par le fait que le 4ème trimestre
de 13,8%;
2014 est période de fêtes et de la rentrée scolaire qui

nécessite beaucoup de dépenses pour les ménages. En

revanche, par rapport au 1er trimestre 2014, les dépenses

de consommation pour la période du 1er trimestre 2015 ont

progressé de 136,3 milliards FCFA, soit une augmentation

de 22,2%. De l’analyse, il ressort que cette croissance des

dépenses de consommation des ménages est nettement

tirée par les dépenses relatives à la composante alimentaire

avec un surplus de 94,3 milliards FCFA et à la composante

« transport » avec un dépassement de 15,3 milliards FCFA.



















7

Graphique 8 :
économique notamment dans la zone UEMOA. En effet,
l’indice BRVM-10 a progressé de 2,1% en moyenne par
1600
rapport au 4ème trimestre 2014 et l’indice BRVM composite
s’est appr ci de 5,0% sur la même période. Comparés à
1400
leurs niveaux du 1er trimestre 2014, l’indice BRVM composite
affiche une variation positive de 6,6% et l’indice BRVM-10
1200
s’est apprécié de 2,9%.

Crédit à

l'économie
1000
9. Les services

a. Le tourisme et l’hôtellerie
800
Du fait que les donn es du tourisme et de l’hôtellerie pour le
1er trimestre 2015 ne sont pas encore disponibles, l’analyse
se focalisera sur le dernier trimestre 2014. Ainsi, au 4ème
600
trimestre 2014, les visiteurs dénombrés au niveau des
tablissements d’h bergement ont augment de 56,0% par
400
rapport au 4ème trimestre 2013. De même, le nombre de
nuitées attribuées à ces visiteurs est supérieur de 65,0% à
200
celui de la même période en 2013. Cependant, il faut
signaler que les tablissements d’h bergement de Bamako
sont les plus fréquentés contrairement à ceux des trois
0
r gions du nord qui n’ont pas enregistr de visiteurs. Par
rapport au 3ème trimestre 2014, le nombre de visiteurs auprès

des tablissements d’h bergement et les nuit es au 1 er

trimestre 2015 ont replié respectivement de 9,1% et de
b. Le transfert des migrants
7,2%. On en d duit que l’activit touristiques et hôteli re a

baiss d’intensit vers la fin de l’ann e 2014 qui risque de
Tableau : Evolution des transferts des migrants
s’ tendre au 1er trimestre 2015.


Graphique 9 :

Dont
Dont
Dont
Dont
Trimestre
TOTAL
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
Visiteurs arrivés au niveau des établissements
d'hébergement et nuitées
T1 - 12
108238
20770
16452
8399
42441
60

T2 - 12
101475
19192
15957
8511
37842
T3 - 12
107627
19610
17039
8477
40036
50
T4 - 12
105186
21620
18048
7708
38286
40
T1 - 13
96273
21313
17025
8114
32241
T2 - 13
112827
25541
19131
8948
38530
30
T3 - 13
112324
26564
19177
8071
40683
T4 - 13
109837
26457
18912
7197
39614
20
T1 - 14
104009
24006
21678
6615
37533
10
T2 - 14
105003
22999
19572
7370
41341
T3 - 14
104208
22021
18052
7385
43781
0
0
1
2
3
4
T4 - 14
87624
18871
14258
5488
36240
0
1

0
1
1
2
2
3
3
4
4
-
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
v
i
a

.
t

.
i
.
.
i
.
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i
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.
i
.
p
v
a
t
p

v
a
t
p

v
a
t
p

v
a
t
p

T1 - 15
105345
20088
17879
10928
42279
n
a

m
e
n
a

m
e
n
a

m
e
n
a

m
e
n
a

m
e

j
s
j
s
j
s
j
s
j
s
Source : BCEAO Unité : en millions de FCFA

Visiteurs arrivés au n iveau des étab liss ements d'hébergement
Le montant total des fonds transférés par les maliens de
nuités Ensemb le

l’ext rieur au 1er trimestre 2015 a augmenté de 20,2% par

rapport à son niveau du 4ème trimestre 2014. La hausse est
b. Le transport aérien
surtout imputable à l’accroissement des fonds en
Tout comme l’activit touristique et hôteli re, le volume de
provenance des USA qui ont presque doublé sur la même
transport aérien a replié au cours du 1er trimestre 2015. En
p riode à cause certainement de l’am lioration de l’activité
effet, les quantités de fret transporté ont diminué de 14,3%
économique. De même, les augmentations de niveau
par rapport au 1er trimestre 2014. Par rapport au trimestre
enregistrées pour les fonds reçus des expatriés maliens des
précédent, le volume de fret transporté demeure inchangé.
zones UEMOA, CEMAC, Europe, ont également contribué à
S’agissant du nombre de passagers transport s, il a reflu
rehausser le niveau d’ensemble au cours du 1er trimestre
de 1,1% par rapport au 4ème trimestre 2014, mais stagne
2015. Par rapport à la même période en 2014, le montant
quasiment par rapport à son niveau du 1er trimestre 2014.
total des fonds rapatri s par les maliens de l’ext rieur au 1er

trimestre 2015 n’a que l g rement augment avec une
c. Les télécommunications
variation de 1,3% malgré les hausses de 65,2% et de 12,6%
Durant le 1er trimestre 2015, on note une fois de plus un
des montants en provenance respectivement des USA et de
relèvement de niveau du volume du trafic téléphonique au
l’Europe.
regard de l’augmentation continue du nombre d’abonn s au

fixe et au mobile. Toutefois, le nombre d’abonn s au mobile
c. La bourse
a quelque peu replié de 4,1% par rapport à son niveau du
Au cours du 1er trimestre 2015, on note un redressement de
trimestre précédent en raison essentiellement de la
l’activit boursi re attestant ainsi l’am lioration de l’activit
résiliation de certains abonnements du fait de leur non

8

utilisation sur une longue p riode. S’agissant du temps
Conclusions et perspectives
d’appels mis vers l’ext rieur, il a cru de 3,1% et 11,7%

Le 1er trimestre 2015 a été marqué par un rebond des prix du
respectivement par rapport trimestre précédent et par
rapport au 1er trimestre 2014. Il en est de même pour le
p trole principalement à cause des anticipations d’une
temps d’appel en provenance du reste du monde, qui recule
diminution de la production pétrolière aux USA plus rapide
de 2,5% par rapport au 4ème trimestre 2014. Par rapport à la
que pr vue. En outre, l’activit conomique mondiale, qui
même période en 2014, on note également une baisse de
s’inscrivait peu à peu sur une bonne dynamique, s’est
subitement ralentie avec un taux de croissance de 2,2% au
11,8% du volume d’appels entrants. Quant au volume
d’appel à l’int rieur, il a progress suite aux nombreuses
1er trimestre 2015 contre 3,0% de prévu selon le FMI.
offres promotionnelles..
L’affaiblissement de l’activit en Am rique du nord,

notamment aux USA, serait l’une des principales causes.
d. Les immatriculations de véhicules
Ainsi, les dernières prévisions du FMI estiment le taux de
croissance de l’ conomie mondiale à 3,3% à la fin de l’ann e
Le nombre de véhicules immatriculés ne cesse croitre au
regard de la reprise de l’activit de m me que l’engouement
2015.
suscité suite à la décision des autorités de saisir les
Au Mali, la tendance de l’ volution de la conjoncture
véhicules non immatriculés. En effet, le nombre de véhicules
conomique est globalement favorable en ce d but d’ann e
de tourisme et utilitaires immatriculés au 1er trimestre 2015
2015. En effet, la disponibilité des produits de la récolte
relative à la campagne passée et le niveau modéré des prix
ont fortement augmenté respectivement de 40,2% et de
33,2% par rapport au 1er trimestre 2014. Par rapport au
mondiaux des denrées de première nécessité sont quelques
trimestre précédent, le nombre de véhicules de tourisme
facteurs qui ont contribu à maintenir l’inflation en de à du
immatriculés au 1er trimestre 2015 sont en hausse de 16,2%
seuil communautaire de 3,0%. La production industrielle est
tandis que celui des véhicules utilitaires baisse de 6,2% sur
en baisse par rapport au trimestre précédent mais demeure
dans une bonne tendance à l’image de la production
la même période.

intérieure de ciment de même que les fonds transférés par

les maliens de l’ext rieur.

En dépit des quantités de pluies enregistrées, de la 1ère

décade de mai à la 1ère décade juillet 2015, jugées inférieure
à celles de la même période de la campagne agricole


passée, les perspectives pourraient être prometteuses pour

les raisons qui sont entre autres:

-
les mesures d’accompagnement mises en uvres

pour augmenter la productivité agricole devraient
compenser le déficit pluviométrique au début


d’hivernage en vue d’accroitre la production

agricole ;

-
54,5% des r pondants à l’enqu te d’opinion aupr s

des industriels pensent que leurs productions du
trimestre prochain augmenteront;


-
la baisse des prix mondiaux du pétrole pourrait

perdurer. Ce qui favorisera la hausse des recettes

issues de la fiscalité pétrolière ;

-
l’acc l ration des d caissements des aides
financières par les partenaires techniques et


financiers à la faveur de la signature des accords

de paix et de réconciliation ;

-
l’artisanat, le tourisme et l’hôtellerie devraient

également bénéficier des effets indirects de la
signature des accords car elle constitue un déclic


pour le renforcement de la sécurité.





























9