MINISTERE DE L’ECONOMIE,
REPUBLIQUE DU MALI
DES FINANCES ET DU BUDGET
Un Peuple – Un But – Une Foi
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
contact: cnpe.mali@afribonemali.net
Site : www.instat.gov.ml
tél. : (223) 20 22 24 55 / (223) 20 22 48 73 fax : (223) 20 22 71 45
BP 12 Bamako
1er trimestre 2013
Au 1er trimestre 2013, l’analyse de la conjoncture conomique internationale laisse entrevoir un
redressement de l’activit conomique surtout dans les pays mergents et une stabilité dans les pays
avancés malgré le taux de chômage qui demeure élevé.
Au plan national, la conjoncture économique, au cours du 1er trimestre 2013, a été globalement
caractérisée par les effets positifs de la bonne campagne agricole passée malgré les effets néfastes
persistants dans certaines branches d’activit . En effet, l’augmentation de l’offre de c r ales sur le
marché, consécutive à la hausse de plus de 15% de la production céréalière, a permis un repli de
l’inflation. Ainsi, le taux d’inflation est passé de +5,3% en décembre 2012 à +3,9% en mars 2013 et
+3,2% en avril 2013. L’accroissement de la production cotonni re a contribu à rehausser de 6,8% le
niveau de l’indice de la production industrielle et de 5,5% celui la production manufacturi re par
rapport au trimestre pr c dent. Ce qui pourrait expliquer une progression du cr dit à l’ conomie par
rapport à son niveau d’il ya un an. Toutefois, après une amélioration en 2012, le solde commercial
s’est quelque peu d t rior au 1er trimestre 2013 du fait du reflux des cours de l’or. De m me, le
montant total du transfert des migrants a reculé à cause principalement de la remontée du chômage
dans la plupart des pays d’accueil. En outre, les branches du tourisme et de l’hôtellerie peinent à
décoller avec une diminution des emplois directs créés estimée à plus de 30% entre fin 2011 et fin
2012.
Mai 2013 Numéro 47
ABREVIATIONS ET CONVENTIONS
SIGLES
INTITULES COMPLETS
AFRISTAT
Observatoire
Économique
et
Statistique
d’
Afrique
Subsaharienne
INSTAT
Institut
National de la
Statistique
UEMOA
Union
Économique et
Monétaire
Ouest
Africaine
IHPI
Indice
Harmonisé de la
Production
Industriel e
IHPC
Indice
Harmonisé des
Prix à la
Consommation
CMDT
Compagnie
Malienne pour le
Développement des
Textiles
SUKALA
Société
Sucrière du
Kala
PARI
Programme d’
Appui
R gional l’
Intégration
F CFA
Franc des
Communautés
Financi res d’
Afrique
$ E-U
Dollar des
Etats-Unis
PNG
Position
Nette du
Gouvernement
ONAP
Office
National de
Produits Pétroliers
UNITES DE MESURE
VALEURS CONVENTIONNELLES
Baril
Vaut
158,987 litres
Livre
Vaut 453,592 grammes
Once
Vaut 28,349 grammes
SIGNES CONVENTIONNELS
cvs
Corrigé des
Variations
Saisonnières
,
Sépare les unités des fractions décimales
Janv-95
Janvier 19
95 (Idem pour les autres mois, mutatis mutandis)
T1-95
Premier trimestre 19
95 (Idem pour les autres trimestres)
%
Pour
cent
2
dégradation du climat des affaires en Chine et la contraction
La note de conjoncture analyse l’activit conomique au Mali
de l’activit conomique en Europe.
à partir de facteurs endogènes et exogènes ayant eu un
impact sur son évolution.
Graphique 1 :
Les analyses développées dans la note ont trait l’ volution
des variables comme la production, les prix, le commerce
extérieur, les recettes et dépenses publiques, la monnaie et
l’emploi. La note de conjoncture analyse aussi l’ volution des
cours mondiaux des principaux produits d’exportation (or et
coton) et d’importation (p trole, riz, maïs, bl , huile...).
Présentation :
Au 1er trimestre 2013, l’analyse de la conjoncture
économique internationale laisse entrevoir un redressement
de l’activit conomique surtout dans les pays mergents et
une stabilité dans les pays avancés malgré le taux de
chômage qui demeure élevé et l’adoption d’un plan de
sauvetage de Chypre.
Dans la zone UEMOA, l’activit conomique est marquée
par les conséquences des résultats satisfaisants de la
campagne
agricole
2012/2013
contribuant
à
une
d c l ration de l’inflation.
Au plan national, la conjoncture économique, au cours du 1er
trimestre 2013, a été globalement caractérisée par les effets
positifs de la bonne campagne agricole passée en dépit des
effets néfastes persistants dans certaines branches
L’or
d’activit . En effet, l’augmentation de l’offre de c r ales sur
Contrairement au p trole, le prix de l’or a recul au 1er
le marché, consécutive à la hausse de plus de
15% de la
trimestre 2013 en passant sous la barre de
1 600 dollars
production céréalière, a permis un repli de l’inflation. Ainsi, le
l’once en fin mars et sous le seuil de
1 500 dollars l’once
taux d’inflation est pass de
+5,3% en décembre 2012 à
en début avril
. La dépréciation des cours du métal jaune est
+3,9% en mars 2013. L’accroissement de la production
liée en partie des signaux d’am lioration de l’ conomie
cotonnière a contribué à rehausser de
6,8% le niveau de
américaine et à l’obtention de solution pour r duire la crise
l’indice de la production industrielle et de
5,5% celui la
chypriote. Evalu s en dollar, les cours de l’or se replient de
production manufacturière par rapport au trimestre
5,0% par rapport au 4ème trimestre 2012 et de
3,5% par
précédent. Ce qui pourrait expliquer une progression du
rapport au 1er trimestre 2013. Les perspectives laissent
cr dit l’ conomie par rapport son niveau d’il ya un an.
entrevoir une chute continue du cours qui pourrait être
Toutefois, après une amélioration progressive tout au long
aggrav e par la hausse de la production mondiale de l’or.
de l’ann e 2012, le solde commercial s’est quelque peu
Graphique 2:
détérioré au 1er trimestre 2013 du fait d’une baisse des
exportations par rapport au trimestre précédent en liaison
avec le reflux des cours de l’or. De même, le montant total
du transfert des migrants a reculé à cause principalement de
la remont e du chômage dans la plupart des pays d’accueil.
En outre, les branches du tourisme et de l’hôtel erie peinent
à décoller malgré une amélioration de la situation socio
politique et sécuritaire. Ce qui a conduit à une diminution des
emplois directs créés de plus de
30% entre fin 2011 et fin
2012.
1- Prix
a- Les cours internationaux
Au 1er trimestre 2013, les cours mondiaux des principales
matières premières ont évolué de façon disparate. En effet,
les prix des produits alimentaires importés par le Mali ont
globalement reflué tandis que les cours du coton ont affiché
un l ger mieux. Quant aux cours du p trole et de l’or, ils
reculent sur la même période.
Le pétrole
Malgré, un repli de
6,6% et de
7,2% respectivement en dollar
et franc CFA par rapport au 1er trimestre 2012, les cours
mondiaux du pétrole brut au 1er trimestre 2013 ont rompu
Le coton
avec la tendance observée pendant une bonne partie de
Le coton a b n fici d’un regain d’int r t au 1er trimestre
l’ann e 2012. En effet, les cours moyens exprimés en dol ar
2013 après un second semestre 2012 difficile. En effet, les
ont augmenté de
3,1% par rapport au trimestre précédent.
cours du coton en dollar se sont inscrits en hausse de
9,5%
Evalués en franc CFA, ils ont crû de
1,4% sur la même
par rapport au trimestre précédent. Cette période favorable à
période. Cette orientation vers le haut des cours ne devrait
la remonté des cours est due en partie à la baisse de la
pas perdurer au regard de certains facteurs qui
production mondiale en liaison avec la réduction des
contribueraient à diminuer la demande, notamment la
superficies de coton au profit d’autres cultures plus
rentables. Alors qu’au m me moment, la consommation de
coton augmente.
3
Graphique 3:
transport et de la communication. En avril 2013, l’indice du
prix à la consommation ressort en hausse de
0,5%. Ce
redressement du niveau de l’indice est induit en partie par
l’augmentation de
1,5% du prix des céréales, de
23,4% des
prix des légumes frais et de
20,7% des prix des tubercules et
de la banane plantain. La hausse respective de
3,5% et de
6,7% de l’eau et de l’ lectricit et l’augmentation de
5,9% du
prix des cigarettes avec filtre ont contribué également à
pousser le niveau de l’indice vers le haut.
Le taux d’inflation en glissement annuel est ressorti
-0,6% à fin mars 2013 contre
+2,4% à fin décembre 2012. Cette
d c l ration de l’inflation est essentiellement li e la baisse
des prix des céréales à cause de la hausse de l’offre sur le
marché consécutive à la bonne campagne agricole passée.
De même, à fin avril 2013, la baisse du taux d’inflation en
rythme annuel s’est accentu e avec une variation de
-1,2%.
Le recul est induit en grande partie par la baisse de
17,3% des prix des céréales et le reflux de
2,6% du prix des huiles.
Toutefois, l’ volution du niveau de l’indicateur de
convergence de l’UEMOA en mati re d’inflation donne une
note d’espoir au regard de la baisse continue des prix
notamment des céréales malgré la période de soudure qui
s’annonce. En effet, le taux d’inflation est de
+5,3% en
décembre 2012, +
5,0% en janvier 2013,
+3,9% en mars
Cours des produits alimentaires
2013 et
+3,2% en avril 2013. Pour l’ensemble des pays de
l’UEMOA, le taux d’inflation se situe
+2,4% en décembre
Au cours du 1er trimestre 2013, les analyses laissent
2012 et janvier 2013 et
2,3% en mars 2013.
entrevoir un recul des cours mondiaux des principaux
produits alimentaires importés par rapport au trimestre
Graphique 4:
précédent. En effet, les cours du blé en dollar ont replié de
11,8% après plusieurs mois de hausse en liaison avec la
baisse de la production mondiale consécutive à la
sècheresse, notamment aux Etats Unis et en Asie Centrale.
Quant au prix du sucre en dollar, il affiche un reflux de
5,6%
sur la même période cause de l’abondance de l’offre
mondiale cons cutive l’augmentation de la production au
niveau des grands pays producteurs. S’agissant du maïs, les
cours ont baissé de
3,9% de même que ceux de l’huile
d’arachide avec un repli de
12,9%, tandis que les cours
mondiaux du riz demeurent stables.
Le pouvoir d’achat pétrolier de l’or et du coton L’ volution du pouvoir d’achat p trolier de l’or et de celui du
coton constitue un indicateur assez significatif de l’ volution
des termes de l’ change au niveau du Mali. Ces deux
produits repr sentant l’essentiel de nos exportations,
l’ volution de leur prix est mise en parall le avec l’ volution
des cours du pétrole. Ce dernier constituant une part très
importante des importations.
Au cours du 1er trimestre 2013, le pouvoir d’achat p trolier
du coton s’est am lior de
6,2% par rapport au trimestre
précédent à cause du redressement des cours du coton en
ce d but d’ann e 2013. Par rapport au 1er trimestre 2012, le
pouvoir d’achat p trolier du coton a régressé de
4,2%.
S’agissant du pouvoir d’achat p trolier de l’or, il a baissé de
7,9% par rapport au 4ème trimestre 2012 du fait du repli des
cours mondiaux de l’or. Par rapport la m me p riode en
2012, le pouvoir d’achat p trolier de l’or progresse de
3,3%.
b- Les prix à la consommation
b-1 L’indice des prix à la consommation
Après la baisse de
2,1% en janvier 2013 du fait
essentiellement du repli du prix des céréales, le niveau
g n ral de l’indice des prix à la consommation a progressé
de
0,3% en février 2013 du fait surtout de l’augmentation de
15,3% des prix des combustibles solides, de
2,7% pour la
cigarette de luxe, de
2,7% pour la communication et de
1,0%
pour les transports. En mars 2013, l’indice des prix la
consommation s’est stabilis du fait de la compensation du
recul de
0,4% des prix des produits alimentaires par la
hausse de
0,5% et
3,1% respectivement de ceux du
4
b-2 Les produits pétroliers et le gaz
précédent le super carburant et le pétrole lampant sont plus
chers à Kayes avec respectivement
738 FCFA et
600 FCFA
-
Les prix fournisseurs
le litre à la fin du 1er trimestre 2013. Le gasoil est plus cher à
Tableau 1 : Evolution des prix fournisseurs des produits
Kayes, à Koulikoro et à Bamako avec
645 FCFA le litre.
pétroliers par axe en FCFA / Litre
2- La production industrielle
Pétrole
Super
Gasoil
DDO
Fuel-oil
Jet Al
carburant
Trimestres
Lampant
a- L’Indice Harmonisé de la Production Industrielle
(IHPI)
1T2013
417,6
430,2
462,2
444,1
317,3 461,8
Axe
Le niveau de l’indice harmonisé de la production industrielle
Abidjan
a reculé de
3,1% par rapport au 1er trimestre 2012. En
(OANDO)
4T2012
422,7
439,1
433,3
454,0
332,4 433,3
revanche, par rapport au trimestre précédent, le niveau
Var.%
-1,2
-2,0
6,7
-2,2
-4,5
6,6
g n ral de l’indice a augment de
6,8%.
1T2013
417,8
443,1
465,8
447,7
322,8 465,4
Axe
Par rapport au 4ème trimestre 2012
Dakar et
autres
axes
4T2012
420,7
454,2
437,0
459,5
338,1 437,0
La hausse de
6,8% du niveau général de l’indice est liée en
grande partie l’augmentation de
34,0% de la production du
Var.%
-0,7
-2,4
6,6
-2,6
-4,5
6,5
coton égrené, à la progression de
51,4% de la branche
1T2013
410,7
440,0
-
-
-
-
« fabrication de textiles » de même que le rebond de
29,1%
Axe
Zinder
4T2012
407,4
433,5
-
-
-
-
de la branche « fabrication de produits alimentaires ».
D’autres branches non moins importantes ont véritablement
contribué à relever le niveau de l’indice. Il s’agit de :
Var.%
0,8
1,5
-
-
-
-
Source : ONAP var = variation - non concerné
« fabrication de produits à base de tabac »
(+9,0%) et
« Métallurgie et fonderie »
(+20,0%). En revanche, la
Les prix fournisseurs moyens de tous les produits pétroliers,
branche « extraction d’or » affiche une baisse de
22,6%.
l’exception du pétrole lampant et du jet A1, ont replié au 1er
trimestre 2013 par rapport au 4ème trimestre 2012 sur les
Par rapport au 1er trimestre 2012
axes d’importation de Dakar et Abidjan en liaison avec le
reflux des cours mondiaux du brut sur la même période. La
L’indice de la production industrielle s’est replié de
3,1%
baisse varie d’un produit l’autre et oscil e entre
-0,7% et
principalement à cause de la baisse de
27,9% du niveau de
-4,5%. En ce qui concerne le pétrole lampant et le jet A1, les
production de la branche des industries extractives. De
prix fournisseurs ont augmenté chacun de plus de
6% sur
même, les reculs de
13,9% et de
12,2% respectivement des
ces deux axes d’approvisionnement. S’agissant des prix
branches industriel es « métalliques » et « fabrication de
fournisseurs des produits p troliers import s travers l’axe
matériels électriques » ont contribué à baisser le niveau de
Zinder (Niger), ils sont en hausse de
0,8% et
1,5%
l’indice. Toutefois, les hausses enregistr es au niveau des
respectivement pour le super carburant et pour le gasoil.
branches industrielles « agro-alimentaires et tabac »
Toutefois, en mati re d’approvisionnement pour tous les
(+7,4%), « textile et cuir »
(+0,8%), « électricité, gaz et eau »
produits p troliers, l’axe « Côte d’Ivoire - Mali » demeure le
(+4,8%) et « pétrolière, chimique et caoutchouc, plastique »
plus avantageux en termes de prix de revient l’exception
(+45,4%) ont permis d’att nuer le repli du niveau de l’indice.
du supercarburant pour lequel l’axe Niger Mali revient
moins cher.
S’agissant de l’industrie manufacturi re, au 1er trimestre
2013, le niveau de l’indice a augmenté de
5,5% par rapport
-
Les prix plafond
au 4ème trimestre 2012, malgré le reflux de
18,0% et de
21,6% respectivement au niveau des branches « fabrication
Par rapport au 4ème trimestre 2012, les prix moyens à la
des matériels électriques » et « fabrication des produits
pompe des produits pétroliers liquide ont augmenté de
17,0
chimiques ». La hausse est imputable essentiellement au
FCFA par litre. Cette hausse est intervenue au mois de
relèvement des niveaux de production des branches
février 2013, suite à la décision de la commission de fixation
suivantes :
« agro-alimentaire
et
tabac »
(+29,1%),
des prix des produits pétroliers de relever le niveau des prix
« métallurgie, fonderie »
(+20,0%), « fabrication de produits
à la pompe de
10,0 FCFA.
à base de tabac »
(+9,0%) et « fabrication de textile »
(+51,4).
Quant au prix non subventionné du kilogramme de gaz
De même, par rapport au 1er trimestre 2012, le niveau de
Butane, contrairement aux produits pétroliers liquides, il a
production des activités industrielles de manufacture s’est
baissé de
129,0 FCFA. Cependant, le prix de la bouteille de
rehaussé de
4,9% en liaison
avec les augmentations de
6 kilogrammes de gaz butane demeure fixé à
3500 FCFA.
79,6% de la branche « fabrication de produits chimiques »
de
159,9% de la branche « fabrication de papier et carton »
-
Les prix à la pompe ou prix effectifs
et de
27,2% de la branche « fabrication de produits à base
A fin mars 2013, le prix moyen du litre de super carburant est
de tabac ».
de
722 FCFA en moyenne contre
683 FCFA à fin décembre
2012. Le litre de gasoil a coûté
641 FCFA à fin mars 2013 et
S’agissant de la production moderne d’or, el e régresse de
605 FCFA à fin décembre 2012. Quant au pétrole lampant,
15,2% par rapport au trimestre précédent et de
3,7% par
son prix moyen est de
558 FCFA en mars 2013 contre
549
rapport au 1er trimestre 2012. En outre le taux de réalisation
FCFA en décembre 2012. Globalement, on observe que les
des prévisions est de
97,8% au 1er trimestre 2013. La baisse
trois produits les plus consommés sont vendus plus cher à la
pourrait être attribuée au vieillissement des grandes mines.
fin du 1er trimestre 2013 qu’à la fin du trimestre précédent.
En revanche, à la fin du 4ème trimestre 2012, on constate que
b-L’opinion des industriels sur leur activité
les prix moyens nationaux du supercarburant du gasoil et du
pétrole lampant sont respectivement inférieurs à leurs prix
L’enqu te d’opinion aupr s des chefs d’entreprises
plafond.
industrielles ( l’exception des entreprises mini res) donne
Au niveau des grandes vil es du Mali, en dehors de
les résultats suivants :
45,0% des répondants affirment que
Tombouctou, Gao et Kidal, tout comme à la fin du trimestre
leur production affiche une tendance baissière contre
24,0% dont les productions ont augmenté et
31,0% évoquent une
5
stabilité de leur production. La majorité des entreprises ayant
3- Le commerce extérieur
diminué leur production se situe dans les branches
a- Les importations
«agroalimentaire
et
tabac»,
« pétrolière,
chimique,
caoutchouc et plastique » ainsi que dans la branche « bois et
Les importations totales sont évaluées à
394,0 milliards
meubles ». Les principaux facteurs ayant contribué à la
FCFA pour un volume
1 277 000 tonnes au 1er trimestre
baisse de production de la plupart des entreprises sont : le
2013. Au titre du 4ème trimestre 2012 les importations sont
recul des commandes pour
46,0% des entreprises
de
1 241 000 tonnes pour une valeur de
375,0 milliards
répondantes, l’insuffisance d’ quipement pour
15,0%
FCFA. Au 1er trimestre 2012, les quantités de marchandises
l’insuffisance de mati res premi res pour
8,0% des
import es s’ levaient
1 150 000 tonnes avec une valeur
entreprises et l’insuffisance de main d’ uvre pour
4,0% des
de
367,0 milliards FCFA. S’agissant de la valeur des
entreprises.
intentions d’importation mises au 1er trimestre 2013, elle est
évaluée à
439,4 milliards FCFA contre
497,1 milliards
b-1 Sur l’utilisation de leur capacité de production
FCFA au trimestre précédent et
463,8 milliards FCFA à la
38,0% affirment avoir utilisé entre 50% et 75% de
même période en 2012.
leur capacité de production (en majorité la branche
métallique et la branche agro-alimentaire et tabac) ;
Au cours du 1er trimestre 2013, les droits et taxes liquidés
35,0% affirment avoir utilisé moins de 50% de leur
sont de
76,3 milliards FCFA dont
16,7 milliards FCFA pour
capacité de production (majoritairement la branche
les produits pétroliers et
59,6 milliards FCFA pour les
pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique) ;
marchandises solides. Au 4ème trimestre 2012, les droits et
27,0% affirment avoir utilisé plus de 75% de leur
taxes liquid s s’ levaient à
80,2 milliards FCFA dont
64,8
capacité de production (surtout la branche
milliards FCFA sur les marchandises solides et
15,4
électricité, eau et gaz).
milliards FCFA sur les produits pétroliers. Au titre du 1er
b-2 Sur la production du trimestre à venir (2èmetrimestre
trimestre 2012, les droits et taxes liquidés étaient de
67,2
2013)
milliards FCFA.
41,0% prétendent augmenter leur production (en
Par rapport au 4ème trimestre 2012
majorité la branche agro-alimentaire et tabac et la
branche pétrolière, chimique, caoutchouc et plastique) ;
Les quantités totales de marchandises importées sont en
30,0% se prononcent pour la stabilité (en majorité la
hausse de
2,9% à cause de l’augmentation de
7,0% et de
branche métallique) ;
1,8% respectivement du volume des produits pétroliers et
29,0% déclarent diminuer leur production (en
des marchandises solides importées. En valeur, les
majorité la branche bois et meubles).
importations globales ont progressé de
5,0% avec une forte
augmentation de plus
148,0% pour les produits pétroliers. En
b-3 Sur l’évolution des prix de vente du prochain
revanche, la valeur des marchandises solides importées
trimestre (2ème trimestre 2013)
baissent de
5,6%.
8,0%
pensent
que
les
prix
de
vente
Par rapport au 1er trimestre 2012
augmenteront (en majorité la branche électricité,
eau et gaz);
Le volume global des importations a augmenté de
11,0% du
73,0% se prononcent pour une stabilité des prix de
fait d’une hausse de
5,9% et de
12,4% respectivement des
vente (majoritairement la branche pétrolière,
produits pétroliers et des autres marchandises importés. De
chimique, caoutchouc et plastique, la branche
même, la valeur des importations sont en progrès de
7,4% à
métallique et la branche textile et cuir);
cause de la hausse de
59,0% de la valeur des produits
19,0% pensent qu’ils diminueront (la branche agro-
p troliers import s et de l’augmentation de
1,0% pour les
alimentaire et tabac).
marchandises solides.
Graphique 5:
Il convient de rappeler que la valeur des importations de
produits pétroliers est souvent biaisée à cause de la valeur
en douane administrée.
Par provenance, la zone CEDEAO est la principale source
d’approvisionnement du Mali avec
56,9% et
27,8% du total
en liaison avec le niveau élevé des importations en
provenance de la zone UEMOA (
55,6% du volume total et
29,5% de la valeur globale). Ce qui témoigne de la
prédominance des échanges intracommunautaires dans le
commerce international du Mali. En valeur, la zone CEDEAO
est suivie de l’Union Europ enne et de l’Asie respectivement
avec
22,8% et
22,4%. Ces trois zones d’importation
constituent à elles seules environ
75,0% du total des
importations du Mali. Cependant, il faut noter que les
importations de produits originaires de la sous région par le
Mali sont essentiellement constituées de produits pétroliers
et dans une moindre mesure de ciments.
Au titre du classement des principaux pays partenaires
commerciaux du Mali au cours du 1er trimestre 2013, le
Sénégal est en tête avec
15,7% de la valeur globale des
importations. Il est suivi de la Chine (
13,3%), de la France
(
10,1%) et de la Côte d’Ivoire (
7,8%).
6
b- Les exportations
Graphique 6:
Au titre du 1er trimestre 2013, les exportations totales
s’ l vent à
207 932 tonnes de marchandises pour une
valeur de
275,9 milliards FCFA contre
117 749 tonnes de
marchandises pour une valeur de
295,4 milliards FCFA au
trimestre précédent.
Par rapport au 4ème trimestre 2012
Malgré le repli de
15,5% des quantit s d’or export es, le
volume des marchandises exportées a augmenté de
76,6% en liaison essentiel ement avec la forte hausse des quantités
de coton exporté. En revanche, la valeur totale des
marchandises exportées a reflué de
6,6% à cause
principalement de la baisse de
14,4% de la valeur des
exportations d’or cons cutive à la chute des cours mondiaux
au cours du 1er trimestre 2013.
Par rapport au 1er trimestre 2012
Les quantités globales exportées ont progressé de
20,3% avec une augmentation de
84,5% du volume de coton
exporté et une hausse de
10,0% pour l’or. En valeur, les
exportations ont augmenté de
14,0% en liaison
essentiellement avec la hausse de
79,9% de la valeur de
coton exporté et de
13,6% pour l’or.
b- Les dépenses
Par ailleurs, l’Afrique du sud constitue le principal pays de
destination des exportations du Mali avec près de
65,0% de
Au titre du 1er trimestre 2013, les dépenses totales ont reculé
la valeur totale des marchandises export es gr ce l’or.
de
22,6% par rapport au trimestre précédent. Le recul est
Elle est suivie de la Suisse avec
9,5% et du Burkina Faso
imputable en partie à un reflux de
31,7% des dépenses
avec
7,0%.
courantes en liaison avec une baisse de
58,1% des
dépenses relatives aux biens et services et un repli de
c- Le solde commercial et le taux de couverture
21,8% et de
13,2% respectivement des dépenses du
personnel et des transferts et subventions. De même, les
Le solde commercial qui s’est am lior tout au long de
dépenses d’investissement ont chut de
54,7%. Par rapport
l’ann e 2012 s’est d grad au 1er trimestre 2013 avec
-118,1
au 1er trimestre 2012, le reflux des dépenses totales est plus
milliards FCFA contre -79,6 milliards FCFA au trimestre
accentué avec un creusement de
34,8%. La baisse est
précédent. Il en est de même
pour le taux de couverture des
attribuable
au
recul
de
79,6%
des
dépenses
importations par les exportations, qui s’est établi à
70,0 %
d’investissement et un repli de
14,3% des dépenses
contre
78,8% au 4ème trimestre 2012.
courantes avec une diminution de
37,5% et de
26,4%
respectivement des dépenses liées aux biens et services et
4- Les finances publiques
des transferts et subventions. Cette situation s’explique par
les mesures prises pour rationaliser les d penses de l’Etat
a- Les recettes
dans un contexte de sortie de crise.
Par rapport au 4ème trimestre 2012, les recettes hors dons
Le solde budgétaire de base est ressorti à
33,9 milliards
ont diminué de
13,5% au 1er trimestre 2013. Le reflux est
FCFA contre
13,9 milliards FCFA au 4ème trimestre 2012
attribuable en partie à une baisse de
25,9% du niveau des
contre
-53,8 milliards FCFA au 1ème trimestre 2012.
impôts indirects et à un recul de
6,7% des impôts directs. De
Le ratio « salaires sur recettes fiscales » est de
34,1% et
même, les recettes non fiscales ont diminué de
5,6%. Par
celui des « investissements réalisés sur ressources internes
rapport au 1er trimestre 2012, le niveau des recettes totales
rapportés aux recettes fiscales »
est de
+10,0% contre
hors dons affiche une nette hausse de
25,9% imprimée
respectivement
37,3% et
18,9% au trimestre précédent.
essentiellement par une augmentation de
41,9% des impôts
directs. En revanche, les impôts indirects ont reculé de
6,6%.
7
Graphique 7:
la fin du 1er trimestre 2012. Cette situation pourrait indiquer
une reprise progressive des activités économiques après
une période de perturbation. Par contre, il a diminué de
1,4% par rapport à fin décembre 2012 ;
- La PNG est ressortie à
-51,5 milliards FCFA contre
-54,2
milliards FCFA à fin décembre 2012, soit une baisse de
2,7
milliards FCFA, malgré une hausse de
17,5 milliards FCFA et de
5,1 milliards FCFA respectivement des dépôts de
l’Etat aupr s de la banque centrale et au niveau des
banques commerciales. Le repli s’explique en partie par
l’augmentation de la dette de l’Etat de
24,3 milliards FCFA
dont
16,5 milliards FCFA au titre
du concours des banques
commerciales. Par rapport à fin mars 2012, la position
cr ditrice de l’Etat se d grade davantage en liaison avec le
reflux de
83,5 milliards FCFA des d pôts de l’Etat aupr s
de la Banque Centrale et de
8,0 milliards FCFA des
cr ances de l’Etats au niveau des banques commerciales.
Parall lement, le niveau de la dette de l’Etat augmente de
8,7 milliards FCFA
b- Les transferts des migrants
Tableau 2 : Evolution des transferts des migrants
Dont
Dont
Dont
Dont
Trimestre
TOTAL
UEMOA
CEMAC
USA
Europe
T1 - 10
81969
14480
16355
7170
26794
5- La situation monétaire, les transferts des migrants
T2 - 10
77317
12550
16574
8141
21436
et la bourse
T3 - 10
79586
12410
19460
7174
19184
a- La situation monétaire
T4 - 10
76560
13616
18398
7121
20581
T1 - 11
97678
15545
18394
7070
36176
a-1 La masse monétaire
T2 - 11
84685
12227
19471
7212
32669
A fin mars 2013, la masse monétaire a diminué de
7,1
T3 - 11
69080
17292
19036
7305
27215
milliards FCFA par rapport à fin décembre 2012 à cause
principalement de la baisse de
33,1 milliards FCFA du
T4 - 11
71797
18895
17292
7555
27076
niveau des dépôts bancaires, soit un repli de
2,8%. En
T1 - 12
108238
20770
16452
8399
42441
revanche, la circulation fiduciaire s’est accrue de
5,1% sur
cette période. Par rapport à fin mars 2012, le niveau de la
T2 - 12
101475
19192
15957
8511
37842
masse monétaire a progressé de
12,0% avec une hausse de
T3 - 12
107627
19610
17039
8477
40036
la composante fiduciaire de
13,8% de m me qu’une
augmentation de
11,1% des dépôts bancaires.
T4 - 12
105186
21620
18048
7708
38286
a-2 Les contreparties de la masse monétaire
T1 - 13
96211
21313
16988
8114
32216
Source : BCEAO Unité : en millions de FCFA
- A la fin du 1er trimestre 2013, les avoirs extérieurs nets se
sont accrus de
4,5% par rapport à leur niveau en fin du 4ème
Graphique 8:
trimestre 2012 en liaison avec l’am lioration de
37,9% des
avoirs extérieurs nets des banques commerciales sur la
même période. En revanche, le niveau des avoirs extérieurs
de la Banque Centrale s’est d t rior de
5,1%. Par rapport à
la fin du 1er trimestre 2012, le niveau des avoirs extérieurs
nets a enregistré un surplus de
102,9 milliards FCFA dû à
une augmentation de
102,8 milliards FCFA des avoirs
extérieurs nets des banques commerciales. S’agissant du
niveau des avoirs extérieurs de la Banque Centrale, il est
resté stable sur la même période.
Sur la base des importations totales de marchandises au 1er
trimestre 2013, le niveau des avoirs extérieurs nets à fin
mars 2013 correspond à plus de
5 mois d’importations ;
- Tout comme les avoirs extérieurs nets, le crédit intérieur
augmenté de plus de
15,0% entre fin mars 2012 et fin mars
2013. Cet accroissement du crédit intérieur pourrait être lié à
l’am lioration du climat socio-économique et sécuritaire. Par
rapport à fin décembre 2012, le niveau du crédit intérieur a
quelque peu baissé de
1,2% à cause principalement du repli
du cr dit l’ conomie ;
- S’agissant de l’encours du cr dit l’ conomie, il affiche une
variation positive de
3,4% comparativement à son niveau à
8
Au titre du 1er trimestre 2013, le montant total des fonds
c- Le tourisme et l’hôtellerie
rapatriés par les Maliens de l’ext rieur a diminué de
8,5%
par rapport au 4ème trimestre 2012. Par ordre d’importance,
Au 1er trimestre 2013, les activités dans les branches du
les zones géographiques ayant contribué le plus à cette
tourisme et de l’hôtel erie demeurent moroses au regard de
baisse sont entre autres : l’Europe
(-15,9%), l’UEMOA
l’ volution des indicateurs. Les conséquences de la crise
(-1,4%) et la CEMAC
(-5,9%). Toutefois, les fonds en
socio économique et sécuritaire continuent de tirer vers le
provenance des USA sont en hausse de
5,3% sur la même
bas les revenus des entreprises de tourisme et d’hôtellerie
période. De même, par rapport au 1er trimestre 2012, le
avec la fermeture de 51 hôtels dont la majorité se trouve au
montant des fonds transférés a reculé de
11,1%. Le repli est
nord du pays selon les services de l’OMATHO. En effet, les
imprimé par les variations négatives de
24,1% et de
3,4%
emplois directs créés dans ces branches ont diminué de
respectivement des fonds en provenance de l’Europe et des
près de
30% à fin 2012 comparativement à fin 2011. De
USA. Le reflux révèle la morosit de l’activité économique
même, le nombre de visiteurs entrés au niveau de l’a roport
dans ces zones conduisant à un chômage qui ne cesse de
Bamako Senou s’effondre de
91,1% et de
88,3%
croître.
respectivement par rapport à la même période de 2012 et
par rapport au trimestre précédent. Dans le même registre,
c- La
Bourse
Régionale
des
Valeurs
le flux moyen des touristes au niveau des établissements
Mobilières (BRVM)
d’h bergement s’est nettement contract de
50,9% par
rapport au trimestre précédent et de
94,9% par rapport au
Au cours du 1ertrimestre 2013, l’activit boursi re a encore
4ème trimestre 2012 et, par ricochet, le nombre de nuitées
été marquée par un regain d’activit sur l’ensemble des
baisse fortement dans presque les mêmes proportions
compartiments du marché. En effet, par rapport au trimestre
respectivement sur les mêmes périodes.
précédent l’indice BRVM-10 a progressé de
16,7% en
moyenne et l’indice BRVM composite s’est appr ci de
Conclusions et perspectives
15,7%. Par rapport à la même période en 2012, l’indice
BRVM-10 affiche une hausse de
19,8% tandis que l’indice
A la fin du 1er trimestre 2013, après une longue période de
BRVM composite a progressé de
24,9%. Cette bonne tenue
turbulence, l’activit conomique mondiale s’est am lior e et
du marché boursier régional serait liée à un accroissement
devrait se poursuivre. La croissance de la production
de la capitalisation du marché des actions aussi bien que du
mondiale devra atteindre
3,3% en 2013 contre
3,2% en
marché obligataire. Au cours des prochains mois, l’activit
2012. Les cours des principales matières premières en 2012
boursi re pourrait s’intensifier davantage.
ont évolué de façon disparate. La seule exception revient au
coton dont les cours sont sur la phase ascendante tandis
6- Les services
que la chute des cours de l’or s’est aggrav e en avril 2013.
a- Les transports
Au Mali, l’ volution de la conjoncture indique que l’ conomie
nationale se remet peu à peu des les effets néfastes de la
Le transport ferroviaire a connu un regain d’activit au cours
crise socio politique et sécuritaire qui l’ont s rieusement
du 1er trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent au
affecté en 2012. Nonobstant, la période soudure qui
regard de l’augmentation de
27,7% de la composante
s’annonce, les prix à la consommation ne cessent de fléchir
« transport de voyageurs » et de la hausse de
34,8% de la
principalement à cause des bons résultats de la dernière
quantité de marchandises transportées. Par rapport à la
campagne agricole. Le taux d’inflation passe de
+3,9% en
même période en 2012, le volume de marchandises
mars 2013 à
3,2% en avril 2013. En outre, le niveau des
transportées progresse davantage de
43,6%.
recettes de l’Etat au 1er trimestre 2013 dépasse celui du 1er
Quant aux immatriculations des véhicules, on observe
trimestre 2012. De même, la production industriel e a
encore une certaine timidité depuis la crise socio-
augmenté tandis que la production aurifère baisse. Ces
économique de 2012. En effet, le nombre de véhicules de
performances de l’ conomie nationale sont quelque peu
tourisme immatriculés a chuté de
79,3% et celui des
tempérées par le repli des exportations en rapport avec les
véhicules utilitaires de
81,7% par rapport à la même période
cours de l’or qui reculent en même temps le niveau de
en 2012. Par rapport au trimestre précédent, le nombre de
transfert des migrants qui s’affaissent et surtout les
véhicules de tourisme immatriculés a baissé de
27,7%,
entreprises de tourisme et d’hôtel erie peinent d marrer
tandis que celui des véhicules utilitaires immatriculés a
leurs activités.
progressé quelque peu de
3,3%.
N anmoins, l’espoir est permis au regard de la normalisation
de la situation socioéconomique et sécuritaire. Toute chose
b- Les télécommunications
qui a incité les entreprises à se prononcer majoritairement
pour une augmentation de leur production, notamment dans
Tout comme les trimestres précédents, le volume du trafic
les perspectives de hausse de la demande avec l’arriv e des
téléphonique a augmenté. La hausse est imputable pour une
troupes étrangères. Aussi, le repli des cours des principales
grande partie
l’accroissement du parc mobile
denrées alimentaires importées par le Mali est salutaire à
communément appelé « promo activation ». En effet, au 1er
l’approche du mois de car me.
trimestre 2013 le nombre d’abonn s au mobile s’est accru de
plus de
30,0% par rapport au 1er trimestre 2012. S’agissant
du volume du temps d’appels mis vers l’ext rieur, il a
progressé de
23,9% par rapport au trimestre précédent et de
20,4% par rapport à la même période en 2013.
En ce qui concerne le volume du temps d’appels en
provenance de l’ext rieur, il a recul de
3,6% par rapport au
4ème trimestre 2012 et de
1,1% par rapport au 1er trimestre
2012. Le repli pourrait tre li l’accalmie qui pr vaut
l’int rieur et qui suscite moins d’inqui tudes
nos
compatriotes de l’extérieur. De même, le volume des appels
intérieurs, à savoir les appels intra et inter réseaux, s’est
accru de
4,2% en liaison avec les innovations intervenues en
matières de services offerts à la clientèle.
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