RECOMMANDATIONS TECHNIQUES POUR LES ENQUÊTES
MARAÎCHERES ULTERIEURES
L’estimation des superficies r colt es, des rendements et de production des cultures
maraîchères en milieu urbain peut se faire à travers une enquête auprès des maraîchers à
l’aide de m thodes allégées.
Pour l’ tablissement de la base de sondage, dans le contexte des villes africaines,
l’absence de registre fiable des maraîchers commande de mener à part une op ration de
recensement. Il est possible d’identifier les sites et de recenser les maraîchers y
travaillant en donnant une d finition appropri e de l’exploitant de maraîchage. La
m thode appliqu e à Bamako est facile d’application en y mettant la rigueur n cessaire.
L’estimation des superficies r colt es peut se faire de fa on r trospective en utilisant la
méthode du nombre de planches récoltées et du nombre de repiquages-récoltes effectués
au cours de la p riode de r f rence pour laquelle l’estimation est faite. Cette information
peut être fournie facilement par les maraîchers. Pour s’assurer de la fiabilit des
données, un effort devrait être fait dans la formation des enquêteurs à cette approche et
la mesure des dimensions des planches doit être faite avec une certaine rigueur.
En ce qui concerne le sondage, malgr l’application d’un taux de sondage élevé (20%),
les estimations des superficies récoltées se sont avérées précises pour seulement
quelques 5 cultures (Coefficient de variation < 10%) et correspond aux cultures
pratiquées par une proportion importante des maraîchers. Pour augmenter la précision
des estimations pour les cultures rares, il faut identifier lors du dénombrement les
maraîchers pratiquant ces cultures ; ceux-ci pourraient faire l’objet d’une enqu te
exhaustive. Un sondage pourrait être appliqué pour les cultures largement pratiquées.
Pour l’estimation des rendements, la conduite d’une enqu te rendement en identifiant les
parcelles et les dates de récoltes peut ne pas être nécessaire. Les données collectées pour
le calcul des rendements peuvent être obtenues pendant le passage unique. Avec un
échantillon conséquent de maraîchers, il est possible de trouver sur le terrain pendant cet
unique passage, un nombre suffisant de parcelles portant des cultures en état de maturité
pour la collecte des données suffisantes pour le calcul des rendements (les dimensions
des planches, le poids de la r colte d’une planche). Cette m thode est valable surtout
pour les cultures à récoltes uniques (salade, chou, carotte, navet, betterave, oignons,
échalote, poireau, etc.). Pour les cultures à r coltes chelonn es, il est possible d’obtenir
une bonne estimation des rendements en étudiant les pratiques des maraîchers quant à la
régularité des récoltes et la durée de la période de récolte. Une bonne approximation par
le maraîcher du nombre total de r coltes effectu es et du nombre moyen d’unit s de
mesure récoltées à chaque récolte permettrait de dériver un rendement pour ce type de
culture apr s l’ talonnage de l’unit de mesure en question. Cette approche pourrait tre
à nouveau testée dans une prochaine enquête.
MARAÎCHERES ULTERIEURES
L’estimation des superficies r colt es, des rendements et de production des cultures
maraîchères en milieu urbain peut se faire à travers une enquête auprès des maraîchers à
l’aide de m thodes allégées.
Pour l’ tablissement de la base de sondage, dans le contexte des villes africaines,
l’absence de registre fiable des maraîchers commande de mener à part une op ration de
recensement. Il est possible d’identifier les sites et de recenser les maraîchers y
travaillant en donnant une d finition appropri e de l’exploitant de maraîchage. La
m thode appliqu e à Bamako est facile d’application en y mettant la rigueur n cessaire.
L’estimation des superficies r colt es peut se faire de fa on r trospective en utilisant la
méthode du nombre de planches récoltées et du nombre de repiquages-récoltes effectués
au cours de la p riode de r f rence pour laquelle l’estimation est faite. Cette information
peut être fournie facilement par les maraîchers. Pour s’assurer de la fiabilit des
données, un effort devrait être fait dans la formation des enquêteurs à cette approche et
la mesure des dimensions des planches doit être faite avec une certaine rigueur.
En ce qui concerne le sondage, malgr l’application d’un taux de sondage élevé (20%),
les estimations des superficies récoltées se sont avérées précises pour seulement
quelques 5 cultures (Coefficient de variation < 10%) et correspond aux cultures
pratiquées par une proportion importante des maraîchers. Pour augmenter la précision
des estimations pour les cultures rares, il faut identifier lors du dénombrement les
maraîchers pratiquant ces cultures ; ceux-ci pourraient faire l’objet d’une enqu te
exhaustive. Un sondage pourrait être appliqué pour les cultures largement pratiquées.
Pour l’estimation des rendements, la conduite d’une enqu te rendement en identifiant les
parcelles et les dates de récoltes peut ne pas être nécessaire. Les données collectées pour
le calcul des rendements peuvent être obtenues pendant le passage unique. Avec un
échantillon conséquent de maraîchers, il est possible de trouver sur le terrain pendant cet
unique passage, un nombre suffisant de parcelles portant des cultures en état de maturité
pour la collecte des données suffisantes pour le calcul des rendements (les dimensions
des planches, le poids de la r colte d’une planche). Cette m thode est valable surtout
pour les cultures à récoltes uniques (salade, chou, carotte, navet, betterave, oignons,
échalote, poireau, etc.). Pour les cultures à r coltes chelonn es, il est possible d’obtenir
une bonne estimation des rendements en étudiant les pratiques des maraîchers quant à la
régularité des récoltes et la durée de la période de récolte. Une bonne approximation par
le maraîcher du nombre total de r coltes effectu es et du nombre moyen d’unit s de
mesure récoltées à chaque récolte permettrait de dériver un rendement pour ce type de
culture apr s l’ talonnage de l’unit de mesure en question. Cette approche pourrait tre
à nouveau testée dans une prochaine enquête.