Note Annuelle sur l'Indice harmonise des prix a la consommation 98
MINISTERE DE L’ECONOMIE REPUBLIQUE DU MALI
DU PLAN ET DE L’INTEGRATION UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
-=-=-=-=-=-=-=-
DIRECTION NATIONALE
DE LA STATISTIQUE
ET DE L’INFORMATIQUE
-=-=-=-=-=-=-=-



NOTE ANNUELLE SUR L’INDICE HARMONISE
DES PRIX A LA CONSOMMATION (IHPC 1998)


INTRODUCTION



Le Traité instituant l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),
prévoit en son Article 4, que l’Union poursuit, entre autres objectifs, celui « d’assurer la
convergence des performances et des politiques économiques des Etats membres, par
l’institution d’une surveillance multilatérale ». Pour attendre cet objectif, la disponibilité de
statistiques harmonisées, fiables et régulièrement mises à jour est une nécessité. Dans ce cadre, la
stabilité des prix constitue un objectif fondamental et une exigence majeure, notamment pour la
politique monétaire. A cet effet la disponibilité d’une mesure de l’inflation fiable et comparable
d’un pays à l’autre s’est avérée indispensable. Cela a conduit la Commission de l’UEMOA, la
BCEAO et les pays à prendre des dispositions appropriées pour l’élaboration du nouvel Indice
harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) reposant sur une méthodologie commune, sur les
résultats d’une enquête auprès des ménages de la principale agglomération de chaque Etat
membre, et utilisant un logicien commun de traitement.


Ainsi depuis Janvier 1998, l’ensemble des Institutions nationaux de statistique au sein des
Etats membres de l’UEMOA a produit mensuellement et dans les délais requis ledit indice,
conformément au Règlement N° 05/CM/97 adopté par le Conseil des Ministres de l’UEMOA,
lors de sa session du 16 Décembre 1997.


Il convient de rappeler que l’Indice harmonisé des prix à la Consommation, tout en
permettant une meilleure mesure de l’évolution des pays dans les pays membres de l’Union,
assure une meilleure comparabilité des statistiques nationales des prix.


L’objet de la présente note est d’analyser les niveaux variations et les caractéristiques de
l’IHPC du mali au cours de l’année 1998 et d’autre part d’examiner son évolution au sein de
l’Union.

I.
NIVEAUX ET CARACTERISTIQUES DE L’INFLATION AU MALI EN 1998

Il ressort des informations consignées dans les tableaux 1 et 2 ci-dessous ce qui suit :

1). Aussi bien sur une base mensuelle, trimestrielle que par glissement annuel, le Mali n’a pas
enregistré d’inflation au début de l’année 1998. En effet, elle est demeurée négative en janvier, et
elle a atteint un niveau très faible en février 1998. En variation mensuelle et trimestrielle,
l’inflation a atteint son niveau maximum au mois de mai et son niveau le plus bas au mois de
décembre. Cependant en variation par glissement annuelle son niveau le plus élevé a été
enregistré en octobre et le niveau le plus faible en janvier.



Les courbes de variation de l’inflation mensuelle et de l’inflation trimestrielle ont la
même tendance. En effet elles ont connu une augmentation faible mais continue de janvier à mai,
ensuite elles ont enregistré une sensible fluctuation entre mai et juillet, pour enfin observer une
décélération sensible et continue entre juillet et décembre 1998.

-
Quant à l’inflation par glissement annuelle, elle a enregistré une augmentation sensible
entre janvier et mai, pour baisser légèrement en juin, pour ensuite connaître une
accélération assez marquée entre juin et octobre pour enfin baisser entre octobre et
décembre.
-
L’inflation cumulée de janvier à décembre s’est établit à 3,2 % grâce à la baisse très forte
du niveau de l’inflation enregistrée au mois de décembre (-3 %).




Tableau 1 : Inflation mensuelle, trimestrielle par glissement annuel le Mali 1998


Niveau de l’Indice Variation depuis un Variation depuis 3 Variation depuis 12
Mois
Mois
Mois
Mois
Janvier
98,1
-0,7
-0,7
-0,2
Février
98,3
0,2
-0,8
0,2
Mars
99,5
1,2
+0,7
1,5
Avril
100,7
1,2
2,7
2,9
Mai
104,2
3,5
6,0
4,5
Juin
104,2
0,0
4,7
3,5
Juillet
106,4
2,1
5,7
5,1
Août
108,0
1,5
3,7
7,1
Septembre
107,2
-0,7
2,9
7,3
Octobre
106,5
-0,7
0,0
7,9
Novembre
105,0
-1,4
-2,8
5,8
Décembre
101,8
-3,0
-5,0
3,1
Inflation

3,2


cumulée


Graphique 1 :
Evolution des taux d’inflation mensuelle, trimestrielle et glissement
annuel du Mali 1998


2). En considérant les différentes fonctions de consommation les niveaux d’inflation observés
au cours de l’année 1998 s’expliquent principalement par la fonction consommation « produits
alimentaires, boissons, tabac ».

-
En effet, pendant les deux premiers mois de l’année, toutes les fonctions de
consommation exceptée la fonction « Autres biens et services », n’ont enregistré
presque pas d’inflation. Cependant à partir du mois de mars, la fonction « Alimentation,
boissons, tabac » se démarque des autres fonctions en observant une phase
d’augmentation de l’inflation mensuelle correspondant aux mois de mars, avril, mai et

2

juillet. Ensuite il est observé une année de baisse du niveau de l’inflation en Août qui va
s’accélérer entre septembre et décembre, en passant de –2,1% à –5,8%.

Cette fonction de consommation a enregistré une inflation comulée de janvier à décembre de
5,5 %. Il ya lieu de noter que la part de la fonction « Alimentation, boissons, tabac », dans la
consommation totale au mali reste la plus élevée soit 50,01 %, expliquant ainsi sa forte
contribution à l’évolution des prix.


Aussi, il ressort que toute les autres fonctions de consommation, ont connu une inflation
cumulée modérée pendant l’année 1998.

3

Tableau 2 : Variation mensuelle de l’inflation par fonction de consommation au mali en 1998.

Fonctions
Pondération
Janv.
Fevr.
Mars
Avril Mai Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Inflation

cumulée
01- Produits alimentaires,
5001
-1,9
0,3
2,6
2,5
6,0
0,7
4,4
2,8
-2,1
-1,2
-2,8
-5,8
5,5
boissons et tabac :
02- Articles d’habillement et
529
-3,5
0,2
-0,2
0,9
0,0
0,4
-0,5
-0,2
1,4
-0,4
0,5
0,6
-0,8
articles chaussants :
03- logement, eau, électricité,
1169
0,2
1,1
0,3
-0,5
4,1
-3,0
-0,5
-0,4
1,3
-0,3
-0,5
-0,8
1,0
gaz et autres combustibles :
04- Ameublement, équipements
702
-0,1
0,0
0,1
-0,3
0,4
-0,1
-0,1
0,7
2,4
0,0
0,0
0,2
3,2
ménagers, entretien, courant
05- Santé
204
0,0
0,2
-0,3
0,4
0,7
0,4
-0,7
-0,6
0,9
-0,8
-0,4
-2
-2,2

06- Transports
1091
-0,2
0,0
0,0
0,0
0,1
0,0
0,0
0,0
0,0
0,1
-0,1
0,0
-0,1

07- Losirs, Spectacles et
386
0,2
0,0
0,0
0,0
0,2
0,0
0,0
0,1
0,0
0,0
0,0
0,0
0,5
Cultures

08 –Enseignement
165
-0,5
0,0
0,0
0,1
-0,1
0,0
0,0
0,0
0,6
0,2
0,0
0,0
0,3

09- Hôtels, Cafés, restaurants
200
1,8
-0,4
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,2
0,0
0,0
0,0
0,0
1,6

10- Autres biens et services
553
6,3
0,4
-0,8
0,0
0,0
0,0
0,0
0,6
0,0
0,0
0,5
1,0
8,0

Inflation mensuelle

-0,7
0,3
1,2
1,2
3,5
0,0
2,1
1,5
-0,7
-0,7
-1,4
-3,0
3,3

Infl. Cumulée depuis début

-0,7
-0,4
0,8
2,0
5,5
5,5
7,6
9,1
8,4
7,7
6,3
3,3
-
Janv.


L’inflation par glissement annuelle de l’UEMOA a également connu une phase de
décélération légère entre Janvier et Février où elle est passée de 3,3 % à 3,1 %. A parrit de
Février, il est observé une phase d’accélération jusqu’en Juin, où l’inflation de l’Union a
atteint son niveau le plus élevé (5,6 %). Une nouvelle baisse est enregistrée à partir de Juillet
jusqu’en décembre 1998.

Au niveau des pays, les taux d’inflation par glissement annuel ont connu des variations
différentes d’un pays à l’autre comme l’indique le graphique…

Néanmoins, comme l’ensemble de l’Union, cinq Etats membres (Benin, Burkina Faso,
Côte d’Ivoire, Niger, Togo) ont enregistré leur niveau d’inflation par glissement annuel le plus
élevé au mois de Juin. Le Mali et le Sénégal se sont démarqués des autres pays, en enregistrant
leur niveau d’inflation maximal respectivement en Octobre et août 1998.



Tableau N° 3 : Inflation mensuelle et inflation cumulée par pays depuis janvier 1998


Pays
Janv.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Inflation
cumulée
Bénin
0,8
0,2
3,0
0,5
0,4
1,3
-2,0
-1,3
-0,8
-0,6
1,8
2,6
5,9
Burkina Faso
-1,3
1,4
0,6
3,3
1,8
1,8
-1,9
0,6
-1,4
-0,6
-0,4
-2,8
1,1
Côte d’Ivoire
1,5
0,8
0,9
1,2
1,8
1,3
-1,7
-1,3
-1,5
-0,9
0,2
0,1
2,4
Mali
-0,7
0,2
1,2
1,2
3,5
0,0
2,1
1,5
-0,7
-0,7
-1,4
-3,0
3,2
Niger
0,7
-1,1
0,5
2,0
3,9
1,6
0,2
0,4
-1,2
-3,1
0,0
-0,4
3,5
Sénégal
0,7
-1,0
-1,1
-0,1
0,1
-0,3
2,1
1,9
0,4
-1,1
0,0
-0,6
1
Togo
0,3
0,4
0,5
1,5
0,7
0,5
-1,0
-0,6
-2,6
-2,4
-1,1
2,4
-1,4
UEMOA
0,7
0,2
0,6
1,1
1,5
0,9
-0,4
0,0
-1,0
-1,1
0,0
-0,2
2,3

Graphique N°3


Tableau 4 : Inflation en glissement annuel par Pays membres de l’UEMOA en 1998

Pays
Janv.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Bénin
4,8
5,4
7,2
5,7
6,4
8,3
6,3
5,5
5,4
4,1
4,4
5 ,6
Burkina Faso
-2,5
3,1
4,1
7,0
6,2
7,7
5,7
6,7
5,7
5,2
3,9
1,0
Côte d’Ivoire
4,9
5,0
5,2
6,0
7,5
7,9
6,0
3,8
2,2
2,0
2,5
2,1
Mali
-0,2
0,1
1,4
2,8
4,5
3,5
5,1
7,1
7,2
7,9
5,8
3,0
Niger
2,0
2,0
2,1
2,7
6,7
7,7
6,6
7,4
6,5
3,8
3,6
3,4
Sénégal
1,6
1,0
-0,4
0,1
1,4
0,5
1,3
2,5
2,0
1,5
1,5
1,0
Togo
3,6
1,5
1,1
1,5
2,6
3,7
2,4
2,6
0,3
-2,4
-3,8
-1,4
UEMOA
3,3
3,1
3,2
3,9
5,3
5,6
4,6
4,3
3,2
2,6
2,4
2,0


Graphique N° 4

7

II.
NIVEAUX ET CARACTERISTIQUES DE L’INFLATION DANS LES
PAYS DE L’UEMOA

L’Inflation mensuelle de l’UEMOA a connu des fluctuations pendant l’année 1998. En
effet on note une baisse de son niveau entre janvier et février, et à partir de février, le niveau
connaît une hausse sensible en passant de 0,2 % en février à 1,5 % en mai. Ensuite une
nouvelle baisse est amorcée en juin (0,9 %) pour s’accentuer jusqu’en décembre (-0,2 %).

Trois Etats membres, à savoir, la Côte d’ivoire, le mali, le Niger, ont enregistré leur
niveau d’inflation mensuelle le plus élevé au mois de mai. Le Benin, le Burkina Faso et le togo
ont leur niveau maximum situé respectivement en mars et avril. Quant au Sénégal son niveau
d’inflation le plus élevé se situe en juillet.

L’inflation cumulée de janvier à décembre 1998 de l’Union s’est établie à 2,3 %. Au
niveau des pays, l’inflation cumulée dépasse l’objectif communautaire de 3 % dans trois Etats
membres de l’Union : il s’agit du Benin (5,9 %), du mali (3,2 %) et du Niger (3,5 %). Elle
demeure négative au Togo (-1,4 %) et enregistre de niveaux très faibles au Burkina Faso (1,1
%), en Côte d’ivoire (2,4 %) et au Sénégal (1 %).


En considérant les différentes fonctions de consommation, les tensions inflationnistes de
l’année 98 résultent d’une flambée des prix des produits alimentaires pendant les mois d’Avril
et de mai et d’une quasi stabilité des prix des autres fonctions de consommation.


L’insuffisance de l’offre des produits alimentaires, et une forte demande étrangère
seraient à l’origine des augmentations des prix de cette fonction de consommation.


Les fonctions « Hôtels, Cafés, Restaurants » et « Autres biens et Services » ont connu
également une forte inflation cumulée de janvier à décembre 1998.



Tableau 5 : Variation mensuelle de l’inflation par fonction de consommation au niveau de l’union en 1998

Fonctions
Janv
Févr.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Octob.
Nov.
Dec.
Inf.
Cum.
01 Produits alimentaires,
1,1
-0,2
0,9
2,7
3,6
2,2
-1,4
-0,2
-2,4
-1,3
-0,6
-0,8
3,6
boissons, tabacs
02. Articles d’habillement
1,3
0,4
0,7
0,1
-0,5
-0,2
-0,1
0,0
0,1
-0,4
0,1
1,0
2,5
et articles chaussant
03. Logement, eau,

0,4
0,8
-0,2
-0,6
0,4
-0,1
0,2
0,6
-0,1
-0,3
1,2
-0,5
1,8
électricité, gaz, comb.
04. Ameublement,

0,3
0,5
-0,1
0,9
0,2
0,2
0,4
0,1
0,3
0,0
0,0
-0,1
2,7
équipements ménagers,
entretien courant maison
05. Santé

0,7
0,6
-0,2
1,0
0,3
0,6
0,9
-0,5
-0,3
-0,8
0,3
0,0
2,6
06. Transports
0,5
0,1
1,2
-1,1
0,2
-0,2
0,0
0,1
-0,2
0,1
-0,5
0,7
0,9
07. Loisirs , Spect. Et
0,6
-0,4
0,2
0,3
0,3
0,1
-1,0
0,1
0,0
0,1
0,0
0,0
0,3
culture
08. Enseignement
-0,4
0,0
0,3
0,7
0,0
0,0
0,0
0,1
0,4
0,3
0,6
0,0
2,0
09. Hôtels, Cafés,
0,3
0,9
0,9
0,5
0,2
0,0
0,0
-0,1
0,0
0,0
0,6
0,4
3,7
Restaurants
10. Autres biens et services
0,3
0,0
0,3
0,3
0,2
0,9
1,3
0,4
-0,3
0,1
0,1
0,6
4,2
UEMOA
0,7
0,2
0,6
1,1
1,5
0,9
-0,4
0,0
-1,0
-0,7
0,0
-0,2
2,7





Graphique N° 5


CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

1)
De Janvier à Décembre 1998, l’indice des prix à la consommation à Bamako, a connu une hausse de 3,2 %. Cette hausse des prix est
principalement due à la fonction « produits alimentaires, boissons et tabac » dont la pondération de 50,0 % reste la plus élevée.


La hausse régulière durant le premier semestre de cette fonction est imputable aux postes : « céréales locales non transformées » et « les
volailles », « fruits », « légumes frais » et « tubercules et bananes ». Cette hausse est due à la forte demande occasionnée par des phénomènes
saisonniers par suite de la période sèche, et aux achats sur les marchés intérieurs des commerçants des pays frontaliers.


Pour remédier aux contraintes d’offre qui pèsent sur les produits vivriers et à la forte demande de certains pays limitrophes le Gouvernement et
la société civile doivent entreprendre les actions ci-dessous :

a)
à court terme constituer pendant les périodes d’abondance des stocks de sécurité conséquents qui seront sou tendus par une politique
d’approvisionnement bien appropriée surtout pendant les périodes hautement inflationnistes.
b)
A long terme, lancer un plan quinquennal de développement des cultures dont les effets ne seront pas immédiats.

2) Au niveau de l’UEMOA, l’inflation cumulée de janvier à Décembre 1998, s’est établie à 2,7 %, ainsi l’UEMOA est parvenu à une bonne maîtrise
de l’inflation en terme de niveau pour le respect de l’objectif communautaire de 3 %.

Quatre Etats ont leur taux d’inflation cumulée inférieur à 3 %, il s’agit du Togo (-1,4 %) et le Sénégal (1 %), du Burkina Faso (1,1 %) et la
Côte d’Ivoire (2,4 %). Le Mali s’en approche avec 3,2 %, ainsi que dans une moindre mesure le Niger avec au taux de 3,5 %. Le niveau
d’inflation cumulée demeure très élevé au Benin où avec 5,9 % il vaut près du double de l’objectif communautaire.

Tableau A2 : Variation mensuelle de la fonction « produits alimentaires, boissons, Tabac »

Fonctions
Janv
Févr.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Octob.
Nov.
Dec.
Inf.
Cum.
- Céréales non transformés
-3,1
-0,4
6,0
6,7
12,0
-6,2
5,7
17,6
-1,1
-4,5
-7,0
-12,5
13,2
- Poissons et autres
11,2
-5,3
-1,0
4,7
-5,2
3,8
1,9
-0,2
15,2
2,4
-16,2
-3,0
8,3
produits de pêche
- Sel, épices, sucre et
-0,3
2,5
0,0
-3,6
0,4
-0,8
3,9
-0,6
-0,7
-1,5
4,1
-1,4
2
autres produits
alimentaires
- Légumes frais
-17,1
2,3
2,0
10,8
22,1
32,9
19,6
-36,7
-26,7
35,4
14,9
-4,2
55,3
- Fruits frais
11,9
32,8
23,9
-1,5
-27,1
4,8
3,4
21,1
-5,9
-2,1
-19,5
-6,9
34,9
- Huiles
-11,4
-
-3,5
-4,9
-1,3
4,2
0,5
0,8
-2,5
-1,4
2,1
-1,0
-18,4
- Autres matières grâces
-4,0
3,5
3,0
4,0
7,9
-1,6
2,2
-1,2
-2,6
-5,5
9,5
-17,1
-1,9
- Cigarettes locales
-6,5
0,0
2,4
2,4
-1,2
0,0
1,8
0,0
0,0
-1,8
1,7
0,0
-1,2
- cigarettes importées
19,6
0,0
0,0
0,0
-1,4
0,0
0,0
1,7
-1,5
0,0
0,0
0,0
18,4
- Produits alimentaires,
-1,9
0,3
2,6
2,5
6,0
0,7
4,4
2,8
-2,1
-1,2
-2,8
-5,8
5,5
boissons, tabac


11