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SANTE, EMPLOI, SECURITE ALIMENTAIRE ET DEPENSES DE CONSOMMATION DES MENAGES Octobre – décembre 2017

INSTITUT
NATIONAL
DE LA STATISTIQUE

DU MALI

SANTE, EMPLOI,
SECURITE ALIMENTAIRE ET DEPENSES DE
CONSOMMATION DES MENAGES

Octobre décembre 2017

Février 2018

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 1

ENQUETE MODULAIRE ET PERMANENTE
AUPRES
DES MENAGES (EMOP)

Avec l’appui de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Asdi)
et Statistique Suède (SCB)

RESULTATS CHIFFRES
TROISIEME PASSAGE (octobre-décembre)
2017

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 2

SIGLES ET ABREVIATIONS
AFRISTAT Observatoire conomique et Statistique de l’Afrique subsaharienne
Asdi
Agence suédoise de coopération internationale au développement
BIT
Bureau International du Travail
CAPI
Collect Assisted Personal Interview
CIST
Conférence Internationale des Statisticiens du Travail
CMSS
Caisse Malienne de Sécurité Sociale
CSLP
Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
CSP
Catégorie Socio-Professionnelle
CSPRO
Census and Survey Processing System
CREDD
Cadre stratégique pour la Relance Economique et le Développement
Durable
DRPSIAP
Direction Régionale de la Planification, de la Statistique, de
l’Informatique, de l’Am nagement du Territoire et de la Planification
EMOP
Enquête Modulaire et Permanente auprès des ménages
EPAM
Enquête Permanente auprès des ménages
FAO
Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture
INSTAT
Institut National de la Statistique
INPS
Institut National de la Prévoyance Sociale
NAEMA
Nomenclature des Activit s des Etats Membres d’Afristat
ODD
Objectifs du Développement Durable
SCB
Statistique Suède
SE
Section d’Enum ration
SPSS
Statistical Package for Social Sciences
SYSCOA
Système Comptable Ouest Africain
UA
Union Africaine
UEMOA
Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UP
Unité Primaire
US
Unité Secondaire

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 6

AVANT PROPOS
L’EMOP est une enqu te par passage chelonn e sur l’ann e afin de tenir compte des variations
saisonni res qui affectent certains indicateurs renseign s par l’enqu te. Les indicateurs du
marché de travail sont renseignés au premier et au troisième passage.
Je me réjouis de la publication du présent rapport relatif aux résultats du troisième passage de
l’enqu te dont les travaux de collecte se sont déroulés entre le 1er octobre et le 31
décembre 2017. Il constitue un maillon de plus dans la chaîne de production de données
statistiques.
Les résultats du présent rapport sont présentés sous forme de tableaux et de graphiques, avec
des commentaires succincts sans approfondir les analyses. Le taux de réponse enregistré est de
90,6 %.
L’Institut National de la Statistique compte sur vos observations et suggestions afin d’am liorer
les différentes publications pour la satisfaction des utilisateurs.
Je vous remercie et vous souhaite une bonne lecture.

DIRECTEUR GENERAL

Harouna KONE

Chevalier de l’Ordre National

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 7

DEFINITIONS ET CONCEPTS
Actif occupé
C’est tout individu en ge de travailler qui a effectivement travaill pendant au moins une (1)
heure au cours des 7 derniers jours pr c dant l’interview ou qui, s’il n’a pas travaill a encore
un lien formel avec un emploi (en congé, permission, etc.).
Branche d’activit
Une branche (ou branche d'activité) regroupe des unités de production homogènes, c'est-à-dire
qui fabriquent des produits (ou rendent des services) qui appartiennent au même item de la
nomenclature d'activité économique considérée. On utilise la nomenclature des activités
d'AFRISTAT (NAEMA) pour construire les différentes catégories de la branche d'activité
(Primaire, Industrie, Commerce et Service). Ladite nomenclature se trouve en annexe.
Catégorie socioprofessionnelle (CSP)
Les groupes de la CSP sont constitués en respectant la distinction entre emploi rémunéré et
emploi à titre indépendant :
- Emploi rémunéré : emploi pour lequel il existe un contrat, qui précise une rémunération
ind pendamment du revenu de l’unit mettrice de ce contrat ;
- Emploi à titre indépendant : emploi dont la rémunération est directement dépendante du
b n fice r alis par l’unit mettrice du contrat, qui est alors une entreprise individuelle.
Cet emploi est exercé par un individu qui est soi patron (il est alors responsable de la
bonne tenue de l’entreprise), soit membre non salari du m me m nage que le patron.
Chômeur
Selon le Bureau International de Travail (BIT), trois critères sont utilisés pour considérer
quelqu’un comme chômeur :
a. la personne est sans emploi pendant la période de référence.
b. la personne a entrepris des démarches pour chercher du travail pendant la
période de référence.
c. la personne tait pr te travailler imm diatement s’il trouvait du travail (en
général moins de 15 jours).
Lorsqu’on ne tient pas compte du crit re b alors on parle de chômage largi (cf: les listes
minimales des indicateurs sur le marché du travail adopt par l’Union Africaine et par
l’UEMOA).
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 8

Equivalent adulte
Dans les calculs de consommation, on consid re souvent qu’un homme adulte consomme plus
de comestibles qu’un enfant ou qu’une femme. La FAO a d termin les chelles d’ quivalence
pour être utilisées en Afrique Subsaharienne. Celles-ci indiquent la consommation pour une
personne d finie par ge et sexe, exprim e comme proportion de la consommation d’un homme
âgé 20 – 50 ans. Par exemple, une femme de 20 à 50 ans a un équivalent adulte qui correspond
à 0,77. On estime qu’elle consomme, dans ce calcul, 77 % de ce que consomme un homme du
même âge.
Main-d’ uvre
Elle regroupe les personnes âgées de 15 à 64 ans dans l’emploi et au chômage. Il a t propos
par la résolution du BIT de ne retenir que ce terme.
Main-d’ uvre potentielle
Elle couvre les personnes qui ont montr un int r t pour l’emploi, en distinguant trois groupes
qui s’excluent mutuellement :
a) les demandeurs d’emploi qui ne sont pas disponibles, c’est-à-dire les personnes sans
emploi qui cherchent un emploi mais qui ne sont disponibles ;
b) les demandeurs d’emplois potentiels disponibles, c’est-à-dire les personnes sans emploi
qui ne cherchent pas d’emploi mais qui sont disponibles ; et
c) les demandeurs d’emplois potentiels désireux de travailler, c’est-à-dire les personnes
sans emploi qui ne cherchent pas d’emploi et qui ne sont pas disponibles mais qui
veulent avoir un emploi.
Personne en âge de travailler
C’est la frange de la population potentiellement active. En principe, la l gislation du travail de
chaque pays devrait d finir la limite d’ ge minimum de cette population. Cette limite tient
compte de l’ ge de scolarisation obligatoire des enfants.
En pratique, la d finition retenue n’est pas forc ment celle impos e par la l gislation de chaque
pays mais plutôt au regard de ce qui se passe dans la vie conomique et des actifs qui s’y
emploient. Au sens de l’EMOP, il s’agit d’une population potentiellement active constitu e des
personnes âgées de 15 à 64 ans.

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 9

Pluriactivité
La pluriactivité correspond au fait qu’une m me personne exerce plus d’une activit
professionnelle.
Population active
La fraction de la population en âge de travailler (15-64 ans) pourvue d’un emploi ou en situation
de chômage.
Population inactive
Les individus en ge de travailler sont consid r s en dehors de la population active s’ils ne sont
ni employés ni au chômage. Les raisons pour lesquelles ces personnes ne font pas partie de la
population active sont multiples : certains s'occupent juste de l'entretien des membres de leur
famille, d’autres sont la retraite, malades ou handicap es ou poursuivent encore des tudes.
La population inactive est obtenue comme le solde de la population en âge de travailler après
avoir extrait la population active.
Quintiles
Le quintile, à l'instar de la notion plus générale de centile, renvoie à la position occupée dans la
distribution des fréquences1.
Dans ce rapport, la limite quintile est obtenue en rangeant d'abord les ménages selon toutes les
dépenses par tête recueillies durant la période octobre-décembre 2017, de la plus faible à la plus
élevée, et ensuite, en choisissant la valeur de dépense par tête sous laquelle 20 % (limite
inférieure), 40 % (deuxième limite), 60 % (troisième), 80 % (quatrième) et 100 % (limite
supérieure) des ménages se trouvent.
Secteur institutionnel
Les secteurs institutionnels regroupent les unités institutionnelles ayant des comportements
économiques similaires caractérisés par leur fonction principale et la nature de leur activité.
On distingue cinq secteurs institutionnels2, à savoir:

 Le secteur public comprenant l'administration publique et les entreprises publiques

1http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/famls_mengs_niv_vie/revenus_depense/revenus/def_quintile.htm
2 Les secteurs institutionnels sont les m mes retenus par l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 10

 Les entreprises privées formelles, celles enregistrées dans les différents fichiers de l'Etat
(Impôts, INPS, etc.) et qui tiennent une comptabilité formelle
 Les entreprises privées informelles
 Les organisations non gouvernementales, les organisations internationales, les
associations
 Les employés de maison.

Taux d’activit
Le taux d'activité est défini comme le ratio de la population active (population économiquement
active) d’une cat gorie la population en ge de travailler de la m me cat gorie.
Taux d’emploi (ratio emploi/population)
Il correspond à l’effectif de la population en ge de travailler (15-64 ans) qui est employé
exprimé en pourcentage de la population totale en âge de travailler.
Taux de chômage
C’est le ratio de la population active en chômage d’une cat gorie la population active totale
de la même catégorie.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 11

Encadré 1
EXTRAIT DE LA RESOLUTION CONCERNANT LES STATISTIQUES DU CHOMAGE

Adoptée par la conférence internationale des statisticiens du travail

(Genève, octobre 2013)

Chômage

Les
personnes au chômage sont d finies comme toutes les personnes en ge de travailler qui n’ taient pas en
emploi, avaient effectu des activit s de recherche d’emploi durant une p riode r cente sp cifi e, et taient
actuellement disponibles pour l’emploi si la possibilit d’occuper un poste de travail existait, où:
a) «pas en emploi» est évalué par rapport à la courte période de r f rence pour la mesure de l’emploi;
b) la recherche d’emploi fait r f rence toute d marche effectu e durant une p riode r cente sp cifi e
comprenant les quatre semaines précédentes ou le mois précédent, visant à trouver un poste de travail
ou de créer une entreprise ou une exploitation agricole. Cela comprend également la recherche
d’emploi temps partiel, informel, temporaire, saisonnier ou occasionnel, sur le territoire national ou
l’ tranger. Voici quelques exemples de ces activités:
i)
les démarches pour obtenir des ressources financières, des permis et licences;
ii)
la recherche de terrains, de locaux, de machines, d’ quipements ou d’intrants pour
l’agriculture;
iii)
les recherches par relations personnelles ou d’autres types d’interm diaires;
iv)
l’inscription à des bureaux de placement publics ou privés ou les contrats avec ces
derniers;
v)
la candidature directe aupr s d’employeurs; les d marches sur les lieux de travail, dans
les fermes ou à la porte des usines, sur les marchés ou dans les autres endroits où sont
traditionnellement recrutés les travailleurs;
vi)
l’insertion ou la r ponse des annonces dans les journaux ou en ligne concernant des
postes de travail;
vii)
l’insertion ou l’actualisation de curriculum vitae sur les sites professionnels ou les r seaux
sociaux en ligne;
c) pour tablir la distinction entre les d marches visant cr er une entreprise et l’activit productive par
elle-m me, il faudrait utiliser le moment partir duquel l’entreprise commence exister, par exemple
lorsque l’entreprise est enregistrée pour commencer à fonctionner, lorsque les ressources financières
sont mises disposition, l’infrastructure ou les mat riaux n cessaires sont en place ou l’entreprise a
son premier client ou a reçu sa première commande, en fonction du contexte;
d) «actuellement disponibles» sert à tester si les personnes sont prêtes à occuper un poste de travail dans
le présent, qui est évalué par rapport à une courte période de référence qui comprend celle utilisée pour
la mesure de l’emploi. En fonction du contexte national, la période de référence peut être étendue pour
inclure une p riode ult rieure courte n’exc dant pas deux semaines au total, afin d’assurer une
couverture appropriée des situations de chômage dans les différents groupes de population.

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 12

Le sous-emploi

A lui seul, le taux de chômage est un indicateur qui n’est pas suffisant pour rendre compte de
la r alit du march du travail. Des indicateurs compl mentaires fournissent d’autres l ments
de diagnostic.
Encadré 2
EXTRAIT DE LA RESOLUTION CONCERNANT LES STATISTIQUES DU CHOMAGE
Adoptée par la conférence internationale des statisticiens du travail
(Genève, octobre 2013)

Sous-emploi lié au temps de travail
Les personnes en sous-emploi lié au temps de travail sont définies comme toutes les personnes en emploi
qui, durant une courte p riode de r f rence, souhaitaient travailler davantage d’heures, dont le temps de
travail effectu , tous postes de travail confondus, tait inf rieur un seuil d’heures sp cifi et qui taient
disponibles pour faire davantage d’heures si la possibilit existait de travailler plus, où:
a) le concept de «temps de travail» utilisé est les heures réellement travaillées ou les heures
habituellement travaill es, selon l’objectif de la mesure (les situations court ou à long terme)
et selon les normes statistiques internationales sur le sujet;
b) davantage d’heures d signe des heures additionnelles effectu es dans le m me poste de travail,
dans un (des) poste(s) de travail supplémentaire(s) ou dans un (des) poste(s) de substitution;
c) le seuil d’heures se fonde sur la distinction entre emploi plein temps et emploi temps partiel,
sur les valeurs médianes ou modales des heures habituellement effectuées de toutes les personnes
en emploi, ou sur les normes relatives au temps de travail précisées dans la législation pertinente
ou dans la pratique nationale et fixées pour des groupes spécifiques de travailleurs;
d) disponibles pour faire davantage d’heures doit tre tabli par rapport une courte p riode de
référence fixée qui, dans le contexte national, reflète la durée habituelle nécessaire pour quitter
un poste de travail afin d’en commencer un autre.
Pour identifier séparément les trois groupes de personnes en sous-emploi lié au temps de travail, il est
nécessaire de collecter les informations sur les heures habituellement et réellement effectuées. Les pays
qui ne mesurent qu’un seul concept de temps de travail couvriront pour les heures habituellement
effectuées la somme des groupes a) et b; pour les heures réellement effectuées le groupe c), à condition
d’avoir collect galement les motifs de n’ tre pas au travail ou d’avoir travaill en-dessous du «seuil
d’heures .
Afin de mieux évaluer la pression sur le marché du travail exercée par les personnes en sous-emploi lié
au temps de travail, il peut tre utile d’identifier s par ment les personnes qui ont effectu des activit s
pour chercher faire davantage d’heures durant une p riode r cente qui peut comprendre les quatre
dernières semaines ou le dernier mois calendaire.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 13

RESUME ANALYTIQUE

Ce r sum d crit l’ tat de certains indicateurs socio conomiques un moment pr cis de l’ann e
(octobre-décembre 2017). Les indicateurs renseignés à cet effet concernent essentiellement
ceux de l’emploi tels que les taux d’activit , de pluriactivit , de dur e de travail, de chômage,
etc. En dehors de ces indicateurs, le passage renseigne également les taux de morbidité, donne
des informations sur les stratégies adoptées par les ménages pour faire face aux difficultés
alimentaires. Il renseigne aussi sur la structure, le volume des dépenses de consommation ainsi
que le poids des fonctions de consommation. Les informations plus détaillées sont illustrées
dans les tableaux ou sous forme de graphiques.
L’ volution des taux de morbidit entre les diff rents passages indique qu’au cours des trois
derniers trimestres, l’ampleur du ph nom ne est plus prononc e chez les enfants de moins de 5
ans et les personnes âgées de plus de 60 ans. Ce résultat traduit la vulnérabilité des enfants de
moins de 5 ans et les personnes âgées. Sur la période, il est remarquable dans l’ensemble, que
les femmes sont plus touchées que les hommes (respectivement 28,8 % et 25,8 %). Elles le sont
davantage entre 15 et 59 ans.
La région de Tombouctou est la plus affectée (58,9 %) contre 21,2 % pour la région de Sikasso
qui est la moins touch e sur la p riode d'Octobre D cembre 2017. A l’int rieur de chaque
région, les populations les plus exposées restent les enfants de moins de 5 ans et les personnes
de 60 ans ou plus. Les résultats par milieu de résidence montrent un taux de 28,4% en milieu
urbain contre 26,9% pour le milieu rural.
Au vu des résultats, le taux de morbidité est plus élevé chez les personnes sans niveau
d’instruction et suivi de ceux ayant un niveau sup rieur. Le taux de morbidit est plus lev
dans les ménages les plus nantis que dans les autres ménages.
Le paludisme est de loin la maladie la plus répandue (68,8 %) et les douleurs dans le dos (10,3
%) parmi les personnes malades au cours des 03 derniers mois. Les autres maladies telles que
la toux et Maux de tête / Céphalées, bien que présentes affectent selon le cas, à peine 10 % de
la population malade au cours des 03 derniers mois. Dans toutes les régions, plus de 3 personnes
malades sur cinq ont contracté le paludisme, excepté Mopti et Bamako. Les régions de Sikasso
et de Tombouctou sont les régions où le paludisme sévit le plus (85,9 % et 79,7 %) contre 50,5
% à Bamako. Les enfants de 5 à 10 ans et ceux de 11 à 14 ans sont les plus affectés par le
paludisme. Le quintile4 est le plus affecté par la maladie.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 14

L’effectif de la population en ge de travailler3 est estimé à 8 765 065 individus soit 46,7 % de
la population totale. Cette population est repartie selon la situation dans l’activit entre les
actifs occupés (5 807 101), les chômeurs (580 544) et les inactifs (2 377 419). 13,4 % des
enfants âgés de 6 à 14 ans sont occupés. Des disparités existent au sein de cette sous
population. En effet, la proportion des enfants ayant un emploi est de 7,0 % entre 6 et 9 ans
alors qu’elle est de 20,1 % entre 10 et 14 ans. La proportion des garçons est plus élevée que
celle des filles (15,1 % contre 11,4 %). La proportion des enfants occupés est plus élevée aux
quintile 3 et 4.
Dans tous les groupes d’ ges, le taux d’activit est plus lev chez les hommes
comparativement aux femmes. Ce résultat indique que la part des personnes qui participent ou
qui cherchent à participer à la production de biens et de services est plus élevée chez les hommes
(85,7 % contre 62,0 %). La faible participation des femmes sur le marché de l'emploi serait due
à leur occupation au foyer. En effet, 16,7 % de la population inactive sont des femmes au foyer
(Voir Tableau 6).
Le taux d’emploi ou ration emploi de la population exprime la part de la population active
occupée dans une population donnée. Il est estimé à 66,5 % dans la population des individus
âgés de 15 à 64 ans. Il est plus élevé chez les hommes, atteint son pic entre 30 et 39 ans (79,2 %).
Le taux d’emploi d croît du quintile le moins nanti au quintile le plus nanti (de 70,1 % à
60,8 %).
Le secteur pourvoyeur d’emploi est le primaire. En effet, plus de 2 actifs occup s sur 3
travaillent dans le primaire. Les autres se r partissent entre l’industrie, le commerce et les
services. L’essentiel des emplois pourvus dans le primaire se trouvent en milieu rural (83,1 %)
probablement dominés par les activités agricoles contre seulement 0,4 % à Bamako.
La part des salariés est plus élevée à Bamako (37,8 %) que dans les autres milieux (18,4 %)
contre 5,2% en milieu rural. Par contre, c’est en milieu rural que la part des apprentis ou aide
familiale est la plus élevée 34,8 % contre 9,3 % à Bamako. Les patrons ou travailleurs
indépendants sont présents dans tous les milieux avec des proportions plus élevées dans les
autres villes urbaines (61,2 %) contre 60,0% et 53,0% respectivement en milieu rural et

3 La population en âge de travailler regroupe les personnes g es de 15 64 ans au vu de l’EMOP bien que dans
certains cas, la borne supérieure peut être ouverte.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 15

Bamako. Les salariés sont également nombreux parmi les personnes occupées ayant un niveau
d’instruction sup rieur. Plus de 8 personnes sur 10 d’entre eux sont salari s.

Les travailleurs pour compte propre et assimilés tiennent peu de comptabilité dans la gestion de
leur entreprise quel que soit le milieu dans lequel on se trouve. La tenue de la comptabilité
formelle (SYSCOA) est encore très faible quel que soit le milieu (0,3 % dans l'ensemble). La
comptabilité simplifiée est la forme la plus tenue. Dans les autres villes, 8,9 % des patrons et
travailleurs pour compte propre tiennent une comptabilité simplifiée, contre 1,4 % à Bamako et
6,3 % en milieu rural. Dans l’ensemble, 95,1 % des personnes pluriactives, exercent une seule
activit secondaire. L’exercice de deux ou plus emplois secondaires occupe pr s d’une
personne sur vingt (4,9 %). La pluriactivité est plus répandue dans le secteur primaire, dans
l’industrie et le commerce (62,0 %, 17,5 % et 13,0 % respectivement) tandis qu'elle n'est
représentée que pour 7,5 % dans le secteur des services.
Le taux de chômage sur la période est estimé à 9,1 %. Il est plus élevé dans les autres villes
qu’ Bamako (12,4 % et 11,9 % respectivement) contre 8,1 % en milieu rural. La région de Gao
a le taux le plus élevé (32,7 %), suivie par Koulikoro (30,8 %) et Bamako (11,9 %), contre
seulement 3,0 % à Sikasso et Ségou. Les femmes sont plus touchées que les hommes (10,4 %
contre 8,0 %). En ce qui concerne le taux de chômage des jeunes (15-24 ans), il s’ l ve 21,9 %.
Son ampleur est moins accentu e en milieu rural qu’ Bamako ou autres villes urbaines. Les
femmes sont plus frappées que les hommes (24,0 % contre 19,8 %). La durée moyenne du
chômage est de 16 mois.
Au cours de ces deux trimestres (avril-juin et octobre-décembre) de collecte, la proportion de
m nages touch s par des difficult s se nourrir est plus importante en milieu rural qu’en milieu
urbain avec des proportions plus élevées sur la période d’avril juin. En ce qui concerne les
stratégies adoptées par les ménages pour faire face aux difficultés alimentaires, on constate que
dans l'ensemble, la stratégie dominante est l'aide d'un parent ou ami. En milieu urbain, 49,9 %
des ménages ne reçoivent aucune aide ou recours et 49,7 % reçoivent l'aide d'un parent ou ami
(contre 29,5 % et 36,9 % respectivement, en milieu rural).
L’ensemble des d penses de consommation estim es sur la p riode, s’ l vent 997,7 milliards
de FCFA. La répartition de ces dépenses entre les fonctions de consommation révèle que plus
de la moiti est consacr e l’Alimentation et Boissons non alcoolisées. Plus de trois dépenses
sur cinq (62,5 %) sont effectuées pour la satisfaction des besoins alimentaires et de boissons.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 16

Le volume des dépenses réalisées en milieu rural est estimé à 606,0 milliards contre 391,7
milliards en milieu urbain. La dépense moyenne par ménage en milieu urbain est plus élevée
que celle du milieu rural (569 432 FCFA contre 348 182 FCFA).

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 17

1 SANTE DES MEMBRES DU MENAGE
Tableau 1: Evolution des taux de morbidité4 par groupe d’ ge selon le sexe (%)

Avril-juin 2017
Juillet-septembre 2017
Octobre-décembre 2017

Masculin
Féminin
Ensemble
Masculin
Féminin
Ensemble
Masculin
Féminin
Ensemble
Moins de 5 ans
32,7
30,1
31,5
34,1
32,8
33,5
39,1
36,4
37,8
5 - 10 ans
22,3
20,3
21,3
23,4
20,7
22,1
24,4
25,6
24,9
11 -14 ans
16,6
17,7
17,1
18,2
18,2
18,2
18,8
19,8
19,3
15 - 59 ans
19,2
28,5
24,2
19,5
26,9
23,5
18,5
27,1
23,2
60 ans et plus
49,3
50,7
49,9
43,5
37,9
41,1
47,0
47,6
47,2
Ensemble
24,0
27,2
25,6
24,5
26,5
25,5
25,8
28,8
27,3
Source : EMOP 2016/2017, passages 1,2 et 3 (avril – décembre)
Tableau 2 : Taux de morbidité par région, milieu, niveau d’instruction et quintile selon le
groupe d’ ge (%)

Moins de 5 ans
5-10 ans
11-14 ans
15-59 ans 60 ans et plus Ensemble
Région
Kayes
29,8
23,7
18,6
30,4
50,4
28,7
Koulikoro
33,5
21,9
17,0
16,6
37,0
21,7
Sikasso
29,6
19,0
15,0
18,2
33,2
21,2
Ségou
39,5
23,4
17,2
16,2
44,7
23,9
Mopti
51,0
28,1
20,8
23,5
66,8
32,8
Tombouctou
68,7
48,4
43,1
63,3
62,5
58,9
Gao
24,3
15,9
11,8
30,9
51,0
25,2
Bamako
40,4
30,4
23,4
23,7
54,8
29,1
Milieu
Urbain
38,0
27,7
22,5
24,3
52,3
28,4
Rural
37,8
24,1
18,1
22,8
45,8
26,9
Niveau d’instruction
Aucun niveau
37,8
25,5
16,6
24,1
47,1
29,3
Fondamental 1
0,0
23,6
20,8
21,6
45,3
22,4
Fondamental 2
0,0
0,0
20,9
21,6
45,3
21,8
Secondaire
0,0
0,0
100,0
19,5
52,4
21,6
Supérieur
0,0
0,0
0,0
22,6
53,5
25,9
Quintile de dépenses de consommation
Quintile 1
30,8
18,4
11,9
16,3
38,8
20,8
Quintile 2
38,4
23,9
20,1
22,5
45,7
27,0
Quintile 3
38,9
27,6
20,8
22,0
52,8
27,9
Quintile 4
43,5
29,4
22,6
29,0
47,9
31,7
Quintile 5
46,7
35,0
26,1
29,7
57,1
34,5
Ensemble
37,8
24,9
19,3
23,2
47,2
27,3
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

4 La morbidit se r f re aux trois mois pr c dent l’interview
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 18

Tableau 3 : Fréquence de certaines maladies 5, par région, milieu, sexe, groupe d’ ge et quintile
(en %)

Paludisme
Toux
Douleurs
Maux de tête
dans le dos
/ Céphalées
Région
Kayes
60,0
14,0
8,3
6,0
Koulikoro
66,2
9,6
12,9
3,0
Sikasso
85,1
2,2
6,3
1,3
Ségou
76,5
12,3
6,6
2,6
Mopti
50,7
11,0
12,4
9,6
Tombouctou
79,7
23,5
29,2
17,3
Gao
78,4
4,1
14,2
3,7
Bamako
50,5
14,9
5,7
5,9
Milieu
Urbain
61,1
11,6
7,9
5,4
Rural
68,4
11,8
12,1
6,3
Sexe
Masculin
66,8
12,3
12,3
6,4
Féminin
66,3
11,2
9,9
5,8
Age
Moins de 5 ans
70,0
19,6
0,9
2,5
5 - 10 ans
79,2
10,7
1,1
4,9
11 -14 ans
74,3
6,4
1,2
7,7
15 - 59 ans
64,5
8,8
15,8
9,0
60 ans et plus
31,4
6,8
49,7
5,9
Quintile de dépenses de consommation
Quintile 1
68,6
9,3
9,6
4,0
Quintile 2
67,6
10,0
10,2
4,3
Quintile 3
68,8
10,1
10,3
5,2
Quintile 4
69,0
16,3
15,5
10,2
Quintile 5
56,7
13,6
9,6
7,4
Ensemble
66,5
11,7
11,0
6,1
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

5 Ces résultats portent sur les personnes ayant déclaré avoir été malades sur la période de référence (« les trois
derniers mois »). La question est à réponses multiples c'est-à-dire qu’une m me personne pouvait souffrir la fois
d’une ou de plusieurs maladies.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 19

Tableau 4 : Prévalence de certaines maladies (en %)

Paludisme Diarrhée Douleurs
Toux
Problème
Problème
Problème Problème
Blessure/fract
Tension/
Maux de
Maux de
dans le
de peau
d'oreille/nez/
d'oeil
dentaire
ure/entorse
Diabète
ventre
tête/cephalées
dos/membre/
gorge
articulations
Région
Kayes
17,2
1,0
2,4
4,0
0,5
0,3
0,5
0,4
0,7
1,2
2,2
1,7
Koulikoro
14,5
0,6
2,8
2,1
0,3
0,2
0,3
0,1
0,4
0,5
0,6
0,7
Sikasso
18,1
0,1
1,4
0,5
0,2
0,2
0,1
0,1
0,3
0,9
0,5
0,3
Ségou
18,6
0,2
1,6
3,0
0,1
0,3
0,3
0,0
0,3
0,7
1,1
0,6
Mopti
16,6
1,9
4,1
3,6
0,7
0,7
0,6
0,4
0,8
0,5
2,3
3,2
Tombouctou
46,9
0,3
17,2
13,8
0,3
0,1
0,1
0,0
2,4
2,0
6,8
10,2
Gao
19,8
1,0
3,6
1,0
0,7
0,3
0,2
0,3
0,0
0,8
2,2
0,9
Bamako
14,8
0,3
1,7
4,4
0,2
0,4
0,5
0,9
1,1
1,4
0,9
1,7
Milieu
Urbain
17,5
0,4
2,3
3,3
0,3
0,3
0,4
0,5
0,8
1,3
1,2
1,6
Rural
18,5
0,7
3,3
3,2
0,4
0,3
0,3
0,2
0,6
0,8
1,6
1,7
Sexe
Masculin
17,3
0,6
3,2
3,2
0,3
0,3
0,4
0,2
0,7
0,7
0,7
1,7
Féminin
19,2
0,6
2,9
3,3
0,4
0,4
0,3
0,3
0,5
1,0
2,3
1,7
Age
moins de 5 ans
26,7
2,6
0,3
7,5
0,7
0,4
0,2
0,6
0,5
0,0
0,7
1,0
5 à 10 ans
19,8
0,2
0,3
2,7
0,2
0,2
0,1
0,0
0,5
0,0
0,4
1,2
11 à 14 ans
14,4
0,1
0,2
1,2
0,1
0,3
0,1
0,1
0,4
0,0
0,9
1,5
15 à 59 ans
15,1
0,2
3,7
2,1
0,2
0,3
0,3
0,3
0,7
0,9
2,5
2,1
60 ans et plus
14,9
0,2
23,5
3,2
0,9
1,0
2,9
0,2
1,6
9,6
1,5
2,8
Quintile de consommation des ménages
Quintile 1
14,3
0,8
2,0
1,9
0,3
0,3
0,2
0,2
0,5
0,5
0,7
0,8
Quintile 2
18,3
0,7
2,8
2,7
0,3
0,3
0,3
0,1
0,5
0,7
1,2
1,2
Quintile 3
19,4
0,5
2,9
2,9
0,4
0,2
0,3
0,2
0,6
1,0
1,5
1,5
Quintile 4
22,0
0,5
4,9
5,2
0,3
0,3
0,3
0,3
0,7
1,0
2,8
3,3
Quintile 5
19,7
0,7
3,3
4,7
0,5
0,4
0,5
0,5
1,2
1,8
2,1
2,6
Ensemble
18,3
0,6
3,0
3,2
0,3
0,3
0,3
0,3
0,6
0,9
1,5
1,7
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 20

2 EMPLOI
2.1. Population active et taux d’activit

Graphique 1: Répartition de la population de 15-64 ans selon le statut dans l’activit (nombre)

Inactif;
2 377 420
Chomeur
(elargi); 580 544
Occupe;
5 807 102

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

Tableau 5 : Taux d’activit par r gion, milieu, sexe et quintile (%)

Taux d’activit
Taux d’activit
(15-64 ans)
(15-24 ans)
Région
Kayes
81,9
77,6
Koulikoro
55,9
51,5
Sikasso
85,7
72,2
Ségou
77,1
63,3
Mopti
81,0
72,0
Tombouctou
75,4
55,3
Gao
40,4
29,2
Bamako
64,4
41,6
Milieu
Bamako
64,4
41,6
Autres villes
62,7
42,2
Rural
76,4
69,0
Sexe
Masculin
85,7
66,8
Féminin
62,0
55,3
Quintiles de dépenses de consommation
Quintile1
78,1
72,9
Quintile2
73,0
63,1
Quintile3
73,3
61,9
Quintile4
70,6
55,3
Quintile5
66,7
43,4
Ensemble
72,9
60,6
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 21

Graphique 2: Taux d’activit (15-64 ans) selon le sexe et le groupe d’ ge (%)
36,9
60 - 64 ans
76,7
55,3
55 - 59 ans
90,4
59,8
50 - 54 ans
95,0
68,9
30 - 49 ans
97,5
66,5
25 - 29 ans
93,0
55,3
15 - 24 ans
66,8
Féminin
Masculin

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

Graphique 3: Proportion d’enfants de 6 14 ans occupés par sexe, groupe d’ ge et par quintiles
(%)
20,1
17,6
15,1
15,0
13,0
13,4
12,4
11,4
7,0
6,5

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 22

Graphique 4: Taux d’emploi par sexe, groupe d’âge et quintile (%)
78,8
79,2 77,7 74,2
70,1
67,1
66,2 66,5 65,4
66,3
60,8
55,6
57,4
47,3

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

Tableau 6: Répartition de la population inactive par milieu, sexe et quintile selon la raison pour
ne pas chercher du travail (%)

Invalide
En cours
Retraité /
Grossesse
Femme
Rentier
Autres
Total
ou en
de
vieillard
au foyer
maladie
scolarité,
de longue
étudiant
durée
Milieu
Bamako
2,7
72,5
5,9
0,1
17,4
0,0
1,5
100,0
Autres villes
6,5
61,6
5,5
0,3
17,2
0,7
8,4
100,0
Rural
11,5
40,5
6,1
0,1
16,4
1,3
24,0
100,0
Sexe
Masculin
10,8
61,2
6,6
0,0
0,0
1,2
20,2
100,0
Féminin
8,5
38,9
5,6
0,2
28,9
0,9
17,0
100,0
Quintiles de dépenses de consommation
Quintile 1
11,3
39,8
6,0
0,1
12,7
1,3
28,9
100,0
Quintile 2
9,6
42,6
5,7
0,1
17,1
0,8
24,2
100,0
Quintile 3
9,4
49,4
6,4
0,0
17,3
1,1
16,5
100,0
Quintile 4
9,4
56,8
5,3
0,3
18,2
0,8
9,1
100,0
Quintile 5
6,3
60,8
6,7
0,4
20,3
0,9
4,6
100,0
Ensemble
9,5
48,3
6,0
0,1
16,7
1,0
18,4
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 23

Tableau 7 : Répartition de la population inactive par milieu, sexe et quintile selon la manière de
subvenir à leurs besoins (%)

Aides (famille,
Autres
amis, voisins)
manières
Milieu
Bamako
98,5
1,5
Autres villes
98,8
1,2
Rural
99,1
0,9
Sexe
Masculin
98,6
1,4
Féminin
99,3
0,7
Quintiles de dépenses de consommation
Quintile 1
99,0
1,0
Quintile 2
99,5
0,5
Quintile 3
99,2
0,8
Quintile 4
98,4
1,6
Quintile 5
98,8
1,2
Ensemble
99,0
1,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)
Tableau 8: R partition de la population active occup e par r gion, milieu, sexe, niveau d’instruction et
quintile selon la branche d’activit 6(%)

Primaire
Industrie Commerce
Service
Région
Kayes
89,0 5,0 4,3 1,8
Koulikoro
56,0 16,6 16,8 10,6
Sikasso
81,3 6,5 7,5 4,8
Ségou
85,5 4,7 5,1 4,7
Mopti
81,1 4,5 12,8 1,6
Tombouctou
0,4 6,6 8,3 84,7
Gao
54,9 6,2 20,1 18,8
Bamako
0,4 18,2 29,9 51,5
Milieu
Bamako
0,4 18,2 29,9 51,5
Autres villes
37,0 16,2 24,8 22,0
Rural
83,1 5,2 6,0 5,7
Sexe
Masculin
72,8 9,9 6,9 10,4
Féminin
67,8 5,0 13,8 13,4
Niveau d'instruction

6 Les branches d'activités ont été construites sur la base des branches d'activités. Se référer à l'annexe pour la
nomenclature des branches d'activités de l'AFRISTAT.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 24

Primaire
Industrie Commerce
Service
Aucun niveau
79,4 4,7 6,2 9,7
Fondamental I
59,7 13,3 13,6 13,4
Fondamental II
49,8 11,0 22,3 16,9
Secondaire
18,8 13,4 28,7 39,2
Supérieur
40,9 12,5
- 46,6
Quintiles de consommation des ménages
Quintile 1
90,7 3,5 3,7 2,1
Quintile 2
76,9 6,0 11,4 5,7
Quintile 3
71,5 8,6 10,8 9,1
Quintile 4
52,2 11,5 15,2 21,1
Quintile 5
36,7 12,1 14,8 36,4
Ensemble
70,4 7,6 10,2 11,8

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

Graphique 5: R partition de la population active occup e par milieu selon la branche d’activit
(%)

77,1
43,4
39,6
29,4
29,9 25,9
15,6
14,8
6,3
8,4
8,3
1,37
Bamako
Autres Villes Urbaines
Rural
Primaire
Industrie
Commerce
Service

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 25

Graphique 6: Répartition de la population active occupée par milieu selon le statut dans l’emploi
(%)
61,2
60,0
53,0
37,8
34,8
18,4
20,3
9,3
5,2
Bamako
Autres Villes Urbaines
Rural
Salariés
Patron, travailleur indépendant
Apprenti, aide familiale

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 26

Tableau 9 : Répartition de la population active occupée par région, milieu, sexe, niveau
d’instruction et quintile selon le statut salarial (%)

Salariés
Patron,
Apprenti,
travailleur
aide
indépendant
familiale
Région
Kayes
3,4
62,2
34,5
Koulikoro
15,8
60,6
23,7
Sikasso
12,0
59,4
28,6
Ségou
6,1
62,4
31,5
Mopti
1,4
80,8
17,8
Tombouctou
4,7
82,2
13,1
Gao
16,9
78,3
4,8
Bamako
38,2
53,8
8,0
Milieu
Bamako
38,2
53,8
8,0
Autres villes
19,8
64,8
15,4
Rural
5,8
66,1
28,1
Sexe
Masculin
15,3
61,0
23,8
Féminin
6,3
68,8
24,9
Niveau d’instruction
Aucun niveau
5,1
70,1
24,8
Fondamental I
13,3
57,9
28,8
Fondamental II
23,9
51,7
24,4
Secondaire
70,3
24,7
5,0
Supérieur
85,9
12,1
2,1
Quintiles de consommation des ménages
Quintile 1
6,6
61,4
32,0
Quintile 2
6,2
66,7
27,1
Quintile 3
7,4
68,2
24,4
Quintile 4
13,1
67,0
19,9
Quintile 5
30,2
58,4
11,5
Ensemble
11,2
64,5
24,3
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 27

Tableau 10 : Répartition de la population active occupée par région, milieu, sexe, niveau
d’instruction et quintile selon le secteur institutionnel (%)

Secteur
Entreprise Entreprises
ONG,
Employés
Public
privée
privée
Organisations
de maison
formelle
informelle Internationales,
Associations
Région
Kayes
0,9
0,1
51,2
0,2
47,5
Koulikoro
5,0
0,9
82,9
4,5
6,7
Sikasso
1,7
0,4
73,2
1,0
23,6
Ségou
2,5
0,1
93,4
3,3
0,6
Mopti
0,8
0,1
87,9
0,7
10,5
Tombouctou
2,1
0,0
64,9
0,3
32,7
Gao
5,8
1,3
89,4
1,5
2,0
Bamako
9,9
0,3
84,0
1,1
4,7
Milieu
Bamako
9,9
0,3
84,0
1,1
4,7
Autres villes
8,0
1,3
74,8
1,7
14,2
Rural
1,2
0,2
77,3
1,7
19,7
Sexe
Masculin
4,0
0,5
75,7
2,5
17,3
Feminin
1,8
0,1
80,4
0,5
17,2
Niveau d’instruction
Aucun niveau
0,2
0,2
78,7
1,5
19,4
Fondamental I
1,2
0,2
81,7
1,4
15,4
Fondamental II
4,7
0,5
82,9
1,8
10,3
Secondaire
45,8
1,2
46,3
3,0
3,6
Supérieur
49,4
1,0
42,9
5,6
1,1
Quintiles de consommation des ménages
Quintile 1
0,5
0,0
80,8
1,4
17,3
Quintile 2
0,9
0,3
80,9
2,5
15,4
Quintile 3
1,8
0,4
79,2
1,6
17,0
Quintile 4
3,5
0,3
74,3
1,1
20,8
Quintile 5
11,6
0,6
70,5
1,3
16,1
Ensemble
3,0
0,3
77,8
1,6
17,3
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 28

Tableau 11 : Répartition de la population active occupée dans les entreprises par région, milieu,
sexe et niveau d’instruction selon la taille de l’entreprise (%)

Une seule
2
3 5
6 10
Plus de 10
personne
personnes
personnes
personnes
personnes
Région
Kayes
31,7
26,2
30,4
10,0
1,8
Koulikoro
25,8
18,5
33,6
17,8
4,3
Sikasso
41,0
11,7
28,4
14,9
4,1
Ségou
28,9
22,0
29,9
14,3
4,9
Mopti
29,4
23,6
36,6
9,2
1,3
Tombouctou
68,0
16,5
14,9
0,4
0,2
Gao
62,0
16,4
14,1
3,7
3,8
Bamako
50,3
11,3
18,5
8,9
11,0
Milieu
Bamako
50,3
11,3
18,5
8,9
11,0
Autres villes
45,4
18,6
23,2
8,2
4,6
Rural
33,6
19,7
31,0
12,7
2,9
Sexe
Masculin
20,0
19,7
39,5
15,4
5,5
Féminin
56,2
17,5
16,4
7,6
2,3
Niveau d’instruction
Aucun niveau
37,9
19,5
28,5
11,3
2,8
Fondamental I
32,9
16,9
32,4
12,8
5,0
Fondamental II
36,1
15,7
28,1
13,3
6,9
Secondaire
29,2
15,2
22,1
17,0
16,5
Supérieur
12,6
6,6
23,3
14,4
43,0
Quintiles de consommation des ménages
Quintile 1
31,8
14,2
32,0
17,8
4,2
Quintile 2
34,1
18,1
31,6
13,3
3,0
Quintile 3
35,8
20,4
29,9
10,6
3,3
Quintile 4
42,0
24,1
24,3
6,6
3,2
Quintile 5
44,9
18,7
22,5
6,5
7,4
Ensemble
36,7
18,7
28,8
11,8
4,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 29

Graphique 7 : Répartition de la population active occupée par milieu et sexe selon le nombre de
jours consacr s l’emploi pendant la derni re semaine (%)
50,6
43,5
40,7
41,642,1
41,5
41,6
39,2
36,2
37,7
40,1
29,1
17,4
15,2
12,5
13,2
13,7
13,4
5,8
7,2
5,0
4,8
3,1
4,9
Bamako
Autres villes
Rural
Masculin
Féminin
Ensemble
urbaines
4 jours ou moins
5 jours
6 jours
7 jours

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 30

Tableau 12: Répartition de la population active occupée par région, milieu, sexe, niveau
d’instruction et quintile selon la forme de paiement (%)

Salaire fixe Au jour ou
A la tâche/ Commission,
Bénéfices
N'est pas
(mois,
à l'heure
campagne
En nature,
rémunéré
quinzaine,
de travail
Avantages
semaine)
sociaux
Région
Kayes
3,1
2,2
16,2
34,6
24,0
19,8
Koulikoro
12,0
8,0
17,7
11,5
24,4
26,2
Sikasso
5,1
0,7
14,6
32,9
46,4
0,3
Ségou
6,3
1,0
10,5
26,5
49,5
6,2
Mopti
1,8
0,9
7,6
61,4
22,6
5,7
Tombouctou
2,6
0,5
1,6
23,6
71,6
0,1
Gao
14,7
5,7
32,3
4,3
41,0
2,0
Bamako
38,7
3,7
17,4
1,1
35,8
3,4
Milieu
Bamako
38,7
3,7
17,4
1,1
35,8
3,4
Autres villes
17,4
4,6
16,4
18,2
39,3
4,2
Rural
3,5
1,6
12,2
35,5
37,5
9,6
Sexe
Masculin
12,4
3,2
16,4
30,9
27,9
9,2
Féminin
5,4
1,0
9,5
27,8
49,1
7,2
Niveau d’instruction
Aucun niveau
3,4
1,9
12,3
33,4
41,2
7,7
Fondamental I
11,4
2,7
17,6
24,6
31,2
12,5
Fondamental II
18,2
4,3
16,6
18,6
32,0
10,3
Secondaire
70,9
0,9
11,3
3,1
11,1
2,7
Supérieur
84,4
2,8
5,3
0,6
6,0
1,0
Quintiles de consommation des ménages
Quintile 1
2,0
1,6
7,9
45,0
34,4
9,1
Quintile 2
3,8
2,5
12,5
36,5
35,6
9,0
Quintile 3
5,7
2,5
14,9
25,7
41,5
9,7
Quintile 4
12,3
2,3
15,5
19,6
42,6
7,7
Quintile 5
31,4
2,4
18,9
8,9
34,0
4,3
Ensemble
9,2
2,2
13,3
29,5
37,5
8,3
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

Graphique 8 : Répartition du groupe cible7 de la population active occupée par milieu selon la
tenue d’une comptabilit (%)

7 Il s’agit des travailleurs pour compte propre ou toute autre personne dont le statut dans la profession est
assimilable à patron ou associé ou employeur
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 31

97,7
93,2
89,1
8,9
6,3
0,3 1,4 0,5
0,9
1,1
0,3
0,2
Bamako
Autres villes urbaines
Rural
Sans Comptabilité
Comptabilité formelle, SYSCOA
Comptabilité simplifiée
Cahier de Recettes

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

Graphique 9: Pourcentage de la population salari e avec la possession d’un bulletin de paie, par
milieu et sexe (%)
42,5
33,7
33,6
32,0
27,5
25,1
Bamako
Autres villes
Rural
Masculin
Féminin
Ensemble
urbaines

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 32

Tableau 13 : Nombre d'heures de travail par région, milieu, sexe, niveau d'instruction et quintile
(en %)

Moins de
35 à 48
Plus de 48
35 heures
heures
heures
Région
Kayes
22,9
62,5
14,6
Koulikoro
13,7
56,5
29,9
Sikasso
12,8
72,0
15,2
Ségou
24,0
65,1
10,9
Mopti
31,3
58,0
10,8
Tombouctou
30,8
36,6
32,6
Gao
22,2
30,9
46,9
Bamako
17,4
46,0
36,5
Milieu
Bamako
17,4
46,0
36,5
Autres villes urbaines
21,1
57,6
21,3
Rural
21,6
62,4
16,1
Sexe
Masculin
11,3
60,4
28,3
Féminin
33,4
59,7
6,9
Niveau d'instruction
Aucun niveau
22,1
59,7
18,2
Fondamental 1
18,1
61,3
20,6
Fondamental 2
17,4
57,1
25,5
Secondaire
19,5
68,1
12,4
Supérieur
18,1
68,6
13,3
Quintile de consommation des ménages
Quintile 1
18,3
68,6
13,0
Quintile 2
19,8
63,6
16,6
Quintile 3
23,7
56,2
20,1
Quintile 4
23,9
52,8
23,2
Quintile 5
20,4
53,6
26,0
Ensemble
21,1
60,1
18,9
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 33

Graphique 10: Taux de pluriactivité par région et par milieu (%)
41,6
26,3
24,3
21,0
22,4
20,2
11,8
3,5
3,9
5,6
1,4
1,4

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)
Tableau 14: Répartition de la population pluriactive par région, milieu, sexe, niveau
d’instruction et quintile selon le nombre d’emplois secondaires (%)

Un emploi
Deux ou plus
secondaire
emplois secondaires
Région
Kayes
98,5
1,5
Koulikoro
100,0
0,0
Sikasso
90,3
9,7
Ségou
90,9
9,1
Mopti
99,7
0,3
Tombouctou
100,0
0,0
Gao
100,0
0,0
Bamako
100,0
0,0
Milieu
Bamako
100,0
0,0
Autres villes
98,3
1,7
Rural
94,8
5,2
Sexe
Masculin
97,0
3,0
Féminin
92,3
7,7
Niveau d’instruction
Aucun niveau
94,8
5,2
Fondamental I
95,2
4,8
Fondamental II
98,3
1,7
Secondaire
97,0
3,0
Supérieur
100,0
0,0
Quintiles de consommation des ménages
Quintile1
91,2
8,8
Quintile2
96,5
3,5
Quintile3
96,5
3,5
Quintile4
99,1
0,9
Quintile5
98,5
1,5
Ensemble
95,1
4,9
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 34

Tableau 15: Répartition de la population pluriactive par région, milieu, sexe, niveau
d’instruction et quintile selon la branche de l’activit secondaire (%)

Primaire
Industrie Commerce
Service
Région
Kayes
50,7
39,0
7,3
2,9
Koulikoro
46,9
13,9
30,0
9,3
Sikasso
57,4
13,2
23,2
6,2
Ségou
68,4
10,6
9,4
11,6
Mopti
70,5
16,2
9,3
4,0
Tombouctou
9,6
1,3
0,0
89,0
Gao
62,6
0,0
14,5
23,0
Bamako
6,7
14,3
38,4
40,6
Milieu
Bamako
6,7
14,3
38,4
40,6
Autre villes
59,5
14,8
13,2
12,4
Rural
62,7
17,7
12,8
6,8
Sexe
Masculin
53,6
19,7
15,1
11,6
Féminin
74,0
14,4
10,0
1,6
Niveau d’instruction
Aucun niveau
63,2
17,0
13,2
6,6
Fondamental I
58,8
20,0
12,4
8,8
Fondamental II
50,5
23,0
13,4
13,0
Secondaire
64,4
10,7
5,4
19,6
Supérieur
50,4
0,0
5,3
44,3
Quintiles de consommation des ménages
Quintile 1
66,1
13,9
12,3
7,8
Quintile 2
60,5
20,3
13,5
5,7
Quintile 3
61,0
20,9
12,7
5,5
Quintile 4
57,2
16,9
16,2
9,7
Quintile 5
57,8
15,8
10,7
15,7
Ensemble
62,0
17,5
13,0
7,5
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 35

Graphique 11 : Répartition de la population par milieu selon le statut de l'entreprise dans
laquelle emploi secondaire est exercé (%)

100,0
89,5
92,3
10,0
6,8
0,0
0,0
0,5
0,9
Bamako
Autres villes urbaines
Rural
Entreprise Privée
Menage
Autres

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

2.2. Chômage et chômage des jeunes

Graphique 12: Taux de chômage par région, milieu et sexe (%)
32,7
30,8
11,9
11,9
12,4
10,4
9,1
8,1
8,0
5,8
4,1
4,3
3,0
3,0

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 36

Graphique 13: Taux de chômage des jeunes (15-35 ans) par région, milieu et sexe (%)
55,0
46,8
20,1
18,5
18,5
13,6
14,2
15,7
14,9
10,3
7,7
6,1
4,7
5,5

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

Graphique 14: Taux de chômage des jeunes (15-24 ans) par région, milieu et sexe (%)
67,4
62,0
27,5
27,5 29,5
21,2
24,0
20,1
19,8
21,9
8,7
11,1
6,4
9,2

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 37

Tableau 16 : Durée moyenne du chômage par région, milieu et tranche d'âge selon le sexe
(en mois)

Masculin
Féminin
Ensemble
Région
Kayes
16
13
14
Koulikoro
19
9
15
Sikasso
26
49
38
Ségou
30
13
20
Mopti
4
10
8
Tombouctou
19
15
17
Gao
7
8
8
Bamako
23
15
18
Milieu de résidence
Bamako
23
15
18
Autres villes urbaines
23
26
25
Rural
17
9
13
Tranche d'âge
15 - 19 ans
4
4
4
20 - 24 ans
9
10
10
25 - 29 ans
25
18
21
30 - 34 ans
48
36
41
35 - 39 ans
49
37
43
40 - 44 ans
40
44
43
45 - 49 ans
138
138
138
50 - 54 ans
17
1
14
55 - 59 ans
44
0
44
60 - 64 ans
40
-
34
Ensemble
19
14
16
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 38

Tableau 17 : Autres indicateurs de l'emploi selon la résolution de la 19ème CIST de 2013

Nouvelles résolutions du BIT - Indicateurs de l'emploi

dans l'emploi
au chômage
hors de la main-
Sous-emploi lié
main-d' uvre
d' uvre
durée du travail
potentielle
Région
Kayes
893 385
30 049
213 402
85 552
7 921
Koulikoro
601 886
231 367
723 698
41 899
38 133

Sikasso
1 306 045
16 710
248 833
46 956
24 293
Ségou
1 048 175
26 602
326 994
69 595
92 033

Mopti
889 076
50 883
224 777
98 248
3 810
Tombouctou
293 478
9 880
103 659
12 219
3 735
Gao
83 749
37 673
186 904
12 670
3 194
Bamako
691 310
76 579
449 955
65 937
77 600
Total
5 807 102
479 743
2 478 221
433 075
250 718
Milieu de
Urbain
1 339 140
139 194
919 243
133 329
124 167
Résidence
Rural
4 467 962
340 549
1 558 978
299 746
126 552

Total
5 807 102
479 743
2 478 221
433 075
250 718
Bamako
691 310
76 579
449 955
65 937
77 600

Autres villes
647 830
62 615
469 287
67 392
46 566

urbaines
Rural
4 467 962
340 549
1 558 978
299 746
126 552
Total
5 807 102
479 743
2 478 221
433 075
250 718
Sexe
Masculin
3 169 405
236 652
615 249
138 918
75 235
Féminin
2 637 697
243 091
1 862 972
294 157
175 483
Total
5 807 102
479 743
2 478 221
433 075
250 718
Niveau
Aucun niveau
4 242 540
257 560
1 334 906
296 145
114 393
d'éducation
Fondamental 1
808 265
98 398
346 542
54 124
33 998

Fondamental 2
472 366
61 478
679 359
39 355
72 914
Secondaire
185 030
38 432
94 789
26 761
19 716

Supérieur
98 901
23 875
22 625
16 691
9 697
Total
5 807 102
479 743
2 478 221
433 075
250 718
Tranche d'âge
15 - 19 ans
652 965
203 925
768 895
32 136
75 385
20 - 24 ans
666 826
116 804
379 958
44 169
48 830

25 - 29 ans
774 842
85 401
293 759
66 604
41 180
30 - 34 ans
821 188
48 223
216 045
69 406
27 809

35 - 39 ans
795 342
19 813
185 268
67 034
21 480
40 - 44 ans
627 133
306
146 391
50 105
13 466

45 - 49 ans
530 422
2 238
109 392
37 199
8 278
50 - 54 ans
431 294
365
123 759
34 157
6 925
55 - 59 ans
300 675
1 019
103 487
18 033
4 798
60 - 64 ans
206 416
1 649
151 266
14 232
2 567
Total
5 807 102
479 743
2 478 221
433 075
250 718

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 39

3 SECURITE ALIMENTAIRE

Graphique 15: Evolution de la situation de l’ins curit alimentaire des m nages par milieu de
résidence (%)
35,6
32,3
25,1
22,4
Urbain
Rural
Avril à Juin
Octobre à Décembre

Source : EMOP 2014/2015, passages 1 et 3

Graphique 16: Principales stratégies adoptées pour gérer l'insécurité alimentaire dans les
ménages, par milieu de résidence (%)8
7,9
Emigration d'un membre de la famille
5,4 8,6
36,9
39,7
Aide d'un parent / ami
49,7
Contracter un prêt
225,2
2
4,68,4
16,3
Utilisation de son épargne
15,2 20,6
8,7
Vente de biens
6,1 9,5
2,7
Vente de son Capital
2
2,,77
20,5
Vente de bétail
6,2
24,4
5,6
Aide d'une ONG
6
5 ,,05
Aide de l'Etat
12,2
3
, ,94
Aucune aide/recours
29,5 33,8
49,4
Ensemble
Rural
Urbain

Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

8 La question est à réponses multiples. Le cumul des pourcentages est sans objet.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 40

4 DEPENSES DE CONSOMMATION DES MENAGES

4.1.
Dépenses totales
Tableau 18: Répartition des dépenses trimestrielles sur les fonctions de consommation
(milliards de FCFA, %).
Fonction
Dépenses
Dépenses
Dépenses
trimestrielles
trimestrielles sans
trimestrielles sans
sans biens
biens durables
biens durables
durables avril-
juillet-septembre
octobre-décembre
juin
Alimentation et Boissons non alcoolisées
684,4
65,6
738,5
61,6
680,1
62,5
Boissons alcoolisées, Tabac et Stupéfiants
4,2
0,6
3,3
0,5
3,3
0,6
Articles d'Habillements et Chaussures
49,8
8,4
75,4
7,6
58,5
5,7
Logements, Eau, Electricité, Gaz et Autres
73,9
6,7
63,4
6
62,6
6,2
Combustibles
Meubles, Articles de ménages et Entretien
15,2
1,6
14,2
5,3
15,2
1,7
Santé
33,5
2,9
28,5
2,7
27,7
2,7
Transport
66,7
6,0
57,0
6,1
58,2
5,3
Communication
29,1
3,1
26,9
2,7
27,2
2,5
Loisirs et Cultures
10,8
0,8
11,0
1
20,2
0,6
Enseignements
9,1
0,1
1,0
0
10,0
9,2
Restaurants et Hôtels
2,6
0,2
2,2
0,8
2,3
0,2
Biens et services divers
33,3
4,0
35,1
5,7
32,4
2,9
Total
1012,6 100,0 1056,4
100
997,7
100,0
Source : EMOP 2014/2015, passages 1-3 (avril – décembre)
Tableau 19 : Dépenses par ménage, par tête et par équivalent adulte (FCFA)
Trimestre de
Urbain
Rural
Ensemble
collecte
Dépenses par ménage
Octobre-décembre
569 432
348 182
410 861
Dépenses par tête
Octobre-décembre
97 129
50 939
64 025
Dépenses par équivalent adulte
Octobre-décembre
127 023
67 850
84 614
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 41

Tableau 20: Structure de la consommation trimestrielle des m nages maliens d’octobre à
décembre 2017 selon le mode d’acquisition (milliards de FCFA, %)
Mode d’acquisition
Urbain
Rural
Total
Montant
Part
Montant
Part
Montant
Part
Achats
373,6
95,4
441,6
72,9
815,1
81,7
Autoconsommation
13,9
3,5
152,7
25,2
166,6
16,7
Cadeau
4,3
1,1
11,7
1,9
16,0
1,6
Total
391,7
100,0
606,0
100,0
997,7
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

4.2.
Part des dépenses de consommation
Tableau 21 : Part des fonctions de consommation en octobre - décembre 2017 selon le milieu de résidence
(milliards de FCFA, %)
Fonction
Urbain
Rural
Ensemble
Montant
Part
Montant
Part
Montant
Part
Alimentation et Boissons non
217,2
55,4
462,9
76,4
680,1
68,2
alcoolisées
Boissons alcoolisées, Tabac et
1,3
0,3
2,1
0,3
3,3
0,3
Stupéfiants
Articles d'Habillements et Chaussures
21,9
5,6
36,7
6,0
58,5
5,9
Logements, Eau, Electricité, Gaz et
48,8
12,5
13,7
2,3
62,6
6,3
Autres Combustibles
Meubles, Articles de ménages et
5,9
1,5
9,3
1,5
15,2
1,5
Entretien
Santé
9,4
2,4
18,3
3,0
27,7
2,8
Transport
34,6
8,8
23,6
3,9
58,2
5,8
Communication
14,8
3,8
12,4
2,0
27,2
2,7
Loisirs et Cultures
9,2
2,3
11,0
1,8
20,2
2,0
Enseignements
8,0
2,0
2,0
0,3
10,0
1,0
Restaurants et Hôtels
1,6
0,4
0,6
0,1
2,3
0,2
Biens et services divers
19,0
4,9
13,4
2,2
32,4
3,2
Total
391,7
100,0
606,0
100,0
997,7
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 42

Tableau 22: Répartition des dépenses de consommation par région et par fonction (milliards de FCFA, %)
Fonction
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Bamako
Ensemble
Mon-
Part
Mon-
Part
Mon-
Part
Mon-
Part
Mon-
Part
Mon-
Part
Mon-
Part
Mon-
Part
Mon-
Part
tant
tant
tant
tant
tant
tant
tant
tant
tant
Alimentation et Boissons non alcoolisées
139,9
82,5
90,8
75,0
78,7
62,6
102,2
70,5
88,7
79,5
44,4
78,0
19,5
81,0
115,9
47,6
680,1
68,2
Boissons alcoolisées, Tabac et Stupéfiants
0,2
0,1
0,3
0,3
0,6
0,5
0,6
0,4
0,2
0,2
0,4
0,6
0,1
0,5
0,9
0,4
3,3
0,3
Articles d'Habillements et Chaussures
8,1
4,7
9,0
7,5
8,4
6,6
10,5
7,3
6,0
5,4
2,9
5,2
1,2
4,9
12,4
5,1
58,5
5,9
Logements, Eau, Electricité, Gaz et Autres
2,9
1,7
5,5
4,6
5,6
4,5
4,8
3,3
3,2
2,9
2,8
4,9
1,2
5,0
36,6
15,0
62,6
6,3
Combustibles
Meubles, Articles de ménages et Entretien
2,3
1,4
1,3
1,0
2,4
1,9
3,4
2,3
1,4
1,2
0,5
0,9
0,3
1,3
3,7
1,5
15,2
1,5
Santé
5,2
3,1
3,8
3,1
4,9
3,9
4,0
2,8
2,9
2,6
1,2
2,2
0,4
1,8
5,3
2,2
27,7
2,8
Transport
4,3
2,5
3,8
3,1
10,4
8,3
7,0
4,8
4,1
3,7
0,7
1,3
0,4
1,6
27,5
11,3
58,2
5,8
Communication
2,8
1,6
1,9
1,5
3,8
3,0
4,4
3,0
2,6
2,4
0,8
1,4
0,4
1,8
10,5
4,3
27,2
2,7
Loisirs et Cultures
1,0
0,6
0,5
0,5
6,1
4,8
2,6
1,8
0,9
0,8
1,4
2,5
0,2
0,9
7,4
3,0
20,2
2,0
Enseignements
0,1
0,1
0,3
0,3
1,5
1,2
0,9
0,6
0,0
0,0
0,4
0,6
0,1
0,3
6,7
2,7
10,0
1,0
Restaurants et Hôtels
0,0
0,0
0,3
0,3
0,4
0,3
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,1
0,0
0,0
1,4
0,6
2,3
0,2
Biens et services divers
3,0
1,8
3,5
2,9
3,0
2,4
4,5
3,1
1,5
1,4
1,4
2,5
0,2
0,9
15,3
6,3
32,4
3,2
Total
169,7 100,0 121,1 100,0 125,9 100,0 144,9 100,0 111,7 100,0
56,9
100,0
24,0
100,0 243,6 100,0 997,7 100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 43

Tableau 23: Dépenses trimestrielles des ménages par fonction de consommation selon les quintiles (milliards de FCFA, %)

Fonction
Quintile 1
Quintile 2
Quintile 3
Quintile 4
Quintile 5
Total
Montant
Part
Montant
Part
Montant
Part
Montant
Part
Montant
Part
Montant
Part
Alimentation et Boissons non alcoolisées
85,7
76,8
109,7
75,7
134,4
72,8
153,5
69,5
196,8
58,6
680,1
68,2
Boissons alcoolisées, Tabac et
0,5
0,5
0,6
0,4
0,5
0,3
0,7
0,3
1,0
0,3
3,3
0,3
Stupéfiants
Articles d'Habillements et Chaussures
7,3
6,5
8,7
6,0
11,3
6,1
12,3
5,6
18,9
5,6
58,5
5,9
Logements, Eau, Electricité, Gaz et
1,7
1,5
3,9
2,7
7,3
4,0
14,5
6,6
35,2
10,5
62,6
6,3
Autres Combustibles
Meubles, Articles de ménages et
2,1
1,8
2,5
1,8
3,2
1,7
3,3
1,5
4,2
1,2
15,2
1,5
Entretien
Santé
3,7
3,3
4,6
3,2
5,6
3,0
6,0
2,7
7,8
2,3
27,7
2,8
Transport
4,6
4,1
5,7
3,9
8,8
4,7
11,1
5,0
28,1
8,4
58,2
5,8
Communication
1,9
1,7
3,0
2,0
4,5
2,4
6,0
2,7
11,8
3,5
27,2
2,7
Loisirs et Cultures
0,7
0,6
1,4
1,0
3,3
1,8
5,5
2,5
9,1
2,7
20,2
2,0
Enseignements
0,5
0,4
0,6
0,4
0,7
0,4
1,6
0,7
6,6
2,0
10,0
1,0
Restaurants et Hôtels
0,2
0,2
0,4
0,3
0,4
0,2
0,4
0,2
0,9
0,3
2,3
0,2
Biens et services divers
2,8
2,5
3,8
2,6
4,6
2,5
6,0
2,7
15,2
4,5
32,4
3,2
Total
111,6
100,0
144,9
100,0
184,7
100,0
220,8
100,0
335,6
100,0
997,7
100,0
Source : EMOP 2017/2018, passage 3 (octobre – décembre)
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 44

ANNEXE 1 : RÉSUME SUCCINCT DE LA MÉTHODOLOGIE DE L’EMOP9

1. Méthode et outils de collecte

L’EMOP est une enqu te par sondage stratifi e deux degr s allocation proportionnelle au
premier degré. Les 8 r gions du Mali et la ville de Bamako constituent les domaines d’ tudes.
L’ chantillon estim 7200 m nages, est repr sentatif selon le milieu de r sidence de la
population (urbain et rural) ainsi qu’au niveau des huit (8) r gions et le district de Bamako.

Au premier degr , les unit s primaires (sections d’ num ration10) sont tirées indépendamment
dans chaque strate11 avec une probabilité proportionnelle à leur taille en ménages. Au second
degré, les ménages sont tirés à probabilité égale dans la liste des ménages établit après
dénombrement de la SE. Excepté la région de Kidal, dans chaque unité primaire (UP), un
nombre constant de six (6) ménages est tiré au second degré. A Kidal, il est tiré au second degré,
un nombre constant de 12 ménages pour compenser la faiblesse de l’ chantillon des UP dans
cette région.

Dans l’EMOP 2017/18, la région de Kidal et certains autres SE ont été exclues pour raisons de
sécurité. Le nombre de ménages a été réduit à 6192, dont 6091 ont participé au 3ème passage.
L’EMOP est con u pour une collecte de donn es quatre passages dans l’ann e. Chaque
passage dure trois mois. Le questionnaire de l’EMOP comporte un module de base et un ou
plusieurs modules supplémentaires peuvent être insérés à la demande des utilisateurs de
données statistiques. Le module de base est conçu pour prendre en compte prioritairement les
préoccupations du Cadre Stratégique pour la Relance et de Développement Durable (CREDD)
et des ODD ainsi que d’autres programmes sectoriels.

9 Enquête Modulaire et Permanente auprès des ménages

10Une SE correspond à un espace aréolaire défini de façon à assurer une répartition relativement équitable de la
charge de travail des agents de dénombrement des unités statistiques. Selon le RGPH 2009, une SE est une entité
géographique comportant en moyenne 700 personnes environ en milieu rural et 1 100 habitants environ en milieu
urbain. Elle est subdivisée le plus souvent en îlots contenant des concessions.

11 Chaque r gion administrative constitue un domaine d’ tude compos e d’une strate urbaine et rurale.
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 45

Les questionnaires de collecte comprennent les sections suivantes:
 section 1 : elle se rapporte aux caractéristiques des ménages fournit les informations sur
l'âge et le sexe des membres, leur lien avec le chef de ménage, l'état matrimonial, le
statut migratoire;
 section 2 : elle porte sur l'éducation des membres du ménage et l'alphabétisation;
 section 3 : elle renseigne sur la santé des membres du ménage ; les questions sont posées
sur la prévalence de certaines maladies;
 section 4 : elle est relative à l'emploi ; elle permet de calculer les indicateurs tels que les
taux de chômage et d’activit et d’inactivit , etc.;
 section 5 : elle renseigne sur les caractéristiques du logement tels que le type de
logement, le nombre de pièces, la nature du toit, le type d'aisance et les biens possédés
par le ménage;
 section 6 : elle donne des informations sur les mouvements migratoires des membres du
ménage et les transferts monétaires reçus;
 section 7 : elle renseigne sur les difficultés éprouvées par les ménages pour se nourrir;
 section 8 : elle mesure les dépenses de consommation des ménages.

Il est à noter que seul le module consommation est renseigné à tous les passages. L'emploi et
la sécurité alimentaire sont collectés aux 1ers et 3ème passage.

2. Organisation des travaux de terrain et personnel de l’enqu te

Pour un suivi régulier et un contrôle efficace des travaux de terrain, trois (3) agents enquêteurs
sont plac s sous la responsabilit directe d’un (1) contrôleur. Ils forment une quipe. Tous les
membres de l'équipe évoluent ensemble dans toutes les grappes qui leur sont préalablement
affectées. Chaque agent de l'équipe est muni d'un ordinateur "Tablette" pour accomplir la
mission qui lui est confiée. Une application de l'enquêteur et une application du contrôleur sont
conçues à cet effet. Le contrôleur, dont le rôle est principalement de dénombrer les ménages
d'une grappe, d'affecter les ménages à ses enquêteurs, de contrôler les données, de les
rassembler et d'envoyer au superviseur les données de la grappe, fait toutes ces opérations
depuis sa tablette. La mission des enquêteurs est d'administrer le questionnaire aux enquêtés.
Au niveau r gional, la coordination de l’op ration est confi e au Directeur R gional de la
Planification, de la Statistique, de l’Informatique, de l’Am nagement du Territoire et de la
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 46

Population (DRPSIAP). Il est second par un superviseur r gional charg de suivre l’ volution
des travaux de collecte sur le terrain.
La gestion et la supervision de l’op ration au niveau national sont assur es par la Direction
G n rale de l’INSTAT qui veille au respect du calendrier pr visionnel et au bon d roulement
des activités.
L’EMOP 2017 a été réalisée par 22 contrôleurs, 62 enquêteurs, 8 superviseurs régionaux, 3
éditeurs.

3. Exploitation des données

Les informations sont collectées sur le terrain avec les tablettes, utilisant la méthodologie CAPI.
Cela contribue à améliorer la qualité des données vu que les contrôles de cohérences sont
insérés dans le masque de saisie du questionnaire. Les applications de saisie sont sous format
CSPRO. Sur le terrain, les quipes envoient les donn es au fur et mesure qu’elles progressent.
Un programme permet de faire un contrôle global sur la structure et la cohérence des données
reçues. Un calendrier pour l'envoi des données depuis le terrain a été préétabli, soit 2 grappes
tous les 03 jours par équipe. Après la collecte, les données brutes sont compilées et transmises
à l'équipe de traitement pour apurement complémentaire. Les données apurées sont tabulées
puis analysées. L'analyse se fait avec SPSS. La fin de ce processus est sanctionnée par la mise
à disposition d'un rapport descriptif de passage.

Les r sultats de l’enqu te sont publi s travers des ateliers de restitution offrant l’occasion aux
producteurs et aux utilisateurs de donn es statistiques d’ changer sur les r sultats obtenus. Les
r sultats seront galement diffus s sur les CD et le site web de l’INSTAT (www.instat.gov.ml).

EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 47

ANNEXE 2 : GROUPES DE LA NOMENCLATURE D'ACTIVITES POUR LES ETATS
MEMBRES D'AFRISTAT (NAEMA REV 1.)

CODE
LIBELLE DES ACTIVITES
11
Culture de céréales et autres cultures n.c.a
12
Culture de légumes ; pépinière; horticulture
13
Culture de fruits, de noix, de plantes pour boisson ou épices
14
Élevage
15
Culture et élevage associés
16
Activités de soutien à la culture et à l'élevage
17
Chasse et activités annexes
21
Sylviculture et exploitation forestière
22
Cueillette
23
Activités forestières de soutien
30
Pêche, pisciculture, aquaculture
50
Extraction de charbon et de lignite
60
Extraction d'hydrocarbures
71
Extraction de minerais de fer
72
Extraction de minerais de métaux non ferreux
81
Extraction de pierres, de sables et d'argiles
82
Activités extractives n.c.a.
90
Activités de soutien aux industries extractives
101
Abattage, transformation et conservation des viandes
102
Transformation et conservation des poissons, crustacés et mollusques
103
Transformation et conservation des fruits et légumes
104
Fabrication de corps gras d'origine animale et végétale
105
Fabrication de produits laitiers et de glaces
106
Travail des grains ; fabrication de produits amylacés
107
Fabrication de produits alimentaires à base de céréales n.c.a.
108
Fabrication d'aliments pour animaux
109
Fabrication d'autres produits alimentaires
110
Fabrication de boissons
120
Fabrication de produits à base de tabac
131
Filature, tissage et ennoblissement textile
132
Fabrication d'articles textiles non vestimentaires
140
Fabrication d'articles d'habillement
151
Travail du cuir ; fabrication d'articles de voyage
152
Fabrication de chaussures
161
Sciage et rabotage du bois
162
Fabrication d'articles en bois, liège, vannerie et sparterie (hors meubles)
170
Fabrication de pâte à papier, de papier et de carton
181
Imprimerie et activités connexes
182
Reproduction d'enregistrements
191
Raffinage pétrolier
192
Cokéfaction
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 48

CODE
LIBELLE DES ACTIVITES
201
Fabrication de produits chimiques de base
202
Fabrication de produits chimiques fonctionnels
210
Fabrication de produits pharmaceutiques
221
Travail du caoutchouc
222
Travail du plastique
231
Fabrication de verre et d'articles en verre
232
Fabrication de produits céramiques
233
Fabrication de ciments et autres produits minéraux
241
Sidérurgie et première transformation de l'acier
242
Métallurgie et première transformation des métaux non ferreux
243
Fonderie
251
Fabrication de structures métalliques, citernes et ouvrages chaudronnés
252
Fabrication d'autres ouvrages en métaux
261
Fabrication de composants électroniques, d'ordinateurs et de périphériques
262
Fabrication d'équipements de communication et de produits électroniques grand public
263
Fabrication d'équipements d'imagerie médicale, de précision, d'optique et d'horlogerie
271
Fabrication de machines et matériels électrotechniques
272
Fabrication d'appareils domestiques
281
Fabrication de machines d'usage général
282
Fabrication de machines d'usage spécifique
290
Construction de véhicules automobiles
301
Construction navale, aéronautique et ferroviaire
302
Fabrication d'autres équipements de transport
310
Fabrication de meubles et matelas
320
Autres industries manufacturières
331
Réparation de machines et d'équipements professionnels
332
Installation de machines et d'équipements professionnels
351
Production, transport et distribution d'électricité
352
Production et distribution de combustibles gazeux et de glace
360
Captage, traitement et distribution d'eau
370
Collecte et traitement des eaux usées
380
Collecte, traitement et élimination des déchets; récupération
390
Dépollution et autres activités de gestion des déchets
411
Promotion immobilière
412
Construction de bâtiments complets
420
Génie civil
430
Activités spécialisées de construction
451
Commerce de véhicules automobiles
452
Entretien et réparation de véhicules automobiles
453
Commerce de pièces détachées et d'accessoires automobiles
454
Commerce et réparation de motocycles
461
Activités des Intermédiaires du commerce de gros
Commerce de gros de produits agricoles bruts, d'animaux vivants, produits alimentaires,
462
boissons et tabac
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 49

CODE
LIBELLE DES ACTIVITES
463
Commerce de gros de biens de consommation non alimentaires
464
Commerce de gros de produits intermédiaires non agricoles
465
Commerce de gros de machines, d'équipements et fournitures
466
Commerce de gros non spécialisé
471
Commerce de détail en magasin non spécialisé
472
Commerce de détail en magasin spécialisé
473
Commerce de détail hors magasin
491
Transports ferroviaires
492
Transports routiers
493
Transports par conduites
501
Transports maritimes et côtiers
502
Transports fluviaux
510
Transports aériens
521
Entreposage
522
Activités des auxiliaires de transport
530
Activités de poste et de courrier
550
Hébergement
561
Restauration
562
Débits de boissons
581
Édition de livres et périodiques et autres activités d'édition
582
Édition de logiciels
591
Production vidéo : cinéma et télévision
592
Production audio et édition musicale
600
Programmation télévisuelle ; radiodiffusion
610
Télécommunications
620
Activités informatiques : conseil, programmation
630
ACTIVITÉS DE FOURNITURE D'INFORMATION
641
Intermédiation monétaire
642
Activités des fonds de placements, holdings et similaires
643
Activités de crédits et autres intermédiations non monétaires
650
Assurance
660
Activités d'auxiliaires financiers et d'assurance
681
Location immobilière et activités sur biens propres
682
Activités des agences immobilières
690
Activités juridiques et comptables
700
Activités des sièges sociaux; conseil en gestion
710
Activités d'architecture, d'ingénierie et techniques
721
Recherche-développement en sciences physiques et naturelles
722
Recherche-développement en sciences humaines et sociales
730
Publicité et études de marché
740
Autres activités professionnelles de services spécialisés
750
Activités vétérinaires
770
Location et location-bail
780
Activités liées aux ressources humaines
EMOP 2017/2018-3---Résultats Page 50

CODE
LIBELLE DES ACTIVITES
790
Activités des agences de réservation et voyagistes
800
Enquêtes et sécurité
810
Soutien aux bâtiments ; aménagement paysager
820
Activités de soutien aux entreprises ; activités de bureau
841
Activités d'administration générale, économique et sociale
842
Activités de prérogative publique
843
Activités de sécurité sociale obligatoire
851
Enseignement pré-primaire et primaire
852
Enseignement secondaire
853
Enseignement post-secondaire, supérieur ou non
854
Autres activités d'enseignement
861
Activités hospitalières
862
Pratiques médicales et/ou dentaires
863
Activités paramédicales et de soutien
870
Activités d'hébergement médico-social et social
880
Action sociale sans hébergement
900
Activités créatives, artistiques et de spectacle
910
Conservation et valorisation du patrimoine
920
Organisation de jeux de hasard et d'argent
930
Activités sportives, récréatives et de loisirs
941
Activités des organisations économiques, patronales et professionnelles
942
Activités des syndicats des travailleurs
943
Activités des autres organisations associatives
951
Réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication
952
Réparation de biens personnels et domestiques
960
Fourniture d'autres services personnels
970
Activités des ménages en tant qu'employeurs de personnel domestique
980
Activités indifférenciées autoproduites des ménages
990
Activités des organisations extraterritoriales
999
ND

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