PREFACE
Les efforts du Gouvernement en faveur de l’am lioration des conditions de vie de la population et de
réduction de la pauvreté exigent la production régulière de données relatives au suivi des indicateurs
de performance.
A l’effet de la production de ces indicateurs pour permettre un guidage fin et régulier des actions
entreprises dans le cadre de l’am lioration des conditions de vie des m nages et de la r duction de la
pauvret , la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI) a réalisé en 2003, la
premi re enqu te d’une s rie pr vue tous les deux ans. Ces enqu tes p riodiques intitul es «Enqu te
Légère Intégrée auprès des Ménages – ELIM» ont pour but de :
fournir des informations détaillées sur la scolarisation des enfants, l’alphab tisation des
adultes, l’ tat de sant de la population, l’emploi et l’acc s aux services essentiels de base ;
apprécier les différentes tendances enregistrées dans ces domaines et mettre à jour les
données ;
Constituer une base de données fiables sur les conditions de vie des ménages.
Le pr sent document fournit une analyse descriptive de la masse importante d’informations collect es
dans le cadre de cette première enquête.
Il n’est point besoin de dire que les r sultats de cette premi re enqu te sont d’une grande utilit pour
les autorités politiques, les administrations publiques, les services techniques, les collectivités
territoriales, la société civile, les organismes de coopération bilatérale et multilatérale, les
Organisations Non Gouvernementales (ONG), les chercheurs et autres utilisateurs éventuels
d’informations statistiques dans le cadre de la planification conomique et sociale en g n ral, et dans
le cadre de l’am lioration des conditions de vie des populations en particulier.
Je voudrais rendre un vibrant hommage au Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD) qui a bien voulu financer cette enquête à à travers le Programme de Renforcement de
Capacité nationales pour une Gestion Stratégique du Développement (PRECAGED) sur les ressources
du Trust Fund « Appui au suivi du CSLP ».
Je rends le même hommage à la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le Projet
d’Appui la Bonne Gouvernance (PABG) dont les soutiens financiers ont permis de r aliser cette
première op ration. Je leur adresse mes sinc res remerciements ainsi qu’ l’ensemble des partenaires
techniques et financiers du système statistique national du Mali.
Mes remerciements vont aussi à tous ceux qui ont contribué au succès de cette enquête notamment les
structures administratives nationales et régionales, et plus particulièrement les équipes de la Direction
Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI) et des Directions R gionales de la
Planification, de la Statistique et de l’Informatique, de l’Am nagement du Territoire et de la
Population (DRPSIAP) dont la compétence et le dévouement ont permis la réalisation de cette
première opération.
LE MINISTRE DU PLAN ET DE
L’AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
Dr. Marimantia Diarra
1
AVANT - PROPOS
La réalisation de l’Enqu te L g re Int gr e aupr s des M nages (ELIM)
s’inscrit dans le cadre de la production r guli re de donn es pour am liorer les
connaissances socio-économiques et démographiques du pays.
L’ELIM est une enqu te nationale par sondage r alis e en décembre 2003 par
la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI) avec l’appui
financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et
de la Banque Africaine de Développement (BAD).
L’ELIM a recueilli des informations détaillées sur les conditions de vie. Les
informations recueillies sont significatives au niveau national et au niveau de
chacune des huit régions et du District de Bamako.
La présente analyse qui est descriptive présente les principaux indicateurs
relatifs aux conditions de vie des populations et les changements intervenus
dans leurs niveaux entre 2001 et 2003 dans le but de rendre efficaces les
mesures de réduction de la pauvreté.
La Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique esp re que les
résultats de cette première analyse portant sur les conditions de vie des
populations et consign s dans le pr sent document seront d’une grande utilit
pour les utilisateurs.
Le Directeur National
par intérim
Seydou Moussa TRAORE
2
SOMMAIRE
PAGE
PREFACE
1
AVANT-PROPOS
2
SOMMAIRE
3
LISTE DES TABLEAUX
4
LISTE DES GRAPHIQUES
5
SIGLES ET ABBREVIATIONS
6
CHAPITRE I : METHODOLIE DE L'ENQUETE
7
1.1. Objectifs
8
1.2. Questionnaires
8
1.3. Echantillonnage
9
1.4. Collecte des données
9
1.5. Exploitation des données
10
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION ET
11
DES LOGEMENTS
2.1. Structure par âge et sexe de la population
12
2.2. Distribution spatiale de la population
12
2.3. Composition des ménages
12
2.4. Niveau d’instruction de la population
13
2.5. Caractéristiques des logements
13
CHAPITRE III : CARACTERISTIQUES DES CHEFS DE
17
MENAGES ET STATUT SOCIO-ECONOMIQUE DES MENAGES
3.1. Catégories socioprofessionnelles
18
3.2. Niveau d’instruction et d’alphab tisation
18
3.3. Situation matrimoniale
19
3.4. Statut socio-économique des ménages
19
3.5. Evolution de la situation économique des ménages
22
CHAPITRE IV : SCOLARISATION ET ALPHABETISATION
24
4.1. Scolarisation des enfants
25
4.2. Accès aux infrastructures scolaires
27
4.3. Satisfaction des élèves
29
4.4. Raisons de mécontentement
30
4.5. Raisons de non fréquentation
30
4.6. Alphabétisation des adultes
31
CHAPITRE V : SANTE
33
5.1. Accès aux services de santé
34
5.2. Besoins et utilisation des services de santé
35
5.3. Satisfaction de la population
36
5.4. Principales maladies
37
5.5. Soins pr natals et lieu d’accouchement
38
CHAPITRE VI : EMPLOI ET CHOMAGE
40
6.1. Emploi et chômage
41
6.2. Statut dans l’emploi
42
6.3. Employeurs
43
6.4. Branche d’activit
44
CONCLUSIONS
45
INDICATEURS DES CONDITIONS DE VIE
46
ANNEXE : QUESTIONNAIRE
47
3
LISTE DES TABLEAUX
PAGE
Tableau 1.1 :
Taille et couverture de l'échantillon
10
Tableau 2.1 :
Répartition en % de la population totale sexe et âge
13
Tableau 2.2 :
Répartition en % de la population totale par milieu et région de résidence
13
Tableau 2.3 :
Répartition en % des ménages selon la taille
13
Tableau 2.4 :
Répartition en % de la population de 6 ans ou plus selon le niveau
14
d’instruction atteint
Tableau 2.5 :
Proportions de Ménages selon le mode occupation du logement
14
Tableau 2.6 :
R partition des m nages selon le mode d’ vacuation des ordures
16
ménagères
Tableau 2.7 :
Répartition des ménages selon le mode d’ vacuation des eaux us es
17
Tableau 2.8 :
R partition des m nages selon la principale source d’ nergie pour la
17
cuisson
Tableau 3.1 :
Répartition en % des chefs de ménages selon la catégorie
19
socioprofessionnelle
Tableau 3.2 :
Taux d’alphabétisation des chefs de ménage
20
Tableau 3.3 :
Répartition en % des chefs de ménage selon la situation matrimoniale
20
Tableau 3.4 :
Pourcentage des ménages possédant certains biens
22
Tableau 3.5 :
Répartition en % des ménages selon leur perception de la situation
23
économique actuelle du ménage par rapport à la situation
Tableau 4.1 :
Taux de scolarisation des enfants aux différents cycle de l'enseignement
26
fondamental
Tableau 4.2 :
Répartition (en %) des ménages selon le temps (en minutes) nécessaire
28
pour atteindre l'école fondamentale 1er cycle et 2nd cycle
Tableau 4.3 :
Taux de satisfaction des élèves
30
Tableau 4.4 :
Pourcentage d'élèves fréquentant actuellement l'école et non satisfaits de
31
l'école et raisons de mécontentement
Tableau 4.5 :
Pourcentage d'enfants de 7 à 15 ans qui ont fréquenté par raison pour
32
laquelle ils ne fréquentent pas actuellement l'école
Tableau 4.6 :
Taux d'alphabétisation des adultes
33
Tableau 5.1 :
Répartition (en %) des ménages selon le temps (en minutes) nécessaire
35
pour atteindre la source d'approvisionnement en eau et l'établissement de
santé les plus proches
Tableau 5.2 :
Besoins et utilisation des services de santé
36
Tableau 5.3 :
Taux de satisfaction des personnes qui ont consulté un praticien de la
37
santé
Tableau 5.4 :
Pourcentage de population malade ou blessée au cours des 4 dernières
38
semaines par type de maladie/blessure, sexe et âge
Tableau 5.5 :
Taux d’accouchement, soins pr natals et lieu de naissance au cours des
39
cinq ann es ayant pr c d l’enqu te
Tableau 6.1 :
Répartition (en %) de la population par situation par rapport à l'emploi
43
(âge 15 ans et plus)
Tableau 6.2 :
Répartition (en %) de la population qui travaille par statut de l'emploi
45
Tableau 6.3 :
Répartition (en %) de la population qui travaille par employeur
45
Tableau 6.4 :
Répartition (en %) de la population qui travaille par branche d'activité
46
4
LISTE DES GRAPHIQUES
PAGE
Graphique 1 :
Evolution de la proportion de 6 ans ou plus ayant le
14
niveau primaire complet
Graphique 2 :
Evolution de la proportion de ménages disposant
15
l’ lectricit
Graphique 3 :
Evolution de la proportion de m nages utilisant l’eau
15
salubre
Graphique 4 :
Evolution des proportions de ménages selon le type de
16
toilette utilisée
Graphique 5 :
Proportions de ménages habitant dans des logements
17
précaires
Graphique 6 :
Proportion de chefs de ménage sans aucun niveau
19
d’instruction
Graphique 7 :
Niveau d’instruction atteint
19
Graphique 8 :
Evolution de la proportion de ménages possédant une
21
maison
Graphique 9 :
Evolution de la proportion de ménages possédant une
21
terre
Graphique 10 : Evolution de la proportion de ménages possédant un
22
téléviseur
Graphique 11 : Evolution des taux de scolarisation au premier cycle
27
Graphique 12 : Evolution du taux brut de scolarisation au 2nd cycle
28
Graphique 13 : Evolution du taux d’acc s
29
Graphique 14 : Evolution du taux de satisfaction des élèves
30
Graphique 15 : Evolution du taux d’alphab tisation
33
Graphique 16 : Evolution du taux d’acc s aux services de sant
36
Graphique 17 : Evolution du taux d’utilisation des services de sant
37
Graphique 18 : Evolution du taux de satisfaction des personnes qui ont
38
consulté
Graphique 19 : Evolution de la proportion de mères ayant reçu des soins
40
prénatals
Graphique 20 : Evolution de la proportion de naissances survenues à
40
domicile
5
SIGLES ET ABREVIATIONS
BAD
Banque Africaine de Développement
CSLP
Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
CSPRO
DNSI
Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique
DRPSIAP
Direction Régionale de la Planification, de la Statistique et de
l'Informatique, de l'Aménagement du Territoire et de la Population
ELIM
Enquête Légère auprès des Ménages
EMEP
Enquête Malienne d'Evaluation de la Pauvreté
GIE
Groupement d'Intérêt Economique
ONG
Organisations Non Gouvernementales
PABG
Projet d'Appui à la Bonne Gouvernance
PNUD
Programme des Nations Unies pour le Développement
PRECAGED Programme de Renforcement de Capacité nationales pour une Gestion
Stratégique du Développement
SE
Section d'Enumération
TBS
Taux Brut de Scolarisation
TNS
Taux Net de Scolarisation
6
CHAPITRE I
METHODOLOGIE DE L’ENQUETE
7
1.1. OBJECTIFS
L’un des principaux objectifs de l’ELIM tait de recueillir l’ chelle nationale, des donn es
de qualité qui permettent de :
Connaître les niveaux et tendance de la scolarisation des enfants et de l’alphab tisation
des adultes ;
Obtenir des informations d taill es sur l’ tat de sant de la population, notamment les
raisons pour lesquelles les soins médicaux ont été nécessaires ; la fréquence
d'utilisation des services de santé, la satisfaction des services fournis ;
Recueillir des informations sur les diff rents aspects de l’emploi et du chômage ;
Evaluer les avoirs des ménages ;
Recueillir des informations sur le logement et les conforts des ménages
Evaluer l’acc s aux services essentiels de base savoir l’ ducation, la sant , l’eau
potable, le marché alimentaire et le transport.
1.2. QUESTIONNAIRE
L’ELIM a utilis un seul type de questionnaire. Il se compose de 10 sections couvrant les
thèmes suivants :
Section A : Identification du ménage, cette section renseigne sur les coordonnées du
ménage ;
Section B : Liste des membres du ménage, cette section renseigne sur les
caractéristiques des membres du ménage ;
Section C : Education et Alphab tisation, cette section traite de l’alphab tisation des
membres du ménage ayant 15 ans ou plus et de l’ ducation pour les membres de 3 ans
et plus ;
Section D : Santé, cette section renseigne sur la santé de tous les membres du
ménage ;
Section E : Emploi et chômage, cette section renseigne sur l’activit conomique des
membres du ménage âgés de 6 ans ou plus ;
Section F : Avoirs du ménage, cette section collecte les informations sur les terres de
culture, le bétail possédés par les ménages ainsi que la perception des ménages sur
l’ volution r cente de la situation conomique ;
Section G : Logement et Confort du ménage, cette section renseigne sur les biens et
équipements électroménagers possédés par le ménage et le confort des ménages (eau,
électricité, etc.) ;
Section H : Accès aux services sociaux essentiels, cette section traite du temps estimé
par les ménages pour atteindre les services sociaux (établissements scolaires,
structures de sant , march de produits alimentaires, transport public, source d’eau
potable) ;
Section I : Existence de services sociaux essentiels, cette section recueille les
informations sur la connaissance de l’existence des services sociaux dans leur localit
de résidence ;
8
Section J : Anthropométrie pour les enfants âgés de 0 à 59 mois, cette section permet
de collecter les informations nécessaires aux calculs de l’ tat nutritionnel des enfants
(poids, âge, taille).
1.3. ECHANTILLONNAGE
L’ELIM a t men e aupr s d’un sous chantillon de m nages de l’Enqu te Malienne
d’Evaluation de la Pauvret (EMEP) r alis e par la Direction Nationale de la Statistique et de
l’Informatique en 2001.
Toutes les sections d’ num ration s lectionn es au premier degr ont pu tre enqu t es au
cours de l’ELIM, le nombre de m nages s lectionn s dans chaque section d’ num ration tant
fixe et égal à six (6). Au total, 4386 ménages ont été sélectionnés et, parmi eux 4122 ménages
ont été enquêtés avec succès soit un taux de réponse de 94 %. Concernant la région de Kidal,
il y a lieu de pr ciser que l’ chantillon ne couvre que la ville de Kidal pour des raisons li es
la mobilité des fractions échantillons.
Tableau 1.1 : Taille et couverture de l'échantillon
Effectifs des ménages identifiés et enquêtés, et taux de réponse selon la
Région de résidence
Effectifs de
Ménages
Ménages
Taux de
Région de résidence
Sélectionnés
Enquêtés réponse(%)
Kayes
594
558
93,9
Koulikoro
974
974
100,0
Sikasso
612
559
91,3
Ségou
882
855
96,9
Mopti
450
387
86,0
Tombouctou
306
243
79,4
Gao
138
119
86,2
Kidal (vil e)
60
48
80,0
Bamako
390
379
97,2
Total
4386
4122
93,5
1.4. COLLECTE DES DONNEES
Apr s une formation d’une semaine et deux jours de pratique de remplissage du
questionnaire, 12 quipes compos es chacune d’un chef d’ quipe et de 4 enqu teurs ont visit
les 731 sections d’ num ration s lectionnées du 18 décembre 2003 au 31 janvier 2004 pour
réaliser la collecte des informations. Il faut signaler que tout ce personnel a été recruté parmi
les agents ayant particip la collecte de l’EMEP r alis e en 2001.
Les chefs d’ quipes s lectionn s parmi les agents cartographes de la Direction Nationale de la
Statistique et de l’Informatique ont t charg s de l’identification des m nages s lectionn s et
du contrôle de la qualité des informations collectées.
Dans le cadre du suivi des travaux sur le terrain, des missions de supervision ont été
organisées régulièrement par les cadres de la DNSI pour apprécier les conditions de travail de
chaque équipe, de contrôler la qualité du travail, de résoudre les problèmes éventuels
9
rencontrés par les équipes, de les ravitailler en matériel et de ramener les questionnaires des
sections d’ num ration enqu t es.
1.5. EXPLOITATION DES DONNEES
L’exploitation des donn es de l’ELIM s’est d roul e en 4 tapes :
a)
Vérification : la v rification a consist en un contrôle d’exhaustivité de
l’ chantillon par rapport aux fiches de terrain et en un contrôle sommaire de la
cohérence des données. Ce travail exécuté par six agents de vérification sous
l’autorit d’un superviseur commenc deux semaines avant le d marrage de la
saisie des donn es. Cette v rification a permis d’am liorer la qualit des donn es
recueillies.
b)
Saisie/édition des données : l’ensemble des op rations de saisie et d’apurement
des données ont été réalisées par les cadres de la DNSI sur micro-ordinateurs au
moyen du logiciel CSPRO.
La saisie des données a été effectuée par 20 agents de saisie formés en même temps que les
enquêteurs avant de suivre une formation spécifique sur micro-ordinateur. A la suite de la
saisie, les cadres de la DNSI ont proc d l’ dition des données, à savoir la vérification de la
cohérence interne des réponses contenues dans les questionnaires, et à la correction des
erreurs.
c)
Apurement des données : apr s la saisie et l’ dition des donn es d’une section
d’ num ration, un programme de contrôle a été exécuté pour vérifier la cohérence
interne des r ponses. A ce stade, tous les fichiers de sections d’ num ration sont
fusionnés en un seul et unique fichier.
d)
Tabulation : il s’agit du d veloppement et de l’exploitation des programmes
destinés à fournir les tableaux de base nécessaires à la conduite des analyses.
10
CHAPITRE II
CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION
ET DES LOGEMENTS
11
2.1.
STRUCTURE PAR AGE ET SEXE
Tableau 2.1 : Répartition en % de la population
DE LA POPULATION
totale sexe et âge
Population
%
Total
11006527
100,0
Avec 46 % de moins de 15 ans, le Mali se
Sexe
Masculin
5455241
49,6
caractérise par une population jeune dans laquelle
Féminin
5551286
50,4
Âge
< 15
5009294
45,5
les femmes sont légèrement plus nombreuses que
15-64
5560237
50,5
65+
432720
3,9
les hommes (98 hommes pour 100 femmes).
Non déclaré
4276
0,0
2.2.
DISTRIBUTION SPATIALE DE LA
POPULATION
Tableau 2.2 :Répartition en % de la population
totale par milieu et région de résidence
La répartition régionale de la population est très
Population
%
Total
11006527
100,0
inégale : les trois régions (Sikasso, Ségou et
Milieu de résidence
Rural
7688041
69,8
Koulikoro) situées au sud abritent 55 % de la
Urbain
3318486
30,2
Région de résidence
population totale. Le District de Bamako (12 %)
Kayes
1398086
12,7
Koulikoro
1581844
14,4
est presque autant peuplé que la région de Kayes
Sikasso
2384050
21,7
Ségou
2090290
19,0
abritant 13 % de la population totale du pays.
Mopti
1195262
10,9
Tombouctou
450944
4,1
Le Mali est un pays très peu urbanisé : 70 % de la
Gao
582830
5,3
Kidal (ville)
17264
0,2
population vit en milieu rural. Corrélativement 30
Bamako
1305957
11,9
% de la population vivent en milieu urbain.
2.3.
COMPOSITION DES MENAGES
Les ménages sont composés en
Tableau 2.3 : Répartition en % des ménages selon la taille
Urbain %
Rural %
Total %
moyenne de 9 personnes et cette
Taille
1-2
9803
2,7
44361
5,1 54164
4,4
taille varie de 8,9 personnes en
3-4
40205
11,1
114064
13,1 154269
12,5
5-6
70847
19,6
183320
21,1 254167
20,7
milieu rural à 9,2 personnes en
7+
241502
66,6
526224
60,6 767726
62,4
Taille moyenne
9,2
8,9
9,0
milieu urbain. Les ménages de
Taille médiane
8,0
8,0
8,0
Sexe du Chef de ménage
grande taille (7 personnes ou
Homme
301967
83,3
798143
92,0 1100110
89,4
Femme
60390
16,7
69826
8,0
130216
10,6
plus) sont plus nombreux en
Total
362357 100,0
867969 100,0 1230326 100,0
milieu urbain qu’en milieu rural
(67 % contre 61 %).
En outre, 89 % des ménages sont dirigés par un homme. Les ménages qui ont à leur tête, une
femme représentent un cas sur neuf (11 %). C’est en milieu urbain que la proportion de
ménages dirigés par une femme est la plus élevée (17 % contre 8 % en milieu rural).
12
2.4.
NIVEAU D’INSTRUCTION DE LA
POPULATION
Les proportions de femmes et d’hommes de 6
Tableau 2.4 : Répartition en % de la population de 6
ans ou plus selon le niveau d’instruction atteint
ans ou plus qui n’ont jamais fr quent l’ cole
Homme
Femme
Total
Niveau atteint
reste encore très élevées. Ces proportions ont
Aucun
63,5
75,1
69,4
Primaire
22,1
16,6
19,3
2nd cycle
10,5
6,6
8,5
cependant amorcé une légère baisse depuis
Secondaire
3,0
1,6
2,3
Supérieur
1,0
0,2
0,6
2001 : de 77 % pour les femmes et 66 % pour
Total
100,0
100,0
100,0
les hommes en 2001, elles s’ l vent
respectivement à 75 % et 64 % en 2003. Dans
Graphique 1 : Evolution de la proportion de 6
ans ou plus ayant le niveau primaire complet
l’ensemble du pays, 69 % de la population âgée
de 6 ans ou plus n’ont jamais fr quent l’ cole
14
2001
contre 72 % en 2001.
2003
Le niveau d’instruction de la population en
8
7
nette amélioration entre 2001 et 2003 reste
3
encore faible : 8 % des femmes et 14 % des
hommes seulement ont achevé le niveau
Hommes
Femmes
primaire contre respectivement 3 % et 7 % en 2001. Cette am lioration s’explique par celle de
la scolarisation des enfants qui a été importante entre 2001 et 2003 (voir chapitre IV).
2.5.
CARACTERISTIQUES DES
LOGEMENTS
Dans l’ensemble du pays, près de trois
quart (73 %) des ménages sont
Tableau 2.5 : Proportions de ménages selon le mode occupation du
logement
propriétaires de leur logement et 14 %
Propriétaires Copropriétaires
Autres
Total
73,4
13,9
12,7
sont copropriétaires. En milieu urbain, ces
Milieu de résidence
Rural
80,6
14,5
4,8
proportions sont de 56 % et 12 %
Urbain
56,1
12,3
31,6
Groupe socio-économique
seulement contre 81 % et 15 % en milieu
Travailleurs du
78,1
18,7
3,2
primaire
Salarié public
42,7
5,3
52,0
rural. Par rapport à la catégorie socio-
Salarié privé
61,3
19,5
19,2
Commerçant
7,1
37,7
55,2
économique du chef de ménage, à
Transporteurs
0,0
0,0
100,0
Sans emploi
74,5
11,6
13,9
l’exception des m nages dirig s par les
Ménagère
69,3
7,0
23,7
Elèves/Etudiants
95,8
0,0
4,2
commerçants et les transporteurs et les
Retraités/Rentiers
84,3
9,6
6,1
Autres
85,9
4,0
10,1
travailleurs du secteur public, la majorité
des ménages est propriétaire du logement
occupé. Moins de la moitié des ménages dirigés par les salariés du secteur public est
13
propri taire de son logement et 5 % seulement d’entre eux sont copropri taires. La quasi
totalit des m nages dirig s par les transporteurs n’est ni propri taire, ni copropri taire du
logement occupé. De même, plus de la moitié des ménages dirig s par les commer ants n’est
ni propriétaire, ni copropriétaire du logement occupé.
Graphique 2 : Evolution de la proportion de
Très peu de ménages au Mali dispose de
m nages disposant de l’ lectricit
l’ lectricit :13 % pour l’ensemble du pays.
Par rapport au milieu de résidence, les résultats
40
2001
révèlent que deux ménages sur cinq (40 %) en
2003
24
milieu urbain disposent de l’ lectricit tandis
13
que 1 % seulement des ménages ruraux en
8
1
1
dispose. Au niveau national, la proportion de
Urbain
Rural
Ensemble
m nages disposant de l’ lectricit a augment
entre 2001 et 2003, passant de 8 % à 13 %. Cette augmentation a été nettement plus
importante en milieu urbain qu’en milieu rural.
La majorité des ménages maliens utilisent,
Graphique 3 : Evolution de la proportion de
m nages utilisant l’eau potable
pour boire, l’eau provenant essentiellement de
puits aménagés (34 %), de puits non aménagés
2 0 0 1
(28 %), de robinet public ou privé (21 %) et de
9 4
8 9
2 0 0 3
6 7
6 8
6 8
5 9
forage (13 %). En milieu urbain, l’eau de
boisson de plus de la moitié des ménages (57
%), provient des robinets publics ou privés et
U r ba i n
R ur a l
Ense mbl e
29 % des m nages consomment l’eau des puits
aménagés. Par contre en milieu rural, les puits aménagés (36 %) et non aménagés (35 %)
constituent les principales sources d’eau de boisson des m nages. Sept pour cent (7 %)
seulement des m nages ruraux disposent de l’eau de robinet public ou priv . Les forages
constituent la source d’eau de boisson pour 17 % des m nages ruraux.
Si l’on consid re que les puits am nag s, les robinets public ou priv et les forages
fournissent de l’eau potable, on peut dire que plus de deux tiers des m nages maliens (68 %)
ont acc s l’eau potable. Par rapport au milieu de r sidence, la grande majorité (89 %) des
m nages urbains consomme de l’eau potable contre 59 % pour les m nages ruraux. L’acc s
14
des m nages l’eau salubre s’est d grad en milieu rural entre 2001 et 2003 (67 % contre 59
% ). Il en est de même de la proportion des ménages ayant accès l’eau potable en milieu
urbain (94 % contre 89 %). Cette situation pourrait r sulter en milieu rural d’un accroissement
plus rapide de la population par rapport la r alisation d’infrastructures. En milieu urbain,
elle pourrait être due au fait que le flux important de ménages de migrants en destination du
milieu urbain s’installe dans les quartiers où les installations d’adduction d’eau constituant la
source courante d’eau potable en milieu urbain n’existent pas. En effet, entre 2001 et 2003,
50.000 ménages se sont constitués en milieu urbain, soit une augmentation de 16 % .
En ce qui concerne les toilettes, on relève que
Graphique 4 : Evolution des proportions de
ménages selon le type de toilette utilisée
66 % des ménages utilisent des installations
sanitaires communes à plusieurs ménages et 8
2001
76
77
% des ménages seulement utilisent des
2003
installations sanitaires avec chasse d’eau
21
(généralement cimentées et ventilées qui sont
9
14
3
consid r es comme ad quates l’ vacuation
Avec chasse Traditionnelle
Autres
des excréments). Par ailleurs, 14 % des
d'eau
ménages ne possèdent pas de toilettes du tout
et c’est en milieu rural que cette proportion est la plus élevée (19 % contre 1 % en milieu
urbain).
Plus de deux tiers (67 %) des ménages utilisent
des lieux non autoris s pour l’ vacuation des
Tableau 2.6 : Répartition des ménages selon le mode
d’ vacuation des ordures m nag res
ordures ménagères et 10 % seulement utilisent
Urbain
Rural
Ensemble
Mode d’évacuation
des dépôts autorisés. Une proportion non
Dépôt autorisé
19,6
6,5
10,3
Dépôt non autorisé
43,1
77,3
67,2
Camion de ramassage
3,1
0,2
1,0
négligeable (11 %) de ménages utilisent les
Charrette
28,0
4,3
11,3
Incinération
3,7
0,4
1,4
services des GIE d’assainissement pour
Enfouissement
0,7
7,3
4,0
Autres
1,9
4,0
3,4
l’ vacuation des ordures au moyen de
Total
100,0
100,0
100,0
charrettes notamment en milieu urbain (28 %).
Si l’on consid re que les GIE d’assainissement
déposent les ordures dans les lieux autorisés, on peut dire qu’un peu plus d’un m nage sur
cinq (22 %) utilisent les d pôts autoris s pour l’ vacuation des ordures m nag res.
15
Plus de huit ménages sur dix (83 %) utilisent des
Tableau 2.7 : Répartition des ménages selon le mode
syst mes d’ vacuation des eaux us es non
d’ vacuation des eaux us es
Urbain
Rural
Ensemble
appropriés : 79 % déversent les eaux usées dans
Mode d’évacuation
R seau d’ gout
2,4
0,5
1,0
la nature, 4 % dans les cours d’eau et dans
Canal fermé
11,3
2,3
5,0
Canal à ciel ouvert
7,3
2,5
3,9
Dans le fleuve
1,0
0,7
0,8
d’autres lieux non appropri s. Seulement 10 %
Trou creusé dans la cours
14,7
3,9
7,1
Dans la rue/nature
61,0
86,9
79,2
des m nages utilisent les r seaux d’ gouts et de
Autres
2,4
3,4
3,1
Total
100,0
100,0
100,0
caniveaux. et 7 % des trous creusés dans la cours
à cet effet. En milieu urbain, 21 % des ménages utilisent des syst mes d’ vacuation des eaux
usées appropriés contre 5 % en milieu rural.
La majorité des ménages maliens utilisent
Tableau 2.8 : Répartition des ménages selon la principale
essentiellement pour la cuisson des aliments, le
source d’ nergie pour la cuisson
Urbain Rural
Ensemble
Source d’énergie
bois (88 %) et le charbon de bois (10 %). Les
Electricité
0,9
0,2
0,4
Gaz
0,4
0,4
0,4
autres sources d’ nergie sont tr s peu utilisées
Pétrole
0,1
0,5
0,4
Bois
80,7
91,0
87,9
aussi bien en milieu urbain (2 %) qu’en milieu
Charbon
17,5
6,4
9,6
Autres
0,5
1,5
1,2
rural (3 %).
Total
100,0 100,0
100,0
En ce qui concerne les matériaux de construction
Graphique 5 : Proportions de ménages habitant
des logements, 82 % des ménages habitent dans
dans des logements précaires
des constructions dont les murs sont en banco et
2,8
9 % dans les constructions dont les murs sont en
2,5
2,6
dur. Plus de la moitié des ménages (55 %)
occupent des logements dont le toit est en banco
et plus d’un m nage sur quatre (26 %) sont dans
des logements dont le toit est en tôles. Si l’on
Urbain
Rural
Ensemble
considère que les logements dont les murs ne
sont pas en dur, semi-dur ou banco et le toit en béton, tôle, tuile ou banco sont des logements
précaires, on peut dire que seulement 3 % des ménages maliens habitent dans des logements
précaires.
16
CHAPITRE III
CARACTERISTIQUES DES CHEFS DE MENAGES ET
STATUT SOCIO-ECONOMIQUE DES MENAGES
17
3.1.
CATEGORIE SOCIOPROFES-
SIONNELLE
Un tiers (33 %) des chefs de ménages
travaillent dans le primaire et un quart (25
Tableau 3.1 : Répartition en % des chefs de ménages selon
la catégorie socioprofessionnelle
%) sont des salariés du secteur privé. Onze
Rural
Urbain Ensemble
Total
100,0
100,0
100,00
pour cent (11 %) des chefs de ménages
Travailleurs du primaire
44,4
6,4
33,2
sont des retraités et 5 % sont sans emploi.
Salarié public
2,1
12,5
5,2
Salarié privé
17,0
43,5
24,8
Les ménagères chefs de ménages
Commerçant
0,0
0,2
0,1
Transporteurs
0,0
0,1
0,0
représentent 5 %. Par rapport au milieu de
Sans emploi
4,1
5,5
4,5
résidence, plus de deux chefs de ménage
Ménagère
3,4
8,6
4,9
Elèves/Etudiants
0,2
0,1
0,2
sur cinq (44 %) sont salariés du secteur
Retraités/Rentiers
11,5
8,3
10,5
Autres
17,4
14,8
16,6
privé et 13 % salariés du public tandis
qu’en milieu rural plus de deux cinquième
(44 %) des chefs de ménage travaillent dans le secteur primaire et 17 % sont salariés du
secteur privé. La proportion des chefs de ménages sans emploi est de 6 % en milieu urbain
contre 4 % en milieu rural. On relève une proportion plus élevée de chefs de ménages à la
retraite en milieu rural (12 %) qu’en milieu urbain (8 %).
3.2.
NIVEAUX D’INSTRUCTION
Graphique 6 : Proportion de chefs de ménage sans
aucun niveau d’instruction
ET D’ALPHABETISATION
DES CHEFS DE MENAGE
90
82
La grande majorité des chefs de ménage
60
(82 %) sont sans instruction. La
proportion des chefs de ménage femmes
sans instruction (90 %) est plus élevée
que celle des chefs de ménage hommes
Urbain
Rural
Ensemble
(80 %). De même, 60% des chefs de
Graphique 7 :Niveau d’instruction atteint
ménages urbains contre 90 % des chefs
N'a pas terminé
A terminé le primaire
de ménages ruraux sont sans instruction.
La proportion des chefs de ménage ayant
atteint le niveau du primaire complet est
de 7 %. Cette proportion est de 12 % en
Urbain
Rural
Ensemble
18
milieu urbain contre 5 % en milieu rural. On relève par ailleurs, que plus de 10 % des chefs de
ménages urbains ont le niveau secondaire contre seulement 2 % chez les chefs de ménage du
milieu rural.
Plus de trois quarts (76 %) des chefs
de ménage ne sont pas alphabétisés.
Tableau 3.2 : Taux d’alphab tisation des chefs de m nage
Les femmes chefs de ménages sont
Urbain
Rural
Ensemble
nettement moins alphabétisées que les
Sexe
Homme
50,0
17,3
26,3
hommes (9 % contre 26 % pour les
Femme
14,7
4,0
9,0
Total
44,1
16,3
24,5
hommes). Par ailleurs, ont relève que
le taux d’alphab tisation est environ
trois fois plus lev en milieu urbain (44 %) qu’en milieu rural (16 %).
3.3.
SITUATION MATRIMONIALE
La majorité (88 %) des chefs de ménage sont mariés. Les chefs de ménage monogames
représentent 61 % et les polygames 28 %. Un chef de ménage sur neuf(11%) est soit divorcé,
Tableau 3.3 : Répartition en % des chefs de ménage selon la situation matrimoniale
Urbain
Rural
Ensemble
Homme Femme Total Homme Femme Total Homme Femme Total
Etat matrimonial
Célibataire
1,0
1,3
1,0
0,9
4,2
1,2
0,9
2,8
1,1
Monogame
73,3
11,6
62,9
64,3
7,9
59,8
66,8
9,6
60,7
Polygame
23,9
4,0
20,6
32,7
7,1
30,7
30,3
5,7
27,7
Divorcé(e)s/Séparé(e)
0,5
7,6
1,7
0,3
8,3
1,0
0,4
8,0
1,2
Veuf (ve)
1,5
75,5
13,9
1,7
72,5
7,4
1,7
73,9
9,3
Total
100,0
100,0 100,0
100,0
100,0 100,0
100,0
100,0 100,0
séparé ou veuf. La polygamie concerne 31 % des chefs de ménages ruraux contre 21 % de
ceux du milieu urbain. Par contre, les veufs, les divorcés et les séparés sont relativement plus
importants parmi les chefs de ménages urbains (16 % contre 8 % en milieu rural). Par ailleurs,
82 % des femmes chefs de ménage sont veuves, divorcées ou séparées contre seulement 2 %
chez les hommes.
3.4.
STATUT SOCIO ECONOMIQUE
En matière de logement, près de trois quarts (73 %) des ménages possèdent une maison mais
la proportion de m nages urbains qui en poss dent n’est que de 56 %. Par rapport la r gion
de résidence, la quasi totalité des ménages de Tombouctou (98 %) et de Kayes (91 %) possède
19
Graphique 8 : Evolution de la proportion de
une maison. Par contre, moins de la moitié (49
ménages possédant une maison
%) des chefs de ménages de Bamako en
2001
94
possèdent. La proportion de ménages
81
82
2003
73
possédant une maison a connu une baisse
56
54
entre 2001 et 2003 passant de 82 % à 73 %.
Cependant, en milieu urbain cette proportion
a connu une légère augmentation sur la même
Urbain
Rural
Ensemble
période passant de 54 % à 56 %. Par rapport à
la catégorie socioprofessionnelle, on relève que la proportion de ménages dirigés par les
commerçants (7 %) et les salariés du secteur public (43 %) qui possèdent une maison est
relativement faible par rapport à celle des m nages dirig s par des chefs de m nage d’autres
catégories socioprofessionnelles. La proportion de ménages de grande taille (7 personnes ou
plus) qui possèdent une maison est plus importante que celle des ménages de petite taille (2
personnes ou moins).
Sept ménages sur dix (73 %) possèdent des
Graphique 9 : Evolution de la proportion de
ménages possédant une terre
terres. Cette proportion est de 90 % chez les
ménages ruraux et 29 % chez les ménages
2001
90
urbains. Par rapport à la région de résidence,
2003
70
69
73
au moins huit ménages sur dix dans les
régions de Sikasso, Ségou et Koulikoro qui
29
23
sont des régions de forte production agricole
possèdent des terres. Dans le district de
Urbain
Rural
Ensemble
Bamako une proportion non négligeable (13
%) des ménages possèdent également des terres. La proportion des ménages ruraux qui
possèdent des terres a fortement augmenté entre 2001 et 2003 passant de 70 % pour atteindre
90 %. De m me, les m nages urbains poss dent relativement plus de terres en 2003 qu’en
2001 (29 % contre 23 % en 2001). Au niveau national cette proportion est passée de 69 % en
2001 à 73 % en 2003.
Plus de deux tiers des ménages (67 %) possèdent du bétail. En milieu rural, 81 % des
ménages en possèdent contre 37 % pour les ménages urbains. La grande majorité des ménages
qui possèdent du bétail dispose des deux types de bétail (petit et gros). La proportion de
m nages qui poss dent du b tail n’a pas connu de changement entre 2001 et 2003 quelque
20
soit le milieu de résidence ou la région de résidence, toutefois, les ménages possèdent
relativement plus les deux types de b tail qu’en 2001.
Le poste radio et le téléviseur sont les moyens
Graphique 10 : Evolution de la proportion
de ménages possédant un téléviseur
d’acc s l’information les plus courants des
ménages. Plus de deux tiers des ménages (67
2001
%) possèdent un poste radio et 21 % un
2003
téléviseur. En milieu urbain 83 % des ménages
52
42
disposent d’un poste radio et 52 % d’un
21
14
5
8
téléviseur. Ces proportions sont respectivement
de 63 % et 8 % en milieu rural. Par rapport à
Urbain
Rural
Ensemble
2001, si la proportion de ménages qui
poss dent un poste radio n’a pas volu , celle des m nages poss dant un t l viseur a connu
une augmentation passant de 14 % à 21 % (42 % à 52 % en milieu urbain et 5 % à 8 % en
milieu rural).
Tableau 3.4 : Pourcentage des ménages possédant certains biens
Bétail
Moyens de transport
Maison
Terres
Petit
Gros Les deux
Voiture Mobylette Bicyclette
Total
73,4
72,5
12,8
14,6
40,5
4,3
23,6
50,0
Milieu de résidence
Rural
80,6
90,5
11,6
17,7
51,4
1,1
17,9
55,7
Urbain
56,1
29,3
15,6
7,0
14,5
12,1
37,2
36,2
Région de résidence
Kayes
91,5
78,2
8,9
15,7
48,3
2,8
26,9
29,7
Koulikoro
67,0
87,1
9,3
17,6
53,0
2,6
19,0
63,6
Sikasso
65,0
88,2
13,5
18,2
49,5
1,5
22,3
81,2
Ségou
82,0
80,2
7,3
17,7
52,2
3,0
34,5
66,5
Mopti
72,0
79,9
20,3
16,2
36,2
2,3
16,7
32,2
Tombouctou
97,6
66,1
21,5
6,3
22,5
0,5
1,4
2,8
Gao
83,1
52,5
21,0
10,3
18,8
3,7
5,6
4,4
Kidal (ville)
51,9
5,6
62,4
0,0
10,9
0,0
0,6
0,0
Bamako
48,5
12,5
8,4
2,4
8,6
20,8
40,0
40,2
Taille du ménage
1-2
60,7
70,6
34,6
1,7
20,5
0,4
3,3
26,7
3-4
72,7
67,5
11,4
10,5
34,2
1,2
10,6
32,8
5-6
72,4
69,4
14,6
19,2
29,4
2,6
17,1
40,5
7+
74,8
74,7
10,9
14,8
46,9
5,8
29,7
58,2
Groupe socio-économique
Travailleurs du primaire
78,1
94,6
11,1
18,2
53,0
1,4
15,7
54,5
Salarié public
42,7
34,7
22,6
5,3
26,8
20,6
55,9
54,1
Salarié privé
61,3
53,9
18,1
11,0
21,4
7,0
26,0
41,3
Commerçant
7,1
7,1
44,8
0,0
0,0
37,7
100,0
44,8
Transporteurs
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
Sans emploi
74,5
71,5
6,9
12,7
40,4
2,3
15,5
54,8
Ménagère
69,3
43,8
8,8
11,5
20,9
1,9
17,3
18,0
Elèves/Etudiants
95,8
83,9
0,0
7,7
55,7
10,3
14,5
67,5
Retraités/Rentiers
84,3
74,9
8,1
13,9
55,6
5,2
33,4
52,1
Autres
85,9
75,5
10,7
17,5
44,9
1,7
23,1
59,2
Sexe
Masculin
73,0
75,1
12,7
14,2
43,2
4,5
24,7
53,6
Féminin
76,8
50,4
13,5
17,7
18,4
3,0
14,3
19,1
S’agissant des moyens de transport, la moiti des m nages (50 %) disposent d’une bicyclette
et environ un quart des m nages (24 %) disposent d’une motocyclette. En milieu urbain 36 %
21
des ménages disposent d’une bicyclette contre 56 % en milieu rural. De m me 37 % des
ménages urbains possèdent une motocyclette contre 18 % des ménages ruraux. Ces
proportions restent au même niveau que celles observées en 2001. La voiture reste un moyen
de transport rarement possédée par les ménages : 4 % seulement des ménages en possèdent.
L’augmentation de la proportion des m nages qui poss dent une voiture a significativement
augmentée uniquement dans le district de Bamako passant de 15 % en 2001 à 21 % en 2003.
3.5.
EVOLUTION DE LA SITUATION ECONOMIQUE DES MENAGES
L’ELIM a recueilli l’appr ciation des m nages sur l’ volution de leur situation conomique et
de celle de la communaut au moment de l’enqu te par rapport la situation un an avant.
Tableau 3.5 : Répartition en % des ménages selon leur perception de la situation économique actuelle du ménage
par rapport à la situation
Nettement
Nettement
Ne sait
Non
pire
Pire La même Meilleure meilleure
pas déclaré
Total
Total
4,0
16,8
11,8
61,3
5,4
0,5
0,2
100,0
Milieu de résidence
Rural
3,1
16,1
9,2
65,3
6,0
0,1
0,1
100,0
Urbain
6,2
18,5
18,0
51,8
4,0
1,2
0,3
100,0
Région de résidence
Kayes
1,0
18,7
10,2
60,7
9,0
0,4
0,0
100,0
Koulikoro
3,6
16,0
12,3
64,5
3,5
0,0
0,0
100,0
Sikasso
3,7
9,5
8,0
75,7
2,2
0,5
0,5
100,0
Ségou
3,2
13,0
10,0
68,4
3,1
1,7
0,5
100,0
Mopti
4,2
7,3
5,7
63,5
19,3
0,1
0,0
100,0
Tombouctou
2,1
48,5
35,8
13,3
0,2
0,2
0,0
100,0
Gao
0,0
34,0
16,8
48,5
0,8
0,0
0,0
100,0
Kidal
7,1
32,4
55,5
5,1
0,0
0,0
0,0
100,0
Bamako
12,4
22,5
15,1
48,7
1,4
0,0
0,0
100,0
Sexe
Masculin
4,1
16,6
11,2
61,6
5,7
0,5
0,2
100,0
Féminin
3,3
18,5
16,4
58,8
2,7
0,3
0,0
100,0
Etat matrimonial
Célibataire
17,9
18,2
11,5
48,6
3,9
0,0
0,0
100,0
Monogame
4,5
15,5
11,0
63,5
4,7
0,6
0,2
100,0
Polygame
3,2
18,4
11,6
58,4
7,9
0,3
0,2
100,0
Divorcé/séparé
0,7
50,8
9,8
37,0
0,0
1,7
0,0
100,0
Veuf
1,7
16,2
18,2
60,5
3,2
0,1
0,0
100,0
Non déclaré
0,0
0,0
100,0
0,0
0,0
0,0
0,0
100,0
Au niveau national, deux tiers des ménages estiment que leur situation économique est
meilleure par rapport ce qu’elle tait un an avant contre un peu plus d’un cinqui me (21 %)
des m nages qui trouvent que leur situation conomique s’est plutôt d t rior e. En milieu
rural, cette amélioration de la situation économique a été déclarée par près de trois quart (71
%) des ménages contre un peu plus de la moitié (56 %) des ménages urbains. Par rapport à la
région de résidence, plus de deux tiers des ménages des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso,
22
Ségou et de Mopti ont déclaré une amélioration de leur situation économique. Au niveau du
district de Bamako, un ménage sur deux (50 %) a noté une amélioration dans sa situation
économique par contre, à Tombouctou, ils ne sont que 14 % a pensé que leur situation
conomique s’est am lior e et 5 % seulement Kidal ville. Un peu plus d’un tiers (36 %) des
ménages de Tombouctou et plus de la moitié (56 %) des ménages de la ville de Kidal estiment
que leur situation conomique n’a pas chang . L’am lioration de la situation conomique
semble avoir b n fici plus aux m nages dirig s par les hommes (65 %) qu’ ceux dirig s par
les femmes (62 %).
En ce qui concerne, la perception de l’ volution de la situation conomique de la
communauté, les m nages ont d clar 70 % qu’elle s’est am lior e. Environ trois quarts (74
%) des ménages en milieu rural et 60 % des ménages en milieu urbain ont noté cette
amélioration.
23
CHAPITRE IV
SCOLARISATION ET ALPHABETISATION
24
4.1.
SCOLARISATION DES ENFANTS
L’ELIM a collect des informations relatives la scolarisation de tous les membres du
ménage âgés de 3 ans ou plus. Ces informations concernent
la fréquentation passée, la
fréquentation actuelle, la classe la plus élevée achevée avec succès, la dernière classe suivie,
les raisons de non fr quentation, le type d’ tablissement et le diplôme obtenu.
Le niveau de scolarisation des enfants à un cycle donnée est mesuré par le Taux Brut de
Scolarisation (TBS) et le Taux Net de Scolarisation (TNS) calculés à partir des informations
sur l’ ge, la fr quentation actuelle et la derni re classe suivie.
Le TBS est le rapport entre l’effectif des enfants un cycle donn au moment de l’enqu te
quelque soit leur ge et l’effectif des enfants d’âge scolaire officiel du cycle1 considéré
exprimé en pourcentage. Le TBS peut être supérieur à 100 % en raison des fréquentations
pr coces et la fr quentation des enfants ayant d pass l’ ge limite officiel dans le cycle suite
aux redoublements.
Le TNS est le pourcentage d’enfants d’ ge scolaire officiel d’un cycle donn qui fr quentent
effectivement ce cycle. Il est au plus gal 100 % si tous les enfants d’ ge scolaire du cycle
fréquentent.
Tableau 4.1 : Taux de scolarisation des enfants aux différents cycle de l'enseignement fondamental
Premier cycle
2nd cycle
Taux Net de Taux Brut de
Taux Net de
Taux Brut de
Scolarisation Scolarisation
Scolarisation
Scolarisation
Total
48,0
66,8
14,2
32,0
Milieu de Résidence
Urbain
77,1
106,6
29,9
68,2
Rural
36,9
51,7
6,9
15,3
Région de résidence
Kayes
49,0
66,8
6,6
17,6
Koulikoro
51,9
71,4
18,7
39,9
Sikasso
38,9
59,9
7,1
19,8
Ségou
42,4
58,4
15,4
32,0
Mopti
34,8
48,3
9,0
21,8
Tombouctou
46,0
63,6
5,5
16,0
Gao
43,2
60,2
19,7
33,6
Kidal (Kidal)
46,8
53,4
33,2
52,2
Bamako
88,8
118,0
33,6
74,6
Catégorie socio-économique
Travailleurs du primaire
37,7
51,3
5,7
14,8
Salarié du public
92,0
119,8
49,1
93,9
Salarié privé
60,0
85,8
16,7
42,1
Commerçant
100,0
161,7
.
.
Chômeur
51,8
67,0
22,1
42,2
Ménagère
55,4
79,3
34,0
61,2
Elèves/Etudiants
3,8
17,4
44,9
44,9
Retrait
46,7
67,9
10,1
25,3
Autres
41,5
59,0
12,3
27,7
Sexe
Masculin
51,3
73,1
15,1
36,0
Féminin
44,3
60,1
13,1
27,7
1 La tranche d’ ge officielle pour le premier cycle est de 7-12 ans et celui du 2nd cycle est de 13-15 ans.
25
Le TBS au primaire est évalué à 67 % en 2003. Il est plus élevé en milieu urbain (107 %)
qu’en milieu rural (52 %). Les gar ons sont plus scolaris s que les filles (73 % contre 60 %
pour les filles). Par rapport à la région de résidence, plus de la moitié des enfants sont
scolarisés excepté à Mopti (48 %). Le taux brut de scolarisation au primaire dans le district de
Bamako s’ tablit 118 %. Par rapport la cat gorie socioprofessionnelle, les enfants des
ménages dirigés par les commerçants (162 %) et les salariés du secteur public (120 %) sont
les plus scolarisés.
Le TBS au second cycle de l’enseignement fondamental est de 32 %. Il est nettement plus
lev en milieu urbain (68 %) qu’en milieu rural (15 %). Plus d’un gar on sur trois sont
scolaris s au second cycle contre un peu plus d’un quart pour les filles (28 %). Par rapport à la
catégorie socioprofessionnelle, les enfants des ménages dirigés par les salariés du secteur
public (94 %) et les femmes au foyer (61 %) sont les plus scolarisés tandis que les enfants des
ménages dirigés par les travailleurs du secteur primaire (15 %) sont .les moins scolarisés au
second cycle de l’enseignement fondamental.
Dans l’ensemble, le TNS au primaire est valu 48 %. En milieu urbain, plus de trois quart
des enfants (77 %) âgés de 7-12 ans fréquentent un établissement primaire contre 37 % pour
les enfants du milieu rural. Le TNS pour les garçons (51 %) est plus élevé que celui des filles
(44 %).
Au niveau du second cycle, le TNS pour l’ensemble du pays est de 14%. Ce chiffre est de
30% et 7% respectivement pour les milieux urbain et rural. Selon le sexe, l’ cart entre gar ons
et filles se rétrécit comparativement au taux brut. En effet, il est de 15% pour les garçons
contre 13% pour les filles.
Graphique 11 : Evolution des taux de
La scolarisation des enfants au primaire s’est
scolarisation au premier cycle
nettement améliorée entre 2001 et 2003 : le TBS
2001
2003
est passé de 58 % à 67 % et le TNS de 41 % à 48
67
58
%. Par ailleurs, l’ cart dans la scolarisation entre
48
41
gar ons et filles s’est galement r duit : en 2001,
trois garçons sur cinq étaient scolarisés contre une
TBS
TNS
fille sur cinq et en 2003, trois garçons et demi sur
26
cinq sont scolarisés contre trois filles sur cinq.
Graphique 12 : Evolution du taux brut de
scolarisation au 2nd cycle
S’agissant de la scolarisation des enfants au
2001
3 2
second cycle, elle s’est tr s nettement
2003
améliorée entre 2001 et 2003 passant de 9% à
9
32 %. Cette amélioration est observée dans
toutes les régions et également au niveau de
T B S
chaque sexe.
4.2.
ACCES AUX INFRASTRUCTURES
SCOLAIRES
Pr s de la moiti des m nages (48 %) sont situ s moins d’un quart d’heure d’un
établissement primaire et 15 % des ménages mettent 15 à 30 mn pour atteindre un
établissement primaire. En milieu urbain, 62 % des m nages sont situ s moins d’une demi
heure d’un tablissement primaire, un peu plus d’un cinqui me des m nages (22 %) mettent
Tableau 4.2 : Répartition (en %) des ménages selon le temps (en minutes) nécessaire pour atteindre l'école
fondamentale 1er cycle et 2nd cycle
Fondamentale 1er cycle
Fondamental 2nd cycle
0-14 15-29 30-44 45-59
60+ ND
0-14 15-29 30-44 45-59 60+ ND Total
Total
48,1
15,3
8,5
2,5
23,7
0,5
24,0
11,4
8,9
3,6 50,0
0,7 100,0
Milieu de résidence
Urbain
62,2
21,8
9,6
3,4
1,2
1,1
57,5
20,8
12,6
4,7
2,6
1,2 100,0
Rural
42,2
12,6
8,0
2,2
33,1
0,3
10,0
7,4
7,3
3,2 69,9
0,5 100,0
Région de résidence
Kayes
41,9
25,0
11,2
2,4
14,3
0,2
10,7
11,7
6,0
4,2 62,1
0,3 100,0
Koulikoro
52,6
20,0
8,9
1,0
16,7
0,6
21,7
13,3
10,2
1,6 51,9
1,0 100,0
Sikasso
41,1
6,6
3,8
1,8
45,5
0,4
17,2
6,2
5,2
4,1 65,7
0,7 100,0
Ségou
45,3
14,3
11,8
4,7
23,0
0,3
26,0
10,1
13,5
5,4 43,9
0,6 100,0
Mopti
43,7
16,7
8,4
3,9
26,6
0,3
15,5
11,1
6,0
2,7 63,9
0,3 100,0
Tombouctou
55,2
4,8
4,6
0,1
30,9
0,0
20,9
1,6
5,3
0,6 66,9
0,4 100,0
Gao
66,2
9,2
8,6
0,0
10,9
3,6
38,9
18,8
4,1
4,0 29,2
3,6 100,0
Kidal (ville)
72,4
25,3
2,9
0,0
0,0
0,0
45,4
41,4
11,3
0,0
2,5
0,0 100,0
Bamako
59,5
24,9
11,5
3,4
0,0
0,4
55,2
21,6
18,3
3,9
0,3
0,4 100,0
entre 15 30 mn pour atteindre un tablissement primaire. On rel ve que pr s d’un quart des
ménages parcourent au moins une heure pour atteindre un établissement primaire. La
proportion de m nages situ s une heure ou plus d’un tablissement primaire est n gligeable
en milieu urbain (1 %) tandis qu’elle est tr s lev e en milieu rural où une heure de temps est
au moins nécessaire au tiers des ménages. Par rapport à la région de résidence, les résultats
27
mettent en vidence que un quart d’heure suffit deux cinqui me des m nages dans toutes les
régions pour atteindre un établissement primaire. Les proportions les plus élevées de ménages
relativement éloignés (60 mn ou plus) de tout établissement sont enregistrées dans les régions
de Sikasso (46 %) de Tombouctou (31 %) et de Mopti (27 %).
Par rapport aux tablissements du second cycle de l’enseignement fondamental, environ un
quart (24 %) et 11 % de l’ensemble des m nages sont situ s respectivement moins d’un
quart d’heure et 15 30 mn d’un tablissement de second cycle. Plus de la moiti des
m nages urbains (58 %) mettent moins d’un quart d’heure pour atteindre un tablissement du
second cycle contre seulement 10 % des ménages ruraux. Aussi, 15 à 30 mn sont nécessaires
à 21 % des ménages urbains et 7 % des ménages ruraux pour atteindre un établissement du
second cycle. Au niveau national, la moitié des ménages sont situés à une heure au moins de
tout établissement ; en milieu rural 70 % des ménages sont relativement éloignés de tout
tablissement contre 3 % en milieu urbain. Par rapport la r gion de r sidence, moins d’une
demi-heure est nécessaire à la grande majorité (88 %) des ménages de la ville de Kidal, à plus
de trois quart des ménages à Bamako (77 %) et à plus de la moitié des ménages à Gao (58 %)
pour atteindre un établissement de second cycle. Dans les autres régions, cette proportion
varie de 22 % dans la région de Tombouctou à 35 % dans la région de Koulikoro.
Si l’on consid re que les enfants vivant dans les
Graphique 13 : Evolution du taux d’acc s aux
infrastructures scolaires
m nages situ s moins d’une demi-heure d’un
établissement y ont accès, on peut dire que le taux
2001
d’acc s aux tablissements du premier cycle au
2003
68
57
Mali est de 68 % et celui des établissements du
37
second cycle est de 37 %. Le taux d’acc s aux
19
établissements primaires est 1,3 fois plus élevé en
1er cycle
2nd cycle
milieu urbain (82 %) qu’en milieu rural (62 %) et
celui des établissements du second cycle est quatre fois .plus élevé en milieu urbain (77 %)
qu’en milieu rural (18 %).
L’acc s aux infrastructures scolaires s’est nettement am lior entre 2001 et 2003 passant de
57 % à 68 % pour les établissements du primaire et de 19 % à 37 % pour les établissements
du second cycle.
28
4.3.
SATISFACTION DES ELEVES
Si l’on consid re que les enfants qui fr quentent
Tableau 4.3 : Taux de satisfaction des élèves
et qui n’ont cit aucun probl me sont satisfaits
1er cycle
2nd cycle
des services scolaires, on peut dire que plus de
Total
67,7
69,1
Milieu de Résidence
deux tiers (68 %) des élèves du primaire sont
Urbain
79,3
79,3
Rural
58,5
57,8
satisfaits du fonctionnement de leurs écoles.
Région de résidence
Cette proportion est de 79 % en milieu urbain
Kayes
68,9
76,0
Koulikoro
52,2
46,8
contre 59 % en milieu rural. La quasi-totalité des
Sikasso
45,3
47,9
élèves de la région de Gao (96 %) et la grande
Ségou
76,3
76,8
Mopti
73,0
84,4
majorité des élèves de Bamako (86 %) et de la
Tombouctou
51,0
38,2
Gao
96,3
99,5
ville de Kidal (82 %) sont également satisfaits
Kidal (ville)
82,6
92,4
Bamako
86,1
88,9
du fonctionnement de leurs écoles. On note que
Sexe
moins de la moitié des élèves de la région de
Masculin
68,0
67,1
Féminin
67,4
71,8
Sikasso (45 %) sont satisfaits de leurs écoles.
Par rapport au type d’ cole, les l ves des coles
communautaires sont moins satisfaits (49 % au primaire et 22 % au second cycle) que ceux
des autres types d’ tablissement où la proportion des ceux qui sont satisfaits varie de 60 %
95 %.
Le taux de satisfaction des élèves du second
Graphique 14 : Evolution du taux de
satisfaction des élèves
cycle est de 69 % (79 % pour le milieu urbain et
58 % pour le milieu rural). Par rapport à la
2001
région de résidence, on relève que plus de la
2003
68
69
moitié des élèves de Sikasso (52 %) et de
Koulikoro (53 %) ne sont pas satisfaits. Par
17
4
rapport au sexe, les filles du 2nd cycle sont
relativement plus satisfaites du fonctionnement
1er cycle
2nd cycle
des écoles que les garçons du 2nd cycle.
Le taux de satisfaction des l ves s’est fortement am lior de 2001 2003 : au niveau du
primaire il est passé de 17 % à 68 % et au niveau du second cycle sur la même période, de 4%
à 69 %.
29
4.4.
RAISONS DE NON SATISFACTION DES ELEVES
Le manque de livres et de fournitures et dans une moindre mesure la qualité de
l’enseignement constituent les principales raisons de m contentement des l ves : 16 % des
élèves ont cité le manque de livres et de fournitures scolaires et 6 % la qualité de
Tableau 4.4 : Pourcentage d'élèves fréquentant actuellement l'école et non satisfaits de l'école et raisons de
mécontentement
Raisons de mécontentement
Pourcentage
Livres/
Ensei-
Manque
Établis-
mécontents
Fournitures
gnement
enseignants
sement
Autre
Total
31,9
16,3
5,8
2,5
1,6
4,6
Milieu de Résidence
Urbain
20,7
13,4
2,3
2,2
0,4
1,3
Rural
41,7
18,9
8,9
2,7
2,6
7,4
Région de résidence
Kayes
29,3
17,0
8,0
0,1
2,1
1,3
Koulikoro
49,4
19,3
17,9
7,7
0,8
2,3
Sikasso
53,9
21,0
4,7
0,7
5,7
20,8
Ségou
23,6
12,3
2,8
5,0
0,7
1,1
Mopti
24,4
17,7
2,5
0,1
0,7
3,1
Tombouctou
52,0
50,3
1,0
0,1
0,0
0,7
Gao
3,0
0,0
2,8
0,0
0,0
0,0
Kidal (ville)
14,4
14,4
0,0
0,0
0,0
0,0
Bamako
13,0
10,1
0,1
0,8
0,1
0,2
Sexe
Masculin
32,3
15,7
6,8
2,7
1,8
4,3
Féminin
31,4
17,1
4,6
2,2
1,3
4,9
Type d'école
Primaire
32,4
16,3
6,1
2,3
1,8
5,0
Gouvernement
30,3
16,4
7,6
3,0
0,7
2,1
Eglise
40,5
6,9
0,0
15,4
4,2
0,0
Privé
22,5
14,4
1,7
0,6
2,3
1,5
Communauté
51,4
18,4
4,6
0,8
5,7
20,2
Autres
4,8
4,8
0,0
0,0
0,0
0,0
2nd Cycle
27,2
15,2
6,2
4,3
0,6
0,7
Gouvernement
28,3
15,9
6,8
4,9
0,4
0,3
Eglise
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
Privé
17,7
9,1
1,7
2,0
1,5
3,4
Communauté
78,3
52,9
25,4
0,0
0,0
0,0
Autres
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
l’enseignement. Les m mes raisons sont voqu es par 15 % des l ves en milieu urbain et
29% en milieu rural. Plus de la moitié (51 %) des élèves mécontents de la région de
Tombouctou, plus du tiers des élèves de Koulikoro et plus du quart de ceux de Sikasso et de
Kayes également ont évoqué les mêmes raisons.
Par rapport au type d’ coles, les deux raisons restent les plus cit es except dans les coles
primaires relevant de l’ glise où le manque d’enseignants est cit par 15 % des mécontents.
4.5.
RAISONS DE NON FREQUENTATION
Six pour cent (6 %) des enfants d’ ge scolaire officiel ne fr quentent pas une cole (5 % en
milieu urbain et 8 % en milieu rural). Les proportions les plus lev es d’enfants d’ ge scolaire
30
qui ne fréquentent pas sont enregistrées dans les régions de Tombouctou et Gao (12 %) et de
Kayes (8 %).
Tableau 4.5 : Pourcentage d'enfants de 7 à 15 ans qui ont fréquenté par raison pour laquelle ils ne fréquentent
pas actuellement l'école
Raisons de non fréquentation actuelle
% ne fré-
Trop vieux
Maladie/
Echoué
S'est
quentant pas ou jeune Distance
Coût
Travail
Inutile
grossesse examen
marié
Autre
Total
6,4
8,5
6,5
7,8
9,1
15,7
2,3
14,4
1,8
26,4
Milieu de Résidence
Urbain
4,5
10,7
0,6
12,1
8,4
26,3
3,1
21,1
2,6
8,2
Rural
7,9
7,4
9,3
5,7
9,4
10,5
1,9
11,2
1,4
35,1
Région de résidence
Kayes
8,0
1,5
1,0
3,9
5,4
8,6
2,7
5,7
0,0
69,5
Koulikoro
5,2
12,9
0,4
10,3
17,5
14,4
3,4
11,2
2,9
21,5
Sikasso
5,1
14,8
0,0
2,1
9,8
14,7
0,0
6,4
0,0
34,9
Ségou
7,1
18,4
2,7
14,0
4,8
12,8
2,0
22,9
0,0
12,7
Mopti
7,8
0,0
1,6
6,1
5,9
14,2
5,6
2,2
6,2
43,4
Tombouctou
11,5
0,9
17,2
10,0
8,2
11,7
0,0
44,0
7,9
0,0
Gao
11,6
0,3
49,8
0,0
20,9
0,0
2,5
19,9
0,0
0,0
Kidal (ville)
1,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
100,0
Bamako
3,7
6,6
1,8
12,6
4,7
50,9
1,8
17,2
2,4
0,0
Sexe
Masculin
5,6
6,5
10,9
10,7
5,7
13,2
2,9
16,3
1,1
22,0
Féminin
7,3
10,4
2,1
4,9
12,4
18,0
1,7
12,6
2,5
30,7
Parmi les l ves qui ne fr quentent pas, 16 % pensent que l’ cole est inutile et 14 % ont
échoué à leur examen. Le travail est cité par 9 %, le coût par 8 % et l’ loignement par 7 %
comme les raisons justifiant leur non fréquentation. Par rapport à la région de résidence,
l’ loignement de l’ cole a t cit par la moiti des enfants de Gao ne fr quentant pas l’ cole.
Dans le district de Bamako, plus de la moiti des enfants (51 %) estiment que l’ cole est
inutile. En ce qui concerne le sexe, les filles sont 18 % penser que l’ cole est inutile contre
13 % des garçons et elles sont également 12 % à citer le travail comme raison de non
fréquentation contre 5 % pour les gar ons. Par contre, l’ chec aux examens est voqu par 16
% des garçons contre 13 % des filles. Par ailleurs, la distance a été citée par 11 % des garçons
contre 2 % des filles et le coût par 11 % des garçons et 5 % des filles.
4.6.
ALPHABETISATION DES ADULTES
Dans le cadre de l’enqu te, on a demand chaque membre du m nage g de 15 ans ou
plus s’il sait lire et crire dans une langue quelconque. Les r sultats de l’enqu te r v lent que
24 % des adultes ont déclaré savoir lire et écrire dans une langue quelconque soit pr s d’un
31
adulte sur quatre. Cette proportion est près
Tableau 4.6 : Taux d'alphabétisation des adultes
de trois fois plus élevée en milieu urbain
Taux
d'alphabétisation
Total
24,0
(47 %) qu’en milieu rural (13 %). Comme
Milieu de Résidence
Urbain
47,0
Rural
13,0
on pouvait s’y attendre, le district de
Région de résidence
Kayes
19,6
Bamako avec 56 % enregistre la
Koulikoro
19,6
Sikasso
16,6
Ségou
21,4
proportion la plus élevée suivi de la région
Mopti
17,1
Tombouctou
15,0
Gao
23,7
de Gao avec 23 %. Les hommes (33 %)
Kidal (ville)
17,0
Bamako
56,0
sont deux fois plus alphabétisés que les
Sexe
Masculin
32,7
Féminin
15,9
femmes (16 %).
Graphique 15 : Evolution du taux
d’alphab tisation
Le taux d’alphab tisation a connu une
33
2001
légère augmentation entre 2001 et 2003
31
2003
24
passant de 21% à 24 %. Par rapport au
21
16
sexe, les taux ont augmenté presque dans
13
la même proportion chez les femmes que
chez les hommes
Homme
Femme
Total
32
CHAPITRE V
SANTE
33
5.1.
ACCES AUX SERVICES DE SANTE
D’une mani re g n rale, les m nages maliens mettent beaucoup de temps pour atteindre un
établissement de santé : plus d’une heure est n cessaire 43 % des m nages pour atteindre un
tablissement de sant contre moins d’un quart heure pour 26 % des m nages. En milieu
Tableau 5.1 : Répartition (en %) des ménages selon le temps (en minutes) nécessaire pour atteindre
l'établissement de santé les plus proches
Non
0-14
15-29
30-44
45-59
60+
déclaré
Total
Total
26,3
16,0
9,2
4,1
42,5
0,5
100,0
Milieu de résidence
Urbain
48,6
28,0
11,1
5,5
5,0
1,1
100,0
Rural
17,0
10,9
8,4
3,5
58,2
0,3
100,0
Région de résidence
Kayes
21,8
21,1
7,5
4,2
40,2
0,2
100,0
Koulikoro
21,9
13,9
10,0
2,5
50,8
0,6
100,0
Sikasso
21,8
12,3
5,4
4,2
55,1
0,4
100,0
Ségou
28,0
13,2
12,7
7,1
38,1
0,3
100,0
Mopti
21,8
10,8
11,2
2,9
52,6
0,3
100,0
Tombouctou
12,3
5,7
5,9
0,4
71,5
0,0
100,0
Gao
25,1
34,4
7,8
4,0
23,6
3,6
100,0
Kidal (ville)
68,6
23,6
8,4
0,0
0,0
0,0
100,0
Bamako
54,9
26,2
12,0
4,2
2,0
0,4
100,0
urbain 5 % seulement des m nages sont situ s une heure ou plus d’un tablissement de santé
contre plus de la moitié des ménages ruraux (58 %). Par rapport à la région de résidence, plus
de deux tiers (72 %) des ménages dans la région de Tombouctou et un peu plus de la moitié
des ménages dans les régions de Sikasso (55 %) et de Mopti (53 %) sont situés à une heure ou
plus de tout tablissement de sant . Moins d’un quart d’heure est n cessaire 55 % des
m nages de Bamako pour atteindre un tablissement de sant et moins d’une demi-heure pour
la grande majorité des ménages (80 %) du district de Bamako.
Si l’on consid re que les personnes vivant dans les m nages situ s une demi-heure ou moins
d’un tablissement de sant y ont acc s, on peut dire que le taux d’acc s aux services de sant
est de 42 %. Par rapport au milieu de résidence, plus de trois quarts (77 %) des ménages en
milieu urbain ont acc s aux services de sant tandis que moins d’un tiers (28 %) des m nages
ruraux y ont accès. Les ménages du district de Bamako (81 %) et de la ville de Kidal (92 %)
ont plus accès aux services de santé que les ménages des autres régions. Ceux des régions de
34
Tombouctou (18 %), de Koulikoro (36 %) et de
Graphique 16 : Evolution du taux d’acc s
Mopti (33 %) ont relativement moins accès aux
aux services de santé
services de santé.
77
2001
2003
62
Le taux d’acc s aux services de sant s’est
38
42
29
28
amélioré entre 2001 et 2003 passant de 38 % à 42
%. Cette amélioration est surtout constatée en
Urbain
Rural
Ensemble
milieu urbain (77 % contre 62 % en 2001).
5.2.
BESOINS ET UTILISATION DES SERVICES DE SANTE
Le besoin de la population est mesuré à travers la proportion des personnes qui ont été
malades ou bless es au cours des 4 semaines ayant pr c d l’enqu te. L’utilisation des
services de santé par la population est mesurée par la proportion des personnes qui ont
consulté un praticien de la santé pendant la même période.
Les r sultats de l’enqu te r v lent que le
Tableau 5.2 : Besoins et utilisation des services de santé
besoin de la population en matière de services
Besoin
Utilisation
de sant est de 15 % et le taux d’utilisation
Total
14,6
9,5
Milieu de Résidence
des services de sant n’est que de 10 %. Par
Urbain
15,2
11,6
Rural
14,4
8,6
rapport au milieu de résidence, le besoin en
Région de résidence
Kayes
20,0
14,2
Koulikoro
12,8
8,6
matière de services de santé est peu différent :
Sikasso
11,8
7,3
Ségou
13,6
8,4
en milieu urbain 15 % ont été malades ou
Mopti
13,3
7,3
Tombouctou
21,3
11,3
blessés sur la période de référence contre 14
Gao
14,6
8,8
Kidal (ville)
17,1
13,7
Bamako
16,9
12,9
% en milieu rural. Par contre, les populations
Sexe
Masculin
13,8
8,6
résidentes en milieu urbain (12%) ont
Féminin
15,5
10,4
consulté relativement plus un praticien de la
santé que celles du milieu rural (9 %). Par rapport à la région de résidence, les proportions de
personnes malades ou blessées les plus élevées ont été enregistrées dans les régions de
Tombouctou (21 %) et de Kayes (20 %), dans la ville de Kidal (17 %) et dans le district de
Bamako (17 %) et les proportions les plus élevées de personnes qui ont consulté un praticien
de la santé ont été enregistrées dans la région de Kayes (14 %), dans la ville de Kidal (14 %)
et dans le district de Bamako (13 %). On peut noter que le recours aux services de santé est
plus faible dans les régions de Tombouctou (47 %) et de Mopti (45 %) où près de deux
35
malades/bless s sur quatre n’ont pas consult un praticien de la sant . A l’inverse, les
populations du district de Bamako (20 %), de la ville de Kidal (24 %) et de la région de Kayes
(21 %) avec moins d’un quart des malades/bless s qui n’ont pas consult un praticien de la
santé font plus recours aux services de santé. Les femmes fréquentent plus les services de
santé que les hommes (67 % des malades/blessés ont consulté contre 62 % pour les hommes).
Graphique 17 : Evolution du taux
Sur la période 2001-2003, le taux d’utilisation des
d’utilisation des services de sant
services de sant par les populations s’est situ
2001
10 % et n’a connu aucune am lioration. En
13
13
12
2003
12
milieu urbain, le taux a enregistré une légère
8
9
baisse passant de 13 % en 2001 à 12 %.
Urbain
Rural
Ensemble
5.3.SATISFACTION DE LA
POPULATION
L’enqu te a relev les probl mes cit s par les
personnes qui ont consulté un praticien de la santé
Tableau 5.3 : Taux de satisfaction des personnes
qui ont consulté un praticien de la santé
% satisfaction
pendant les 4 derni res semaines. Si l’on consid re
Total
64,3
Milieu de Résidence
que les personnes qui n’ont pas cit de probl mes
Urbain
63,7
Rural
64,7
sont satisfaites des services de santé, on peut dire
Région de résidence
Kayes
72,0
que près de deux tiers (64 %) des patients sont
Koulikoro
55,7
Sikasso
49,5
satisfaits des prestations des services de santé. Par
Ségou
80,3
Mopti
65,5
Tombouctou
46,7
rapport au milieu de résidence, le niveau de
Gao
64,8
Kidal (ville)
54,5
satisfaction est peu différent (64 % en milieu urbain
Bamako
65,7
Sexe
et 65 % en milieu rural). En ce qui concerne la
Masculin
64,0
Féminin
64,6
région de résidence, la grande majorité des patients
(80 %) de la région de Ségou sont satisfaits des
services de sant et un peu moins d’un quart de ceux de la r gion de Kayes galement sont
satisfaits. Les niveaux de satisfaction les plus faibles sont enregistrés dans les régions de
Tombouctou (47 %) et de Sikasso (50 %). Par rapport au sexe, les hommes (64 %) sont
presque autant satisfaits que les femmes (65 %).
36
Graphique 18 : Evolution du taux de
Le niveau de satisfaction de la population
satisfaction des personnes qui ont consulté
presque insignifiant en 2001 (6 %) s’est
65
65
2001
64
nettement amélioré pour atteindre 64 % en
2003
2003. Cette nette amélioration des prestations
des services de santé est enregistrée dans
10
5
6
toutes les régions.
Urbain
Rural
Ensemble
5.4.
PRINCIPALES MALADIES AU SEIN DE LA POPULATION
Le paludisme et la fièvre sont les maladies les plus fréquentes au sein de la population avec 44
% des cas de maladies relevés. Ils sont suivis par la toux qui a représenté 8 % des cas. Par
Tableau 5.4 : Pourcentage de population malade ou blessée au cours des 4 dernières semaines par type de
maladie/blessure, sexe et âge
Fièvre ou
Problème
Problème Problème Problème
Paludisme Diarrhée Toux
d'oreille Accident
de dent
de peau
d'oeil
Autres
Total
44,0
6,5
7,7
1,1
1,8
2,5
3,4
2,0
31,1
Milieu de Résidence
Urbain
41,0
4,8
7,2
1,3
2,5
2,4
2,6
1,4
36,8
Rural
45,4
7,2
7,9
1,0
1,4
2,5
3,7
2,4
28,5
Région de résidence
Kayes
43,0
4,9
5,6
0,6
1,4
3,1
1,6
2,6
37,3
Koulikoro
41,2
6,1
12,3
2,6
2,9
2,6
7,1
3,2
22,2
Sikasso
42,5
7,3
7,2
0,9
1,1
3,1
2,3
0,9
34,7
Ségou
54,1
5,9
7,8
0,6
1,4
1,4
3,4
1,7
23,7
Mopti
36,5
10,3
7,4
1,0
1,8
1,5
7,1
3,6
30,9
Tombouctou
57,4
7,8
6,5
0,8
0,0
4,2
3,0
3,4
16,8
Gao
54,0
5,4
10,2
0,0
0,6
1,5
0,9
0,9
26,6
Kidal (ville)
48,2
14,8
9,9
0,7
0,0
0,0
1,3
6,6
18,5
Bamako
32,4
5,4
6,5
1,8
3,9
2,5
2,0
0,9
44,7
Sexe
Masculin
45,4
7,8
7,5
1,2
2,6
2,3
3,8
2,0
27,3
Féminin
42,8
5,3
7,9
1,0
1,0
2,6
3,0
2,1
34,4
Groupe d'âges
0-4
48,0
17,6
10,9
1,2
1,5
1,5
2,4
1,0
16,0
5-9
64,6
4,3
7,8
1,3
0,9
1,6
3,5
1,2
14,8
10-14
48,0
3,7
7,0
1,1
3,6
1,6
1,8
4,5
28,8
15-19
39,4
3,9
4,9
1,9
0,3
2,0
2,1
0,8
44,7
20-24
39,4
3,5
3,3
1,0
3,0
2,0
1,5
1,9
44,4
25-29
45,2
4,1
7,8
0,2
2,0
5,5
2,7
1,4
31,1
30-34
52,1
7,0
4,3
0,8
0,9
4,2
3,2
0,5
27,0
35-39
35,5
4,8
8,0
0,9
2,1
8,3
4,1
0,5
35,9
40-44
44,0
6,8
6,1
0,5
1,9
3,2
3,4
0,2
34,0
45-49
40,2
1,9
7,3
0,6
3,1
3,1
3,3
1,0
39,4
50-54
29,7
4,7
4,8
0,6
5,3
2,5
5,1
2,3
45,1
55-59
35,2
2,7
9,5
1,3
1,6
2,7
9,6
4,3
33,2
60 +
31,3
3,8
10,6
1,2
1,0
0,9
5,1
5,2
40,9
37
rapport au milieu de résidence, le paludisme et la fièvre représentent une part plus importante
des maladies en milieu rural (45 %) qu’en milieu urbain (41 %). Par rapport la r gion de
résidence, le paludisme et la fièvre représentent une part importante des maladies contractées
par les populations. Ces deux maladies représentent plus de la moitié des cas de maladies dans
les régions de Tombouctou (57 %), Gao (54 %) et de Ségou (54 %). La toux également reste
la deuxième maladie la plus importante dans toutes les régions excepté la ville de Kidal et la
région de Mopti où la diarrhée occupe le deuxième rang avec respectivement 14 % et 10 %
contre 10 % et 7 % pour la toux. Par rapport au sexe, le paludisme et la fièvre sont légèrement
plus fréquents chez les hommes (45 %) que chez les femmes (43 %). Il en est de même pour
la toux (8 % contre 5 % pour les femmes). S’agissant de l’ ge, le paludisme et la fi vre reste
les plus r pandus quelque soit l’ ge. Ils repr sentent pr s de deux tiers des cas de maladies
entre 5 et 9 ans et près de la moitié entre 0 et 4 ans. La diarrhée (18 %) et la toux (11 %)
représentent la grande part des cas de maladies avant 5 ans.
5.5.
SOINS PRENATALS ET ACCOUCHEMENTS
Une femme sur dix (10 %) âgée de 12-49 ans a eu une naissance au cours des 5 dernières
ann es ayant pr c d l’enqu te. Les naissances ont t plus nombreuses en milieu rural qu’en
Tableau 5.5 : Taux d’accouchement, soins pr natals et lieu de naissance au cours des cinq ann es ayant
pr c d l’enqu te
Lieu de naissance
% de mères ayant
% mères
reçu des soins
Hôpital/
prenatals
Maternité
Domicile
Autres
Total
10,3
70,4
44,5
47,7
7,8
Milieu de Résidence
Urbain
7,6
89,2
81,1
12,8
6,2
Rural
11,6
64,1
30,3
61,3
8,5
Région de résidence
Kayes
12,3
59,8
51,5
43,5
5,1
Koulikoro
10,0
71,3
55,4
37,5
7,1
Sikasso
14,1
69,2
29,5
61,1
9,4
Ségou
8,9
75,8
43,9
45,9
10,2
Mopti
8,5
74,3
34,9
60,3
4,9
Tombouctou
7,4
75,7
19,7
72,4
8,0
Gao
9,7
18,9
26,8
63,9
9,4
Kidal (ville)
9,8
74,0
52,7
38,2
9,1
Bamako
7,1
100,0
92,3
2,4
5,2
milieu urbain : 12 % de femmes du milieu rural âgées de 12-49 ans ont eu une naissance au
cours des 5 ann es ayant pr c d l’enqu te contre 8 % de femmes urbaines. Par rapport la
région de résidence, les femmes qui ont donné naissance à un enfant au cours de la période
sont relativement plus nombreuses dans les régions de Sikasso (14 %) et de Kayes (12 %).
38
Pour les autres régions, les proportions de femmes qui ont donné naissance à un enfant au
cours de la période varient de 7 % dans le district de Bamako et dans la région de
Tombouctou à 10 % dans les régions de Gao et Koulikoro et dans la ville de Kidal.
Sept femmes sur dix (70 %) ayant eu une naissance au cours de la période ont reçu des soins
prénatals. Près de neuf mères sur dix (89 %) en milieu urbain contre moins de deux tiers (64
%) des mères en milieu rural ont reçu des soins prénatals. Par rapport à la région de résidence,
moins d’une m re sur cinq (19 %) Gao a re u des soins pr natals. Dans le district de
Bamako, toutes les mères des cinq dernières années ont reçu des soins prénatals et au niveau
des autres régions les proportions varient de 60 % dans la région de Kayes à 76 % dans la
région de Tombouctou.
De 2001 à 2003, la proportion de mères ayant
Graphique 19 : Evolution de la proportion
de mères ayant reçu des soins prénatals
reçu des soins prénatals est passée de 59 % à 70
2001
%. Cette augmentation a été relativement plus
89
87
2003
64
70
importante en milieu rural (51 % en 2001 contre
59
51
64 %) qu’en milieu urbain (87 % en 2001 contre
89 %).
Moins de la moitié (45 %) des naissances des
Urbain
Rural
Ensemble
cinq dernières ont eu lieu l’hôpital et ou la
maternité. En milieu urbain, une proportion non négligeable (13 %) des naissances ont eu lieu
à domicile et environ trois cinquième (61 %) des naissances du milieu rural ont également eu
lieu à domicile. Par rapport à la région de résidence, les plus fortes proportions de naissances
à domicile sont enregistrées dans les régions de Tombouctou (72 %), Gao (64 %), Sikasso (61
%) et Mopti (60 %). La très grande majorité
Graphique 20 : Evolution de la proportion de
(92 %) des naissances du district de Bamako
naissances survenues à domicile
ont eu lieu dans les formations sanitaires. Les
2001
naissances qui ont eu lieu à domicile au niveau
68
2003
61
55
du district ne représentent que 2 %.
48
La proportion de naissances survenues à
14
13
domicile a reculé de 55 % en 2001 à 48 % en
2003 au niveau national. Ce recul a été plus
Urbain
Rural
Ensemble
important en milieu rural (68 % à 61 % en
2003) qu’en milieu urbain (14 % 13 % en 2003).
39
CHAPITRE VI
EMPLOI ET CHOMAGE
40
6.1.
EMPLOI ET CHOMAGE
La population inactive ( l ves, tudiants, m nag res) s’ levait 34 % de la population g e
de 15 ans ou plus. Plus d’une personne sur deux (56 %) de la population g e de 15 ans ou
plus a travaill au cours des 7 jours ayant pr c d l’enqu te tandis que 10 % se sont d clar s
chômeurs c’est dire qu’ils n’ont pas travaill au cours des 7 jours ayant pr c d l’enqu te.
Parmi les personnes qui ont t occup es sur la p riode des 7 jours ayant pr c d l’enqu te, 5
% ont travaillé à temps partiel.
Par rapport au milieu de résidence, la proportion des personnes ayant travaillé au cours de la
période est plus lev e en milieu rural (61 %)qu’en milieu urbain (45 %). Cependant, la
proportion de la population qui a travaillé à temps partiel est plus élevée en milieu rural (6 %)
Tableau 6.1 : Répartition (en %) de la population par situation par rapport à l'emploi (âge 15 ans et plus)
Travail
Ne travaille pas
Employé
Sous-employé
Total Chômeur
Inactif
Total TOTAL
Total
51,1
4,6
55,7
10,3
34,1
44,3
100,0
Milieu de Résidence
Urbain
43,9
1,3
45,2
11,9
42,9
54,8
100,0
Rural
54,5
6,1
60,7
9,5
29,9
39,3
100,0
Région de résidence
Kayes
53,0
2,9
55,8
5,3
38,9
44,2
100,0
Koulikoro
44,5
3,2
47,7
16,3
36,0
52,3
100,0
Sikasso
55,1
11,4
66,5
5,8
27,8
33,5
100,0
Ségou
50,7
1,6
52,3
17,8
29,9
47,8
100,0
Mopti
62,2
7,9
70,1
6,4
23,5
29,9
100,0
Tombouctou
50,0
1,1
51,1
8,8
40,1
48,9
100,0
Gao
37,9
2,4
40,3
6,5
53,2
59,7
100,0
Kidal (ville)
27,9
2,0
29,9
44,0
26,2
70,1
100,0
Bamako
47,5
0,7
48,1
9,2
42,7
51,9
100,0
Sexe et âge
Homme
15-29
53,5
5,5
59,0
12,8
28,2
41,0
100,0
30-49
77,1
5,3
82,3
12,2
5,4
17,7
100,0
50-64
64,8
7,5
72,2
14,8
13,0
27,8
100,0
65+
33,7
5,5
39,2
5,4
55,4
60,8
100,0
Femme
15-29
40,6
4,1
44,7
9,6
45,7
55,3
100,0
30-49
50,7
3,5
54,1
9,6
36,3
45,9
100,0
50-64
41,4
2,8
44,1
4,9
51,0
55,9
100,0
65+
15,9
1,7
17,6
1,2
81,2
82,4
100,0
1. Le sous-emploi comprend les personnes qui ont travaillé à temps partiel au cours des sept jours précédant l'enquête.
2. Les chômeurs comprennent les personnes qui ne travaillaient pas au cours des 7 jours précédant l'enquête et qui
cherchaient du travail au cours de la même période. La population inactive, principalement les étudiants et les retraités ne
sont pas inclus
qu’en milieu urbain (1 %). On rel ve par contre, la proportion des personnes qui n’ont pas
travaillé au cours de la période de référence est légèrement plus élevée en milieu urbain (12
41
%) qu’en milieu rural (10 %). On rel ve galement, que la proportion des inactifs ( l ves,
tudiants, m nag res) est pr s d’une fois et demi plus lev e en milieu urbain (43 %) qu’en
milieu rural (30 %).
Par rapport à la région de résidence, les résultats montrent que 70 % de la population âgée de
15 ans ou plus de Mopti ont travaill au cours des 7 jours ayant pr c d l’enqu te. Par
ailleurs, plus de la moitié de la population âgée de 15 ans ou plus a travaillé au cours de la
période dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Tombouctou. Par contre,
mois de la moitié de la population de la région de Gao, de la ville de Kidal et du district de
Bamako n’ont pas travaill au cours de la p riode de r f rence. Les proportions de la
population qui n’a pas travaill au cours de la p riode les plus lev es sont enregistr es dans
la ville de Kidal (44 %) et dans les régions de Ségou (18 %) et de Koulikoro (16 %).
Par rapport au sexe, les r sultats montrent que la proportion d’hommes qui ont travaill au
cours des 7 jours ayant pr c d l’enqu te est plus lev e que celle des femmes tous les ges.
De m me, la proportion d’hommes qui n’ont pas travaill est aussi plus élevée que celle des
femmes tous les ges. On rel ve galement que la proportion d’hommes ayant travaill
temps partiel est plus élevée que celle des femmes à tous les âges.
6.2.
STATUT DANS L’EMPLOI
Deux personnes sur cinq occupées travaillent à leur propre compte et environ la même
proportion sont des travailleurs non payés. Seulement 8 % des travailleurs ont un emploi
régulier et 4 % travaillent à la tâche. Par rapport au milieu de résidence, les personnes qui
travaillent à leur compte et les travailleurs non payés prédominent : un peu plus de la moitié
(53 %) en milieu urbain et plus du tiers (35 %) en milieu rural travaillent pour leur propre
compte ; 46 % sont des travailleurs non payés en milieu rural contre 12 % en milieu urbain.
Les emplois réguliers représentent 21 % des emplois en milieu urbain contre seulement 3 %
en milieu rural.
42
Tableau 6.2 : Répartition (en %) de la population qui travaille par statut de l'emploi
Employé
Employé Travailleur
A son
régulier à la tâche
non payé
compte Non déclaré
TOTAL
Total
8,0
4,0
37,0
39,6
2,0
100,0
Milieu de Résidence
Urbain
21,3
8,7
12,1
52,7
1,1
100,0
Rural
3,3
2,3
45,9
35,0
2,4
100,0
Région de résidence
Kayes
7,8
2,6
45,9
37,5
0,7
100,0
Koulikoro
5,1
1,9
60,4
24,2
0,7
100,0
Sikasso
4,5
2,2
41,0
27,3
6,1
100,0
Ségou
4,9
5,4
46,8
38,6
0,4
100,0
Mopti
5,2
1,6
34,0
47,3
0,1
100,0
Tombouctou
4,4
3,0
5,4
81,0
3,7
100,0
Gao
10,6
5,8
8,2
66,9
0,3
100,0
Kidal (ville)
16,0
6,4
6,3
59,0
0,0
100,0
Bamako
27,3
11,6
2,7
55,0
1,0
100,0
Sexe et âge
Homme
15-29
7,3
6,7
52,1
21,4
2,2
100,0
30-49
15,1
5,4
17,2
54,2
1,3
100,0
50-64
9,3
2,1
18,3
58,7
1,3
100,0
65+
3,8
2,9
5,0
70,0
2,1
100,0
Femme
15-29
5,8
2,0
50,3
28,8
2,1
100,0
30-49
5,4
1,9
41,9
41,4
2,5
100,0
50-64
3,0
3,8
35,2
48,0
2,4
100,0
65+
1,6
4,2
21,1
51,9
7,0
100,0
6.3.
EMPLOYEURS
Trois quarts (75 %) des actifs occupés sont employé par les ménages. Le gouvernement
emploie 3 % des actifs occupés contre 10 % pour les sociétés privées. Dans toutes les régions
Tableau 6.3 : Répartition (en %) de la population qui travaille par employeur
Gouver-
Para-
Société
Individu/Mé-
nement
public
privée
nage privé
Non déclaré
Total
Total
3,0
0,6
9,9
74,7
2,5
100,0
Milieu de Résidence
Urbain
8,3
1,1
27,5
57,8
1,3
100,0
Rural
1,2
0,4
3,6
80,7
3,0
100,0
Région de résidence
Kayes
3,3
0,6
2,5
86,8
1,2
100,0
Koulikoro
1,5
0,5
5,5
84,1
0,7
100,0
Sikasso
1,0
0,8
2,0
70,5
6,8
100,0
Ségou
2,2
0,5
2,3
90,1
0,9
100,0
Mopti
2,6
0,5
1,5
83,4
0,2
100,0
Tombouctou
1,8
1,2
50,1
39,0
5,5
100,0
Gao
3,8
0,0
5,7
81,1
1,3
100,0
Kidal (ville)
7,1
3,6
0,0
77,0
0,0
100,0
Bamako
10,5
0,5
48,9
36,6
1,3
100,0
Sexe et âge
Homme
15-29
0,8
0,7
12,0
73,7
2,7
100,0
30-49
7,3
1,4
13,0
69,6
1,9
100,0
50-64
5,1
0,9
8,4
73,9
1,4
100,0
65+
1,6
0,2
7,3
72,5
2,2
100,0
Femme
15-29
0,6
0,1
8,7
77,4
2,2
100,0
30-49
3,5
0,2
7,5
78,0
3,8
100,0
50-64
1,9
0,3
5,0
82,6
2,6
100,0
65+
0,0
0,0
6,9
70,5
8,4
100,0
43
excepté la région de Tombouctou et le district de Bamako, les plus gros employeurs sont les
ménages qui emploient entre 70 % et 90 % des travailleurs. La moitié des travailleurs de
Tombouctou (50 %) et environ autant dans le district de Bamako (49 %) sont employés dans
les sociétés privées contre respectivement 39 % et 37 % par les ménages. Un actif sur deux à
Bamako (49 %) et à Tombouctou (50 %) est employé par les sociétés privées. Le
gouvernement emploie 11 % des travailleurs du district de Bamako et 7 % de ceux de la ville
de Kidal contre 1 % à 4 % dans les autres régions.
6.4.
BRANCHE D’ACTIVITE
Environ un actif occupé sur deux (48 %) travaille dans le secteur primaire. Après le secteur
primaire, c’est la branche commerce qui emploie le plus d’actifs avec 17 %. Les branches
Tableau 6.4 : Répartition (en %) de la population qui travaille par branche d'activité
Prod./
Educatio
Non
Agric. Mines
Transf. Constr. Transport Commerce Services
/San n
t
e Administ. déclaré TOTAL
Total
48,2
0,2
5,1
1,9
1,8
17,1
4,6
2,0
1,2
6,6
100,0
Milieu de Résidence
Urbain
10,5
0,3
6,3
4,6
5,6
35,1
15,1
4,8
3,4
9,7
100,0
Rural
61,5
0,2
4,6
0,9
0,5
10,7
0,9
1,0
0,5
5,5
100,0
Région de résidence
Kayes
68,7
0,8
3,8
3,1
2,6
7,5
1,8
2,0
1,7
0,9
100,0
Koulikoro
67,9
0,3
2,9
1,3
1,3
13,5
1,6
0,7
0,8
1,4
100,0
Sikasso
46,0
0,0
4,4
1,0
0,7
12,0
2,3
1,2
0,2
8,0
100,0
Ségou
65,8
0,1
3,6
1,5
1,7
15,0
1,4
1,4
0,8
4,4
100,0
Mopti
40,0
0,0
5,6
0,7
0,6
20,2
2,2
1,1
1,2
16,4
100,0
Tombouctou
31,3
0,0
29,2
2,9
0,6
17,4
1,8
4,0
1,2
4,2
100,0
Gao
39,7
0,0
11,3
8,2
4,4
14,7
1,8
4,0
0,4
6,0
100,0
Kidal (ville)
7,0
0,0
1,5
6,3
0,0
35,4
5,3
3,1
0,0
29,2
100,0
Bamako
0,8
0,6
1,9
2,7
5,3
42,1
25,1
5,7
4,4
8,6
100,0
Sexe et âge
Homme
15-29
54,9
0,2
4,0
2,2
3,6
10,8
5,1
0,7
0,6
5,5
100,0
30-49
46,4
0,5
3,2
4,7
3,3
16,0
6,1
4,8
2,7
4,1
100,0
50-64
60,9
0,3
3,7
2,6
2,6
5,7
3,9
2,8
2,2
4,1
100,0
65+
58,3
0,1
4,7
1,8
0,4
9,3
2,0
0,5
0,2
4,7
100,0
Femme
15-29
43,5
0,3
3,9
0,1
0,2
20,1
6,1
0,7
0,1
11,9
100,0
30-49
40,6
0,1
7,5
0,3
0,0
28,4
2,4
2,1
1,4
7,7
100,0
50-64
43,5
0,0
14,3
0,0
0,0
23,4
1,8
1,4
0,8
5,5
100,0
65+
29,1
0,0
10,0
0,6
0,0
31,2
2,6
0,8
0,1
4,4
100,0
production/transformation et services emploient chacune 5 % des actifs. Par rapport au milieu
de résidence, les actifs ruraux (61 %) travaillent plus dans le secteur primaire tandis que ceux
du milieu urbain sont plus employés dans la branche commerce (35 %) et dans une moindre
mesure dans la branche des services (15 %). Par rapport à la région de résidence, plus de deux
tiers des actifs du district de Bamako travaillent dans les branches commerce et services. De
même, ces deux branches emploient deux actifs sur cinq (40 %) dans la ville de Kidal. Par
contre, les travailleurs du secteur primaire sont relativement plus représentés dans les autres
44
régions avec une proportion variant de 31 % à 69 %. On relève également, que 29 % des
actifs de Tombouctou et 11 % de ceux de Gao travaillent dans la branche
production/transformation. Dans toutes les r gions galement, on note qu’au moins 12 % des
actifs travaillent dans la branche commerce. Par rapport au sexe, les proportions d’actifs les
plus importantes sont enregistrées dans la branche agriculture quel que soit le sexe. A tous les
âges, la branche commerce occupe relativement plus les femmes (20 % à 31 %) que les
hommes (6% à 16 %).
CONCLUSIONS
Les r sultats de l’enqu te permettent de tirer les conclusions suivantes :
La situation conomique des m nages au Mali s’est am lior e au cours de la p riode
2001-2003. Plus de deux ménages sur trois (67 %) ont ressenti cette amélioration. Mais
l’embellie a b n fici plus la population rurale qu’ la population urbaine. En milieu
rural, près de trois quart (71 %) des ménages en ont ressenti contre un peu plus de la
moitié (56 %) des ménages en milieu urbain ;
Corr lativement l’am lioration de la situation économique, les populations ont vu leurs
avoirs et leurs conditions de vie améliorées :
- Près de trois quarts (73 %) des ménages possèdent des terres contre 69 % en 2001 et
deux ménages sur cinq (41 %) possèdent les petits et les gros ruminants contre 38 %
en 2001 ;
- Les taux d’acc s des m nages aux tablissements scolaires du primaire et aux
infrastructures de santé ont augmenté respectivement de 19 % et 18 % ;
- Le taux de scolarisation des enfants au primaire s’est nettement am lior passant de 58
% 67% avec une r duction de l’ cart entre filles et gar ons ;
- La proportion des naissances à domicile a reculé de 13 % (48 % contre 55 % en 2001)
et celle des mères ayant bénéficié de soins prénatals a progressé de 19 % passant de 59
% en 2001 à 70 % en 2003 ;
- Enfin, bien que la proportion des emplois réguliers ait connu une stagnation, celle des
actifs qui sont installés à leur propre compte a enregistré une augmentation, passant de
35 % en 2001 à 40 % en 2003 et le taux de sous-emploi a fortement baissé passant de
23 % à 5 % sur la période.
45
INDICATEURS DE CONDITIONS DE VIE DES POPULATIONS
ANNEE DE REFERENCE
2001
2003
Démographique
Population totale (en millions)
10,2
11,0
Population urbaine (%)
26,2
30,2
Population féminine (%)
50,7
50,4
Population âgée de -15 ans (%)
45,9
45,5
Population âgée de 7-12 ans (%)
17,4
17,7
Nombre de ménages (en milliers)
1015,1
1230,3
Ménages urbains (%)
29,1
29,5
Taille moyenne des ménages
10,1
9,0
Education et Alphabétisation
Ménages situés à moins de 30 mn d'un établissement primaire (%)
58,0
63,4
Taux brut de scolarisation (%) du premier cycle
57,7
66,8
Filles (%)
50,7
60,1
Garçons (%)
64,1
73,1
Taux net de scolarisation (%) du premier cycle
40,7
48,0
Filles (%)
36,0
44,3
Garçons (%)
45,0
51,3
Elèves satisfaits des services scolaires (%)
16,9
67,7
Population de 6 ans ou plus sans instruction (%)
79,4
69 ,4
Taux d'alphabétisation des adultes (%)
21,3
24,0
Femmes (%)
12,7
15,9
Hommes (%)
30,7
32,7
Santé
Ménages situés à moins de 30 mn d'un établissement de santé (%)
37,3
45,2
Population malade ou blessée (%)
13,3
14,6
Taux d'utilisation des services de santé (%)
9,5
9,5
Malades/Blessés satisfaits des services de santé (%)
61,0
64,3
Mères des 5 dernières années ayant reçu des soins prénatals (%)
59,2
70,4
Naissances des 5 dernières années survenues à domicile (%)
55,4
47,7
Emploi
Population de 15 ans ou plus occupée (%)
59,8
55,7
Population active sous-employée
22,6
4,6
Population de 15 ans ou + employé dans l'agriculture (%)
51,7
48,2
Population de 15 ans ou + employé dans la production et la transformation (%)
7,9
5,1
Population de 15 ans ou + employée dans les branches de l'éducation et et de la santé
1,7
2,0
Emplois réguliers
8,6
8,0
Taux de chômage (%)
7,6
7,1
Utilisation de l’eau potable
Ménages qui consomment de l'eau potable (%)
68,2
68,0
Dont
Milieu urbain
94,0
89,0
Milieu rural
67,0
59,0
Statut socio-économique
Ménages urbains propriétaires ou copropriétaires (%)
53,6
56,0
Ménages possédant des terres de cultures
68,9
72,5
Ménages possédant du bétail
67,0
69,9
Gros et petits bétail
38,3
40,5
Petit bétail seul
12,9
12,8
Gros bétail seul
15,8
14,6
Ménages disposant de l'électricité (%)
7,8
12,6
Ménages disposant de toilettes avec chasse eau (%)
2,6
8,8
Ménages possédant un téléviseur (%)
13,8
20,8
Ménages possédant une radio (%)
66,2
67,9
Ménages possédant une bicyclette (%)
44,0
50,0
Ménages possédant une moto (%)
21,6
23,6
Ménages possédant une voiture (%)
3,4
4,3
Accès à d'autres services socio-économiques
M nages situ s moins de 15 mn d’un march alimentaire (%)
25,8
31,8
Ménages situés à moins de 15 mn d'une gare de transport public (%)
32,2
34,1
NB : L’eau potable est l’eau provenant des robinets, des forages et des puits aménagés
46
ANNEXE : QUESTIONNAIRE
47