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Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharienne
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REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple, un But, une Foi ------------------ Ministère de l'Economie et des Finances ------------------ Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique |
REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple, un But, une Foi ------------------ Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche ------------------ Direction Nationale de l'Appui au Monde Rural
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REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple, un But, une Foi ------------------ Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche
------------------ Cellule de Planification et de Statistique
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ENQUETE TEST SUR L'ESTIMATION DE LA PRODUCTION MARAÎCHERE
RAPPORT FINAL
Série Méthodes n° septembre 2004
Sigles et abréviations
AFRISTAT : Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharienne
DNSI : Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique
DRPS : Direction Régionale du Plan et de la Statistique
CPS : Cellule de Planification et de Statistique
DNAMR : Direction Nationale de l'Appui au Monde Rural
AFCAS : African Commission on Agricultural Statistic
FAO : Food and Agricultural Organisation of the United Nations
PROSMIC : Programme Statistique Minimum Commun
APCAM : Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture du Mali
ONG : Organisation Non Gouvernementale
APROFA : Agence pour la Promotion des Filières Agricoles
FCFA : Franc de la Communauté Financière d'Afrique
RGPH : Recensement Général de la Population et de l'Habitat
SE : Section d'Enumération
EMEP : Enquête Malienne d'Evaluation de la Pauvreté
DR : District du Recensement
GIE : Groupement d'Intérêt Economique
AVANT PROPOS
La Direction Générale d'AFRISTAT a le plaisir de mettre à la disposition des systèmes statistiques nationaux et des autres utilisateurs, le rapport de l'enquête test sur l'estimation de la production maraîchère. Ce rapport contient les résultats d'une recherche méthodologique conduite au cours de l'année 2002 et 2003 à Bamako au Mali. Il résume toute la démarche utilisée pour aboutir à une méthodologie d'estimation de la production maraîchère. Cette méthodologie a été appliquée et des enseignements ont été tirés quant à l'organisation de la collecte, la qualité du plan de sondage, et la pertinence des méthodes d'observation utilisées. L'analyse des données a permis de compléter l'évaluation de l'enquête et des propositions d'orientations ont été faites pour les enquêtes futures.
Ce travail contient sûrement des insuffisances, mais constitue une source d'information inestimable et un bon point de départ pour les pays qui voudront se lancer dans les enquêtes sur la production maraîchère et nous espérons que d'autres expériences qui existent et qui seront menées dans d'autres pays permettront d'améliorer la méthodologie. Nous serons reconnaissants à quiconque voudrait bien nous envoyer ses observations. Vous pouvez nous contacter à notre adresse électronique afristat@afristat.org.
Je voudrais ici remercier la Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique (DNSI), la Direction Nationale d'Appui au Monde Rural (DNAMR), la Cellule de Planification et de Statistique du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche et la Direction Régionale du Plan et de la Statistique (DRPS) du district de Bamako avec lesquelles cette expérience a été menée de bout en bout.
Je voudrais aussi remercier tous ceux qui ont rendu possible cette publication notamment les cadres des services qui ont participé à la conception et à l'exécution de l'enquête et M. Eloi OUEDRAOGO, expert en statistiques agricoles à AFRISTAT qui a coordonné les travaux et la rédaction de la présente publication.
Le Directeur Général d'AFRISTAT
Martin BALEPA
SOMMAIRE
INTRODUCTION
La quantité de légumes produite chaque année est très mal connue dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne. Les cultures maraîchères font partie de ce qu'on appelle les cultures spécifiques, c'est-à-dire cultivée par un nombre restreint de production, une production localisée dans des sites. Les recensements généraux de l'agriculture se focalisant sur les grandes cultures ne saisissent pas de manière adéquate les productions horticoles de manière générale. En outre, les cultures maraîchères font partie de ce qu'on appelle l'agriculture urbaine et de ce fait est hors du champ traditionnel des enquêtes et recensements agricoles.
D'autres sources d'information peuvent être exploitées pour apprécier la production maraîchère. Il s'agit des enquêtes sur la consommation qui permettent d'approcher un tant soit peu les quantités consommées ; ces enquêtes couplées avec les informations sur le commerce extérieur permettent de se faire une idée sur la production nationale. Malheureusement ce type d'enquête n'est pas non plus réalisé dans les pays africains et les données sur le commerce extérieur de ces productions sont mal saisies. En outre, les enquêtes dans les marchés peuvent constituer une autre source pour approcher les productions maraîchères mais force est de constater que du fait de la mévente, toute la production ne passe par les marchés.
Face à ces difficultés, certains pays (Burkina Faso, Togo, Sénégal, etc.) ont conçu et expérimenté des enquêtes spécifiques sur l'estimation de la production maraîchère qui leur ont permis de produire des estimations de la production nationale ou d'établir des bases de sondages pour ce type d'enquête.
Le problème de l'estimation de la production maraîchère peut être considéré comme un problème commun à de nombreux pays africains au sud du Sahara. Il a été cité, au cours de la seizième session de l'AFCAS, comme étant l'un des domaines où il n'existe pas de méthodologie statistique appropriée au contexte africain.
C'est pourquoi, l'Observatoire économique et statistique d'Afrique subsaharienne (AFRISTAT) a décidé de contribuer à combler ce vide en organisant une enquête test sur l'estimation de la production maraîchère avec la collaboration de la Direction nationale de la statistique et de l'informatique (DNSI) et des services compétents du Ministère malien de l'agriculture.
Le présent rapport décrit les étapes de la réflexion et les options qui ont été prises pour aboutir à l'adoption d'une méthodologie applicable au contexte malien. Il reprend les différentes phases de la mise en œuvre de la méthodologie, fait une évaluation de cette méthodologie et propose les aménagements nécessaires. Les premiers des résultats de l'enquête ont été présentés.
I- LA CONCEPTION DE L'ENQUÊTE
1-1 Objectif de l'enquête et cadre institutionnel de conception et d'exécution
Le renforcement des capacités de collecte et de traitement des statistiques agricoles dans les Etats membres d'AFRISTAT constitue un des résultats à atteindre dans la mise en œuvre du PROSMIC. Ce renforcement doit se faire à travers la formation mais aussi à travers le développement d'outils nouveaux. La recherche de méthodes nouvelles pour la collecte des données en statistiques agricoles constitue l'un des axes de travail d'AFRISTAT. L'objectif de ces recherches est de contribuer à développer et à mettre à la disposition des statisticiens agricoles des méthodologies et des documents de référence appropriés.
Après l'expérience sur les enquêtes fruitières qui a abouti à la publication par AFRISTAT d'un rapport largement diffusé, cette expérience a été conduite en 2002 et 2003 sur le maraîchage en poursuivant les mêmes objectifs, c'est à dire publier et diffuser un document de référence sur les méthodes d'estimation de la production maraîchère.
L'enquête a été conçue et réalisée par une équipe composée des experts d'AFRISTAT, de la Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique (DNSI) de la Direction Régionale du Plan et de la Statistique (DRPS) du district de Bamako, de la Cellule de Planification et de la Statistique (CPS) et la Direction Nationale de l'Appui au Monde Rural (DNAMR), les deux dernières structures relevant du Ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche du Mali. L'objectif visé par cette organisation est de créer, à travers cette expérience pilote, des capacités dans divers services nationaux maliens dans le domaine des enquêtes maraîchères.
1-2 Le champ de l'enquête
La ville de Bamako est une ville de maraîchage par excellence. Elle est traversée d'ouest en est par le fleuve Niger. En outre un canal quittant le fleuve à l'est de la ville pour l'irrigation de rizières à quelques kilomètres offre d'énormes possibilités pour le maraîchage pour ses riverains. Il existe donc des dizaines de sites de maraîchage dans la ville et ses périphéries ; on en trouve dans toutes les communes et dans presque tous les quartiers de la ville.
1-3 Le plan de sondage
1-3-1 La recherche préliminaire d'une base de sondage
Pour réaliser l'enquête, la première préoccupation est de trouver une base de sondage fiable des maraîchers. La recherche d'une telle base de sondage a été le premier travail de l'équipe de conception de l'enquête. Pour atteindre ce but, plusieurs démarches ont été entreprises.
D'abord, l'équipe a entrepris de contacter les structures qui sont susceptibles d'établir et de mettre à jour des listes de maraîchers. C'est ainsi que l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture du Mali (APCAM), les services du Ministère de l'agriculture, les services techniques des mairies des communes, certaines ONG ont été approchés. Les listes de maraîchers, tenues par ces structures, se sont avérées non exhaustives. Le point suivant a été fait :
la DRAMR dispose de listes des adhérents des quelques coopératives de maraîchers. Ces listes établies après les assemblées constitutives de ces coopératives dans chaque zone ne contiennent comme information que les noms des adhérents. Ces coopératives même si elles rassemblent un grand nombre de maraîchers, on estime que près de 15%25 ne sont pas membres. Ces listes ne peuvent donc tenir lieu de base de sondage exhaustive pour les zones de maraîchage en question.
l'APCAM et APROFA conduisaient un recensement des maraîchers du district de Bamako au moment où nous recherchions notre base. Ce recensement était mené par une seule personne et la méthodologie de recensement n'était pas connue. Une tentative a été faite pour rechercher une collaboration entre la DNSI et APROFA pour la conduite en commun de cette opération mais n'a pas abouti.
Au niveau des mairies des communes de Bamako, les contacts et entretiens avec les responsables des mairies chargés des questions d'agriculture et d'environnement (Cellules locales des agriculteurs, section réglementation et contrôle) ont permis de prendre des contacts avec les responsables des coopératives avec qui les échanges ont permis d'identifier les zones de maraîchage et d'évaluer la complétude de la liste des adhérents aux organisations de maraîchers. Il s'avère que toutes les coopératives de maraîchers n'organisent qu'une partie des maraîchers sur les sites. Dans certaines communes les zones non habitées (abords des rails) sont données en locations aux maraîchers contre une somme forfaitaire par mètre carré (50 FCFA pour la commune II). Les listes de maraîchers, établies à l'occasion des paiements de ces redevances, ne concernent donc aussi qu'une partie des maraîchers.
En outre, l'équipe a essayé d'explorer les données du Recensement Général de la Population et de l'Habitation (RGPH) pour établir une base de sondage. La variable “activité agricole des actifs”, collectée lors du recensement de la population, a permis de compter le nombre d'actifs ayant le maraîchage comme activité principale ou secondaire. De même, il est possible d'identifier les ménages ayant au moins un actif dans le maraîchage. L'utilisation de cette démarche s'est avérée difficile. En effet, d'une part il n'y a pas de correspondance biunivoque entre actif agricole et exploitation de maraîchage, d'autre part la question de l'identification sur le terrain des exploitants de maraîchage, une fois tirés, posait problème. Cela nécessitait le recensement complet de toutes les Sections d'Enumération (SE) auxquelles ils appartiennent en vue de les localiser.
Au total, les tentatives pour disposer d'une base de sondage des maraîchers pré-établie sont restées veines. Les listes existantes sont incomplètes et en plus, des concepts précis des maraîchers n'ont pas été utilisés pour établir ces listes. Il a donc été entrepris d'établir une base de sondage exhaustive des maraîchers avant de procéder au sondage.
1-3-2 Elaboration de la base de sondage de l'enquête maraîchère
Compte tenu des difficultés qu'il y a à identifier les maraîchers à travers les ménages, l'option a été prise de les identifier sur les sites de maraîchage. Pour ce faire, la constitution d'une base de sondage exhaustive des maraîchers devrait passer d'abord par l'identification, la délimitation géographique de toutes les zones et de tous les sites de maraîchage de la ville avant de procéder au recensement des maraîchers.
1-3-2-1 L'identification et le recensement des zones de production
Pour l'identification des sites de maraîchage, il a été procédé à un premier balayage de tous les quartiers de la ville en vue de repérer tous les lieux où sont concentrées les terres exploitées pour le maraîchage. Ce travail qui a été fait par 4 cadres de la DNSI et de la DRPS de Bamako a permis de dresser une première liste des zones de maraîchage par quartier et par commune.
Sur la base de cette première liste, une deuxième sortie sur le terrain avec tous les cadres des services participant à l'enquête (AFRISTAT, DNSI, CPS-MDRE, DNAMR, DRPS) a permis de repasser dans chaque zone et d'identifier les sites de maraîchage. Le site a été défini comme “un espace continue où se pratique le maraîchage”. Dans chaque zone, un ou plusieurs sites ont été définis. La définition d'un site a consisté à décrire ses limites géographiques (rue, chemin de fer, rivière, etc.) et à lui attribuer un nom. Ce travail a permis de produire une nomenclature des zones et des sites de maraîchage de la ville. La description des limites géographiques devrait permettre de recenser sans double compte les maraîchers de chaque site.
Ainsi, les 6 communes et 26 quartiers de la ville de Bamako abritent 28 zones et 40 sites de maraîchage. Dans chaque site, le recensement des maraîchers a été effectué (cf. Nomenclature des zones et sites de maraîchage par commune en annexe 1).
1-3-3-2 La sensibilisation des maraîchers
Avant de procéder au recensement sur les sites, il s'est avéré nécessaire de faire une sensibilisation des maraîchers. Ainsi, des réunions ont été organisées avec les maraîchers des communes par l'intermédiaire des responsables communaux qui ont utilisé leurs canaux de communications pour toucher les personnes concernées. En outre, des messages ont été diffusés dans les radios privées les plus écoutées pour expliquer les objectifs du recensement.
1-3-3-3 Le recensement des maraîchers
Le recensement des maraîchers a été fait sur la base d'un questionnaire. Le remplissage du questionnaire a clôturé la première étape de l'enquête. Les enquêteurs recrutés et formés ont été répartis en quatre équipes de 3, chacune sous la supervision d'un contrôleur. Les différents sites ont été confiés aux équipes.
Le recensement des maraîchers dans chaque site a été précédé d'une sensibilisation menée par le contrôleur auprès des responsables des associations de maraîchers. L'enquêteur est présenté à ce responsable avant le début des opérations de recensement.
Pour le recensement des maraîchers d'un site, la démarche arrêtée a été de :
Contacter les responsables du site (président de l'association, etc.) ;
Dresser à l'aide des responsables la liste de tous les maraîchers disposant d'une parcelle au moins sur le site ;
Identifier chaque maraîcher personnellement et reconnaître sur le terrain sa (ses) parcelle (s) physiquement ;
Remplir la fiche de recensement.
Le concept de maraîcher retenu est : « toute personne, ou groupe de personnes, responsable de parcelles pour la production des légumes ».
La fiche de recensement élaborée pour les besoins du dénombrement des maraîchers contient les éléments nécessaires à l'identification de chaque exploitant (commune, quartier, secteur, zone, site, nom et prénom) et les variables permettant de définir des critères de stratification pour les besoins du sondage. Parmi les variables retenues figurent :
Sexe ;
Membre d'une coopérative ;
Superficie des parcelles (sur déclaration du maraîcher) ;
Nombre d'actifs ;
Utilisation d'une motopompe ;
Nombre de planches ;
La pratique de l'activité en toute saison ;
Le type de cultures pratiquées.
1-3-3-4 La constitution de la base de sondage
Les fiches de recensement ont été saisies et un fichier de tous les maraîchers a été constitué. Au total 2516 maraîchers ont été enregistrés. Ce fichier a servi de base de sondage et les caractéristiques individuelles des exploitants ont servi à définir et retenir les critères de stratification appropriés.
1-4 Le plan de sondage
Le plan de sondage adopté est celui d'un plan à un degré stratifié. Un sondage indépendant a été fait par commune. Dans chaque commune deux critères de stratification ont été retenus. D'une part la taille en superficie des parcelles réparties en quatre classes (“moins de 150 m2”, “entre 151 et 450 m2”, “entre 451 m2 et moins d'1 hectare” et “Plus d'un hectare”). D'autre part la pratique de la culture en toute saison a été retenue comme critère de stratification. Deux classes ont été considérées (la pratique du maraîchage toute l'année et la pratique du maraîchage une partie de l'année). Au total 48 strates ont été retenues.
Un taux de sondage unifié (20%25) a été appliqué aux différentes strates de maraîchers pour obtenir la taille de l'échantillon par strate. Un ajustement a été opéré pour obtenir une taille finale de 500 maraîchers. Un tirage aléatoire simple a été opéré pour sélectionner l'échantillon dans chaque strate.
Le choix de collecter des informations sur les types et le rang des cultures pratiquées par ordre d'importance lors du recensement des maraîchers a été fait dans l'intention de rechercher la représentativité de certaine culture à travers un plan de sondage approprié. L'exploitation préliminaire de ces données a montré que :
au total 29 types de cultures maraîchères ont été identifiés comme cultivés par les maraîchers de Bamako indépendamment des variétés de chaque culture ;
les maraîchers peuvent cultiver jusqu'à 15 types de cultures différentes échelonnées dans le temps. Mais très peu de maraîchers exploitent plus de 5 cultures. On a noté que 18%25 d'entre eux exploitent au minimum 5 cultures différentes, 32%25 au minimum 4 cultures, 50%25 au minimum 3 cultures et 72%25 exploitent au minimum 2 cultures ;
les cultures peuvent être classées selon leur importance. On note que la salade constitue la culture la plus pratiquée et concerne 40%25 des maraîchers. Le deuxième groupe est constitué des cultures telles que le gombo, les feuille de patate, les feuille Gnougou et la menthe, qui sont pratiquées par 20 à 30%25 des maraîchers. Un troisième groupe est constitué de la carotte, le chou pomme, l'oignon feuille, l'aubergine, le poivron, la betterave, l'épinard, le piment, le céleri et le persil, qui sont pratiquées par près de 10%25 des maraîchers. Les cultures restantes existent mais sont assez peu pratiquées et c'est le cas du chou-fleur, l'oignon bulbe, l'échalote, la tomate, l'aubergine locale (gôyo), le navet, le concombre, la courge, la courgette, le poivron, la pomme de terre, le haricot vert et la fraise.
L'objectif de la représentativité de certaines cultures n'a pas été retenu. Cette enquête constituant un test, il a décidé de ne pas prendre en compte cette préoccupation et évaluer la précision des estimations concernant chaque culture après l'opération avant de faire des propositions pour les prochaines enquêtes.
1-5 La recherche d'une méthode d'observation des variables de production
Les difficultés liées à la collecte des données sur la production des cultures maraîchères résident dans le fait la production se fait en continue et que les maraîchers pratiquent la succession de cultures. Sur la même portion de terre, plusieurs ensemencements et récoltes peuvent être effectués au cours d'une période de temps donnée compte tenu du fait que le cycle de production des certaines cultures maraîchères est court permettant jusqu'à 12 récoltes au cours d'une année pour la laitue par exemple.
Ceci pose donc plusieurs problèmes pour mesurer la production :
comment mesurer les superficies récoltées si plusieurs productions, parfois de cultures différentes, sont faites sur la même parcelle dans une période de temps donnée ?
comment mesurer la production d'une parcelle sur une période d'une année si en un trimestre 3 récoltes peuvent être faites sur cette parcelle ? ne faut-il pas une enquête à passages répétés pour saisir la production et combien de passages faut-il pour couvrir une période d'une année ?
Les pratiques des maraîchers leur permettent-elles de suivre et de se rappeler le nombre de repiquages et de récoltes faites pour chaque culture ? Ont-ils une idée de la production à chaque récolte et comment la mesurent-ils ?
Pour avoir une première idée sur les pratiques des maraîchers, un guide d'entretien a été élaboré et 30 questionnaires ont été remplis auprès des maraîchers de la ville. Les questions suivantes ont été posées pour cerner les pratiques courantes dans le domaine et obtenir les informations nécessaires à la conception d'une méthode d'approche appropriée de la production maraîchère :
Quelle est la période qui correspond à une campagne de production maraîchère au cours d'une année (date de début - date de fin) ?
Quelle est la méthode d'exploitation des terres (culture de plein champ, ou culture sous forme de planches) ?
Quelle est la taille et la forme des parcelles (fixe ou extensible au besoin) et la capacité du maraîcher à estimer la superficie exploitée ?
Quelle est la stratégie de succession des différentes cultures sur les planches (mêmes produits ou produits différents selon une certaine stratégie - les types de produits qui se succèdent généralement) ?
Quelle peut être le nombre de repiquage récoltes des cultures pratiquées au cours d'une campagne de maraîchage ?
Quelle sont les Unités de Mesure Locale (UML) utilisées pour la récolte et la commercialisation par type de produit ? Quelles est la capacité du maraîcher à donner une estimation de toute la production des planches selon cette UML (poids de l'UML en unité du système métrique) ? Comment se fait la mise en marché (récolte au fur et à mesure des achats ? A quelle heure de la journée ? Enlèvement sur les sites par les commerçants ? Commercialisation du produit au marché par le maraîcher lui-même ?)
Y a-t-il plusieurs variétés pour chaque culture et quelles sont les variétés prédominantes ?
Quelle est la durée du cycle de végétation de chaque culture pratiquée ?
L'exploitation de ce questionnaire a permis de faire les choix nécessaires et proposer la méthodologie à appliquer. Les principales conclusions sont :
les maraîchers semblent avoir une certaine stratégie de production par rapport à la succession des cultures dans le temps. Le choix des cultures pratiquées et de leur échelonnement dans le temps est fonction de la demande du marché ;
l'exploitation des parcelles est faite généralement sous forme de planches. Au cours d'une campagne donnée, les maraîchers semblent être capables de dire pour chaque culture, le nombre de repiquage-récoltes effectué et pour chaque repiquage-récolte, le nombre de planches cultivées et récoltées ;
quant à la taille des planches, elle est standard pour chaque maraîcher. Il se peut qu'elle soit standard pour les maraîchers exploitant le même site, le travail de préparation des planches étant souvent confié à des travailleurs occasionnels spécialisés ;
l'unité de mesure généralement utilisée pour la commercialisation des produits est la planche pour toutes les cultures à récolte unique (salade, carotte, etc.). Pour les cultures à récolte échelonnée, c'est le panier ou l'unité qui est utilisé.
Suite à ce constat, les méthodes d'observation ont été arrêtées pour l'estimation des superficies et des rendements. Plusieurs méthodes concurrentes ont été appliquées pour permettre la comparaison de leurs résultats après la collecte des données en vue de guider le choix d'une méthode finale après l'évaluation de l'enquête test.
1-5-1 Méthodes retenues pour la mesure de la superficie physique des parcelles
Pour la mesure des superficies physiques des parcelles, deux méthodes ont été retenues :
la déclaration du maraîcher ;
la mesure objective des parcelles par des enquêteurs.
En ce qui concerne la mesure objective, la méthode adoptée a été simplifiée par rapport aux méthodes connues (triangulation). Les parcelles de maraîchage étant assimilables à des figures géométriques régulières (rectangle, triangle, trapèze, etc.) il s'est agi de prendre les mesures nécessaires au calcul de la superficie pour chacune des formes géométriques rencontrées (longueur de la base et hauteur pour le triangle, etc.) ;
1-5-2 Méthodes retenues pour la mesure de la superficie récoltée des parcelles
Pour la mesure des superficies récoltées, la préoccupation de trouver une méthode légère a guidé le choix d'un passage unique.
La méthode retenue est celle qui consiste à estimer le nombre de planches récoltées de chaque culture (par déclaration du maraîcher) pour la période de référence donnée et de lui appliquer une superficie moyenne des planches, obtenue à partir de mesures directes faites sur les parcelles par des enquêteurs sur le terrain.
Le choix de cette méthode est fondé sur l'hypothèse retenue selon laquelle, la base d'évaluation de l'activité par le maraîcher est le nombre de planches récoltées de chaque culture. La connaissance du nombre de repiquage-récolte de chaque culture et du nombre de planches récoltées à chacune des repiquage-récoltes devrait permettre une bonne estimation du nombre total de planches récoltées pour chaque culture au cours d'une campagne de maraîchage.
1-5-3 Méthodes retenues pour la mesure du rendement des cultures
Pour l'estimation des rendements des cultures et de la production, 3 méthodes alternatives ont été adoptées pour être testées.
La première a consisté à estimer la production d'une superficie ensemencée en sollicitant du maraîcher une estimation, par déclaration, de la production escomptée des planches en maturité ou en cours de maturation, évaluée en nombre d'unités de mesure. A cette estimation du nombre d'unités de mesure, on appliquera le poids moyen de l'unité de mesure en question calculée à partir de mesures objectives de l'enquêteur (pesée du contenu de l'unité de mesure remplie du produit en question). Les cultures pouvant être en cours de maturité dans certains cas, il a été demandé aux enquêteurs d'étalonner l'unité de mesure avec la production d'une exploitation voisine si cela est possible.
La deuxième consiste à récolter et peser la production d'une planche de la culture en question choisie de façon aléatoire sur la parcelle et d'utiliser la superficie moyenne des planches pour estimer le rendement.
La troisième méthode consiste à organiser lors d'un passage spécifique une enquête à part pour estimer les rendements de chaque culture auprès d'un sous-échantillon sélectionné de parcelles.
1-6 Les différents passages de l'enquête
Suite à ces choix, il a été décidé de mener l'enquête test en 3 passages qui correspondent aux 3 dernières étapes de l'enquête, la première étape étant la constitution de la base de sondage par l'identification des zones et sites de maraîchage et le dénombrement des maraîchers.
1-6-1 Etape 2 : Premier passage
La deuxième étape et le premier passage de la collecte ont consisté à remplir auprès d'un échantillon de 500 maraîchers le questionnaire principal de l'enquête. Les données collectées portent sur les caractéristiques socio-démographiques des exploitants, les caractéristiques économiques de l'exploitation dont la main d'œuvre, les terres (taille et nombre de parcelles), les équipements, les coûts de production, les prix aux producteurs, l'encadrement, le circuit de commercialisation.
Au cours de ce passage, les variables nécessaires à l'application des différentes méthodes d'estimation des superficies récoltées, des rendements et de la production des cultures ont été prises en compte dans le questionnaire.
Les variables mesurées pour l'estimation des superficies récoltées sont :
le nombre de repiquage-récoltes pour chaque culture pratiquée au cours de la période de référence (12 derniers mois avant le passage de l'enquêteur) ;
et le nombre de planches récoltées pour l'ensemble des repiquage-récoltes ;
Les variables mesurées pour l'estimation des rendements de chaque culture par la première méthode (méthode de déclarations du nombre d'unités de mesure) sont :
le nombre de planches en cours de culture sur la parcelle lors du passage de l'enquêteur (dénombrement des planches non encore récoltées).
la superficie moyenne des planches (mesurée) ;
le nombre d'unités de mesure à récolter (déclaration du maraîcher) ;
le poids moyen de l'unité de mesure (remplissage et pesage de l'unité de mesure en question).
Les variables mesurées pour l'estimation des rendements de chaque culture par la deuxième méthode (méthode de calcul de la production d'une planche) sont :
le nombre de planches actuellement en culture ;
la superficie moyenne des planches ;
le poids de la production d'une planche (récolte d'une planche et pesage de la production).
1-6-2 Etape 3 : Deuxième passage
La troisième étape constitue le deuxième passage de la collecte. Il s'agissait d'observer, sur une deuxième période de production (6 mois après le premier passage), les parcelles des mêmes maraîchers échantillons. Cela devrait permettre de vérifier le degré de diversification des cultures d'une période de production à une autre et permettre d'apprécier la stratégie des maraîchers. En outre, au cours de ce passage, la période de référence retenue est celle qui sépare les deux premiers passages. Ce deuxième passage mesure donc l'estimation rétrospective de la production à partir de deux dates bien connues des maraîchers ceux-ci étant informés par avance du deuxième passage de l'enquête, par opposition au premier passage où l'enquêté n'était pas au courant du passage de l'enquêteur. Cette démarche devrait permettre, après évaluation de l'expérience de terrain et des résultats des deux passages de décider de la méthode la plus pertinente pour l'estimation de la production maraîchère (enquête à un seul passage ou enquête sous forme de plusieurs passages pour la mesure de la production maraîchère).
Au cours de ce deuxième passage, seules les informations pour l'estimation des superficies récoltées et des rendements selon les deux méthodes ci-dessous exposées ont été collectées. En outre, les informations nécessaires ont été collectées pour permettre de dresser, pour chaque culture pratiquée, la liste des maraîchers disposant de planches portant cette culture et les dates approximatives prévues pour la récolte. Cette liste a permis de constituer une base de sondage pour le tirage d'un échantillon de maraîchers pour exécuter l'enquête rendement prévue à la quatrième étape et 3ème passage de l'enquête.
1-6-3 Etape 4 - Troisième passage - L'enquête rendement
Après le deuxième passage, les contrôleurs ont revisité un sous-échantillon de maraîchers à la date de maturation des cultures pour une enquête rendement. Cette enquête rendement a consisté à acheter, récolter et peser la production de planches sur un échantillon de parcelles sélectionnées pour chaque type de culture.
La stratégie de l'enquête rendement a été de collecter des données permettant de calculer le rendement pour chaque culture selon plusieurs méthodes afin de pouvoir comparer les résultats et choisir la méthode la plus appropriée. A cet effet, selon le type de culture une méthode appropriée d'estimation du rendement a été expérimentée. Les cultures ont été subdivisées en 5 types selon la méthode de récolte (récolte unique ou récolte échelonnée) et la partie comestible des plantes (légume à fruit, légume à feuille ou légume à racine). Pour chacun des 5 types de légume, un questionnaire spécifique a été conçu pour la collecte des variables appropriées.
Dans certains cas (cultures à récolte unique), il s'agira soit de récolter et de peser la production totale d'une planche (cas de la carotte), soit de compter le nombre de pieds de la planche, de calculer le poids moyen d'un pied à partir de la récolte et du pesage de quelques pieds et d'en déduire le poids de la production d'une planche (cas de la laitue et du chou). Dans d'autres cas (cultures à récoltes échelonnées), il s'agira d'estimer la production d'une planche en nombre d'unités de mesure locales, et de peser le contenu de cette unité pour dériver une production par unité de surface.
De manière plus spécifique, la méthode appliquée selon le type de culture est la suivante :
Pour les légumes à feuilles et à récolte unique par pieds (laitue, chou, chou-fleur), la méthode d'estimation du rendement a consisté à relever par mesure directe la superficie moyenne d'une planche, et à estimer la production d'une planche en relevant le nombre moyen de pieds par planche (calculé sur 3 planches choisies au hasard) et le poids moyen d'un pied (calculé en pesant un échantillon de pieds).
Pour les légumes à racine (ou à feuille) à récolte unique (carotte, betterave, navet, oignon bulbe, échalote, poireau) la méthode d'estimation du rendement a consisté à relever par mesure directe la superficie moyenne d'une planche, et à estimer la production d'une planche en récoltant et en pesant la totalité de la production d'une planche sélectionnée.
Pour les légumes à feuille et à récolte continue (épinard, menthe, persil, céleri, feuille de patate, oignon feuille, feuille “gnougou”), il faut noter que la particularité de ces cultures est que plusieurs récoltes sont faites sur la même planche après un seul repiquage. Le calcul du rendement consiste à relever la superficie d'une planche sélectionnée et à estimer la production en estimant le nombre de fois que la planche est récoltée entièrement et le poids de la récolte d'une planche.
Pour les légumes à fruit et à récolte unique (melon, courge, courgette), le calcul du rendement a consisté à relever la superficie d'une planche sélectionnée et à estimer la production d'une planche en récoltant et en pesant la totalité de la production d'une planche sélectionnée.
Pour les légumes à fruit et à récolte continue (concombre, aubergine, poivron, piment, tomate, gombo), le calcul du rendement a consisté à relever la superficie d'une planche sélectionnée et à calculer la production d'une planche en faisant estimer par le producteur la production totale de la planche en nombre d'unité de mesure et en mesurant le poids d'une unité de mesure remplie du produit.
Le tableau ci-dessous résume la stratégie adoptée pour l'estimation des rendements pour chaque type de culture.
Tableau 1.1 : Correspondance catégorie de culture et méthode d'estimation des rendements
Catégorie de culture |
Méthode d'estimation du rendement |
légumes à feuilles et à récolte unique par pieds (laitue, chou, chou-fleur) |
Relever par mesure directe la superficie moyenne d'une planche, et estimer la production d'une planche en relevant le nombre moyen de pieds par planche et le poids moyen d'un pied |
légumes à racine (et à feuille) à récolte unique (carotte, betterave, navet, oignon bulbe, échalote, poireau) |
Relever par mesure directe la superficie moyenne d'une planche, et estimer la production d'une planche en récoltant et en pesant la totalité de la production d'une planche sélectionnée |
légumes à feuille et à récolte continue (épinard, menthe, persil, céleri, feuille de patate, oignon feuille, feuille “gnougou”) Particularité de ces cultures : plusieurs récoltes (10 à 20) sont faites sur la même planche après un seul repiquage |
Estimer la production d'une planche en estimant le nombre de fois qu'elle est récoltée entièrement et mesurer le poids de la récolte d'une planche. |
légumes à fruit et à récolte unique (melon, courge, courgette) |
Relever la superficie d'une planche sélectionnée et estimer la production d'une planche en récoltant et en pesant la totalité de la production d'une planche sélectionnée |
légumes à fruit et à récolte continue (concombre, aubergine, poivron, piment, tomate, gombo) |
Relever la superficie d'une planche sélectionnée et à calculer la production d'une planche en faisant estimer par le producteur la production totale de la planche en nombre d'unité de mesure et en mesurant le poids d'une unité de mesure remplie des produits |
II - ÉVALUATION DE LA MÉTHODOLOGIE
2.1 Pertinence du choix de la méthode d'établissement de la base de sondage
La collecte des données sur le niveau d'organisation des maraîchers dans des groupes d'intérêt a permis de se faire une idée sur l'exhaustivité des listes de maraîchers et leur qualité en tant source d'information pour l'établissement d'une base de sondage. Ces listes ne peuvent être exhaustives car seulement 37,6%25 des maraîchers appartiennent à ces regroupements de producteurs (cf. tableau N° 2.1 ci-dessous).
La seule méthode pertinente pour établir une base de sondage des maraîchers dans la ville de Bamako reste donc celle qui a été appliquée par cette étude. Cette pertinence est renforcée par la vraisemblance du nombre de maraîchers recensés au cours du dénombrement (2516) qui est assez éloigné du nombre d'actifs, exerçant l'activité de maraîchage en activité principale ou en activité secondaire, établi lors du recensement général de la population de 1998 (1362).
L'activité de maraîchage en milieu urbain, quoique très productive, est exercée par un nombre peu important d'exploitants noyés dans une population nombreuse. En outre, l'activité est localisée dans des sites disséminés dans l'espace urbain mais reconnaissables du fait d'un certain regroupement des parcelles. La meilleure façon d'identifier les maraîchers est de se rendre sur leur lieu de travail (les sites de maraîchage). La constitution d'une base de sondage pour une enquête sur le maraîchage urbain doit procéder tel que nous l'avons fait à Bamako.
Tableau 2.1 : Répartition des exploitations selon l'appartenance
à une organisation de producteurs
L'exploitant est-il membre d'une organisation de producteurs ? |
%25 |
Oui |
37,6 |
Non |
62,4 |
Total |
100,0 |
2.2 Evaluation de la méthode d'observation des superficies et des rendements
Pour évaluer la méthode d'observation adoptée, il est question de vérifier la conformité des hypothèses faites pour justifier les choix méthodologiques avec les observations de terrain. Il sera aussi question de comparer les résultats des différentes méthodes d'observation proposées notamment pour l'estimation des rendements et de la production.
2.1.1 La conformité des hypothèses de départ avec les réalités du terrain concernant l'estimation des superficies physiques
Pour l'estimation des superficies physiques des parcelles, les deux méthodes appliquées étaient la déclaration par le maraîcher de la superficie des parcelles et les mesures des dimensions des parcelles.
Les résultats de l'enquête nous permet d'apprécier la capacité des maraîchers à estimer par déclaration la superficie physique des parcelles.
D'abord, seulement 27%25 des maraîchers estiment être en mesure de fournir une estimation de la superficie de leurs parcelles (cf. tableau 2.2 ci-dessous). La méthode de déclaration des superficies ne peut donc fournir des estimations fiables des superficies des parcelles.
En comparant l'estimation par déclaration et par mesure directe pour les maraîchers ayant une connaissance de la superficie de leur parcelle, on note un écart de 9%25 entre la superficie totale déclarée et la superficie totale mesurée.
Tableau 2.2 : Répartition des exploitations selon la capacité d'estimation
des superficies exploitées par l'exploitant
L'exploitant peut estimer la superficie de sa parcelle ? |
%25 |
Oui |
27,1 |
Non |
71,1 |
ND |
1,8 |
Total |
100,0 |
Les données nous permettent aussi de valider la méthode de mesure des parcelles (assimilation à des figures régulières dont on connaît la formule du calcul de la superficie). Le tableau 2.3 ci dessous montre que les formes des parcelles de maraîchage en milieu urbain sont toujours régulières. 90%25 des parcelles ont une forme carré ou rectangle, et 5.6%25 des parcelles sont en forme de triangle. Ceci permet d'adopter des méthodes simples de mesure des parcelles
Tableau 2.3 : Répartition des parcelles selon la forme
Forme de la parcelle |
Effectif |
%25 |
Carré/rectangle |
3 331 |
90,1 |
Triangle |
201 |
5,5 |
Trapèze |
36 |
1,0 |
Losange |
4 |
0,1 |
Autre polygone |
60 |
1,6 |
ND |
64 |
1,7 |
Total |
3 696 |
100,0 |
2.2.1 Pertinence de la méthode d'évaluation de la superficie récoltée
La validité de la méthode d'estimation des superficies récoltées par culture reposait sur l'hypothèse que les maraîchers se souviennent du nombre de repiquage-récoltes faits pour chaque culture pendant une période de référence donnée (une année ou entre deux périodes) ainsi que le nombre de planches récoltées au cours de chaque repiquage-récolte.
La vérification de cette hypothèse passe par la vérification de la conformité du nombre de repiquage-récoltes déclaré par les exploitants avec le nombre de repiquage-récolte théorique autorisée en tenant compte de la durée du cycle de végétation pour chaque culture et la longueur de la période de référence.
Le tableau n°A.2 en annexe 2 montre qu'il y a une concordance entre la déclaration des maraîchers et le nombre théorique. Pour chaque culture, le mode de la distribution du “nombre de repiquage-récolte” pour chaque culture est généralement inférieur à la valeur théorique permise indiquant la conformité des valeurs déclarées par les maraîchers. Cette valeur théorique généralement supérieure aussi à la médiane de la distribution confirmant que plus de la moitié des maraîchers fait une déclaration conforme à la réalité. Les valeurs extrêmes observées sont justifiées par l'existence de multiples variétés précoces ou des modes de récolte précoces pratiquées pour satisfaire le désir des consommateurs.
On peut donc affirmer que les maraîchers suivent et se rappellent sur une période de référence donnée (une année en ce qui nous concerne) du type d'assolement et de la succession des cultures qu'ils ont pratiquées.
La planche est l'unité de mesure par excellence pour la commercialisation des produits. On note que pour la majorité de culture, l'unité de mesure est la planche. Pour certaines cultures comme la laitue, le chou, l'oignon feuille, la carotte, l'épinard, les feuilles de patate, les feuilles “gnougou”, la menthe et le persil, c'est exclusivement la planche qui est utilisée pour la commercialisation. En outre la planche est utilisée comme unité de mesure dans la gestion des exploitations ; la rémunération en nature de la main d'œuvre se fait souvent en terme d'un certain nombre de planches octroyées aux ouvriers. Le nombre de planches récoltées est donc une des variables économiques de l'exploitation sinon la principale que les maraîchers suivent.
Nous sommes donc en mesure d'affirmer que l'estimation de la superficie récoltée en terme de nombre de planches peut être fournie aisément par les maraîchers. En appliquant à cette variable une superficie de la planche observée sur le terrain, on obtient une approximation acceptable des superficies récoltées par culture.
La fiabilité de la méthode reposait aussi sur l'hypothèse que la taille des planches mesurée au moment du passage de l'enquêteur reste identique tout au long de la période de référence choisie. Il est donc question de l'homogénéité de la taille des planches des différents repiquages-récoltes au fil du temps.
Pour statuer sur cette question, la comparaison de la taille des planches mesurée entre les deux passages de l'enquête (juin-juillet 2002 et juin-juillet 2003), pour chaque maraîcher et pour chaque type de culture, montre que près de la moitié des maraîchers concernés ont gardé à peu près la même taille de planche. Pour beaucoup d'entre eux la taille des planches diffère. L'hypothèse d'une évaluation rétrospective, sur une période de référence longue d'une année, des superficies récoltées à travers une estimation de nombre total de planches pose quelques difficultés, l'application d'une taille de planche mesurée une seule fois en fin de période pourrait entacher la qualité des estimations.
Les études préliminaires et les observations faites pendant l'enquête montre qu'il peut exister deux périodes distinctes pour les activités de maraîchage. La première période propice à la production maraîchère qui s'écoule de novembre à mai et la deuxième période qui inclut l'hivernage constitue la deuxième période. L'arrivée de l'hivernage constitue l'occasion de renouveler les planches en augmentant la hauteur des buttes pour favoriser l'écoulement des eaux de pluie et éviter l'inondation des planches.
La réalisation de l'enquête en deux passages séparés d'un an et l'application d'une évaluation rétrospective sur une période d'un an permet de juger de la capacité des maraîchers à se souvenir de son activité. La différence entre les deux passages réside dans le fait qu'au deuxième passage, le maraîcher ayant reçu la visite de l'enquêteur il y a un an est mieux préparé à se rappeler de son activité entre les deux passages. La différence entre les estimations des superficies récoltées entre est de l'ordre de 60%25 (Cf. tableau n°2.4 ci-dessous) en faveur de la deuxième estimation. Cette variation des superficies récoltées entre les deux périodes ne peut s'expliquer que par une capacité accrue des maraîchers à se souvenir des l'assolement et du nombre de planches récoltées par repiquage. En effet, la contrainte de la disponibilité de terre est réelle en milieu urbain, ce qui n'offre pas de possibilité d'augmentation substantielle de la superficie récoltée.
Tableau 2.4 : Superficie récoltée par culture et par passage
Type de culture |
Superficie récoltée premier passage - (en Ha) |
Superficie récoltée deuxième passage - (en Ha) |
|
Type de culture |
Superficie récoltée premier passage - (en Ha) |
Superficie récoltée deuxième passage - (en Ha) |
Salade |
155,6 |
227,9 |
|
Courge |
0,2 |
0,4 |
Chou pomme |
10,1 |
8,2 |
|
Courgette |
0,0 |
0,0 |
Chou-fleur |
0,2 |
0,3 |
|
Melon |
0,0 |
0,4 |
Oignon bulbe |
1,6 |
0,1 |
|
Poireau |
5,9 |
0,7 |
Oignon feuille |
13,5 |
20,2 |
|
Epinard |
1,4 |
1,0 |
Echalote |
0,0 |
0,1 |
|
Piment |
0,4 |
0,3 |
Tomate |
1,1 |
0,3 |
|
Feuille de patate |
13,7 |
34,8 |
Gôyô |
1,7 |
0,4 |
|
Gnougou |
5,9 |
9,8 |
Aubergine |
2,7 |
1,5 |
|
Pomme de terre |
0,0 |
0,0 |
Carotte |
42,9 |
44,4 |
|
Haricot vert |
2,2 |
0,3 |
Navet |
3,8 |
8,1 |
|
Céleri |
4,8 |
7,4 |
Concombre |
0,0 |
6,3 |
|
Menthe |
6,4 |
6,5 |
Poivron |
3,2 |
3,9 |
|
Persil |
6,1 |
3,0 |
Gombo |
15,0 |
91,0 |
|
Fraise |
0,1 |
0,9 |
Betterave |
6,2 |
15,1 |
|
Total |
304,8 |
493,2 |
Note : Premier passage : juin-juillet 2002, Deuxième passage juin-juillet 2003
2.1.2 La validité des différentes méthodes appliquées pour l'estimation des rendements
2.1.2.1 Estimation des rendements à partir de l'estimation par le maraîcher de la production escomptée d'une superficie en culture évaluée en nombre d'unités de mesure et étalonnage des unités de mesures
L'application de cette méthode en un seul passage suppose que les variables nécessaires au calcul des rendements soient renseignées pendant l'unique passage. Ces variables sont :
N = Nombre de planches actuellement en culture ;
V = Volume de la production prévue (correspondante à la superficie en culture) estimée en nombre d'unités de mesure ;
PUM = Poids moyen de l'unité de mesure ;
S = La superficie moyenne d'une planche.
Le rendement est calculé à travers la formule suivante : R1 = V*PUM/N*S
L'estimation de la production en nombre d'unités de mesure suppose d'abord, pour une culture donnée, que des planches en culture soient disponibles lors du passage de l'enquêteur. On a trouvé que, sauf pour certaines cultures rares (chou pomme, chou-fleur, oignon bulbe, tomate, betterave, courge, courgette, melon, haricot vert, pomme de terre), au cours du premier passage, des planches en cultures pour plus de la moitié des maraîchers ayant fait au moins un repiquage de la culture en question pendant les 12 mois ayant précédé le passage de l'enquête. Si tous ces maraîchers étaient capables de renseigner toutes les variables demandées pour le calcul du rendement, on aurait un échantillon de plus d'observations, variables selon les cultures, mais suffisantes pour dériver un rendement moyen acceptable (cf. tableau n°A.3 en annexe 2).
En outre, pour calculer le rendement, les quatre variables ci-dessus mentionnées doivent être renseignées simultanément. C'est le cas pour un échantillon important de parcelle. Sur 80%25 des parcelles portant des cultures en cours de végétations, les maraîchers ont pu fournir toute l'information demandée.
Pour caler les estimations de rendements à partir de la déclaration des maraîchers, une autre méthode utilisant une mesure directe a été appliquée. Il s'agit d'une estimation des rendements à partir de la superficie d'une planche et de sa production (récoltée et pesée). Les variables suivantes servaient à ce calcul :
PP = Poids moyen d'une planche (récoltée et pesée) ;
S = La superficie moyenne d'une planche.
Le deuxième rendement est calculé avec la formule suivante : R2 = PP/S
La comparaison des deux types de rendements permet de faire les observations suivantes :
Le nombre d'observations utilisables pour calculer les rendements moyens est toujours plus important pour la méthode utilisant les données portant sur les planches que celle utilisant les unités de mesure. Ceci indique une certaine difficulté qu'éprouvent plusieurs maraîchers pour estimer la production prévisible en unité de mesure locale ;
La variabilité des rendements est toujours plus élevée pour la méthode R1 à partir des déclarations des maraîchers que pour la méthode de mesure directe R2.
les deux méthodes fournissent des rendements moyens proches pour certaines cultures (salade, chou, oignon feuille, carotte, poireau, feuille de patate, menthe, persil) et assez éloignées pour d'autres cultures (oignon bulbe, aubergine, navet, poivron, gombo, betterave). Ces deux groupes de cultures ont chacune une particularité. Le premier groupe est constitué des cultures à récolte unique et l'unité de mesure utilisée par le maraîcher est en général la “planche”. Deux variables utilisées pour le calcul sont les mêmes ; il s'agit de la superficie moyenne d'une la planche S et du poids moyen de la récolte de l'unité d'une planche(PP= PUM puisque l'unité de mesure est la planche). Le deuxième groupe est constitué des cultures à récoltes échelonnées étalées dans le temps et dont l'estimation de la production prévue est estimée en unité de mesure généralement différente de la planche (carton, caisse, panier). Les sources de différence entre les 2 types de rendements moyens proviennent de l'utilisation même moindre d'autre unité de mesure que la planche.
La confrontation des 2 types de rendements pour chaque culture avec l'information sur l'étendue des rendements observés ailleurs et consignée dans des documents de référence indique que ces rendements sont très au-delà des rendements maximums constatés. Mais la méthode R2 fournis généralement des rendements plus proches du rendement maximum.
Pour toutes ces raisons, nous avons choisi de garder les rendements issus de la méthode R2 pour une estimation de la production.
Après l'apurement des données et l'élimination des valeurs de rendement aberrant (en dehors de l'intervalle d'une longueur égale à 2 fois l'écart type de rendement centré sur la moyenne), seulement 25%25 des observations pouvaient être utilisées pour calculer un rendement moyen. Sur l'ensemble des 29 cultures considérées, les rendements moyens de 21 cultures ont pu être calculés avec pour certaines seulement 3 observations valides. Le tableau n°A.5 en annexe 2 donne le niveau de rendement pour chaque culture.
2.1.2.2 Estimation des rendements à partir de l'enquête rendement
La phase de l'enquête rendement est celle qui a permis de collecter de façon plus contrôlée les données pour le calcul des rendements des cultures. Il faut rappeler que ces données ont été collectées par les contrôleurs de l'enquête ayant participé de bout en bout à la conception et à la conduite de l'enquête.
Cette enquête rendement a consisté à acheter, récolter et peser la production de planches sur un échantillon de parcelles sélectionné pour chaque type de culture.
L'enquête rendement réalisée après la phase 2 qui a eu lieu en juin-juillet 2003. Au cours de cette phase 2, la date de récolte des cultures en cours de maturité a été collectée ; cette information a été utilisée pour identifier les maraîchers disposant de parcelles en cours de maturité pour chaque culture. Parmi ces maraîchers, un échantillon a été sélectionné pour chaque culture pour l'enquête rendement qui devait se dérouler immédiatement après le deuxième passe. Malheureusement, cette enquête rendement n'a pu se dérouler qu'en septembre 2003. A cette date plusieurs parcelles sélectionnées avaient été récoltées, la taille fixée de l'échantillon de parcelles pour l'enquête rendement n'a pas pu être couverte. Certains rendements ont donc été calculés à partir d'une ou de deux observations.
Il faut signaler une erreur de conception de l'enquête rendement en ce qui concerne les cultures à récoltes échelonnées. Pour ces cultures, l'évaluation du rendement devrait se faire sur la base de l'estimation de la production d'une planche en nombre d'unités de mesure, et l'étalonnage de cette unité de mesure. L'expérience nous enseigne que cette estimation de la production en nombre d'unités de mesure est faisable mais pour l'ensemble des planches portant la culture. La récolte se faisant à intervalle régulier de temps (tous les 2 ou 3 jours) et concernant un ensemble de planches, il est plus aisé pour le maraîcher de fournir une estimation pour l'ensemble des planches en se basant sur le nombre de récoltes et la quantité moyenne récoltée à chaque récolte en nombre d'unités de mesure. Le nombre de récolte est estimé en utilisant la durée totale de la période de récolte et le temps qui sépare 2 récoltes successives. Compte tenu de cette insuffisance, l'enquête rendement pour les cultures à récoltes échelonnées n'a pas fourni vraisemblablement des données fiables. Les prochaines investigations devront tenir compte de cette remarque.
2.1.2.3 La comparaison des rendements issus des 2 méthodes
Les deux méthodes ci-dessus présentées nous permettent d'obtenir des rendements pour certaines cultures. Pour les cultures, pratiquées par peu de maraîchers, il n'a pas été possible d'obtenir un échantillon suffisant de données pour le calcul du rendement (Chou-fleur, échalote, concombre, courge, courgette, melon, pomme de terre, haricot vert).
Ces 2 méthodes donnent des estimations de rendement proches pour la salade, le chou, la carotte, le navet, la betterave. Ces cultures ont la particularité d'être des cultures à récolte unique. Les deux méthodes diffèrent du fait que l'enquête rendement a été faite dans des conditions de contrôle satisfaisantes. Malheureusement, le nombre d'observations est plus faible pour l'enquête rendement. Nous avons choisi de garder les rendements issus de la première méthode pour ces cultures en vue de l'estimation de la production.
Les écarts sont importants (parfois du simple au double) pour l'aubergine (local et importé), le poivron, le gombo, le piment dont la particularité est qu'ils sont des cultures à récoltes échelonnées sur 2 à 3 mois ; ce qui rend difficile et imprécise l'estimation du nombre d'unités de mesure locale récoltées sur une longue période. En outre, le défaut de conception de départ pour l'estimation des rendements de ce type de culture évoqué plus haut ne nous permet pas de faire le choix entre les deux types de résultats. Une méthode fondée sur l'identification d'une périodicité de récolte et d'une durée de récolte devrait permettre d'aider les maraîchers à faire une bonne estimation de la production de plusieurs planches en nombre d'unité de mesure. Cette information, couplée avec l'étalonnage des unités de mesure devrait permettre de calculer des rendements plus vraisemblables pour les cultures à récoltes échelonnées.
Les écarts sont aussi constatés entre les deux méthodes pour les cultures à feuille et à récolte continue (menthe, céleri, feuille de patate, feuille gnougou). Ces écarts peuvent s'expliquer par le fait que pour la première méthode, l'information n'a pas été collectée en ce qui concerne le nombre de fois que la planche est récoltée entièrement (puisque plusieurs récoltes sont faites sur une même planche après un repiquage). Pour obtenir des rendements comparables, nous avons multiplié le rendement de la première méthode par le nombre moyen de récoltes calculé à partir des données de l'enquête rendement. Pour les cultures en question (Feuille de patate, feuille gnougou, céleri, menthe, persil) nous avons décidé de retenir les rendements fournis par l'enquête rendement pour l'estimation des productions. Aucun rendement n'a été retenu pour l'épinard ; cette culture a la particularité d'être plantée en bordure des planches ou dans les allées. Les rendements obtenus pour cette culture ne sont donc pas vraisemblables.
Le tableau n° 2.5 ci-dessous donne les rendements des cultures selon les deux méthodes retenues et le choix du rendement pour l'estimation de la production.
Tableau 2.5 : Comparaison des rendements et choix du rendement pour l'estimation de la production
Unité = Tonne/Ha
Culture |
Rendement moyen (méthode 1) |
Rendement (Enquête Rendement) |
Rendement retenu pour l'estimation de la production |
Salade |
23,3 |
33,5 |
23,3 |
Chou pomme |
46,9 |
43,7 |
46,9 |
Chou-fleur |
- |
- |
- |
Oignon bulbe |
27,7 |
16,0 |
27,7 |
Oignon feuille |
18,5 |
23,6 |
18,5 |
Echalote |
- |
- |
- |
Tomate |
24,9 |
23,1 |
- |
Gôyô |
30,5 |
63,5 |
- |
Aubergine |
26,5 |
72,6 |
- |
Carotte |
33,4 |
29,4 |
33,4 |
Navet |
33,0 |
36,2 |
33,0 |
Concombre |
- |
- |
- |
Poivron |
19,5 |
10,6 |
|
Gombo |
21,4 |
51,8 |
- |
Betterave |
34,6 |
33,1 |
34,6 |
Courge |
- |
- |
- |
Courgette |
- |
- |
- |
Melon |
- |
- |
- |
Poireau |
23,7 |
|
23,7 |
Epinard |
- |
- |
- |
Piment |
19,0 |
8,1 |
- |
Feuille de patate |
187,2 |
252,0 |
252,0 |
Gnougou |
311,1 |
372,8 |
372,8 |
Pomme de terre |
- |
- |
- |
Haricot vert |
- |
- |
- |
Celéri |
300,0 |
63,8 |
63,8 |
Menthe |
195,0 |
184,6 |
184,6 |
Persil |
228,0 |
112,9 |
112,9 |
Fraise |
- |
- |
- |
2.2 Analyse de la qualité des données
2.2.1 La qualité des estimations des superficies récoltées
Pour évaluer la qualité des estimations, les variances des superficies récoltées ont été calculées, d'abord pour l'ensemble des cultures, et ensuite culture par culture. On note donc une précision fort appréciable pour l'estimation des superficies totales récoltées avec un coefficient de variation de 6,18%25. Ensuite par culture, les estimations sont très bonnes pour un premier groupe de cultures largement pratiquées par les maraîchers de la ville. Parmi ces cultures, on a les “feuilles gnougou” et la “salade” avec un coefficient de variation respectif de 0,006%25 et 7,2%25. Un deuxième groupe de cultures est constitué par la “carotte”, les “feuilles de patate”, la “menthe ” et le “céleri” dont les superficies récoltées sont moyennement bien estimées (coefficient de variation entre 13,63%25 pour la menthe et 17,2%25 pour le céleri). Un troisième groupe de cultures pour lesquelles les estimations peuvent être considérées comme acceptables (coefficients de variation supérieurs à 20%25 et inférieurs à 30%25) est constitué par le “poivron”, le “persil”, le “gombo”, le “navet”, le “chou pomme”, l'“oignon feuille” et la “betterave”. Pour les autres cultures, on peut considérer que les estimations sont mauvaises (coefficient de variation supérieur à 30%25) et qui correspondent aux cultures faiblement pratiquées par les maraîchers de Bamako (Cf. tableau n° 2.6 ci-dessous).
Tableau 2.6 : Superficies récoltées, écart-type et coefficients de variation par culture
Type de culture |
Superficie récoltée premier passage -juin-juillet 2002 (en Ha) |
Ecart-type des superficies récoltées en juin-juillet 2003 (en Ha) |
Coefficient de variation (en %25) |
Salade |
155,6 |
11,260 |
7,235 |
Chou pomme |
10,1 |
2,732 |
26,940 |
Chou-fleur |
0,2 |
0,127 |
63,588 |
Oignon bulbe |
1,6 |
0,948 |
58,857 |
Oignon feuille |
13,5 |
3,742 |
27,632 |
Echalote |
0,0 |
0,005 |
89,403 |
Tomate |
1,1 |
0,390 |
35,670 |
Gôyô |
1,7 |
0,713 |
41,111 |
Aubergine |
2,7 |
0,935 |
34,350 |
Carotte |
42,9 |
6,288 |
14,650 |
Navet |
3,8 |
0,920 |
24,312 |
Concombre |
0,0 |
- |
- |
Poivron |
3,2 |
0,665 |
20,831 |
Gombo |
15,0 |
3,497 |
23,337 |
Betterave |
6,2 |
1,774 |
28,680 |
Courge |
0,2 |
0,110 |
68,298 |
Courgette |
0,0 |
- |
- |
Melon |
0,0 |
- |
- |
Poireau |
5,9 |
2,800 |
47,390 |
Epinard |
1,4 |
0,452 |
31,842 |
Piment |
0,4 |
0,148 |
33,735 |
Feuille de patate |
13,7 |
2,027 |
14,812 |
Gnougou |
5,9 |
0,000 |
0,006 |
Pomme de terre |
0,0 |
- |
- |
Haricot vert |
2,2 |
1,280 |
58,960 |
Céleri |
4,8 |
0,829 |
17,241 |
Menthe |
6,4 |
0,872 |
13,628 |
Persil |
6,1 |
1,390 |
22,785 |
Fraise |
0,1 |
0,040 |
53,858 |
Total |
304,8 |
18,844 |
6,183 |
2.2.2 La consistance des données
Nous publions dans le tableau n° 2.7 ci-dessous, les données de production de 11 cultures pour lesquels l'estimation des superficies récoltées ont été jugées assez fiables et celles des rendements satisfaisants.
Les productions présentées peuvent être comparer à la consommation totale des ménages fournie par l'enquête malienne d'évaluation de la pauvreté (EMEP) réalisée en 2001 et couvrant la période de janvier à décembre 2001 (cf. tableau N°2.8ci-dessous).
Les écarts entre la production et la consommation sont acceptables et peuvent se justifier dans le cas ou la production est supérieure à la consommation par des pertes importantes et des utilisations autres que la consommation humaine (salade, carotte, betterave, feuille de patate). Les légumes dont la consommation est largement supérieure à la production de Bamako, l'écart peut s'expliquer par un approvisionnement de la ville par d'autres marchés (chou, oignon).
Il faut aussi admettre que cette première expérience reste à être roder. Les prochaines expériences tiendront compte des erreurs de jeunesse de cette enquête. Il faudrait essentiellement mieux collecter les données sur le nombre de repiquages et mieux mesurer les superficies des planches pour obtenir de meilleures estimations des superficies récoltées. En outre, la méthode d'estimation des rendements devrait être peaufiner pour éviter les erreurs évoquées plus haut notamment en ce qui concerne les cultures à récoltes continues. En général les rendements retenus pour le calcul de la production sont d'au moins 25%25 supérieur à la borne supérieur des rendements observés ailleurs. Ce qui nous fait penser que qu'il surestime les rendements réels.
Tableau 2.7 : Superficie récoltée en juin-juillet, rendements et production de quelques cultures pour la période allant de juillet 2001 à juin 2002.
Type de culture |
Superficie récoltée premier passage juin-juillet 2002 (en Ha) |
Rendement retenu pour l'estimation de la production (en tonne/Ha) |
Production (en tonnes) |
Salade |
155,6 |
23,3 |
3 626,3 |
Chou pomme |
10,1 |
46,9 |
475,6 |
Oignon feuille |
13,5 |
18,5 |
250,5 |
Carotte |
42,9 |
33,4 |
1 433,7 |
Navet |
3,8 |
33 |
124,8 |
Betterave |
6,2 |
34,6 |
214,0 |
Feuille de patate |
13,7 |
252 |
3 448,2 |
Gnougou |
5,9 |
372,8 |
2 185,4 |
Céleri |
4,8 |
63,8 |
306,8 |
Menthe |
6,4 |
184,6 |
1 180,9 |
Persil |
6,1 |
112,9 |
688,9 |
Tableau 2.8 : Comparaison des estimations de la production issues de l'enquête maraîchère et de la consommation par l'EMEP
Culture |
Production Enquête maraîchère (en tonnes) |
Consommation Enquête EMEP 2001 (en tonnes) |
Salade |
3 626,3 |
731,0 |
Chou |
475,6 |
3 554,0 |
Oignon bulbe et feuille |
250,5 |
12 262,0 |
Carotte |
1 433,7 |
384,0 |
Betterave |
214,0 |
18,0 |
Feuille de patate |
3 448,0 |
1 706,0 |
III - RECOMMANDATIONS TECHNIQUES POUR LES ENQUÊTES MARAÎCHERES ULTERIEURES
L'estimation des superficies récoltées, des rendements et de production des cultures maraîchères en milieu urbain peut se faire à travers une enquête auprès des maraîchers à l'aide de méthodes allégées.
Pour l'établissement de la base de sondage, dans le contexte des villes africaines, l'absence de registre fiable des maraîchers commande de mener à part une opération de recensement. Il est possible d'identifier les sites et de recenser les maraîchers y travaillant en donnant une définition appropriée de l'exploitant de maraîchage. La méthode appliquée à Bamako est facile d'application en y mettant la rigueur nécessaire.
L'estimation des superficies récoltées peut se faire de façon rétrospective en utilisant la méthode du nombre de planches récoltées et du nombre de repiquages-récoltes effectués au cours de la période de référence pour laquelle l'estimation est faite. Cette information peut être fournie facilement par les maraîchers. Pour s'assurer de la fiabilité des données, un effort devrait être fait dans la formation des enquêteurs à cette approche et la mesure des dimensions des planches doit être faite avec une certaine rigueur.
En ce qui concerne le sondage, malgré l'application d'un taux de sondage élevé (20%25), les estimations des superficies récoltées se sont avérées précises pour seulement quelques 5 cultures (Coefficient de variation < 10%25) et correspond aux cultures pratiquées par une proportion importante des maraîchers. Pour augmenter la précision des estimations pour les cultures rares, il faut identifier lors du dénombrement les maraîchers pratiquant ces cultures ; ceux-ci pourraient faire l'objet d'une enquête exhaustive. Un sondage pourrait être appliqué pour les cultures largement pratiquées.
Pour l'estimation des rendements, la conduite d'une enquête rendement en identifiant les parcelles et les dates de récoltes peut ne pas être nécessaire. Les données collectées pour le calcul des rendements peuvent être obtenues pendant le passage unique. Avec un échantillon conséquent de maraîchers, il est possible de trouver sur le terrain pendant cet unique passage, un nombre suffisant de parcelles portant des cultures en état de maturité pour la collecte des données suffisantes pour le calcul des rendements (les dimensions des planches, le poids de la récolte d'une planche). Cette méthode est valable surtout pour les cultures à récoltes uniques (salade, chou, carotte, navet, betterave, oignons, échalote, poireau, etc.). Pour les cultures à récoltes échelonnées, il est possible d'obtenir une bonne estimation des rendements en étudiant les pratiques des maraîchers quant à la régularité des récoltes et la durée de la période de récolte. Une bonne approximation par le maraîcher du nombre total de récoltes effectuées et du nombre moyen d'unités de mesure récoltées à chaque récolte permettrait de dériver un rendement pour ce type de culture après l'étalonnage de l'unité de mesure en question. Cette approche pourrait être à nouveau testée dans une prochaine enquête.
IV- RÉSULTATS CHIFFRES DE L'ENQUÊTE TEST
En plus de l'estimation des superficies des parcelles des cultures maraîchères, des rendements et de la production maraîchère annuelle, l'enquête test pour l'estimation de la production maraîchère a collecté des données sur les caractéristiques socio-démographiques et économiques des exploitations (main d'œuvre, équipement, dépenses d'exploitation, etc.) dont les résultats se présentent ci-dessous.
4-1 Caractéristiques socio-démographiques des maraîchers
4.1.1 L'âge, le sexe et la situation matrimoniale des exploitants maraîchers
La répartition des maraîchers selon le sexe et l'âge montre que l'activité est exercée à 43%25 par les femmes contre 57%25 pour les hommes.
C'est une activité exercée principalement par des adultes de plus de 35 ans (77,6%25) avec une proportion important de personnes de 65 ans et plus (14%25).
Les femmes maraîchères sont à plus de 90%25 des femmes d'âge supérieur à 34 ans.
En général, les maraîchers de Bamako sont en majorité mariés (82%25) ; les célibataires et les veufs ne représentent respectivement que 7,5%25 et 7,2%25 et il y a très peu de divorcés.
Parmi les maraîchers de sexe masculin, on note une part important de jeunes (12,8%25 de moins de 25 ans). Par contre chez les femmes, on note une proportion important de veuves (15,5%25).
Tableau 4.1 : Répartition (en %25) des maraîchers selon la tranche d'âge et le sexe
Tranches d'âges |
Masculin |
Féminin |
Total |
Moins de 25 ans |
6,9 |
2,2 |
4,9 |
25 à 34 ans |
18,1 |
7,2 |
13,5 |
35 à 44 ans |
18,2 |
20,2 |
19,1 |
45 à 54 ans |
24,0 |
19,4 |
22,1 |
55 à 64 ans |
19,0 |
31,7 |
24,4 |
65 ans et plus |
13,1 |
15,8 |
14,3 |
Non Déclarés |
0,6 |
3,5 |
1,8 |
Total |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
Tableau 4. 2 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le sexe et la situation matrimoniale
Statut matrimonial |
Masculin |
Féminin |
Total |
Célibataire |
12,8 |
0,4 |
7,5 |
Marié(e) |
84,7 |
79,1 |
82,3 |
Divorcé (e) |
1,0 |
1,5 |
1,2 |
Veuf/veuve |
1,0 |
15,5 |
7,2 |
Non déclaré |
0,5 |
3,5 |
1,8 |
Total |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
4.1.2 Le niveau d'instruction et d'alphabétisation des exploitants maraîchers
Le niveau d'instruction des maraîchers est très bas ; 75%25 environ d'entre eux ne sont pas allés à l'école, 21%25 ont fait l'école fondamentale, 2%25 ont le niveau du secondaire et moins de 1%25 ont atteint le supérieur.
Quant à l'alphabétisation, 70%25 des maraîchers sont analphabètes.
En considérant le sexe, les maraîchers hommes sont plus instruits et plus alphabétisés que les femmes. En effet 35%25 des maraîchers hommes ont au moins le niveau du fondamental, tandis que seulement 12%25 des femmes le sont. Au niveau de l'alphabétisation, si 40%25 des maraîchers hommes sont alphabétisés, il n'y a que 10%25 des femmes qui le sont.
Tableau 4.3 : Répartition des maraîchers selon le sexe et le niveau d'instruction
Niveau d'instruction |
Masculin |
Féminin |
Total |
Aucun |
64,4 |
88,3 |
74,6 |
Fondamental1 |
16,2 |
5,6 |
11,7 |
Fondamental2 |
15,1 |
1,7 |
9,4 |
Secondaire |
2,3 |
0,9 |
1,7 |
Supérieur |
1,4 |
0,0 |
0,8 |
Non déclaré |
0,6 |
3,5 |
1,8 |
Total |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
Tableau 4.4: Répartition des maraîchers selon le sexe et l'alphabétisation
Alphabétisation |
Masculin |
Féminin |
Total |
Oui |
41,0 |
10,1 |
27,8 |
Non |
58,5 |
86,4 |
70,4 |
Non déclaré |
0,1 |
3,5 |
1,8 |
Total |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
4.1.3 Taille du ménage du maraîcher et lien de parenté avec le chef de leur ménage
Les maraîchers de Bamako appartiennent à des familles nombreuses. Si la taille moyenne des ménages à Bamako est de 6 personnes ; elle de 12 personnes pour les ménages des maraîchers. En outre plus de 50%25 des maraîchers vivent dans des ménages de plus de 10 personnes.
Par ailleurs, la plupart des maraîchers de Bamako occupent les premiers rôles au sein de leur ménage (56%25 sont des chefs de ménage et 33,1%25 sont des époux ou épouses de chefs de ménages). Le maraîchage constitue pour près de 90%25 des ménages de maraîcher l'une des principales sources de revenus.
Tableau 4.5 : Répartition (en %25) des exploitants selon la taille du ménage et le lien de parenté de l'exploitant avec le chef de ménage
Taille du ménage |
Lien de parenté avec le chef de ménage |
Total
|
||||
|
Chef de ménage |
époux/épouse |
Fils/fille |
Autre parent |
Non-parenté |
|
1 pers. |
0,4 |
0,0 |
0,2 |
0,4 |
0,0 |
1,0 |
2 à 5 pers. |
10,1 |
2,7 |
0,0 |
0,2 |
0,0 |
13,1 |
6 à 10 pers. |
20,3 |
13,2 |
1,8 |
1,3 |
0,0 |
36,6 |
11 à 15 |
14,7 |
10,2 |
1,1 |
0,6 |
0,0 |
26,6 |
16 à 20 pers. |
6,6 |
2,3 |
0,9 |
2,7 |
0,0 |
12,4 |
21 pers et plus |
3,9 |
5,4 |
0,4 |
0,4 |
0,2 |
10,3 |
Total |
56,1 |
33,8 |
4,3 |
5,6 |
0,2 |
100,0 |
4.1.4 Les autres activités des maraîchers
Pour la majorité des maraîchers de Bamako, le maraîchage constitue la seule activité (70%25 des maraîchers). Pour 28%25 d'entre eux, le maraîchage est l'une des multiples activités ; dans 15%25 des cas, le maraîchage constitue l'activité principale. En gros, pour 85%25 des exploitants, le maraîchage constitue les principales sources de revenu.
Tableau 4.6 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le rang de l'activité de maraîchage
Rang de l'activité de maraîchage |
%25 |
Seule activité |
70,6 |
Activité principale |
14,5 |
Activité Secondaire |
13,1 |
Non déclarés |
1,8 |
Total |
100,0 |
Les activités occupées par les maraîchers à titre principal ou secondaire sont diverses. Parmi les 28%25 des maraîchers concernés, la majorité sont aussi salariée du public ou du privé (8%25), des commerçants (7%25), des paysan/éleveurs (6%25), des artisans et prestataires de services (3%25) et d'autres activités (3,4%25).
Tableau 4.7 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le type de l'autre activité
Autres activités du maraîcher |
%25 |
Aucun |
70,4 |
Salarié du public |
5,3 |
Salarié du privé |
2,8 |
Paysan/éleveur |
6,0 |
Commerçant |
7,0 |
Prestation de service |
1,2 |
Artisan |
1,9 |
Autre |
3,4 |
Non déclarés |
2,0 |
Total |
100,0 |
Les maraîchers de Bamako ne sont pas toujours entrés sur le marché de travail par le maraîchage. 60%25 des exploitants ont eu une activité antérieure. Avant le maraîchage, 19%25 des maraîchers étaient des commerçants, 10%25 des salariés, 10%25 des paysans ou éleveurs, 8%25 des prestataires de services et artisans et 8%25 exerçaient d'autres activités. Le maraîchage peut donc être considéré à Bamako comme une activité de refuge pour les actifs à la recherche d'un emploi plus rémunérateur.
Tableau 4.8: Répartition (en%25) des maraîchers selon le type de l'activité antérieure
Activité antérieure du maraîcher |
%25 |
Aucun |
39,5 |
Salarié |
10,3 |
Paysan/éleveur |
10,7 |
Commerçant |
19,4 |
Prestation de service |
4,9 |
Artisan |
3,5 |
Autre |
9,2 |
Non déclarés |
2,5 |
Total |
100,0 |
4.1.5 Le nombre d'années d'activité de maraîchage
Le maraîchage a toujours été une des activités de la population de Bamako puisque 8%25 des maraîchers exerce ce métier depuis plus de 30 ans. Le nombre moyen d'années d'activité est de 13 ans et plus de 50%25 des maraîchers ont plus de 12 d'activité.
On peut donc dire que le maraîchage n'est pas une activité conjoncturelle exercée par des personnes en manque d'emploi (75%25 des maraîchers travaillent depuis au moins 6 ans et seulement 10%25 ont moins de 2 années d'activités)
Tableau 4.9 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le nombre d'année de maraîchage
Tranches de nombre d'années d'activité |
%25 |
Au plus 1 an |
9,9 |
2-5 ans |
14,7 |
6-10 ans |
21,1 |
11-15 |
22,8 |
16-20 ans |
11,2 |
21 ans et + |
20,3 |
Total |
100,0 |
4.2 Caractéristiques des exploitations de maraîchage
4.2.1 La durée de la campagne de maraîchage
La campagne de maraîchage dure pour la majorité des maraîchers (80%25) 12 mois sur 12. 18%25 des maraîchers travaillent entre 7 et 11 mois. La période correspondante va généralement de septembre-octobre-novembre à mai-juin-juillet. Moins de 2%25 des maraîchers travaillent au plus 6 mois. L'activité de maraîchage peut donc être considérée comme une activité permanente et continue qui couvre toute l'année.
Tableau 4.10 : Répartition des maraîchers selon la durée de la campagne de maraîchage
Tranches de durée de campagne |
%25 |
1-6 mois |
1,8 |
7-11 mois |
18,3 |
12 mois |
79,9 |
Total |
100,0 |
4.2.1 Les terres des exploitations de maraîchage et les sources d'eau pour l'arrosage
Les 2/3 des exploitations de maraîchage n'ont qu'une seule parcelle exploitée (66%25) ; 22%25 exploitent deux parcelles et 9 %25 en exploitent 3 et un peu moins de 2%25 exploitent jusqu'à 4 parcelles.
En ce qui concerne le mode d'occupation, les exploitants sont propriétaires de 26%25 des superficies exploitées, une majorité des superficies exploitées sont en location (39%25 de la superficie physique des parcelles) et une bonne partie exploitée gratuitement (36%25). Certaines terres sont exploitées sans autorisation. Ceci confirme les informations collectées au début de cette recherche indiquant qu'une bonne partie des terres de maraîchage de la ville de Bamako est une partie du domaine foncier public et appartenant souvent aux mairies de la ville.
Les modes d'occupation dominants des terres (location et utilisation gratuite ou sans autorisation) induit une certaine vulnérabilité de la production maraîchère et des maraîchers. Les propriétaires des terres peuvent décider d'une utilisation autre que le maraîchage.
Tableau 4.11 : Répartition des exploitations selon le nombre de parcelles exploitées
Nombre de parcelles |
Effectif |
%25 |
1 |
1687 |
65,8 |
2 |
557 |
21,7 |
3 |
224 |
8,7 |
4 |
48 |
1,9 |
ND |
47 |
1,8 |
Total |
2563 |
100,0 |
Tableau 4.12 : Répartition des superficies des parcelles de maraîchage selon le mode de faire valoir
Mode d'occupation |
Superficie en Ha |
%25 |
Propriétaire |
105,5 |
26,2 |
Locataire |
155,7 |
38,7 |
Utilisation gratuite |
138,6 |
34,5 |
Sans autorisation |
2,6 |
0,6 |
Total |
402,3 |
100,0 |
Les parcelles de maraîchage sont en général de petite taille. Environ 32%25 des parcelles mesurent au plus 300 m² dont 7%25 d'au plus 100 m². Mais on note aussi la présence de parcelles relativement grandes (21%25 de plus de 1000 m²).
Tableau 3.13 : Répartition des parcelles de maraîchage selon la tranche de superficie
Tranches de superficies (en m2) |
Effectif |
%25 |
0-100 |
272 |
7,4 |
101-200 |
702 |
19,0 |
201-300 |
536 |
14,5 |
301-400 |
267 |
7,2 |
401-500 |
252 |
6,8 |
501-600 |
128 |
3,5 |
601-700 |
176 |
4,8 |
701-800 |
204 |
5,5 |
801-900 |
203 |
5,5 |
901-1000 |
113 |
3,1 |
+ de 1000 |
782 |
21,2 |
ND |
61 |
1,6 |
Total |
3 696 |
100,0 |
4.2.3 Les sources d'eau pour l'arrosage et le mode d'exhaure
La principale source d'eau pour l'arrosage des parcelles de maraîchage est les puits qui concerne 82%25 des exploitations. 10%25 des exploitations utilisent directement l'eau du fleuve. Les forages et l'eau des rivières sont moins utilisés.
En ce qui concerne le mode d'exhaure, c'est essentiellement le puisage manuel qui est pratiqué, l'utilisation des motopompes est assez rare (7%25 des exploitations). La méthode d'arrosage par gravitation est pratiquement inexistante, les infrastructures n'étant pas disponibles dans la ville et destinées aux activités de maraîchage.
Tableau 4.14 : Répartition des exploitations selon la source d'eau pour l'arrosage
Source d'eau |
Effectif |
%25 |
Fleuve |
262 |
10,2 |
Rivière |
123 |
4,8 |
Forage |
15 |
0,6 |
Puits |
2 107 |
82,2 |
Autres |
9 |
0,4 |
ND |
47 |
1,8 |
Total |
2 563 |
100,0 |
Tableau 4.15 : Répartition des parcelles de mode d'exhaure pour l'arrosage
Mode d'exhaure |
Effectif |
%25 |
Gravité (vanne) |
12 |
0,5 |
Refoulement (motopompe) |
177 |
6,9 |
Puisage manuel |
2 245 |
87,6 |
Autres |
83 |
3,2 |
ND |
47 |
1,8 |
Total |
2 563 |
100,0 |
4.2.4 Conditions d'exploitation : la main d'œuvre
Le maraîchage dans la ville de Bamako reste une agriculture familiale. 14%25 des maraîchers travaillent seul sans aucune main d'œuvre et 35%25 travaillent avec uniquement des aides familiaux. Il faut noter que le salariat existe un tant soit peu car 16%25 des maraîchers peuvent être considérés comme des patrons, utilisant uniquement de la main d'œuvre salariée. 35%25 des maraîchers utilisent plusieurs type de main d'œuvre (aides familiaux, salariés permanents ou temporaire et travailleurs occasionnels).
Tableau 4.16 : Répartition des exploitations selon le type de main d'œuvre utilisée
Classe de main d'œuvre |
Effectif |
%25 |
Sans main d'œuvre |
360 |
14,0 |
Aides familiaux uniquement |
896 |
35,0 |
Salariés uniquement |
405 |
15,8 |
Aides familiaux et autres mains oeuvre |
902 |
35,2 |
Total |
2 563 |
100,0 |
En ce qui concerne le niveau d'utilisation des différents types de main d'œuvre, on note que 30%25 des maraîchers n'utilisent pas les aides familiaux. Les maraîchers employant 1 à 2 aides familiaux sont les plus nombreux (49%25), mais une proportion non négligeable en emploi entre 3 et 4. On en trouve qui emploi jusqu'à 10 aides familiaux dans de faibles proportions.
Tableau 4.17 : Répartition des exploitations selon le nombre d'aides familiaux
Nombre d'aides familiaux |
Effectif |
%25 |
0 |
765 |
29,8 |
1 |
676 |
26,4 |
2 |
580 |
22,6 |
3 |
246 |
9,6 |
4 |
177 |
6,9 |
5 |
39 |
1,5 |
6 |
50 |
2,0 |
7 |
26 |
1,0 |
10 |
4 |
0,2 |
Total |
2 563 |
100,0 |
En ce qui concerne l'emploi de salariés permanents, environ 22%25 des maraîchers sont concernés avec une grande majorité n'employant qu'un seul salarié permanent (13%25) ou 2 salariés permanents (6%25). Mais on note qu'il existe des maraîchers qui emploient jusqu'à 7 salariés permanents.
Quant aux salariés temporaires, 25%25 des maraîchers ont recours à entre 1 et 4 hommes/mois dans l'année. La majorité d'entre eux (4/5) emploie 4 hommes/mois dans l'année.
L'emploi de travailleurs occasionnels est aussi d'usage dans le maraîchage à Bamako. Il concerne 18%25 des maraîchers qui peuvent employer des journaliers à hauteur de plus 50 hommes/jours au cours d'une campagne. Mais les 2/3 des maraîchers concernés n'emploient les salariés occasionnels qu'à hauteur de 1 à 10 hommes/jours au cours d'une campagne.
Tableau 4.18: Répartition des exploitations selon le nombre de salariés permanents
Nombre de salariés permanents |
Effectif |
%25 |
0 |
2 007 |
78,3 |
1 |
344 |
13,4 |
2 |
144 |
5,6 |
3 |
29 |
1,1 |
4 |
20 |
0,8 |
5 |
5 |
0,2 |
6 |
5 |
0,2 |
7 |
9 |
0,4 |
Total |
2 563 |
100,0 |
Tableau 4.19: Répartition des exploitations selon le nombre d'Homme/mois de salariés temporaires
Tranche de salariés temporaires |
Effectif |
%25 |
0 H/M de salariés temporaires |
1 931 |
75,3 |
1 H/M de salariés temporaires |
77 |
3,0 |
2-3 H/M de salariés temporaires |
57 |
2,2 |
4 H/M de salariés temporaires |
498 |
19,4 |
Total |
2 563 |
100,0 |
Tableau 4.20: Répartition des exploitations selon le nombre d'Homme/jour de travailleurs occasionnels
Tranche en h/J de travailleurs occasionnels |
Effectif |
%25 |
0 H/J |
2 091 |
81,6 |
1-10 H/J |
301 |
11,7 |
11-20 H/J |
5 |
0,2 |
21-50 H/J |
49 |
1,9 |
51 H/J et + |
116 |
4,5 |
Total |
2 563 |
100,0 |
4.2.5 Conditions d'exploitation : Equipements et infrastructures utilisés
Tableau 4.21 : Taux d'utilisation/nombre/coût à l'achat des équipements utilisés par les exploitations de maraîchage par type
Type d'équipement |
Taux d'utilisation (%25) |
Nombre total utilisé |
Coût à l'achat (en 1000 FCFA) |
Daba/pioche/binette |
96,4 |
11 856 |
11 784 |
Puits/puisard |
93,8 |
6 696 |
143 017 |
Arrosoir |
92,5 |
7 412 |
12 048 |
Charrette |
84,4 |
63 |
6 548 |
Seau |
68,7 |
3 534 |
3 625 |
Couteau |
64,2 |
3 284 |
2 145 |
Bicyclette |
61,6 |
507 |
21 466 |
Mobylette/moto |
42,0 |
328 |
76 133 |
Pic-pioche |
38,3 |
2 168 |
1 792 |
Coupe-coupe |
37,3 |
1 150 |
1 792 |
Hache |
22,5 |
953 |
1 153 |
Pelle |
22,4 |
942 |
1 763 |
Pelle-bêche |
17,7 |
676 |
1 731 |
Faucille |
17,5 |
600 |
868 |
Brouette |
15,0 |
357 |
5 120 |
Râteau |
13,4 |
364 |
614 |
Pulvérisateur |
11,2 |
293 |
5 049 |
Groupe motopompe |
9,9 |
219 |
54 708 |
Tuyaux |
5,4 |
975 |
9 732 |
Magasin |
4,7 |
103 |
4 507 |
Bassin |
1,9 |
63 |
3 567 |
Forage |
1,3 |
15 |
932 |
Camionnette |
1,1 |
5 |
618 |
Sécateur |
1,1 |
39 |
58 |
Séchoir solaire |
0,3 |
22 |
399 |
Tourniquet |
0,2 |
10 |
353 |
pompe éolienne |
0,0 |
0 |
0 |
Pompe solaire |
0,0 |
0 |
0 |
Pompe ciwara |
0,0 |
0 |
0 |
Pompe aqualienne |
0,0 |
0 |
0 |
Aires de séchage |
0,0 |
0 |
0 |
Séchoir manuel |
0,0 |
0 |
0 |
Total |
|
|
371 522 |
Les types d'équipement les plus utilisés dans les exploitations de maraîchage sont entre autres : daba/pioche/binette, puits/puisard, arrosoir, charrette, seau, couteau, bicyclette et mobylette/moto soit à plus de 60%25. Les équipements comme pic-pioche, coupe-coupe, hache, pelle, pelle-bêche, faucille, brouette et râteau sont moyennement utilisés (le taux d'utilisation varie entre 13 et 40%25 ). Le troisième groupe d'équipements et infrastructures sont rarement utilisés. Il s'agit des équipements de pompage, de stockage et de transport d'eau (groupe motopompe, bassin, tuyau, forage, tourniquet) et d'autre équipement comme le pulvérisateur, le sécateur, le séchoir solaire, camionnette, magasin. Certains équipements ne sont pas du tout utilisés notamment les différents types de pompes (éolienne, solaire, aqualienne, ciwara), les séchoirs manuels et les aires de séchage.
Le coût à l'achat des équipements et infrastructures utilisées dans le maraîchage à Bamako est estimé à 371 522 000 FCFA.
4.2.6 Conditions d'exploitation : Intrants, services et autres coûts de production
Tableau 4.22 : Taux d'utilisation/coût à l'achat des intrants, services et autres coûts payés par les exploitations de maraîchage par type
Type d'intrants, de services et de coûts |
Taux d'utilisation des intrants et services par type (%25) |
Coût des intrants (en 1000 FCFA) |
Cotisations diverses |
97,2 |
1 547 |
Engrais chimique |
83,7 |
36 155 |
Fumure organique |
82,6 |
66 932 |
Location de parcelle |
77,1 |
28 801 |
Insecticides |
71,4 |
20 122 |
semences sélectionnées |
66,2 |
65 668 |
Semences locales |
36,1 |
16 868 |
Service technique spécialisé |
22,0 |
3 455 |
Carburant et lubrifiant |
12,6 |
14 594 |
Entretien équipement |
9,4 |
1 270 |
Location d'équipement |
5,8 |
1 707 |
Herbicides |
5,4 |
857 |
Service de transport |
2,5 |
1 134 |
Redevances diverses |
1,1 |
77 |
Service de gardiennage |
0,9 |
676 |
Emballages |
0,4 |
15 |
Eau |
0 |
0 |
Electricité |
0 |
0 |
Impôts |
0 |
0 |
Intérêts versés |
0 |
0 |
Primes d'assurances |
0 |
0 |
Total |
|
259 877 |
Les coûts de production sont composées d'achat d'intrants, de services et de coûts divers.
Le paiement des différentes cotisations concerne presque tous les maraîchers (97%25). Ceci est du à la forte participation de ceux-ci aux différentes organisations des professionnels même informel.
En ce qui concerne les intrants, les plus utilisés dans le maraîchage à Bamako sont : l'engrais chimique (84%25 des exploitations), la fumure organique (83%25 des exploitations), la location de parcelle (77%25 des exploitations), les insecticides (71%25 des exploitations), les semences sélectionnées (66%25 des exploitations). Les autres types d'intrants concernent une proportion moins importante de maraîchers : semences locales (36%25 des exploitations), services techniques spécialisés (22%25 des exploitations), carburant et lubrifiant (13%25 des exploitations). L'entretien et la location d'équipement, les services de transport et de gardiennage, les redevances diverses et les emballages sont faiblement utilisés. L'achat d'eau et d'électricité, le paiement d'impôts, de frais bancaires et de primes d'assurances ne font pas partie de coûts de production dans le maraîchage à Bamako.
Les coûts de production sont évalués à 260 millions de francs CFA et constitués pour moitié de l'achat de fumure organique et de semences sélectionnées.
4.2.3 Conditions d'exploitation et d'écoulement des produits
Encadrement technique des maraîchers
Les maraîchers de Bamako reçoivent, de la part de services spécialisés un encadrement technique. Ceux qui sont concernés représentent seulement 7%25 de l'ensemble des maraîchers. Les structures qui fournissent cet encadrement sont pour un tiers les structures publiques (DRAMR, ODR), pour un autre tiers, les ONG.
Tableau 4.23 : Répartition des exploitations selon le bénéficie d'un encadrement technique
Reçoit des conseils techniques |
%25 |
oui |
6,7 |
non |
93,3 |
Total |
100,0 |
Tableau 4.24 : Répartition des exploitations encadrées selon l'organisme d'encadrement
Type de structure d'encadrement |
%25 |
DRAMR |
18,4 |
ODR |
15,2 |
ONG |
36,2 |
Autre |
30,2 |
Total |
100,0 |
Organisation des maraîchers
37%25 des maraîchers de Bamako sont membres d'au moins une organisation de producteurs. Les différents types d'organisation les plus concernés sont : les coopératives (65%25 des maraîchers organisés), les associations (21%25 des maraîchers organisés), les groupements (13 %25 des maraîchers organisés). Seulement 10%25 des maraîchers organisés sont inscrits à la chambre d'agriculture. L'organisation en Groupement d'Intérêt Economique (GIE) est assez rare.
Tableau 4.25 : Répartition des exploitations selon l'appartenance à une organisation de producteurs
Membre d'une organisation |
%25 |
Oui |
37,6 |
Non |
62,4 |
Total |
100,0 |
Tableau 4.26 : Taux d'appartenance des exploitants aux différents types d'organisation de producteurs
Type d'organisation |
Taux de participation (%25) |
Inscrit à la chambre d'agriculture |
9,9 |
Membre d'une association |
20,6 |
Membre d'un GIE |
2,1 |
Membre d'une coopérative |
64,8 |
Membre d'autre groupement |
12,7 |
Les difficultés d'exploitation
Les principales difficultés liées à l'exploitation sont les difficultés d'accès aux intrants, les difficultés d'accès au crédit et le manque de terre évoqués par près de 2/3 des maraîchers. Ensuite viennent les difficultés d'accès aux conseils techniques (49%25 des maraîchers) et les problèmes de rentabilités de l'activité (prix et coûts de production) évoqués par 46%25 des maraîchers. Le manque de main d'œuvre constitue une difficulté d'exploitation pour un peu plus d'un tiers des maraîchers.
Tableau 4.27 : Proportion des exploitants concernés par les différents types de difficultés d'exploitation
Type de difficultés d'exploitation |
Proportion des exploitations concernées (%25) |
Problème de rentabilité |
45,9 |
Difficultés d'accès au crédit |
60,9 |
Difficultés d'accès aux intrants |
61,3 |
Manque de terre |
64,3 |
Manque de main d'œuvre |
35,4 |
Difficultés d'accès aux services de conseil technique |
48,5 |
Autres difficultés d'exploitation |
33,5 |
Les débouchés des produits de maraîchage
Les principaux débouchés de la production maraîchère de la ville de Bamako restent les marchés de consommation de cette ville. La vente de la production maraîchère se fait principalement au marché par l'exploitant (62%25 des maraîchers sont concernés) et par enlèvement sur les parcelles par les revendeuses (87%25 des maraîchers sont concernés).
La vente sous contrat de production existe et concerne seulement 6%25 des maraîchers. Les hôtels restaurants, les ménages collectifs et les sociétés et coopératives d'exportations ne sont des clients directs des maraîchers.
Tableau 4.28 : Proportion des exploitants concernés par les différents types de débouchés
Type de client |
Proportion des exploitations concernées (%25) |
Vente direct sur marché |
61,7 |
Vente sur l'exploitation |
87,3 |
Vente sous contrat de production |
5,5 |
Vente aux hôtels restaurants |
0,2 |
Vente aux ménages collectifs |
0,0 |
Vente aux coopératives/société d'exportation |
0,0 |
Autre client |
4,3 |
Les difficultés rencontrées dans l'écoulement des produits
Les difficultés d'écoulement tels que le perçoivent les maraîchers de Bamako sont principalement le manque de moyen pour étaler l'offre dans le temps (62%25 des maraîchers l'ont évoqué). Une initiation aux techniques de conservation des produits et un meilleur accès aux équipements permettrait de résoudre un tant soit peu le problème. Les difficultés d'accès aux marchés et la faible organisation de la filière constituent des problèmes pour la moitié des maraîchers.
Tableau 4.29 : Proportion des exploitants concernés par les différents types de difficultés d'écoulement des produits
Type de difficulté d'écoulement |
Proportion des exploitations concernées (%25) |
Difficulté d'accès aux marchés |
51,4 |
Manque de moyen pour étaler l'offre |
61,8 |
Faible organisation de la filière |
50,2 |
Autres difficultés d'écoulement |
32,8 |
CONCLUSION
La particularité de la production maraîchère (échelonnement de plusieurs récoltes sur les mêmes superficies et activités en continue 12 mois sur 12) ne permet pas d'imaginer une méthode allégée, fiable et peu coûteuse d'estimation de la production.
L'expérience ainsi présentée et les orientations proposées pour la conduite d'autres expériences constituent avec les efforts de certains pays pionniers dans ce domaine, un premier pas dans la recherche d'une méthodologie fiable et d'un dispositif performant d'enquête maraîchère. A l'image des enquêtes agricoles de conjoncture menées tous les ans pour estimer la production des cultures vivrières, une méthodologie d'estimation de la production fruitière ne pourra être obtenue qu'après le cumul de leçons tirées de plusieurs expériences de terrain et aussi des échanges d'expériences.
Nous espérons que les Etats se lanceront dans la réalisation des enquêtes de ce type pour que nous aboutissions ensemble, en confrontant les expériences, à une méthodologie éprouvée.
ANNEXES
ANNEXE 1 : NOMENCLATURE DES ZONES ET SITES DE MARAÎCHAGE
Tableau A.1 : Nomenclature des communes, quartiers, zones et sites de maraîchage
Commune |
Quartier |
Zone |
Site |
Commune1 |
Banconi |
Banconi- Sikoroni |
Banconi |
|
Boulkassoumbougou |
Wuyecu |
Boulkassoumbougou |
|
Djélibougou |
Wuyecu |
Djélibougou |
|
Korofina sud |
Sotuba |
Babouyabougou |
|
|
|
Sotuba1 |
|
Sikoroni |
Banconi- Sikoroni |
Sikoroni |
Commune2 |
Bakaribougou |
Bakaribougou |
Bakaribougou station mobile |
|
Cité du Niger |
Komola |
Komola |
|
Hippodrome |
Bakaribougou |
Champ Hippique |
|
N'golonina |
N'golonina |
Marché N'golonina |
|
|
|
Bananière |
|
Sotuba |
Sotuba |
Sotuba2 |
|
TSF |
TSF |
Cité TSF-UEMOA-Hotel Mandé |
|
Zone industrielle |
N'damada |
N'damada |
|
|
|
Cité du Niger-Abattoir |
|
|
Zone industrielle |
Zone industrielle |
Commune3 |
Badialan_Hamdallaye |
Ymacy |
Bord rivière Diafrana |
|
Koulouba |
Koulouba |
Koulouba |
|
Quartier du Fleuve |
Ex base |
Ex base |
|
Samè |
Samè |
Samè |
Commune4 |
Djicoroni Para |
Camp Para |
Camp Para( enceinte du camp) |
|
|
Institut Marchoux |
Institut Marchoux |
|
|
ACI |
ACI |
|
|
Rivière Woyowayanko |
Rivière Woyowayanko |
|
|
Ancienne recherche fruitière |
Ex recherche fruitière |
|
Sébénikoro |
long du Fleuve Sébénicoro |
Long du Fleuve Sébénikoro-Kalabanbougou |
|
|
|
Long rivière Hérémakono |
|
Taliko |
Taliko Hérémakono |
Long rivière Hérémakono |
Commune5 |
Baco Djikoroni |
Baco Djikoroni |
Bord du Fleuve |
|
Badalabougou |
Badalabougou |
Bord du Fleuve |
|
|
|
Près pont Martyr |
|
Daoudabougou |
Daoudabougou |
Daoudabougou |
|
|
|
Daoudabougou Avenue de l'OUA au fleuve |
|
|
|
Dramanebougou |
|
Kalaban coura |
Kalaban coura |
Près de la mairie du goudron |
|
|
|
près de la mairie |
Commune6 |
Dianéguéla |
Dianéguéla |
Dianéguéla au bord de la rivière près de l'école |
|
|
|
Dianéguéla bord du fleuve |
|
Faladié |
Faladié |
Près de l'école EFTIC |
|
Magnambougou |
Magnambougou |
Magnambougou bord du fleuve |
ANNEXE 2 : TABLEAUX
Tableau A.2 : Comparaison du nombre de repiquage-récolte observé et théorique selon la durée du cycle de culture
Type de culture
|
Nombre d'exploitations concernées |
Nombre de repiquage observé |
Nombre théorique de repiquages |
||||
|
|
Moyenne |
Minimum |
Maximum |
Mode |
Médiane |
|
Salade |
233 |
6 |
1 |
12 |
4 |
5 |
8 |
Chou pomme |
80 |
2 |
1 |
4 |
2 |
2 |
4 |
Chou-fleur |
14 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
4 |
Oignon bulbe |
30 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
2 |
Oignon feuille |
71 |
2 |
1 |
10 |
1 |
1 |
- |
Echalote |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
2 |
Tomate |
38 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
4 |
Gôyô |
34 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
2 |
Aubergine |
51 |
1 |
1 |
3 |
1 |
1 |
2 |
Carotte |
83 |
3 |
1 |
12 |
3 |
3 |
6 |
Navet |
36 |
3 |
1 |
9 |
2 |
2 |
6 |
Concombre |
29 |
1 |
1 |
3 |
1 |
1 |
4 |
Poivron |
48 |
1 |
1 |
3 |
1 |
1 |
2 |
Gombo |
82 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
3 |
Betterave |
58 |
2 |
1 |
9 |
1 |
2 |
4 |
Courge |
4 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
3 |
Courgette |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
3 |
Melon |
2 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
- |
Poireau |
21 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
3 |
Epinard |
48 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
- |
Piment |
19 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
2 |
Feuille de patate |
161 |
1 |
1 |
8 |
1 |
1 |
- |
Gnougou |
100 |
3 |
1 |
25 |
1 |
2 |
- |
Pomme de terre |
6 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
4 |
Haricot vert |
15 |
2 |
1 |
6 |
1 |
1 |
4 |
Céleri |
77 |
2 |
1 |
11 |
1 |
2 |
2 |
Menthe |
130 |
2 |
1 |
11 |
1 |
1 |
- |
Persil |
66 |
2 |
1 |
11 |
1 |
1 |
5 |
Fraise |
3 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
- |
Tableau A.3 : Répartition des exploitations selon la présence des cultures repiquées
Type de culture |
Culture repiquée au cours de l'année et présente lors du passage de l'enquêteur |
Total
|
|
|
Non |
Oui |
|
Salade |
35,8 |
64,2 |
100,0 |
Chou pomme |
66,7 |
33,3 |
100,0 |
Chou-fleur |
93,8 |
6,3 |
100,0 |
Oignon bulbe |
74,4 |
25,6 |
100,0 |
Oignon feuille |
31,8 |
68,2 |
100,0 |
Echalote |
50,0 |
50,0 |
100,0 |
Tomate |
86,0 |
14,0 |
100,0 |
Gôyô |
72,0 |
28,0 |
100,0 |
Aubergine |
68,7 |
31,3 |
100,0 |
Carotte |
34,8 |
65,2 |
100,0 |
Navet |
55,8 |
44,2 |
100,0 |
Poivron |
44,6 |
55,4 |
100,0 |
Gombo |
36,2 |
63,8 |
100,0 |
Betterave |
65,2 |
34,8 |
100,0 |
Courge |
50,0 |
50,0 |
100,0 |
Courgette |
100,0 |
0,0 |
100,0 |
Melon |
100,0 |
0,0 |
100,0 |
Poireau |
56,0 |
44,0 |
100,0 |
Epinard |
27,1 |
72,9 |
100,0 |
Piment |
58,8 |
41,2 |
100,0 |
Feuille de patate |
19,5 |
80,5 |
100,0 |
Gnougou |
18,5 |
81,5 |
100,0 |
Pomme de terre |
100,0 |
0,0 |
100,0 |
Haricot vert |
58,8 |
41,2 |
100,0 |
Céleri |
26,1 |
73,9 |
100,0 |
Menthe |
8,5 |
91,5 |
100,0 |
Persil |
28,9 |
71,1 |
100,0 |
Fraise |
50,0 |
50,0 |
100,0 |
Tableau A.4 : Calcul du rendement à partir de la déclaration des maraîchers
Type de culture |
Nombre de maraîcher ayant fait au moins 1 repiquage de la culture |
Nombre de maraîcher ayant fait au moins 1 repiquage de la culture (en proportion du total) |
Nombre de maraîcher disposant de planches en culture au passage de l'enquête |
Nombre de maraîchers ayant pu fournir l'information requise |
Salade |
318 |
64 |
208 |
157 |
Chou pomme |
87 |
17 |
30 |
26 |
Chou-fleur |
16 |
3 |
1 |
1 |
Oignon bulbe |
43 |
9 |
11 |
10 |
Oignon feuille |
110 |
22 |
76 |
59 |
Echalote |
2 |
0 |
1 |
0 |
Tomate |
50 |
10 |
9 |
5 |
Gôyô |
50 |
10 |
16 |
10 |
Aubergine |
67 |
13 |
23 |
20 |
Carotte |
92 |
18 |
67 |
63 |
Navet |
43 |
9 |
23 |
17 |
Poivron |
56 |
11 |
32 |
30 |
Gombo |
116 |
23 |
76 |
60 |
Betterave |
69 |
14 |
27 |
22 |
Courge |
4 |
1 |
2 |
2 |
Courgette |
1 |
0 |
0 |
0 |
Melon |
2 |
0 |
0 |
0 |
Poireau |
25 |
5 |
11 |
8 |
Epinard |
70 |
14 |
53 |
42 |
Piment |
34 |
7 |
17 |
11 |
Feuille de patate |
236 |
47 |
197 |
172 |
Gnougou |
130 |
26 |
109 |
97 |
Pomme de terre |
7 |
1 |
0 |
0 |
Haricot vert |
17 |
3 |
7 |
7 |
Céleri |
88 |
18 |
68 |
58 |
Menthe |
165 |
33 |
153 |
132 |
Persil |
76 |
15 |
56 |
51 |
Fraise |
4 |
1 |
2 |
1 |
Tableau A.5: Rendements des cultures calculés sur la base des données sur les planches
Culture |
Nombre total d'obser-vations |
Nombre d'obser- vations valides |
Rendement moyen (Tonne/Ha) |
Ecart-type (Tonne/Ha) |
|
Culture |
Nombre total d'obser- vations |
Nombre d'obser- vations valides |
Rendement moyen (Tonne/Ha) |
Ecart-type (Tonne/Ha) |
Salade |
318 |
143 |
23,3 |
16,6 |
|
Courge |
4 |
- |
- |
- |
Chou pomme |
87 |
20 |
46,9 |
29,0 |
|
Courgette |
1 |
- |
- |
- |
Chou-fleur |
16 |
- |
- |
- |
|
Melon |
2 |
- |
- |
- |
Oignon bulbe |
43 |
9 |
27,7 |
18,8 |
|
Poireau |
25 |
11 |
23,7 |
15,2 |
Oignon feuille |
110 |
56 |
18,5 |
9,8 |
|
Epinard |
70 |
- |
- |
- |
Echalote |
2 |
- |
- |
- |
|
Piment |
34 |
11 |
19,0 |
10,8 |
Tomate |
50 |
16 |
24,9 |
10,8 |
|
Feuille de patate |
236 |
182 |
14,4 |
7,8 |
Gôyô |
50 |
21 |
30,5 |
11,7 |
|
Gnougou |
130 |
107 |
18,3 |
11,8 |
Aubergine |
67 |
29 |
26,5 |
17,0 |
|
Pomme de terre |
7 |
- |
- |
- |
Carotte |
92 |
64 |
33,4 |
26,0 |
|
Haricot vert |
17 |
- |
- |
- |
Navet |
43 |
15 |
33,5 |
30,7 |
|
Céleri |
88 |
68 |
20,0 |
22,0 |
Concombre |
|
0 |
- |
- |
|
Menthe |
165 |
140 |
14,9 |
9,9 |
Poivron |
56 |
25 |
19,5 |
9,3 |
|
Persil |
76 |
45 |
13,4 |
6,2 |
Gombo |
116 |
69 |
21,4 |
17,3 |
|
Fraise |
4 |
- |
- |
- |
Betterave |
69 |
26 |
34,6 |
18,2 |
|
|
|
|
|
|
Tableau A.6 : Calcul des rendements à partir des données de l'enquête rendement
Culture |
Nombre total d'obser-vations |
Nombre d'obser- vations valides |
Rendement moyen (Tonne/Ha) |
Ecart-type (Tonne/Ha) |
|
Culture |
Nombre total d'obser- vations |
Nombre d'obser- vations valides |
Rendement moyen (Tonne/Ha) |
Ecart-type (Tonne/Ha) |
Laitue |
50 |
11 |
33,5 |
18,3 |
|
Courge |
0 |
0 |
- |
- |
Chou |
25 |
9 |
43,7 |
10,0 |
|
Melon |
0 |
0 |
- |
- |
Chou-fleur |
5 |
0 |
- |
- |
|
Poireau |
5 |
0 |
- |
- |
Oignon bulbe |
5 |
1 |
16,0 |
- |
|
Epinard |
10 |
7 |
269,5 |
161,1 |
Oignon feuille |
10 |
8 |
23,6 |
11,0 |
|
Piment |
5 |
3 |
8,1 |
1,6 |
Echalote |
0 |
0 |
- |
- |
|
Feuille de patate |
20 |
16 |
272,7 |
235,5 |
Tomate |
5 |
1 |
23,1 |
- |
|
Feuille Gnougou |
20 |
11 |
372,8 |
147,8 |
Aubergine locale (Goyo) |
5 |
6 |
63,5 |
28,7 |
|
Pomme de terre |
0 |
- |
- |
- |
Aubergine |
5 |
4 |
72,6 |
42,5 |
|
Haricot vert |
0 |
2 |
16,6 |
|
Carotte |
20 |
9 |
29,4 |
15,7 |
|
Céleri |
10 |
6 |
63,8 |
53,3 |
Navet |
5 |
9 |
36,2 |
15,7 |
|
Menthe |
20 |
17 |
184,6 |
131,5 |
Concombre |
5 |
0 |
- |
- |
|
Persil |
10 |
4 |
113,0 |
67,6 |
Poivron |
5 |
5 |
10,6 |
5,7 |
|
|
|
|
|
|
Gombo |
10 |
4 |
51,8 |
25,4 |
|
|
|
|
|
|
Betterave |
10 |
9 |
33,1 |
13,1 |
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 3 : LISTES DES TABLEAUX
Tableau 1.1 : Correspondance catégorie de culture et méthode d'estimation des rendements
Tableau 2.1 : Répartition des exploitations selon l'appartenance à une organisation de producteurs
Tableau 2.2 : Répartition des exploitations selon la capacité d'estimation des superficies exploitées par l'exploitant
Tableau 2.3 : Répartition des parcelles selon la forme
Tableau 2.4 : Superficie récoltée par culture et par passage
Tableau 2.5 : Comparaison des rendements et choix du rendement pour l'estimation de la production
Tableau 2.6 : Superficies récoltées, écart-type et coefficients de variation par culture
Tableau 2.7 : Superficie récoltée en juin-juillet, rendements et production de quelques cultures pour la période allant de juillet 2001 à juin 2002.
Tableau 2.8 : Comparaison des estimations de la production issues de l'enquête maraîchère et de la consommation par l'EMEP
Tableau 4.1 : Répartition (en %25) des maraîchers selon la tranche d'âge et le sexe
Tableau 4.2 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le sexe et la situation matrimoniale
Tableau 4.3 : Répartition des maraîchers selon le sexe et le niveau d'instruction
Tableau 4.4: Répartition des maraîchers selon le sexe et l'alphabétisation
Tableau 4.5 : Répartition (en %25) des exploitants selon la taille du ménage et le lien de parenté de l'exploitant avec le chef de ménage
Tableau 4.6 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le rang de l'activité de maraîchage
Tableau 4.7 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le type de l'autre activité
Tableau 4.8: Répartition (en%25) des maraîchers selon le type de l'activité antérieure
Tableau 4.9 : Répartition (en %25) des maraîchers selon le nombre d'année de maraîchage
Tableau 4.10 : Répartition des maraîchers selon la durée de la campagne de maraîchage
Tableau 4.11 : Répartition des exploitations selon le nombre de parcelles exploitées
Tableau 4.12 : Répartition des superficies des parcelles de maraîchage selon le mode de faire valoir
Tableau 3.13 : Répartition des parcelles de maraîchage selon la tranche de superficie
Tableau 4.14 : Répartition des exploitations selon la source d'eau pour l'arrosage
Tableau 4.15 : Répartition des parcelles de mode d'exhaure pour l'arrosage
Tableau 4.16 : Répartition des exploitations selon le type de main d'œuvre utilisée
Tableau 4.17 : Répartition des exploitations selon le nombre d'aides familiaux
Tableau 4.18: Répartition des exploitations selon le nombre de salariés permanents
Tableau 4.19: Répartition des exploitations selon le nombre d'Homme/mois de salariés temporaires
Tableau 4.20: Répartition des exploitations selon le nombre d'Homme/jour de travailleurs occasionnels
Tableau 4.21 : Taux d'utilisation/nombre/coût à l'achat des équipements utilisés par les exploitations de maraîchage par type
Tableau 4.22 : Taux d'utilisation/coût à l'achat des intrants, services et autres coûts payés par les exploitations de maraîchage par type
Tableau 4.23 : Répartition des exploitations selon le bénéficie d'un encadrement technique
Tableau 4.24 : Répartition des exploitations encadrées selon l'organisme d'encadrement
Tableau 4.25 : Répartition des exploitations selon l'appartenance à une organisation de producteurs
Tableau 4.26 : Taux d'appartenance des exploitants aux différents types d'organisation de producteurs
Tableau 4.27 : Proportion des exploitants concernés par les différents types de difficultés d'exploitation
Tableau 4.28 : Proportion des exploitants concernés par les différents types de débouchés
Tableau 4.29 : Proportion des exploitants concernés par les différents types de difficultés d'écoulement des produits
Tableau A.1 : Nomenclature des communes, quartiers, zones et sites de maraîchage
Tableau A.2 : Comparaison du nombre de repiquage-récolte observé et théorique selon la durée du cycle de culture
Tableau A.3 : Répartition des exploitations selon la présence des cultures repiquées
Tableau A.4 : Calcul du rendement à partir de la déclaration des maraîchers
Tableau A.5: Rendements des cultures calculés sur la base des données sur les planches
Tableau A.6 : Calcul des rendements à partir des données de l'enquête rendement
ANNEXE 4 : QUESTIONNAIRES
QUESTIONNAIRE RECENSEMENT DES ZONES
ENQUETE TEST SUR L'ESTIMATION DE LA PRODUCTION MARAICHERE A BAMAKO
FICHE DE RECENSEMENT DES ZONES ET SITES DE MARAICHAGE
Page l__l__l / l__l__l
N° d'ordre (1) |
Commune (2) |
Quartier (3) |
Secteur (4) |
Nom de la zone de maraîchage (5) |
Nom du site (6) |
Situation géographique (7) |
1 |
|
|
|
|
|
|
2 |
|
|
|
|
|
|
3 |
|
|
|
|
|
|
4 |
|
|
|
|
|
|
5 |
|
|
|
|
|
|
6 |
|
|
|
|
|
|
7 |
|
|
|
|
|
|
8 |
|
|
|
|
|
|
9 |
|
|
|
|
|
|
10 |
|
|
|
|
|
|
QUESTIONNAIRE RECENSEMENT DES MARAÎCHERS
ENQUETE TEST SUR L'ESTIMATION DE LA PRODUCTION MARAICHERE A BAMAKO
FICHE DE RECENSEMENT DES MARAICHERS
Page l__l__l / l__l__l
1- Commune………..….………. l___l___l 2- Quartier :… …………………….. l___l___l
3- Secteur :… …………………….. l___l 4- Zone…………………………….: l___l___l 5- Site :………………………… l___l___l
6- Nom et prénom Enquêteur………..….…….…. l___l___l 7- Date enquête………..……….………. l___l___l l___l___l l___l___l
8- Nom et prénom Contrôleur ………..….……… l___l 9- Date Contrôle.…………….………….. l___l___l l___l___l l___l___l
10- Nom et prénom Superviseur ……....….……. l___l 11- Date supervision…….…..….………. l___l___l l___l___l l___l___l
N° d'ordre (12 |
Nom et prénom (13) |
Sexe (14) |
Membre coopérative (15) |
Nombre d'actifs occupés (16) |
Superficie total parcelle en m2 (17) |
Nombre de planches cultivées (18) |
Pratique de l'activité (19) |
Utilisation de motopompe (20) |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
l___l___l___I |
|
l___l |
l___l |
l___l___l |
l___l___l___I___I |
l___l___l___I |
l___l |
l___l |
QUESTIONNAIRE MARAÎCHER
- PREMIER PASSAGE -
REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple, un But, une Foi |
AFRISTAT Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharienne |
Ministère de l'Economie et des Finances ------------------
Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique ------------------
Direction Régionale du Plan et de la Statistique du District de Bamako |
Ministère du Développement Rural ------------------
Cellule de Planification et de Statistique ------------------
Direction Nationale de l'Appui au Monde Rural |
ENQUETE TEST SUR L'ESTIMATION DE LA PRODUCTION MARAÎCHERE A BAMAKO
QUESTIONNAIRE 2 : QUESTIONNAIRE MARAÎCHER - PREMIER PASSAGE
1- Identification de l'exploitant
1.1- Commune………..…... ……. : l___l 1.2- Quartier..……………………: l___l___lDate/__/__/ / /__/__/ / /__/__/
1.3- Zone……………………….…: l___l___l 1.4- Site :………………………. : l___l___l
Nom et Prénom de l'exploitant : ……………………………………………………….……
1.5- Numéro d'ordre de l'exploitant :l___l___l___l
Nom et prénom de l'enquêteur : …………..………………………………………
1.6- Code enquêteur l___l___l
Nom et prénom du contrôleur : …………..…………………….…………………
1.7- Code contrôleur l___l
Nom et prénom du superviseur : .………..…………………….…………………
1.8- Code superviseur l___l
2- Caractéristiques de l'exploitant
2.1- Sexe :l___l
1 = Masculin 2 = Féminin
2.2- Age (en années révolues) : l___l___l
2.3- Situation matrimoniale : l___l
1 = Célibataire2 = Marié(e)
3 = Divorcé4 = Veuf/veuve
2.4- Niveau d'instruction :………………………………………l___l
1 = Aucun2 = Niveau fondamental 1
3 = Niveau fondamental 24 = Niveau secondaire
5 = Niveau supérieur
2.5- L'exploitant sait-il lire et écrire une phrase simple dans une langue quelconque ? l___l
1 = oui 2 = non
2.6 - Quelle est le nombre personnes dans le ménage de l'exploitant : l___l___l
2.7 - Lien de parenté de l'exploitant avec son chef de ménage : l___l
1 Chef de ménage 2 époux/épouse 3 Fils/fille 4 Autre parent 5 non parenté
2.8- Rang de l'activité de maraîchage : l___l
1 seule activité 2 Activité principale 3 Activité secondaire
2.9- Autre activité de l'exploitant : l___l
1 Aucun 2 Salarié du public 3 Salarié du privé 4 Paysan/éleveur
5 Commerçant 6 Prestataire de service 7 Artisan (d'art et de service) 9 Autre (à préciser) ………………….
2.10- Activité antérieure de l'exploitant : l___l
1 Aucun 2 Salarié 3 Paysan/éleveur 4 Commerçant
5 Prestataire de service 6 Artisan (d'art et de service) 7 autre (à préciser) ………………….
2.11 - Année de début de l'activité de maraîchage : l___l___l
3- Caractéristiques de l'exploitation
Durée de la campagne de maraîchage
3.1- Mois de début de campagne l___l___l
3.2- Mois de fin de campagne l___l___l
Période d'intense activité au cours de l'année
3.3- Mois de début l___l___l
3.4- Mois de fin l___l___l
Les terres de l'exploitation
3.5- Nombre de parcelles de maraîchagel___l
3.6- L'exploitant peut-il donner une estimation de la superficie de chacune de ses parcelles ?
l___l
1 = oui 2 = non
3.7- Parcelle N° l_1_l
3.7.1- Forme de la parcelle n°1 l___l
1 carré/rectangle 2 triangle 3 trapèze 4 losange 5 parallélogramme 6 autre polygone
3.7.2- Mode d'occupation de la parcelle n°1l___l
1Propriétaire 2 Locataire 3 Utilisation gratuite 4 Squatter (sans autorisation)
3.7.3- Superficie de la parcelle n°1 (estimation de l'exploitant) (en m2) l___l___l___l___l___l
3.7.4- Superficie mesurée de la parcelle n°1 (en m2) l___l___l___l___l___l
3.8- Parcelle N° l_2_l
3.8.1- Forme de la parcelle n°2l___l
1 carré/rectangle 2 triangle 3 trapèze 4 losange 5 parallélogramme 6 polygone
3.8.2- Mode d'occupation de la parcelle n°2l___l
1 Propriétaire 2 Locataire 3 Utilisation gratuite 4 Squatter (sans autorisation)
3.8.3- Superficie de la parcelle n°2 (estimation de l'exploitant) (en m2) l___l___l___l___l___l
3.8.4- Superficie de la parcelle n°2 (en m2) l___l___l___l___l___l
3.9 Parcelle N° l_3_l
3.9.1- Forme de la parcelle n°3l___l
1 carré/rectangle 2 triangle 3 trapèze 4 losange 5 parallélogramme 6 polygone
3.9.2- Mode d'occupation de la parcelle n°3l___l
1 Propriétaire 2 Locataire 3 Utilisation gratuite 4 Squatter (sans autorisation)
3.9.3- Superficie de la parcelle n°3 (estimation de l'exploitant) (en m2) l___l___l___l___l___l
3.9.4- Superficie mesurée de la parcelle n°3 (en m2) l___l___l___l___l___l
3.10 Parcelle N° l_4_l
3.10.1- Forme de la parcelle n°4l___l
1 carré/rectangle 2 triangle 3 trapèze 4 losange 5 parallélogramme 6 polygone
3.10.2- Mode d'occupation de la parcelle n°4l___l
1 Propriétaire 2 Locataire 3 Utilisation gratuite 4 Squatter (sans autorisation)
3.10.3- Superficie de la parcelle n°4 (estimation de l'exploitant) (en m2)l___l___l___l___l___l
3.10.4- Superficie mesurée de la parcelle n°4 (en m2) l___l___l___l___l___ICroquis des parcelles
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4) L'eau
3.11- Sources d'eau pour l'arrosagel___l
1 Fleuve 2 Rivière 3 Forage 4 Puits 5 Autres (à préciser) ………………….
3.12- Mode d'exhaurel___l
1 Gravité (vanne) 2 refoulement (motop.) 3 Puisage manuel 4 Autres (à préciser) ………………….
3.13- Quelle distance sépare la source d'eau aux parcelles (en mètres) l___l___l___l
5) Main d'œuvre
3.14- Nombre d'aides familiauxl___l___l
3.15- Nombre de salariés permanentsl___l___l
3.16- Salaire mensuel des salariés permanents l___l___l___l___l___l___l FCFA
3.17- Salariés temporaires (Nombre d'homme/mois) l___l___l___l
3.18- Salaire mensuel des salariés temporaires l___l___l___l___l___l___l FCFA
3.19- Travailleurs occasionnels (nombre d'homme/jour) l___l___l___l___l
3.20- Salaire journalier de travailleurs occasionnels l___l___l___l___l___l___l FCFA
3.21- Nombre de jours ouvrés par semaine pour la main d'œuvrel___l
3.22- Nombre d'heures de travail par jour ouvré pour la main d'œuvrel___l___l 6- Equipements et infrastructures utilisés dans l'exploitation
Type d'équipement et code (1) |
Nombre (2) |
Coût ou valeur à l'achat (en 1000 FCFA) (3) |
Source de financement (4) |
Provenance (5) |
Mode d'utilisation (6) 1 = Personnel 2 = partagé |
01 Hache |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
02 Daba/pioche/binette |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
03 Couteau |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
04 Arrosoir |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
05 Seau |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
06 Pelle |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
07 Pelle-bêche |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
08 Faucille |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
09 Coupe-coupe |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
10 Pic-pioche |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
11 Râteau |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
12 Sécateur |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
13 Brouette |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
14 Pulvérisateur |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
15 Groupe Motopompe |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
16 Pompe éolienne |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
17 Pompe solaire |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
18 Pompe ciwara |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
19 Pompe aqualienne |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
20 Tuyaux |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
21 Tourniquet |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
22 Aires de séchage |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
23 Séchoir manuel |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
24 Séchoir solaire |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
25 Magasin |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
26 Puits/puisard |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
27 Bassin |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
28 Forage |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
29 Mobylette / moto |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
30 Bicyclette |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
31 Camionnette |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
32 Charrette |
l___l___l |
l___l___l___l___l, I___I |
l___l |
l___l |
l___l |
Code source de financement (4) :
1 Comptant2 Crédit Banque 3 Crédit micro-crédit 4 Crédit famille 5 Don Etat/projet
6 Don ONG 7 Don famille 8 Location
Code provenance (5) :
1 Grande entreprise de commerce 2 Grande entreprise industrielle 3 Petite entreprise commerciale
4 Petite entreprise industrielle 5 Importation directe
7) Encadrement
3.23- L'exploitant reçoit-il des conseils d'une structure d'encadrement ?l___l/___/ Oui=1 Non=0
Oui = 1 Non = 2
3.24- Si oui, indiquer la (ou les) structure (s) d'encadrement : l___l
1 = DRAMR 3 = ONG
2 = ODR 4 = Autre (à préciser : …………………………………)
8) Organisation et commercialisation
3.25- L'exploitant est-il membre d'une organisation de producteurs ? l___l
Oui = 1 (si oui, aller à la question 3.26)
Non = 2 (si non, aller à la question 3.27)
3.26- Si oui, indiquer la (les) organisation(s) dont l'exploitant est membre :
Oui = 1 Non = 2
3.26.1 = Inscrit à la chambre d'agriculture l___l
3.26.2 = Membre d'une association : Nom : ……………………………………. l___l
3.26.3 = Membre d'un GIE : Nom :……………………………………………….. l___l
3.26.4 = Membre d'une Coopérative : Nom :…………………………………… l___l
3.26.5 = Autre groupement (à préciser avec le nom :…………………………)l___l
3.27- L'exploitant commercialise-t-il une partie de sa production ? l___l
Oui = 1 Non = 2
3.28- Quels sont les principaux clients ?
3.28.1 Vente direct sur le marché par l'exploitant lui-mêmel___l
3.28.2 Vente sur l'exploitation aux revendeurs/revendeusesl___l
3.28.3 Vente sous contrat de productionl___l
3.28.4 Vente aux hôtels, supermarchés, restaurants, etc.l___l
3.28.5 Vente aux ménages collectifs (caserne, cantine scolaire, prison, etc.)l___l
3.28.6 Enlèvement par les coopératives/sociétés d'exportationl___l
3.28.7 Autres (à préciser : …………………………………)l___l
3.29- Quelles sont les principales difficultés pour l'écoulement de la production ? l___l
3.25.1 Difficulté d'accès aux marchés (transport, conditionnement, qualité)l___l
3.25.2 Manque de moyen pour étaler l'offre dans le temps (conservation, stockage)l___l
3.25.3 Faible organisation de la filièrel___l
3.25.4 Autres (à préciser : …………………………………)l___l
3.30- Quelles autres difficultés d'exploitation ?
3.26.1 = Problème de rentabilité l___l
3.26.2 = Accès aux créditsl___l
3.26.3 = Accès aux intrants (semence, engrais, etc.)l___l
3.26.4 = Accès aux services de conseil technique l___l
3.26.5 = Manque de terre l___l
3.26.6 = Manque de main d'œuvre l___l
3.26.7 = Autres (à préciser : …………………………………) l___l
9- Intrants, services, impôts et autres coûts de production
Type d'intrants et coûts (1) |
Unité à l'achat (2) |
Quantité utilisée (3) |
Coût ou valeur (en 1000 FCFA) (4) |
Source de financement (5) |
Provenance (6) |
01 Fumure organique |
l___l___l |
l___l___l |
l___l___l___l___l |
l___l |
l___l |
02 Engrais chimique |
l___l___l |
l___l___l |
l___l___l___l___l |
l___l |
l___l |
03 Semences locales |
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04 Semences sélectionnées |
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05 Insecticides |
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06 Herbicides |
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07 Emballages |
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08 Service de transport |
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09 Service technique spécialisé |
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10 Carburant et lubrifiant |
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11 Service de gardiennage |
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12 Location de parcelle |
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13 Location d'équipement |
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14 Entretien équipement |
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15 Redevances diverses |
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16 Eau |
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17 Electricité |
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18 Primes d'assurance |
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19 Intérêts versés |
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20 Impôts et taxes |
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21 Cotisations diverses |
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Code unité (2) :
1 Kg 2 Tonne 3 Litre 4 M3 5 Kwh 6 Carton/caisse 7 Sac/sachet
8 Panier 9 Unité 10 Tas 11 Planche 12 Charretée 13 Brouetté
Code source de financement (5) :
1 Comptant 2 Crédit Banque 3 Crédit micro-crédit 4 Crédit famille
5 Don Etat/projet 6 Don ONG 7 Don famille 8 Location
Code provenance (6) :
1 Grande entreprise de commerce 2 Grande entreprise industrielle 3 Petite entreprise commerciale
4 Petite entreprise industrielle 5 Importation directe
10- Production
Type de culture (1) |
Nbre de repiquages au cours de l'année précédente (2) |
Nbre de planches cultivées au cours de l'année précédente (3) |
Nbre de planches actuellement cultivées (4) |
Unité de mesure utilisée pour la récolte (5) |
Nbre d'unités de mesure pour la prochaine récolte (6) |
Poids moyen de l'unité de mesure En Kg (7) |
Prix moyen de l'unité de mesure (8) |
Superficie moyenne d'une planche en m2 (9) |
Poids d'une planche En Kg (10) |
Date approximative de la prochaine récolte (11) |
01 Salade |
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02 Chou pomme |
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03 Chou fleur |
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04 Oignon bulbe |
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05 Oignon feuille |
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06 Echalote |
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07 Tomate |
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08 Gôyô |
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09 Aubergine |
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10 Carotte |
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11 Navet |
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12 Concombre |
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13 Poivron |
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14 Gombo |
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15 Betterave |
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16 Courge |
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17 Courgette |
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18 Melon |
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19 Poireau |
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20 Epinard |
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21 Piment |
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22 Feuille patate |
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23 Gnougou |
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24 Pomme de terre |
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25 Haricot vert |
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26 Celéri |
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27 Menthe |
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28 Persil |
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29 Fraise |
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Code unité (5) : 1 Kg 2 Tonne 3 Litre 4 M3 5 Kwh 6 Carton/caisse 7 Sac/sachet 8 Panier 9 Unité 10 Tas 11 Planche 12 Charretée 13 Brouetté
QUESTIONNAIRE RENDEMENT
REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple, un But, une Foi |
AFRISTAT Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharienne |
Ministère de l'Economie et des Finances ------------------ Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique ------------------ Direction Régionale du Plan et de la Statistique du District de Bamako |
Ministère du Développement Rural ------------------ Cellule de Planification et de Statistique
------------------ Direction Nationale de l'Appui au Monde Rural |
ENQUETE TEST SUR L'ESTIMATION DE LA PRODUCTION MARAÎCHERE A BAMAKO
QUESTIONNAIRE ENQUÊTE RENDEMENT
RENDEMENT N°1 : LEGUME A FEUILLE - RECOLTE UNIQUE PAR PIED
(choux, choux fleur, laitue)
1- Identification de l'exploitant
1.1- Commune………..….………. l___l___l 1.2- Quartier :… ……………… l___l___l
1.3- Zone…………………………: l___l___l___l 1.4- Site :………………………… l___l___l
Nom et Prénom de l'exploitant : ……………………………………………………….……
1.5- Numéro d'ordre de l'exploitant : l___l___l___l
Nom et prénom du contrôleur : …………..…………………….…………………
1.6- Code contrôleur l___l
1.7- Date de collectel___l___l / l___l___l / l___l___l
2- Estimation du rendement par mesure directe
2-1 Produit …………………………….. l___l___l
2-2 Variété ………………………………. l___l
2-3 Superficie moyenne des planches l___l___l, l___l m2
2-4 Nombre moyen de pieds par planche l___l___l___l
2-5 Poids moyen du piedl___l, l___l___l kg
2-6 Unité de mesure (autre que la planche et le pied) utilisée pour la récolte : …… l___l___l
2-7 Poids de l'unité de mesure remplie du produit : …………………. l___l___l, l___l kg
Code produit : 01 = Laitue 02 = Chou 03 = chou fleur
Code unité de mesure : 06 = Carton/caisse 07 = Sac 08 = Panier 09 = Unité 10 = Tas
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QUESTIONNAIRE 3
RENDEMENT N°2 : LEGUME A RACINE (ET A FEUILLE) - RECOLTE UNIQUE
(carotte, betterave, navet) et (oignon bulbe, oignon feuille, échalote, poireau)
1- Identification de l'exploitant
1.1- Commune………..….………. l___l___l 1.2- Quartier :… ……………… l___l___l
1.3- Zone…………………………: l___l___l___l 1.4- Site :………………………… l___l___l
Nom et Prénom de l'exploitant : ……………………………………………………….……
1.5- Numéro d'ordre de l'exploitant : l___l___l___l
Nom et prénom du contrôleur : …………..…………………….…………………
1.6- Code contrôleur l___l
1.7- Date de collectel___l___l / l___l___l / l___l___l
2- Estimation du rendement par mesure directe
2-1 Produit …………………………….. l___l___l
2-2 Variété ………………………………. l___l
2-3 Superficie de la planche sélectionnée l___l___l, l___l m2
2-5 Poids de la récolte de la planche sélectionnéel___l___l, l___l kg
2-6 Unité de mesure (autre que la planche) utilisée pour la récolte : ………………… l___l___l
2-7 Poids de l'unité de mesure remplie du produit : …………………. l___l___l, l___l kg
Code produit : 10 = Carotte 11 = Navet 15 = Betterave
Code unité de mesure : 06 = Carton/caisse 07 = Sac 08 = Panier 09 = Unité 10 = Tas
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QUESTIONNAIRE 3
RENDEMENT N°3 : LEGUME A FEUILLE - RECOLTE CONTINUE
(épinard, feuille de patate, feuille (Gnougou))
1- Identification de l'exploitant
1.1- Commune………..….………. l___l___l 1.2- Quartier :… ……………… l___l___l
1.3- Zone…………………………: l___l___l___l 1.4- Site :………………………… l___l___l
Nom et Prénom de l'exploitant : ……………………………………………………….……
1.5- Numéro d'ordre de l'exploitant : l___l___l___l
Nom et prénom du contrôleur : …………..…………………….…………………
1.6- Code contrôleur l___l
1.7- Date de collectel___l___l / l___l___l / l___l___l
2- Estimation du rendement par mesure directe
2-1 Produit …………………………….. l___l___l
2-2 Variété ………………………………. l___l
2-3 Superficie de la planche sélectionnée l___l___l, l___l m2
2-4 Poids d'une récolte de la planche sélectionnée l___l___l, l___l Kg
2.5 Nombre de fois que la planche est récoltée totalement l___l
2-6 Unité de mesure (autre que la planche) utilisée pour la récolte : ………………… l___l___l
2-7 Poids de l'unité de mesure remplie du produit : …………………. l___l___l, l___l Kg
2.8 Nombre d'unités de mesure récoltées l___l___l
Code produit : 19 = épinard 21 = feuille de patate 22 = feuille (Gnougou)
Code unité de mesure : 06 = Carton/caisse 07 = Sac 08 = Panier 09 = Unité 10 = Tas
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QUESTIONNAIRE 3
RENDEMENT N°4 : LEGUME A FRUIT - RECOLTE UNIQUE
(aubergine, poivron, concombre, melon, courge)
1- Identification de l'exploitant
1.1- Commune………..….………. l___l___l 1.2- Quartier :… ……………… l___l___l
1.3- Zone…………………………: l___l___l___l 1.4- Site :………………………… l___l___l
Nom et Prénom de l'exploitant : ……………………………………………………….……
1.5- Numéro d'ordre de l'exploitant : l___l___l___l
Nom et prénom du contrôleur : …………..…………………….…………………
1.6- Code contrôleur l___l
1.7- Date de collectel___l___l / l___l___l / l___l___l
2- Estimation du rendement par mesure directe
2-1 Produit …………………………….. l___l___l
2-2 Variété ………………………………. l___l
2-3 Superficie de la planche sélectionnée l___l___l, l___l m2
2-4 Nombre de fruits de la planche l___l___l___l
2-5 Poids de la récolte de la planche sélectionnée l___l___l, l___l kg
2-6 Unité de mesure (autre que la planche) utilisée pour la récolte : ………………… l___l___l
2-7 Poids de l'unité de mesure remplie du produit : …………………. l___l___l, l___l kg
Code produit : 08 = Aubergine locale 09 = Aubergine 12 = Concombre 13 = Poivron 16 = Courge 17 = Melon
Code unité de mesure : 06 = Carton/caisse 07 = Sac 08 = Panier 09 = Unité 10 = Tas
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Ministère de l'Economie et des Finances ------------------ Direction Nationale de la Statistique et de l'informatique ------------------ Direction Régionale du Plan et de la Statistique du District de Bamako |
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QUESTIONNAIRE 3
RENDEMENT N°5 : LEGUME A FRUIT - RECOLTE CONTINUE
(tomate, piment, gombo)
1- Identification de l'exploitant
1.1- Commune………..….………. l___l___l 1.2- Quartier :… ……………… l___l___l
1.3- Zone…………………………: l___l___l___l 1.4- Site :………………………… l___l___l
Nom et Prénom de l'exploitant : ……………………………………………………….……
1.5- Numéro d'ordre de l'exploitant : l___l___l___l
Nom et prénom du contrôleur : …………..…………………….…………………
1.6- Code contrôleur l___l
1.7- Date de collectel___l___l / l___l___l / l___l___l
2- Estimation du rendement par mesure directe
2-1 Produit …………………………….. l___l___l
2-2 Variété ………………………………. l___l
2-3 Superficie de la planche sélectionnée l___l___l, l___l m2
2-4 Unité de mesure (autre que la planche) utilisée pour la récolte : ………………… l___l___l
2-5 Poids de l'unité de mesure remplie du produitl___l___l, l___l kg
2-6 Nombre d'unités de mesure pour une planche : …………………. l___l___l
Code produit : 07 = Tomate 14 = Gombo 20 = Piment
Code unité de mesure : 06 = Carton/caisse 07 = Sac 08 = Panier 09 = Unité 10 = --> Tas [Author:AFRISTAT]
ANNEXE 5 : Données techniques sur les cultures maraîchères
Culture |
Durée du cycle/occupation du terrain |
Date de la récolte après semis |
Durée de la récolte |
Période propice pour la culture |
Rendement |
Gombo |
3-3,5 mois |
60 à 85 jours |
Tous les trois jours pendant 1 à 2 mois |
Toute saison mais ralentie pendant la période froide |
9-29 tonnes/ Ha |
Laitue |
2 mois |
45-50 jours |
Récolte unique (sur 2 semaines) |
Toute l'année en fonction des variétés |
6-14 tonnes/ Ha |
Oignon |
110-170 jours |
|
Récolte unique (bonne conservation 3 mois maximum) |
Saison fraîche et sèche |
20-30 tonnes/ Ha |
Patate douce |
100-120 jours |
En fonction du nombre et de la grosseur des tubercules |
Tubercule pouvant être gardé au sol |
Toute l'année |
25-50 tonnes/ Ha |
Pomme de terre |
75-100 jours selon les variétés |
60-75 jours |
Récolte unique (conservation 3 mois) |
Saison fraîche |
20-40 tonnes/ Ha |
Tomate |
110-150 jours |
60-80 jours |
Récolte échelonnée sur 1 à 2 mois |
Saison sèche et fraîche |
20-50 tonnes/ Ha en saison sèche 10-25 tonnes/ Ha en hivernage |
Chou |
80-100 jours |
70 jours |
Récolte unique pouvant s'étaler sur 20 jours |
Saison sèche et fraîche ou en hivernage selon les variétés |
25-40 tonnes/ Ha en saison sèche 10-20 tonnes/ Ha en saison de pluies |
Chou pomme |
55-85 jours |
2 mois |
Récolte unique |
|
20-40 tonnes/ Ha en saison sèche 10-30 tonnes/ Ha en saison ne pluie |
Chou-fleur |
70-110 jours |
2,5 mois |
Récolte unique |
|
8-20 tonnes/ Ha |
Haricot vert |
70 jours |
30-45 jours |
Tous les trois jours pendant 1 à 2 mois |
Saison fraîche |
6-14 tonnes/ Ha |
Carotte |
2-3 mois |
|
Récolte unique |
Saison sèche et fraîche |
10-30 tonnes/ Ha |
Piment |
5-8 mois |
2 mois |
Récolte échelonnée sur 3 à 6 mois |
|
4-10 tonnes /Ha |
Poivron |
5-8 mois |
2 mois |
Récolte échelonnée sur 3 à 6 mois |
|
5-20 tonnes/ Ha |
Culture |
Durée du cycle/occupation du terrain |
Date de la récolte après semis |
Durée de la récolte |
Période propice pour la culture |
Rendement |
Aubergine |
5-8 mois |
1,5 - 2 mois |
Récolte échelonnée sur 3 à 5 mois |
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15-40 tonnes/ Ha |
Aubergine sauvage (jaxatu) |
130-200 jours |
75-90 jours |
Récolte échelonnée sur 3 à 5 mois |
|
8-20 tonnes/ Ha |
Concombre |
80-120 jours |
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10-20 tonnes/ Ha |
Betterave |
90-120 jours |
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10-25 tonnes/ Ha |
Courge/courgette |
130 jours |
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(10-20) et (20-50) tonnes/ Ha |
Navet |
50-80 jours |
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10-20 tonnes/ Ha |
Persil |
65-85 jours |
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20-25 tonnes/ Ha |
Poireau |
4-6 mois |
4 mois |
|
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10-30 tonnes/ Ha |
Céleri |
150-190 jours |
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20-50 tonnes/ Ha |
ANNEXE 6 : LISTES DES CADRES AYANT PARTICIPE A LA CONCEPTION ET A L'EXECUTION DE L'ENQUÊTE
AFRISTAT
M. Eloi OUEDRAOGO : Expert en statistiques agricoles
M. Freeman Komi Akoly AMEGASHIE : Expert statisticien informaticien
DNSI
M. Zoumana B. FOFANA : Chef de division des enquêtes
M. Assékou Ahmadou ASKOFARE : Division des enquêtes
M. Balla KEITA : Division des enquêtes
M. Boureima Fassery BALLO : Division des enquêtes
M. Mody SIMPARA : Division des enquêtes
DRPS - Bamako
M. Harouna KONE : Directeur
M. Mamoutou FANE : Directeur
Mme DEMBELE Djénéba TANGARA
CPS - Ministère de l'agriculture de l'élevage et de la pêche
M. Mahady M. FOFANA : Chef de division statistiques et documentation
DNAMR - Ministère de l'agriculture de l'élevage et de la pêche
M. Bandiougou CAMARA : Chef Du Bureau Statistique et Suivi-Evaluation
Commission des statistiques agricoles pour l'Afrique
Agence pour la promotion des filières agricoles
Pour le production, il s'agit de l'oignon feuille uniquement
45
58
4
84
3
NNEX
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