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I. Introduction Les principaux comptes macroéconomiques qui ont été examinés au... |
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I. Introduction
Les principaux comptes macroéconomiques qui ont
été examinés au cours des chapitres précédents servent
de cadre à la programmation financière. Chacun de
ces comptes privilégie un aspect particulier de
l’économie. Les comptes nationaux portent plus
particulièrement sur l’analyse de la formation du
produit et de la répartition de ce produit entre
différents secteurs économiques. La balance des
paiements permet l’analyse des transactions entre
l’économie intérieure (définie par les unités
résidentes) et le reste du monde (défini par les unités
non résidentes). Les statistiques de finances publiques
ont pour objet l’analyse économique des opérations de
l’Etat et de leur impact sur le reste de l’économie. La
situation monétaire, enfin, retrace les principales
catégories d’encours des avoirs et engagements
financiers des grands secteurs économiques et fait
apparaître l’intermédiation des institutions financières
entre secteurs à excédent et secteurs à déficit.
Alors que chaque compte privilégie un aspect
particulier de l’économie, tous les comptes ont des
éléments communs et il existe des correspondances ou
des relations entre ces comptes. L’objet de ce chapitre
est de mettre en relief les caractéristiques communes
entre les quatre grands systèmes de comptes
macroéconomiques et de spécifier les liens qu’ils ont
entre eux.1 Ceci permettra notamment, de formaliser
différentes approches de la balance des paiements.
II. Caractéristiques communes
1. Notion de résidence
Dans chaque système de comptes
macroéconomiques, l’économie est définie par ses
résidents. Ce sont les actes économiques des
résidents que l’on cherche à retracer dans les
comptes. On entend par résident, l’unité
économique qui a un lien durable avec le territoire
du pays en question plus qu’avec tout autre pays. Le
critère est donc double puisqu’il fait intervenir à la
fois la durée et le lien avec le territoire. Les unités
économiques qui ne sont pas résidentes sont
appelées unités non résidentes. On examine
comment ces critères s’appliquent aux différentes
catégories d’unités.
Toutes les entreprises exerçant une activité sur le
territoire national sont considérées comme
résidentes, même si leur capital est détenu en partie
ou intégralement par des étrangers.
Exemples :
• Les filiales et succursales d’entreprises non
résidentes, mais qui sont présentes sur le
territoire national sont considérées comme
des unités résidentes. Inversement, les filiales
et succursales étrangères d’entreprises
résidentes sont considérées comme non
résidentes.
• Les entreprises qui sont situées dans des zones
franches sont également considérées comme
résidentes car elles effectuent à partir du
territoire considéré des opérations
d’exportation et d’importation.
• Les unités bancaires off-shore sont également
considérées comme des unités résidentes.
Les personnes physiques qui résident en
permanence dans le pays sont résidentes de ce
pays, quelle que soit leur nationalité. La notion de
permanence est définie par une durée supérieure à
un an.
Exemples :
• Les travailleurs migrants sont considérés comme
résidents du pays où ils travaillent s’ils y
résident depuis au moins un an; dans le cas
contraire, ils sont résidents du pays où ils ont
leur résidence principale.
6
103
Interrelations entre les comptes
macroéconomiques
CHAPITRE
1Comme ce chapitre met en rapport les quatre systèmes de
comptes, certaines notions importantes déjà développées dans
les chapitres précédents sont rappelées.
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• Les travailleurs saisonniers ou frontaliers sont
considérés comme résidents du pays où ils
résident : on considère qu’ils ont plus de liens
économiques avec le pays de leur résidence
qu’avec le pays où ils travaillent.
• Les touristes sont considérés comme non
résidents seulement si la durée de leur séjour
est inférieure à un an.
• Les étudiants étrangers font exception puisqu’ils
sont considérés comme non résidents du pays
où ils effectuent leurs études quelle que soit la
durée de celles-ci.
Les administrations publiques d’un pays sont
toujours considérées comme résidentes de ce pays,
même quand elles exercent leurs activités à
l’étranger. On considère ainsi que les liens
qu’entretient par exemple une ambassade avec son
pays d’origine sont plus étroits que ceux qu’elle
entretient avec son pays d’accueil.
Exemples :
• Les ambassades et les nationaux qui y
travaillent sont des unités résidentes de leur
pays d’origine. Ainsi, le versement du salaire
de l’ambassadeur par l’administration du pays
d’origine est une opération entre unités non
résidentes du pays où est située l’ambassade,
alors que le versement de salaires aux employés
recrutés localement est une opération entre
unités non résidentes et résidentes et figure
donc dans les balances des paiements des
deux pays.
• Les bases scientifiques et militaires stationnées
dans un pays d’accueil étranger sont
également considérées comme des unités
résidentes de leur pays d’origine.
On peut récapituler, en considérant que la notion
de résidence vaut pour tous les systèmes
de comptes macroéconomiques et que le critère
permettant de déterminer si une unité est résidente
ou non est celui du rattachement durable au
territoire, avec pour exception principale le cas des
ambassades et des bases scientifiques et militaires.
2. Notion d’opération
a. Définition
On dit qu’il y a opération économique, lorsqu’il y a
transfert de propriété d’un actif réel ou financier, ou
qu’un service est rendu par une unité économique à
une autre.
b. Caractéristiques
La plupart des opérations économiques donnent
lieu à un échange. Des biens et services (actifs réels)
peuvent être échangés contre des actifs financiers :
par exemple, l’achat au comptant ou à crédit d’un
véhicule par un particulier. Des actifs financiers
peuvent être échangés contre d’autres actifs
financiers : par exemple, l’octroi d’un emprunt
(argent contre reconnaissance de dette), le
remboursement d’un emprunt (argent contre
extinction de dette), ou l’achat ou la vente d’un
titre financier (argent contre la possession ou la
dépossession du titre).
Il existe aussi des opérations économiques qui ne
donnent pas lieu à un échange entre unités
économiques. Ainsi, un actif réel ou financier peut
être transféré sans contrepartie apparente ou
immédiate. Par exemple, du matériel ou des
fournitures médicaux qui font l’objet d’un don d’une
unité à une autre ou d’un pays à un autre; autre
exemple, les impôts qui sont versés par les unités
économiques d’un pays aux administrations
publiques de ce pays. Bien qu’il n’y ait pas deux flux
à proprement parler dans ces cas, les systèmes de
comptes enregistrent néanmoins deux aspects du
même flux. Ainsi, dans le cas d’un don d’un actif
réel ou financier on enregistre, d’une part, le flux de
bien ou le service rendu (don en nature), ou bien le
versement de liquidités (don en espèces), et, d’autre
part, sa contrepartie appelée transfert sans
contrepartie ou don, selon les systèmes de comptes
macroéconomiques.
En outre, le concept d’opération économique est
élargi de façon à couvrir certaines opérations qui
ont lieu au sein d’une même unité économique.
C’est le cas en comptabilité nationale,
contrairement aux autres systèmes de comptes. Par
exemple, un agriculteur peut produire des denrées
pour sa propre consommation, ou un entrepreneur
peut construire un hangar pour sa propre utilisation,
ou un particulier peut occuper le logement dont il
est le propriétaire (service de logement). Dans
chacun de ces cas, aucun paiement n’est effectué par
le consommateur/ investisseur, ni n’est perçu par le
producteur. Cependant, ces opérations économiques
qui ont lieu au sein des mêmes unités économiques
se traduisent par des opérations qui sont enregistrées
en comptabilité nationale. On admet que
l’agriculteur a vendu, en tant que producteur, sa
production à lui-même, en tant que consommateur.
De même, on suppose que l’entrepreneur a vendu,
en tant que producteur, son équipement à lui-même,
en tant qu’investisseur. Enfin, le loyer implicite du
logement occupé par son propriétaire est inclus à la
fois dans la production et la consommation. Ce
traitement revient à augmenter la production,
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6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
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l’investissement ou la consommation du montant
produit et utilisé par la même unité économique, en
faisant abstraction du fait que le produit ait été
échangé (vendu) ou pas.
c. Classification
Les quatre systèmes de comptes comportent,
malgré des appellations différentes, des concepts
proches et dont les grandes catégories se
correspondent. Une des distinctions des plus
fondamentales entre opérations dans tous les
systèmes de comptes macroéconomiques est celle
qui distingue les opérations qui portent sur les
actifs réels—les opérations non financières—de
celles qui portent sur les actifs financiers—les
opérations financières.
Le schéma de correspondance (tableau 6.1)
indique que :
• les opérations non financières correspondent
aux opérations sur biens et services et
opérations de répartition dans les comptes
nationaux, aux opérations non remboursables
en statistiques de finances publiques, et aux
opérations courantes de la balance des
paiements.
• les opérations financières des comptes
nationaux correspondent aux opérations
remboursables des statistiques de finances
publiques, aux opérations de capital et
financières de la balance des paiements, et
aux opérations de bilan en termes d’avoirs et
engagements de la situation monétaire.
• la correspondance vaut également pour les
soldes, puisque la capacité ou le besoin de
financement (le solde du compte de capital)
des comptes nationaux est équivalent à
l’excédent ou au déficit des statistiques de
finances publiques (sans tenir compte des
Prêts moins recouvrements) et au solde du
compte courant de la balance des paiements.
d. Moment d’enregistrement des opérations
En ce qui concerne le moment d’enregistrement
des opérations, celles qui figurent dans les
comptes nationaux et dans la balance des
paiements sont enregistrées sur la base des faits
générateurs, c’est-à-dire à la date à laquelle
l’engagement ou l’obligation est encouru ou bien
où le droit ou engagement économique est
constaté—on parle alors de droits constatés—et
non à la date où il est réglé. Les statistiques
monétaires, étant donné qu’elles sont établies à
partir de bilans préparés selon les règles de la
comptabilité commerciale, sont elles aussi,
souvent, établies sur la base des faits générateurs.
Toutefois, la plupart des opérations bancaires
étant exécutées immédiatement au comptant,
cette distinction n’a que peu d’importance dans
la pratique.
Exemples :
• Dans les comptes nationaux, on enregistre la
production au moment (pendant la période) où
elle est produite et non au moment où elle est
vendue.
• Dans la balance des paiements, les
importations ou les intérêts sont enregistrés au
moment où il y a transfert de propriété ou bien
au moment où l’obligation est contractée
(l’échéance est due) et non au moment où le
règlement ou le paiement est effectué.
En ce qui concerne le moment d’enregistrement
des opérations en statistiques de finances
publiques, la question fait actuellement l’objet
d’une révision méthodologique. Jusqu’à présent le
moment d’enregistrement recommandé était,
contrairement aux autres systèmes de comptes, le
moment de l’encaissement ou du décaissement qui
était retenu (la base caisse). Ceci comportait
l’avantage de la simplicité et de la clarté, et donc
de la comparabilité internationale. Cependant, ce
traitement comportait aussi les inconvénients de
ne pas faire apparaître les opérations en nature, la
variation des arriérés de paiements et plus
généralement de ne pas se raccorder directement
avec les autres systèmes de comptes. Afin de
pallier à ces inconvénients, il est maintenant
recommandé d’enregistrer les opérations de
statistiques de finances publiques sur la base des
droits constatés (ou du fait générateur), comme
dans les autres systèmes de comptes
macroéconomiques.
III. Relations entre les comptes
macroéconomiques et illustration des trois
approches de la balance des paiements
Les comptes macroéconomiques et leurs
correspondances vont permettre d’établir des
relations fondamentales entre certains agrégats. Ces
relations reflètent trois approches possibles de la
balance des paiements, à savoir, l’approche par
l’absorption, l’approche dite fiscale (ou de l’équilibre
épargne-investissement), et l’approche monétaire.
105
Relations entre les comptes macroéconomiques et illustration des trois approches . . .
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1. Relations entre les comptes nationaux et la
balance des paiements
Les comptes nationaux retracent les opérations
entre les secteurs nationaux et l’extérieur dans un
compte appelé le compte du Reste du monde. Ce
compte retrace les opérations entre unités
résidentes et unités non résidentes. En principe, ce
compte est identique, à des considérations de
présentation près, à la balance des paiements qui
est d’ailleurs la source directe pour son élaboration.
Si le lien est direct en ce qui concerne
l’élaboration des données relatives à l’extérieur
entre les deux systèmes de comptes, leur
rapprochement est particulièrement intuitif au
niveau conceptuel. Ainsi, à partir de l’identité
comptable fondamentale entre ressources et
emplois (cf. chapitre 2), on peut dégager deux
relations comptables qui jouent un rôle majeur
dans l’analyse macroéconomique (cf. encadré 6.1).
La première de ces relations relie le solde courant
de la balance des paiements à l’écart entre le
revenu et la dépense des comptes nationaux. La
seconde relie ce même solde à l’écart entre
l’épargne nationale et l’investissement.
On a vu (cf. encadré 6.1) que le PIB est égal à la
somme de la demande intérieure finale, ou
absorption (A), et du solde des échanges de biens et
services non facteurs (X–M). Il en résulte que ce
dernier est égal à l’écart entre le PIB et l’absorption.
En ajoutant au deux membres de cette équation le
revenu net des facteurs (RNF) et les transferts
courants nets (TRN), on obtient (cf. encadré 6.1)
une identité comptable selon laquelle le solde
courant de la balance des paiements est égal à l’écart
entre le revenu national disponible brut (RNDB) et
la demande intérieure finale (A). On remarque en
effet que la somme du PIB, du revenu net des facteurs
et des transferts courants nets n’est autre que le
revenu national disponible brut (RNDB). Par
ailleurs, la somme du solde des échanges de biens et
services, des revenus nets de facteurs et des transferts
courants est, par définition, égale au solde courant de
la balance des paiements (CA). Cette équation
constitue le fondement de ce qu’on appelle l’approche
par l’absorption de la balance des paiements.
RNDB – A = CA. (6.1)
Interprétation économique et conséquences pour
la politique économique :
Au niveau de l’observation des données d’un
pays, on peut dire que tout déficit du compte
courant de la balance des paiements reflète un
excès de l’absorption par rapport au revenu
disponible, ou bien une insuffisance du revenu
disponible pour un niveau donné d’absorption.
Ceci revient à dire que les déséquilibres de
balance des paiements ont un lien avec les
politiques économiques propres au pays. En
d’autres termes, les solutions aux problèmes de
déséquilibre extérieur devront être recherchées
dans le choix ou la modification des politiques
économiques du pays. Ainsi, si un pays a un
problème de balance des paiements, il pourra
chercher :
• soit à agir à court terme sur l’absorption
intérieure en mettant en oeuvre des politiques
de gestion de la demande (aussi appelées
politiques macroéconomiques) notamment des
politiques budgétaire et monétaire, ou des
politiques de taux de change;
• soit à agir à moyen et long termes sur la
production en menant des politiques de
gestion de l’offre (aussi appelées politiques
structurelles) telles que les politiques de
libéralisation des prix, du marché du travail,
de réforme financière, ou de libéralisation des
échanges, qui améliorent le fonctionnement
des marchés des biens et services, du travail,
financier et des changes ou en menant des
politiques actives de taux de change afin de
modifier les prix relatifs.
La seconde relation est établie également à partir
de l’identité comptable fondamentale entre
ressources et emplois (cf. encadré 6.2). En
soustrayant du PIB les dépenses de consommation
finale, on obtient l’épargne intérieure. La différence
entre l’épargne intérieure et l’investissement2 est
l’égale au solde entre exportations et importations
de biens et services non facteurs.
En ajoutant comme ci-dessous le revenu net des
facteurs et les transferts courants nets aux deux
membres de l’équation qui précède, on remarque de
même que le solde courant de la balance des
paiements (CA) est égal à l’écart entre l’épargne
nationale et l’investissement.
Les relations de l’encadré 6.2 peuvent également
être obtenues en partant du revenu national
disponible brut.
En effet, par définition :
RNDB = C + S,
ou bien :
S = RNDB – C.
106
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
2Comprenant la formation brute de capital fixe et la variation
des stocks.
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Sachant que :
RNDB = PIB + RNF + TRN,
et que :
PIB = C + I + X – M,
on obtient :
S = RNDB – C,
S = PIB + RNF + TRN – C,
S = C + I + X – M + RNF + TRN – C,
S = I + X – M + RNF + TRN,
et donc :
S – I = CA (6.2)
et :
(Sg – Ig) + (Sp – Ip) = CA. (6.3)
Ces deux dernières constituent ce qu’on appelle
l’approche fiscale de la balance des paiements ou l’approche
épargne-investissement de la balance des paiements.
107
Relations entre les comptes macroéconomiques et illustration des trois approches . . .
Encadré 6.1.
Illustration de l’approche par l’absorption de la balance des paiements1
1On rappelle que :
PIB : produit intérieur brut A : absorption
C : consommation finale RNF : revenus nets des facteurs
I : investissement brut TRN : transferts courants nets
X : exportations de biens et services non facteurs RNDB : revenu national disponible brut
M : importations de biens et services non facteurs CA : solde courant de la balance des paiements
Partant de l’égalité comptable entre ressources et
emplois de biens et services :
PIB + M = C + I + X
sachant que : A = C + I
on peut écrire : PIB + M = A + X
on peut déduire : PIB = A + (X – M)
ou encore : PIB – A = (X – M)
En ajoutant aux deux membres de cette identité le
solde du revenu des facteurs et celui des transferts
courants avec le reste du monde, on a :
PIB + RNF + TRN – A = (X – M) + RNF + TRN
et donc : RNDB – A = CA
Encadré 6.2.
Illustration de l’approche fiscale de la balance des paiements ou approche épargne-investissement
de la balance des paiements
En tenant compte du fait que : PIB + M = C + I + X
on obtient : PIB = C + I + (X – M)
PIB – C – I = (X – M)
Si – I = (X – M)
où Si est l’épargne intérieure brute.
En ajoutant aux deux membres de cette identité le
solde du revenu des facteurs et celui des transferts
courants avec le reste du monde, on a :
PIB + RNF + TRN – C – I = (X – M) + RNF + TRN
donc: RNDB – C – I = CA
et : S – I = CA
où S est l’épargne nationale brute.
En décomposant l’épargne et l’investissement entre
le secteur des administrations publiques (g) et le secteur
privé (p), on a :
(Sg + Sp) – (Ig + Ip) = CA
ou bien, en groupant les secteurs :
(Sg – Ig) + (Sp – Ip) = CA
On note, comme indiqué précédemment, que le secteur
privé comprend les ménages, les entreprises privées
proprement dites et les entreprises publiques qui ne font
pas partie des administrations publiques (cf. chapitre 4).
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Interprétation économique et conséquences pour
la politique économique :
Si pour un pays et une période donnés, on
observe un déficit du compte courant de la balance
des paiements, il peut être interprété soit comme
une insuffisance de l’épargne par rapport à un
niveau d’investissement donné, soit comme un
excès d’investissement pour un niveau donné
d’épargne. La ventilation entre le secteur des
administrations publiques et le secteur privé permet
d’identifier si l’écart entre l’épargne et
l’investissement provient surtout du secteur des
administrations publiques ou du secteur privé. Ceci
vaut bien sûr pour les deux concepts d’épargne,
intérieure ou nationale. Il convient de noter que les
identités comptables sont toujours vérifiées ex post
et qu’elles n’expliquent pas comment l’épargne,
l’investissement et le solde du compte courant de la
balance des paiements s’équilibrent.
Si on admet un lien entre l’écart épargne-
investissement et le solde du compte courant
extérieur, la politique économique appropriée pour
résorber l’éventuel solde déficitaire est d’augmenter
l’épargne et/ou de contenir l’investissement. La
ventilation de l’épargne et de l’investissement entre
les secteurs publics et privés permet de différencier
entre plusieurs situations que l’on peut schématiser
pour une période donnée par deux cas types.
1er cas :
(Sg – Ig) + (Sp – Ip) = CA . (6.4)
< 0 < 0
Dans ce premier cas, le déficit du compte courant
reflète essentiellement le déficit de finances publiques. La
coexistence d’un déficit de finances publiques et
d’un déficit du compte courant extérieur est parfois
qualifié de “déficits jumeaux”. Ce cas se présente
dans certains pays (par exemple, les Etats-Unis
pendant les années 1980). La politique à mener
pour réduire le déficit extérieur peut donc être de
réduire le déficit de finances publiques.
Il faut se garder cependant de voir une relation de
causalité entre déficit budgétaire et déficit extérieur.
Un accroissement du déficit budgétaire peut en effet
provoquer (par effet d’éviction) une diminution de
l’investissement privé. Par ailleurs, si les agents
économiques privés anticipent un alourdissement
futur de la charge fiscale face au surcroît de service
de la dette à assurer du fait de la détérioration du
solde budgétaire, ils peuvent décider d’accroître leur
épargne (ceci correspond à l’équivalence ricardienne :
il y a équivalence entre la couverture des dépenses
de l’Etat par les impôts ou l’emprunt, car en effet,
tout emprunt qui couvre un déficit de la période
présente devra être servi par l’impôt dans des
périodes ultérieures). Dans les deux cas qui
viennent d’être décrits, une aggravation du déficit
budgétaire est au moins en partie compensée par un
accroissement de l’excédent de l’épargne privée sur
l’investissement privé, plutôt que par une
détérioration du solde des transactions courantes.
2ième cas :
(Sg – Ig) + (Sp – Ip) = CA . (6.5)
< 0 < 0
Dans ce deuxième cas, le déficit du compte courant
reflète essentiellement un déficit du secteur privé. Cette
situation n’est, en général, pas observable dans des
pays sur de longues périodes car les agents qui opèrent
sur les marchés financiers cessent rapidement de
prêter à des agents déficitaires. Elle peut cependant
refléter un stade particulier de développement d’un
pays où le niveau d’investissement, ou parfois de
consommation, est très élevé et est financé par des
entrées de capitaux équivalentes.
2. Relations entre les comptes nationaux, la
balance des paiements et les statistiques de
finances publiques
a. Comptes nationaux et statistiques de finances
publiques
Les deux systèmes de comptes ont en commun le
secteur des administrations publiques. Cependant la
définition est quelque peu différente puisque les
comptes nationaux suivent une définition
institutionnelle (le secteur institutionnel des
administrations publiques est un ensemble d’unités
institutionnelles) alors que les statistiques de
finances publiques retiennent une définition
fonctionnelle. Ainsi, si des opérations qu’effectue
l’Etat dans un pays donné relèvent d’autres fonctions
que celles qui définissent le secteur des
administrations publiques,3 il est recommandé de les
exclure du champ des administrations publiques. En
particulier, il s’agit essentiellement des opérations
relevant d’activités marchandes qui sont exclues ou
traitées nettes dans les statistiques de finances
publiques, et des opérations correspondant à des
fonctions monétaires qui sont exclues des statistiques
de finances publiques, alors que ces opérations
108
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
3A savoir : “La fonction principale des administrations
publiques est de mettre en oeuvre les politiques des pouvoirs
publics en produisant des services non marchands destinés
principalement à la consommation collective et en effectuant
des transferts de revenus, ces activités étant essentiellement
financées par des prélèvements obligatoires sur les unités d’autres
secteurs”. Cf. chapitre 4, section II.
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figurent dans le compte des administrations
publiques des comptes nationaux. Une deuxième
différence concerne le fait que les statistiques de
finances publiques enregistrent des opérations
effectives et non des opérations imputées (comme,
par exemple, dans le cas du circuit des cotisations
sociales imputées en comptabilité nationale). Une
troisième différence concerne les nomenclatures, en
particulier, fiscales : la classification est faite selon la
base d’imposition en statistique de finances
publiques, alors qu’elle reflète plutôt le stade dans le
processus de production dans les comptes nationaux.
Enfin, le moment d’enregistrement des opérations
est en passe d’être uniformisé entre les deux
systèmes. Il est en effet prévu que le moment
d’enregistrement des opérations de statistiques de
finances publiques, antérieurement sur la base caisse,
soit uniformisé avec les autres systèmes de comptes,
c’est-à-dire qu’il retienne la base des droits constatés.
b. Statistiques de finances publiques et balance
des paiements
Les opérations des administrations publiques avec
l’extérieur (unités non résidentes) figurent dans les
statistiques de finances publiques et dans la balance
des paiements. Les opérations communes les plus
courantes sont les emprunts publics extérieurs, le
paiement d’intérêt et l’amortissement (le
remboursement) de la dette publique extérieure, les
dons reçus de, ou versés à, l’étranger. Ici encore, le
moment d’enregistrement est en passe d’être
uniformisé entre les deux systèmes, et donc
l’émergence éventuelle d’arriérés de paiements, ou
leur extinction, pourra figurer dans les deux
systèmes de façon cohérente.
3. Relations entre la situation monétaire et les
autres comptes macroéconomiques
La situation monétaire diffère des autres systèmes
de comptes en ce qu’elle s’intéresse uniquement aux
opérations financières, et qu’elle les présente sous
forme d’encours (ou de stocks) et non sous forme de
flux ou de variations d’encours. Il peut également y
avoir des divergences entre les systèmes de comptes
au niveau pratique.
La situation monétaire et les statistiques de
finances publiques peuvent comporter des
divergences qui reflètent notamment : (1) le champ
couvert entre les deux systèmes qui est parfois
différent : ainsi, il arrive que des comptes du Trésor
ne recouvrent pas nécessairement les mêmes unités
ou organismes que les comptes recensés par la
banque centrale dans la position nette du
gouvernement (PNG); (2) des moments
d’enregistrement des opérations qui sont légèrement
différents, par exemple la réception d’un transfert
extérieur qui est déjà enregistré dans les comptes de
l’Etat à la banque centrale et non encore enregistré
dans les comptes du Trésor; (3) des différences
d’évaluation de créances bancaires sur l’Etat, par
exemple dans le cas de transactions de titres
négociables sur le marché des capitaux que les
administrations publiques évaluent à leur valeur
nominale (car ils seront remboursés à cette valeur)
alors que les banques les évaluent fréquemment à
leur coût d’acquisition ou au prix du marché.
La situation monétaire et la balance des
paiements peuvent également comporter des
divergences de présentation : (1) en ce qui concerne
les avoirs extérieurs nets (AEN) de la balance des
paiements qui sont soit ceux de la seule banque
centrale, soit ceux de la banque centrale et des
banques commerciales, selon que l’on considère que
les autorités monétaires sont en mesure de contrôler
les avoirs extérieurs des banques commerciales et
que les banques commerciales sont prêtes à négocier
des emprunts extérieurs à la demande des autorités
monétaires pour protéger la balance des paiements;
(2) en ce qui concerne les ajustements de
réévaluation des avoirs extérieurs nets, nécessaires
pour réconcilier la situation monétaire et la balance
des paiements, ils s’effectuent (d’après le nouveau
manuel de la balance des paiements) par
l’intermédiaire du nouveau compte qui retrace la
position extérieure globale nette (cf. chapitre 3).
S’il y a quelques divergences entre les comptes
monétaires et les autres systèmes de comptes, il y a
aussi correspondance. En particulier, la situation
monétaire retrace le crédit net bancaire à l’Etat
dont la variation est une des composantes du
financement du solde de finances publiques. La
situation monétaire retrace les avoirs extérieurs nets
des engagements extérieurs qui figurent aussi, en
termes de variations, dans la balance des paiements.
Cette correspondance est développée ci-après.4
La situation monétaire peut être schématisée, en
omettant les autres postes nets, par l’équation de
bilan suivante :
Passif = Actif ,
M2 = CIR + AEN,
109
Relations entre les comptes macroéconomiques et illustration des trois approches . . .
4Alors que pour diverses raisons les données sur les avoirs
extérieurs nets de la situation monétaire et de la balance des
paiements peuvent parfois diverger sur le passé, les données
doivent être cohérentes en prévision.
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où :
M2 : monnaie et quasi-monnaie;
CIR : crédit intérieur;
AEN : avoirs extérieurs nets;
ou bien en termes de variations :
∆ M2 = ∆ CIR + ∆ AEN, (6.6)
ou encore :
∆ AEN = ∆ M2 – ∆ CIR. (6.7)
Si l’on admet que la variation de la masse
monétaire (∆ M2) est déterminée par la demande de
monnaie, on peut établir un lien direct entre la
variation de crédit (∆ CIR) en tant qu’instrument de
politique économique et le solde global de la
balance des paiements (∆ AEN) en tant qu’objectif
de cette politique. Plus précisément, le solde global
de la balance des paiements sera positif si la
variation de crédit à l’économie est inférieure à la
variation de la masse monétaire. En termes de
politique économique, le redressement de la balance
des paiements fera appel à un plafonnement du
crédit intérieur.
Cette troisième approche s’appelle l’approche
monétaire de la balance des paiements (cf. encadré 6.3).
IV. Schéma des interrelations entre les
comptes macroéconomiques et le tableau
des flux économiques et financiers
Le tableau des interrelations entre comptes
macroéconomiques peut être construit à partir des
données sur les principaux secteurs de l’économie,
en décomposant leurs opérations entre opérations
non financières et opérations financières. Le
tableau se caractérise par le fait que toute colonne
et toute ligne est égale à zéro. Le tableau permet
de dégager les déséquilibres des opérations non
financières de chaque secteur, ainsi que le
déséquilibre global de ces opérations—la
résultante—pour l’ensemble de l’économie. Il
permet de mettre en relief la couverture du solde
des opérations non financières par les opérations
financières, et de montrer comment (par quels
instruments) les secteurs excédentaires prêtent
leur épargne aux secteurs déficitaires.
Ce tableau permet aussi, de mettre en évidence
le mécanisme de transmission des politiques
financières (dont les variables figurent dans la
moitié inférieure du tableau : opérations
financières) sur les variables réelles, tels que PIB,
consommation, investissement, exportations,
importations (dont les variables figurent dans la
moitié supérieure du tableau : opérations non
financières) dans le contexte d’une économie de
marché. Au contraire, dans une économie
centralisée, la planification agit directement sur
les variables réelles, sachant que les variables
financières ne font que refléter celles-là.
Les différentes versions du tableau permettent
aussi d’illustrer les trois approches de la balance des
paiements, par l’absorption, fiscale et monétaire (cf.
tableaux 6.3, 6.4 et 6.5 dont les caractères en gras
sont spécifiques à chaque approche). En pratique,
les données ne sont pas toujours parfaitement
cohérentes pour des raisons conceptuelles (cf. les
sections précédentes) et statistiques. Il convient de
choisir les données que l’on juge les meilleures, et
donc de procéder à un arbitrage entre données si
elles sont incohérentes, sachant que l’écart
statistique figurera sur la ligne autres postes. La
confection de ces tableaux pour plusieurs années
successives permet d’avoir une vision globale de
l’évolution des déséquilibres macroéconomiques
d’une économie donnée.
V. Exercice et thème de réflexion
Exercice
L’objet de cet exercice est de dresser des tableaux
sur les interrelations des principaux agrégats
macroéconomiques de la Tunisie et de commenter
l’évolution de ces agrégats sur la période 1990–92.
Préparer le tableau 6.6 pour la Tunisie pour
les années 1990, 1991 et 1992. Pour ce faire, on
utilisera les tableaux des comptes nationaux, de la
balance des paiements, des opérations financières de
l’Etat et de la situation monétaire (respectivement
tableaux 6.7 à 6.10) ainsi que le tableau de calcul
6.11. En cas d’incohérence entre les données, on
utilisera les données que l’on jugera les plus fiables.
1. Commencer par reporter et calculer les
opérations non financières pour l’ensemble
des secteurs (colonne comptes nationaux du
tableau 6.6), puis pour le secteur des
administrations publiques, le secteur privé, et
enfin le reste du monde. Le tableau 6.11
fournit le mode de calcul du revenu
disponible brut des administrations
publiques. A titre de simplification, on
néglige les opérations non financières du
secteur bancaire.
110
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
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2. Ensuite, calculer le solde des opérations non
financières du secteur des administrations
publiques, du secteur privé et du reste du
monde.
3. Enfin, reporter dans le tableau 6.6 les
opérations financières des secteurs et
équilibrer les lignes et les colonnes pour que
leur somme arithmétique soit égale à zéro.
Thème de réflexion
Analyser et commenter les tableaux en
identifiant les déséquilibres des soldes non
financiers ainsi que la ou les origines possibles de ces
déséquilibres. Commenter l’évolution de ces soldes
et leur couverture financière. Y a-t-il eu
intermédiation financière croissante au cours des
trois années?
111
Exercice et thème de réflexion
Encadré 6.3.
Illustration de l’approche monétaire de la balance des paiements
Cette approche permet d’établir un lien entre la variation des avoirs extérieurs nets (∆ AEN) et la différence entre
la variation de la demande de monnaie (∆ M2D) et la variation du crédit intérieur (∆ CIR). L’hypothèse est qu’il s’agit
d’une petite économie ouverte dont les taux de changes sont fixes.
On établi trois relations :
• à partir de la relation de bilan simplifié de la situation monétaire on peut écrire que :
M2 = AEN + CIR
et donc : ∆ M2 = ∆ AEN + ∆ CIR
• on suppose que la demande de monnaie (en termes réels) est une fonction d’un nombre limité de variables, en
particulier du revenu réel (variable d’échelle, relation positive) et des taux d’intérêts nominaux (variable coût
d’opportunité, relation négative).
On estime cette relation par la relation simplifiée :
où : k = coefficient de liquidité (inverse de la vitesse de circulation de la monnaie)
soit :
• on définit l’équilibre sur le marché monétaire entre l’offre de monnaie (M2) et demande de monnaie (M2D).
M2 = M2D
ou bien : ∆ M2 = ∆ M2D
on en déduit que : ∆ AEN = ∆ M2D – ∆ CIR
objectif donnée instrument
ou
constante
On dira qu’il y a accroissement des avoirs extérieurs nets, c’est-à-dire que le solde global de la balance des
paiements enregistrera un excédent, dans la mesure où la variation du crédit intérieur est inférieure à la variation du
stock de monnaie. Cette approche est appelée l’approche monétaire de la balance des paiements.
∆ M 2D
P
= k.∆ Y.
M2D
P
= k
PIB
P
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112
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
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113
Exercice et thème de réflexion
Tableau 6.2.
Schéma des flux économiques et financiers1
Comptes Adm. Secteur Secteur Reste du
nationaux publiques privé bancaire monde Σ
Revenu national disponible brut2 –RNDB T RNDBp 0
Consommation C –Cg –Cp 0
Investissement brut I –Ig –Ip 0
Exportations (b. et s.n.f.)3 X –X 0
Importations (b. et s.n.f.)3 –M M 0
Services facteurs (net) RNF –RNF 0
Transferts (net) TRN –TRN 0
Solde des opérations non financières Sg – Ig Sp – Ip = –(X – M + RNF + TRN) 0
Financement extérieur :
Investissements directs IDE –IDE 0
Capitaux à moyen et long termes (net) ∆ KMg ∆ KMp –∆ KM 0
Capitaux à court terme (net) ∆ KCg ∆ KCp –∆ KC 0
Allégement de la dette ∆ ADg ∆ ADp –∆ AD 0
Variation des avoirs extérieurs nets –∆ AEN ∆ AEN 0
Financement intérieur :
Crédit intérieur ∆ CIRg ∆ CIRp –∆ CIR 0
Variation de la masse monétaire –∆ M2 ∆ M2 0
Financement intérieur non bancaire ∆ FNB –∆ FNB 0
Autres postes APg APp APb –AP 0
Σ 0 0 0 0 0 0
1Conventions : pour les flux : entrées : + ; sorties : –
pour les variations de stocks : | engagements ou Ç avoirs : + ; | avoirs ou Ç engagements : —
2Revenu national disponible brut = PIB + Services facteurs (net) + Transferts (net).
3B. et s.n.f. = biens et services non facteurs.
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114
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
Tableau 6.3.
Schéma des flux économiques et financiers—illustration de l’approche par l’absorption de
la balance des paiements
Comptes Adm. Secteur Secteur Reste du
nationaux publiques privé bancaire monde Σ
Revenu national disponible brut1 –RNDB T RNDBp 0
Consommation C –Cg –Cp 0
Investissement brut I –Ig –Ip 0
Exportations (b. et s.n.f.)2 X –X 0
Importations (b. et s.n.f.) –M M 0
Services facteurs (net) RNF –RNF 0
Transferts (net) TRN –TRN 0
Solde des opérations non financières Sg – Ig Sp – Ip = – (X – M + RNF + TRN) 0
Financement extérieur :
Investissements directs IDE –IDE 0
Capitaux à moyen et long termes (net) ∆ KMg ∆ KMp –∆ KM 0
Capitaux à court terme (net) ∆ KCg ∆ KCp –∆ KC 0
Allégement de la dette ∆ ADg ∆ ADp –∆ AD 0
Variation des avoirs extérieurs nets –∆ AEN ∆ AEN 0
Financement intérieur :
Crédit intérieur ∆ CIRg ∆ CIRp –∆ CIR 0
Variation de la masse monétaire –∆ M2 ∆ M2 0
Financement intérieur non bancaire ∆ FNB –∆ FNB 0
Autres postes APg APp APb –AP 0
Σ 0 0 0 0 0 0
1Revenu national disponible brut = PIB + Services facteurs (net) + Transferts (net).
2B. et s.n.f. = biens et services non facteurs.
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Exercice et thème de réflexion
Tableau 6.4.
Schéma des flux économiques et financiers—illustration de l’approche fiscale de
la balance des paiements
Comptes Adm. Secteur Secteur Reste du
nationaux publiques privé bancaire monde Σ
Revenu national disponible brut1 –RNDB T RNDBp 0
Consommation C –Cg –Cp 0
Investissement brut I –Ig –Ip 0
Exportations (b. et s.n.f.)2 X –X 0
Importations (b. et s.n.f.) –M M 0
Services facteurs (net) RNF –RNF 0
Transferts (net) TRN –TRN 0
Solde des opérations non financières Sg – Ig Sp – Ip = – (X – M + RNF + TRN) 0
Financement extérieur :
Investissements directs IDE –IDE 0
Capitaux à moyen et long termes (net) ∆ KMg ∆ KMp –∆ KM 0
Capitaux à court terme (net) ∆ KCg ∆ KCp –∆ KC 0
Allégement de la dette ∆ ADg ∆ ADp –∆ AD 0
Variation des avoirs extérieurs nets –∆ AEN ∆ AEN 0
Financement intérieur :
Crédit intérieur ∆ CIRg ∆ CIRp –∆ CIR 0
Variation de la masse monétaire –∆ M2 ∆ M2 0
Financement intérieur non bancaire ∆ FNB –∆ FNB 0
Autres postes APg APp APb –AP 0
Σ 0 0 0 0 0 0
1Revenu national disponible brut = PIB + Services facteurs (net) + Transferts (net).
2B. et s.n.f. = biens et services non facteurs.
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Tableau 6.5.
Schéma des flux économiques et financiers—illustration de l’approche monétaire de
la balance des paiements
Comptes Adm. Secteur Secteur Reste du
nationaux publiques privé bancaire monde Σ
Revenu national disponible brut1 –RNDB T RNDBp 0
Consommation C –Cg –Cp 0
Investissement brut I –Ig –Ip 0
Exportations (b. et s.n.f.)2 X –X 0
Importations (b. et s.n.f.) –M M 0
Services facteurs (net) RNF –RNF 0
Transferts (net) TRN –TRN 0
Solde des opérations non financières Sg – Ig Sp – Ip = – (X – M + RNF + TRN) 0
Financement extérieur :
Investissements directs IDE –IDE 0
Capitaux à moyen et long termes (net) ∆ KMg ∆ KMp –∆ KM 0
Capitaux à court terme (net) ∆ KCg ∆ KCp –∆ KC 0
Allégement de la dette ∆ ADg ∆ ADp –∆ AD 0
Variation des avoirs extérieurs nets –∆ AEN ∆ AEN 0
Financement intérieur :
Crédit intérieur ∆ CIRg ∆ CIRp –∆ CIR 0
Variation de la masse monétaire –∆ M2 ∆ M2 0
Financement intérieur non bancaire ∆ FNB –∆ FNB 0
Autres postes APg APp APb –AP 0
Σ 0 0 0 0 0 0
1Revenu national disponible brut = PIB + Services facteurs (net) + Transferts (net).
2B. et s.n.f. = biens et services non facteurs.
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116
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
Tableau 6.6.
Tunisie : Flux économiques et financiers, 1990–92
(En millions de dinars)
1990
Comptes Adm. Secteur Secteur Reste du
nationaux publiques privé bancaire monde
Revenu national disponible brut1
Consommation
Investissement brut
Exportations (b. et s.n.f.)2
Importations (b. et s.n.f.)2
Services facteurs (net)
Transferts (net)
Solde des opérations non financières ( = S – I)
Prêts nets
Financement extérieur
Investissements directs
Capitaux à moyen et long termes (net)
Capitaux à court terme (net)
Allégement de la dette
Variation des avoirs extérieurs nets
Financement intérieur
Crédit intérieur
Variation de la masse monétaire
Financement intérieur non bancaire
Autres postes
1Revenu national disponible brut = PIB + Services facteurs (net) + Transferts (net).
2B. et s.n.f. = biens et services non facteurs.
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117
Exercice et thème de réflexion
1991 1992
Comptes Adm. Secteur Secteur Reste du Comptes Adm. Secteur Secteur Reste du
nationaux publiques privé bancaire monde nationaux publiques privé bancaire monde
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118
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
Tableau 6.7.
Tunisie : Origine et emploi des ressources, 1986–92
(En millions de dinars à prix courants)
1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992
Consommation 5.882,0 6.429,0 6.969,0 7.860,0 8.887,0 9.947,0 11.087,0
Secteur privé1 4.955,0 5.438,0 5.970,0 6.703,0 7.642,2 8.503,2 9.496,7
Administration centrale 927,0 991,0 999,0 1.157,0 1.244,8 1.443,8 1.590,3
Formation brute de capital fixe 1.685,0 1.620,0 1.680,0 2.000,0 2.515,0 2.727,0 3.492,4
Secteur privé1 1.291,0 1.299,0 1.232,0 1.597,0 2.016,6 2.030,0 2.932,4
Administration centrale 394,0 321,0 448,0 403,0 498,4 697,0 560,0
Variations des stocks –36,0 27,0 5,0 182,0 381,3 109,5 314,1
Demande intérieure 7.531,0 8.067,0 8.654,0 10.042,0 11.783,3 12.783,5 14.893,5
Exportations de biens et
services, non compris les
revenus des facteurs 2.161,0 2.799,0 3.639,0 4.254,0 4.591,9 4.710,9 5.291,4
Importations de biens et
services, non compris les
revenus des facteurs 2.671,0 2.878,0 3.608,0 4.634,0 5.385,2 5.300,4 6.256,9
PIB aux prix du marché 7.021,0 7.997,0 8.685,0 9.661,0 10.990,0 12.194,0 13.928,0
Solde des revenus de facteurs et
des transferts courants avec
l’étranger –50,0 –2,0 52,0 66,0 213,1 54,2 136,2
Revenu national disponible brut 6.971,0 7.995,0 8.737,0 9.727,0 11.203,1 12.248,2 14.064,2
Source : Base de données et estimations de l’Institut du FMI.
1Inclut toutes les unités économiques autres que l’administration centrale.
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119
Exercice et thème de réflexion
Tableau 6.8.
Tunisie : Balance des paiements, 1988–92
1988 1989 1990 1991 1992
(En millions de dinars)
Balance commerciale –941 –1.152 –1.501 –1.101 –1.801
Exportations 2.055 2.782 3.089 3.429 3.566
Energie 331 555 534 490 538
Hors énergie 1.724 2.227 2.555 2.940 3.028
Importations f.à.b. –2.996 –3.934 –4.590 –4.530 –5.367
Energie –210 –361 –428 –366 –397
Hors énergie –2.786 –3.573 –4.162 –4.164 –4.970
Services et transferts (nets) 1.024 838 921 565 972
Services non facteurs 972 773 708 511 836
Dont : recettes touristiques (1.086) (881) (828) (633) (933)
Services facteurs et transferts 52 66 213 54 136
Dont : paiement d’intérêts (–353) (–392) (–371) (–372) (–399)
envois de fonds des travailleurs (467) (464) (525) (528) (559)
Solde des transactions courantes 83 –315 –580 –535 –830
Capitaux 257 389 491 474 933
Dons 52 71 71 30 60
Investissement direct (net) 95 137 163 152 400
Dont : gazoduc et installations de Miskar (...) (...) (...) (...) (202)
Emprunts à moyen et long terme 50 134 192 229 280
Décaissements 628 861 931 1.007 1.064
Amortissement –579 –728 –739 –778 –783
Capitaux à court terme et erreurs et omissions 61 49 67 65 193
Balance globale 340 75 –88 –61 103
Variation des réserves nettes (augmentation –) –340 –75 88 61 –103
Utilisation nette des crédits du Fonds 17 0 –98 71 39
Achats 17 0 0 197 65
Rachats 0 0 –98 –126 –26
Autres avoirs nets (augmentation –) –357 –75 185 –10 –142
(Unités indiquées)
Pour mémoire :
Taux de change1 :
Dinar/DTS 1,1527 1,2168 1,1916 1,2650 1,2456
DTS/Dinar 0,8675 0,8218 0,8392 0,7905 0,8028
Dinar/$E.U. 0,8578 0,9493 0,8784 0,9246 0,8844
$E.U./Dinar 1,1658 1,0534 1,1384 1,0815 1,1307
Source : Base de données et estimations de l’Institut du FMI.
1Moyenne de la période.
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120
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
Tableau 6.9.
Tunisie : Opérations financières consolidées de l’administration centrale, 1988–921
1988 1989 1990 1991 1992
(En millions de dinars)
Recettes et dons 2.743,6 3.071,1 3.356,3 3.523,9 4.085.3
Recettes 2.713,2 2.927,9 3.286,2 3.491,4 4.031,2
Recettes fiscales 2.002,9 2.257,8 2.551,4 2.874,6 3.294,0
Taxe sur le commerce extérieur 730,6 816,8 888,5 954,5 1.111,9
Autres 1.272,3 1.441,0 1.662,9 1.920,1 2.182,1
Recettes non fiscales 710,3 670,1 734,8 616,8 737,2
Secteur pétrolier 388,3 393,9 392,9 254,4 296,0
Autres 322,0 276,2 341,9 362,4 441,2
Dons 30,4 143,2 70,1 32,5 54,1
Dépenses et prêts nets, total 3.130,2 3.482,8 3.787,1 4.178,7 4.445,0
Dépenses 3.057,9 3.418,1 3.743,3 4.202,3 4.381,3
Dépenses courantes 2.255,6 2.693,3 2.862,9 3.176,1 3.490,4
Traitements et salaires 833,7 949,7 1.013,5 1.158,1 1.301,8
Biens et services 165,4 207,5 231,3 285,7 288,5
Paiements d’intérêts 278,1 316,7 341,3 416,1 435,4
Dette extérieure 213,9 239,1 249,0 258,0 247,3
Dette intérieure 64,2 77,6 92,3 158,1 188,1
Subventions et transferts2 978,4 1.219,4 1.276,7 1.316,2 1.464,7
Dont : subv. à la consommation (231,0) (346,3) (300,0) (272,0) (255,0)
Dépenses d’équipement 802,3 724,8 880,4 1,026,2 890,9
Investissement direct 448,5 403,2 497,6 697,3 559,9
Transferts en capital et
prises de participation 353,8 321,6 382,8 328,9 331,0
Prêts nets 72,3 64,7 43,8 –23,6 63,7
Déficit global –386,6 –411,7 –430,8 –654,8 –359,7
Financement 386,6 411,7 430,8 654,8 359,7
Extérieur 140,4 117,7 75,0 319,2 22,4
Tirages 466,8 520,9 538,0 799,4 579,0
Budgétaires 263,8 310,9 283,4 374,9 319,2
Extrabudgétaires 203,0 210,0 254,6 424,5 259,8
Amortissement –326,4 –403,2 –463,0 –480,2 –556,6
Intérieur 246,2 294,0 355,8 335,6 337,3
Banques –44,0 45,0 85,0 45,0 –113,7
Divers3 290,2 249,0 270,8 290,6 451,0
(En pourcentage du PIB)
Pour mémoire :
Recettes et dons 31,6 31,8 30,5 28,9 29,3
Recettes fiscales 23,1 23,4 23,2 23,6 23,7
Dons 0,3 1,4 0,6 0,2 0,4
Dépenses et prêts nets 36,0 36,1 34,5 34,3 31,9
Déficit, dons compris –4,5 –4,3 –3,9 –5,4 –2,6
Déficit, dons exclus –4,8 –5,7 –4,6 –5,6 –3,0
Source : Base de données et estimations de l’Institut du FMI.
1Comprend les budgets de fonctionnement et d’équipement, les fonds spéciaux, les fonds de concours, les opérations extrabudgétaires financées
sur ressources extérieures, les opérations nettes du Trésor et celles des caisses de sécurité sociale. Les données sont conformes avec la présentation
des statistiques de finances publiques du FMI.
2Y compris les transferts liés aux secteurs de la santé et de l’éducation, à la sécurité sociale et aux subventions à la consommation.
3Y compris les fonds en route et les erreurs et omissions.
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121
Exercice et thème de réflexion
Tableau 6.10.
Tunisie : Situation monétaire, 1988–92
(En millions de dinars; fin de période)
19881 1989 1990 1991 1992
Avoirs extérieurs nets 542 668 612 526 547
Avoirs extérieurs ... 1.254 1.138 1.193 1.382
Engagements extérieurs ... –586 –526 –667 –835
Crédit intérieur 5.188 5.563 6.143 6.741 7.539
Crédit à l’Etat (net) 677 722 808 853 739
Banque centrale –70 –85 –55 –68 47
Banques créatrices de monnaie 652 715 762 793 535
Contrepartie des dépôts aux CCP 95 92 100 128 157
Crédit à l’économie 4.512 4.841 5.335 5.888 6.800
Banque centrale 13 31 34 41 39
Banques créatrices de monnaie 4.499 4.810 5.301 5.847 6.760
Monnaie et quasi-monnaie (M2) 4.422 4.910 5.220 5.507 5.957
Monnaie 2.460 2.527 2.649 2.640 2.835
Circulation fiduciaire 800 875 1.005 1.104 1.156
Dépôts à vue 1.660 1.652 1.644 1.536 1.679
Institutions financières ... 37 11 12 14
Entreprises non financières et ménages ... 1.615 1.633 1.524 1.665
Quasi-monnaie 1.962 2.383 2.571 2.867 3.122
Institutions financières ... 73 108 100 97
Entreprises non financières et ménages ... 2.310 2.463 2.767 3.024
Dépôts à long terme 226 254 321 351 388
Autres postes nets 1.082 1.067 1.214 1.410 1.741
Ressources spéciales ... 664 734 806 848
Comptes de capital ... 574 640 759 939
Autres ... –172 –160 –155 –46
Source : Base de données et estimations de l’Institut du FMI.
1Tenant compte de la fusion en 1989 d’une banque de développement et d’une banque créatrice de monnaie, ainsi que de la conversion d’une
banque de crédit immobilier en une banque créatrice de monnaie. L’ajustement a été effectué rétroactivement.
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122
6 ■ INTERRELATIONS ENTRE LES COMPTES MACROÉCONOMIQUES
Tableau 6.11.
Tunisie : Calcul du revenu disponible brut du secteur des administrations publiques centrales à partir des
statistiques de finances publiques
(En millions de dinars)
1990 1991 1992
Recettes totales de l’Etat
Dons
Moins : Transferts et subventions
Moins : Paiements d’intérêt ______ ______ ______
Total1
Source : Tableau 6.9.
1On admettra, à titre de simplification, que les droits et redevances perçus par l’Etat sont négligeables.
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