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2 2

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TEXTES DU CENTRE DE DÉVELOPPEMENT


SATISFACTION
DU BESOIN ALIMENTAIRE


ET DEVELOPPEMENT AGRICOLE
AU MALI


Tome I


Résultats d 'Enquêtes de Consommat ion A l imenta i re


par
Jacqueline Mondot-Bernard


CENTRE DE DÉVELOPPEMENT
DE L'ORGANISATION


DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES


PARIS 1980




3 3

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4 4

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Textes du Centre de Développement


•i:-Auu'-/^^_--
" " * ^ - _ " - T * > .


\\


9 ^*>& i t si.***»


SATISFACTION DU BESOIN ALIMENTAIRE


ET DEVELOPPEMENT AGRICOLE AU MALI
• • _ M H B - _ - n _ H W « M - _ H H _ M - - _ - _ - * - - t m _ M M n _ _ « - « _ l - ^


TOME I


RESULTATS D*ENQUETES DE CONSOMMATION ALIMENTAIRE


par


Jacqueline Mondot-Bernard


À.»..A. .- '• .<-•


Centre de Développement de l'Organisation
de Coopération et de Développement Economiques


265




5 5

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- ii -


Les points de vue exprimés le sont sous la
responsabilité de l'auteur et n'engagent .
pas l'Organisation de Coopération et de
Développement Economiques.


Le Tome II "Résultats d'enquêtes médicales
et nutritionnelles au Mali" est également
en cours de production et sera disponible
à la fin de l'année .1980. ••.




6 6

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- iii -


PREFACE


Au cours des dernières années, le Centre de Développement
de l'OCDE a contribué aux réflexions ayant trait à la satisfac-
tion des besoins essentiels des populations les plus défavori-
sées, en effectuant des études théoriques et bibliographiques,
des analyses, basées sur les expériences des chercheurs- nationaux
des pays concernés et des enquêtes multidisciplinaires conduites
par des chercheurs du Centre de Développement avec le support
des cadres locaux (1). C'est dans ce contexte que se situe,
l'étude conduite par Madame Jacqueline Mondbt-Bernard "Satis-
faction du besoin alimentaire et développement agricole au
Mali". • . . ' . : ' ' : ' • :


Etudier comment le besoin nutritionnel pourrait être
satisfait, ceci suppose ":'


- "l'établissement d'une "ration'souhaitable" nutritionnel-
lement équilibrée, établie, en tenant.compté des liabitudes alimen-
taires et des possiTjïTîtjs de la -production agricole, tout en" "
utilisant le minimum de fbcteurs de production. On cherche à
optimiser la production de kilocalories. et de protéines,


• - la déter-mination des objectifs de production (à long
terme, 15 ans;. La "ration sounaitatbie", établie par rôgion permet
de'déterminer des objectifs de production au niveau de la région
et au niveau national en fonction dé la -dynamique de la popu-
lation. " „ •


Ce volume-présente les résultats des enquêtes de consom-
mation alimentaire. Sur la base des enquêtes déjà disponibles
et de divers rapports, il. â été possible d'établir une image
des caractères écologiques et socio-économiques du pays et de
choisir en conséquence des régions suffisamment représentatives
pour mener des enquêtes approfondies auprès des populations.
Les enquêteurs ont été choisis en fonction non seulement des
connaissances indispensables nécessaires, mais aussi de la
qualité des contacts humains de chacun, si importants pour un
tel travail. La valeur des résultats obtenus leur est largement
due.


(1)_."Prévision et. satisfaction des besoins des populations en
expansion", édité par Robert Cassen et Margaret Wolfson,


"regroupant divers chapitres, dont celui sur l'Alimentation
de J. Mondot-Bernard ;


-"Besoins essentiels : aspects généraux et contextes natio-
naux", projet coordonné par Denyse Harari ;


- Séminaire sur."Les.perspectives des pays les moins avancés
au cours des années 1980", Centre de Développement,
1-1-13 décembre 1979.




7 7

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- iv -


L'enquête a été effectuée en deux passages, de façon à
saisir lee conditions prévalant pendant les deux principales
saisons de l'année.


Les enquêtes ont essayé de saisir tous les aspects com-
pris dans la situation alimentaire : consommation alimentaire,
état nutritionnel, alimentation des jeunes enfants, temps consa-
cré aux diverses occupations par les différents types de tra-
vailleurs. (Ici, seuls les résultats des enquêtes de consommation
alimentaire sont présentés). Les conclusions de l'ensemble des
résultats des enquêtes assorties de l'analyse des systèmes agri-
coles et la préparation d'un modèle confié à Monsieur
lïiciiel Laboi'iiu, Maître de Recherches à 1»I_IR__ à Montpellier,
permettront de mettre au point un outil de planification agri-
cole prenant en compte les besoins alimentaires des populations.


Ce travail complexe d'enquête est nécessaire car il a
été amplement démontré par l'expérience qu'aucun programme n'a
de chance de succès s'il n'est pas précédé d'enquêtes appro-
fondies permettant aux experts de connaître le milieu, les sols,
les habitants et leurs coutumes.


Au Mali, pays où le nomadisme a connu un terrain d'élec-
tion, il est bien évident qu'on ne peut mettre sur pied aucun
plan sans tenir compte des marques que l'histoire a laissées.
Comme la plupart des pays africains, le Mali, jusqu'à son in-
dépendance, connaissait une démographie équilibrée, reflet
d'une alimentation exempte de sous-alimentation et de carence.
L'établissement des cultures d'exportation, fournisseurs des
devises indispensables, ont créé pour tout le Mali un déséqui-
libre qui en fait aujourd'hui un des pays les plus pauvres et
déshérités du monde. Et ceci en dépit d'un effort certain d'ac-
croissement de la production agricole dans tous les domaines.
Mais les méthodes utilisées se sont avérées trop coûteuses.
Privés d'engrais ou de semences, ou trop endettés par leur
acquisition, de nombreux paysans ne produisent plus suffisamment
dans un pays affecté par la sécheresse.


. . #


La présente étude n'aurait pas pu se réaliser sans
l'accord, le concours, la participation effective du Gouverne-
ment malien. Elle n'aurait pu se matérialiser également sans
l'aide généreuse de l'USAID qui a financé los opérations sur
le terrain.


Jo saisis cette occasion pour remercier les responsa-^
blés maliens pour la collaboration soutenue qu'ils ont apportée
à Madame Mondot-Bernard et à son équipe pendant cotte enquête.




8 8

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V -


Je souhaite que les résultats soient utiles, non
seulement à d'autres chercheurs, mais surtout aux autorités
et aux populations locales du Mali, ainsi qu'à celles d'autres
pays connaissant des situations semblables.


Louis SABOURIN
Président


Centre de Développement de l'OCDE




9 9

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- VI -


L'auteur remercie :


Les autorités et les fonctionnaires maliens qui
ont permis la réalisation de ce travail, princi-
palement le Ministère du Développement Rural et
l'Institut d'Economie Rurale, le Ministère du
Plan et la Direction Nationale de la Statistique
et de l'Informatique, le Ministère de la Santé
Publique et le Service de la Nutrition, les
enquêteurs.


Les populations des villages et villes enquêtes
qui ont accueilli avec tant d'hospitalité nos
équipes.


Madame Michèle Fleury-Brousse et le personnel de
l'Unité Statistique et Informatique du Centre de
Développement qui ont assuré le traitement des
données.




10 10

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vii -


TABLE DES MATIERES


Pages


PRESENTATION DE L'ETUDE 1


LES ENQUETES 7


Le Mali : données économiques générales 9


Présentation des enquêtes 11


I, Méthodologie pour la collecte


des données 11


II, Déroulement des enquêtes 21


L'ALIMENTATION ET LA NUTRITION AU MALI. 35


RESULTATS DEi, 13JÛM_TBS AL-JTOJAlkl-i- L 36
I, Méthodologie utilisée pour l'analyse 37


II. Résultats de l'enquête de consommation
alimentaire 40


1 • Valeur énergétique de la ration 41


2. Ration protéique 75


3. Eléments minéraux et vitamines 88


4. Consommation entre les repas 96


5. L'origine des calories 103


III. Les habitudes alimentaires 121


IV, Les prix des denrées alimentaires 132


I.Prix des céréales 133


2. Prix des autres denrées alimentaires 141


V. Conclusions sur la valeur de la ration
alimentaire 142


ANALYSE DU VOLET ALIMENTAIRE DE L'ETUDE AGRO-


EC'ONbMÏQbl. g? 26M Ô.A'.O. 145


I. Présentation de l'enquête 147


II. Valeur nutritionnelle de la ration 148


1. Ration énergétique 148
2, Consommation de viande, poisson et lait 151




11 11

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— V


Table des Matières (Suite)


III, Consommation et production


ANNEXES


1. Carte du Mali


2. Liste des villages enquêtes


3. Questionnaire d'enquêtes


4. Table de composition des aliments


164 _


165


166 à 188


189 à 199


LISTE DES TABLEAUX


1, Ration calorique (1er passage)


2. Comparaison des besoins théoriques avec
la ration observée (1er passage)


3(a). Importance relative des calories venant
des protides et des lipides (1er passage)
Villages Zone I


3(b). Importance relative des calories venant
des protides et des lipides (1er passage)
Villages Zone II


4(a).(Consommation selon les principaux pro-
4(b).(duits (1er passage)


5(a). Ration calorique (2ème passage)


5(b). Ration calorique (1er/2ème passages)


6(a). Comparaison des besoins théoriques avec
la ration observée (2ème passage),
Zones I et II


6(b). Comparaison des besoins théoriques avec
la ration observée (2ème passage),
Zone III


6(c), Comparaison des besoins théoriques avec
la ration observée (2ème passage),
Villes


7(a). Importance relative des calories de la
ration venant des protides et des
lipides (2ème passage) Villages Zone I


42


43


45


46


47/48


51


52


53


54


55


59




12 12

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mm "\\ * r 'mm


Table des Matières (Suite) Pages


7(b). Importance relative des calories de la
ration venant des protides et des lipides
(2ème passage) Villages Zone II '


7(c). Importance relative des calories de la
ration venant des protides et des lipides
(2ème passage) Villages Zone III


7(d), Importance relative des calories de la -
ration venant des protides et des lipides
(2ème passage) Villes


8(a), Consommation selon les; principaux pro-
duits (2ème passage) Zone I


8(b), Consommation selon les principaux
produits (2ème passage) Zone II


8(c), Consommation selon lès principaux
produits (2ème passage) Zone III


8(d). Consommation selon les principaux '
produits (2ème passage) Villes


9(a). Pourcentage des calories d'origine ,'
céréalière de la ration, Villages,
Zones I, II et III .


9(b). Pourcentage des calories d'origine
céréalière de la ration. Villes r .


10.. Céréales, 1er/2ème passages *


11(a), .Apport protidiqùe de la ration'en "
grammes et comparaison avec les'-'
besoins théoriques, (1er passage)
Zone I •


11(b), Apport protidiqùe de la ration en ••-'
grammes et comparaison avec,les
besoins théoriques, (1er passage).
Zone II


11(c). Apport protidiqùe, de. la ration en
grammes et comparaison' avec les
besoins théoriques, (2ème passage)'
Zone I


11(d), Apport protidiqùe de la ration en ..'
grammes et comparaison avec les be-'
soins théoriques, (2ème passage)
Zone II


60 •


61


62


.63


64/65


66/67
* ' t *tJ


68/69


72


73


7 4 A


': 79' '


80


81


82




13 13

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Table des Matières :-,.,<


Liste des tableaux (Suite) Pages


11(e), Apport protidiqùe de la ration en
grammes et comparaison avec les besoins
théoriques, (2ème passage) Zone III 83


11(f), Apport protidiqùe de la ration en
grammes et comparaison avec les besoins
théoriques, (2ème passage) Villes --.;.-, £4 '


12, Indice chimique (facteur limitant Lysine).. 85


13, Ration de protéines animales par per-
sonne et par jour exprimée en % des
protéines totales 86


14, Taux de préalbumine' :./ " 87


15(a


15(b


15(c


I6(a


I6(b


16(C


17(a


17(b


18(a


18(b


Apport de la ration en Calcium et en Fer
(1er/2ème'passages) 90


Apport de la ration en Calcium, et en Fer
(2ème .passage seulement), Villages. .91'


Apport de la ration en Calcium et en Fer .
(2ème passage seulement), Villes . 9 2


Apport de la ration en vitamines A et
C (1er/2ème passages), Villages . . 93


Apport de la ration en vitamines A et
C (2ème passage seulement), Villages * 94


Apport de la ration-en.vitamines A.et • •
C (2ème passage seulement),..Villes , ; -.'.'"• ,95'y


Consommation entre les'repas, ...
(Ier/2ème passages), Zones I, II, III
Moyenne jour par personne ,,..' . , ; ;-.. , • -, - 98


Consommation entre les repas, -.'
(2ème passage), Villes, Moyenne jour
par personne 99


Consommation entre les repas (1er/2èmé
passages), Zones 1,11, III (en pour- r. . !
centage) * 100


Consommation entre les.repas (2ème
passage), Villes (en pourcentage) l . 101




14 14

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- ri -


Table dos Matières
•ate«a«_-___M__4Mau«Mi«u_u-,«_»M-»-i


Liste des Tableaux (Suite) Pages


19. Consommation entre les repas
Mer/2ème passages) Villages -
(2ème passage) Villes 102


20(a). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories, (1er/2ème passages),
Zone I 105


20(b). Comparaison entre zones, villages,
concessions, selon l'origine des
kilocalories (1er/2ème passages)
Zone II 106


20(c), Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories, (2ème passage)
Zone III 107


20(d), Comparaison entre villes selon l'ori-
gine des calories "100


21(a), Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories, (1er/2ème passages),
céréales, Zone I 109


21(b). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories (1er/2ème passages),
céréales, Zones II et III 110


21(c), Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories (1er/2ème passages)
céréales, Zone III 111


21(d), Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories, (2ème passage)
Villes 112


22(a). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories (1er/2ème passages),
poisson, Zone I 113




15 15

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- xii -


Table des Matières
Liste des Tableaux (suite) Pages


22(b). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories (1er/2ème passages),
poisson, Zone II 114


22(c). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories, (1er/2ème passages),
poisson, Zone III 115


22(d). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des kilo-
calories (2ème passage) poisson, Villes 116


23(a). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories (1er/2ème passage),
viande, Zone I 117


23(b). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l1origine des
kilocalories (1er/2ème passages),
viande, Zone II 118


23(c). Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories (2ème passage), viande
Zone III 119


23(d), Comparaison entre zones, villages,
concessions selon l'origine des
kilocalories (2ème passage), viande,
Villes " 120


24. Les motivations selon les différents
villages et villes enquêtes, chiffres
absolus 123


25. Les motivations selon les différents
villages et villes enquêtes, en 5-
et en % des motivations exprimées 124


26. Pourcentage des réponses exprimant un
désir d'augmentation de la consommation
dos divers produits 128


27. Interdits alimentaires 131


28. Prix d'achat au producteur 135




16 16

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r Xiil-


Table des Matières
Liste des Tableaux (suite) ...... ) ., Pages


29(a). Prix des céréales, mil, sorgho


29(b). Prix'-:des céréales, maïs'',-fonlo ;s.r. .AV'


29(c). Prix des céréales, riz-brisure, "riz'•• '-- •
blanc", riz fumé décortiqué, riz paddy • •


30, Tableau de synthèse des prix > ' ';:/ .• ;


A, Ration calorique par personne et par
jour selon les différents mois de--'-:'̂ .:f*-'̂ •'
l'enquête '•''•:'• i* • '••••• ^ . A - ' - ' - A : A; :>


B, Consommation de viande et de poisson


C, Consommation de viande et de poisson,
village de Sirakéné


D1. Utilisation moyenne de céréales selon
les mois (Sirakéné, Chola)


D2. Utilisation moyenne de céréales selon
les mois (Daban, Kobiri)


LISTE DES GRAPHIQUES


1, Pourcentage de satisfaction du besoin
calorique, villages 1, 2, 4, 5
(1er passage) 44


2(a). Pourcentage de satisfaction du besoin
calorique, villages 1, 2, 4, 5, 6
(ler/2ème passages) 56


2(b), Pourcentage de satisfaction du besoin
calorique, villages 11, 9, 10,
(2ème passage) 57


2(c). Pourcentage de satisfaction du besoin


calorique, villes (2ème passage) 58


3. Prix du mil et du riz étuvé blanc 136


4. Indice des prix du riz et du mil 137


138


•139-


140 •


141:


149 :


152


153


160


161




17 17

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- :::<-v -


Table des Matières


Liste des graphiques (suite) Pages


A1, Variation mensuelle de l'utilisation
de céréales (village de Sirakéné) 156


A2, Variation mensuelle de l'utilisation
de céréales (village de Chola) 157


A3, Variation mensuelle de 1^utilisation
de céréales (village de Daban) 158


A4, Variation mensuelle de l'utilisation
de céréales (village de Kobiri) 159




18 18

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- 1 -


PRESENTATION DE L'ETUDE




19 19

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20 20

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- 3 -


Pj^_MTATION ..DE__L__E.TUDE • -'''••


Une étude du Centre de Développement de l'OCDE (1) a
déjà essayé de définir de manière générale le,concept de la
satisfaction du besoin*alimentaire de base. Celle-ci montre. "
qu'il y a peu de tentatives de détermination et de satisfac--"•
tion du besoin alimentaire des populations, des. pays en déve-
loppement en fonction du besoin nutriti'onnel.-Généralement,
la projection de la demande alimentaire est basée sur l'élas-
ticité de la demande 4ui tient compte de l'analyse, de l'évolu-
tion des approvisionnements en produits vivriers (production .
locale et importations) lors des années antérieures et'de
l'augmentation prévue du revenu par tête. Les, besoins nutri- . ..'
tionnels réels ne sont pas pris en considération et il est
évident que, tout au moins pour les plus pauvres» la ration
alimentaire n'est pas améliorée et, en fait, souvent elle se
détériore, _. _ .-.,,. , -, •


I. PBJECT.IFS. DE L'ETUDE • - :" -."'•••'..'.'.' .: >-• -'-' • • A : . A ••:- .-.;:•


••Cette étude constitue une/contribution à la définition
d'une politique agricole prenant en compte la satisfaction
des besoins nutritiohnels de la population sûr une base natiô.r
nale.


Après une analyse de la situation alimentaire et nu-
tritionnelle du pays, une série d'objectifs de production vi-
vrière, apte à couvrir une ration alimentaire améliorée st
proposée. Ensuite, après une analyse de la situation agricole,
des propositions cohérentes de développement de.ce secteur sont
établies. Celles-ci sont destinées à :


- assurer à chacun une nourriture satisfaisante
couvrant ses besoins nutritionnels (2), .


. • . . i - * ' -.- •


' - envisager une exportation de produits agricoles
en fonction des marchés internationaux et de'la
balance des paiements. ̂ ' , ' . ' •


Bien que la couverture des, besoins., alimentaires na-
tionaux soit l'objectif essentiel, il en existe d'autres qu'il
faut aussi considérer dans la formulation d'une politique
agricole, d'autant plus que;la production agricole résulte de
l'activité d'un système agraire où la promotion,des productions
vivrières n'exclut pas automatiquement lés productions non.
alimentaires.- '••• ..".'•*'"


(1) Mondot-Bernard, J., "Prévoir' l'alimentation d'une population
croissante", Chapitre III, Prévision et Satisfaction^des
Besoins des Populations en -Sxpa-oYion, Centre de Développe-
ment de Ï«0CDÏ_7 "Paris T978.


(2) Y compris d'éventuelles importations alimentaires pour
combler le déficit entre la production et le besoin, en
attendant que le plan de production puisse couvrir ce
besoin.




21 21

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- 4 -


II. METHODOLOGIE


Schématiquement la méthodologie peut se décomposer en
trois phases :....


1. Analyse de la situation présente tant alimentaire
qu'agricole "~^~Mmm" "—"*" ,'.'-.'.


a) Analyse de la situation alimentaire


Celle-?ci comprend des enquêtes directes sur le terrain.
Le repérage de systèmes de consommation principaux, en fonction
des zones du pays,'fait appel et aux résultats des.enquêtes
effectuées par le Centre de Développement et à l'analyse de
toute autre documentation disponible,


b) Analysé de la situation agricole


Le repérage des systèmes de production est fait par
l'étude de documentation indirecte uniquement,


2, Détermination de 1'évolution_de la demande nationale en
produits alimentaires et de l'offre du travail en agriculture,
en fonction de la dynamique démographique (.population totale,
actifs agricoles, population urbaine).


a)- La demande alimentaire


"Une ration souhaitable"- est établie pour les'
ruraux et les urbains, selon les diverses zones écologi-
ques et leurs possibilités agricoles. Elle tient compte : -


- des besoins nutritionnels de la population,


- des modèles de consommation dès diverses populations
concernées (donc.de leurs.habitudes alimentaires)»
des ajustements nécessaires résultant de leur évo-
lution et des corrections à apporter en fonction
des déficits de la ration actuelle.


. ? b) Elaboration d'un modèle


Ce modèle zonalisé du secteur agricole satisfait à.
une demande alimentaire améliorée, établie à partir de "la.
ration souhaitable", ainsi qu'à une demande nationale en
produits agricoles"alimentaires et à une demande extérieure.
Ce modèle prospectif est sous-sectoriel (agriculture en sec,
irriguée, élevage, forêt, pêche) et:tient compte des contrain-
tes en facteurs de production et de la; differentiation des
techniques agricoles,-




22 22

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- 5 -


3. Après discussion avec les responsables politiques maliens
sur les objectifs futurs et sur les orientations straté-
giques pour les atteindre, le modèle aide à formuler de
manière quantifiée les voies alternatives possibles, ainsi
que l'ordre de grandeur et la localisation des principaux
moyens de production à mettre en oeuvre.


III. RESULTATS ATTENDUS
i--i wmmmmmm_mm i m ••_•_•»—--_-• i u n i n i


Le résultat le plus important consiste en la mise au
point d'un outil et d'une base de données qui permettra aux res-
ponsables maliens de formuler de manière cohérente diverses
voies d'une politique agricole visant à satisfaire les besoins
alimentaires de la population malienne, tout en tenant compte
des autres demandes s'exerçant sur l'agriculture.


De ce travail peut résulter l'élaboration d'une poli-
tique céréalière insérée dans un développement agricole cohérent.


D'autres facteurs, liés à la satisfaction du besoin
alimentaire, tels que la recherche de mesures concernant une
meilleure distribution, la politique des prix, l'intervention
en faveur des plus défavorisés,,,,, ne seront pas négligés,
et.ce, dans le but d'assurer à chacun une ration alimentaire
équilibrée. Ces mesures seraient les seules à envisager pour
assurer une alimentation satisfaisante dans les zones disposant
d'une disponibilité vivrière suffisante.


Enfin, ce travail permet la mise au point d'une métho-
dologie prenant en compte la satisfaction des besoins nutri-
tionnels, lors de la définition d'une politique agricole. Le
modèle peut être adapté à la situation de pays divers.




23 23

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24 24

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_. 7 -


LES ENQUETES


PRESENTATION ET DEROULEMENT




25 25

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- '^


y.,-.y'i A.


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26 26

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- 9 -


LE MALI


DONNEES ECONOMIQUES GENERALES


population (77) , .
superficie
taux de croissance -
annuel de la popula-
tion (60-76)
PNB par tête .(76)
Taux de croissance,
annuel du PNB/tête
(70-76)


6.308.320 hab, (1)
1.240.000 kms (2)


30 V o 0 (3)
100 d o l l a r s US. (2)


0,5% (2)


Sources (D Résultats provisoires recense-
ment général de la population


(2) Atlas 77, Banque.Mondiale .
(3) Estimation


.


Comme la Haute-Volta,. autre pays enclavé du Sahel,
le Mali est l'un des plus pauvres du monde. Une classifica-
tion de l'ONU, établie sur la base de divers indicateurs éco-
nomiques,' sociaux et culturels, le place au 137ème rang dans
une liste de 140 pays : l'espérance"dé vie y est la plus
courte : 38 ans, trois pays seulement ont un revenu par habi-
tant plus faible (90 et 80 dollars US)..


Les conditions naturelles ne lui sont pas * favorables.
Une large partie du territoire est désertique (Sahara)• La
zone sahélienne, au régime de pluies irrégulières, est dépen-
dante des conditions climatiques. Par contre, les vallées du
Sénégal et du Niger offrent dé bonnes possibilités pour l'agri-
culture. Actuellement, sans ressources minières,' le Mali ne
peut compter que sur son agriculture. En outre, pays enclavé,
il doit supporter des coûts élevés de transporti tant pour,
ses exportations que ses importations.


L'économie du Mali est une économie agraire : l'agri-
culture emploie environ 90 % de la population. Elle contribue
à 38 % (1) du PIB (soit 20 % pour l'agriculture.et 18 % pour
l'élevage) ; cette part est. en légère diminution depuis 1970


( 1 ) FMI, estimation pour 1976 ,f




27 27

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- 10 -


(44 % en 70, 42,5 % en 72). Les cultures céréalières occupent
une place prépondérante ; les mil et sorgho, base de l'alimen-
tation du Mali, occupent à eux deux plus de 45 % des super-
ficies cultivées, l'ensemble des céréales en occupant envi-
ron '75 % (campagne 74-75) (1").


Le cheptel malien est l'un des plus importants des
Etats d'Afrique de l'Ouest. C'est un élevage surtout de type
extensif. Il a été gravement touché par la sécheresse des
années 72-73 : plus de 70 % du bétail ont été perdus dans
le Mord, et quelque 50 % dans le Sud,


Enfin, traditionnellement la £êche constitue une
activité artisanale importante. Fumés et salés les poissons
sont consommés localement à côté du poisson frais, mais
aussi exportés, notamment vers la Côte d'Ivoire.


Le choix de stratégie de développement agricole
effectué par les dirigeants maliens repose .essentiellement
sur : ' ' • ; . . ' •


- une option générale.de développement autocentré
visant à couvrir les besoins essentiels de la
population par l'utilisation des ressources na-
turelles, techniques et humaines nationales,


- une option de primauté donnée à la promotion du
monde rural.


Le plan quinquennal (1974-78) accorde une grande im-
portance au secteur vivrier : l'objectif d'auto-suffisance
alimentaire en année normale est prévu pour la fin de la
décennie, tandis que l'auto-suffisance totale (même en année
de sécheresse) est attendue pour la fin du siècle.


Il s'ensuit un effort prioritaire vers la recherche
de la satisfaction du besoin alimentaire et vers le développe-
ment agricole, .."••-...''


Dans la préparation de. son nouveau plan quinquennal,
le Gouvernement du Mali souhaite toujours prendre en consi-
dération les besoins nùtriti'onnels de base au moment de
déterminer ses objectifs de production agro-alimentaire.
Le plan quinquennal (1974-78; souligne (2) que pour une année
de référence moyenne, et non une année de grande sécheresse,


(1) Ministère.du Plan,.Direction Nationale de la Statistique
et de l'Informatique, Rapport de l'enquête agricole
1974-75, juin 1979,


(2) République du Mali - Rapport final du Comité National de
Planification en Economie Rurale, plan quinquennal 1974-^78,
Voir aussi Ï Mondot-Bernard, J, "Essai d'analyse de la
situation alimentaire en Afrique", Centre de Développement
de l'OCDE, 1974.




28 28

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- 11 -


une insuffisance alimentaire se traduisant par un déficit
calorique existe dans tout le Mali, exception faite de la zone
de l'Office du Niger. Afin d'accroître la disponibilité
calorique, la production vivrière doit augmenter. Il convient
que les décisions prises dans le domaine agricole n'aient pas
un effet négatif sur le régime alimentaire des populations
maliennes, mais qu'au, contraire, elles permettent d'améliorer
ce régime. Sinon, non seulement dans l'immédiat le régime
alimentaire de la population s'appauvrira, mais aussi, à
long terme, le pays risquerait d'être , dans l'impossibilité
de nourrir sa population, La question de base est donc celle
du choix des cultures vivrières à promouvoir, non pas .à
l'échelon national, mais à celui de la zone écologique, de .
manière à assurer a chaque Malien un régime alimentaire sa- . .
tisfaisant nutritionnellement et psychologiquement.


PRESENTATION DES ENQUETES


L'insuffisance des.données nécessaires, en.particulier
à l'analyse de la situation alimentaire, fait.que. l'étude
débute par une série d'enquêtes (1)..


Quatre volets distincts constituent l'ensemble de
ces enquêtes, soit : .


- une enquête de consommation alimentaire par pesée
comprenant également une enquête .sur les habitudes
alimentaires et une enquête "marché",


- une enquête "activité" permettant.1'enregistrement ;
du temps 'consacré par les travailleurs à leurs
diverses occupations,


- une enquête concernant l'alimentation des jeunes
enfants r ° ^ *


- une enquête médicale. ...


I. METHODOLOGIE UTILISEE POUR LA COLLECTE DES DONNEES"


1. Choix de l'échantillon.


Il ne s'agit nullement d'une enquête nationale visant
à analyser dans sa totalité la consommation alimentaire des
Maliens, mais "d'enquêtes légères" beaucoup moins onéreuses
permettant néanmoins de : ~~"̂ "" :. .


- identifier les défauts dé l'actuelle ration ali-
mentaire, •*.'•:-


- mettre en lumière autant que possible les problèmes
de répartition des disponibilités alimentaires


1) Le Centre de Développement de l'OCDE a effectué ces enquêtes
en collaboration avec les services maliens compétents. En
outre, pour ce travail, le Centre de Développement a béné-
ficié d'un don du Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique.




29 29

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- 12 -


parmi les différentes familles enquêtées, mais
aussi parmi les différents membres d'une même
famille,


- apprécier autant que possible les connaissances
de la population en matière d'alimentation, ce
qui permettrait d'expliquer son attitude,


- évaluer si possible les dépenses énergétiques
des différents types de travailleurs.


Tous ces résultats doivent permettre, à côté de la
documentation disponible, d'estimer "la ration souhaitable"
en tenant compte des habitudes alimentaires, des besoins
réels de la population et ce, en fonction des différentes
zones écologiques.


L'échantillon retenu procède d'un choix raisonné avec
sondage à plusieurs degrés, Le.payg. a été dfoiséjen AroAs .zones
qui ont été déterminées en tenant "compte 'c_e"_r"T(-Gffferenlfe"s ̂ ro^-Tuc-
tions agricoles de manière à obtenir des zones homogènes, La
carte (Annexe 1) donne les limites géographiques de ces zones ;
celles-ci dépassent largement le cadre des regions administrati-
ves. La zone I est une zone de cultures de céréales et d'ara-
chide ; au nord de la zone, les céréales mil et sorgho dominent
à côté des cultures d'arachide et de haricots niébé _ au sud
de la zone, la culture des céréales est plus diversifiée : mil,
sorgho, fonio, maïs et même un peu de riz, la culture de l'ara-
chide y est plus importante qu'au nord de la zone. La zone II
est une zone de cultures de coton, de céréales : sorgho, maïs,
riz et de dah, La zone III, du fait de ses particularités,
a été subdivisée en deux zones % la zone lacustre, qui pratique
les cultures de céréales : mil, sorgho, riz, blé et les cultu-
res maraîchères ; la zone sahélienne, zone pastorale avec quel-
ques cultures de céréales : blé, riz, mil. et sorgho.


Dans chaque zone un cercle représentatif de la région
a été choisi, au sein de celui-ci, deux arrondissements ont été
retenus et à l'intérieur de chacun des arrondissements, un
village a été tiré au sort ; en effet, il paraissait difficile
de privilégier un village plutôt qu'un autre. Deux arrondis-
sements ont été retenus dans l e zone lacustre et un seul dans
la zone sub-dé serti que. ; .... . . . . . . .


Le tirage.au sort des villages'terminé, certains vil-
lages ont dû être éliminés, car ils étaient inaccessibles.
Ces villages ont été remplacés par des villages similaires selon
la technique du sondage en grappe. C'est ainsi que, dans
l'arrondissement de Koumantou, le village de Toulouniela a été
remplacé par celui de Sédougou N'Tjilla, ayant une piste
d'accès utilisable en saison des pluies, situé à la même
distance du chef-lieu d'arrondissement, du marché, que celui




30 30

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- 13 -


de Toulouniela et pratiquant les mêmes cultures ; dans tous
les cas, les villageois se rendent au chef-lieu d'arrondisse-
ment, soit à pied, soit à biĉ 'clette.


En outre, afin de pouvoir apprécier si l'alimentation
des paysans diffère dans les zones de culture de rente faisant
l'objet d'encadrement agricole, un village du cercle de Bougouni
a été tiré au sort parmi les villages de la zone dite "d'opéra-
tion coton" j il s'agit du village de Tiedougou-Kolohdji.
(Voir la liste des villages enquêtes dans l'Annexe 2),


La base de sondage est le recensement de décembre 1976,
Pour chaque village retenu, nous nous sommes procuré le relevé
des;feuilles de recensement. Les concessions ont été classées
en concessions riches, concessions aux revenus moyens, et.
concessions pauvres, La notion de richesse est basée sur le
niveau d'imposition des familles, ce qui revient à prendre en
considération : le nombre de femmes, le nombre d'actifs agri-
coles, la dimension des champs, le.nombre de têtes de bétail,,
le matériel agricole, les activités importantes autres que
les activités agricoles. Cette classification a été guidée
par le Conseil du village. Au cours de l'analyse des résultats
la valeur de ces critères économiques sera posée. Soulignons
qu'en l'absence de données précises sur les révenus des
familles, il était difficile de procéder autrement.


Finalement, sept concessions ont été retenues par village,
deux richesj deux aux revenus moyens,, trois pauvres. Ce qui
correspond a un tirage au 1/4 de la population ; exception
faite du village de Sédougou N*Tjilla,qui, ne comprenant que
sept concessions, a été enquêté dans sa totalité.


Lès échantillons urbains de Bamako et Ségou répondent
aux mêmes critères ; quatorze concessions ont été enquêtées . .
à Bamako et sept à Ségou.


Population rurale enquêtée


Cercles
Arrondissements
Villages
Concessions


Personnes


Zone I


1


2
2
14


471


Zone II


1. y-
2 : .'•


3
21


784


Zone III


3
3 .
3
21


Total


8 ' ' -
56


267 . | 1.522




31 31

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- 1 4 -


Population urbaine enquêtée


'• ' * ' 'm . . . . ' '


Cercles


Arrondissements.


Villes


Concessions .


- Enquête' de consommation •
alimentaire '.".-.


- Enquêté médicale


Personnes
(enquête consommation
alimentaire) . '


Zone. I


. ;, V- '. ,
1


Bamako. -


':> . 1 4


-' 12 •";


: 316


Zone II


• 1 -
1


Ségou .


• 7
0


293


>
. Total


: • '


2 ...


.21


12*


609.


* Comme indiqué dans ce rapport»' deux concessions ont dû être
abandonnées eh cours d'enquête à Bamako,, et il n'y a pas eu
d'enquête médicale à Ségou. '-.


' 2 j Organisation dés enquêtes .. .;. - ::


a) Pa s age d ' enquêtes- A


Il y a deux;saisons distinctes .au Mali, la saison des
pluies et' la!saison sèçhè. Ces deux saisons correspondent à
des rythmes différents de travaux des paysans et aussi à des
différences' dans la consommation alimentaire. L'enquête comprend
donc deux passages :


- Le premier passage d'enquête à eu lieu en saison des
pluies, aux mois de juillet et août 1977 ; c'est la période du
travail intensif* dans les champs qui coïncide avec la période
de soudure, les greniers étant presque vides. C'est aussi l'épo-
que de la cueillette de feuilles sauvages, de fruits. C'est ,
le moment de l'année où la ration calorique,risque d'être la
plus faible, mais c'est aussi la période qui correspond à
une meilleure richesse de la ration alimentaire en vitamines
C et A. • . . .


- Le second passage d'enquête, a eu lieu en saison
sèche^ de janvier à avril 1978, époque à laquelle il n'y i
ou très peu.de travaux des champs.-;


a pas




32 32

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- 15 -


. b) Recrutement du personnel • - . - • •


Le stage de formation et les enquêtes ont été dirigés
par Madame Jacqueline Mondot, OCDE, assistée de Monsieur
Djibril-Sêméga, Directeur du Service do Nutrition au Mali, de
Monsieur Jean Villalàrd, Consultant OCDE et du Docteur Jean . r
Saupique, Consultant OCDE, pour la formation des infirmiersy
d'Etat,


Les contrôleurs d'enquête appartiennent au.personnel de la
Direction Nationale de la Statistique et dé l'Informatique
et ont été choisis par leur Directeur parmi les contrôleurs
ayant une bonne expérience des .enquêtes ;. ils ont participé
au stage de formation.


Le personnel médical : Pour chaque équipe un infirmier d'Etat,
une sage-femme, ainsi qu'un laborantin au second passage d'en-
quête seulement, ont été mis à notre disposition,; ce personnel
a été détaché au niveau de'la région, sauf pour le laborantin
accompagnant l'équipe III qui appartient au-personnel du
Laboratoire Central de Bamako, =


Les infirmiers d'Etat.et les sages-femmes ont suivi le
stage de formation. Malheureusement, les équipes n'ont pas bé-\\
néficié du même personnel tout au long de l'enquête, ce qui a
créé quelques difficultés. L'infirmier de la region de Kayès
accompagnant l'équipe I, lors du premier passage d'enquête,
n'était plus en fonction.lors du deuxième passage d'enquête.
Celui accompagnant l'équipe II avait'été muté entre lés deux
passages d'enquête et son détachement tardif, lors du second
passage d'enquête, ne lui a pas permis de*participer au stage
de formation, stage pratique ayant.eu lieu à nouveau au moment
du second passage d'enquête ; pour, des raisons de santé,, il n'a.
pas pu participer à l'enquête de Bamako,*il,a été remplacé par
un jeune médecin fournissant un excellent travail. Toujours
par suite de mutation de personnel, nous n'avons.pas retrouvé
la sage-femme de l'équipe II (Bougouhi), ce qui était regretta-
ble car sa grande habitude du travail au village nous facilitait
la tâche,,..' • .' *. - ;. : ' s" _


L'infirmier d'Etat qui a accompagné, l'équipe I, lors
du second passage d'enquête, avait des fonctions administrati-
ves depuis un certain temps, il manquait de pratique médicale,
ce qui entraînait trop de lenteur dans son travail et a posé .
des problèmes pour les prises de sang.


Les enquêteurs ont été.recrutés spécialement pour ces enquêtes
parmi d»anciens élèves des lycées ou collèges, ayant au moins
terminé le premier, cycle d'étude- (système français d'éducation,
trois ans avan-c le baccalauréat)v Ils ont été sélectionnés
par un examen comprenant deux parties : un examen écrit, des-
tiné à vérifier leurs connaissances de base et leur capacité




33 33

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- 16 ̂


à remplir un questionnaire, un examen oral destiné à vérifier
leur connaissance des différentes langues vernaculaires et à
conduire un interview sur un sujet donné. Pour les équipes I
et II travaillant dans les régions de Kayes, Bougouni, a
Bamako et à Ségou, le recrutement a eu lieu à Bamako ; pour
l'équipe III, travaillant dans la zone sub-désertique au
Sud d'jftnsongo et dans la zone lacustre, le recrutement a eu
lieu à Mopti.


Les équipes finales devaient comprendre chacune huit
personnes, soit sept enquêteurs et un suppléant, ayant le rôle
d'assistant de l'infirmier d'Etat, Dix candidats au moins devaient
être sélectionnés pour chaque équipe, afin de participer au
stage de formation. Ce chiffre a difficilement été atteint
pour les équipes I et II et aisément atteint lors du recrutement
de la troisième équipe, au moment du second passage d'enquête ;
cependant, par suite du manque de candidats, la date du concours
de recrutement avait dû être repoussée,


c) Formation du personnel


Un premier stage de formation, s'adressant au personnel
des équipes I et II a eu lieu à Bamako au mois de juin 1977.
Le stage théorique d'une semaine avait pour but d'initier les
contrôleurs d'enquête (2) et les enquêteurs (20) à l'utilisa-
tion des différents questionnaires d'enquête et au fonctionne-
ment des balances ; de même les infirmiers d'Etat étaient
entraînés à remplir les questionnaires d'enquête médicale
tout en s'assurant qu'ils étaient capables de conduire„correc-
tement l'examen médical.


• Ce stage théorique a été suivi d'un stage pratique qui
s'est déroule a Baguinda. Baguinda est situé à environ 35 km
au Sud de Bamako. Le centre de santé destiné à recevoir tous
les stagiaires, étudiants en médecine, infirmiers, lors de leur
formation pratique est implanté à Baguinda-, c'est pourquoi le
Ministère de la Santé a également choisi ce lieu pour notre
stage pratique j ainsi il y avait des locaux tout prêts pour
recevoir les équipes. Ce lieu de stage n'était pas le mieux
choisi, car du fait de sa proximité de Bamako, Baguinda
présente plutôt les caractères d'une ville qûe„ceux d'un village.
De nombreux fonctionnaires habitent à*Baguinda, souvent les
familles ne comprennent qu'un seul ménage, ce qui est rarement
le cas au village.


Cependant, les enquêteurs ont difficilement maîtrisé
le travail au cours de ce stage pratique. Comme nous nous, y at-
tendions, l'établissement de la fiche démographique a été la-
borieux ; tout au long de l'enquête nos enquêteurs auront
des difficultés pour préciser l'âge des personnes enquêtées.




34 34

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- 17 -


En effet, il est toujours difficile d'évaluer l'âge des per-
sonnes (1) dès qu'elles ne sont plus des enfants ; les contrô-
leurs avaient l'habitude de ce genre d'enquête et, dans toute
la mesure du possible, ils ont essayé de remédier à cette
difficulté. ...


Les enquêteurs n'arrivaient pas à tarer correctement
leur balance. Nous avons résolu cette difficulté en leur fai-
sant un nouveau cours sur la balance et en leur présentant
une balance démontée pour qu'ils en saisissent le fonctionne-
ment. D'une manière générale, le niveau des enquêteurs nous
a paru assez faible, ils faisaient de très nombreuses fautes
de calcul. Nous avons allongé la période de ce stage pratique,
soit 12 jours au lieu d'une semaine, afin de former correcte-•
ment les enquêteurs,


A la fin de l'enquête de consommation alimentaire de
ce stage pratique, en essayant de répartir équitablement les
meilleurs enquêteurs, deux équipes, comprenant chacune 7 en-
quêteurs et un suppléant, ont été constituées.


Durant la deuxième partie de ce stage, et par roulement,
les enquêteurs ont participé à l'enquête "emploi du temps" et
à l'enquête "durée des travaux''̂


De leur côté, les infirmiers ont effectué l'enquête,
biologique : prélèvement de sang, collecte des échantillons
de selles,-


Sur le plan matériel, nous avons eu des difficultés
de véhicule, la Land Rover du Centre de Santé, qui devait
être mise à notre disposition, était en panne. Le transport
des enquêteurs à Bàguinda-village, où deux concessions avaient
été sélectionnées,, était' assuré par la R4 du Service de Nutri-
tion,


Durant le stage pratique, comme tout au long des en-
quêtes, le travail a été facilité par une excellent coopération
de la part des habitants des concessions enquêtées et, plus
particulièrement de la part des "cuisinières" (2),


Un deuxième stage de formation a eu lieu au mois de
décembre. Pour les équipes. I et II, il consistait en enquêtes-
pilotes dans deux quartiers de Bamako (un pour chaque équipe)
de manière à initier les enquêteurs au travail en milieu ur-
bain ; cette enquête-pilote n'a malheureusement pas comporté
d'enquête médicale, puisque les infirmiers qui devaient faire
partie de ces équipes n'étaient pas encore mis à notre


(1) Voir à ce sujet : Appréciation des Erreurs d'Observation
dans les Recensements (une étude de cas.de la Gambie)
par M.A, Gibril, Etudes du Contre de Développement de l'OCDE-
Paris 1979.


(2) Cuisinières : c'est-à-dire les différentes ménagères respon-
sables de la préparation des repas par roulement.




35 35

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- 1 8 -


disposition. Le stage de formation de l'équipe III s'est
déroulé à Mopti pour le stage théorique, au village de Famsara
pour le stage pratique j seize enquêteurs ont participé, à ce
stage ce qui a permis de sélectionner les huit meilleurs
(sept enquêteurs et un suppléant) ; en fait cinq jeunes gens
et trois jeunes, filles ont été sélectionnés ; en effet, les
inscrits au concours, de recrutement de Mopti comprenaient ..
des candidats des deux sexes,


. 3, Questionnaires d'enquêtes


Un jeu complet des questionnaires utilisés lors de
l'enquête est annexé, à ce rapport ainsi que les instructions
écrites remises aux enquêteurs, afin de leur faciliter la
tâche.


Chaque questionnaire à été testé dans lé village de
Banankoro, village enquêté le moins éloigné de la capitale
Bamako, -• •_ '


Questionnaires utilisés pour l'enquête de consommation
alimentaire r~~r"


Les questionaires ont été-rédigés de manière à per-
mettre l'enregistrement de la consommation alimentaire jour-
nalière de 1'ensemble des personnes vivant dans.une concession.
La cuisine peut être préparée par une seule cuisinière dans
une seule suisine ; dans ce cas, tous les habitants de la conces-
sion prennent leur repas en commun. Plusieurs cuisinières
peuvent cuisiner simultanément dans plusieurs cuisines ; dans
ce cas, chaque cuisinière prépare un repas pour un groupe de
personnes définies. L'unité alimentaire est donc constituée •
par "l'ensemble des personnes,, appartenant à une, ou plus géné-
ralement plusieurs familles, qui mangent ensemble-. Une conces-
sion pourra donc comprendre une ou plusieurs unités alimentaires
correspondant à une ou plusieurs cuisines A, B, C,,,,


En outré, des plats consommés peuvent être reçus en
cadeau. Enfin, la consommation d'aliments en dehors des- repas,
soit dans la concession, soit en dehors de celle-ci, au'-'
travail, au marché, chez des amis, a également été enregistrée.


:Le.jeu complet de questionnaires comprend donc :̂


1. La fiche démographique D, - •'•• '.-'-• ':' •••• .


2. La liste Alim 1 des commensaux ; la présence aux'; :


repas est notée pour chaque repas, .-••'-


3. La fiche Alim 2 d'enregistrement des denrées ali- '
mentaires utilisées lors de la préparation des •
différents plats constituant le repas (une -ou- plu-
sieurs fiches par repas). Une distinction très




36 36

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- 19 -


claire est prévue entré les différentes parties A,
B, C, constituant un plat et le plat lui-même,
numéroté 1, 2 Les denrées entrant dans la
composition des différentes parties de plat sont
pesées crues, leur état étant soigneusement précisé,
ex, arachide coque, arachide pilée, etc. Le poids
de chaque partie de plat est'enregistré après
cuissonj ' ' '


Exemple :


_ A • • • • • • . . - - - . : . • • . • . . : • - . - :• - . A ' . * : . -


» • - . - . . - , * . ' • . • • • • • - - • - : ' -


Tô (bouillie très épaisse dé farine de mil) ... (partie de
' . - - -.- A ". . plat)


— B , . - ... „, - • ; •,. '• A -.;.-..* • -. ... . • A


Sauce gluante '. ,,...,.", ;., •,,,,,V,,,,,,,,,,, (partie de plat)


- r » ' - . . • • . " . ' . , : '; : ; . ' .."•."" ":""",. " • . ' " . - , v ..'.- • ' • : .-'• \\
Tô avec sauce ••..•«..,••.•.. ••,,,',,• (plat)


4, La fiche Alim 4 permet l'enregistrement des plats
envoyés au. dehors par .l'unité alimentaire. Considérée,


5, La fiche Alim 5 permet l'enregistrement des plats
reçus en cadeaU par l'unité alimentaire considérée,


6, La fiche Alim 3 permet, l'enregistrement des aliments .
r et boissons consommés en dehors des repas,


•-• Par ailleurs, le questionnaire sur lés habitudes alimen-
taires, est destiné à mesurer les connaissances de la population
enquêtée en ce qui concerne le rôle des aliments pour l'organis-
me et aussi à identifier les modifications qu'elle souhaiterait
voir intervenir dans son alimentation. Ce questionnaire n'a
été utilisé que pour le second passage d'enquête. En-effet, comme
mentionné précédemment, le premier passage d'enquête coïncidait
avec la période du travail intensif dans les champs, tandis'
que lors du second passage d'enquête, il n'y a pas ou très peu
de travaux des champs ; de ce fait, les habitants sont au vil-
lage et beaucoup plus»disponibles pour répondre à des question-
naires , y


De son côté, l'enquête sur les marchés à pour but,
d'une part, l'identification des divers produite proposés aux .
ménagères, d'autre part, i'étude de la variation des/prix.selon
les saisons,


A chacun des passages d'enquête, nous avons-effectué
une enquête sur les marchés où les ménagères ont l'habitude
de s'approvisionner. De ce fait, pour chacun des villages
enquêtes, deux marchés ont été retenus, le petit marché du
village et un marché plus important d'un village voisin ou du
chef-lieu d'arrondissement. Ces marchés ont lieu une fois par
semaine.




37 37

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- 20 -


Questionnaires utilisés pour l'enregistrement du temps
consacré aux diverses occupations par différents types de
travailleurs " ' ' ' ' " * ^ ^ ""


Deux'questionnaires ont été utilisés :


- AC1'qui permet, grâce à l'interview du travailleur,
dé reconstituer son emploi du temps,


- AC2 qui permet, grâce à l'observation continue, du
travailleur, de son lever à son coucher, d'enregistrer
avec précision la durée exacte de chacune de ses
occupations ; l'enquêteur est muni_ d'une montre.


Il n'est pas possible d'enregistrer l'emploi du temps
de toute la population faisant l'objet de l'enquête de consom-
mation alimentaire, pas plus qu'il n'est possible de suivre
chaque personne tout au long du jour. Mais, dans chaque conces-
sion enquêtée, les observations" porteront sur'les différentes
catégories de travailleurs, c'est-à-dire sur des hommes, y com-
pris les travailleurs de force, des femmes, sans oublier les
femmes enceintes et allaitantes, des adolescents et adolescen-
tes.


Questionnaires concernant l'alimentation des jeunes enfants


Le questionnaire ENF1 permet de reconstituer l'histoire
génésique des femmes. Le questionnaire ENF2,. s'adressant aux
mères d'enfants de moins de trois ans, permet d'enregistrer
les habitudes alimentaires et les modes de savrage des .jeunes
enfants. Ce questionnaire né concerne que l'alimentation des
enfants de moins de trois ans. Ainsi la mère est interrogée
sur l'alimentation de l'avant-dernier et du dernier enfant,
ce qui doit permettre des résultats plus fiables qu'une enquê-
te rétrospective concernant l'alimentation aux jeunes âges de la
descendance totale de la mère. '


.Au deuxième, passage d'enquête, le questionnaire ENF3
a également été utilisé pour tous les enfants qui n'avaient
pas atteint l'âge de trois ans, y compris, ceux nés, depuis le
premier passage d'enquête. :-,.•:.-• .4 ••• • :v ...VA


Questionnaires utilisés pour, l'enquête .médicale ,


Deux fiches MED1 et MED2 ont été utilisées. MED1 est
la fiche médicale des données personnelles indiquant, en par-
ticulier, l'ethnie,, le lien de parenté des différentes per-
sonnes entre elles ; elle permet de noter les diverses mesures
anthropométriques. '


Sur la fiche MED2 les résultats de l'examen clinique
sont consignés.




38 38

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--21--


Ces questionnaires médicaux sont du même teype que ceux
utilisés pour une enquête similaire actuellement en cours
en Haute-Volta, sous la responsabilité du Professeur Gentilini,
ceci afin de pouvoir comparer les résultats des deux enquêtes
comme le recommande l'OCCGÈ (1) pour tous .travaux de recherche
entrepris dans la zone, .


4. Le matériel * - ..... ,.-:'--,


Tout matériel d'enquête a été fourni pair l'OCDE. Les
balances, les bascules médicales et le m atérielle laboratoire
ont été expédiés à Bamako ayant le départ sur le terrain.


Les balances : pôiir-1 ' enquête de ̂ consommation nous avons uti-
iisê des balances de ménage, à,curseurs,.ayant une portée de
11 kg et une précision de 5. gr. Ces balances nous ont donné
satisfaction. Pour éviter les chocs chaque balance a été pla- .
cée dans une caissette, confectionnée spécialement, doublée
de mousse plastique, ceci facilitait le transport de.la.
balance et, en outre,. cette caissette pouvait servir d'écritoire
à l'enquêteur, . ,' .».,.-.-'.•/',.., • '.- -'• \\-.,": \\ - '• -, • •


Matériel utilisé poiir'la prise des mesures anthropométriques ':.
Afin de peser les personnes enquêtées avec suffisamment de
précision, nous avons utilisé des basculés médicales à cur-
seurs ; ce. matériel.encombrant a. souffert lors, du transport
sur piste et,' à.l'avenir, nous nous demandons si l'utilisation
de pèse-personnes, précision de T. kg seulement, ne serait pas
plus adaptée à ce type d'enquête. Par contre, la toise se
fixait à nos bascules, ce qui permettait d é mesurer la taille
des personnes enquêtées avec précision.puisqu'elles avaient
les pieds, posés sur un support plan* . ,' '


Des pinces à pli cutané,, dé type" classique' ont été
utilisées pour la prise du pli cutané, et des mètres de ruban
de couturière, choisis-de bonne qualité, ont. servi à la mesure
de la circonférence du bras et du crâne., . ' . _ »'


Matériel de laboratoire ; Les prisés de sang ont é t é effectuées
â l'aide de tubes sous-vide contenant un anti-coagulant, ce
qui permet d'utiliser des aiguilles fines,


II. LE DEROULEMENT DES ENQUETES "" ' '''' "".'"' '-. . "'• ......


1. Description des villages,


Pour chaque zone, lés villages enquêtes vont être
présentés de manière à donner une image aussi précise que pos-
sible de la vie au village, -..,.-


(1) OCCGE : Organisation de Coopération et de Coordination pour
la Lutte contre les Grandes Endémies,




39 39

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- 2 2 -


Région de Kaves


a) Village de Diabadji -


Le village de Diabadji est un petit village du cercle
de Kayes et de l'arrondissement de Ségala j sa population totale
est d'environ 870 habitants. En fait, il est situé à peu près
à mi-chemin entre le chef-lieu d'arrondissement de Diadiouabura
et celui de Ségala, Diabadji est un village en bordure de la
mare de Magi, longue d'environ 30 km, large de. 4,5 km, profonde
de 1 à 5 mètres,


La population de Diabadji est "Sarakollé", vieux peuple
lié à l'histoire de l'Ekopire du Ghana, qui depuis a été le
peuple apôtre de l'Islam au Soudan occidental. Du point de vue
religieux, c'est le plus ancien noyau d'Islam entre le Sénégal
et Gao. Les Sarakollés sont en principe tous musulmans. On
les appelle encore Soninkés ou Markas.


Les habitants vivent en concessions, regroupés autour
du chef de concession. Les diverses constructions : case,
cuisine, poulailler, écurie pour les chèvres, grenier à mil.,,,
sont en briques de banco, c'est-à-dire faites avec un mélange
de boue et de paille séchées au soleil. Outre la case du chef
de famille, les logements d'habitation comprennent une ou deux
cases pour chacune des femmes et ses enfants. Les cases peuvent
être rondes, dans ce cas le toit, soutenu par une charpente
en bois, est pointu et en paille ; de plus en plus les cases
principales sont de forme rectangulaire et comprennent deux
pièces, le toit est alors en banco et en forme de terrasse.


Diabadji est un village relativement récent, actuelle-
ment ce sont les actifs de la 3ème génération qui exploitent
les terres. Ils sont regroupés autour d'un chef d'exploitation
qui supervise les travaux et gère les récoltes. -


Les principales cultures dé Diabadji sont le maïs, le
sorgho, l'arachide. Quelques légumes : tomates,' aubergines...
sont cultivés dans les jardins de case des femmes. La .culture
de maïs est plus importante que celle du sorgho.


Les paysans de Diabadji ont déclaré né pas connaître
la surface de leurs champs et il n'a pas été possible d'évaluer
le volume des récoltes.


L'élevage est également pratiqué'à Diabadji:: boeufs,
moutons, chèvres, poules. Quelques ânes et chevaux servent au
transport des paysans et des céréales.


Les divers travaux agricoles se répartissent comme
suit au cours de l'année :




40 40

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- 23 -


- avril, mai, juin,: défrichage des champs,


- juin, juillet, août : semailles, surveillance et
entretien des cultures de sorgho, maïs, arachide,,,,,


- septembre, octobre, novembre : récoltes,


- décembre, janvier, février : culture de décrue,
mil surtout (terre de décrue profonde), .sinon
semailles dès septembre.


C'est aussi durant les mois de janvier, février, mars
que les paysans réparent les bâtiments, en construisent de
nouveaux. Pendant cette même période et jusque vers la fin
du mois d'avril, les femmes cultivent leurs jardins dé case.
Ceux-ci.sont peu nombreux et de petite taille. A Diabadji, les
familles n'ont aucun champ personnel.


,En principe, chaque champ est réservé à une seule plante.
Mais il y a des cultures d'association : haricots, patates,
gombos, calebasses, indigo se mêlent au mil (gros .mil ou
sorgho surtout). Lorsque lé champ est considéré comme épuisé,
(après 3 ou 4 ans), il est laissé eh jachère pendant trois ans
environ. Les terres de décrue, fertilisées chaque année,
peuvent être utilisées pendant vingt ans d'affilée. Les engrais
ne sont pas utilisés sauf pour les cultures de rente lorsqu'ils
sont fournis dans le contexte d'un encadrement agricole (opé-
ration arachide).


L'école et le dispensaire sont situés tous les deux
à environ 12 km de Diabadji où il n'y a d'ailleurs pas de
"matrone" (1),


b) Village de Gakoura. rive droite


Ce village est aussi un village du cercle de Kayes,
situé au nord-est de.Kayes dans l'arrondissement d'Ambidedi.
Ce village a une population totale d'environ 900 habitants.
Il est situé à 6 km du fleuve Sénégal ; c'est un village
beaucoup moins ancien que celui de Diabadji,;


Peuplé de Sarakollés comme le village de Diabadji, il
y règne la même organisation .du travail, c'est-à-dire que
seul le chef d'exploitation est chargé et de la supervision
des travaux et de la gestion des récoltes,-A Gakoura rive
droite, c'est la culture.dU sorgho qui est le principale
culture.


L'élevage est pratiqué et les troupeaux de petits
bétails : chèvres, moutons, sont plus importants qUe ceux '
de Diabadji,


(1) Sage-femme traditionnelle.




41 41

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- 2 4 -


Le calendrier agricole est le même que celui de
Diabadji, sauf pour la culture de décrue.


Le village n'est situé qu'à 6 km de l'école et du
dispensaire ; il n'y a pas de "matrone" à Gakoura rive droite.


Région de Bougounl


a) Village de Banankoro


Le village de Banankoro est un village du cercle de
Bougouni et de l'arrondissement de Bougouni. Il est situé à
environ 35 km de Bougouni, C'est une région de savane arbo-
rescente. A environ 4 km du village, la piste d'accès enjambe
un marigot à l'aide d'un petit pont sur lequel les camions
ne peuvent pas passer. La population comprend 820 habitants
environ.


Les habitants de Banankoro' sont des Bambaras, appelés
aussi Banmanas, à l'exception de (quelques bergers qui sont
Peuls, Le peuple bambara est le plus important du Soudan
occidental, environ 600.000 dans les cercles du Sud du Mali,
Bougouni et Sikasso, Il parle leur langue propre le banmana ou
bambara. Généralement, ils sont animistes, comme c'était le
cas à Banankoro.


Les habitants sont répartis dans diverses concessions
autour du chef de concession ; la taille des concessions est
très variable parmi les concessions enquêtées, elle varie de
20 à 100 personnes.


Le village s'étire en longueur sur plusieurs kilomètres ;
ceci est dû au fait qu'il a été reconstruit, Les constructions
sont en briques de banco. A l'intérieur des concessions les
bâtiments sont disposés de telle façon qu'ils forment presque
en totalité le mur d'enceinte, dans ce mur le cabinet de toilette
est aménagé j c'est en fait une tour tronquée,- lé mur arrivant
à peu près à la hauteur des épaules.


Les cases principales sont de formé rectangulaire,
elles comprennent généralement deux pièces. La cuisine tou-
jours construite à part est de forme ronde. Le foyer est
constitué par trois pierres, ou trois blocs de banco moulés
spécialement. Dans chaque cuisine il y a de grands canaris (1)
destinés à recevoir l'eau lorsque la ménagère revient du
puits. C'est dans la cour, sous lés auvents des cases princi-
pales, que vivent les familles. J_n saison froide, de décembre
a mars, des feux sont allumés à même, le sol des chambres pour
les chauffer.


(1) Jarres en terre cuite.




42 42

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- 25 -


Le matériel de cuisine est constitué par des calebasses,
une espèce spéciale de courge est cultivée à cet effet, des
cuvettes et des bassines émaillées aux couleurs Chatoyantes,
tandis que les marmites sont en fonte.


Banankoro est un village essentiellement agricole. Les
principales cultures sont le mil, le. sorgho, l'arachide, le .
riz, le fonio, le maïs. La production totale de mil serait de
l'ordre de 25 à 30 tonnes.


Les engrais ne sont pas utilisés, le riz est cultivé
par les femmes au bord, des marigots. Depuis quelques années
les pluies étant devenues irrégulières* dans cette région, le
village connaît des soudures très difficiles, même des pénuries
de céréales. Dans les jardins de case, des femmes, il y a quel-
ques bananiers et elles pratiquent le jardinage : oignon,
tomate, aubergine. Ce sont elles aussi qui. cultivent le dah
dont la graine fermentée constitue le "datou" épice servant
de base aux sauces. Les manguiers se développent de plus
en plus. Outre leurs fruits, ils fournissent l'ombre.


Le bétail est assez important dans ce village, il y a
des troupeaux de bovins, d'ovins et de caprins. Les Bambaras
constituent leur troupeau en échangeant leurs céréales contre
des animaux qu'ils obtiennent des Peuls ; c'est leur façon
de placer leurs économies (1) ; le troupeau s'agrandit et le
capital s'accroît, géré par le père de famille.


Les plus beaux boucs peuvent être castrés pour en
faire des moutons de case, sacrifiés le jour de la fête du.
mouton (Tabaski).


Les poulets sont élevés dans tout'lé village, dans
toutes les concessions et ils se nourrissent de ce qu'ils
trouvent, La poule est de petite taille, tous les oeufs sont
couvés, mais la poule en pond peu, une. centaine par an.


C'est la communauté qui règle, l'exploitation du sol.
Le premier occupant est le.maître,de la terré dont il dis-
tribue les lots aux différents chefs de famille. Lorsqu'un
étranger, chef de famille, veut entrer dans une communauté,
il choisit des champs libres et' les demande aU chef du villa-
ge, La demande s'accompagne de cadeaux : noix de cola^ poulet.
Ainsi nous avons vu une nouvelle famille s'installer a Banankoro,
les habitants du- village, les ont aidés, à construire les bâti -
ments de leur concession. La terre attribuée à un chef de '
famille peut toujours lui être retirée par le chef du village
et son conseil.


(1) Source : Pâques, Viviahà, Les' Bambaras, IAI. Paris,- PUF,
i"954~f"l19 p., p. 35. : "~~ !




43 43

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- 26 -


Les terres peuvent être très morcelées. Parmi les
concessions enquêtées, la concession 1 possède 19 champs, soit
environ 15 hectares au total, alors que deux champs ont chacun
une superficie de 5 hectares. Outre les céréales, mil sorgho,
riz, fonio, les paysans cultivent l'arachide, les haricots,
les pois wandzcu. La concession 2 possède 20 hectares, répar-
tis en 23 champs alors que deux champs font plus de 5 hectares.
Cette famille cultivé un peu de coton en plus des cultures
vivrières.


Superficie des champs
(telle que déclarée par les paysans)


Concession


1
2


3
4


5
6


7


Nombre de
champs


19
23


15
21


23
12
16


Surface
totale


15 ha
20 ha
16 ha
8 ha
8 ha
12 ha
12 ha


Surface des plus
grands champs


5 ha x 2 ....
6 ha x 2


4 ha x 4
3 ha x 2
5 ha x 1
5 ha x 2
5 ha x 2


Les divers travaux agricoles se répartissent comme suit
au cours de l'année :.


- avril, mai : nettoyage des champs, défrichage des nouveaux4
champs, semis du gros mil, culture du fonio.


- juin


-juillet


- août


- septembre


- octobre


- novembre


semis du petit mil, arachide,; maïs et niébé,
culture du fonio et du riz suite,


semis du petit mil,: arachide, pois wandzou,


sarclage, désherbage riz; . :


battage du mil, début de la récolte du fonio
et du maïs, ...-••


récolte arachide, fonio et maïs,, début de la
récolte des haricots niébé,


récolte, du.gros mil (sorgho), début de la récol-
te du petit mil et du riz,




44 44

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- 27 -


r- décembre : récolte du petit mil, du riz, du sorgho,


janvier, , réparation et confection des cases ; nettoyage
février '• général du village, des puits, travaux divers.


Les instruments agricoles bambaras sont très simples,
La houe ou "daba" en langue banmana est presque le seul outil
utilisé. Celle utilisée a Banankoro a un manche très court,
ce qui oblige le paysan à travailler courbé sur le sol, La
hache sert a couper les arbustes et les arbres pour défricher
le sol. Lorsqu'il s'agit d'arbres d'assez belle taille, le
feu est mis dedans pour en faciliter l'abattage.


L'agriculture est une agriculture extensive sans uti-
lisation d'engrais, avec pratique de la jachère (3 ou 4 ans).


L'école et le dispensaire sont situés tous les deux
à 18 km du village, à Sido. Il y a une matrone à Banankoro.


b) Village de Sédougou N'Tjjlla


Sédougou N'Tjilla est un petit village du cercle de
Bougouni, de l'arrondissement de Koumantou, La population tota-
le, soit environ 400 perso.rir.es, est répartie en sept conces-
sions qui ont toutes été enquêtées. Sédougou N'Tjilla est à
environ 12 km de Koumantou, "l:on y accède par une piste et,
en saion des pluies, il faut franchir un marigot ; celui-ci
n'a pas été immergé lors des enquêtes, par suite d'une très
mauvaise saison des pluies. Il n'a plu que deux jours durant
les deux semaines de notre séjour.


Les habitants de Sédougou N'Tjilla sont également des
Bambaras mais ce village est un village musulman. C'est aussi
un village tout en longueur. L'ensemble architectural est
un peu différent de celui de Banankoro.


Sédougou N'Tjilla est un village essentiellement agri-
cole. Les principales cultures sont le mil, le sorgho, le
maïs, le. riz, le fonio, l'arachide, les haricots, les pois
wandzou, le dah, le coton en petites quantités. La production
totale de mil serait dé l'ordre de 20 à 25 tonnes. Les engrais
ne sont pas utilisés, sauf pour le coton (culture encadrée)
et c'est en partie pour bénéficier d'engrais que les paysans
cultivent le coton.


Normalement la production de céréales dépassait lar-
gement les besoins de la population, mais lors de la récolte
1976-77, pour la première fois, la population a eu une soudure
difficile ; des céréales ont dû être débloquées officiellement
sous couvert du chef d'arrondissement et en quantité insuffi-
sante d'ailleurs. Il y a peu de jardins de case.




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- 28 -


Le bétail est assez important, environ 400 têtes de
boeufs et des troupeaux de chèvres et des moutons. Les éleveurs
sont des Peuls.


Bien que les chasseurs soient nombreux, le plus souvent
ils ne tuent aucun gibier car il devient rare ; ce gibier est
consommé par les familles, à l'exception des pattes arrière
qui sont souvent vendues.


Comme à Banankoro, c'est la communauté qui règle l'ex-
ploitation du sol. Les terres peuvent être très morcelées et les
champs sont souvent éloignés du village.


Superficie des champs
(Telle que déclarée par les paysans)


Concession


1
2


3
4


5
6


7


Nombre de
champs


14
8
10
11


9
2
10


Surface
totale


8 ha
6 ha &
9 ha i
13 ha
9 ha £
2 ha £
11 ha


Surface des plus
grands champs


5 ha
4 ha y
3 ha x 2
5 ha x 2


5 ha
2 ha
4 ha x 2


Les divers travaux agricoles se répartissent comme suit
au cours de l'année :


- avril-mai


- juin


- juillet


- août-
septembre


- octobre


nettoyage des champs, défrichage des nouveaux
champs, culture du fonio,


semis petit mil, sorgho + haricot, maïs et
coton ; culture du fonio et du dah,


semis arachide et wandzou. Début du sarclage Î
maïs et coton,


: sarclage et battage - récolte du fonio,


: récolte • arachide, mil, sorgho,




46 46

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- 29 -


- novembre . : récolte mil, sorgho, dah,


- décembre : récolte dah et mil tardif,


r janvier- : réfection des cases, confection de cases neuves
février et travaux d'entretien divers.


Comme à Banankoro, l'agriculture est une agriculture
extensive, sauf pour la culture du coton.


L'école la plus proche du village est à Kola à 8 km,
le dispensaire est a Koumantou, soit à 12 km du village. Il n'y
a pas de matrone à Sédougou N'Tjilla, mais les villageois font
jappel à celle de Kola ou de Koumantou.


Répion de Gao


Tin Azlr


Tin Azir n'est pas un village, mais une mare située
à 35 km environ de Ouatagouna, chef-lieu d'arrondissement du *
cerclé d»._nsongo et autour de laquelle habite, entre autres,
la tribu Mallagazane. Quand la mare tarit, aux environs de
février-mars, les habitants descendent à Ouatagouna situé
sur le fleuve Niger, ils retournent à Tin Azir vers le mois
d'août ou septembre,


La population se composé de Touaregs qui vivent de
l'élevage de caprins, bovins et chameaux. Les anciens captifs
noirs de ces Touaregs forment une caste analogue à celle des
Rimaïbes vivant avec les Peuls, ISn Tamacheck, langue des Touaregs
ils s'appellent "Irraonéllen", mais les peuples du Soudan les
désignent généralement sous le nom de "Bellas", Ils sont
recensés, en règle générale, avec les Touaregs, dont ils ont
la langue, la religion, et plus ou moins le costume. Les
Touaregs vivent sous des tentes en cuir, tandis que les Bellas
vivent dans des paillottes.


Les céréales, mils et sorghos, que consomment.les
Touaregs sont achetées grâce à la vente du bétail ; parfois
les Bellas s'adonnent à l'agriculture. L'ensemble de la popu-
lation se nourrit essentiellement de mil, sorgho et de lait.
La cuisine se fait une fois par jour, le soir en général.
L'agriculture n'est pas pratiquée à Tin Azir.


Le dispensaire et l'école les plus proches sont à
Ouatagouna, mais il n'y a pes de matrone.


Région de Mopti .


a) Village de Tlennel-Barka


Le village de Tiennel-Barka est situé à 2 km de Diondori,
chef-lieu d'arrondissement et a 30-35 km de Ténenkou, chef-lieu
de cercle. Ce village est situé au bord du Diaka, bras du fleu-
ve Niger. Le Diaka est navigable 6 à 7 mois de l'année à par-
tir de juin, juillet.




47 47

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- 30 -


La population totale est de l'ordre de 500 habitants,
Tiennel-Barka est essentiellement un village rimaïbé, La po-
pulation comprend aussi des Diawambés.' Parmi les concessions
enquêtées, l'une appartient aux Diawambés qui est une branche
de la famille Toucouleur, formant un petit peuple réparti.en
plusieurs points du Soudan, Une autre concession appartient
aux Bozos, peuple de pêcheurs, limités aux rives du Niger et
du Bani, D'après toutes les traditions ce sont les plus anciens
habitants du pays. Ce village est un village musulman. Les
habitants vivent en concession, le chef de village est élu.


L'activité principale du village est l'agriculture,,
l'activité secondaire le commerce, l'élevage;n'arrive qu'en
troisième position.


Les Peuls sont surtout bergers, ils s'occupent des
troupeaux des Rimalbés (leurs anciens captifs) et de ceux des
Diawambés,


La principale culture est le riz ; selon les services
de l'OPAM ce village produirait .3 à 4 tonnes de riz çaddy. Les
autres céréales concommées proviennent, soit de la région de. . .
Ségou, soit des autres cercles de la.region de Mopti,


Chaque concession.cultive.5 à 9 parcelles couvrant
une surface de 3 à 9 hectares. Deux variétés de riz sont culti-
vées, l'une hâtive, l'autre tardive qui est la'plus importante.
Le labour commence dès le mois de janvier, le semis prend,place
au mois de juin. Le désherbage se poursuivra pendant deux mois,
si la crue est faible, pendant trois mois, s'il s'agit d'une
crue normale ou forte. Tous les labours se font à. la charrue ..
et ceux qui n'en possèdent pas la louent.


Les femmes ne participent pas aux travaux des champs
mais seulement au battage des céréales, le plus souvent au
battage secondaire ; elles gardent alors la1 production en vue
de l'achat de condiments et d'autres petites, dépenses. Il n'y .
a pas de jardins de case.


Les troupeaux.transnumeht en direction ,dU Sahel de début
janvier jusqu'aux, mois de juin^juillet,:; Y ;'


Au moment.où il y a peu de travail agricole une partie .-
de la population active masculine part chercher.du travail en
Côte d'Ivoire, soit 20 à 30 personnes par an.


Les habitations sont en banco et de- forme carrée ou
rectangulaire ; il y a aussi quelques paillottes.


L'école est à Diondou, soit à 2 km du village, pour
l'école fondamentale, le second cycle peut être suivi, à
Ténenkou. Il y a également un dispensaire à Diondou.




48 48

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- 31 -


b) Village de Kokonto


Kokonto est situé à 22 km à l'ouest du chef-lieu d'ar-
rondissement Soumpi, et à 57 km du chef-lieu du cercle Niafunké,
auprès du lac Kabara, Ce village est peuplé de Sonraïs séden-
taires, peuple du Moyen-Niger qui a.essaimé du pays de Niamey
et parle le Sonraï. Les Sonraïs sont musulmans.


C'est un petit village réparti en 35 familles, ayant
une population d'environ 310 habitants. L'activité principale
du village est l'agriculture ; cependant les Bellas font un
peu d'élevage ; le cheptel comprend environ 45 bovins et
850 ovins et caprins..


Les principales cultures sont le sorgho, le mil avec en
Complément un peu de riz, l'arachide et les pastèques, La
pêche est pratiquée dans le lac Kabara par les Sorkos (un des
éléments du peuple sonraï)..


Les semailles commencent dès le mois de février» et se
poursuivent jusqu'en avril, principalement autour du ladu La
culture, le désherbage, le battage,... se poursuivent jusqu'en
juillet. Les récoltes sont terminées en novembre.


L'école et le dispensaire sont tous deux à Soumpi, soit
à 22 km du village.


Chez les Sonraïs les femmes ne participent pas aux
travaux agricoles si ce n'est pour le battage. Elles fabriquent
des nattes qu'elles vendent et aident ainsi leur mari à faire
face aux difficultés de la période de soudure.


Le chef de village est issu de la famille traditionnelle
des chefs ; c'est le plus âgé qui succède alors au chef lors
du décès de celui-ci.


2, Les enquêtes proprement dites


Rappelons que l'enquête comporte deux passages. L'un
correspond a la saison des pluies, l'autre à la saison sèche.


Durant la saison des pluies, il était impossible d'en-
quêter dans les villages de la zone III, il n'y a donc eu qu'un
seul passage d'enquête, en saison sèche, dans les villages de
Tin Azir, Kokonto et Tiennel-Barka.


Les équipes ont travaillé deux semaines dans chacun
des villages ou villes enquêtes ; la première semaine était
consacrée à l'enquête de consommation alimentaire par pesée,
la seconde semaine à l'enregistrement de l'emploi du temps
des différentes catégories de travailleurs et à la mesure
exacte de la durée des diverses activités, (voir en -Annexe le
détail du travail des enquêteurs)•




49 49

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- 32 -


L'enquête médicale a débuté par la visite médicale,
dès que les fiches démographiques ont été vérifiées et remises
aux infirmiers d,Etàt. Les examens de selles et.les prélèvements
de sang ont eu lieu vers la fin dU travail dans chaque' village,
le programme a été établi en fonction de la date de départ des
avions de Bamako vers Paris, puisque.les échantillons de sang
devaient être maintenus sous glace et arriver à Paris dans un
délai de trois jours,


^ Les enquêtes se sont déroulées de manière satisfaisante,
grâce à l'excellente collaboration de la.population et au
sérieux que les contrôleurs d'enquête ont apporté dans leur
travail. Cependant, nous avons eu à surmonter-des difficultés :


- au niveau de la fiche démographique : les difficultés
rencontrées lors de l'enquête-pilote ont persisté, les person-
nes âgées ont tendance à se vieillir ; il faut vérifier très
soigneusement les déclarations du chef dé concession en ce qui
concerne les filiations des personnes de la famille vivant
réellement dans la concession.


- au niveau de l'enquête de: consommation alimentaire :
la principale difficulté résulte de l'organisation même' de la
préparation des repas au sein des concessions. Comme, déjà
indiqué au paragraphe sur la méthodologie, à chaque unité
alimentaire correspond une cuisine et ce sont toujours les
mêmes personnes qui consomment les mets préparés par cette
cuisine. Il arrive que l'une ou plusieurs de ces cuisines se
subdivisent en sous-cuisines au moment de la préparation d'un
repas. Ceci a été fréquent surtout en milieu bambara, soit au
repas du matin, soit au repas du soir. Les cuisines issues
de A ont alors été intitulées A1, A2, A3 A8 ; et celles
issues de B; B1, B2.è... ; les plats préparés sont respective-
ment regroupés au moment du repas '-;• l'ensemble des mets A est
consommé par l'unité alimentaire A et l'ensemble- des mets B :
par l'unité alimentaire B,


La prolifération des cuisines a compliqué le^travail des
enquêteurs, Lorsque plusieurs femmes d'une-même unité alimen-
taire font la cuisine en même temps, ceci provient-du fait
que chacune d'elles est responsable de la fourniture des céréa-
les et non pas seulement des condiments entrant dans la confec-
tionne la sauce. En-effet," le riz est cultivé par les femmes
et le plus souvent il provient de leurs propres champs,^Lors
d'une mauvaise récolte, en période de soudure, comme c'était
le cas au moment des enquêtes, le chef de la concession fait
d'autant plus appel aux ressources des femmes,


- Chaque femme possède son matériel culinaire propre :
calebasses, tasses, bassines diverses émaillées servant.de.
plats. Dans une même'unité familiale les femmes font la
cuisine à tour de rôle. Il a donc fallu tarer de nombreux




50 50

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- 33 -


ustensiles ; les calebasses ont.été marquées à l'aide de. stylo-
feutre, les plats émaillés à l!aide de ruban adhésif, résistant
au lavage,


- Tout au long de l'enquête, il a fallu vérifier très
soigneusement que les enquêteurs indiquent avec suffisamment de
précision l'état du produit qu'ils avaient pesé ; les céréales
ont toujours été pesées après décorticage et/ou pilage ; le ,
plus souvent elles étaient donc pesées humides. C'est pourquoi,
nous avons procédé à des dosages d'humidité en vue de la cor-
rection à apporter à la table de composition des aliments (T)


- Bien entendu les enquêteurs ne logeaient pas dans
les concessions enquêtées et n'y prenaient; aucun repas ; il
avait été demandé aUx familles de ne leur donner aucune nour-
riture durant l'enquêté, ce qUi a été; respecté,


'- L'enqUêtè médicale est celle pour laquelle nous avons
eu à surmonter le plus grand nombre de difficultés. Dans les vil-
lages sédentaires la population acceptait facilement l'idée
d'avoir à passer une visite médicale,, cependant, au premier
passage, une grande partie de la.population active en agricul-?
ture n'a pas pu venir à la visite médicale ; en effet, dès le
lever du jour, hommes et femmes partaient aux champs parfois
très éloignés des villages (15 km). Par contre, dans le campe-
ment de Tin Azir (milieu nomade) trois concessions seulement
se sont présentées à la visite médicale. •


Il a fallu sensibiliser avec soin la population, et ce,
à diverses reprises, pour l'amener à accepter à subir une prise
de sang et à donner des échantillons de selles.


En ville, la population a été beaucoup moins•coopérative.
Dans les familles riches, surtout, il y avait une tendance à
n'accepter la visite médicale que pour les enfants.et les,ser-
viteurs. Nombreux étaient ceux qui devaient partir à l'école.,
ou au travail à heure fixe ; nous ne pouvions pas commencer
les visites médicales ou les prises de sang avant le lever du
jour, par suite du manque d'éclairage. L'échantillon de l'en-
quête médicale de Bamako n'est pas représentatif, d'autant plus
que nous avons dû abandonner deux concessions à la suite des
événements politiques du mois de février 1978.


Les infirmiers maliens qui ont participé à l'enquête
médicale avaient des difficultés à faire les prises de sang
aux jeunes enfants (1 à 4 ans) ; ceci provient du fait qu'ils
manquaient de pratique, puisque généralement dans leurs hôpi-
taux ou dispensaires ils effectuent le prélèvement à la veine
carotide ; une telle méthode "risquée" en elle-même ne pouvait


(1) Voir à ce sujet le paragraphe sur la préparation de la
table de composition des aliments.




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- 34 -


pas être retenue pour une enquête épidémiologique. Malheureuse-
ment, de ce fait, l'enquête biologique perd de sa valeur puisque
les meilleurs indicateurs nutritionnels, préalbumine, albumine,
transféorine, n'ont pas pu être mesurés pour la tranche d'âge
la plus vulnérable, souffrant en priorité de malnutrition.


Du fait de l'impossibilité d'assurer le retour au labo-
ratoire dans les délais requis des échantillons de sang de la
zone III (village de Tin Azir, Kokonto et Tiennel-Barka) nous
avions prévu de séparer sur place les sérums, après avoir pro-
cédé au moins au dosage des hématocrytes ; ce dosage n'a pas
pu être fait par suite de difficultés matérielles.


Lors du premier passage d'enquête, les échantillons
de selles conservés en milieu humide (solution mouillante :
solution d'Omo (1) préparée par l'Institut National de Biologie
Humaine qui se chargeait des analyses) ont été rapportés à
Bamako sous 48 heures en même temps que les échantillons de
sang. Lorsque nous avons reçu les résultats de ces analyses,
nous nous sommes aperçus, d'une part, que de nombreux "pots de
selles" avaient été déclarés vides pour les villages 1 et 2,
d'autre part, que le pourcentage d'échantillons avec parasites
était anormalement faible pour le milieu africain. En consé-
quence, il a été décidé d'utiliser une méthode plus fiable.
Au cours du deuxième passage d'enquête, les analyses de selles
ont été effectués sur place par des laborantins du laboratoire
central puisque seul ce laboratoire a des laboratoires régionaux.


Par suite du manque de personnel médical (infirmier
malade), du peu de résultats obtenus lors de l'enquête médicale
de Bamako, celle prévue à Ségou a été supprimée.


L'enquête activité n'a pas présenté de difficultés
particulières, mais le travail des enquêteurs aurait été
facilité, sij comme prévu initialement, ils avaient eu des
bicyclettes a leur disposition.


(1) Omo : lessive en poudre.




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- 35 -


L'ALIMENTATION ET LA NUTRITION


AU MALI




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- 37 -


RESULTATS DES ENQUETES ALIMENTAIRES .


Les résultats de l'enquête nutritionnelle médicale et
de l'enquête activités dépenses énergétiques feront l'objet de
fascicules distincts.


I. METHODOLOGIE UTILISEE POUR L'ANALYSE


1, Table de composition des aliments


Il est nécessaire d'établir une table de composition des
aliments adaptée aux régions étudiées.Les risques d'erreur en
utilisant les tables préparées par la. FAO ne proviennent pas
de différences importantes dans la composition des aliments,
mais de différences dans les teneurs en eau et dans la propor-
tion des déchets.


La table présentée tient compte de la teneur en eau
et des proportions de déchets des aliments rencontrés lors de
l'enquête.


Céréales :. Toutes les céréales sont consommées après,
décorticage et pliage sous forme de gruau, de semoule, de farine
et même de son. Lors de ces opérations, la ménagère ajoute de
l'eau (quantité remarquablement fixe d'ailleurs pour, une céréa-
le donnée). Le coefficient de décorticage ne peut pas être
déterminé par l'enquêteur car le grain est toujours pilé avec
de l'eau, pas plus d'ailleurs que le taux d'humidité,


Toutes lés céréales ont été pesées prêtes à être . .
cuisinées, c'est-à-dire décortiquées et pilées,.donc humides.
Des mesures des taux d'humidité ont été faites. Pour chaque
village ou ville enquêté des échantillons ont été prélevés
dans les différentes concessions, à cet effet nous avons utili-
sé des flacons hermétiques à double bouchage. Les dosages d'humi-
dité ont été effectués, soit à Bamako au Laboratoire central
vétérinaire, grâce à l'obligeance de son Directeur, le Docteur
Silla et du Docteur Aurèle Featanu, soit à Paris, au Laboratoire
du Centre de Recherche Foch. Dans les deux cas, les échantil-
lons ont été acheminés au. Laboratoire, maintenus aU frais (boi-
te à glace) et sous 48 heures.. „


Une capsule tarée contenant 5,gr de produit est
placée dans une étuve jusqu'à obtention d'un poids constant.
Pour chaque type de céréale et pour une préparation donnée,
gruau, semoule, farine, etc., les taux d'humidité ne diffè-
rent pratiquement pas d'un lieu d'enquête à l'autre.


Les taux d'humidité trouvés sont légèrement inférieurs
à ceux mesurés par le Docteur P, Cantrelle, lors de l'enquête
alimentaire du Mali en 1958 (1),


(1) République du Mali, Mission Socio-économique du Soudan,
L'alimentation des populations rurales du Delta vif du
Niger et de l'Office du Niger, .juin 1961, pp. 46-47.




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- 3 8 -


La table de composition des aliments à l'usage de
l'Afrique publiée par la FAO donne la teneur en eau X%) des
produits secs ; nous avons également procédé au dosage d'humi-
dité d'échantillons secs (avant mouillage) et nos résultats
concordent avec ceux de la table FAO. Les données des tables
utilisées ont donc été multipliées par un correctif .


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a = taux d'humidité du produit après pliage,


b = taux d'humidité du produit sec (données table),


Pour les denrées pesées avec les déchets : poissons,
viande, légumes et fruits soumis à épluchage, le pourcentage •
de déchets utilisé provient d'études faites au Mali comme pour
la viande (2) et le poisson (3) ou encore de mesures effectuées
lors de l'enquête ; lorsque nous n'avions pas à notre dispo-
sition de mesures spécifiques, nous avons utilisé les coeffi-
cients de déchets des tables FAO, Pour le poisson, ceux-ci
ayant toujours été pesés éviscérés, le coefficient de déchets
utilisé représente uniquement la proportion d'arêtes.


- La table de composition des aliments préparée pour le
dépouillement de cette enquête,est donnée en Annexe.


Quels que soient les résultats d'analyses utilisés,
les teneurs en vitamine A sont exprimées en microgrammes de
réginol après avoir fait les conversions nécessaires, c'est-à-
dire après avoir transformé les taux de fi carotène en équiva-
lent, rétinol (il suffit de diviser le taux de f> carotène par 6)
De même les transformations nécessaires ont été faites lorsque
le taux de vitamine était exprimé en Unités.Internationales.


Des analyses de denrées alimentaires spécifiques ont été
faites soit pour vérification,: beurre .de karité, soit parce
que nous n'avions pas deodonnées, comme pour le jus de datou.


(1) En effet, à une teneur en eaU'dè 25 # correspond une quan-
tité de matière sèche nutritive de 75 grammes, alors o_ue
pour une teneur en eau de 10 %, la proportion de matière
sèche est de 90 grammes pour 100 grammes. .< ;


(2) Office Malien du Bétail et de la Viande. Premier essai
d'analyse de la politique des prix et de la viande,
avril 1972. "̂ "~~'


(3) Ministère de la Coopération,' INSEE, Service de Coopération
Le poisson de fleuve dans l'Ouest africain. Etude d'écono-
mie alimentaire, octobre 1961,




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- 39 -


Le datou est obtenu en pilant la graine fermentée du chanvre
de Guinée, ce n'est pas cette poudre qui est utilisée dans les
sauces, mais le jus obtenu par macération de la poudre dans
l'eau,


* 2, Dépouillement dé -1'enquêté


Le dépouillement est fait pour chaque repas séparément.
Cette méthode a été retenue afin d'éviter d'avoir à affecter
chacun des repas d'un coefficient arbitraire. En effet, l'obser-
vation montre qu'à l'intérieur d'un même village, le poids
relatif des repas -varie d'une famille à l'autre. Les trois
repas peuvent être égaux, le repas de midi peut représenter
la moitié de la ration journalière, le petit déjeuner peut
être léger alors que les deux autres.repas sont égaux et plus
importants,


La consommation journalière est obtenue en faisant
la somme des repas, trois généralement, deux seulement chez
les Touaregs, ,.'".'"''


Il s'agit ainsi d'une consommation moyenne par personne
pour une concession enquêtée ; en effet, la consommation réelle
individuelle n'a pas.pu être mesurée puisque les membres de
la famille prennent leur reoas autour de plats communs et man-
gent à la main en prélevant"la nourriture, directement dans le
plat commun.


Cette consommation peut donc être comparée.au besoin
moyen/jour par personne de la concession étudiée, calculé selon
les dernières recommandations FAO/OMS. Le caloul est fait pour
chaque concession chaque individu étant affecté de son poids et de
son âge réels, sauf pour les enfants de moins de douze ans ; pour
ceux-ci, le poids utilisé est celui d'un enfant du même âge;
en bonne santé. Le calcul du besoin moyen/jour tient également
compte de l'activité physique de chacun.


Pour chaque passage d'enquête par village et ville
enquêtes et par concession, les résultats suivants seront' '"
présentés : • • - - . . .


- Besoin moyen/jour, *
- Consommation calorique moyenne/jour, ,
- Consommation moyenne en grammes de protéines,
ventilées en protéines animales et protéines végétales,


- Consommation journalière de céréales ventilées en :
mil, sorgho, riz, maïs, blé (farine, pain) et autres,


- Consommation journalière de viande et de poisson,
- Consommation journalière de lait,
- Consommation journalière de corps gras ventilés en :
beurre de karité, arachide, huile d'arachide et autres,


- Consommation journalière de sucre.




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- 40 -


Ces tableaux permettront de calculer la consommation
annuelle de chacune des denrées alimentaires.


En ce qui concerne la consommation entre les repas (en-
quête par questionnaire), le dépouillement est fait par conces-
sion et par personne, individuellement. Les différents aliments
consommés ainsi que la fréquence de consommation seront mis
en évidence.


Pour quantifier cette consommation deux hypothèses
ont été retenues, une hypothèse basse et une hypothèse haute.
Nous avons effectué des pesées sur divers échantillons dans
chaque village et ce, afin d'établir quelques étalons.


Poids retenus pour ces étalons


Denrées


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Poignée arachide coque


Poignée arachide décortiquée


Fruit de karité, pulpe par fruit


Banane, fruit


Noix de palme, pulpe par fruit


Beignets mil, blé


Une louchée de lait


Une louchée de bouillie


Patate


Hypothèse
basse


en grammes


25
10


25
30


20


150


5


15


30
30
50


Hypothèse
haute


en grammes


35
10
45


50
20
250


5


30
65
60
80


Les résultats quantitatifs de consommation entre les
repas seront donnés à titre indicatif.




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. - 41 -


II« LES RESULTATS DE L'ENQUETE DE CONSOMMATION ALIMENTAIRE
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Ils traduisent la-situation au moment de l'enquête.


1. VALEUR ENERGETIQUE DE LA RATION"


a) Au premier passage d'enquête


Population rurale uniquement -


Le tableau 2 et le graphique 1 indiquent le niveau de
satisfaction calorique de la ration par rapport aux "besoins.
Dans la zone I (villages 1 et 2), 64 % des concessions satis-
font aux besoins théoriques, tandis que les rations sont très
insuffisantes dans la zone II. région de Bougouni Çvillages 4
et 5). Ceci est dû à deux années successives avec une pluvio-
métrie insuffisante alors que cette région au sud de Bamako est
généralement bien arrosée.


Il est à remarquer; qUe la consommation totale de céréales
n'est pas beaucoup plus élevée pour les concessions des villages
de la zone I que pour les concessions de la zone II, exception
faite des concessions pour lesquelles des rations de famine ont
été enregistrées.


En fait, la ration des populations de la zone I est
équilibrée par une consommation importante d'arachide. De ce
fait le pourcentage des calories d'origine lipidique est im-
portant, 28 à 34 % pour le village de Gakoura, rive droite ;
une consommation journalière et par.personne de 65 à 150 g d'ara-
chide a été enregistrée /tableau 4(aj7.


Dans cette zone et .surtout pour le village de Gakoura
rive droite, la consommation de viande : boeuf, chèvre, mouton,
est substantielle alors qu'elle est nulle dans les villages de
la zone II. ' • '




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47


TABLEAU 4(a)


CONSOMMATION SELON LES PRINCIPAUX PRODUITS EN GRAMMES/JOUR PAR PERSONNE


PREMIER PASSAGE


CEREALES


Riz décortiqué


Petit mil et sorgho


Mal3


Fonio


Total


PAIN


Farine blé


TUBERCULES


Manioc


Patate


Pomme de terr9


SUCRE


GRAINES OLEAGINEUSES


Arachide coque


Néré fermenté


Chanvre de Guinée
(datou)


AUTRES GRAINES


Haricots niébé


Voandzou


Fève


Pastèque


VIANDES


Bo eu-


Chèvre


Mouton


Volailles


Gibier


Abats


POISSON


Frais


Sec


Crevettes


LAIT FRAIS


CORPS GRAS


Beurre de karité


Huile d'arachide


GAKOURA


1


32


41


369


-


442


5


-


-


-


1


118


1


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152


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534


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123


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-


19


58


-


-


-


7


-


17


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22


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266


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392


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658


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-


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24


49


-


-


-


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-


-


56


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137


6


413


-


556


21


-


-


-


4


109


1


-


2


-


-


17


17


4


-


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16


-


17


-


32


9


2


5


-


515


115


-


530


-


-


-


-


-


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3


-


4


-


-


35


13


17


-


-


-


-


16


-


29


-




6


111


58


485


-


554


-


-


-


-


11


111


-


-


6


-


-


113


43


-


7
-


-


31


16


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15


14


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291


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30


6


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-


-


24


143


-


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28


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53


DIABADJI


1


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182


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48


TABLEAU 4(b) PREMIER PASSAGE


CONSOMMATION SELON LES PRINCIPAUX PRODUITS EN GRAMMES/JOUR PAR PERSONNE


•'


CEREALES


*_Lz décortiqué


Petit mil et sorgho


Maïs


Fonio


Total


PAIN


Farine de blé


rUBZRC'JLZS


".anioc
Fataxe


Pomme de terre


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GRAINES OLÉAGINEUSES


Arachide coque


Î-Iéré feraenté


Chanvre de Guinée(datou)


AUTRES GRAINES


Haricsxs niébé


Vcandzou


Fèvs


Pastèque


VIANDES


Boeuf


Chèvre


Mou.on


Volailles


Gibier


Abats


POISSON


Frais


Sec


Crevettes


LAIT FRAIS


CORPS GRAS


Eeurre de Karité


Huile d'arachide


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- 49 -


b) Au second passage d'enquête - .


Pojoulatij^jgi^ale < . - ' , . - • •


Les tableau:: 5 et les graphiques. (2a, 2b) indiquent le
niveau de satisfaction calorique par rapport aux' besoins
théoriques., Dans les zones I et II les résultats sont sensi-
.blement les mêmes que lors du premier passage d1 enquête..;
cependant la ration alimentaire.a diminué dans la zone I pour
laquelle 21 % seulement des concessions au lieu de 64 9- satis-
font aux besoins théoriques. Dans, la zone II, les rations sont
toujours insuffisantes (villages 4, 5» 6) mais les deux conces-
sions du village 5 dont la ration calorique était très faible
lors du premier passage satisfont à peu près à leurs besoins.
Dans le village 6, village où là culture du coton est pratiquée,
les rations sont très insuffisantes,


.Dans•1 ' ensemble, la consommation de céréales a sensi-
blement diminué dans la.zone I, et celle d'arachide dans le
village 2 seulement. L'abaissement du niveau calorique de la
concession 3 du village 1 s'explique et par une diminution de
la consommation.de céréales et par une diminution dans la
consommation de beurre de karité (1 g au lieu de 56) ; cette
consommation dé beurre de karité élevée lors du 1er. passage,
était peut-être exceptionnelle dans une zone où la consomma-
tion de beurre de karité est faible.


La -consommation.de viande reste substantielle dans le
village de Gakoura, rive droite, alors qu'elle est-.toujours
pratiquement nulle, dans les Villages de la zone II. Les habi-
tants, de Diabadji consomment du poisson frais; .car ils ont le
temps dé pêcher à cette période de l'année*...-•


Dans la zone,111 la consommation de céréales est plus
élevée que dans les autres zones pour les villages 9 et 10
(Kokonto et Tiennel-Barka)., mais elle présente de grandes
variations (450 à 1000 g par personne et par jour). Notons
que dans ces villages, les villageois pratiquent la culture
attelée ce qui n'est pas le cas dans les autres villages
enquêtes.


En conclusion, nous notons que la ration calorique n'a
subi que de très légères variations d'une saison à l'autre,
ce qui était déjà souligné lors des enquêtes de 1958 (1). En
saison sèche dans les villages situés au bord d'un lac ou
d'un fleuve, exception faite des Touaregs qui ne consomment
pas de poisson, la consommation de poisson est beaucoup plus


(1) République du Mali, Mission Socio-économique du Soudan,
1956-1958, L'alimentation des, populations rurales., op. cit.




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«- 50 -


importante que lors de la saison des pluies ; ceci est dû en
particulier au fait que les paysans ont du temps libre à cette
période de l'année.


Population urbaine


Le tableau 5(a) et le graphique 2(c) indiquent le niveau
de satisfaction calorique par rapport aux besoins théoriques.
Ceux-ci sont calculés pour chaque concession d'après los re-
commandations FAO. 50 % des hommes sont considérés comme ayant
une activité légère et toutes les femmes une activité moyenne,
alors que pour la population rurale, tous les hommes étaient
considérés comme ayant une activité moyenne et cinquante pour
cent des femmes une activité forte. Tant à Bamako qu'à Ségou,
la moitié des concessions satisfont à ces besoins.


La consommation totale de céréales est sensiblement la
même que celle des villageois, mais elle présente une moins
grande dispersion. Tant a Bamako qu'à Ségou, elle est répartie
à peu près équitablement entre le riz et les mil et sorgho.


Il faut souligner que la consommation de pain est encore
faible tant à Bamako qu'à Ségou (15 à 60 g, par jour) et ne
se retrouve pas encore dans toutes les concessions enquêtées,
11 en est de même pour une légère consommation de pommes de
terre.


La consommation de lait aussi est faible (10 à 50 g.)
soixante cinq pour cent seulement des concessions en consomment
à Bamako, la consommation est plus régulière à Ségou. Le beurre
de karité et l'huile d'arachide sont également utilisés et le
pourcentage de calories lipidiques de la ration est important,
19 % en moyenne ; les pourcentages les plus faibles sont de
12 à 1-) ?», les plus élevés de 30 à 34 %.




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TABLEAU 6(a)


Consommation selon les principaux produits


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Zone I


Grammes/Jour/personne


Produits


CEREALES


Riz décortiqué


Petit mil et sorgho


Mais


Fonio


Blé


Total


PAIN


.Farine de blé


TUBERCULES


Manioc


Patate


Pomme de terre


SUCRE


GRAINES OLEAGINEUSES


Arachide coque


Néré fermenté


Chanvre de Guinée (datou)


AUTRES GRAINES


Haricot niébé


Voandzou


Fève


Pastèque


VIANDES


Boeuf


Chèvre


Mouton


Volailles


Gibier


Abats


POISSON


Frais


Sec


Crevettes '


LAIT FRAIS


CORPS GRAS


Beurre de karité


Huile d'arachide


Gakoura


1


62


4


418


-


484


17


-


12


83


-


4


-


100


55


12


-


11


33


11


2


2


9


-


538


-


547


_


-


-


95


-


4


-


56


20


-


5


10


63


-




3


32


428


9


-


469


-


-


-


67


-


34


-


13


-


-


5


-


11


7


1




4


53


11


469


-


533


20


-


-


98


-


. 62


-


23


-


35
-


5


24


30


18




5


-


-


576


-


576


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-


16


92


-


93


-


24


24


20


-


4


18


80


21




6


34


250


54


-


338


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61


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11


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51
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40


34


488


-


562


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-


85


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59


-


12


-


-


-


-


17


28


-


Diabadji


1


10


65


589


-


664


-


-


-


122


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12


-


1


-


-


-


47


21


-


3


2


12


244


340


2


598


_


-


-


51.


-


3


3


-


14


-


106


10


-


8


3


3


40


18


383


-


441


_


v


-


- .


77


1


4


-


-


6


-


48


4


5


-


4


7


12


492


-


511


-


-


1


13
-


-


-


-


-


8


109


7


4


2


-


5


-


226


347


-


573


-


-


-


44


-


1 11


-


-


-


-


139


55


-


2


-


6


-


257


351


-


608


_


-


-


16


1


S


-


-


7
-


99


1


-


3


-


7


-


-


434


-


434


_


-


-


95


-


24


-


»


-


34


-


23


28


-


0


-




81 81

▲back to top



64


TABLEAU 8(b)


Consommation selon les principaux produits


Zone II


SECOND PASSAGE


Grammes/j our/p ers onne


Produits


CEREALES


Riz décortiqué
Petit mil et sorgho
Mais
Fonio


Total


PAIN


Farine de blé


TUBERCULES


Manioc
Patate
Pomme de terre


SUCRE


GRAINES OLEAGINEUSES


Arachide coque
Néré fermenté
Chanvre de Guinée (datou)


AUTRE GRAINES


Haricot niébé
Voandzou s


Fève
Pastèque


VIANDES


Boeuf
Chèvre.
Mouton
Volailles
Gibier
Abats


POISSON


Frais
Sec
Crevettes


LAIT FRAIS-


CORPS GRAS


Beurre de karité
Huile d'arachide
Beurre


Banankoro


1


79
421


500


10


18


5


17


1


1


2


94
296


5


395


2


7
1


13


13 .


2
1


1


1


6


3


16


463


479


9


21


2


4


70


359


23


452


19


30


1


9


8
6


1


6


5


79
327
25


431


18


11


8


4


1


6


56


511


567


18


8


10


9


1


1


7


146
432


578


14


13


11


Sédougou


1


50
489


173


712


12


10
4
6


15


5


2


113
444


557


9
6
1


3


2
521


523


1
1
16


1


2


4


46
511


557


3
2
12


12


30


1


10


5


633


633


4


10


1


1


6


716


716


5
4


1


7


9
160


669


C


3
9


1


-




82 82

▲back to top



- 65


SECOND PASSAGE
TABLEAU 8(b) suite


Consommation selon l_e_s principaux produits


Zone II


Grammes/jour/personne


Produits
Tiodougou-Kolondj i


CEREALES
Riz décortiqué
Petit mil et sorgho
Maïs
Fonio
Blé


Total
PAIN
Farine de blé
TUBERCULES
Manioc
Patate
Pomme de terre
SUCRE
GRAINES OLEAGINEUSES
Arachide coque
Néré fermenté
Chanve de Guinée


(datou)


AUTRES GRAINES
tlaricot niébé
Voandzou
Fève
Pastèque
VIANDES
Boeuf
Chèvre
Mouton
Volaille
Gibier
Abats
POISSON
Frais
Sec
Crevettes
LAIT FRAIS
CORPS GRAS
Beurre de karité
Huile d'arachide


20
152
190


362


27
163
132
31


353


133
1


4


2


14


13
1




6


1


8
363


371


10


11
6


35
9


65
256


321


430


18
3


19


25
432
25


482


21
177
149


347


75


25
2


18


267


8
2


6
7


470
29


499
__.


4
1




83 83

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66 -


TABLEAU 8(c) '


Consommation selon les principaux produits


Zone III


SECOND PASSAGE


Produits


CEREALES


Riz décortiqué


Petit mil et sorgho


Mats


Fonio


Total


PAIN


Farine de blé


TUBERCULES


Manioc


Patate


Pomme de terre


SUCRE


GRAINES OLEAGINEUSES


Arachide coque


Néré fermenté


Chanvre de Guinée (datou)


AUTRES GRAINES


Haricot niébé


Voandzou


Fève


Pastèque (avec coque)


VIANDES


Boeuf


Chèvre


Mouton


Volailles


Gibier


Abats


POISSON (entier)


Frais


Sec
Crevettes


LAIT FRAIS


CORPS GRAS


Beurre de karité


Huile d'arachide


Beurre


1


54
566


-


620


-


-


-


-


-


-


2


-


-
-


3


-


4


43
6
-


-


32
6


-


71


3
-


-


2


291
544


-


835


-


-


-


-


-


2


7


94


-
-


-


-


-'
-
-
-


-


39
40


-


-


-


-


-


Kokonto


3


892
828


-


(1720)


-


-


-


-


-


4


-


-


-
-


-


-


49
-


-
58


60
-


-


20


8
-
8


4


381
632


-


1013


-


-


-


-


-


-


-


-


-
-


-


-


-
-
-
-


-


25
14


-


6


1


r


-


5


97
448


-


545


-


-


-


40


-


-


-


-


-
-'


-


-


-
-
-
-


-


-


29
-


-


2
-


-


6


168
308


-


468


-


-


-


-


-


-


91
-
-


-


-


S
-
-
-


-


18


15
-


33


1
-


-


7 !


-


525 ]


l J
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- ]


- !


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- !


I


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24 !


i


- j


\\
- !


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1


376
12


•'31


-419


-


-


-


2


-


-


-
-


"


-


- '


-
-
-


-


53
19
-


3


24


-


-


2


608


-


-


608


-


-


-


-


-


-


-


-
-


-


-


-
-
-
-


-


148


17
-


29


6
-




Tiennel


3


-


-


(1546)


-


-


-


-


2


-


-


-
-


-


-


-
-
-
-


-


275
36


-


81


21


-


-


, 4


.732


'131


-


863


-


-


-


-


-


-


-


-
-


-


-


-
-
.16
-


-


45
6


-


-


1


-




-Barke


5


754


-


-


754


-


-


-


-


-


-




-


-
-
-


-


-
37
-


-


63
18


-


24


17
-


-


6


831
-


-


631


-


-


-


-


-


-


-


-


-


-


-
-
-
-


-


170
14


-


46


16


-


-


7


1069


-


-


1069


-


-


-


-


£


" -


-


-
-
-


-


-
-
-
-


-


245
8


-


80


13
-


-




84 84

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- 67 -
SECOND PASSAGE


TABLEAU 8(c) Suite


Consommation selon les principaux produits


Zone III


Grammes/jour/personne


Produits
Tin Azir


CEREALES
i&z décortiqué
Petit mil et sorgho
Mais
Fonio


Total
PAIN
Marine de blé
TUBERCULES *
Manioc "*"
Patate
Pomme de terre
SUCRE
•H__i-_n_-aM-____i


GRAINES OLEAGINEUSES
Arachide coque
Néré fermenté
Chanvre de Guinée
(datou)


AUTRES GRAINES -
Haricot niébé'
Voandzou
Fève
Pastèque (non décort.)
VIANDES
Boeuf
Chèvre
Mouton
Volailles
Gibier
Abats
POISSON (entier)
Frais
Sec
Crevettes
LAIT FRAIS
CORPS GRAS
Beurre de karité
Huile d'arachide
Beurre


730


730


426


426


291


200


38


33


364


364


360


360


359


359


836


836


35
313


348


268 113


110 625 582 480 446




85 85

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- 68 -


TABLEAU 8(d)


Consommation selon les principaux produits


Population urbaine


SECOND PASSAGE


\\
Produits
*. 4 w%_.UX w O


CEREALES


Riz décortiqué


Petit mil et sorgho


Mais


Fonio


Blé


Total


PAIN


Farine de blé


Petes alimentaires


fUBERCULES


Manioc


Patate


Igname


Pomme de terre


ÎUCRE


.RAINES OLEAGINEUSES


Arachide coque


Néré fermenté (poudre)


Chanvre de Guinée (datou)


Pastèque (avec coque)


OTKSS GRAINES


Haricot niébé


Voandzou


Fève


'LANDES


Boeuf


Chèvre


Mouton


Porc .


Volailles


Gibier


Abats


'OISSON


Frais


Sec
Crevettes


)EUFS


-VIT FRAIS


:ORPS GRAS


Beurre de karité


Huile d'arachide


Beurre


1


360


179


-


539


80
-


-


-


-
-


-


50


12
-
-


-


-


-
-


26
-


-
-
-


33
-


11
8


-


-


5C


3
21


-


2


165
91


-


256


9
-
1


-


-
-
36


28


18
1


-


-


4


-
-


81
-


-
-


33
15
-


-


1


-


7.


14


-


40


-


Bamako


3


224
354


-


578


-


-


-


-


-
-


-


12


37
4
1


"


-


-
-


-


-


-
-•
16


-


-


17
-


-


-


7
-


-


4


188


163


-


351


17
-


-


-


-
-


-


36


26


3
-


"


-


-
-


103


-
-
-


-


-


1


-


-


36


6
-


-


I


5


90
202


-


292


-


-


-


-


-
-


-


5


32
-


13
-


-


-
-


57
-


-
-
-


-


-


2


-


-


-


9
-


-


6


148
418


-


566


-


-


-


-


-
-


-


4e


29
9
-
-


-


-
-


-


37
42


-
-
-


-


-


26


-


-


10


6


15
-


7


312


175


-


487


55
-


-


-


-
-


-


77


40
6
-
-


7
-
-


-


-


-
-
-


-


-


29
-


-


-


32
-


-


1


130


223


-


353


13
-


-


-


-
2
2


22


37


5
-
-


-


-
-


138
-


-
-
-


-


-


2


- -


-


2


9
5
-


Grammes/.lour/personne


Bamako II


2


264
172


-


436


9
-


-


-


-
-


33 '


29


41
2


-
-


-


-
-


71
-


65
-
-


-


1


-


-


25


-


7
-


3


515
101


-


616


48
-
1


-


-


13
13.


33


57


3
-
-


-


-
-


92
-


-
-
-


-


-


4


-


-


22


3
8


-


4


481
100


-


581


12
-


1


i


-
-
8


44


16
4


-
-


-


-
-


101
-


-
-
-


-


-


2


-


16


20
-


-


5


277
220


-


497


-


-


-


-


-
-


-


4


16


3
5
-


-


-
-


7
-


-
-
-


-


20


27


-


-


-


11
-


-


6


102


373


-


475


-


-


-


-


-
-


-


-


14
1
2


-


-
"
~


6S
-


-
-


17


-


-


2


-


-


-


7
-


-


7


297
28


-


325


55
-


2


-


-
-
14


36


15
6
-
-


-


-
-


63
-


-
-
-


-


25
4


-


-


40


25
-


-




86 86

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- 69 -
SECOND PASSAGE


TABLEAU 8(d) Suite
Consommation selon les principaux produits
•MKmr"mamMmMm'-' !p0pula-bion u rbaine ••


s,amMasa*^~*mB~"


Produits


CEREALES
Riz décortiqué
Petit mil et sorgho
Mais
Fonio
Blé


Total
PAIN
Farine de blé
Pâtes alimentaires
TUBERCULES
Manioc
Patate
Igname
Pomme de terre
SUCRE


GRAINES OLEAGINEUSES
Arachide coque
Néré fermenté


(poudre)
Chanvre de Guinée


(datou)
Pastèque(avec coque)
AUTRES GRAINES
haricot niébé
Voandzou
Fève


VIANDES
Boeuf
Chèvre
Mouton
Porc
Volailles
Gibier
Abats


POISSON
ft-ais
Sec
Crevettes
OEUFS
D.ÏT FRAIS
C0KP5 sr_\\3
Beurre de karité
Huile d»arachide
Beurre


1


204
208

-


-


412



-


«M


-


66
48


32


2


-


-


1
«_


80



mm


40
_


-


17
1


_
«_


2


2
22
-


2


156
180
25
20
-


381


17
9


_
-


61
35


8





«M»


2
_.


1


63


59


29


-


23
11
_
_


15


11
32


Grammes/.i our/p


3


256
350
_


-


606
60

1


_


3


10
-


18


2




-


—_
« M


-


54


11

«.
_


-


12

_
_


25


4
10
0 0 »


Ségou


4


412
191


46
-


649
37


-


_



-


53


9


3


-


mm


m .


-


160
_.


18
m.»


m .


m .


-


m .


m .


_


2


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-


5


144
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mm


0 W 0


-


580
_


-


_.
_.


-


33


29


4


-



..


-


15


10
-.


14
_


-


21
24
_


m_


14


11
_


-


ersonne


6


218
244
_.
_.


-


462
_
_.


-


_.

-


36
-


24


1




-


_
_


-


18
mm


0 m


38


_


-


1
11


. _
,_.


6
*_•


-


7


333
309

-


-


642
_.
-


2


»


-


-


37


30


2




-


_,
..


-


114
«.
_
_

_
m .


15
2


• M


.-«


4


2
5




87 87

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- 70 -


c) ffijjÇlu^-Pi^-r^- discussions des résultats


La ration calorique des populations enquêtées semble
faible, surtout en période de travaux agricoles intenses
(7 à 8 heures par jour pour les hommes, 3 à 4 heures pour les
femmes). .Ek. toutes saisons, dans les villages les femmes
travaillent 9 à 11 heures par jour.


Elle est meilleure pour les villages de la zone lacustre,
2,300 kcalories en moyenne, où la consommation de céréales est
plus élevée que dans les villages des autres zones. Notons
que dans ces villages les paysans pratiquent la culture attelée,
ce qui n'est pas le cas dans les autres villages enquêtes.
En 1958 un résultat similaire était obtenu lors des enquêtes
parmi les populations rurales du Delta Vif du Niger et de l'Of-
fice du Niger (1}. Ces zones bénéficient de l'irrigation et
sont favorables a l'agriculture.


Les habitants des villages de la zone I ont maigri
(2 à 3 kg en moyenne), surtout ceux du village de Gakoura, entre
les deux passages. Ce phénomène est inattendu puisqu'en
général le paysan maigrit au moment de la soudure et des tra-
vaux agricoles intensifs. Rappelons que pour ce village la
ration a diminué de façon significative entre les deux passages
d'enquête, mais la dépense d'énergie a aussi diminué. Les ha-
bitants des villages de la zone II ont légèrement grossi.
En effet, bien que restant faible*, la ration calorique s'est
améliorée et la dépense d'énergie a diminué.


Il n'y a aucune différence significative dans le ni-
veau de la ration énergétique, selon les différents types de
concessions : riches, aux revenus moyens ou pauvres j la
méthode de l'analyse de la variance a été utilisée.


Il convient de se demander si les critères utilisés
ont permis un classement correct des concessions en riches,,
aux revenus moyens et pauvres.


Dans le cadre de son étude agro-économique de 32 ex-
ploitations agricoles en zone d'opération arachide et cultures
vivrières, l'unité d'évaluation de l'Institut d*Economie Ru-
rale (2) du Mali a présenté les comptes économiques de ces
e.cploitations réparties dans quatre villages (3) ; au cours f
des enquêtes une mesure de la consommation alimentaire a été
tentée. L'Institut d'Economie Rurale nous a communiqué les


(1) République du Mali, Mission. Socio-Economique du Soudan,
L'alimentation des populations rurales.... op. cit. p. 17.


(2) Ministère du Développement Rural - Institut d'Economie
Rurale, Unité d'Evaluation, Etude Agro-économique de 32
exploitations agricoles en zone OACV, juin 1978.


(3) Ces quatre villages sont situés au sud de la zone I. •




88 88

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- 71


relevés journaliers de consommation alimentaire, l'enquête
s'est déroulée sur 12 mois, de juin 1976 à mai 1977, et
l'analyse est faite selon la méthode utilisée pour les enquêtes
du Centre de Développement. L'analyse de ce volet alimentaire
est jo.inte à ce rapport. Les différences de ration calorique
des exploitants agricoles ne sont en rapport ni avec le niveau
technique de l'exploitation, ni avec sa situation économique.
Il semblerait donc que la hiérarchie dans la richesse ne se
manifeste pas beaucoup au niveau des conditions d'alimentation
de la famille.


Par contre, les exploitations les mieux nourries sont
celles où il y a peu de convives et les moins bien nourries
celles où IB nombre de convives est très élevé. Les résultats
des enquêtes du Centre de Développement montrent la même
tendance, des concessions riches, avec un très grand nombre de
personnes, ont une ration faible et des concessions réduites
a la famille nucléaire ont la meilleure ration.


La ration alimentaire se caractérise, dans 1*ensemble,
par un pourcentage très élevé de calories d^origine céréalière,
comme le montrenx les tableaux 9(a; et 9^bj. Ce pourcentage
est différent selon les diverses zones de l'enquête, soit :
85 à 90 % pour les villages de la zone II, 85 % pour les vil-
lages de la région lacustre et 30 % pour les nomades en zone III,
75 /o pour le village de Diabadji en zone I et 65 % seulement
pour le village de Gakoura Rive droite, enfin 70 % en ville.
Ceci montre que la ration alimentaire est plus diversifiée en
villes et souligne la pauvreté de l'alimentation des villages
enquêtes en zone II.


A titre indicatif, la consommation annuelle de céréa_ es
a été estimée (Tableau 10;. Une moyenne pondérée a été calcu-
lée pour les villages en considérant 3 mois de consommation
au niveau enregistré lors du premier passage d'enquête et
9 mois de consommation au niveau enregistré lors du second
passage d'enquête. Cette consommation est de l'ordre de
220 kg/an pour les villages de la zone I, 195 kg pour la zone II.
Pour les villages de la zone III, l'estimation basée sur un seul
passage d'enquête indique une consommation de l'ordre de
260 kg (de 175 à 350 kg) et de 185 kg pour les nomades. En
ville, elle est de l'ordro de 200 kg.


Mil et gorgho..sont les céréal_e_s de basey Dans les vil-
lages du cercle de Kayes le maïsr semble! être ïa céréale prin-
cipale. En ville, les mil et sorgho et le riz sont consommés
en quantité égale.


En ce qui concerne les modes de consommation il faut
souligner que, mise à part la consommation de céréales, la
ration alimentaire fait encore appel à l'économie de cueillette :
dah, beurre de karité, feuilles de baobab, feuilles vertes di-
verses.... Les habitudes alimentaires des urbains sont encore
très voisines de celles des ruraux, ils consomment les mêmes
aliments ; seul le sucre apparaît régulièrement dans la ration,
alors qu'il n'est pratiquement pas consommé en milieu rural.




89 89

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72^-


TABLEAU 9(a)


Pourcentage des calories d'origine céréalière de la ration


Villages


ZONE I


Villages


Passages


1
2
3


Concessions 4
5
6
7
L


Gakoura


1er


58,4
67,3
64,7
68,0
66,2
62,9
59,2
64,6


2ème


60,9 •
69,5
73,4
60,1


54,9
48,8
68,1
64,1


Diabadji


1er


68,4
76,4
76,5
77,5
76,1
79,9
76,2
75,7


2ème


72,3
76,5
72,0
87,7
78,0
86,3
64,3
76,7


ZONE II


Villages


Passages


1
2
3


Concessions 4
5
6
7


I


Banankoro


1er


89,5
86,3
85,6
67,9
82,2
90,4
80,1
83,6


2ème


90,5
87,4
93,4
82,4
89,1
91,1
92,1
89,3


Sédougou


1er


95,6
86,6
74,1
85,6
77,6
90,3
69,5
81,0


2ème


92,5
90,6
97,1
90,5
95,5
96,8
96,9
94,1


Tiodougou


2ème


84,4
91,1
78,3
66,5
64,6
74,7
96,2
81,7


ZONE III


Villages


Passages


Concessions


1
2
3
4
5
6
7


Z


Kokonto


2ème


85,3
79,6


91,5
96,1


92,5
72,1
91,2
84,0


Tlennel-Barka


2ème


,74,4


82,5
86,9


94,4
82,2 •


81,5
85,4
84,1


Tin Azir


2ème


85,1
77,0


92,9
65,1
74,5
85,4
79,4
79,8




90 90

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- 73


TABLEAU 9(b)


Pourcentage des calories d'origine céréalière de la ration


Villes


Villes


Passages


Concessions


'


1
2


3
4


5
6


7


I


Bamako I


2ème


71,7
50,1
83,0


69,5
76,6 ,


64,7
66,1


70,7


Bamako II


2ème


63,9
64,5
71,3
72,5


82,3
85,1
66,6
70,0


Ségou


2ème


58,8
56,8


79,3
70,8
76,0
78,0
78,2


69,3




91 91

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- 74 -


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92 92

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- 75 -


La notion de couverture satisfaisante en protéines est
basée sur la qualité du mélange d'acides aminés de la ration
par rapport aux taux d'acides aminés indispensables du mélange
"idéal" de référence.


Pour évaluer la satisfaction du besoin eh protéines,
il est donc indispensable de connaître la qualité "de la protéi-
ne" de la ration qui peut s'exprimer par l'indice chimique.
Cet indice chimique (ou valeur en acides aminés) est calculé
selon la formule (1) :


,. ,_, "' mg d'acides aminés par g de protéines
Indice chimique = — - • •_£—___ x 100


. .mg d'acides aminés par g de la combi-
naison type


! Le résultat obtenu pour, chaque acide aminé est --.,-.'
comparé'avec la teneur correâpondantë en ce même acide .'aminé
de la combinaison type. L'indice le plus faible constitue lé
facteur limitant., . , ..


La teneur eh acides aminés des parties comestibles dès
aliments a été calculée à l'aide de la table PAO "teneur des ' ...
aliments en acides aminés" et en fonction des coefficients
déterminés lors de l'enquête,, tant pour les déchets à l'éplu-
chage, que. pour les conversions des céréales pilées en produits
secs. • :- • • " "- •• - --• •-' -


Le besoin en protéines a été calculé pour chaque
concession et pour chaque passage selon les standards FAO 1.965
(hypothèse 1) et selon les. standards FA.0 1973. (Hypothèse 2) ; (2) f


Lé facteur''limitant primaire, est toujours'la lysine, ''"
la threonine est le second facteur limitant, ce qui est carac- '
téristique d'un régime à base de céréales. Pour certaines
concessions né consommant pratiquement que des céréales, l'in-
dice chimique est très bas, 48 à 50, - • : • • . . . .


*
Lors du premier passage, d'enquête, la lysine est.


toujours le facteur limitant même dans les villages où la
consommation d'arachides est importante ; cependant dans cette
zone I la ration en protéines est toujours largement satis-
faite, tant pour l'hypothèse 1 que pour l'hypothèse 2. En
effet, l'arachide, quoique encore, légèrement déficitaire en
lysine, apporte à poids égal, trois fois plus, de cet acide
aminé et trois fois plus' de protéines" que les céréales.


(1) Rapport n° 52. Réunion FAO sur la nutrition,
(2) Hypothèse 1 : Rapport n°.37, "Besoins en.Protéines", FAO


Rome, 1965.
Hypothèse 2 : Rapport n° 52, op. cit.




93 93

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- 76 -


La ration protéique est encore satisfaite (dans les
deux hypothèses) pour le village de Banankoro de la zone II.
La ration calorique n,'étant pas satisfaite, une partie des
protéines risque donc d'être utilisée à des fins caloriques.
La ration protéique n'est pas satisfaite dans la majorité
des cas (hypothèse 1) pour le village de Sédougou N'Tjilla
et est encore à peine satisfaite (hypothèse 2) pour ce même
village qui, par ailleurs, est. très loin d'avoir une ration
calorique satisfaisante..


Au deuxième passage, la ration protéique est toujours
largement satisfaite dans les villages de la zone I (zone
arachidière), même pour le village de Diabadji, où la ration
calorique n'est plus satisfaite.


La ration protéique n'offre aucune amélioration par
rapport au 1er passage pour les villages déficitaires de la
zone II. Le village de Tiodougou Kolondji a la ration la plus
déficitaire. Cette ration protéique n'est toujours pas satis-
faite, même en hypothèse 2.


La ration protéique est satisfaisante pour les villa-
ges de la zone III, seule une concession du village de nomades
ne satisfait pas ses besoins'; la ration calorique de cette
concession est très déficitaire. .


La ration protéique est toujours satisfaite en milieu
urbain où la consommation de viande et de poisson est jour-
nalière.


Par ailleurs, il nous a semblé intéressant de recher-
cher s'il y avait une relation entre.les taux de préalbumine .
du plasma et la ration protéique. Les taux d'albumine sont
normaux tandis que les taux moyens de préalbumine sont bas
(50 % de. la normale) à tous, les. âgés. • . -


. Les'taux.de.préâlbumine'ont ,été classés en normaux,,
moyens, mauvais, en référence à.la norme de. 25 mg pour '".-.-.
100 ml. ..........


25 mg -T, écart typé '.'<. normal .< 25 mg /+1 écart type ..- . , -


25 mg -2 écarts types V; moyen <25 mg, •-1 .écart type".


mauvais < 25 mg -2,écarts, types


Les écarts, types ont été calculés sur l'ensemble ,
des données des deux passages.


Résultats


Le tableau 14 regroupé les'résultats.




94 94

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- 77 -


Les taux de préalbumine sont mauvais dans les villages
où, exception faite du village de Tiennel-Barka (village X ),
12 % des taux seulement sont normaux.


En ville, à Bamako (VII et VIII) 50 % des taux sont
normaux ainsi que dans le village de Tiennel-Barka. La ration
de Tiennel-Barka et. de Bamako se caractérise par un meilleur
apport en protéines d'origines animales -(plus de 30 %) et
par une couverture^satisfaisante en vitamine C. alors qu'elle
est largement insuffisante dans les autres villages.


Les taux de protéines animales sont également supérieurs
à 30 % dans les.concessions 2, 4 et 5 du village de Tin Azir
(village XI), mais-par contre la ration calorique est insuf-
fisante (1400 Kcal.) j pour ces concessions, une partie des
protéines est vraisemblablement utilisée à des fins énergétiques,


•Discussion


Il est surprenant que les taux de préalbumine soient
mauvais pour les habitants des villages de Gakoura rive droite
et de Diabadji (villages I et II) alors que la ration de
protéines est en principe satisfaisante % 70 à 80 g de pro-
téines, indice chimique de 0,70 à 0,80 par suite d'un mélange
de céréales, d'arachides et de protéines animales, et 12 à
15 % de calories d'origine protéique.


Les taux de préalbumine des habitants de Banankoro et
Sédougou N'Tjilla (villages IV et V) ne sont pas plus défi-
citaires, alors que la ration en protéines est plus faible
et à peine satisfaite (selon les standards FAO) pour le"village
de Sédougou N'Tjilla.


En Zambie (1),. avec 15 % de calories d'origine protéi-
que et au moins 26 % de protéines d'origines animales, 40 %
de la population enquêtée de cette catégorie n'est pas en
équilibre protéique, contre 70 % dans la catégorie ayant une
ration comprenant moins de 10 % de calories d'origine protéique.


De même, l'analyse de R.W. Wenlock du statut nutrition-
nèl des Zambiens met en lumière la relation entre une ration
correcte en vitamine C et les taux d'albumine sérique.


Si la diminution des. taux de préalbumine est un
indièe précoce indiquant des formes latentes de malnutrition,
avant que d'autres indicateurs, tels les taux de transferrine,
d'albumine soient modifiés : 25 % de la population seraient
en état de malnutrition' protéino-calorique légère (2) dans v


(1) R.W. Wenlock, "Food Intakes and Nutritional Status - Impli-
cations, for the formulation of development policies for
Zambia'!, tables I and IV, Ecology of food and nutrition,
Volume 7, Number 4 (1979) pp. 203-212. " ' '


(2) Taux de préalbumine ^ 15 mg/100 ml;




95 95

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- 78 -


le meilleur des cas : Bamako et'Tiennel-Barka et 6-5 à 70 %
dans les autres cas; .Cependant, au regard des standards FAO,
la ration calorique et la ration protéique sont satisfaites
pour les villages I, II, IX pour lesquels 65 à 70 % de la
population seraient en' ét-vt de malnutrition légère. -


Le fait que. les taux de préalbumirie des. habitants de
Bamako et Tienhel-Barka soient meilleurs, alors que la ration
protéique se caractérise par un meilleur apport en protéines
d'origines animales (.1 ) ;indique-t--ii que les protéines ani-
males sont indispensables à un taux relativement élevé ?


Ajoutons qu'une ration alimentaire, faible en protéines
d'origine animale est certainement pauvre en vitamine B12. Elle
peut aussi, être déficitaire en riboflavine bien que riche en
céréales puisqu'une grande partie de celles-ci sont soumises
à la chaleur en milieu alcalin ; en effet, de la potasse est
ajoutée lors de la cuisson du tè. Or, les vitamines du groupe B
et plus particulièrement les vitamines B2 et B12 favorisent
l'élaboration des protéines. .


Dans le cadre du programme régional de lutte contre,
l'onchocercose l'ORANA (2; a, effectué des enquêtes nutritionnel-
les au sud du Mali en juillet-août 1978 dans le.s .cercles de
Bamako, Bougouni, Yanfolila et Sikasso. .


Comme les enquêtes "du Centre de Développement, l'en-
quête ORANA porte sur des familles entières et non pas sur
des groupés dits à risque (femmes, enfants...) afin de
pouvoir cerner au mieux les conditions dans lesquelles se
développe la malnutrition. ",.' -, -•".-.


'. i •


La répartition des poids par taillé Inférieurs à
80 % ,de la norme (3) indique que 20 à 25 % des sujets adultes
(21 à 80 ans) sont en état de malnutrition protéo-énergétique.
Cette proportion est plus élevée chez les sujets filles de
moins dé.10 ans. Comme lors de notre, enquête les..taux de. "proti-
des totaux, et d'albuminé^sont acceptables.mais les taux de
pr^éalbumine sont très faibles (50 % de la norme).


Tous ces résultats confirment la présence^ de malnutri-
tipJLJfirotéo-én.ergétique légère. * .-••'•'' .•' '•'•*'/--'" "~~". .-'.'•


Cette, étude pose un certain nombre de questions sans
pouvoir y apporter de réponse,; et il seralVsouhaitable.que.des
travaux'plus importants s'adressent;.à ces. problèm.es. ".


(1) A Bamako, l'apport: en protéines, d'origines animales est
présent a chaque repas.


(2) E.'BénéficeiiS. Chevassus-Agn-es",'P* Chevassus-Agnes, '.
/ P. Le François, J.L.. Dyck, A. Epelboin et A.M.. N'Diaye,
"Enquêtes Nutritionnelles en Haute-Volta-.:et au: Mali!', ORANA
miméo 1979. ... .- -/:/. '•'."-: •• '


(3) Normes de Harvard.. ''.'.:. ".: ', •"- v ; v.-. "-,.. • . .\\




96 96

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- 79 -


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99 99

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- 82 - '


SECOND PASSAGE
TABLEAU 11(d)


Apport -protidiqùe de la ration en grammes ;
et comparaison avec les besoins théoriques*


Zone II


V i l l a g e s
e t


Concess ions .


Banankoro


SéfiouQ-pu


V


Tloàpy^pu .


1
2


3
4


5
6


7


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1


2.


3
4


5
6


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1


2


3
4
5
.6


7


L


P r o t é i n e s


Végé-
t a l e s


44 ,6


3 5 , 3
42 ,1
4 4 , 2


3 9 , 5
4 7 , 4
4 6 , 4


4 2 , 3


5 2 , 2 .


5 0 , 5
4 7 , 4
4 7 , 4


5 3 , 8
5 3 , 6
6 0 , 5
5 1 , 4 , ;


3 1 , 6
28 ,6


<&,5 .
3 5 , 4
50


3 3 , 3
4 0 , 1 .
3 6 , 0


A n i -
males


3 ,1
1,2


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0 , 4 ,


0 , 9
0 , 2


6 , 3
1,8


2 , 5 .


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7 , 6


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2 , 2 , ;


2 , 6
0 , 0
0 , 8
2 / 4 -


1,7
1/4
0 , 0


1,3


To-
t a l e s


4 7 , 7


3 6 , 5
4 2 , 2


44 ,6
4 0 , 4 .
4 7 , 6


5 2 , 7
44 ,1


5 4 , 7
5.0,5 .
4 8 , 7
5 5 , 0
54 ,1
5 4 , 4
6 1 , 4 ; .
53 ,6


3 4 , 2
28 ,6


. 47 ,3 •
' 3 7 , 8


5 1 , 7
3 4 , 7
40,1


3 7 , 5


Besoin


H1


48


43
52


4 4 , 5


51
39
45
4 5 , 5


44


55. -
58 .


49


45
38 :.
.68,


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46 ;
58
44


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51
54 .


47
49


H2


39
35
44
36
42


^ 2


38
37


35
46


48
40
38


: 30
54


; 42


^38
48
36


41


43


' 46
38
40


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H1


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- 8•-.


- 1 6
+12
+20


+43
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; - 2 5 '
- 4 9


;+ 7
- 2 3
+ 0
- 36


- 1 4


- 2 3


H2


+ 0


- 5


- 4


— ,


•.


+11
+ 0


.,


+11
'


' - 1 0
- 4 0


- 8


- 2 5
+ 5
- 6


•- Besoins exprimés en p ro t é ines l o c a l e s .


H1 = 1ère Hypothèse . - , • . . ' • - ....
H2 = 2ème Hypothèse.




100 100

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- 83 -


SECOND PASSAGE


e


TABLEAU 11(e)


Apport protidiqùe- de la ration en grammes
tt comparaison avec les besoins théoriques'*


Zone III


Villages
et


Concessions


Kokonto
'




,.'


•Tiennel-
-iarka
'


J .




Tin Azir


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1
2


3
4


5
6


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1


2


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4


5
6


7


I
1
2


3
4


5
6


7


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Végé-
tales


46,6


86,3
(126,1)
72,4


: 42,7
56,8
40


; 59,6


25,8
44,0


(79,5)
46,8


39,7
49,6
54,6
46,1


61,6


30,9
29,8
26,0
40,2
67,6


; 25,6


40,5


Protéines


Ani-
males


16,7
29,2


22,7
7,0


. 7,5*
8,5 '
15,7
15,1


16,0


28,3
47,9
10,7 ;


23,3
25,4
33,6
25,8


11,1
32,8
4,2


54,9
31,4 •


16,3 :


9,3
21,3


To-
tales


63,3
115,5


79,4


" 50/2


65,3
55,7
74,7


41,8


72/3


57,5
63,0
75,0
88,2


71,9


72,7
63,7.
34,0


80,9
71,6


83,9
34,9
61,8 -


• Besoin


38,5
49,9


55,3
61,6


: 36,2
36,8
35,8


41,7


38,0


42,7
41,9
36,5.
41,1
32,2
35,2


37,7


46,1


30,7
50,8


: 27,8


31,8
30,8


36,3
31,7


%


+ 64


+ 131


+ 29
+ 39
+ 77
+ 55
+ 79


+ 10


+ 69


+ 60
+ 51
+ 132
+ 150
+ 90


+ 58
+ 116


- 33
+ 191


" + 125
+ 172
- 4
+ 94


* Besoins e.-iprimés en protéines.-locales.
FAOj s tandards 1965. , .<'




101 101

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- 84 -


TABLEAU 11(f)


SECOND PASSAGE


Apport protidiqùe de la ration en grammes
jffc.-Ĉ nreaĵ ĵ son̂ v/ôvo' l'es besoins théoriques*


Villes


Villages
et


Concessions


Bamako I


Bamako II


Ségou


1


2


3
4


5
6


7


1


1


2


3
4


5
6


7


£


1


2


3
4
5
6


7


I


Végé-
tales


42,9
24,6


52,1


33,9


35,7
53,2


48,3
39,6


34,2


38,7


47,9


40,7


37,3


40,9
31,0


38,1


36,5


34,3
48,6


53,8


49,7


34,9
48,6


40,8


Protéines


Ani-
males


19,1
20,6


10,9
21,1


11,7
20,2


14,1


17,9


22,4


18,0


13,1
18,8


14,9
17,0


17,4


18,8


20,7
28,6


10,8


30,1


15,7
12,6


26,9


18,9


To-
tales


62


45,2


63,0


55,0


47,4


73,4


62,4


57,5


56,6


56,7
61,0


59,5
52,2


57,9
48,4


56,9


57,2


62,9
59,4


83,9
65,4


47,5


75,5


59,7


Besoin


45


35


43
48


42


37


33
42


42


40


43


47
40


50


35


43


36


33
40


51


43
50


48


40


%


+ 38


+ 29
+ 50


+ 14


+ 13
+ 98


+ 89


+ 37


+ 35
+ 42


+ 42


+ 27


+ 30


+ 16


+ 38


+ 32.


+ 59


+ 91


+ 80


+ 64


+ 52


- 5


+ 57
+ 49


* Besoin exprimé en protéines locales
FAO, standards 1965.




102 102

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- 35


TABLEAU 12


Indice chimique (Facteur ̂ limitant Lysine)


1
2
3
4
5
6
7


1
2
3
4
5
6
7


Gakoura Rive


1er paesage


0,80
0,79
0,77
0,7?
0,84
0,90
0,84


2ème


Droite


passage


0,81
0,87
0,89
0,96
0,95
0,96
0,76


Banankoro


0,77
0,77
0,78
0,93
0,85
0,86
0,84


0,65
0,66
0,56
0,64
0,65
0,70
0,61


Diabadji


1
2
3
4
5
6
7


1er passage


0,67
0,70
0,62
0,73
0,75
0,68
0,73


2ème passage


0,77
0,81
0,77
0,90
1
0,73
0,89


Sédougou N'Tjilla


1
2
3
4
5
6
7


0,78
0,77
0,73
0,93
0,85
0,86
0,84


0,69
0,51
0,52
0,59
0,63
0,73
0,48


2ème passage seulement


Kokonto


1
2
3
4
5
6
7


o,e4
0,77
0,63
0,62
0,72
0,93
0,78


Tiennel-Barka
-


1
2
3
4
5
6
7


0,88
0,79
1
0,88
0,98
1
1


Tin Azir


1
2
3
4
5
6
7


0,61
1
0,55
1
1
0,87
1


Bamako I


1
2
3
4
5
6
7


0,76
1
0,70
0,66
0,70
0,85
0,92


Bamako II


1
2
3
4
5
6
7


0,78
0,89
0,89
0,75
0,82
0,62
0,88




103 103

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- 86


TABLEAU 13


Ration de p ro t é ine s animales -par -personne
e t par .lour exprimée en % des


p ro t é ines t o t a l e s


Villages


GAKOURA


BANANKORO


KOKONTO


TIN AZIR


Conces-


sions


1


2


3
4


5
6


- 7 .


L
1
2


,3
4


5
6


7


L
i


2


3
4
5
6
7


1


2


3
4


5


6


7


I


Passages
1 | 2


24,47
26,40


28,63
23,25
20,13
36,05
29,71


27,13


5,16


5,53
5,86


1,09
3,21
3.61


14,09
5,23


37,45
26,11.
12,12
24,06
23,70
26,50


16,05
25,66


6,50


3,29
0,24
0,90


2,23
0,42


11,95
4,08


26,38
25,28
-
8,22
14,94
13,02
28,19
20,21


15,27
51,49
17,50
67,86
43,85
19,43
26,65
34,47


Villages


DIABADJI


SEDOUGOU
N'TJILLA


TIENNEL-BARKA


'-


Conces-
sions


1


2


3
4


5
6


7
r


1
2


3
4


s


c


7


r


1
2


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4


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Passages
1 2


12,09
16,15
7,34


20,49


11,55
12,25
12,41


12,99


0,81


1,01


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21,79
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3,43


. 16,26
27,50
14,50


33,77


44,92
19,40
24,81
25,55


4,57
G
2,57


13,52
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45,58
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38,36
24,68
27,52
22,60
31,13


BAMAKO II


1
2
5
4
5
6
7


39,58
31,75
21,46
31,60
26,54
29,36
35,93
33,04




104 104

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- 87 -


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De même que pour lës^besoins énergétiques et les besoins
en.protéines, les besoins en calcium, phosphore, fer, vitamine A,
vitamine C ont été calculés pour chaque passage et pour chaque
concession en tenant compte de la pyramide des âgés.des conces-
sions concernées et selon les standards FAO (1).


Le régime étant essentiellement à base de céréales et
comprenant moins de 10 % des calories d'origine animale, il a
été considéré que là limite supérieure de l'absorption du fer
par. les. sujets normaux était'de 10 %, Les besoins/jours moyens en
fer par personne oscillsnt donc entre 13 et 16. mg selon les
concessions,


to) Résultats


Calcium


Des apports caloriques nettement insuffisants théorique-
ment, v puisqu'ils* sont inférieurs à 300 mg par jour, sont enre-
gistrés en zone II, surtout dans le village 5 où quatre conces-
sions sont déficitaires. \\


Il h;' y a. pas de déficit ' calcique pour les villages des
zones I et II.


En ville, à Bamako, quatre concessions sur, quatorze
sont déficitaires. ' .. .. • ._-- ' • '


Bien que les besoins moyens calculés selon.les standards
FAO oscillent entre 450 et' 480 mg par personne, n^ont été
considérées comme déficitaires que les concessions pour les-
quelles:^ «apport moyen est inférieur à 300 mg par jour.


' ' - -
.Aucun trouble dû au manque de;calcium : rachitisme, etc.


n'a été.enregistré.j en .effet, lorsque l'apport en»vitamine D
est satisfaisant, il n'est absolument pas- prouvé'qu'une ration
légèrement inférieure à 300 mg/jour soit insuffisante. Cepen-
dant, des taux faibles de calcium sont peut-être, ainsi que
l'insuffisance générale de .la...ration, .en protéines .(c'est dans
lés concessions les plus mal courries que le déficit en Ca est
net), responsables de la croissance lente des enfants.


(1) - Besoins en calcium, rapport d'un groupe d».experts FAO/OMS,
Rome 1961, Réunion de la FAO sur la nutrition, rapport
n°- 30. _ ... ........... . :


- Besoins en acide ascorbique, vitamine D, vitamine B12,
acide lalique et fer, rapport d'un groupe mixte FAO/OMS


• d'axperts, Genève 1970, .Organisation Mondiale, de la Santé,
-. ; rapport, technique 1970, "n° 52. -




106 106

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- 09 -


Fer


Les apports en fer sont toujours satisfaits. Alors
que les besoins oscillent entre 13 et 16 ing/jour selon les
concessions, les apports moyens varient de 19 à 35 mg. De
plus les taux de transferrine sont normaux.


Soulignons l'insuffisance générale de la ration en
vitamine C et également en vitamine A . Or, la vitamine Ct
et peut-être la vitamine A, sont nécessaires à l'assimilation
du fer (1). Los cas d'anémies enregistrés dans les différents
villages et villes ne sont vraisemblablement pas dus au man-
que de fer.de la ration, mais à d'autres facteurs, insuffi-
sance en vitamine C principalement, présence d'affection,
paludisme surtout.


Vitamine A et v_-__t€mlne_ C


Déjà au niyeau des aliments tels que produits ou ache-
tés, la ration alimentaire est toujours largement déficitaire en
vitamine A lors du second passage d'enquête.


Lors du premier passage d'enquête, elle est largement
déficitaire pour le village 4, dans deux concessions du villa-
ge 5 appartenant également à la zone II, pour trois conces-
sions du village 1 et 3 concessions du. village 2.


Toujours au niveau des aliments crus, la ration ali-
mentaire est largement déficitaire en Vitamine C, exception
faite de trois concessions du village 5 au second passage d'en-
quête et du village 10, pour lequel une seule concession
ne satisfait pas son besoin en vitamine. C.


A 1!exception d'une concession à Bamako et de deux à
Ségou, la ration en vitamine C est satisfaisante en ville.


(1) M. Astier-Dumas et D. Molle. Facteurs alimentaires d'assi-
milation du fer. Diététique des carences martiales. Méde-
cine et Nutrition, 1976, T. XII, n° 2.




107 107

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- 90 -


TABLEAU 15(a)


1er et 2ème PASSAGES


Apport de la ration en Calcium et en Fer_,_
e.-primo en mg "*"


Villages


1


2


4


5


Ca
1


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610
511
460
969
719
787


608
553
507
385
445
516
519


294
227
506
304
464
170
497


315
381
267
272
168
196
280


Ration journalière par personne


i


2


563
553
528
619
725
407
987


712
621
475
311
610
770
322


396
220
211
331
428
431
486


283
539
296
325
520
429
391


Fer


1


20,8
28,3
18,6
17,1
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26,0


31,6
22,7
20,4
20,2
19,3
20,6
31,6


27,1
25,2
35,5
28,8
37,9
27,0
31,7


32,5
46,4
29,3
29,8
21,0
23,2
30,4


2


22,5
25,0
30,0
24,6
31,8
29,3
33,7


35
30
20
13
33
35
24


29
23
31
31
28
36
29


43
35
32
32
41
42
42


Aliments tels qu'achetés




108 108

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- 91 -


SECOND PASSAGE seulement


TABLEAU 15(b) -


Apport de la ration en Calcium et en- :Fer,
'exprimé en mg.V. '


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Aliments tels qu'achetés




109 109

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- 9 2 -


SECOND PASSAGE seulement


TABLEAU 15(c) ':'-'•:•


Apport de la ration eh Calcium et en Fer :
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Aliments tels qu'achetés


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- 93 -


1er et 2ème PASSAGES


TABLEAU 16(a) ''


Apport dé là ration eh vitamines


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Ration journalière par personne


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Aliments tels qu'achetés




111 111

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- 94 -


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TABLEAU16fbl .


Apport de la ration en vitamines


Vitamine A en ts* g


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Aliments tels qu'achetés




112 112

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- 95 -


SECOND PASSAGE seulement


TABLEAU 16(c)


Apport de la ration en vitamines


Vitamine A e n ^ g


Vitamine C en mg


Ration journalière par personne


Villes


3


7


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Vitamine A


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114
58
49


60
186
157
219
26
115
296


100
147
473
75
30
55
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Vitamine C


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11
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11
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13
27
27
24
37
35
92


Aliments tels qu'achetés




113 113

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- 96 -A


4. CONSOMMATION ENTRE LES REPAS
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Comme indiqué dans la méthodologie utilisée pour le
le dépouillement des enquêtes de consommation alimentaire pour
quantifier la consommation entre les repas, deux hypothèses
ont été retenues : une hypothèse basse et une hypothèse haute.


La consommation calorique moyenne/jour est exprimée,
d'une part en Kcalories, hypothèse basse et hypothèse haute
/tableau 17(a) Villages, et Tableau 17(v) Villes7, d'autre part,
en pourcentage de la consommation aux repas /Tableau 18(a)
Villages, et Tableau 18(b) VillesJ.


En ce qui concerne la fréquence de consommation, on
présente le nombre des personnes qui n'ont pas consommé entre
les repas (en pourcentage du nombre des personnes présentes
dans la coneession au moment des enquêtes) (Tableau 19).


Analyse des résultats


D'une manière générale, la consommation entre les
repas est faible, plus particulièrement lors du premier pas-
sage, qui correspond à la fois à la période de soudure et àa
une époque de l'année où tous les membres de la famille sont
occupés à travailler dans les champs.


Dans les villages, sur 61 concessions prises en compte,
la consommation entre les repas est égale ou supérieure à
10 % de la ration calorique consommée aux repas dans 15
concessions, soit dans 25 % des cas ; parmi celles-ci, elle
est supérieure à 20 So de la ration consommée aux repas dans
deux concessions seulement. Elle' est comprise entre 5 et 10 %
de la ration des repas dans 12 concessions, soit dans 20 %
des cas. Elle est inférieure à 5 % de la ration des repas dans
25 concessions, soit dans 41 % des cas. Elle est nulle pour
9 concessions, _roi.t dans 15 °/o des cas.


Cette consommation entre les repas qui représente moins
de 10 % de la valeur calorique des repas dans 75 % des cas peut
donc être considérée comme comprise dans la marge d'erreur des
enquêtes.


Dans le village de Tiennel-Barka de la zone III, cette
consommation est nulle et il en est de même chez les nomades
de Tin Azir, exception faite d'une concession pour, laquelle cette
consommation atteint 23 % de la consommation des repas. Néan-
moins, cette consommation moyenne de 280 Kcalories/jour ne
permet pas aux habitants de satisfaire leurs besoins, la ra-
tion étant très déficitaire : 1.228 Kcalories seulement.


Il est à souligner que ce sont les concessions les
mieux nourries qui consomment le plus entre les repas, bien
que les pourcentages soient sensiblement les mêmes.




114 114

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- 97 -


Cette consommation peut être très bion répartie entre
les diverses personnes ae la concession ou bien le fait de
certains individus seulement, dont la consommation peut alors
atteindre 400 à 500 Kcalories/jour. Quelques personnes sont
dans cette situation principalement dans les villages de la
zone I (zone arachide).


Les personnes consommant entre les repas appartiennent
de manière générale aux tranches d'âge actives 20-49 ans,
mais chez les Bambaras de la zone II, au sud du pays, les jeû-
nes enfants participent largement à cette consommation.


Les produits consommés sont l'arachide principalement,
des bouillies, des beignets, du théj du sucre pour les adultes,
des fruits (oranges, bananes) et très rarement de la viande
grillée au marché. Aucun produit de chasse n'a été enregistré
et seulement-de très rares fruits sauvages. Il ne s'agit donc
nullement d'un apport dû à la cueillette. Soulignons a nouveau
que cette consommation est marginale puisaue parmi les conces-
sions pour lesquelles la ration enregistrée lors des repas
est insuffisante aux besoins, une seule concession du village 2
(zone arachidière) satisfait, et au second passage seulement,
ses besoins grâce à cette consommation.


En ville, parmi les 21 concessions considérées, la
ration consommée' entre les repas est supérieure ou égale
à 10 % de celle consommée aux repas dans deux concessions
seulement. Pour l'une de ces concessions, elle atteint 20 %.


Dans 4 concessions, elle est comprise entre 5 et 10 %
de la ration consommée aux repas.


Elle est inférieure à 5 % dans 14 concessions et
nulle dans une concession.


La consommation entre les repas est plus faible dans
son ensemble que celle enregistrée dans les villages. Elle
est le fait principalement des tranches d'âge 12 à 49 ans.
Le thé et le sucre sont plus largement consommés en ville,
surtout dans les tranches d'âge 17 à 39 ans.


Elle est plus variée que la consommation enregistrée
aux villages, les sodas apparaissent, mais elle consiste surtout
en arachides, fruits (plus fréquemment qu'au village), biscuits
secs, beignets. Il est très rare d'enregistrer la consommation
de viande.




115 115

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- 102 -


TABLEAU 19


CONSOMMATION ENTRE LES REPAS


Pourcentage de personnes n'ayant pas consommé*
entre les repas


1er passage


Villages


1


2


4


5


Concessions


1


0


53


16


27


2


59


50


70


23


3


29


56


55


17


4


2


3


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14


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42


65


45


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23


33


17


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2àme passage


Villages


1


2


4


5


6


9


10


11


Concessions


1


0


48


44


7


60


100


32


100


2


27


60


52


55


65


100


45


50


3


35


29


35


52


50


100


100


100


4


0


5


22


60


38


100


12


20


5


54


3


93


4


5


100


100


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6


16


98


38


15


21


100


0


0


7


47


73


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18


73


8


100


0


2ème passage


Villes


Bamako I


Bamako II


Ségou


Concessions


1


38


33


58


2


10


0


0


3


39


41


16


4


50


8


8


5


18


25


21


6


54


22


38


7


100


20


12


* Par référence au nombre de personnes présentes dans la concession
au moment des enquêtes.




120 120

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- 103 -


5 . L > ORIGINE DES CALORIES


Comparaison entre zones, villages, concessions selon l'origine
des kilocalories ; production, achat, cadeau, autre ™~™~amm


D'une manière générale, l'auto-consommation est la
règle pour les ruraux CTableaux 20j, exception faite du village
de Gakoura Rive Droite en zone 1(1) et du campement de Tin
Azir en zone sahélienne, où, évidemment, la'plus grande partie
des céréales est achetée. • '' • ' • -,


La part des cadeaux est négligeable partout.


a) Céréales et auto-consommation (Tableaux 21)


La part des cadeaux est également négligeable. Par
contre, la comparaison entre les tableaux met en lumière des
différences : .


(i) entre les zones


. .Zone I - deux villages assez différents (voir
l'analyse par village),


Zone II - l'auto-consommation est la règle,
• les achats de céréales en parti-
culier n'existent qu'au moment de
•la soudure, ;


• Zone III - dans Tes villages de la zone lacustre,
-les céréales consommées provien-
nent essentiellement de la produc-
tion, alors que les nomades de Tin
Azir les achètent. -.*'..


En ville, les céréales sont achetées, exception faite
d'une concession de; Bamako qui, apparemment, possède encore
des champs pas trop loin de Bamako,


(ii) Au niveau des villages'-et de leurs différentes
concessions : • :> * . • • • • - . . . ; '


Il est curieux de remarquer que, lors du second passage
(janvier, février), c'est-à-dire juste après la récolte, la
part des céréales achetée est très importante pour deux conces-
sions (concessions 2 et.3) du village de Gakoura Rive Droite.
Diverses hypothèses peuvent être avancées :


Il s'agit d'un village monétarisé, une partie des
habitants vivent à Paris, comme travailleurs immigrés. Il
vaut mieux acheter les céréales en début de saison et garder
une production ne couvrant pas les besoins pour la période de
soudure durant laquelle les céréales sont rares et plus coûteuses.


(1) Les causes seront explicitées lors de l'analyse par produit .




121 121

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- 104 -


De plus ce village, où la pluviométrie est irrégulière
connaît des soudures difficiles et, en général, à ce moment
le Gouvernement met des céréales à la disposition des villages.
Tel fut le cas lors du premier passage d'enquête et ceci expli-
que la part importante de céréales achetée pour les concessions
6 et 7. .


Les villages de la zone II vivent essentiellement en
auto-consommation et ne satisfont d'ailleurs pas à leurs be-
soins. Lors du premier passage d'enquête, deux concessions du
village de Sédougou N'Tjilla achètent leurs céréales, au moment
de la soudure, elles en manquent totalement ou presque.


Chez les nomades de-Tin Azir, trois concessions pro-
duisent leurs céréales ; ce sont vraisemblablement les séden-
taires attachés à la Tribu qui les produisent.


b) Poisson, viande et auto-consommation (Tableaux-22-et


L'analyse de l'auto-consommation et de la part moné-
tarisée dans la consommation de viande et de poisson confirme
clairement que le village de Gakoura Rive Droite, zone I, est
monétarisé.


En zone II, l'auto-consommation est la règle pour le
village de Banankoro, alors qu'à Sédougou N'Tjilla et Tiodougou
Kolondji 50 % environ de la consommation de poisson et de viande
sont achetés. Dans ces deux villages, mais surtout dans le
dernier, les paysans vendent leur production de coton, en prin-
cipe ils ont plus d'argent disponible.


En zone III, l'auto-consommation de viande est la
règle chez les nomades sahéliens du campement de Tin Azir,
alors qu'en région lacustre une grande partie (70 à 80 %) de
la viande, et du poisson est achetée. Cette analyse confirme que
ces villages sont plus riches que ceux des zones I et ïï. '"'"


La part des cadeaux est plus importante que pour les
céréales. Ceci est lié aux habitudes de consommation de la
viande. Comme nous l'avons vu celle-ci^ est très faible chez
les moraux, sauf à l'occasion d'événements familiaux ou
sociaux ,: naissance, baptême,- décès, visite d'hôte de marque ;
une partie de la viande est offerte aux amis, aux voisins.


En ville, comme les céréales; le poisson et la viande
sont achetés. .*...."*




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- 106 -


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- 107 -


TABLEAU 20(c) .


Comparaison entre zones,- villages, concessions
selon l'origine des kilocalories (autoconsommation,


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Tous produits


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- 108 - -


TABLEAU' 20(d) '


Comparaison .antre, villes
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- 109 -


TABLEAU 21(a)


Comparaison entre zones, villages, concessions


selon l'origine des kilocalories
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- 110 -


TABLEAU 2Kb)


Comparaison entre zones, villages, concessions


selon l'origine des kilocalories


Céréales uniquement


ZONE II


Villages


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M»T.liîla


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Tiorloû ou
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sions


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99,4
100
100


96,9
100
99,6


Passage 2


100
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100
100
100
100
100
100


'


ZONE III


Village 9


Kokonto


1
2


3
4


5
6


7


100


99,1
58,7
34,4
100
99,8
100
88,1




128 128

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- 111 -


TABLEAU 21(c)


Comparaison entre zones, villages, concessions


selon l'origine des kilocalories


Céréales uniquement


ZONE"III


Villages


Village 10


Tiennel-Barka


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Village 11


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Comparaison entre villes selonrl'origine1 des calories


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III. LES HABITUDES ALIMENTAIRES
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Dans le cadre de l'enquête de consommation alimentaire
afin de mieux connaître les habitudes alimentaires, les divers
interdits, d'apprécier quelles motivations sont à la base du
choix des aliments consommés, les personnes enquêtées ont
eu à répondre à un questionnaire. Celui-ci comprenait deux
rubriques distinctes, l'une permettant l'analyse de la moti-
vation du comportement alimentaire, l'autre conduisant à une
classification des aliments selon la priorité dans le désir
d'en augmenter la consommation,


LES MOTIVATIONS '.,'. . . .,


1. Méthode d'analyse


I2n ce qui-concerne l'analyse de la motivation elle a
été conduite selon le schéma suivant :


- motivation d'ordre économique, c*est-à-dire selon
là disponibilité et aussi compte tenu du prix, .


- motivation par rapport à là satisfaction du besoin
d'énergie, de satiété, c'est-a-dire d'apaisement de la sensa-
tion de faim,


- motivation correspondant à des jugements de valeur :


a) motivation par rapport au goût,


b) motivation théorique acquise de type nutri-
tionnel, b^.vraie, b 2 fausse,.


c) divers.


En effet, à chaque motivation correspond une réponse
•type •


- pour la motivation en fonction de la disponibilité,
la réponse sera : "on en cultive le plus",


- la motivation par rapport au besoin de .satiété,
d'énergie s'exprime ainsi : "ça procure dé la force",
"c'est une nourriture principale" ou encore : "ça
augmente le poids dû corps", "ça engraisse le corps",
"c'est nourrissant", "ça couvre la faim".


- pour la motivation en fonction du goût, la réponse
type sera : "ça me convient",


r l'expression d'une motivation nutritionnelle est
rare. De temps en temps, la viande est notée comme




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- 122 -


contenant des protides. L'affirmation "c'est vita-
mineux" est le type de la réponse nutri.tionnelle.
Parfois elle s'applique aux fruits, mais le plus
souvent l'apport de vitamines est avancé pour des
produits qui n'en fournissent pas spécialement. Le
terme de vitamine devient un terme "fourre-tout"
utilisé en ville surtout. Est-ce le résultat d'une
éducation nutritionnelle non assimilée ou de
l'utilisation de vitamines sous forme de médicaments '


- dans la rubrique divers, peu importante en pourcen-
tage de réponses, sont regroupées des motivations
d'ordre médical "c'est un médicament", ou d'ordre
pratique "ça demande moins de travail", "ça sert
pour beaucoup de mets", et toute réponse inclassa-
ble car tro peu précise, tel "c'est pratique".


Certaines expressions peuvent prêter à une double
interprétation, elles ont été interprétées en fonction du
contexte. Par exemple, "c'est bon pour l'organisme, bon pour
la santé". Ceci peut aussi bien vouloir dire nourrissant,
donc facteur d'énergie, que se rapporter à un concept nutri-
tionnel. Lorsque la phrase "pour être en bonne santé" faisait
référence à la viande ou aux oeufs, elle a été classée en moti-
vation du type nutritionnel. Par contre, l'affirmation "c'est
bon pour l'organisme" se"rapportant à des aliments de type
céréales, tubercules a été généralement classée en motivation
par rapport au besoin de satiété et ceci en fonction du contexte-,


L'expression "c'est mon désir" a été interprétée
"comme j'aime cela", donc classification selon le goût et
l'expression "c'est pour la nourriture", "comme ça donne de
la force", donc motivation par rapport au besoin d'énergie.


Des expressions pittoresques ont posé des problèmes
d'interprétation comme celles-ci : haricots, pois "ce sont des
amuse-gueules" (Ségou) "la sardine" classée comme fromage.
Aussi le fait que de très nombreuses personnes n'aient donné
aucune motivation,.


L'interprétation de telles données est d'autant
plus délicate que selon les équipes d'enquêteurs, correspondant
chacune à une des trois zones enquêtées, il y a peut être des
différences dans la manière d'enquêter.




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I


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CM
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CM
KN
CM
O
CM


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ON
UN


m
UN
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UN


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m

KN


O
UN
r -


O
VO
• t f


as


VAJ




141 141

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- 124 -


TABLEAU 25


Les motivations selon les différents villages et villes enquêtes


En pourcentages


Villages


1
2
4
5
9
10
11
Z


Villes
3
7
8


_:


Non
Exprimé


1


44,4
51,2
56,2 •
56,8
64,1
66,3
67,9
53,3


20,2
48,1
48,1
33,6


Disponi-
bilité
prix


2


0
0
3,2
1,1
4,9
2,1
1,3
1,1


0,0
0,0
0,8
0,1


Besoin
Satiété
Energie


3


23,1
23,3
9,1
10,1
9,2
10,0
19,4
18,1


20,8
21,4
8,0
19,4


Goût


4


27,5
21,3
21,5
24,0
13,9
14,8
4,8
21,6


38,5
24,2
25,2
31,8


Théorique
nutritionnelle


vraie
5


1,4
1,9
2,1
1,5
0,1
0,2*
0,0
1,4


9
2,2


I'3 6,1


fausse
6


0,9
0,8
2,6
0,2
0,0
0,3
0,0
0,8


10,3
1,6
4,1
6,4


Divers


7


2,6
1,4
f'2
6,3
7,8
6,3
6,6
3,7


1,2
2,5
8,5
2,6


en % des motivations exprimées


Villages 1


Vill


2
4
5
9
10
11
_:


es 3
7
8
Z


2


0
0
7,4
2,6
13,7
6,2
1,4
2,3


0
0
1,6
0,2


3


41,6
47,8
20,8
23,3
25,6
29,6
35,3
.38,9.


26
41,2
15,3
29,2


4


49,5
43,7
49,1
55,7
38,7
43,8
47,5
46,3


48,3
46,6
48,6
47,8


5


2,6
3,8
4,8
3,5
0,3
0,6
5,6
3,0


1,3
4,3
10,2
9,2


6


1,7
1,7
6,0
0,4
0,0
1,0
5,1
1,8


12,9.
3,1
7,9
9,7


7


4,7
2,8
12,0
14,5
21,7
18,7
6,3
7,8


1,5
4 8
16,3
3,9




142 142

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• - 125 -


2. Résultats


a) Importance des motivations non exprimées


Pourcentage do m.q̂ ijvations'nqn exprimées t 46,8 % en
moyenne qui se répartissent'coî__ne~Tsuït : .


'.- de 50 %


> Gakoura-R.D.


Diabadji


Ségou


I Bamako I


Bamako.II


de 50 à 60 %


Banankoro


Sédougou
. N'Tjilla


+ de 60 ?b


Kokonto


Tiennel-Barka -


- Tin Azir


Dans un même village, il y a de très grandes diffé-
rences selon les concessions, ce qui suppose qUe l'attitude
des enquêteurs n'est pas à mettre en cause. Les enquêteurs
'de Ségou ont également enquêté à Bamako, Gakoura Rive Droite
et Diabadji.


Pour les divers aliments : boeuf, mouton, chèvre,
volaille, beurre de karité petit mil, gros mil, riz
etc., 36 produits ont ainsi été répertoriés, il a été demandé
à la personne enquêtée la raison pour laquelle elle consom-
mait les divers aliments en question. Les motivations non
exprimées correspondent au fait que la personne interrogée
n'a pas pu déterminer les raisons qui motivent son choix.


Il est normal que le pourcentage de réponses non
exprimées soit inférieur en villes, 33,6 %, que dans les
villages, 59,3 % ; c'est surtout dans la ville de Ségou que
les gens se sont montrés les plus aptes à répondre. Par
contre, c'est dans la zone III, zone lacustre et Sahel, que les
personnes enquêtées ont eu le plus de mal à identifier leurs
motivations.


Dans le campement de Nomades Touareg de Tin Azir
(village 11), sur 396 réponses, 269 correspondent à des
motivations non exprimées ; les 127 autres réponses, réparties
en 6 motivations différentes, ne permettent plus de tirer des
conclusions.




143 143

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- 126 -


b) Motivation d'ordre économique : Disponibilité, prix


Elle est très rarement avancée, en particulier
elle ne l'est jamais en ville, ni dans les villages de la région
de .Kayes, Gakoura et Diabadji. Nous pouvons'dire que seul le
village de Kokonto fait exception.


. Il semblerait que la question ne se pose pas en
ville, les habitants trouvant toujours les mêmes produits
vivriers au marché. Au.village, la règle étant l'autoconsomma-
tion pour la quasi-totalité des consommateurs, le choixne-


1) Goût - Villages 46,3 7*


impli-
situé


dans la zone lacustre, est isolé de centres d'approvisionne-
ment durant plusieurs mois de l'année, par suite des inonda-
tions ; est-ce la raison pour laquelle les habitants de ce villa-
ge se sont montrés plus sensibles à la notion de disponibilité ?


c) Les motivations (Tableaux 24, 25).
• • — I I — _ _ * I H 4 P • Mil-». ij-Tiii •!•»>• I l r M j M - i - p i i m * * ' .


Il y a une large prédominance des motivations par
rapport au goût et à la satiété,' sort" ':


fo .........


. -.-• , Villes : . 47,8 % • .
2) £§_t_-_IM *" Villages 38,9 #


Villes - -.i . 29,2 % ' •;


La motivation du goût .prédomine pour le village 5 ,
55,7 % des motivations e::primées, exception faite du village 9»
elle avoisine les 50.%..Le besoin de. satiété est aussi, important
que le'goût pour les villages .1. et 2, ainsi que pour une partie
de la ville de Bamako,; Bamako I.:Alors que pour le\\2ème secteur
Bamako II,.cette motivation ne représente que"15,3 % des.moti-
vations exprimées. Bamako- I comprend, les nouveaux quartiers
situés entre le. fleuve..et l'aéroport .où se sont installés ':
des habitants récemment arrivés dans la capitale ; ceci-expli-
que peut-être un comportement plus proche de celui des ruraux.


Parmi, les motivations faisant référence à un jugement
de valeur, il est.normal que le goût prédomine puisque tout;
en répondant à un besoin physiologique lé. besoin dé nourriture
correspond également à un besoin psychologique. -•:.'••-..


En ce qui concerne les motivations théoriques, par rap-
port à des notions en nutrition, elles sont plus importantes
en ville et là encore les réponses diffèrent dans les deux




144 144

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- 127 -


zones de Bamako. Bamako I s'identifie au monde rural, 4,3 %
de motivation nutritionnelle juste, et 3,1 % de motivation
nutritionnelle erronée contre 10,2 et 7,9 % pour Bamako II.


Soulignons encore que les concepts nutritionnels
acquis sont le -oius souvent entachés d'erreur. A Ségou, l'on
avance souvent "des raisons d'ordre nutritionnel, importées
d'Occident. On affecte une sorte de dédain à l'égard des
produits de la "brousse". Des aliments tels le manioc, l'igname
consommés dans les villages sont*classés sans intérêt. Ce
phénomène indique un changement des habitudes alimentaires ;
en effet, en ville l'alimentation est plus diversifiée.


En ce qui concerne les motivations .classées dans
la rubrique divers, les villes et villages enquêtes se
regroupent en deux catégories distinctes : ceux pour lesquels
cette motivation est faible < 5 % des réponses - ce sont les
villages de la région de Kayes, la ville de Ségou et un
secteur de la ville de Bamako, Bamako II ; ceux pour lesquels
cette motivation est relativement importante 12 à 22 % - ce
sont les villages de la région de Bougouni, les villages de la
zone lacustre et un secteur de la ville de Bamako, Bamako I.


L'analyse par sexe, homme, femme, ne montre aucune dif-
£_-ronc2 sensible drjis les réponses, il en est de r_ê__e pour l'ana-
lyse par classe d'âges inférieure a 15 ans et supérieure à 15 ans.


LES PREFERENCES (Tableau 26).


Les personnes enquêtées ont classé les aliments, en
fonction de leur désir d'en augmenter la consommation. Parmi
les 36 produits figurant sur la liste un certain nombre
n'ont pas été choisis. Le tableau ci-après indique les
pourcentages des réponses exprimant un désir d'"augmentation
de la consommation des divers produits.


D'une manière générale, on constate une très forte
préférence pour la viande, une forte préférence pour les
céréales et les matières grasses. Le désir d'augmenter la
ration de céréales correspond au fait que dans l'ensemble les
rations sont insuffisantes et que les villageois surtout se
sont plaints de ne pas pouvoir manger à leur faim ; il en est
sans doute de même en ce qui concerne le désir d'augmenter
la ration de corps gras pour les villages de la région de
Bougouni (zone II), où les habitants regrettent de ne pas
consommer davantage de beurre de karité.




145 145

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- 128 -


TABLEAU 26
Pourcentage des réponses exprimant un désir d'augmentation


" d e la consommation des divers produits — — — »


Produits


Viandes


Poisson


Céréales


Pain


Tubercules


Légumineuses


Corps gras


Légumes et
Fruits


Sucre


Excitants


Boeuf
Mouton
Chèvre
Volaille
Anim.sauvages


Poisson


Lait
Oeuf
Fromage


Petit mil
Gros mil
Mais
Riz
Blé


Pain


Manioc
Igname
Patate douce
Pomme de terre


Haricots
Pois


Beurre karité
Huile arachide
Autres corps gras


Légumes verts
Oranges
Ananas
Bananes
Mangues
Pommes
Fruits sauvages


Sucre


Boissons alcool!.
Café
Tabac
Noix cola


Nombre de réponses


Ruraux


Zone
I


99
99
96
96
78


100


98
85
45


71
74
74
74
4


65


67
33
77
38


83
50


98
98
80


50
70
32
48
82
16
62


0


1
87
30
50


229


Zone
II


73
48
35
48
34


63


73
56
17


54
55
43
75
14


49


28
63
52
27


49
40 .


55
55
28


56
48
35
52
45
2
25


65


20
51
33
35


71


Zone
III


49
49
12
24
3


77


95 '
35
6


68
45
23
88
11


50


54
25
54
18


30
12


45
22
45


12
27
8
19
42
8
20


0


0
51


. 24
38


76


tous
villa-
ges


82
79
68
72
54


88


93
69
32


67
64
58
77
6


58


57


I7 68
31


66
40


79
74
63


46
56
21
42
66
11
46


12


4
73
29
44


375


Urbains-


Villes


89
88
80
87
62


96


94
95
64


66
61


! 65
73
35


61


; 70
80


! 81
88


79
65


81
! 92
; 68


88
86
75
83
79
68
63


9


5
! 87


36
32


187




146 146

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- 129 -


En ce qui concerne la viande, notons que le désir
d'en augmenter la consommation est plus important parmi--les
habitants des villages qui en consomment le plus (villages
de la région de Kayes), il en est de même pour le poisson.


Ensuite, par ordre de préférence, les produits vi-
vriers suivants seront cités. : le poisson, le sucre, les fruits
(pommes et ananas), mais seulement en ville, les tubercules .
(pommes de terre) n'apparaissent qu?en ville. -


Le désir d'augmenter la consommation de légumes verts
ne se manifestera qu'en ville où ils sont déjà consommés..


' Enfin, soulignons que dans chaque ville tant le désir
d'augmenter la consommation dé céréales que celle de viande
est plus marqué pour les concessions 1 et 2, correspondant
aux concessions riches.


Dans une même zone,.il y a peu de différence d'un
village à l'autre, si ce n'est lorsqu^il s'agit d'interdits
spécifiques : l'interdit sur la volaille observé par les ...
Touaregs qui ne consomment pas "ce qui vole" se retrouve j
les Touaregs du campement de Tin Azir (village 11) ne choisis-
sent, jamais la volaille. Dans la région de Bougouni (zone II)
l'alcool est mentionné dans le village animiste, mais il ne .,
l'est plus dans le village musulman.


LES INTERDITS ALIMENTAIRES . . .": m. ' • \\. -.' ..


.-.Généralement les personnes interrogées mentionnent comme
interdits les aliments qu'elles ne consomment pas personnelle-
ment pour des raisons médicales ou parce qu'elles ne les
aiment pas. Ces cas sont peu nombreux. Les aliments pimentés
sont considérés comme provoquant la.dysenterie, le sel .est
interdit à la femme enceinte, car il fait enfler les pieds. .
Le tô fait vomir quelques personnes (Sarakollé) un (Sonihké)
sera malade s'il consomme des aubergines crues, du lait frais,
un autre sera indisposé par les arachides crues....


Les "interdits alimentaires" sont de deux types :


1°) les_Jjite_rdits_ dictés, par la. religion mus^mane :
le sanglier,~TêT^orc," TeHPEJoissohs.; alcooliques., les 'animaux
non égorgés selon le rite musulman sont toujours.cités par
ceux qui pratiquent la religion musulmane, c'est-à-dire la
très grande majorité des. personnes enquêtées. D'autres citeront
également.le cheval, l'âne, le singe, le chien, le chat parfois,
l'hyène, le lion, la panthère- j les Touaregs ajouteront le
gros lézard, le corbeau comme; interdits par le marabout..


2°) les interdits spécifiques; _à_ _l_'.e.thnle se rapportant
au .totem, totem légué par les ancêtres et qui est différent' '""
seTorTTes familles.




147 147

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- 130 -


Tant chez les Sarakollés, les Mandihgues,-: les
Bambaras, les Bozos, les Peuls et les Touaregs, ces totems
sont des animaux ou des parties d'animaux comme la tête de
chèvre.


Dans les deux villages de la région de Kayes, les mêmes
totems se retrouvent d'une famille à l'autre, ce sont : le
lapin, le lièvre, la tête.de chèvre, la panthère, le lion,
l'hippopotame, le boa, le renard et les moineaux cités par
un Peul • Le totem du village n'est pas forcément celui de
la famille et certains ne respectent que le totem de la
famille ; une même personne peut avoir deux interdits,
exemple : lion et tête de chèvre outre celui du village.


Deux personnes seulement déclarent ne pas avoir d'in-
terdits à respecter.


Les villages enquêtes dans la région de Bougouni sont
essentiellement peuplés de Bambaras. Le village de Banankoro
est un village "animiste", il n'y a donc pas d'interdit dû
à la religion musulmane ; cependant, les animaux qui ne sont pas:
égorgés ne peuvent pas être consommés. Les habitants de toute
une concession déclarent n'avoir à respecter aucun interdit
et il en est de même de quelques personnes d'une autre conces-
sion.


Les Bambaras du village de Sédougou N'Tjilla sont
musulmans, de ce fait la viande de porc, l'alcool sont
interdits. L'autre interdit se rapporte au totem. Comme à
Banankoro, le totem le plus souvent est un animal : éléphant,
panthère, lion, perdrix, "maransama" (un oiseau),- mais le -
totem peut aussi être une plante sauvage.


Les villages de la zone III-, Kokonto, Tiennel-Barka,
Tin Azir, respectent les deux types d'interdits, ceux dictés
par la religion musulmane,.et les totems. Les silures rouges
(poissons) sont cités comme tabou d'ethnie par les Sonraïs,
mais aussi le crocodile, le gros lézard (varan) qui rend •'"'••"•
aveugle. Les Touaregs, outre les interdits religieux, ont
en général pour totem la pintade. Les Bozos semblent ne -
respecter que les interdits religieux.


Certains interdits spécifiques sont à respecter,'outre
les interdits religieux et les totems de la famille, par la
femme enceinte, la femme allaitante; le petit enfant. Ces cas
sont peu -nombreux. Les Sarakollés déclarent que l'enfant
serait muet à la naissance si leur mère ne respectait pas les
interdits- religieux durant la.grossesse. Outre les interdits
religieux, l'alcool et les excitants, café, tabac, noix de
cola sont interdits aux femmes enceintes et allaitantes, aux
jeunes enfants pour des raisons hygiéniques.




148 148

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- 131 -


TABLEAU 27


Interdits spécifiques ; femmes enceintes
et allaitantes et .leunes enfants


H
<D
G o
N


l-l
M


0)
fl o
N


H
l-l
H


4)
a o
N


Ethnie


Sarakollé


Bambara


Sonrai


Peulh


Bozo


Touareg


. Femme,
enceinte


- animaux à griffes:
l'enfant serait
associai


- viande :
l'enfant serait
jaloux


- oeufs de poule,
interdit frappant
toutes les femmes
mariées : l'enfant
serait muet


- singe :
l'enfant serait at-
teint d'une maladie
de nerfs


- chèvre morte en
mettant bas,


- animal mort en
mettant bas


- python :
rend la femme mala-
de et paresseuse


.. médicaments amers
- intestins de
chèvre


- python, boa :
rend l'enfant
paresseux


- bouillie, tô :
rendent malade,
sauf consommés
le matin


Femme
allaitante


- singe, citron:
tarissant la
lactation


- bouillie, tô:
rendent malade,
sauf consommés
le matin


Petit enfant


-


- oeufs de poule,
de pintade :


il donnerait le
goitre à l'enfant


- riz, tô :
retardent la mar-
che de l'enfant


- aliments prépa-
rés pour le
repas :


retardent la mar-
che de l'enfant




149 149

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- 132. -


Soulignons que la majorité des interdits mentionnés
par les personnes enquêtées ne sontpas de nature à déséqui-
librer la rati on alimentaire,, car "ils" ne côncement pas; cfes ''
denrées alimentaires courantes. L'interdit fait à la femme
enceinte de consommer de la viande en général n'a été mentionné
que par une seule femme. L'interdit pour les Touaregs de
consommer des pintades, plus généralement tout ce qui vole,
peut les priver de produits d'origine animale en période de
sécheresse lorsqu'il n'y a plus de lait et même d'une source
de nourriture en période de grande sécheresse. Il en est de
même do l'oeuf pour toutes les ethnies. D'un autre côté, il
est à se demander si l'oeuf n'est pas frappé d'interdit,
car exposé à la chaleur il devient vite impropre à la consom-
mation.


En ville, peu d'interdits alimentaires sont respectés.
Les musulmans mentionnent toujours le sanglier, les animaux
mal égorgés. Des familles entières, tant à Bamako qu'à Ségou,
ne respectent plus aucun interdit. L'interdit du totem se
retrouve : le lion, la panthère, le singe, le singe des rivières,
le lièvre, les animaux sauvages, la feuille et la fleur de
kapokier. Ces interdits concernent la famille. Il n'y a plus
d'interdit spécifique pour la femme enceinte, une seule fois
le rat a été cité. Le tabou frappant l'oeuf semble abandonné.


— - — M — — - - — _ - _ - _ « - _ É i • » — - » _ * - _ _ — - - — - M - , i m m _-__»-_--rf-»__-_.----i_--<_-------P--p-^--^_--W---»----i--ii-. —-_-• —•_•_-_-----—


IV. LES PRIX DES PENTOSES ALDpg-ITAIRES
• t r • n u — — — - — _ -B •• i 0 — •- • — — — — — — — — ••—- — ^ > —


A chacun des deux passages d'enquête, les prix ont
été relevés sur les marchés où les ménagères ont l'habitude
de s'approvisionner. Pour chaque village, deux ou trois mar-
chés ont fait l'objet de l'enquête, le marché du village, très
petit marché hebdomadaire, et le ou les marchés plus impor-
tants, hebdomadaires également se tenant dans un village
voisin. Si le village comportait une boutique les prix y ont
également été relevés. Ces marchés sont, d'une part, un point
d'approvisionnement, mais aussi un point de vente où les
femmes vendent leurs productions : riz, légumes, plats prépa-
rés (beignets, galettes). En ville, ce sont les marchés "de
quartiers" qui ont fait l'objet de l'enquête.


Cette enquête permet, d'une part, de connaître le
prix des denrées alimentaires offertes aux ménagères et,
d'autre part, renseigne sur la disponibilité des produits
alimentaires.


Certains marchés villageois offrent très peu de
denrées alimentaires•comme celui de Banankoro : un peu d'ara-
chide, du sel, quelques piments séchés et du poisson fumé y
sont vendus. Le village de Sédougou N'Tjilla n'a pas de
marché.




150 150

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- '133 -


Afin d'obtenir les prix réellement pratiqués, nos
enquêteurs pesaient les denrées achetées par. les ménagères
qu'ils avaient observées au cours de leurs achats.


1» Les prix des céréales


. L'enquêté sur les prix réellement pratiqués, sur les
marchés urbains et ruraux montre, que sur les marchés de pro- •
duction les prix pratiqués pour les céréales, même en période
de récolte, sont souvent supérieurs aux prix' officiels. En ce'
qui concerne la ville de Bamako, .nos observations "concordent
avec les observations continues sur les marchés, de Bamako dé la
Division'Nationale de là Statistique et de'l'Informatique.


De plus, les prix varient ériormément d'une .région à
l'autre. Le graphique. 3 indiqué lés variations des prix . ,
lors des deux passages d'enquêté pour lés zones I, II et à
Bamako pour le petit mil et.le riz : riz étuVé blanc. Les.
prix "sont multipliés, par trois .entre-les marchés de production, A
en période de récolte,'et lés marchés des grandes villes,- en
fin de saison .sèche ..(̂ ornent de la' soudure). L'es prix des
céréales augmentent fortement à Bamako entre, les. deux passages
d'enquête, o0'5- pour le riz et 40 % pour le mil.- Les prix,
sont légèrement inférieurs-à Ségou, . - .'


Il convient, de remarquer qu'entre los deux saisons' : '.'."
soudure et production,- les prix varient également en milieu,
rural dans les deux zones concernées. Le prix du mil baisse
d'environ 30 % dans .la région de Bougouni, marché de produc-
tion proche de Bamako, et au mois dé janvier,les prix de vente . .
sont voisins du prix officiel.. Par contre, le prix du riz rie
baisse jamais, il augmente régulièrement comme toutes les
céréales à Bamako-,. Ceci 'indique que ' Bougouni est' un marché
j_e_ _product ion •pour le mil', tandis qu'il est un marché de
qon^ol-^^on~pour le riz ; pour les villages enquêtes' dans la
région dé Kayes, il n'y avait pas' de riz disponible sur les .
marchés, mais il est à noter que ,les prix du mais se comportent
comme ceux du riz dans là région de Bougouni, .'.,"'..


Le graphique 4 rend compte de l'évolution de divers •
indices des prix. Deux indices des prix du groupe "alimentation"
consommation africaine à Bamako sont représentés, la base 100
étant la moyenne du 1/7/62 au 1/7/63. Les coefficients de
pondération sont indiqués dans le Bulletin Mensuel de Statis-
tique (1). Les coefficients utilisés pour les céréales sont les
suivants :21,8 pour le riz et 10,2 pour les autres céréales (2),
l'ensemble viande et poisson est affecté du coefficient 38,1.


(1) Ministère du'Plan, Direction Nationale de la Statistique
et-de l'Informatique, Bulletin Mensuel de Statistique.


(2) L'ensemble céréales-pain-pomme de terre étant affecté
du coefficient 33,9.




151 151

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- 134 -


L'indice coopérative prend en compte les prix des
céréales dans les coopératives (prix officiels), l'indice
marché prend en compte les prix moyens des céréales tels
qu'observés sur les marchés.


L'indice des prix marchés augmente beaucoup plus
vite que l'indice des prix coopératives du 2ème trimestre 1977
au 3ème trimestre 1978, date à laquelle il redescend bruta-
lement j au cours de cette même période, l'indice des prix
coopératives accuse également une hausse et une retombée beau-
coup plus lentes.Pour mieux se rendre compte du prix des céréa-
les coopératives et marchés, les indices prix céréales coopé-
ratives et prix céréales marchés ont été construits pour la
période janvier 1977 à mars 1979 (même pondération relative
riz, mil, que cour l'indice alimentation). Bien que les prix
céréales marchés restent très supérieurs aux prixcoopératives,
Te marche" Vémbïé nnLViixTnafbYisé après là flambée des prix de
juillet 1977 à mars. .19,7,8 due vraisemblablement à là recrudes-
cence de la sécheresse en 1977. Notons qu'au cours de la période
avril 1978 à mars 1979, quelque 70.000 tonnes de céréales ont
été importées à Bamako (1). Il semblerait donc qu'après la
flambée des prix de juin 1977 à mars 1978, la chute des prix de
mars à juin 1978 soit due à la mise en vente de la récolte ;
la nouvelle remontée brutale des prix d'avril à août 1978 corres-
pondrait à une pénurie relative, tandis que l'arrivée de
céréales importées permettrait de faire baisser les prix à
partir de septembre 1978.


Par ailleurs, sur le même graphique l'évolution de
l'indice des prix à la production a été matérialisée pour la
période janvier 1977 à mars 1979. L'indice représenté est un
indice composé mil, riz, ces deux céréales ayant la même pondé-
ration que dans l'indice des prix à la consommation.


Les variations de l'indice des prix à la production
montrent toujours un retard par rapport au mouvement de l'indice
des prix à la consommation ; ce retard est moins accentué à la
suite des devez dernières augmentations importantes des prix à
la production lors des campagnes agricoles 77/78 et surtout
78/79.


(1) Source : Ministère du Plan, Direction Nationale de la
Statistique et de l'Informatique, "Eléments de conjonc-
tures n° 2, 3, 4, 5".




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- .135 -


TABLEAU 28


Prix d^achat au producteur
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Source : Banque Centrale du Mali, Bulletin trimestriel n° 3,
~ mars 1979, p. 14.


* Prix récolte 1979, 1'ESSOR (journal quotidien) du 4 juin
1979.




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- 141 -


2. Les jarix des autres denrées alimentaires
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Viande, poisson séché, arachides, beurre de karité.


- TABLEAU 30 •
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Tableau de synthèse des prix en francs maliens
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Poisson séché .,
's'al'é ô J_jj_ne "': Prix homogène dans tous les pays


900 à 1.400 selon les qualités


Viande


Arachides
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Beurre de
karité :


Boeuf
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à 700


•• - 400-
à 500'


Mouton
500* (Bamako, Ségou-,


à 600 ; (Zone I, villages région Kayes


jZone IÎ, villages région
>Bougouni - Zone III, villages
krégion lacustre


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Coques décortiquées
*""**-•- "" 150 llBamako, Ségou,- Zone III,


à 300 .(villages région lacustre. ,


130 (Zone II, villages région
'à- 275 '• (Bougouni ' - V"'1'- "


... 400 (Zone I, villages région Kayes


530 (Zone III, campement sud Ansongo


100 â .20.6 - 1er pas- (. -
'-, sage A (Zone II, villages région,


1.50 à 250 -,.2'ème pas-(Bougouni' ;
sage ( , .-.'- •


250 à 400 • • ' ( Bamako, Ségou


400. à 450 (Zone I, ̂villages région Kayes


500 ••' . . (Zone III/villages région
(lacustre


700. . (Zone III, campement sud
'.'.-'• ; : •", (Ansongo . ' , . - . . . . '


* Ces prix sont supérieurs à ceux enregistrés pour la même ;
période par la Direction Nationale de la Statistique et de .
lr Informatique. - . ; ' ,




159 159

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142 -


Les prix de vente au consommateur des denrées alimen-
taires sont moins élevés sur les lieux de production. Cependant,
les prix de.vente du poisson séché, salé ou fumé sont homo-
gènes dans l'ensemble du pays, ils varient en fonction de la
qualité. Exception faite de la région de Bougouni, zone pro-
ductrice proche de Bamako,' les -prix à Bamako ne sontpas
pluA.-éleyés que dans le reste 'du pays'. C'est dans les jFegions
JL"fo_uct̂ sur le plan alimentaire, zones
s~ah'̂ ~i~elr-tles, q^e!ï^,pjE^^rnsont les plus élevés. La tendance
générale est a^La jïausse rapide et des prix élevés sont vrai-
semblablement responsables de l'insuffisance' des rations en-
registrées lors des enquêtes en ville.


Les denrées alimentaires sont vendues en utilisant
trois systèmes de mesure : la vente au kilogramme, utilisée
principalement pour les céréales, et la viande (en ville sur-
tout), la vente à la mesure, la mesure est soit "une unité
locale!1, soit une boîte d.e conserve, la vente au tas. Des diffé-
rences dans les étalons de mesure peuvent être responsables
de grandes différences des prix sur le même marché. La vente
au tas, système de vente africain typique, peut entraîner
des prix au kilogramme très élevés. Il en est' ainsi pour le.
prix de certains épices,'piments, secs : 800 à 1.300 francs,
oignons secs : 1.000 à 1.150...;


V. CONCLUSIONS _SU,RiAVÀLÈim^E JA_RATI0N ALIMMTAIgg
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La situation alimentaire est précaire. L'analyse des
divers.résultats laisse à penser que le déficit céréalier per-
siste principalement lorsque aucun moyen technique n'est u ti-
lisé (culture manuelle à la daba, pratiquement sans aucun
engrais). Il persiste bien sûr pour des raisons structurelles
dans les zones sahéliennes; .Enfin, la disponibilité en céréales
peut devenir insuffisante Si la culture des céréales est en
compétition avec les cultures de rente. Cette ration énergé-
tique, à tendance,déficitaire, se caractérise par un apport
très important dé calories d'origine céréalière,-(90 à 70 %
selon les zoriës). L'apport insuffisant des repas n'est pas
compensé par la consommation entre les repas- qui est négli-
geable*. " ''t V--:.": ;•' •


Bien'que la ration-protéique soit satisfaite dans
son ensemble, au regard des standards FAO, des taux de
préalbumine faible (50 % de la norme) font penser à u n état.
latent de malnutrition protéino-calorique. Des enquêtes effec-
tuées par 1»ORANA (1) dans le sud du Mali mettent également
en évidence des cas-de malnutrition protéino-énergétiq^ùe, tant
chez les adultes que chez les enfants. Les taux de prealbumine
sont meilleurs lorsque les régimes alimentaires ont un bon
apport de protéines animales et ne semblent plus déficitaires
en vitamine du groupe B .


(1) Organisme de Recherches sur l'Alimentation et la Nutrition
Africaines.




160 160

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r- 143 -


La ration est généralement déficitaire en vitamine C
et en vitamine A.


L'insuffisance de la ration est ressentie par les
populations enquêtées qui souhaitent pouvoir consommer plus
de viande et de poisson, plus de céréales.


Les interdits alimentaires, principalement d'ordre
religieux, ne sont pas de nature à déséquilibrer la ration.
Mais soulignons que la croyance qu'il ne faut pas donner
d'aliments autres que le lait au jeune enfant, pour diverses
raisons, est certainement une cause de malnutrition infantile
contre laquelle il faut lutter. —""-"'*"


L'autoconsommation est la règle en milieu rural et,
même en ville, la ration fait encore appel à l'économie de
cueillette : dah, beurre de karité.....


Il semblerait que la hiérarchie dans la richesse ne se
manifeste pas beaucoup au niveau des conditions alimentaires
de la famille, puisqu'il n'y a aucune différence significative
dans le niveau de la ration énergétique selon les différents
types de concessions. Néanmoins, le prix des denrées alimentaires
est certainement un facteur limitant de la consommation, dans
la mesure où le prix de celles-ci augmente rapidement.




161 161

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162 162

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- 145 -


ANALYSE DU VOLET ALIMENTAIRE
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ANALYSE AGRO-ECONOMIQUE EN ZONE OACV




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- 147 -


ANALYSE DU VOLET ALIMENTAIRE DE L'ENQUETE (1)
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suivie d'exploitation 1976-77 dans la zone de


"l'Opération Arachide et Culture Vivrière"
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I. PRESENTATION DE L'ENQUETE '


Cette enquête, effectuée par l'unité d'évaluation de
l'Institut d'Economie Rurale, s'est déroulée sur douze mois,
de juin 1976 à mai 1977, dans quatre villages de la zone de
l'OACV.


Au nord, le village de Sirakéné (388 habitants), du
cercle de Banambara, est un village à agriculture de type
sahélien, 80 % des superficies sont consacrées à la culture
des céréales, mil et sorgho, 20 % à'la.culture de l'arachide.


Le village de Chola (640 habitants), du cercle de
Koulikoro, se caractérise par une agriculture de type soudano-
sahélien, la culture du mil et du sorgho reste.la culture de
base, mais 40 % des superficies sont consacrées à la culture
de l'arachide.


Dans les villages de,Daban (1.905 habitants), du cercle
de Kolokani, et Kobiri (858 habitants)-, du cercle de Kita,
au sud de la zone où l'agriculture devient mixte,, céréalière
et arachidière, 50 % des surfaces sont dévolues à chacune de
ces, deux cultures. La production de céréales est plus diver-
sifiée, le fonio, le riz sont cultivés à côté du mil, et le
maïs prend une place de plus en plus importante, 5 à 7 % des
surfaces cultivées lui sont consacrées..


Ces trois types d'agriculture sont liés à la'pluvio-
métrie, faible' à très faible au nord de la zone, relativement
abondante dans le sud et moyenne dans la zone intermédiaire•


Les diverses exploitations enquêtées ont été classées
en fonction de leur niveau technique :


"* Niveau A , exploitation "traditionnelle" n'appliquant
aucun thème technique, mais utilisant néanmoins la charrue.


- Niveau B. exploitation "semi-modernisée" appliquant
les thèmes de "productivité" Î semences sélectionnées, fongi-
cides, engrais.


- Niveau C, exploitation "modernisée" appliquant les
thèmes de "productivité" et utilisant la chaîne de culture
attelée : multiculteur, semoir, paire de boeufs.


(1) Ministère du Développement Rural - Institut d'Economie
Rurale, Unité d'Evaluation. Etude Agro-économique de 32
exploitations agricoles en zone OACV, juin 1978.




165 165

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- 148 -


~ i-iX$£__L2» exploitation n ^ e pointe" appliquant l'en-
semble des liHemes de productivité et intégrant une action
nouvelle comme une culture intensive de mais ou l'embouche
bovine•


En principe, les exploitations des niveaux A et B
forment la classe des exploitations non équipées et les ex-
ploitations des niveaux C et b forment la classe des exploi-
tations équipées, mais à l'analyse il est apparu que certaines
exploitations de niveau B devaient être classées parmi les
exploitations équipées.


Au cours de ces enquêtes, une mesure de la consommation
alimentaire a été tentée. Pour chaque exploitation, les céréales
ont été pesées chaque matin à la sortie du grenier, sept jours
par mois,̂ tout au long de l'enquête ; les arachides utilisées
ont été également pesées, La consommation de viande, de pois-
son, de lait a été notée.


II. VALEUR NUTRITIONNELLE DE LA RATION


L'Institut d'Economie Rurale noua a communiqué les
relevés journaliers de consommation alimentaire et l'analyse
est faite en utilisant la table de composition alimentaire
préparée pour le dépouillement des enquêtes effectuées par
le Centre de Développement de l'OCDE,


1. Ration énergétique


Du fait que les seules quantités enregistrées soient
celles effectuées à la sortie du grenier, il s'agit d'une
consommation apparente plutôt que d'une consommation réelle ;
en eîiet les restes, les plats envoyés ne sont pas pris en
compte. Le nombre des commensaux enregistrés correspond
au nombre de personnes de l'exploitation. L'enquête ne tient
pas compte des visiteurs. ISnfin, les exploitations agricoles,
unité de l'enquête, ne recouvrent pas exactement les conces-
sions. Il n'est pas précisé si l'unité alimentaire correspond
à l'exploitation ou a la concession. Le nombre de personnes par
concession, selon les données du rapport de l'I.E.R. est dans
presque tous les cas supérieur à celui de l'exploitation. Dans
le village de Kobiri seulement, il y a exactement une exploi-
tation par concession, or pour ce village la quantité de
céréales utilisées par personne est inférieure à celle des
autres villages.




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- 149 -


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En conclusion, retenons que la quantité>mesurée cor-
respond à une utilisation de produits alimentaires et que
l'apport énergétique calculé a partir de ces données est
supérieur à la consommation réelle. De plus, cette utilisation
de céréales est elle-même surestimée pour trois de ces villages,
le nombre de commensaux étant vraisemblablement sous-estimé,
comme indiqué ci-dessus.


La consommation d'arachide est moins importante pour le
village de Sirakéné, en moyenne 22 g par personne et par jour
(de 4 à 71 g), que pour les autres villages où elle est de
l'ordre de 60 g par personne et par jour (de 28 à 120 g). Cette
consommation est légèrement inférieure à celle enregistrée dans
la région de Kayes, mais supérieure à celle enregistrée dans la
région de Bougouni.


Les résultats de la ration énergétique sont indiqués
selon les différents mois de l'année et par village dans le
Tableau A. Seules les consommations de céréales, d'arachide et de
poisson sont comptabilisées. Comme indiqué plus loin, nous
verrons que les consommations de viande et de lait sont margi-
nales.


Les variations saisonnières de consommation de céréales
sont assez sensibles avec en mojrenne les consomations les plus
faibles de juin à octobre, ce qui correspond à la période de
soudure (i). Le village de Sirakéné fait exception, la consom-
mation de céréales est régulière dans l'ensemble, seule la
consommation du mois de septembre est plus faible.


Il convient de souligner que les différences de ration
calorique des exploitants agricoles ne sont en rapport ni avec
le niveau technique (2) de l'exploitation, ni avec sa situation
économique. Des rations faibles se trouvent indifféremment
dans les exploitations à solde négatif et à solde positif. Les
exploitations les mieux nourries sont celles où il y a peu de
convives et les moins bien nourries, celles où le nombre de
convives est très élevé.


(1) Pour le village de Sirakéné, dont la ration est généralement
satisfaisante, deux exploitations, A1 et A2, ne satisfont
pas à leurs besoins aux mois de juin et juillet, et, de même,
l'exploitation C1 de Daban ne satisfait plus à ses besoins.


(2) Soulignons que les exploitations "non équipées" utilisent la
charrue. Les enquêtes du Centre de Développement de l'OCDE
laissent^ à penser que les rations alimentaires sont meil-
leures dès que le paysan utilise la charrue et non plus
uniquement "la daba".




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- 15" -


La ration alimentaire décroît du nord au sud de la
zone, la consommation de céréales diminuant alors que la
surface consacrée à la culture de l'arachide augmente (50 %
au sud de la zone contre 20 ?>' au nord).


En tenant compte du fait que la consommation apparente
enregistrée est, d'une part, supérieure à la ration alimentaire
et, d'autre part, vraisemblablement légèrement surestimée
pour les villages de Chola et Daban (nombre de commensaux),
il appraît que les rations alimentaires sont, par rapport aux
standards FAO, juste suffisantes pour le village de Sirakéné,
correspondant mieux au travail agricole pour le village de
Chola, mais nettement insuffisantes pour les villages de
Daban et Kobiri.


2. Consommation de viande, poisson et lait


Tableaux : - Consommation par exploitation et par village
""* exprimée en nombre de jours, avec viande, poisson


ou lait.


- Pour Sirakéné (à titre d'exemple), consommation
détaillée par mois et par exploitation.


Consommation de viande


La consommation de viande est très faible et irrégu-
lière. Le boeuf est consommé plus fréquemment que le poulet.
La consommation ne semble pas varier selon les différents
types d'exploitations équipées ou non équipées, bien qu'elle
varie d'une exploitation à l'autre.


La consommation moyenne de viande est de l'ordre de :
1 jour sur 10 à Sirakéné, 1 jour sur 8 à Chola, 1 jour sur 7
à Daban. Cette consommation est beaucoup plus faible pour le
village de Kobiri où en moyenne elle est de l'ordre de 1 fois
tous les 2 mois.


Consommation de poisson


Le poisson est généralement consommé sous forme de
poisson salé et fumé. La consommation est nettement plus impor-
tante dans les villages de Sirakéné et Chola, 1 jour sur 3 en
moyenne pour Sirakéné, et 1 jour sur 2 pour Chola. Par contre,
la consommation de poisson est faible à Daban, de l'ordre de 1
jour sur 20, et nulle à Kobiri, ce qui est surprenant.


Consommation de lait


Le lait n'est pratiquement pas consommé, bien que de
bombreuses exploitations possèdent des troupeaux.




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- 152 -


TABLEAU B


Consommation de viande et de poisson


| Village


Sirakéné


Chola


Daban




Kobiri


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A2
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32
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10


Poulet


1
1


2


1


1


2
1


3


1


1


Poisson


1
42
3
64
10
72
18
17


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• 67
45
75
53
62
45
61
54


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1
4
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5
11
2
4
3


38


Non


consommé


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Nombre jours
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84
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77
84
84
84
77
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649


70
91
70
91
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644


Exprimée en nombre de jours de consommation.




170 170

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- 154' -


III. CONSOMMATION ST PRODUCTION


A l'aide des tableaux des annexes n° 5 et des annexes
n° 2, du rapport de l'I.E.R., nous avons calculé la quantité
de céréales produites (toutes céréales par personne et par
an), d'une part pour les exploitations "non équipées" et
d'autre part pour les exploitations "équipées". Les résultats
sont les suivants :


Production de céréales kg/personne/an


Exploitations


Villages


Sirakéné


Chola


Daban


Kobiri


N.E.


183
272
213
236


E.


414


375
251
254


Moyenne pondérée


356


323
232


253


Les exploitations bénéficiant "d'équipement" produisent
plus de céréales par personne que les exploitations "non équi-'
pées". La consommation faible de céréales du village de Kobiri
n'est pas imputable directement à une production ne dépassant
pas ce niveau (production moyenne de 253 kg par personne et
par an. alors aue la consommation moyenne enregistrée est de
159 kg).


La production de céréales de la zone décroît du nord
au sud, alors que la production d'arachide augmente. Pour l'ins-
tant les niveaux de production de céréales doivent encore
permettre de couvrir les besoins de façon satisfaisante. Vis-à-
vis de la production de la céréale dans le sud de la zone, plus
propice à la culture de l'arachide, le paysan semble adopter
une politique "d*auto-consommation" ; cette attitude découle
sans doute du fait qu'il n'a pas de profit à produire des
céréales dont les prix officiels sont très bas.


D'après les résultats de l'enquête, les quantités
suivantes de céréales (toutes céréales) seraient utilisées :




172 172

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- 155 -


Utilisation de céréales


Moyenne annuelle pondérée kg/personne


Villages Minimum Moyenne, _L Maximum
Sirakéné


Chola


Daban


Kobiri


Juin
303


Juin
240


Juin
210


Juin
153


347


304


269


169


Novembre
408


Février
329


Novembre
310


Fev./Mars
195


Les comptes des exploitations font ressortir des
ventes de céréales pour chacune des exploitations. La quantité
àe_ céréales utilisées apparaît trop importante par 'rapportl A7''""
Xa__qu^tTte "jde Céréales produites" puisqu'_:' *"""
2"'Vûtp^o-^ confirme que i e s


1 s ' agit, uniquement
consommations sorn;


surestimées, surtout pour les villages de Sirakéné et Chola.


Les graphiques ci-après représentent la variation
mensuelle de l'utilisation de céréales. Ils mettent en lumière
une consommation plus faible de juin à septembre, ce qui
correspond à la période de soudure très nette pour le village
de Kobiri, (Les autres courbes de Sirakéné et Chola reflètent
la surestimation déjà mentionnée).




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. - 164 -


ANIIEZE 1


RÉPUBLIQUE DU MALI


CÔTE DTVOIRE


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. - .1.-65-


ANNEXE 2


LISTE DES VILLAGES ENQUETES


ZONE I


- Cercle de Kayes


ZONE II


. Arrondissement dTAmbidedi
Village de Gakoura Rive Droite


. Arrondissement de Ségala
Village de Diabadji


- Cercle de Bougouni


. Arrondissement de Bougouni
Village de Banankoro


. Arrondissement de Koumantou
Village de Sédougou N»Tjilla


ZONE III
A'-; v' .ar"'.Jh_ AÀA.^^C.^:'-'^A'yJ!i.'


- Cercle de Niafunké


. Arrondissement de Soumpi
Village de Kokonto


- Cercle de Ténenkou


. Arrondissement de Dioudiori
Village de Tiennel-Barka


- Cercle d'Ansongp
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. Arrondissement de Ouatagouna
Village de Tin Azir


ENQUETES EN MILIEU URBAIN
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- Bamako,


- Ségou.




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NUTRITION
OCDE/ilALI 1977


-r 173 -


FICHE ALIMENTATION DES JEUNES ENFANTS


ENF. 1


Date :


Enquêteur :


Village :


Chef de concession


MERE prénom et nom :


N° personne :


1) Quel âge avez-vous ?


2) Avez-vous fréquenté l'école ?


oui • non


i (passer à 6)
3)


4)


5)


Quel est le niveau d'études le plus élevé que vous ayez att
primaire, secondaire ou universitaire ?


primaire [ | secondaire


universitaire] I autre


Quelle est la dernière classe aue vous avez achevée ?


Enquêteur : cocher la case appropriée


Moins de f" j 6 ans d'étud
D ans Q e.uues * ou pius


eint :


(préciser)


es , |


6) Pouvez-vous lire, un journal ou une revue ?


oui non
7) Nous voudrions avoir la liste complète de tous les enfants que chaque


femme a mis au monde pendant toute sa vie. Avez-vous des fils qui vivent
avec vous actuellement ?


oui [ non
(passer à 9)


l 3) Combien de vos fils vivent avec vous ?




191 191

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- 174 - ' E NF* 1


9) Avez-vous des fils qui ne vivent pas avec vous ?


oui Q ' non | j


| (passer à 11)


10) Combien de vos fils ne vivent pas avec vous ?


11) Avez-vous des filles qui vivent avec vous actuellement ?


oui [~ j non | |
(passer à 15)


12) Combien de vos filles vivent avec vous ?


13) Avez-vous des filles qui ne vivent pas avec vous ?


oui | non|
(passer à 13)


14) Combien de vos filles ne vivent pas avec vous ?


15) Avez-vous déjà donné naissance à un enfant, fille ou garçon, qui est
mort par la suite., même s'il a vécu très peu de temps ?


oui | [ non | j


(passer a 17)


16) Combien de vos enfants sont décédés ?


Enquêteur : additionner les réponses aux questions 8, 10, 12, 14, 16,
et porter le total ici :


total


Maintenant, demander :


Je voudrais être sûre d'avoir bien compris : vous avez eu au total :


naissances Est-ce bien exact ?


nombre


oui | | non
Insister et corriger


-v échéan**-


Poser les questions 17 à 20 pour chaque naissance vivante, en commençant
par la première. S'il y a des jumeaux, utiliser une ligne pour chacun et
les réunir par une 'accolade sur la gauche.




192 192

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- 175 -


NAISSANCES
ENF. 1


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votre (premier,
s econd . . ) enfant?


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Etait-ce un
garçon ou
une fille?


19
Cet er.i-ct c t t- i l


encore vivant?
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Comment j 'appelle -
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20
S'IL EST DECEDE:


Combien de
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- 176 -


NAISSANCES


ENF. 1


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votre (premier,
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DEMANDER:


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d'années?


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garçon ou
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encore vivant?


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t - i l /e l le?


20


S'IL EST DECEDE:


Combien de
temps a - t - i l /


eUe vécu?




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- 177 - ENF. 2


FICHE ALIMENTATION DES JEUNES ENFANTS


MERE prénom et nom : âge :


21) La mère est-elle enceinte actuellement ?


oul[~~ | non | | NSP | |


22) Depuis y mois 23) Date des dernières règles L


-v^ _•-*._ 24) Avez-vous^déjà été enceinte avant cette grossesse ?


~| v, passer en 2£ non | ((fin interview) ouil


DERNIERE GROSSESSE TERMINEE


25) Date de la fin de grossesse |_ _L J


26) Issue de la grossesse


mort né f™


27) Aujourd'hui l'enfant est vivant


jour mois an


né vivant f I jumeaux £


(passer en 30)


28) Date au décès j L


décédé


j I


(prévoir un
questionnaire
intercalaire -
pour 1'autre)


jour mois an


NSP-I I


âge au décès
(précisez mois, années)


29) Quels symptômes présentait l'enfant avant le décès ?


diarrhée[ ] fièvre | j rougeole! 1 infection respiratoire | [


autre( | accident| | i


30) Avez-vous nourri cet enfant ?


oui non NSP I !


(passer en 35, mettre les questions au passé)


31) Si l'enfant est vivent, quel est son nom ?


32) Quel êge a-t-il ?


précisez : -.ois, année


\\ _r_,n m'-crv*1 e*.-plus ce -rois ans


moins ce trois ans remlir l'encart identité et passer en 33




195 195

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- 178 ENF. 2


ENCART IDENTITE


Date de naissance :


prénom
(recopier 31)


a-t-il d'autres prénoms ?


a-t-il des surnoms ?


Nom de la mère :


Nom du oère :


33) L'enfant est-il nourri au sein ? oui | | non
(passer en 35)


34) Est-il nourri par sa mère ? par une autre personne
laquelle ?


35) Si l'enfant n'est plus nourri au sein, à quel âge a-t-il été
sevré ?


âge en mois NSP Q


n'a jamais été nourri au sein


Si la mère est enceinte actuellement


36) Avez-vous sevré cet enfant avant ou après vous être aperçue que vous
étiez enceinte ?


avant au même moment acres


(passer en 33)


37) Combien de mois après l i mois


38) Comment l'enfant est-il nourri ?


à la demande ? à heure fixe ? | !


39) Si l'enfant est nourri au sein, d'autres aliments sont-ils utilisés ?


~j '(passer à 43) oui | non


a) Lait maternel seul I |


b) Lait maternel et jus de fruit


C' Lait msterrsl et de tenos en tétras d'autres aliments i


maternel et aliment supplémentaire chaque jour I I




196 196

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- 179 - ENF. 2


40) Si des aliments complémentaires sont donnés, quel âge avait
l'enfant lorsque la mère a commencé à donner des aliments autres
que le lait maternel ?


a) âge en mois


b) Combien de fois par jour l'enfant bénéficie-t-il d'aliments
comolémentaires ? i


41) Aliments donnés à l'enfant


a) lait frais de vache | I de chèvre j )


b) lait caillé de vache | | de chèvre | 1 de chamelle


c) lait conservé acheté, lait en poudre | | lait concentré [ )
sucré


d) céréales : riz millet | [ sorgho | |


sous quelle forme ?


e) aliments riches en protéines, viande


poisson


oeufs


f) légumineuses (arachide,


g) tubercule, patate douce, manioc


h) autres aliments, lesquels ?


Nbre fois par
semaine


Nbre fois par
semaine


Nbre fois par
semaine


Nbre fois par
semaine


Nbre fois par
semaine


42) Utilisez-vous des aliments pour enfant, achetés dans le commerce ?


oui I I non I l


43) Combien de mois après votre accouchement sont réapparues vos règles ?


mois non réapparues l I NSP


44) Est-ce avant


passer en 45


ou aorès avoir sevré votre enfant ?


45) Combien de te*_D5 aorès votre accouch^-ent avez—vous récris vos
',-DT'SS sexuels


mois ______ non reoris NSP


passer en 47




197 197

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-.180 - ENF. 2


46) Avez-vous repris les rapports sexuels avant
ou après I I avoir sevré votre enfant
avant ____~~__ o u aprrès j ) le retour des règles


AVANT-DERNIERE GROSSESSE TERMINEE


47) Date de fin de grossesse L. _L


48) Issue de la grossesse
jour


mort né


mois an


né vivant jumeaux I I
(prévoir un


49) Aujourd'hui l'enfant est vivant I I décédé I i questionnaire
J intercalaire
passer en 53 pour l'autre)


50) Date du décès L j i l
jour mois


NSP,I I


an (précisez : mois, années)


infection respiratoire


51) Quels symptômes présentaient l'enfant avant le décès


diarrhée! I fièvre | I rougeole {_


autre j | accident ( |


52) Avez-vous nourri cet enfant ? oui | j non [ ' |
4, L - j —


passer à 55 passer a 59


NSP


53) Si l'enfant est vivant, quel est son nom ?


54) Quel âge a-t-il ?


55) Combien de mois avez-vous nourri uniquement au sein cet enfant ?


âge en mois l I la mère ne se souvient plus I )


| | n'a jamais été nourri au sein


56) Quel âge avait l'enfant lorsque vous l'avez sevré ?


âge en mois I *|est encore au sein | |


Si l'enfant est encore au sein, remplir l'encart identité


ENCART IDENTITE


Date de naissance :


(recc--;
a-t-
a-t-
nom
nora


- i l
- i i
de
eu


-er 55)
d ' au t r e s prénoms ?
des surnoms ?
l a mere :
père :




198 198

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- 181 -
ENF. 2


57) Pourquoi la mère a-t-elle sevré l'enfant ?


58) Cet enfant a-t-il été sevré avant ou après vous être aperçue que
vous étiez enceinte du suivant :


avant ! I après I—_J


passer en 59 combien de mois après


59) Si l'enfant n'a jamais été allaité par sa mère, quelles en sont les
raisons ?




199 199

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- 182 -
Nutrition


OCDE/Kali 1977 Alim. Enf. 3


FICHE ALIMENTATION DES JEUNES ENFANTS


Date :


Enquêteur :


Village :


Chef de Concession :


Date de


prénom


a-t-il


a-t-il


Nom de


ENCART


t naissance :


d'autres prénoms


des surnoms ?


la mère :


Nom du père :


IDENTITE


?


Enfant enregistré au


1er passage d'enquête


ou absent lors du 1er pass


Date de retour au village :


Naissance survenue depuis le 1er passage d'enquête


Date de la fin de grossesse


Issue de la grossesse


i . L J '


jour mois an


avcrtement mcrt n^ I I né vivront iumesux


(prévoir un ques-
tionnaire inter-
calaire peur
l'autre)"




200 200

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- 183 -


Alim, Enf• 3


1) Aujourd'hui l'enfant est. vivant I l décédé


(passer en 4)


2) Date du décès i • t . i , i âge


jour mois an précisez : mois, années


NSP I I


3) Quels symptômes présentaient l'enfant avant J.e décès


diarrhée I I fièvre I I rougeole I I infection respiratoire


autre I I accident i i


4) L'enfant est-il nourri au sein ? oui t I non I I


(passer en 6)


5) Est-il nourri par sa mère ? I l par une autre personne I |
laquelle ?


6) Si l'enfant n'est plus nourri au sein, à quel âge a-t-11 été sevré ?


_i âge en mois NSP


I | n'a jamais été nourri au sein


Si la mère est enceinte actuellement


7) Avez-vous sevré cet enfant avant ou après vous être aperçue que vous
étiez enceinte ?


avant I 1 au même moment i I après I I


(passer en 9)


8) Combien de mois après » • • mois


9)' Comment l'enfant est-il nourri ?


à la demande ? | J à heure fixe ? 1 |


10) Si l'enfant est nourri au sein, d'autres aliments sont-ils utilisés ?


oui l I non I | (passer à 14)


a) Lait maternel seul I I


b) Lait maternel et jus de fruit C


c) Lait maternel et de temps en temps d'autres aliments l


d) Lait maternel et aliment supplémentaire chaque jour I I




201 201

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/- 184 - ,


Alim. Enf. _?
t-


i


11) Si des aliments complémentaires sont donnés, quel âge avait l'enfant
lorsque la mère a commencé à donner des aliments autres que le lait
maternel ?


a) âge en mois • _____


b) Combien de fois par jour l'enfant bénéficie-t-il d'aliments
complémentaires ? I I


12) Aliments donnés à l'enfant


a) lait frais de vache | | de chèvre I |


b) lait caillé de vache l I de chèvre l I de chamelle


c) lait conservé acheté, lait en poudre l I lait concentré sucré


d) céréales : riz I I millet I | sorgho l I


sous quelle forme ?


e) aliments riches en protéines, viande Nbre fois par semaine


poisson Nbre fois par semaine


oeufs Nbre fois par semaine


f) légumineuses (arachide, Nbre fois par semaine


g) tubercule, patate douce, manioc Nbre fois par semaine


h) autres aliments, lesquels ? -


13) Utilisez-vous des aliments pour enfant, achetés dans le commerce ?


oui I I non L


14) Combien de mois après votre accouchement sont réapparues vos règles ?
i


i mois non réapparues I I NSP | I


I—)(passer en 16)


15) Est-ce avant I I ou après I I avoir sevré votre enfant ?


16) Combien de temps après votre accouchement avez-vous repris vos
rapports sexuels ?


j mois non repris | I NSP


ou après i I avoir sevré votre enfant


avant. \\ I | ou après i \\ le retour des règles




202 202

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- 185 -


NUTRITION Ac 1


OCDE/MALI 1977 EMPLOI DU TEMPS


Nom et prénom : numéro


Ethnie :


Nature de l'occupation


1


heures
d'occupation


début
2


fin
3


total
h


4




203 203

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NUTRITION


OCDE/MALI 1977


- 186 -


DUREE DES TRAVAUX


Ac 2


Date Village


Chef de concession • o. visa contrôleur


Enouêteur


Nom et prénom :


Ethnie :
numéro


Nature de l'occupation


1


heure
début
2


heure
fin
3


durée
h
4




204 204

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- 187 -


Nutrition
OCDE/Mali 1977


I?-7*TIFICATI0r


CU-S.IONKAIRE


Données Personnelles Fixes


Village


Concession


Famille


Personne


Prénos


Non


Date de naissance (mois, année)
estimée (ï)


Sexe : <? = 1 $ = 2
Lien de parenté : par rapport au Chef-


autre _____________


Méd.1


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I I I I I I I i I I M


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CROUPES SOCIAC*


RELIGION


ACTIVITE
• n.*i:-î!.ALE


Bambara 1
B e l l a 2
Bozo 3
Dogon 4
Khassonk.s 13


KalirOc.s 9
Miniankao 12
P e u l s 5
Rimalbe 6
S a r a k o l l é 10


Sénoufos 11
S o n r a i 7
Touareg 8
Toucouleur 14 5»


L _ L J


Musulman 1 Chrétien _ Animiste 3
m U


Agriculteur
Artisan
Co_3ierçant
Elève-Etud.


_._eveur
Employé Bureau
Fonctionnaire
Ménagère


Kanoeuvre-Ouvrler
Pêcheur


s.U-J


Botes


Personnelles Fin Chap.I


«L-L_J


ABSSNC-


Données Personnelles Variables


Date (mois, année) l l l l


Cause non connue 1


Cause connue Temporaire 2
Eloigneaent - Sahel


Forêt
Grandes villes africaines
Outre-mer-


Refus d'examen 7


T~l
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DECES Date (mois, année)


Etlologie connue ? (Y)•
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1TOK-30 D'ETIOUTTTE i t '


Données An t f a ro .omé t . i t ue s


Po ids k g . J t l I 1 1


C i r c o n f é r c n e t E ras mm.


P é r i m è t r e CranieDmm i


J T a i l l e mm , J I I I I


MM
M M PU Cutané I l l l l


Notes


Personnelles Fin Chap.II


.,L-L_J




205 205

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- 188 -


n u t r i t i o n
OCDE/Mali 1977


DERMATOLOGIE RAS (Y)


CUESTIOiniAIRS EXAMS* CLII'ICUS I-iéd.2


_l I I I. I. I I I
, I I I I I I I I


(Y)


Pyodermite


Mycoses: Telgn.s,! ! CandidaJ I PytiriaeisJ—I


Ectoparasite: Puce | I Pou!_J Tique I I Gale J I
71 Jl . . 71, A t i .


Vers: Migration sous cutanée ! I sous con.onctivale^l |
Hodule(s) sous cu tané(s) I I P i l a i r e de MédineJ |


Anémie: 1 & 3 Ictère: 1 à 3
Oedème: local 1


Lésions cutanées


.lé-hantiasis (MI Bourses 2, MS : 3,


grattage : 1, ulcère (jambe : 2, autre
cicatrice (traunatique : 4, thérapeutique
sy-ph. endem. : 6


4)


3)
5)


OPTHALMOLOGIE RAS (Y)


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Conjonctivite : 1 Kératite : 2 Keratoconjonctivité : 3


Bactérienne : 1 Trachome : 2 Onchocercose : 3


Baisse de l'acuité visuelle : 1 Cécité : 2


;LJ «LJ


* T


ORL STOKATO Volume amygdales: 0 à 3


Angine : 1 laryngite
Stomatite : 5


2 Otite : 3
Pyorraée dentaire : 6


Combinaison
«LJ


THYROÏDE Goitre (Y) .LJ


ÀD-HOPATHIB RAS (Y)


Localisation -


occip. + cerv.
MS
Kl
Micropolyad.


I t -l ]
coté
droite 1
gauche 2
bilat. 3


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grand env.
1 à 3 ' consistance —


ferme 1 mou 2
fistul. 3


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*L_I


CARDIOLOGIE RAS (Y)


PNEUMOLOGIE Dyspnée 1 à 3


Auscultation pathol. : coeur : 1 poumon : 2


Percussion pathol. : coeur : 1 poumon : 2


Toux : sèche 1 Expectoration (purulente 2,


les 2 : 3


les 2 : 3


muqueuse 3, sang 4)


EI?.EROLOGIE RAS (Y)


Eépatomégalie 1 à 3


Splénomégalie 1 à 3


Notes


Personnelles


PEDIATRE RAS (Y)


Malnutrition crotéino calorique (Y)
j-washiorkcr : 1 Marasme : 2 Gros ventre seulement


•if U
Carence vitacinlque (Y) A: -| I B:J | O j '


minérale (Y) fer: L I calcium: | ]


L'enfant est sevré? (Y/H)


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OBSTETRIQUE


Enceinte actuellement
nombre de mois


(Y) »L_J «LJ


Nombre de grossesses •
en combien d'années


-> «i « • i l


«Jl liorbre de fausses couches et enfants mort-nés
Nombre d'enfants nés vivants I I I Nombre d'enfants décèdes avant 1 an **M I


«»• Nombre d ' enfan ts décèdes arsrès 1 an «il !


EAS ( ï )
Hématurie
Chylurie


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206 206

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- 189 -


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TABLE.DE COMPOSITION
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DES ALDOTTS




207 207

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- 200 -


La valeur nutritionnelle des aliments analyses dans
la Table de Composition Alimentaire présentée ici a été tirée
des publications suivantes :


AF Table de Composition des Aliments à l'usage de l'Afrique
Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture, Department of Health, Education and
Welfare, USA
FAO/USA, D.H.E.W.


AS Table de Composition des Aliments à l'usage de l'Asie
de l'Est
FAO/USA, D.H.E.W.


USA Composition of Foods, Agriculture Handbook n° 8,
Agricultural Research Service, United States,
Department of Agriculture.


CAM Table de Composition des aliments végétaux du
Cameroun, Le Berre, ORSTOM, Yaounde.


LA Food Composition Table for Use in Latin America
(INCAP-ICNND).


ORANA Aliments de l'Ouest Africain, Table de Composition,
J. Toury, R. Giorgi, J.C. Favier et J.F. Savina. Orga-
nisme de Recherche sur l'Alimentation et la Nutrition
Africaines, Dakar.




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