MINISTERE DE L’ECONOMIE REPUBLIQUE DU MALI ET DES FINANCES UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI...

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MINISTERE DE L’ECONOMIE REPUBLIQUE DU MALI
ET DES FINANCES UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI


========O========


DIRECTION NATIONALE DE LA STATISTIQUE


ETDEL’INFORMATIQUE


==========O=========




ANALYSE


RAPPORT ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE


BUREAU CENTRAL DE RECENSEMENT



Juillet 2002




2 2

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ii




AVANT PROPOS


Le troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat du Mali (RGPH) s’est
déroulé du 1er au 14 avril 1998 sur toute l’étendue du territoire national. Cette opération a été
nécessaire non seulement pour mettre en valeur les acquis des recensements de 1976 et 1987,
mais aussi pour actualiser les données collectées.

La réalisation du troisième recensement a été possible grâce à l’appui financier et
technique de plusieurs partenaires au développement et à une mobilisation au plan national.

Les informations recueillies portent sur la répartition géographique, les caractéristiques
socio-culturelles, démographiques de la population ainsi que les caractéristiques du cadre de
vie des ménages.

Les informations présentées sous forme de tableaux soigneusement établis ont fait l’objet
de publication en décembre 2001. Six volumes représentant les huit régions administratives,
le district de Bamako et l’ensemble du pays ont été nécessaires pour les contenir.

Pour permettre l’utilisation judicieuse de ces informations dans l’élaboration de la politique
du Gouvernement ainsi que celle des autres utilisateurs, une équipe multidisciplinaire sous
l’égide du Ministère de l’Economie et des Finances a procédé à l’identification et à l’analyse
des principaux centres d’intérêt. Cette équipe était composée notamment de techniciens
nationaux de différents départements ministériels. Les travaux d’analyse ont abouti aux
résultats suivants que nous avons le plaisir de livrer aux utilisateurs dans les tomes suivants :

Tome 1 : Serie Socio-démographique
Tome 2 : Serie Socio-économique
Tome 3 : Serie Habitat
Tome 4 : Répertoire des localités
Tomes 5 et 6 : Base de sondage et Découpage censitaire.


Compte tenu du caractère trop technique de ces publications, les utilisateurs peu
avertis des questions statistiques ne peuvent en tirer l’essentiel des enseignements du
recensement. C’est pourquoi, la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique
(DNSI) soucieuse d’une meilleure information du grand public, a publié les « PRINCIPAUX
RESULTATS » qui retrace l’essentiel des indicateurs.

Dans le même souci, la DNSI envisage des études spécifiques sur des couches de
population vulnérables telles que la jeunesse, les femmes, les handicapés, les nomades etc.…

Toute critique ou suggestion de quelques source que ce soit serait la bienvenue non
seulement pour améliorer le contenu et la forme des publications, mais aussi pour envisager
d’autres études spécifiques.


LE DIRECTEUR NATIONAL


MADAME SIDIBE FATOUMATA DICKO
Chevalier de l’Ordre National





3 3

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iii




PERSONNEL DE CONCEPTION


Equipe Nationale


Organisation et Exécution :
Prénoms et Noms
Titre


1 Mme SIDIBE Fatoumata DICKO Directrice DNSI,
Démographe, Directrice
du Recensement
2. Seydou Moussa TRAORE Directeur Adjoint DNSI ,
3. Ishaga COULIBALY Démographe, Chef du BCR
division Population, BCR
4. Sékouba DIARRA Conseiller Technique du
MEF, Démographe
5. Minkeila B. MAIGA Démographe, BCR
6. Guédiouma TANGARA Démographe, BCR
7. Boureima SINGARE Démographe, BCR
8. Oumar Souleymane DIARRA Démographe, BCR
9. Souleymane BA ITS, BCR
10 Mme KONARE Kadidia DAOU ITS, DNSI
11 Mme DIALLO M’Bodji SENE ITS, DNSI
12 Alikaou DIARRA ITS, DNSI
13 Moussa COULIBALY Cartographe, BCR
14 Isidore CAMARA Cartographe, BCR
15 Soumana TAGALA AT, BCR


16 Alassane BERTHE Cartographe, BCR
17 Amadou K TALL AT, BCR
18 Kassoum SANGARE AD, BCR
19 Modibo KAMATE ISE, DNSI
20 Sekou TRAORE Démographe, DNP
21 Alassane MAIGA ITS, Chef BRR Kayes
22 Tiéouélé W. KONE ITS, Chef BRR Koulikoro
23 Mamoutou FANE ITS, Chef BRR Sikasso
24 Souleymane DEMBELE ITS, Chef BRR Ségou
25 Pakuy KAMATE ITS, Chef BRR Mopti
26 Daouda BAGAYOGO ITS, Chef BRR Tombouctou
27 Macki TALL ITS, Chef BRR Gao jusqu’en
Juin 1998
28 Chérif Hamidou BA Planificateur, Chef BRR Gao à
partir de Juin 1998
29 Soumaila Ibrahim TOURE ITS, Chef BRR Kidal
30 Harouna KONE ITS, Chef BRR Bamako










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iv




Exploitation et publication
Prénom et Nom Titre


Mme SIDIBE Fatoumata DICKO Directrice DNSI,
Démographe, Directrice
du Recensement
Seydou Moussa TRAORE Directeur Adjoint DNSI,
Démographe, Chef du BCR
Ishaga COULIBALY Chef de Division
Population, Démographe,
BCR
Minkeila B. MAIGA Démographe, BCR
Guédiouma TANGARA Démographe, BCR
Djibril DICKO Démographe, BCR
Boureima SINGARE Démographe, BCR
Oumar Souleymane DIARRA Démographe, BCR
Souleymane BA ITS, BCR
Mme KONARE Kadidia DAOU ITS, DNSI
Alikaou DIARRA ITS, DNSI
Moussa COULIBALY Cartographe, BCR
Isidore CAMARA Cartographe, BCR
Soumana TAGALA AT, BCR
Alassane BERTHE Cartographe, BCR
Amadou K TALL AT, BCR
Kassoum, SANGARE AD, BCR
Moctar DIARRA Informaticien, BCR
Fodé DIARRA Informaticien, BCR
Karamoko DIARRA Informaticien, BCR
Seydou DIALLO Informaticien, BCR


Assistance Technique


I. Organisation et Exécution
Prénom et Nom
Titre
Dakam GATCHOU CT/EAT Dakar
Hamadi SOW CT/EAT Dakar


II. Exploitation et publication
Prénom et Nom
Titre
Robert DECLERQ CT/EAT Dakar


Coordination
M’Bo BAH Directeur régional de
L’Education de Kayes
Hamidou MORBA Directeur régional de



L’Education de Koulikoro




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v




Bacary Casimir COULIBALY Directeur régional de
L’Education de Sikasso
Seydou THIERO Directeur régional de
L’Education de Ségou
Dr Timoré TIOULENTA Directeur régional de
L’Education de Mopti
Omar SANKARE Directeur régional de
L’Education deTombouctou
Emmanuel SAGARA Directeur régional de


L’Education de Gao
Koina Ag AHMADOU Directeur régional de


L’Education de Kidal
Oussoubi Lamine NIAKATE Directeur régional de


L’Education de Bamako
Mamadou Yorodian DIAKITE Démographe, Directeur CPS


Education par Intérim




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vi




SOMMAIRE




Avant propos…………………………………………………………….ii


Liste du personnel……………………………………………………….iii

Sommaire………………………………………………………………..vi


Liste des tableaux……………………………………………………….x


Liste des graphiques…………………………………………………….x


Liste des annexes……………………………………………………….x


INTRODUCTION 1


CHAPITRE I : Collecte des données………3
A) Préparation de la collecte
……………………………….4


I.Préparation administrative………………………………………………..4
1.1. Textes legislatifs ………………..……………………………………..4
1.2. Le personnel…………………………………………………………..5


1.2.1. le personnel du BCR………………………………..5
1.2.2. le personnel des BRR……………………………….6
1.2.3. le personnel professionnel temporaire………………6
1.2.4. le personnel de terrain………………………………6
1.2.5. Estimation du perssonnel temporaire…………….…9




1.3. le Matériel…………………………………………………..9


1.3.1 Matériel roulant………………………………………..10
1.3.2 Matériel de bureau……………………………………..10



II. Préparation technique de la collecte………………………………..11


2.1 Préparation de la phase cartographie …………………………………...11
2.1.1 Inventaire des documents cartographiques ……………..11
2.1.2 Définition des activités de la cartographique……………11
2.1.3 Elaboration d’un calendrier des opérations de cartographie.12





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vii




2.2. Exécution de la cartographie…………………………………..14
2.2.1 Division administrative du pays……………………………..14
2.2.2. Les travaux de cartographie…………………………………14


2.3. Les tableaux modèles…………………………………………..18

2.4. Rédaction des formulaires…………………………………….19


2.4.1. Les concepts, leurs définitions et leur classification………19
2.4.2 .Conception et élaboration du questionnaire………………..19
2.4.3. Elaboration et utilisation d’autres formulaires………….….21
2.4.4. Les manuels de recensement……………………………….22



2.5. Enquête pilote…………………………………………………22


2.5.1 Objectifs de l’enquête……………………………………..22
2.5.2.Choix de la zone d’enquête………………………………..23
2.5.3.Formation des agents recenseurs………………………….23
2.5.4.Déroulement de l’enquête pilote…………………………..24
2.5.5.Enseignements à tirer……………………………………...24



2.6. La sensibilisation ……………………………………………..26


2.6.1.Préparation de la sensibilisation……………………………26
2.6.2.Mise en œuvre de la sensibilisation………………………...27


2.7. Transport et communication ………………………………27
2.7.1.Transport…………………………………………………..27
2.7.2.Ravitaillement en carburant……………………………….28
2.7.3.Hebergement et nourriture……………………………….. 32
2.7.4.Communication……………………………………………33


B / EXECUTION DE LA COLLECTE………….33


I. Recrutement et formation des agents…………………………33
1.1. Recrutement…………………………………………………………….33
1.2. Formation……………………………………………………………….33


1.2.1. Formation des superviseurs et des contrôleurs…………………..33
1.2.2. Formation des chefs d’équipe et des agents recenseurs………….36




II. Mise en place des agents et numérotation des
conssessions
……………………………………………..………….37
2.1. Mise en place des agents et reconnaissances des SE…………………..37



2.2. Numérotation des concessions
……………………………….…..………..37





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viii




III. Dénombrement de la population et collecte des données …37
3.1. Déroulement de la collecte………………………………………………..37
3.2. Les différents contrôles de la collecte……………………………………39

3.3. Centralisation des documents…………………………………………….40


3.3.1.Classement et ramassage des ocuments….…………………………40
3.3.2 Transmission des documents………………………………………..40
3.3.3.Expédition et centralisation des documents au BCR………………..41


3.4. Dépouillement préliminaire………………………………………………….41
3.4.1. vérification des fiches recaputilatives ………………………….…41
3.4.2. Etablissement des résultats provisoires … ………………………41


3.5. Difficultés rencontrées et sulutions apportées………………………………41


CHAPITRE 2 : Exploitation des données.……43


A / PREPARATION DE L’EXPLOITATION….…...44


I. Choix des équipements informatiques………………………………..44
1.1. Environnement informatique et support fournisseur………………………….
44
1.2. Volume de données à traiter et effectif des agents de saisie…………………...44
1.3. Le choix du matériel……………………………………………………………...44

II. Organisation de l’exploitation
………………………………………45
III.Calendrier des activités de l’exploitation………………….
………..48


B / EXCUTION DE L’EXPLOITATION….…….…….49


I. Vérification et Codification des données…………………………….…...49
1.1. Organisation et exécution de lavérification……………………….….49


1.1.1.Problèmes rencontrés et solutions apportées…………………………….…50
1.2. Organisation et exécution de la codification…………………………………..52
1.2.1 Deroulement des travau de codifcation ………………………………………. 52
1.2.2. Problèmes rencontrés et solutions apportées………….…………………..53



II. La saisie des données……………………………………………….57


2.1 Organisation et exécution de la saisie………………….…………………57
2.2 Exécution de la saisie……………………………………………………………..58


III. Epuration des données……………………………………………..65
3.1. Conception du programme d’épuration………………………………………..
65




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ix




3.2. Elaborations du cahier de charge……………………………………………….66
3.3. Exécution de l’épuration, Problèmes rencontrés et solutions apportées
……66


IV. Tabulation des données………………………………..66
4.1. Conception du programme de tabulation……………………………………..66
4.2. Exécution de la tabulation……………………………………………………..66




V. Publication des données………………………………..67
5.1. Plan de publication………………………………………………………….….67
5.2. Réproduction des documents……………………………………………….…67
5.3. Problèmes rencontrés et solutions apportées………………………………...68


VI. Analyse des données……………………………………68
6.1. Constitution de l’équipe pluridisciplinaire………………………………….68
6.2. Thèmes d’analyse……………………………………………………………..69
6.3. Calendrier des activités d’analyse…………………………………………...69




CHAPITRE 3.FINANCEMENT DU RECENSEMENT ET
ASSISTANCES RECUES……………..
70




A .Financement du recensement………………………………71
1.1. Financement extérieur………………………………………….7
1





1.2. Financement du Gouvernement Malien………………..72


1.3. Problèmes rencontrés dans le financement et solutions
apportées…………………………………………..…………….
73




II. ASSISTANCES RECUES……………………………73

. Les missions……………………………………………………74


ANNEXES………………………………………………………….75


LISTE DES TABLEAUX


A) Répartition du personnel de terrain par région………………………………….9
B) Calendrier provisoire des activités des travaux préparatoires…………………..13




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x




C) Division administratives du pays………………………………………………..14
D) Répartition des stations d’essence par région et par cercle……………………..28
E) Budget estimatif du traitement et des indemnités du personnel de terrain par région et par


catégorie……………………………………………………………………..31
F) Calendrier de formation du personnel de terrain………………………………..36
G) Répartition du personnel de terrain par région………………………………….38
H) Calendrier des activités d’exploitation…………………………………………..48
I) Calendrier des activités de publication et de diffusion des résultats……………69
J) Contribution du FNUAP ………………………………………………………..71
K) Apport du Gouvernement Malien……………………………………………….72




LISTE DES GRAPHIQUES


1. Organigramme du personnel…………………………………………………8
2. Evolution de la production mensuelle de la vérification……………………50
3. Evolution de la production mensuelle de la codification……………………52
4. Evolution de la production mensuelle de la saisie…………………………..63




LISTE DES ANNEXES

1. Liste des Chefs de table……………………………………………………..76
2. Liste des agents archivistes…………………………………………………76
3. Liste du personnel d’appui…………………………………………………..76
4. Liste des agents de la section vérification…………………………………...77
5. Liste des agents de la section codification ………………………………….79
6. Liste des agents de la section saisie………………………………………….81
7. Questionnaire du RGPH……………………………………………………..85
8. Registre de visite de l’Agent Récenseur …………………………………….89
9. Registre de circulation des dossiers inter-section……………………………90
10. Registre de circulation des dossiers intra-section…………………………....91
11. Fiche de production…………………………………………………………..92
12. Fiche récapitulative SE……………………………………………………….93
13. Fiches recaputilatives…………………………………………………………94





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1









INTRODUCTION

Avant le recensement de 1976, les études statistiques étaient encore insuffisantes, surtout
celles relatives aux phénomènes démographiques. Elles étaient soit rares, soit incomplètes.
Aussi il faut rappeler qu’avant 1976, le Mali n’a exécuté que deux recensements de la ville de
Bamako respectivement en 1958 et 1960, une enquête démographique nationale par sondage
en 1960 ainsi que quelques enquêtes à objectifs multiples de portée régionale. A ces
différentes investigations sur la population, il faut ajouter les recensement administratifs
executés tous les cinq ans.

Pour combler ce déficit en information, le gouvernement du Mali a décidé de realiser son
premier recensement général de la population en décembre 1976 avec le concours Fonds des
Nations Unies pour les activités de population (FNUAP), et a suscité un grand interêt non
seulement au Mali, mais aussi dans plusieurs pays africains.

Ce premier recensement général de la population a permis de disposer d’indicateurs
pertinents à plusieurs niveaux dans les secteurs de la planification, de l’administration et de la
recherche scientifique :


- Au niveau de l’information fournie; il a permis en plus de l’effectif de la population,
de disposer d’une gamme importante de caractéristiques démographiques, économiques et
socio-culturelles sur le pays.


- Au niveau de la méthode et des outils statistiques, il faut noter une vaste expérience
locale acquise dans le cadre de la préparation et de l’éxécution du recensement de la
population pour les opérations futures. Il a également permis de disposer d’une base de
sondage pour l’exécution des enquêtes futures.


- Au niveau des ressources humaines, le recensement de la population de 1976 a
permis à beaucoup de statisticiens démographes et économistes de se familiariser avec la
conception, l’execution, le traitement et l’analyse des données démographiques. A cela, il
faut ajouter les cours de cartographie organisés et dispensés par les experts de la CEA ainsi
que differents ateliers et seminaires de formation en informatique qui ont contribué au
renforcement des connaissances professionnelles et au relèvement du niveau d’instruction
générale du personnel impliqué dans la conception et l’exécution du recensement.



-Au niveau de l’organisation et du contrôle, le succès enregistré a été le fruit d’une


planification et d’une préparation méthodique soutenues par les efforts du gouvernement, la
volonté et l’esprit de collaboration du personnel impliqué dans l’opération.

Dans le souci de consolider les acquis du recensement de 1976, il a été procédé à la
réalisation d’un second recensement en 1987. A l’instar de plusieurs pays africains, ce
processus d’actualisation des données démographiques vieilles de plus de 10 ans devrait tenir
compte des changements endogènes et exogènes (secheresse, conjoncture économique




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2




internationale, etc…) intervenus au Mali et qui ont eu une influence directe sur la population,
son évolution et sa structure.

C’est pourquoi, devant les besoins pressants de données démographiques recentes dans
tous les domaines de la vie économique et sociale, le deuxième recensement général de la
population et de l’habitat à été institué suivant l’ordonnance N° 86-24/PG-RM du 15 août
1986.
Malgré les difficultés qui ont emaillé les travaux préparatoires, le deuxième recensement
général de la population et de l’habitat s’est déroulé du 1er au 14 Avril 1987.

Les résultats définitifs ont été plubliés en mars 1990 après une phase d’exploitation qui a
duré deux ans. Les tableaux des données brûtes sont consignés dans huit volumes
représentant jadis les sept régions d’abord, le District de Bamako et l’ensemble du pays.



Depuis 1987, année du second recensement général de la population et de l’habitat, le


Mali n’a pas connu d’opérations exhaustives d’envergure nationale permettant de disposer de
données fiables sur l’effectif de la population et ses caractéristiques. Or la connaissance des
changements intervenus dans la distributions de la population par les mouvements
migratoires à la recherche d’un mieux être surtout de sa franche jeune vers les centres urbains
est nécessaire pour l’élaboration des plans et programmes de développement économique et
social dans le cadre du processus de décentralisation entamé par le pays.



Il importe donc de mettre à la disposition des décideurs et planificateurs, les données


recentes permettant d’élaborer des outils de lutte contre la pauvreté. C’est ainsi que le plan
d’actions national pour la mise en œuvre de la déclaration de la politique nationale de
population adoptée en mai 1991 recommande que des dispositions urgentes et appropriées
soient prises pour la réalisation du troisième recensement général de la population et de
l’habitat.


























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3



























CHAPITRE I





COLLECTE DES DONNEES
























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A) PREPARATION DE LA COLLECTE


I. PREPARATION ADMINISTRATIVE


Le recensement général de la population et de l’habitat est une opération très complexe, de
grande envergure, qui mobilise un personnel assez important. Par conséquent son organisation
necessite une serie d’engagements d’ordre administratif, financier et technique. Aussi, le
recensement devant être une affaire nationale doit être clairement prescrit par la loi afin de
permettre d’obtenir legalement les crédits necessaires et de déterminer les responsabilités
administratives et techniques qui en découlent.


1.1. Textes legislatifs


A l’instar des deux premiers recensements, après la prise de la décision par le gouvernement le
realiser le troixième recensement général de la population et de l’habitat, la Direction Nationale
de la Statistique et de l’Informatique a élaboré les différents projets de textes législatifs
nécessaires à cette opération. Il s’agit de :

1.1.1. La loi N° 98-020 du 9 mars 1998



Portant institution d’un recensement général de la population et de l’habitat en
République du Mali : le texte prescrit le recensement dans les limites géographiques du pays ;
fait de l’opération une affaire nationale, prévoit des sanctions contre toute personne qui se
livrerait sciemment à des fausses déclarations lors du dénombrement et enfin laisse à un
décret pris en conseil des Ministres le soin de fixer les conditions de réalisation de
l’opération.



1.1.2 Autres dispositions administratives concernant les organismes


chargés du recensement général de la popuation et de l’habitat :


a) Sur le plan National


i) Une commission Interministerielle dénonmée « Commission Nationale de
Recensement » présidée par le Ministère de l’Administratrion territoriale et
avec comme Secretaire, le Directeur National de la Statistique et de


l’Informatique. Ce dernier est également le Directeur du recensement;

ii) Un comité technique du recensement présidé par le directeur National de la


statistique et de l’Informatique. Ce comité est chargé d’étudier tous les problèmes liés
au recensement relevant de sa competence avant de les soumettre à la commission
nationale du recensement et veille à l’organisation pratique de la collaboration entre
tous les services impliqués dans l’éxecution du recensement.



iii) Un Bureau Central de Recensement (BCR) dont le rôle de « maitre d’œuvre » en fait


le responsable attitré de tous les aspects techniques du recensement allant de la
conception de l’opération à l’analyse des résultats. Le Bureau Central de




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5




Recensement est dirigé par un Chef jouant le rôle de responsable technique du
recensement.





b) Sur le plan régional


i) Un comité régional de recensement placé sous l’autorité du
gouverneur (actuellemnt Haut Commissaire) de région. Ils est à l’image de
la commission nationale de recensement.


ii) Un Bureau Régional de Recensement (BRR) placé sous l’autorité du Directeur
Régional du Plan et de la statistique. Ce Bureau est chargé de l’organisation et de
l’exécution du recensement au niveau régional est composé de techniciens de la
statistique et de toute autre administration publique dont la compétence est requise.




1.1.3 Les notes de service relatives aux affectations de personnel au BCR.

Les différentes affectations de personnel de la DNSI au Bureau Central de Recensement
(BCR) se faisaient, au fur et à mésure que le besoin se faisait sentir, sur la base de note de
service.

Les détails sur les différents textes concernant les organes et leur composition au plan
national que régional sont consignés dans un document technique.





1.2. LE PERSONNEL

La Direction Nationale de la statistique et de l’informatique était responsable de
l’organisation et de l’exécution du troisième Recensement Général de la Population et de
l’Habitat. A ce titre, elle devait doter le Bureau Central de Recensement en resources
humaines nécessaires et mettre en place une organisation adéquate de ce personnel composé
comme suit :


- le personnel du Bureau Central de Recensement;
- le personnel des Bureaux Régionaux de Recensement,
- le personnel spécialiste temporaire
- le personnel de terrain



1.2.1 Le personnel du Bureau Central de Recensement (BCR) était composé


du personnel permanent suivant :


- quatre (4) démographes
- un (1) ingénieur des travaux statistiques
- un (1) agent technique de la statistique
- cinq (5) enquêteurs dessinateurs
- une (1) secrétaire dactylo




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6




- un (1) planton
- un (1)gardien



Cette équipe était chargée de mettre au point les définitions des conceptions, le contenu du
questionnaire, le format des tableaux, les méthodes du recensement, les opérations de
redressement de vérification, de codification, de saisie, de tabulation et d’analyse des données.



1.2.2. Le personnel des Bureaux Régionaux de Recensement. (BRR)


Les bureaux régionaux de recensement étaient créés au sein des Directions Régionales
du Plan et de la statistique (DRPS) et étaient composés d’un ingénieur statisticien ou d’un
économiste responsable des travaux de recensement. Il est appuyé par d’autres cadres et des
adjoints et agents techniques de la statistique.



1.2.3. Le personnel professionnel temporaire



A la veille des opérations de collecte, la Direction Nationale de la statistique et de


l’informatique a mis à la disposition du Bureau Central de Recensement, l’ensemble des
cadres statisticiens. Toujours dans le souci de reussir le troisième recensement général de la
population et de l’habitat, la DNSI a demandé la participation des démographes travaillant
dans d’autres structures notamment la Direction Nationale de la Planification et la Cellule de
Planification et de statistique du Ministère de l’Education.



1.2.4 le personnel de terrain



Ce personnel était chargé de l’exécution du dénombrement. Il est réparti à deux niveaux :


- Le niveau du contrôle et de la supervision
- Le niveau du dénombrement



A chaque niveau correspondait une catégorie de personnel ayant des tâches bien


spécifiées.


a) Niveau contrôle


Cette tâche était partagée par trois catégories d’agents selon les niveaux :

b) Niveau chef d’équipe

Le chef d’équipe était placé au niveau du District de dénombrement (DD) et avait sous
son contrôle 4 à 5 agents recenseurs. Il avait pour tâches de :


- établir les contacts avec les autorités locales
- répartir les sections d’énumération et y placer les agents


recenseurs membres de son équipe et placer les agents recenseurs
dans la section d’énumeration qu’il lui a affectée.


- effectuer les contrôles techniques




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- remplir les documents techniques : le cahier de tournée et les
fiches récapitulatives au niveau du District de Dénombrement.







c) Niveau Contrôleur

Placé au niveau de l’arrondissement, le contrôleur avait sous son autorité les chefs
d’équipe de son arrondissement. Il était chargé du contact avec les autorités administratives,
du contrôle technique approfondi, de la gestion du stock de matériels, du remplisage des
fiches de contrôle et de la récapitulation au niveau de l’arrondissement.



d) Niveau superviseur :



Le superviseur était placé au niveau du cercle et était chargé de la gestion de l’ensemble des
problèmes techniques et matérieles entre le Bureau Régional de Recensement (BRR) et le terrain.
Il supervisait le travail des contrôleurs, chefs d’équipe et agents recenseurs placés sous son
autorité.

Il était également chargé du remplissage de toutes les fiches de contrôle, de gestion et de
récapitulation au niveau du cercle.



e) Niveau Inspecteur


Le rôle de l’inspecteur régional était dévolu au Directeur Régional du plan et de la
statistique (DRPS). Il gerait le bien entre le Bureau Central de Recensement et l’ensemble
des agents impliqués dans le recensement et assurait la supervision générale de
l’opération au niveau de la région.


f) Au niveau du dénombrement
Le dénombrement proprement dit était effectué par l’agent recenseur qui placé
dans une section d’Enumération (SE) remplissait :


- le rigistre de visite de l’agent recenseur après avoir procédé à la
numérotation des concessions et construction)


- le questionnaire, feuille de ménage,
- la fiche récapitulative au niveau de la SE















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Schématiquement le personnel impliqué dans le recensement se présente comme
suit :
Graphique 1 : Organigramme du personnel.







































































1.2.4. Estimation du personnel temporaire


Commission Nationale de
Recensement (CNR)


Ministère de l’administration
territoriale et de la Sécurité


Ministère de l’Economie
du plan et de l’ Intégration


Comité Technique du
Recensement


Direction Nationale de la
Statistique et de l’ Informatique


Bureau Central de Recensement
(BCR)


Bureau Régionaux de
Recensement (BRR) Inspections
Régionales


Superviseurs principaux
(cercle et Capitales régionales)


Contrôleurs
(Arrondissement)


Chefs d’Equipe
(District de Denombrement)


Agents Recenseurs
(Section d’ Enumération)




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L’estimation des besoins en personnel année par année a constitué une étape importante
de l’organisation du recensement et en conséquence devrait être précise. Elle a consisté à
déterminer par spécialité, grade et période d’utilisation de chaque catégorie, les ressources
humaines nécessaires à la bonne exécution du recensement. Pour évaluer l’effectif du
personnel de terrain, le BCR s’est reféré à l’expérience du recensement de 1987. Ainsi, à
partir de la population totale estimée en 1997, et de la taille des sections d’énumération
retenues en 1987, le nombre total des sections d’énumération de 1998 a été estimé. Le
nombre devait correspondre au nombre d’agents recenseurs nécessaires pour le
dénombrement. Le nombre de chefs d’equipe se déduisant de celui des agents recenseurs en
partant du principe qu’un chef d’equipe devrait encadrer 4 à 5 agents recenseurs. S’agissant
du nombre de contrôleurs, il correspondait au nombre d’arrondissements et communes et
celui des superviseurs était égal au nombre total de cercles dans le pays.


Initialement, les besoins prévus en personnel temporaire pour l’ensemble du pays se
répartissaient comme suit :



Le Tableau Nº 1 : Répartition des différentes catégories du personnel
temporaire par région


Régions Nombre estimé
d’agents recenseurs


Nombre estimé de
chefs d’equipe


Nombre de
contrôleurs


Nombre de cercles ou
de superviseurs


Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Kidal
Bamako


1904
2135
2244
2083
1860
591
365
108
938


438
435
451
415
321
115
72
22
188


52
41
49
41
56
32
17
13
55


7
7
7
7
8
5
4
4
6


Total 12228 2457 356 55







1.3. Le Matériel

Deux types de matériels ont été utilisés dans le cadre du troisième recensement général de
la population et de l’habitat. Il s’agit notamment du matériel roulant et du matériel de bureau.





1.3.1 Matériel Roulant

En vue du démarrage de la phase de dénombrement, les documents techniques et les
fournitures devraient être expédiés du Bureau Central de Recensement vers les chefs lieux de




20 20

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10




région, de cercle et d’arrondissement. De plus, le personnel de terrain au nombre d’environ
16205 agents devaient être également placés chacun dans sa zone d’action. Aussi, l’envoi du
volume important de documents techniques et le transport du personnel de terrain impliqué
dans le recensement necéssitaient la mobilisation d’importants moyens de déplacement pour
l’excécution correcte de l’opération. Cependant, au niveau du BCR, il n’y avait que :


- Un (1) véhicule leger R12 berline en mauvais état ;
- Un (1) véhicule tout terrain Land Runer ;


- Vingt (20) mobylettes « CAMUCO » et
- Vingt (20) motos YAMAHA DT-125 pour la cartographie.





Face à l’insuffisance de ce matériel et le souci de reuissir l’opération, il a été procedé à la
mobilisation de huit (8) véhicules tout terrain des anciens projets financés par le FNUAP et la
requisition et réparation de certains véhicules de l’Etat au niveau de chaque région ainsi que
de tous moyens jugés adéquats pour le transport des agents et du matériel. Il faut signaler que
la DNSI a reçu du FNUAP deux véhicules neufs : un véhicule tout terrain marque TOYOTA
LAND CRUISER, 4X4 et un véhicule leger marque TOYOTA.





1.3.2 MATERIEL DE BUREAU

L’essentiel du matériel de bureau existant au BCR était destiné à l’exploitation des données
et à la réproduction des documents. Il s’agit de :


- 25 micro-ordinateurs IBM avec écran couleur
- 9 onduleurs « MERLIN-GERIN »
- 26 micro-ordinateurs “DELL” avec écran couleur
- 4 micro-ordinateurs « COMPAQ » avec écran couleur
- 28 onduleurs UPS
- 2 imprimantes matricielles EPSON LQ 2070
- 2 imprimantes Laser HP5
- 1 imprimante Laser HP6
- 1 photocopieur « CANON »NP 6216
- 1 duplicopieur « RISOGRAPH FR 3910 EP »
- 1 graveur
- 1 lecteur ZIP






II. PREPARATION TECHNIQUE DE LA COLLECTE

2.1. Préparation de la phase d’élaboration de la cartographie




21 21

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11




La préparation technique de la collecte a commencé en 1997 par les travaux préparatoires du
troisième recensement qui ont porté sur :


- l’inventaire de tous les documents cartographiques disponibles
tant au niveau du BCR qu’à celui des principaux producteurs et
utilisateurs de cartes.



- la définition des activités de la cartographie du recensement de


1998 et l’estimation des besoins en personnel, équipement et
fournitures.


- L’élaboration d’un calendrier des opérations cartographiques.




2.1.1 INVENTAIRE DES DOCUMENTS CARTOGRAPHIQUES

. Ce travail a consisté à faire le point de l’ensemble des documents existants dans les
structures ayant un rapport avec la cartographie au Mali. Il s’agit entre autres de :



- la Direction Nationale de la Cartographie et de la Topographie, ( DNCT ).
- l’Institut Gégraphique National de France (IGN)
- le Projet Inventaire des Ressources Terrestres (PIRT)
- le Projet Urbain du Mali (PUM)



Les informations collectées auprès de ces structures ont été judicieusement exploitées


pour la préparation de la phase de cartographie du recensement.


Au niveau du Bureau Central de Recensement, le travail a consisté à faire l’inventaire
des documents cartographiques des recensements de 1976 et 1987. Cet exercice a revelé que
l’ensemble des cartes et croquis des deux premiers recensements étaient bien conservés.

Aussi, les croquis de villages faits sur papier quadrillé étaient disponibles. Il s’agit
notamment de gros villages composés de deux ou plusieurs sections d’énumération. De plus
l’ensemble des plans de ville (à leur situation de 1975-1976 et 1986-1987) étaient également
bien conservés.



2.1.2 Définition des acticités de la cartographie


La cartographie du troisième recensement général de la population et de l’habitat visait
les objectifs suivants :



- Déterminer les coordonnées géographiques (longitude et latitude de l’ensemble des villages ;
- Mettre à jour les cartes d’arrondissement en procedant : :


• Au recensement des sites habités et à la détermination des villages disparus ou déplacés
pour diverses raisons ;





22 22

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12




• A la réconstitution des sections d’énumération (SE) et des districts de dénombrement
(DD) ;


• A l’établissement des croquis des localités de 1000 habitants et plus.


• A la mise au net des cartes d’arrondissement.


• l’élaboration d’un code géographique national très souple.


2.1.3 ELABORATION D’UN CALENDRIER DES OPERATIONS DE
CARTOGRAPHIE



Les travaux préparatoires de la cartographie du troisième recensement général de la


population et de l’habitat ont débouché sur l’établissement du calendrier provisoire suivant :































Tableau Nº 2 : Calendrier provisoire des travaux préparatoires et du dénombrement
Activités Lieu Début Durée




23 23

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13




A.PRE-DENOMBREMENT

1. Activités Préliminaires
a. Textes législatifs
b. Mise en place des structures

2. Cartographie

a. Préparation Technique
b. Travaux de terrain
Zone rurale
Aglomerations urbaines
c. Réproduction, Habillage et


constitution des dossiers

3. Finalisation du questionnaire et des


manuels

4. Impression des documents

5. Répartition et expédition des


documents

6. Sensibilisation

7.Recrutement et formation
Agents BCR et BRR
Superviseurs et contrôleurs
Agents recenseurs t Chefs d’équipe


B. DENOMBREMENT
1. Mise en place des agents
2. Dénombrement






Bamako
Pays



Bamako

Pays
(villes)

Bamako


Bamako

Bamako


Pays

Pays


Bamako
Régions
Arrondts.



Pays
Pays






Sept. 1997
Sept. 1997



Janvier 1997

Mars 1997
Mai 1997

Avril 1997


Octobre 1997

Novembre 1997


Décembre 1997

Février 1997


2 janvier 1998
17 février 1998
9 mars



24 mars 1998
1er avril






-
1 mois



5 mois

7 mois
8mois

9 mois


1 mois

4 mois


3 mois

8 mois


1 semaine
2 semaines
2 semaines



5 jours
2 semaines











2.2. Exécution de la cartographie

2.2.1. Division administrative du pays.




24 24

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14




Le Mali est un vaste pays ayant une superficie de 1.241.238 km². Il est divisé en huit
régions économico-administratives et le disttrict de Bamako. Chacune des régions est dirigée
par un Haut Commissaire (Gouverneur autrefois) et chaque région est subdivisée en cercles)
Le cercle est administré par un Préfet (commandant puis délégué du Gouvernement autrefois)
etc…
Avec la décentralisation, les cercles jadis composés d’arrondissements sont subdivisés en
communes avec précence d’un Sous- Préfet (autrfois Chef d’Arrondissement) comme
représentant de l’Etat. Les communes quant à elles sont composées de villages et fractions ou
quartiers. Actuellement il existe au Mali 703 communes urbaines rurales.

Au cours de la phase de cartographie, les divisions administratives du pays se composait :


Tableau Nº 3 : Divisions administratives du Mali



Régions Nombre de


Cercle
Nombre de
Communes
Urbaines


Nombre
d’arrondissements/
Quartiers


Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Kidal
Bamako


7
7
7
7
8
5
4
4



3
2
3
2
1
1
1
-
6


52
41
49
41
56
32
17
12
66


Total : 49 19 366




2.2.2. Les travaux de cartographie


a) Le personnel de cartographie

La grande expérience aquise lors des recensements de 1976 et 1987 dans le domaine
de la cartographie a été consolidée pour l’exécution des travaux cartographiques du
troisième recensement général de la population et de l’habitat d’avril 1998. Ainsi les cinq (5)
agents formés en cartographie censitaire ont été recylés et completés par 15 autres agents
recrutés à la suite d’un test pour former une équipe de 20 agents cartographes nécessaires à
l’execution des travaux de terrain. Les agents ont été formés par les compétences nationales
et ont appris les méthodes suivantes : l’intersection angulaire, l’intersection linéaire, le
rayonnement, le cheminement, le relèvement, et la méthode des coordonnées.


Cette formation avait pour but de permettre aux agents d’acquerir des connaissances
techniques pratiques permettant d’améliorer la qualité du positionnement des localités. Les




25 25

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15




agents ont été également formés à l’établissement des croquis de village. Enfin les
connaissances théoriques reçues ont été mises en pratique dans certains quartiers de Bamako.



b) Les unités gégraphiques temporaires

Une bonne cartographie est un des facteurs essentiels de reussite d’une opération de
recensement. Ainsi, afin de pouvoir affecter à chaque agent de terrain une zone bien précise pour
l’execution correcte des différentes tâches, le BCR a défini des unités géographies temporaires
répondant aux objectifs fixés. Les principales unités temporaires retenues étaient identiques à
celles des recensements de 1976 et 1987 à savoir :





La section d’énumération (SE)


La Section d’Enumération est « l’aire géographique » de dénombrement à confier à
un agent recenseur pour être entièrement couverte par lui pendant la période de 14 jours
prévus. La SE était déterminée sur la base de 500 et 800 personnes en milieu rural et 1000 à
1300 personnes en milieu urbain.



Pour que le recensement soit le plus exhaustif possible, il faudrait que chaque


parcelle de terrain soit incluse dans une section d’énumération. Aussi, la connaissance du
nombre total de SE détermine le nombre d’agents recenseurs à recruter et partant, le nombre
de contrôleurs.


Le District de Dénombrement (DD)



Le District de Dénombrement est l’aire de travail confié à un contrôleur.


Il est obtenu par le régroupement environ de cinq (5) sections d’énumération appartenant à
un même arrondissement. Chaque arrondissement est constitué par un nombre entier de
districts de dénombrement.

D’autre part, en milieu urbain, certains quartiers, de par leur population ne peuvent pas
constituer un district, ils peuvent être associés à un autre contigu, tout en gardant leur
personnalité.


a) Les Cartes


Pour la constitution des différentes unités temporaires qui sont la section
d’énumération et le district dénombrement, il est plus facile de disposer de cartes de base
qu’on actualiserait.


Les cartes du recensement de 1987 ont servi de cartes de base pour celui de 1998. Les
travaux cartographique du recensement de 1998 ont permis d’établir en deux ans (1997 et
1998) les cartes d’arrondissement à l’echelle 1/ 7500 ème qui couvrent toute la partie
sedentaire du pays. Cette opération a également permis de dresser des plans pour les grands
centres urbains. Pour certains gros villages devant être couverts par plus de deux sections




26 26

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16




d’énumération (SE), des croquis ont été faits à des échelles approximatives et variables. De
même, les coordonnées géographiques de villages ont été relevées et des fiches ont été
établies pour chacune des localités du pays afin de servir à l’élaboration du ficher national
des villages (FINAVI).



d) Les travaux de terrain de la Cartographie



Le Mali est un pays très vaste qui connaît deux modes de vie :


- Un mode de vie sedentaire qui couvre plus de 90% de la population totale.
- Un mode de vie nomade



La cartographie classique convient en zone sedentaire, mais elle est inefficace et
inopérationnelle en zone nomade en raison des déplacements permenents des populations
nomades. Il s’avère donc nécessaire de distinguer la cartographie en zone sédentaire de celle
en zone nomade.
Il faut préciser que les unités géographiques définies lors du troisième recensement (1998)
ne concernaient que la partie sedentaire du pays comme aux deux precédents (1976 et 1987).




i) CARTOGRAPHIE EN ZONE SEDENTAIRE


La cartographie s’est déroulée de janvier 1997 à février 1998. Les travaux dans cette zone
ont été effectués par 6 agents cartographes encadrés par trois chefs d’équipe ayant tous suivi
la formation sur une période d’environ un mois. Les agents cartographes avaient pour
mission de completer les cartes de 1987 ou de les corriger aux fins de réconstitution correcte
des sections d’énumération (SE) et des districts de dénonbrement. (DD).

Pour bien mener le travail de terrain, chaque agent cartographe a été doté de la carte de
son arrondissement d’intervention, de la liste des villages qui le composaient, du matériel de
travail et d’une moto Yamaha DT-125 pour les déplacements.

Les principales missions confiées à chaque agent cartographe consistaient à :


- Prendre contact avec les autorités administratives et locales ;
- Reconnaître les secteurs de travail ;
- Vérifier l’exactitude des localité inscrites sur la liste des villages des différents


arrondissements ;.de même il devrait entre autres constater l’existence, la disparution, le
changement de nom, la dénomination ou le regroupement avec d’autres localités etc…


- Découvrir les nouvelles unités de peuplement et les positionner, c’est-à-dire indiquer
correctement sur la carte leur position exacte et leurs noms habittuellement utilisés par les
populations.


- Placer sur la carte les villages qui n’avaient pas de coordonnées en 1987.
- Proceder rapidement à une estimation de la population de chacune des concessions des


villages qui seront visités.




27 27

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17




- Constituer enfin la section d’énumération selon le principe général retenu à savoir entre 500
et 800 habitants en zone rurale et entre 1000 et 1300 habitants en zone urbaine.




ii) CARTOGRAPHIE EN ZONE NOMADE


En zone nomade, il est difficile et inopérationnel de vouloir rattacher un foyer de
peuplement à un lieu géographique fixe donné. En effet, la position spatiale de la population
nomade est fonction non seulement de la saison, mais aussi de la présence des points d’eau.
Alors, on ne peut pas, comme dans le cas de la zone sédentaire, constituer des sections
d’énumération selon le principe général retenu, d’où la nécessité de disposer de la liste des
tribus et fractions et des noms des chefs traditionnels correspondants, des pistes, circuits ou
couloirs de transhumance et des différents points d’eau en activité avec une mention spéciale
portant sur la période de fréquentation.





La maquette des fiches utilisées pour recueillir ces informations se présentait comme
suit :




x


NOMADE SEMI NOMADE


a) Constantes Géographiques.
- Région ………………………………/…………../
- Cercle………………………………../…………./
- Nom du chef de fraction……………./…………./



b) Renseignements d’Ordre Général


- Liste des tribus
- Moyen de transport conseillé
- Couloirs de transhumance
- Lieu de residence
-


c) POPULATION
- Nombre de ménages / familles
- Population











28 28

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18









d) Points de Regroupement

PERIODE POINTSDE


REGROUPEMENT
MOYEN D’ACCES OBSERVATION


Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre







2.3 LES TABLEAUX MODELES.


Les tableaux requis dans le cadre de la publication des données du troisième
recensement général de la population et de l’habitat, devaient être préparés ou définis lors de
la phase de planification de l’opération. Ainsi, leur choix doit tenir compte des
préoccupations du pays en matière d’élaboration et de suivi des plans et programmes de
développement économique et social d’une part et des besoins de la recherche et ceux des
utilisateurs d’autre part.



Les tableaux devaient également être mis au point en même temps que le questionnaire
du recensement afin de s’assurer de l’exhaustivité des éléments importants du questionnaire.

A partir des données du troisième recensement plusieurs tableaux prioritaires et tableaux
complémentaires ont été dressés.




2.4 REDACTION DES FORMULAIRES



2.4.1. LES CONCEPTS, LEURS DEFINITIONS ET LEUR CLASSIFICATION.

Un préalable nécessaire à la bonne conception des formulaires est la
détermination des concepts à définir. Il faut donc savoir à ce niveau quels concepts à retenir
pour les placer mieux dans le cadre de l’étude envisagée. De plus, il y a lieu de préciser le




29 29

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19




genre de population à étudier. Pour ce dernier cas, il a été retenu tout comme en 1987, de
dénombrer la « population de droit » ou « population residente » qui est obtenue à partir des
résidents présents (RP) et des résidents absents (RA), cela conformément aux objectifs
relatifs à la planification économique et sociale du pays. S’agissant des concepts à définir et
des variables à étudier, ils découlent naturellement des objectifs du recensement à savoir :

- l’obtention de données fiables et à jour sur la population totale du Mali, sa structure et sa


répartition géographique par région administrative ;
- l’obtention de données pertinentes sur les caractéristiques démographiques, économiques


et sociales de la population ;
- le calcul du taux d’accroissement de la population au cours de la période intercensitaire ;
- la collecte des données de base sur l’habitat ;

Pour ce faire, les concepts suivants ont été définis
:
- la date de référence
- la période de référence
- la concession
- l’unité d’habitation
- la construction
- le ménage ordinaire
- le ménage collectif
- le résident
- le résident présent
- le résident absent
- le visiteur
- l’activité économique
- le nomade

Les définitions retenues sont consignées dans le manuel de l’agent recenseur et les autres
documents techniques. Il faut noter que ces différents documents sont des compléments du
présent rapport.




2.4.2 CONCEPTION ET ELABORATION DU QUESTIONNAIRE


Un questionnaire est un instrument fondamental qui permet de recueillir des données
nécessaires avec le maximum de précision. Ainsi, sa conception exige l’expression des
besoins des utilisateurs et leur transcription adéquate par les techniciens spécialisés dans la
collecte de données sur le terrain. Cela nécessite également une technique de présentation des
informations recueillies sous forme de tableaux et une efficacité dans l’utilisation des
imprimés en vue de leur exploitation.



Au moment de la conception du questionnaire du recensement de 1998, les besoins des


principaux utilisateurs de données statistiques ont été recensés. Ainsi compte tenu de la
nature des contraintes liées au dénombrement, une sélection des questions a été faite, en vue
de l’élaboration d’une première ébauche du questionnaire. Ce projet de questionnaire à été
soumis pour discussion au Sous-Comité des statistiques démographiques et sociales, lors




30 30

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20




d’un atelier qui a réuni en septembre 1997 au Palais des Congrès de Bamako, les
démographes de la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique, de la Direction
Nationale de la Planification et ceux détachés dans d’autres institutions de recherche, les
représentants des Cellules de Planification et de Statistique (CPS), de la Société Civile ainsi
que ceux des partenaires au développement intervenant dans le domaine de population. Les
différentes observations recueillies ont permis de confectionner le questionnaire final qui a
été soumis pour approbation au Comité technique du recensement.

Un seul type de questionnaire a été retenu tant pour la population sédentaire que pour la
population nomade. Les principales caractéristiques retenues ont été :


1) CARACTERISTIQUES DE LOCALISATION
- Région
- Cercle
- Arrondissement ou commune
- Village ou fraction
- Hameau ou point de regroupement
- Quartier ( pour les communes)
- District de dénombrement
- Section d’énumération
- Concession
- Ménage


2) CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES
a) POUR TOUTES LES PERSONNES


- Nom et Prénom
- Lien de parenté avec le chef de ménage
- Sexe
- Situation de résidence
- Date de naissance
- Age
- Lieu de naissance
- Durée de résidence
- Nationalité
- Handicap
- Survie des parents


b) POUR LES PERSONNES AGEES DE 6 ANS ET PLUS
- Aptitude à lire et à écrire
- Dernière classe fréquentée
- Langue maternelle
- Langue parlée
- Type d’activité
- Profession
- Activité principale exercée
- Branche de l’activité principale
- Situation dans l’activité principale




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21








c) POUR LES PERSONNES AGEES DE 12 ANS ET PLUS
- Situation matrimoniale


d) POUR LES FEMMES DE 12 ANS ET PLUS
- Naissances vivantes totales
- Naissances survivantes


e) EVENEMENTS DES 12 DERNIERS MOIS :
- Naissances des 12 derniers mois
- Décès des12 derniers mois


f) CARACTERISTIQUES DE L’HABITAT
- Type d’habitat (fixe ou mobile)
- Type de bâtiment
- Nombre de pièces occupées
- Mode d’occupation
- Matériaux des murs
- Matériaux du toît
- Matériaux du sol
- Mode d’approvisionnement en eau
- Type d’aisance
- Mode d’éclairage
- Combustible utilisé
- Existence de foyer amélioré.

Un exemplaire du questionnaire est annexé au présent rapport.



2.4.3 ELABORATION ET UTILISATION D’AUTRES FORMULAIRES.


L’exécution d’un recensement conduit généralement à l’établissement de nombreux
formulaires nécessaires au suivi et au contrôle de l’opération à chaque niveau de sa
réalisation.

Le formulaire principal, support des informations collectées est le questionnaire,
généralement dénommé « feuille de ménage ». En plus du questionnaire, dont la conception
et le contenu ont été évoqués dans le chapitre précédent, plusieurs autres formulaires ont été
confectionnés pour la réussite du troisième recensement général de la population et de
l’habitat. L’objet de ces formulaires était de :

- assurer le balayage complet des sections d’énumération
- relever le travail quotidien des agents
- récapituler les résultats
- contrôler et évaluer la qualité de l’opération
- transmettre les documents




32 32

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22




- gérer le personnel et le matériel


Les différents formulaires confectionnés sont :
- Le registre de visite de l’agent recenseur : c’est un document séparé, présenté sous forme


de cahier ;
- Les fiches récapitulatives qui sont remplies à tous les niveaux de l’exécution de la


collecte ;
- Le cahier du chef d’équipe qui sert à contrôler et à évoquer la qualité de l’opération de


collecte ;
- Les formulaires pour transmettre les documents. Les exemplaires de ces différentes fiches


sont annexés au présent rapport.



2.4.4 LES MANUELS DU RECENSEMENT

Chaque catégorie du personnel a un travail précis à faire. Il est important à ce titre que
toutes les tâches à réaliser soient décrites avec précision, sans ambiguïté et avec des exemples
à l’appui. Ainsi, les différents manuels élaborés sont :
- Le manuel de l’agent recenseur : il est la bible du recensement. Il contient la méthode de


collecte, les définitions des concepts et la méthode de remplissage des différents
formulaires. Le manuel et le questionnaire constituent les documents principaux de la
collecte ;



- Le manuel du chef d’équipe : il indique les activités du chef d’équipe et constitut un


complément du manuel de l’agent recenseur ;

- Le manuel du contrôleur : il donne des précisions sur les taches particulières du


contrôleur et vient en complément des deux premiers manuels.



2.5. ENQUETE PILOTE


2.5.1. OBJECTIFS DE L’ENQUETE


Avant toute opération de recensement, il faut retenir un échantillon pour y faire une
enquête pilote. L’enquête pilote visait les objectifs suivants :



a) TESTER LA CAPACITE DE TRAVAIL D’UN AGENT RECENSEUR


Il s’agissait d’apprécier le rythme de travail de l’agent recenseur. En d’autres termes,
il s’agissait de voir si toutes les sections d’énumération pourraient être dénombrées en 14
jours. Cet objectif est très important dans la mesure où la cartographie a été relativement bien
simplifiée en raison du délai et des moyens très limités. Il faut également signaler que le
contenu des sections d’énumération a beaucoup évolué surtout en milieu urbain entre le
recensement de 1987 et celui de 1998.




33 33

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23









b) TESTER L’ATTITUDE DE LA POPULATION VIS A VIS DU
RECENSEMENT



Cette enquête pilote permettait aussi de connaître le dégré de mobilisation de la


population et de relever toutes les réactions positives et négatives de la population vis à vis
du recensement. Les enseignements tirés de cette opération ont permis à l’équipe chargée de
la sensibilisation de bien orienter ses actions dans le sens d’une réussite totale du
recensement proprement dit.


c) TESTER LES INSTRUMENTS TECNIQUES DE LA COLLECTE :


Ce volet consistait à tester et à évaluer la forme du questionnaire, les questions à
poser à la population, ainsi que la qualité des instructions qui seront enseignés au personnel
de terrain c’est-à-dire, les agents recenseurs, les chefs d’équipe, les contrôleurs, enfin la
compréhension par la population des questions relatives au recensement.


2.5.2. CHOIX DE LA ZONE D’ENQUETE :


L’enquête pilote du troisième recensement général de la population et de l’habitat a
été réalisée dans deux zones :



a) milieu urbain : le quartier de Médina-Coura (SE N° 001) en Commune II du district de


Bamako


b) milieu rural, les villages de Tamala et Sikoro ( SE 019) de l’ex arrondissement de
Sanankoroba, cercle de Kati ont été retenus pour la réalisation de l’enquête pilote.





2.5.3. FORMATION DES AGENTS RECENSEURS.


Cette formation a été assurée par trois cadres de la division population et un cadre de
la Direction Nationale de la cartographie et de la Topographie. Elle a duré trois jours et a
concerné quinze agents dont cinq chefs d’équipe.


2.5.4. DEROULEMENT DE L’ENQUETE PILOTE.

Dans le cadre du recensement de 1998, après la fixation de la date définitive de la collecte sur
le terrain, l’enquête pilote a été réalisée dans le district de Bamako et l’ex Arrondissement de
Sanankoroba, Cercle de Kati du 11 au 13 décembre 1997. Elle a permis de tester tous les
rouages du recensement, c’est-à-dire, le questionnaire, la cartographie, l’organisation
administrative et matérielle de l’opération ainsi que la réaction de la population vis-à-vis de
l’opération.


2.5.5. ENSEIGNEMENTS ATIRER.




34 34

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24





La cartographie qui s’est déroulée entre janvier 1997 et février 1998 a permis de localiser
tous les lieux habitat du territoire national d’une part et de dresser les cartes sur lesquelles
figurent les points de répère permettant ensuite de les retrouver. Elle devait ensuite permettre
de diviser le pays en unités appelées Section dEnumération (SE).



a) DISPROPORTIONS ENTRE LES TAILLES DES SE

L’enquête pilote a permis de mettre en évidence et même de confirmer les disproportions
entre existantes entre une SE fermée et une SE ouverte.

En effet, si certaines SE sont bien circonscrites et à accès facile, d’autres par contre sont
constituées de parties bien distinctes : une première partie lotie et une seconde non lotie qui
constitue en général une extention de la SE. Ainsi, le délai imparti ne peut pas suffir pour
couvrir entièrement les SE se trouvant dans cette situation. C’est pourquoi, il est nécessaires
de prendre toutes les dispositions utiles pour la prise en compte de ces aspects avant le
démarrage de la collecte proprement dite.



b) PROBLEMES RENCONTRES DANS LES DEUX TYPES DE SE



SITUATION DE LA POPULATION


L’enquête pilote a montré que la population malienne était très sollicitée par plusieurs
opérations de collecte qui se sont déroulées à peu près au même moment. Ainsi, la deuxième
enquête démographique et de santé (EDSM-II) et le recensement administratif ont été réalisés
en 1995 et 1996 et ont eu comme conséquence, la création chez certaines personnes, d’une
altitude d’agacement, de méfiance, d’indifférence ou de lassitude.


AUTRES PROBLEMES


Des difficultés relatives au remplissage de certaines colonnes du questionnaire de
base ont été relevées chez certains agents recenseurs. Il s’agit des colonnes suivantes :



Colonne 6 : date de naissance.
Certains agents recenseurs déduisaient l’année de naissance de l’âge déclaré par l’individu et
l’inscrivaient dans la colonne 6. Le principe énoncé dans le manuel de l’agent recenseur se
trouvait ainsi faussé. Il fallait alors insister à la formation auprès des agents recenseurs afin
qu’ils commencent toujours par demander si l’individu possédait un extrait de naissance,
faute de quoi d’autres pièces officielles qui pourraient servir à rempli cette colonne.

Colonne 10 :
Là, il ne s’agissait pas d’inscrire dans cette colonne toutes les maladies contractées par
l’individu. Pour éviter cela il était donc nécessaire avant l’opération principale de disposer
d’une liste standard de principaux handicaps.




35 35

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25




Colonne 11 : Durée de résidence :
L’agent recenseur devait insister beaucoup afin de faire comprendre à l’enquêté qu’il
s’agissait de la durée écoulée dépuis le dernier déplacement de plus de 6 mois qu’il a
effectué.

Colonnes sur l’activité économique
:
Les agents avaient éprouvé quelques difficultés pour le remplissage de la colonne P25
relative à la branche d’activité. Il devaient préciser la question pratique qu’il fallait poser
pour remplir cette colonne. Il s’agissait en fait de l’activité du lieu de travail de l’enquêté.

Colonne P29 et P30 : Naissances vivantes totales et naissances suivantes : Certains agents
avaient tendance à ne poser ces questions qu’aux jeunes filles de 12ans et plus qui sont
célibataires.

En somme, l’enquête pilote s’est déroulée normalement dans l’ensemble des deux SE
urbaines et la SE rurale choisies. Toutes les étapes ont été respectées pour sa mise en œuvre.
Les agents sur le terrain ont évolué bloc par bloc dans une direction donnée, conformément
aux instructions du manuel de l’agent recenseur. Pour cela, ils étaient encadrés par un
démographe qui jouait le rôle de chef d’équipe et de contrôleur en même temps.

Pour vérifier la qualité et l’exhaustivité des données recueillies lors de l’enquête pilote, des
contre- interviews ont été réalisées après le passage des équipes. Il est ressorti de ces contre-
interviews que quelques ménages n’étaient pas recensés. Ceci était dû essentiellement à
l’absence de la personne qui était sensée donner les informations sur le ménage. Ces contre
interviews ont également revelé que les instruments de collecte élaborés étaient
opérationnels. Ainsi, la réussite de l’opération principale dépendrait de quatres facteurs :
- Une bonne sensibilisation de la populations
- Une bonne formation des agents recenseurs
- Une bonne motivation du personnel de terrain avec un accent particulier sur le cas des


agents recenseurs.
- Un recrutement d’agents supplémentaires pour certaines SE urbaines.



2.6. LA SENSIBILISATION


2.6.1. PREPARATION DE LA SENSIBILISATION


La réussite d’un recensement de la population dépend de la participation et de la
collaboration effectives de l’administration et de l’ensemble des couches de la population. De
plus, il fallait tout mettre en œuvre pour bénéficier de leur confiance et de leur appui effectif.
Ainsi, la campagne de sensibilisation doit être une des parties intégrantes des activités
préliminaires du recensement. C’est dans le souci de mener à bien toutes les opérations du
recensement, que le comité technique du recensement a vu la nécessité de mettre en place
trois sous- commissions en son sein. Il s’agit de :

- la sous-commission sensibilisation
- la sous-commission logistique
- la sous-commission recrutement.




36 36

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26









a) La sous-commission sensibilisation :

A la lumière de l’expérience de 1987, cette commission avait examiné tous les aspects de la
sensibilisation qui avaient eu un impact considérable sur la population. C’est ainsi qu’elle a
retenu les activités suivantes :

1) L’utilisation de l’office de Radio Diffusion Télévision du Mali (O R T M) et les radios de


proximité pour les micro-programmes et les interviews

2) L’utilisation de la presse écrite publique et privée

3) La production d’une cassette audio sur le recensement

4) La Confection du pagne du recensement en quatre tons (blanc, rouge, bleu et vert ) et des


tee-shirts

5) La production d’affiches publicitaires

6) La confection des autocollants publicitaires

7) L’envoi des notes aux autorités administratives et politiques.

Toutes ces actions devaient être complétées par les interventions du Ministre de
l’Administration Territoriale et des Collectivités Territoriales et du chef de l’Etat.




2.6.2. MISE EN ŒUVRE DE LA SENSIBILISATION


Considérant que l’implication des populations, des responsables administratifs et
politique est le gage de la réussite de l’opération de recensement, le BCR a prévu et exécuté
une campagne intensive de sensibilisation qui s’est déroulée du 3 mars au 15 avril 1998 sur
les antennes de la Radio Télévision Nationale du Mali (ORTM) et sur le terrain. Une
cérémonie officielle de lencement a eu lieu à l’ORTM en présence de la presse écrite et
parlée.


Le 31 mars 1998, le Ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration a donné le
ton à la radio et la télévision nationale, invitant tous les responsables à tout mettre en œuvre
pour la réussite du recensement pour lequel il a manifesté un grand intérêt.



Des interviews à la radio et à la télévision nationale ont été également réalisées par les


responsables du BCR afin d’expliquer aux populations l’importance du recensement de la
population. Aussi le chargé de communication recruté à l’occasion du recensement a conçu
des message dans toutes les langues nationales sur cassette audio. Ces cassettes ont été




37 37

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27




également envoyées à toutes les radios de proximité a travers les Bureaux Régionaux de
Recensement et ont fait l’objet de large diffusion avant et pendant l’opération principale. A la
radio et à la télévision nationale, des slogans sur le recensement passaient chaque jour avant
et après le journal parlé dans les différentes langues nationales.


Des affiches, des tee-shirts, 3 sketchs, des mini-programmes et des pagnes gravés
d’images sur le recensement ont été également utilisés. Les pagnes étaient subventionnés et
ont été vendus à un prix modique de 500 FCFA l’unité.


Par ailleurs, il faut signaler que dans toutes les régions, les responsables
administratifs, politiques et réligieux à travers des offices et avec le concours des radios de
proximités et les crieurs publics ont informé les populations de l’importance du recensement
et les ont exhortés à une adhésion totale.





2.7 TRANSPORT ET COMMUNICATION.


2.7.1.TRANSPORT


Au démarrage du recensement, le BCR ne disposait que d’une voiture R12 et d’un
véhicule tout terrain (Land Runer). Afin de pallier à cette insuffisance de moyens de transport
pour covurir l’ensemble du territoire national, et assurer la prise en charge des besoins
nombreux et pressants du recensement, les autorités ont réquisitionné tous les véhicules de
l’Administration dans les régions. Ces véhicules ont été entretenus durant toute la période de
collecte par le BCR. Dans certaines localités non accessibles par véhicule, d’autres moyens
de transports tels que les mobylettes, bicyclettes, pirogues chevaux, chameaux ont été
utilisés.

Suite à une requête adressée par la DNSI, au bureau du FNUAP au Mali, huit (8)
véhicules tout terrain ont été affectés au BCR pour la durée de la collecte. Cependant tous ces
moyens n’ont pas suffi à couvrir les besoins en moyens de transport. Néanmoins, tous les
documents du recensement ont été acheminés jusqu’au chef lieu de région avant le 1er avril
1998 par des camions loués par le BCR. Les documents de la région de Kayes ont été
acheminés par le train. Le déplacement des agents de terrain et la supervision des contrôleurs
étaient assurés par les véhicules du FNUAP affectés à la supervision régionale.




38 38

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28





2.7.2 RAVITAILLEMENT EN CARBURANT



Avec l’expérience du recensement général de la population et de l’habitat de 1987, la
quantité de carburant nécessaire pour celui de 1998 a été estimée à 333450 litres d’essence
ordinaire. Pour ce faire, toutes les dispositions devaient être prises pour rendre cette quantité
de carburant disponible au BCR avant le 1er mars 1998 en vue de la répartition sur l’ensemble
du territoire avant le démarrage des travaux.


La stratégie adoptée pour ravitailler les différentes localités consistait à contacter les
responsables des différentes stations basées dans les régions et discuter avec eux des
modalités de ravitaillement en carburant. Il était donc indispensable de disposer de la
répartition de ces différentes compagnies pétrolières entre les différentes localités, en
distinguant celles qui acceptent les bons d’essence des autres. En prévision d’une éventuelle
rupture de stock de carburant dans les subdivisions administratives, les compagnies ayant la
possibilité de fournir le carburant à tout moment étaient prioritaires.


Les fonds destinés à l’achat du carburant et des lubrifiants ont donc déposés au niveau de
chaque chef-lieu de région qui en assurait la répartition au niveau des cercles.La répartition
du carburant dans les différentes régions devait tenir compte du nombre d’arrondissements,
du nombre de SE et de l’étendue du territoire national. C’est pourquoi un tableau donnant la
répartition des stations d’essence par région et par cercle a été remis aux inspecteurs,
superviseurs du recensement afin de leur permettre de localiser facilement les stations
d’essence lors des opérations de collecte.


Tableau Nº 4 : Répartition des stations d’essence par région et cercle


REGIONS ET
CERCLES


STATIONS D’ESSENCE
ELF MOBIL
SHELL TOTAL ENSEMBLE


KAYES


Kayes
Bafoulabé
Mahina
Diema
Kénieba
Kita
Toukoto
Nioro
Yélimané
Privés nationaux


KOULIKORO
Koulikoro
Banamba
Dioila
Fana
Kangaba
Kati
Dialakoroba
Kolokani
Nara



4

1
-
-
-
1
1
-
-
1
-

3
-
1
1
-
-
1
-
-
-



1

-
-
-
--
-
-
1
-
-

1
-
-
-
-
-
-
1
-
-
-



2

1
-
-
-
1
1
-
-
-
-

1
-
-
-
1
-
-
-
-
-



7

3
-
1
-
1
1
1
-
-
-

4
1
-
-
1
-
1
-
1
-


14

5
-
1
-
3
2
1
1
1
3

9
1
1
1
2
-
2
1
1
-




39 39

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29




Privés nationaux


SIKASSO
Sikasso
Bougouni
Kadiolo
Zégoua
Kolondieba
Koutiala
Yanfolila
Yorosso
Privés nationaux




SEGOU
Ségou
Markala
Baroueli
Bla
Macina
Niono
San
Kimparana
Tominian
Privés naionaux


MOPTI
Mopti
Sévaré
Bandiagara
Bankass
Djennée
Douentza
Hombori
Koro
Tenenkoun
Youwarou
Privés nationaux


TOMBOUCTOU
Tombouctou
Diré
Goudam
Gourma-Rharous
Niafunké
Privés nationaux





GAO
Gao
Ansongo
Bourem
Ménaka



KIDAL


-

5
3
1
-
-
-
1
-
-
-

5
2
-
-
-
-
1
1
1
-
-

2
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-


-
-
-
-
-
-
-



-
-
-
-
-



-



2
-
1
-
-
-
1
-
-
-

2
1
-
-
-
-
-
1
-
-
-

-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-


-
-
-
-
-
-
-



-
-
-
-
-



-
-


-

6
2
2
-
-
-
2
-
-
-

5
2
-
-
1
-
1
1
-
-
-

3
1
1
-
-
-
-
1
-
-
-
-


1
1
-
-
-
-
-



2
2
-
-
-


-
-


-

5
3
-
-
1
-
1
-
-
-

8
5
1
-
-
-
-
-
2-
-

1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-


1
1
-
-
-
-
-



2
2
-
-
-



-
-


2

18
8
4
-
1
-
5
-
-
3

20
10
1
-
1
-
2
5
1
-
6

6
3
2
-
-
-
-
1
-
-
-
3


2
2
-
-
-
-
1



4
4
-
-
-



-




40 40

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30




Kidal
Abeibara
Tessalit
Tin-Essako
Privés nationaux


BAMAKO
Privés nationaux




ENSEMBLE PAYS
- Stations d’essence
- Privés nationaux




-
-
-
-
-

9
-



28
-


-
-
-
-


6
-


11
-


-
-
-
-


10
-


30
-


-
-
-
-


8
-


36
-


-
-
-
-
1

33
30


10
5
49













Aux fins d’un déroulement correct des opérations de terrain, une ligne budgétaire a
été accordée à toutes les régions pour faire face à l’entretien du matériel roulant et à la prise
en charge des agents d’escorte dans les régions du nord. Ces allocations budgétaires ont pu
couvrir les opérations de terrain.




41 41

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Tableau Nº 5 : Budget estimatif du traitement et des indemnités du personnel chargé de l’exécution du recensement par
région et par catégorie (F CFA).


ACTIVITES REGIONS ADMINISTRATIVES ENS.
PAYS


Kayes Kkoro Sikasso Ségou Mopti Tomb. Gao Kidal Bko DNSI
1.FORMATION
Superviseurs nationaux
Superviseurs régionaux
Superviseurs de cercle
Contrôleurs d’arrond.
Chefs d’équipe (DD)
Agents recenseurs (SE)
Chauffeurs régionaux
Chauffeurs nationaux
TOTAL

2.COLLECTE
Superviseurs nationaux
Superviseurs régionaux
Superviseurs de cercle
Contrôleurs d’arrond.
Chefs d’équipe (DD)
Agents recenseurs (SE)
Chauffeurs régionaux
Chauffeurs nationaux
TOTAL



TOTAL GENERAL



0


200000
350000


2600000
5895000


28830000
80000


0
37955000





0
600000
280000


1820000
11790000
48050000


240000
0


62780000




100735000



0


200000
350000


2050000
6510000


32730000
80000


0
41920000





0
600000
280000


1435000
13020000
54550000


240000
0


70125000




112045000



0


200000
350000


2450000
6765000


33690000
80000


0
43535000





0
600000
280000


1715000
13530000
56150000


240000
0


72515000




116050000



0


200000
350000


2050000
6615000


33615000
80000


0
42910000





0
600000
280000


1435000
13230000
56025000


240000
0


71810000




114720000



0


200000
400000


2800000
6165000


30315000
80000


0
39960000





0
600000
320000


1960000
12330000
50525000


240000
0


65975000




105935000



0


200000
250000


1600000
3015000


11145000
80000


0
16290000





0
600000
200000


1120000
6030000


18575000
240000


0
26765000






43055000



0


200000
200000
850000


1800000
8700000


80000
0


11830000



0
600000
160000
595000


3600000
14500000


240000
0


19695000




31525000



0


200000
200000
650000
345000


1530000
80000


0
3005000





0
600000
160000
455000
690000


2550000
240000


0
4695000






7700000



0


200000
300000


3500000
2805000


14070000
80000


0
20955000





0
600000
240000


2450000
5610000


23450000
240000


0
32590000






53545000



1575000









675000
2250000





13650000







2025000
15675000






17925000



1575000
1800000
2750000


18550000
39915000


194625000
720000
675000


260610000



13650000
5400000
2200000


12985000
79830000


324375000
2160000
2025000


442625000




703235000












42 42

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Les montants étaient alloués au personnel de terrain durant dix jours de formation, pour chaque
catégorie et selon un barême. Pour les phases de collecte, de centralisation et d’acheminement des
dossiers qui se sont étalées sur une période de 30 jours, un barême relatif aux indemnités et traitement du
personnel a été également élaboré. Ces barêmes se répartissent comme suit :


FORMATION : (10 jours)


1. Superviseurs nationaux : 17.500 F/ jour
2. Superviseurs régionaux : 10.000 F / jour
3. Superviseur de cercle : 2.500 F / jour
4. Contrôleurs d’arrondissement : 2.500 F / jour
5. Chefs d’équipe et agents recenseurs : 1.500 F / jour
6. Chauffeurs nationaux : 7.500 F / jour
7. Chaufeurs régionaux : 4.000 F / jour





COLLECTE, CENTRALISATION ET ACHEMINEMENT DES DOSSIERS : (30 jours)


1. Suprviseurs nationaux : 17.500 F / jour
2. Superviseurs régionaux : 10.000 F / jour
3. Chauffeurs nationaux : 7.500 F / jour
4. Chauffeurs régionaux : 4.000 F / jour


POUR LA DURRE DE LA COLLECTE :



1. Superviseursde cercle : 40.000 F / jour
2. Contrôleurs d’arrondissement : 35.000 F / jour
3. Chefs d’équipe : 30.000 F / jour
4. Agents recenseurs : 25.000 F / jour







2.7.3 HEBERGEMENT ET NOURRITURE


Dans le cadre de la réalisation du troisième recensement général de la population et de
l’habitat, l’hébergement et la nourrture des agents de terrain n‘étaient pas pris en charge.
Cependant, en raison de la solide expérrince acquise par le Mali dans les opérations de
collecte, des dispositions ont été prises afin que l’Administration s’implique à faciliter
l’hébergement des agents de terrain en leur donnant la priorité en ce qui concerne les
campements administratifs et autres propriétes de l’Etat. Pour la nourriture, les comités
locaux de développement, : comités de développement de l’arrondissement et chefs de
village, par la sensibilisation de la population devrait aider les agents à résoudre les
problèmes de restauration.




43 43

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33


Par ailleurs, la création des comités locaux de recensement au niveau de chaque
arrondissement ou du moins au niveau du cercle , devrait également servir de cadre adéquat
pour la résolution des problèmes d’hébergemente et de nourriture.




2.7.4 COMMUNICATION

Tous les moyens de communication disponibles dans le pays ont été utilisés par le BCR et les
BRR afin de recevoir les informations sur l’état d’avancement des travaux et les difficultés
rencontrées pour le premier et recevoir les nouvelles instructions pour le second. Ainsi, le
téléphone, le faxe et le réseau administratif de commandement (RAC) ont été les plus
utilisés. Pendant le recensement, la priorité de communication était donnée au BCR et ses
représentations régionales et locales.Il convient également de rappeler le rôle combien
important joué par les radios de proximité dans l’information des populations.




B. EXECUTION DE LA COLLECTE.


I. RECRUTEMENT ET FORMATION



1.1. RECRUTEMENT.



A l’instar du recensement de 1987, le personnel de terrain du troisième recensement de la
population et de l’habitat provenait essentiellement du corps enseignant. Ceci est dû à
l’effectif relativement élevé des enseignants et sa bonne répartition sur le territoire national.
Cet effectif a été complété par le personnel des autres administrations, les jeunes diplômés
sans emploi ainsi que les grands élèves. Aussi, la hiérarchie, du personnel de terrain est à
l’image de celle du corps enseignant, les superviseurs, les contrôleurs, les chefs d’équipe ou
les agents recenseurs sont respectivement les inspecteurs d’enseignement, les Directeurs
d’école et les maîtres d’école. Globalement, l’effectif des agents de terrain estimé par le BCR
pour les besoins de l’opération a été acquis dans toutes les régions, à savoir deux
superviseurs par cercle et deux contrôleurs par arrondissement et autant d’agents recenseurs
que de SE.




1.2. FORMATION


1.2.1. FORMATION DES SUPERVISEURS ET CONTROLEURS


La foramtion des Directeurs Régionaux du Plan et de la Statistique (Chefs BRR pendant le
recensement) a été assurée par les cadres du BCR du 23 au 27 février 1998. Ces derniers ont
formé à leur tour les superviseurs et contrôleurs au niveau des chefs lieux de région du 3 au
12 mars 1998. Enfin, les superviseurs et contrôleurs ont assuré la formation des chefs
d’équipe et des agents recenseurs au niveau des chefs lieux de cercle. Il faut signaler que lors
de cette formation, les BRR des régions de Tombouctou et Kidal ont été appuyés par deux




44 44

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34


cadres du BCR, car les chefs des BRR de ces deux régions venaient juste de prendre
fonction. La formation qui a été à la fois théorique et pratique s’est bien déroulée sur toute
l’étendue du territoire national et a été sanctionnée par un test afin de choisir les meilleurs
agents comme superviseurs et contrôleurs et les autres comme chefs d’équipe.
A l’issue de la formation des Formateurs, quelques recommandations sur les points suivants
du questionnaire :




1. Les 19 communes urbaines sont au même niveau que les arrondissements

2. Veuiller à ce que les unités de peuplement se situant dans les SE soient prises en


compte dans le dénombrement même si elles ne figurent pas sur la carte ;

3. Numéroter toutes les concessions à usage d’habitation même si elles sont videx ;



4. En milieu nomade, toutes les cases et tentes occupées par les membres d’un même


ménageconstituent UNE CONCESSION ;


5. Un mari polygame en voyage est enregistré sur la même feuille de ménage que la
femme de chez qui il est parti ;



6. Considerer le transhumant comme nomade. Lorsqu’une partie d’un ménage est en


transhumance, il ne faut pas la recenser dans le ménage qui reste car elle sera
recensée là où elle est. Les membres de cette partie sont enregistrés comme residents
présents ;



7. Pour les branches d’activité, la liste suivante était à prendre en compte :



- AEPF : Agriculture-Elevage-Pêche-Forêt
- ART : Artisanat
- IEX : Industrie extractive
- IMA : Industrie manufacturière
- COM : Commerce
- BAS : Banque-Assurance
- CON : Construction
- EGE : Energie-Gaz-Eau
- TCO : Transport-Communication
- ADG : administration Générale ou Publique
- ADP : Administration Privée
- ASE : Autres Services
- AEI : Administration Etrangère ou Internationale ;


8. Col. 28 : pour celui qui sait lire et écrire, le français et une autre langue que nationale,
il faut prendre la modalité «03» ;



9. Si une visiteuse a un enfant de moins d’un an, cet enfant est enregistré sur la feuille


de ménage en tant que visiteur, mais pour ce qui concerne les évènements des 12




45 45

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35


derniers mois, il ne faut pas le prendre car il sera enregistré sur ce volet dans son lieu
de résidence. Il en est de même pour les décès de visiteurs intervenus dans le ménage.



10. H23 : Là où il y a plusieurs types de d’aisance, enregistrer le type d’aisance utilisé


par la majorité des membres du ménage ;


11. H24 : Les ménages utilisant des habitations mobiles et installés sur des parcelles
d’autrui sont considérs comme propriétaires. Ce cas se rencontre essentiellement cez
les nomades ;



12. S’il ya plusieurs feuilles de ménage, le récapitulatif doit se faire sur la première


feuille ;


13. Quand il y a plusieurs handicaps, on ne considère que le handicap majeur ;


14. P23 : Pour les fonctionnaires, il faut préciser la profession ;


15. Enregistrer «union libre» sous la même modalité que «marié» ;


16. Pour les ménages collectifs, se contenter surtout des registres ou autres documents
offociels mis à votre disposition et l’exploiter autant que peut se faire ;



17. Pour les matériaux de construction (Mur, Toît, Sol), considérer les équivalences


suivantes :


- Alhor = Semi Dur
- Briques cuites = Semi Dur
- Banco stabilisé = Semi Dur
- Briques industrielles de Magnambougou = Dur
- Pierres entassées sans joint = Autres ;


18. H21 : Là où on rencontre une adduction d’eau, noter « Fontaine Publique » ;


19. P18 :Les diplômes des écoles suivantes sont à classer dans le code 5. Il s’agit :


- IPEG ;
- Ecole Normale Secondaire (ENSEC) ;
- CPR : Centre pédagogique rural.

Pour les autres diplômes, on procède à l’équivalence suivant le nombre d’années d’etude afin
de le rattacher à un code de la liste.






46 46

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36


1.2.2. FORMATION DES CHEFS D’EQUIPE ET DES AGENTS RECENSEURS
Après la formation des superviseurs et contrôleurs, celle des chefs d’équipe et agents
recenseurs s’est tenue dans les chefs lieux d’arrondissement et était animée par les
superviseurs et les contrôleurs. Elle a porté sur les objectifs du recensement général de la
population et de l’habitat, la définition des concepts, le remplissage du questionnaire, la
préparation psychologique des population et l’organisation matérielle des opérations de
collecte sur le terrain. Après cette phase de formation, les documents cartographiques ont été
revus et les corrections nécessaires furent portées en fonction des besoins.

Au niveau des cercles, des sessions de formation ont été organisées sous la direction des
superviseurs de cercle et contrôleurs. En raison des difficultés de déplacement dans certains
cercles comme Kayes et Bafoulabé, plusieurs centres de formation ont été créés. Ainsi, il a
été retenu respectivement cinq centres de formation à Kayes et quatre centres à Bafoulabé.

Au total, 55 superviseurs, 375 contrôleurs, 2525 chefs d’équipe et 13150 agents recenseurs
on été formés pour l’exécution du dénombrement sur le terrain.
A la fin de la formation, les fournitures et matériels de recensement ont été distribués à
l’ensemble des agents de terrain. Dans l’ensemble, les sessions de formation se sont
déroulées à la satisfaction de tous, car les instructions données lors de la formation des
formateurs ont été appliquées au cours de la formation des agents de terrain.

Le recrutement et la formation des agents de terrain dans l’hypothèse du dénombrement du
1er au 14 avril 1998 ont été réalisés conformement au calendrier ci-après :

Tableau Nº 6 : Calendrier de formation du personnel de terrain

RUBRIQUE DE
FORMATION ET
RECRUTEMENT


LIEU DATE DE
DEMARRAGE


DUREE


1. Formation des Directeurs
Régionaux du Plan et de
la Statistique (DRPS)



2. Formation des


Superviseurs et
Contrôleurs (Inspecteurs
et Directeurs d’école)



3. Formation des Chefs


d’équipe et Agents
recenseurs (Maîtres sans
classe d’examen et grands
élèves)



4. Mise en place des agents


de terrain




Bamako




Régions





Arrondissements


Pays




23 février




2. mars 1998








17 mars 1998


27 mars 1998




5 jours







10 jours






10 jours



5 jours






47 47

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37









II. MISE EN PLACE DES AGENTS ET NUMEROTATION DES CONCESSIONS.



2.1. MISE EN PLACE DES AGENTS RECENSEURS ET RECONNAISSANCE DES SE


Cette phase des travaux de terrain a commencé pour l’ensemble des régions, la dernière
semaine du mois de mars 1998. Il s’agissait pour chaque chef d’équipe muni de sa carte DD,
de procéder avec les agents placés sous son autorité, à la reconnaissance des limités des
différents SE de sa zone de compétence. Il a également été demandé lors de la formation aux
chefs d’équipe et agents recenseurs de porter une attention particulière aux nouvelles unités
de peuplement qui n’ont pas été prises en compte par la cartographie. L’existence de telles
unités devrait être signalée aux contrôleurs afin que des dispositions utiles soient prises pour
leur prise en compte lors du dénombrement.



2.2. NUMEROTATION DES CONCESSIONS.


La numérotation des concessions s’est déroulée elle aussi durant la dernière semaine de
mars 1998. Elle a consisté à porter des numéros sur les concessions et à remplir la première
partie du registre de visite conformément au principe énoncé dans le manuel de l’agent
recenseur. Ce travail a révelé l’existence de certaines SE de taille largement supérieure à la
moyenne retenue en milieu urbain. Ces SE ont été éclatées en deux ou plusieurs SE, avant le
début du dénombrement.



III. DENOMBREMENT DE LA POPULATION ET COLLECTE DES DONNEES.



3.1 DEROULEMENT DE LA COLLECTE


Le dénombrement proprement dit s’est déroulé du 1er au 14 avril 1998 dans la majorité
des arrondissements et s’est prolongé jusqu’au 30 avril dans certaines communes urbaines.
Le BCR a envoyé 2 superviseurs dans chaque région pour appuyer les BRR dans la
supervision des activités sur le terrain.Toutes les catégories de personnel signalées ont été
utilisées pour le dénombrement de la population et la collecte des données. Un constat fait au
moment du dénombrement a montré une différence dans certains régions entre les effectifs
estimés du personnel et les effectifs réels qui ont travaillé sur le terrain. Le tableau ci-dessous
donne la répartition de ces effectifs par régions :








48 48

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38











Tableau Nº 7 : REPARTITION DU PERSONNEL DE TERRAIN PAR REGION


ACTIVITES REGIONS ADMINISTRATIVES ENS.
PAYS


Kayes Kkoro Sikasso Ségou Mopti Tomb. Gao Kidal Bko DNSI
1.FORMATION
Superviseurs nationaux
Superviseurs régionaux
Superviseurs de cercle
Contrôleurs d’arrond.
Chefs d’équipe (DD)
Agents recenseurs (SE)
Chauffeurs régionaux
Chauffeurs nationaux
TOTAL

2.COLLECTE
Superviseurs nationaux
Superviseurs régionaux
Superviseurs de cercle
Contrôleurs d’arrond.
Chefs d’équipe (DD)
Agents recenseurs (SE)
Chauffeurs régionaux
Chauffeurs nationaux
TOTAL




0
2
7
52
393
1922
2
0
2378


0
2
7
52
393
1922
2
0
2378



0
2
7
41
434
2182
2
0


2668


0
2
7
41
434
2182
2
0


2668



0
2
7
49
451
2246
2
0


2757


0
2
7
49
451
2246
2
0


2757



0
2
7
41
441
2241
2
0


2734



0
2
7


41
441


2241
2
0


2734



0
2
8
56
411
2021
2
0


2500



0
2
8


56
411


2021
2
0


2500



0
2
5


32
201
743


2
0


985



0
2
5


32
201
743


2
0


985



0


2
4
17
120
580
2
0


725


0
2
4
17
120
580
2
0


725



0
2
4
13
23
102
2
0


146


0
2
4
13
23
102
2
0


146



0
2
6
70
187
938
2
0


1205


0
2
6
70
187
938
2
0


1205



9






9


9


26






9


35



9
18
55
371
2661
12975
18
9


16107


26
18
55
371
2661
12975
18
9


16133





Muni de son inventaire des concessions consignées dans le registre de visite, l’agent
recenseur devait procéder au décompte des membres de chaque ménage, concession par
concession. Ainsi, il devait remplir pour chaque ménage, une ou plusieurs feuilles de
ménage. Les membres du ménage devaient être inscrits dans un ordre préétabli indiqué dans
le manuel de l’agent recenseur. Ainsi, pour chaque membre du ménage, l’agent recenseur
devrait collecter toutes les informations sollicitées sur le questionnaire de base. S’agissant du
dénombrement de la population flottante, il a été effectué à partir de 23 heures avec la
collaboration, de la police et des agents du service social. Celui des nomades s’est fait aux
points de regroupement autour de certains puits et avec l’implication des chefs de fraction. Le
dénombrement des membres du ménages a été sanctionné par une récapitulation à tous les
niveaux.

Au niveau de l’agent recenseur, la récapitulation du dénombrement a été faite pour chaque
ménage d’abord, puis pour chaque concession, et enfin pour la section d’énumération (SE).
La première a été effectuée sur la deuxième partie du registre de visite et les deux autres ont
été faites sur des fiches recapitulatives.L’inscription des résultats du dénombrement a été




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39


réalisée grâce au décompte des personnes recensées par unités considérées : ménage,
Concession, section d’énumération (SE), district de dénombrement (DD),arrondissement ou
commune, cercle, région et ensemble du pays. Cette récapitulation a été faite pour donner
l’effectif de la population par sexe et par unité considérée. La récapitulation s’est poursuivie
au niveau du chef d’équipe qui a récupéré celles de ses agents recenseurs pour établir une
autre pour son DD grâce à la fiche récapitulative DD. Le contrôleur à son tour a établi sa
fiche récapitulative pour son arrondissement ou sa commune selon le cas et enfin le
superviseur devrait établir sa fiche récapitulative pour son cercle.
Le Bureau Régional de Recensement (BRR) a enfin centralisé toutes les fiches
récapitulatives de sa région qu’il a ensuite communiqué au Bureau Central de Recensement
(BCR) en vue de dégager l’effectif de la population pour l’ensemble du pays.


3.2. LES DIFFERENTS CONTROLES DE LA COLLECTE

Le contrôle statistique pendant le dénombrement, absolument indispensable, se fait de pair
avec le dénombrement de la population et la collecte des données. Il constitut un des
éléments garantissant que l’exécution de l’opération de collecte a été conforme aux
instructions données. Dans le cadre du troisième recensement général de la population et de
l’habitat, il a été effectué juste après le début du dénombrement. Il a été effectué par les chefs
d’équipe, les contrôleurs, les superviseurs chargés d’encadrer les agents recenseurs, et de
vérifier le maximum de dossiers remplis. Le contrôle statistique pendant le dénombrement
vise un double objectif :


1) assurer l’exhaustivité du dénombrement de la population et celle de la collecte des données
2) garantir la qualité des données recueillies.



a) EXHAUSTIVITE DU DENOMBREMENT ET DE LA COLLECTE :


La première garantie d’un dénombrement bien fait porte sur l’exhaustivité des unités à recenser.
Aussi, les agents chargés du contrôle à savoir : les chefs d’équipe, les contrôleurs et les superviseurs
devaient s’assurer des dispositions suivantes :

1) sur le questionnaire rempli, toutes les colonnes ont été renseignées dans le cas où elles devraient


l’être,
2) au niveau de chaque ménage d’une concession donnée, tous les membres, sans omission ni


double compte, ont été recensés ;
3) au niveau de chaque concession, tous les ménages correspondants ont été effectivement


dénombrés sans omission ni double compte ;
4) toutes les unités géographiques ( localités ou quartier) d’une SE donnée ont été dénombrées sans


omission, ni double compte, et pour chacune d’elles, toutes les concessions ont été effectivement
inventoriées et visitées.



b) LA QUALITE DES DONNEES RECUEILLIES.

Le contrôle de qualité est également une opération purement statistique qui porte sur les
informations individuelles ou collectives, selon le cas , recueillies et consignées sur le
questionnaire. A cet effet, un accent particulier a été mis sur l’exactitude, la cohérence ainsi
que la vraisemblance des données collectées. Tout s’est passé au niveau du questionnaire et
les méthodes utilisées sont consignées dans le manuel de l’agent recenseur.




50 50

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40




c) PROBLEMES RENCONTRES LORS DE LA COLLECTE ET SOLUTIONS APPORTEES


L’exécution de la collecte a connu des difficultés d’ordre financier et logistique. En effet, les
activités de formation du personnel de terrain se sont terminées avant la mise en place des fonds de la
Banque Mondiale qui étaient destinés à couvrir les indemnités de formation et de collecte des 16205
agents de terrain. Cette situation a quelque peu troublé l’enthousiasme du personnel de terrain. Par
ailleurs, la mise en place des agents dans leur zone de dénombrement a connu également d’énormes
difficultés liées au manque de véhicules surtout dans les régions du Nord et dans celle de Kayes.
Aussi, les administrations régionales ne disposaient pas du nombre de véhicules nécessaires à un
meilleur déroulement de la mise en place des agents dans les délais. Par ailleurs, les trois véhicules
sur financement FNUAP et celui sur financement Banque Mondiale attendus ne sont pas parvenus à
temps. Cépendant, le FNUAP a pu mettre à la disposition du BCR 8 véhicules tout terrain pour la
période allant du 25 mars au 30 avril 1998. Ainsi, le BCR a pu envoyer un véhicule dans toutes les
régions pour la supervision des opérations de collecte.



Malgré toutes ces difficultés qui ont marqué le déroulement des opérations de terrain, la
phase de collecte des données a pu se dérouler avec succès grace à l’implication de toute la
population.





3.3.CENTRALISATION DES DOCUMENTS


3.3.1. CLASSEMENT ET RAMASSAGE DES DOCUMENTS.

Le classement des documents a été fait de façon graduelle et dans un ordre préétabli afin
d’éviter tout risque de mélange ou de perte. Ainsi, les agents recenseurs ont procédé d’abord
au pointage et au classement de leurs documents afin que les chefs d’équipe fassent le
ramassage. Les autres catégories de personnel ont également procédé successivement au
pointage, au classement et au ramassage des documents jusqu’au niveau de chaque BRR. Ces
derniers ont effectué les mêmes opérations que les niveaux précédents de responsabilité et
ont ensuite transmis les dossiers au BCR en vue de l’établissement des résultats provisoires.



3.3.2. TRANSMISSION DES DOCUMENTS.

Cette phase s’est située au niveau du ramassage des documents, puis à un système
d’évacuation de la base en passant par les organismes intermédiaires jusqu’au BCR. La
transmission des documents a été réalisée à l’aide des camions pour toutes les régions
exceptées celles de Kayes et de Kidal dont les documents ont été acheminés à Bamako
respectivement par le train et le car. La transmission des documents a duré un mois.




51 51

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41





3.3.3. EXPEDITION ET CENTRALISATION DES DOCUMENTS AU
BCR.


Elle a débuté par la réception, puis s’est poursuivie par le pointage et s’est terminée par le
classement des dossiers dans la grande salle du BCR aménagée à cet effet. Il faut noter que
les dossiers ont été ensuite envoyés aux archives du BCR à Koulouba où sont conservés les
documents des deux premiers recensements de la population. Cette salle contient des étagères
sur lesquelles sont entreposés les dossiers par SE, DD et unités géographiques successives
pour l’ensemble du pays.

3.4. DEPOUILLEMENT PRELIMINAIRE

Le pré-dépouillement régional a été obtenu à partir de l’ensemble des fiches récapitulatives
d’une régions donnée, remplies sur le terrain pendant la collecte.

3.4.1. VERIFICATION DES FICHES RECAPITULATIVES.
La vérification des fiches récapitulatives au niveau du BCR a porté sur deux aspects. Le
premier avait trait à la recherche de la conformité des résultats issus du questionnaire avec
leur inscription sur les registres de visite des agents recenseurs d’abord, puis sur les fiches
récapitulatives successives. Le second aspect a concerné la vérification de la totalisation des
différents résultats au niveau des SE, DD et unités géographiques successives dans l’ordre
croissant. Ces deux types de vérification ont débouché sur la détermination de certaines
omission de personnes au niveau des totaux généraux.



3.4.2 ETABLISSEMENT DES RESULTATS PROVISOIRES.

Les résultats provisoires du troisième recensement général de la population et de l’habitat ont
été publiés deux mois seulement après la phase de collecte. Ils ont été constitués par les
différentes récapitulations des dénombrements effectués au niveau de chaque unité
géographique ( arrondissement ou commune, cercle et région ). Les récapitulations au niveau
des SE, DD, villages ou quartiers, ont été établies uniquement aux fins de calculs
intermédiaires. Après la vérification des calculs intermédiaires, les fiches récapitulatives
arrondissement ont été saisies sur micro-ordinateurs pour permettre la publication des
résultats provisoires en juin 1998.



3.5 DIFFICULTES RENCONTREES ET SOLUTIONS APPORTEES
Cette partie à pour objet de faire ressortir les difficultés rencontrées et les solutions apportées
lors de la préparation et de l’exécution de la collecte en raison de la diversité et de la
complexité des problèmes liés à l’organisation d’un recensement général de la population,
surtout dans un milieu caractérisé par l’insuffisance et l’inefficacité des infrastructures.




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42



3.5.1. AU NIVEAU DE LA CARTOGRAPHIE :



Les problèmes sont relatifs à la taille de certaines SE jugées trop grandes pour un agent
recenseur, aux numéros de certaines SE qui ne figurent pas sur la carte d’arrondissement
tandis qu’ils figurent sur les croquis villages. Aussi, des répétitions des numéros de SE ont
été également rélévées dans certaines localités.


Quant au milieu urbain, et en particulier le district de Bamako, le découpage de certaines
SE a été fait également de façon grossière. Cela a eu comme conséquence une sous-
estimation de l’effectif initial des agents recenseurs.



Dans le souci de trouver rapidement des solutions à ces problèmes, des consignes ont été


données dans toutes les régions pour recruter et former le personnel supplémentaire pour
travailler dans les SE concernées. Aussi dans certaines localités, les agents recenseurs ont
bénéficié de l’appui des chefs d’équipe et des contrôleurs pour l’exécution correcte du travail
dans ces SE à effectif anormal. Par ailleurs, il faut signaler que certains agents recenseurs se
sont révélés incapables d’effectuer le travail et ont par la suite démissionner et laisser les
postes vacants.Cela a occasionné la poursuite du travail par endroit au delà du 14 avril.


Le BCR avait élaboré sur la base des estimations de population, une clé de répartition des
questionnaires et des registres de visite par arrondissement pour chaque BRR et constitué des
stocks au niveau de chaque arrondissement, cercle et BRR afin de faire face à d’éventuelle
rupture. De plus, au niveau des BRR, à cause des problèmes liés aux distances et à
l’insuffisance des moyens de transport, les régions ont jugé nécessaire de procéder à la
répartition de ces documents de base. Mais à cause des difficultés de transfert des documents
d’une zone à une autre, l’objectif visé n’a pu être atteint, car dans plusieurs localités, des
ruptures de stock ont été signalées. Ces ruptures ont souvent entraîné un arrêt de travail de
quatre jours à une semaine par endroit. Elles étaient plus prononcées dès la première semaine
de la collecte dans les cercles de Kayes, Keniéba et Kita pour la première région, les cercles
de Kidal, Abeibara et Tessalit pour la région de kidal.


Suite à ce constat, le BCR a rapidement procedé à l’impression et à l’envoi rapide de
10.000 questionnaires suplémentaires. Cela a permis de résoudre définitivement le problème
de documents pour la suite de la collectte.


3.5.2 DANS LES ZONES DE FORTE TRANSHUMANCE


Dans la partie nord de la région de Kayes (zone de forte transhumance), certains villages
des cercles de Yélimane et Nioro étaient soit à moitié vides, soit complètement vides. Il s’agit
notamment des villages de sénéwaly-Tassarnabé Dialloubé, Sénéwaly Tordionnabé, Bédiara
et Tanaha de Yélimane central et du village de Thiové situé dans l’arrondissement de
Gavinané. Leurs populations se trouvaient au moment de la collecte au sud de la région
précisement dans les cercles de Bafoulabé, Kita et Kéniéba.

Dans la région de Kidal, Agarousse-Kéyène, une fraction située dans l’arrondissement central
de Kidal n’a pu être recensée qu’en partie à cause des tensions dans cette zone. La fraction de
Awil situeé entre les cercles de Abeibara et de Tessalit a été partiellement recencée à cause
des problèmes de litiges administratifs. La population du village de Samanko situé dans




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43


l’arrondissement de Guiré, cercle de Nara n’a également pu être recensé pour raison
d’insécurité.
Il faut noter enfin qu’à la différence des deux premières opérations, où les populations
nomades étaient regroupées autour d’un certain nombre de points d’eau, les agents de terrain
du troisième recensement de la population rendaient visite aux populations nomades à leurs
points de regroupement ou devaient tout mettre en œuvre pour les retrouver et les recenser.
Cette tache a souvent entraîné quelques jours de retard dans le déroulement normal du travail.


























CHAPITRE II




EXPLOITATION DES DONNEES







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44






A. PREPARATION DE L’EXPLOITATION


Les travaux préparatoires de l’exploitation des données du troisième recensement général
de la population et de l’habitat ont commencé en janvier 1999. Ce retard s’explique par des
raisons financières qui étaient à la base de l’arrêt des activités entre la publication des
résultats provisoires et le début de l’exploitation des données. Cette préparation a porté sur :


- le choix des équipements informatiques,
- la conception de l’exploitation informatique
- le calendrier des activités de l’exploitation.




I . CHOIX DES EQUIPEMENTS INFORMATIQUES

Le choix des équipements informatiques était relatif au l’environnement informatique dans le
district de Bamako, au support fournisseur avant et après l’installation du matériel
informatique, au volume des données à traiter ainsi qu’à la dotation budgétaire allouée à cet
effet.


1.1. ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE ET SUPPORT FOURNISSEUR.

Avec le développement de la micro-informatique, plusieurs fournisseur de la place
représentaient différents types de machines. A cet effet, la nécessité de choisir une marque de
micro-ordinateur capable de traiter le volume important de données s’imposait.

C’est ainsi qu’après examen des différents matériels disponibles sur la place que la marque
IBM a été retenue.


1.2. VOLUME DE DONNEES A TRAITER ET EFFECTIF DES AGENTS DE
SAISIE



Sur la base des estimations faites à partir du questionnaire, le nombre de frappes et l’effectif
des agents de saisie ont été déterminés. Initialement, 80 agents de saisie avaient été recrutés
et formés à la suite d’un test organisé par le BCR. Suite aux recommandations de la mission
de l’Equipe d’Appui Technique du FNUAP, l’effectif des agents de saisie a été porté à 120
répartis entre 3 équipes dont une équipe fixe de nuit. L’objectif visé ici était de terminer la
saisie des questionnaires dans un délai de 8 mois. Ce résultat à pu être atteint grâce à
l’implication de toute l’équipe chargée de l’exploitation des données.


1.3. LE CHOIX DU MATERIEL

L’exploitation informatique des données du troisième recensement de la population a
nécessité l’achat par la DNSI de 25 micro-ordinateur de marque IBM avec écran couleur. Ce
parc a été porté au mois d’avril 1999 à 55 avec la mise à la disposition du BCR de 26 micro-
ordinateurs marque « DELL » pentium 305 avec écran couleur et 4 micro-ordinateurs marque
« COMPAQ », pentium 305, écran couleur, 28 onduleurs UPS-700,




55 55

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45


2 imprimantes matricielles et 1 imprimante Laser avec accessoires par le bureau du FNUAP
au Mali. A cela, il faut ajouter également l’achat d’un graveur de données, d’un lecteur ZIP
avec cassettes et des CD. Les appareils cités ont une grande capacité de stockage de données,
une résistance aux variations de tension du courant ainsi qu’une haute performance dans le
traitement des données.





II. ORGANISATION DE L’EXPLOITATION.


L’exploitation des données du troisième recensement général de la population et de
l’habitat a commencé le 8 février 1999 et était axée autour des domaines suivants :


- Section archives
Après les opérations de collecte des données sur le terrain, l’ensemble des
dossiers des 13150 SE contenant les questionnaires ménages sont parvenus au BCR à
Bamako où ils sont été d’abord centralisés puis envoyés pour leur classement aux archives à
Koulouba suivant l’organisation administrative du pays. Avec 2 véhicules, cette section était
chargée de ravitailler les autres sections en dossiers SE sis au quartier N’Golonina situé a
plus de 20 km des archives


- Section Contrôle
Cette section qui est le premier maillon de traitement des données était chargée de
passer toutes les informations du questionnaire en revue et de procéder à des contrôles de
cohérence, d’exhaustivité et de vraisemblance de l’ensemble des informations contenues dans
les dossiers SE. Un cahier de charges a été élaboré à cet effet et mis à la disposition des
agents.


- Section Codification
Cette section était chargée de transcrire dans les grilles de chiffrement, les
informations contenues dans les questionnaires ménages en code précis élaborés à cet effet et
dûment consignés dans le manuel de codification.


- Section Saisie


Cette section avait pour mission d’introduire à l’ordinateur les informations
préalablement codifiées. La section saisie a commencé ses activités le 15 février 1999 avec
30 micro-ordinateurs. Le nombre de postes de saisie a été ensuite porté à 40 sur lesquels
travaillaient 120 opérateurs répartis entre 3 équipes dont une fixe de nuit.

Le fonctionnement des différents sections a mobilisé 70 agents vérificateurs, 48 agents
codifieurs et 120 opérateurs de saisie qui ont été recrutés et formés parmi les diplômes sur le
marche de l’emploi à la suite d’un test. Le personnel des sections vérification et codification
était organisé en 2 équipes qui travaillaient de 8h00 à 14h00 et de 14h30 à 19h30. Celui de la
section saisie était organisé du 8 février au 15 juin 1999 en 3 équipes travaillant
respectivement de 8h00 à 11h30, de 12h00 à 15h30 et de 16h00 à 19h00.




56 56

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46


Avec l’augmentation du parc informatique à 40 micro-ordinateurs à partir du 15 juin 1999,
l’effectif des opérations de saisie a été porté à 120 et était organisé en 3 équipes qui
travaillaient respectivement de 7h30 à 14h00, de 14h30mn à 21h00 et de 23h00 à 6h00 du
matin pour l’équipe fixe de nuit.
Chacun des agents recrutés avait signé un engagement avec la DNSI qui traitait entre autres,
du mode de paiement et du règlement intérieur pour l’exécution correcte du travail.

Dans le souci de garantir la qualité et l’exhaustivité du travail d’exploitation des données, une
organisation stricte et bien hiérarchisée de l’encadrement administratif et technique a été
mise en place. Le personnel d’encadrement était composé de fonctionnaires ayant acquis une
solide expérience en matière d’exploitation des données de recensement. Il était constitué de :

_ 1 Superviseur Général
_ 1 Superviseur Général Adjoint
_ 1 Contrôleur
_ 8 Chefs d’équipe
_ 17 Chefs de table
_ 1 Chef Archiviste

Le Superviseur Général qui est le Directeur National de la Statistique supervisait l’exécution
des différentes phases du recensement en général et celles de l’exploitation des données en
particulier. Pour ce faire, il prenait toutes les dispositions nécessaires aux bon déroulement
des travaux. Aussi, il s’occupait spécifiquement de l’encadrement technique des chefs
d’équipe du contrôle, et de la codification pour avoir participé aux deux premiers
recensements.

Le Superviseur Général était secondé par un Superviseur Général Adjoint qui a également
participé aux deux recensements précédents. Ce dernier, en plus de l’assistance qu’il
apportait au Superviseur Général était chargé spécifiquement de l’encadrement technique des
chefs d’équipe de la saisie

Le chef de la Division Population quant à lui assurait le contrôle général des opérations. A ce
titre, il était chargé de la coordination des activités des quatre sections de l’exploitation et de
rendre compte de l’état d’avancement des travaux globalement. Ainsi, il s’occupait des
problèmes techniques entre les différentes sections, des problèmes administratifs concernant
les agents temporaires, de l’évaluation des besoins en fournitures nécessaires au bon
déroulement des travaux d’une manière générale, de l’évaluations et de l’établissement des
états de paiement des chefs d’équipe. Le contrôleur général devait également assurer la
supervision spécifique des chefs d’équipe de la section vérification.

La mission des chefs d’équipe portait sur la vérification par sondage du travail des chefs de
table, la résolution de certains problèmes techniques ainsi que le maintien de l’ordre et de la
discipline dans les salles. Ils étaient également chargés d’aider l’archiviste à ravitailler les
différentes tables en dossiers, de remplir la fiche de présence pour les chefs de table,
d’évaluer le rendement et la qualité du travail des chefs de table, d’établir l’état de paye des
agents à la fin de chaque mois et rendre compte de l’état d’avancement des travaux au sein de
leurs équipes respectives et différents problèmes rencontrés.




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47


Les chefs de table avaient en charge la distribution des dossiers entre les agents placés
sous leur responsabilité. A ce titre, ils devaient s’assurer que le travail fait par ces agents est
correct en procédant à une vérification par sondage de 10% du volume de travail de chaque
agent placé sous leur autorité. De plus, ils devaient remplir un certain nombre d’imprimés
permettant de connaître la quantité et la qualité du travail, la conduit et la tenue de chaque
agent de leur table.

Les archivistes quant à eux, devaient assurer le ravitaillement des agents en dossiers feuilles
ménages, envoyer sur demande des chefs d’équipe de la vérification des dossiers déjà vérifiés
à la section codification, recevoir des sections codification et saisie, des dossiers déjà codifiés
ou saisis et enfin les reclasser. Ils devaient en outre, remplir et émarger les registres de sortie
et d’entrée des dossiers.

La complexité de l’exploitation des données du recensement exigeait que les fonctions
d’encadrement et de contrôle soient assurées par des spécialistes (démographes, statisticiens
et informaticiens ). A cet effet, l’organisation interne de la DNSI a été révisée pour satisfaire
le besoin en personnel spécialisé conformément à l’organisation mise en place. C’est ainsi
que la Division Population chargée de l’exploitation des données du recensement a été
renforcée par 17 agents provenant des autres divisions de la DNSI. A cela, il convient
d’ajouter que l’effectif des chefs de table ainsi que celui des chefs d’équipe pouvaient varier
dans le temps en fonction du volume et de la qualité du travail.


MODE DE PAIEMENT
Dans la cadre de l’amélioration de la production et de l’équité dans la rémunération du
personnel, deux modes de paiements avaient été retenus :


a) La rémunération des agents recrutés

La rémunération des agents recrutés comme stipulé dans l’engagement qu’ils ont signé et qui
les liait à la DNSI dans la cadre de l’exploitation des données était fonction du rendement et
de la qualité du travail. Les prix unitaires et le barème des taux d’erreurs par catégorie
d’agent ont été fixés par note de service du Directeur National de la Statistique et de
l’Informatique. Il faut noter que l’avantage d’un tel dispositif était de maîtriser les délais
d’une part et d’éviter un dépassement de budget d’autre part. De même les éléments de
rémunération pouvaient être modifiés par note de service en fonction de l’état d’avancement
et la qualité du travail. Enfin ces mesures ont été portées à la connaissance des agents avant
le début du travail.


b) Indemnités des encadreurs

Les agents de la DNSI qui étaient affectés aux travaux d’exploitation des données du
recensement bénéficiaient d’une indemnité appelée « Bonus de performance » . Le travail
d’encadrement technique et de gestion administrative de l’exploitation des données du
recensement nécessitait beaucoup d’efforts et de disponibilité de la part des encadreurs.
Ainsi, le personnel d’encadrement était appelé à travailler très tard dans la journée durant les
7 jours de la semaine et même les jours fériés. Ce type d’organisation était nécessaire dans la
mesure où certains aspects du travail de contrôle de qualité ne pouvaient se faire qu’après le
traitement des dossiers par les agents. Aussi, il faut signaler que le personnel de la DNSI




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affecté à cette opération continuait de s’occuper des activités habituelles du service. Ainsi,
dans le souci d’obtenir de bons résultats, il fallait motiver le personnel qui constituait le
maillon le plus important de la chaîne de traitement des données. A cet effet, des bonus de
performance ont été institués par note de service qui a fixé les fourchettes de variation par
catégorie d’encadreur et précisait le principe de détermination des montants mensuels.



III.CALENDRIER DES ACTIVITES DE L’EXPLOITATION



Le tableau suivant donne le calendrier des activités d’exploitation des données :



Tableau Nº 8 : Calendrier des activités d’exploitation des données



ACTIVITES LIEU DEBUT DUREE
TRAITEMENT DES DONNEES


1. Centralisation des dossiers

2. Dépouillement préliminaire

3. Vérification et Codification

a. Recrutement et formation
b. Vérification et codification

4. Saisie

a. Recrutement et formation
b. Saisie

5. Correction et tabulation





Bamako

Bamako



Bamako
Bamako



Bamako
Bamako

Bamako







25 avril 1998

mai 1998



juin 1998
juillet 1998



juin 1998
août 1998

octobre 1998







1 mois

2 mois



1 mois
12 mois



2 mois
12 mois

15 mois










59 59

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B. EXECUTION DE L’EXPLOITATION


I. VERIFICATION ET CODIFICATION DES DONNEES

1.1 ORGANISATION ET EXECUTION DE LA VERIFICATION



Cette phase de l’exploitation des données du recensement avait pour objectif principal, de
faire passer toutes les informations du questionnaire en revue et de procéder à des contrôles
de cohérence, de vraisemblance et d’exhaustivité des concessions et des ménages de chaque
dossier SE. Pour ce faire, il a été d’abord procédé à l’élaboration d’un cahier de charge. Le
travail de vérification était effectué par 71 agents recrutés et repartis entre 2 équipes qui se
relayaient. Chaque table était placée sous l’autorité d’un chef de table qui était un agent de la
DNSI.


• La première qui était composée de 35 agents répartis équitablement entre 5 tables travaillait de
8h00 à 14h00.


• La deuxième équipe composée de 36 agents répartis également entre 5 tables travaillait de 14h
30mm à 19h30mm. Chaque équipe était supervisée par un chef d’équipe qui à son tour était placé
sous l’autorité du contrôleur général ( chef de la Division Population ).A ce dernier, les chefs
d’équipe fournissaient un rapport hebdomadaire assorti d’un tableau statistique sur la production
hedomadaire dument rempli.


Pour pouvoir bien mener le travail de vérification des dossiers, les documents techniques suivants
ont été élaborés :
_ Le registre de circulation des dossiers entre les sections. Ce registre qui liait les chefs d’équipe à
celui des archives permettait de situer la responsabilité de chacun dans le suivi et l’évaluation des
activités ;
_ Le registre de circulation des dossiers à l’intérieur des sections ; permettait de situer les

responsabilités en cas de perte de dossier et savoir également si tous les dossiers émanant des
archives ont été vérifiés ;

_ La fiche de production : permettait de suivre et d’évaluer la production hebdomadaire de chaque
agent ainsi que son taux d’erreur pour la détermination de la prime mensuelle ;

_ Le cahier de charge : permettait à chaque agent, vérificateur de corriger les erreurs commises par
les agents recenseurs sur le terrain. Cependant, le cahier de charge ne pouvait pas prévoir l’ensemble
des problèmes rencontrés sur le terrain.

Le graphique suivant montre l’évolution du nombre de ménages vérifiées de février à juin 1999.




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Graphique 2 :





1.1.1 PROBLEMES RENCONTRES ET SOLUTIONS PROPOSEES

En plus de ceux évoqués dans le cahier de chargé, d’autre types de problèmes ont été rencontrés lors
des travaux de vérification : Il s’agit entre autres de certains cas tels que :
• Sur certains questionnaires, il était indiqué « Bâna » en P10 (handicap) qui semble signifier


maladie sans autres précision. Pour résoudre ce problème, il a été crée un code 11 ( autre
handicap),


• La ré numérotation des concessions à cause de la présence de concessions vides, ralentissait de
beaucoup le travail. Un procédé très rapide a été trouvé dans ce cas. Il s’agissait de faire monter
les derniers numéros de concessions occupées dans les places vides.



• Le nombre de résidents dans le ménage était souvent différent de celui enregistre dans le tableau


récapitulatif du questionnaire. Il a été donc instruit aux agents de se référer à l’effectif du
ménage.



• L’enregistrement de plusieurs ménages sur un même questionnaire dû par endroit à la rupture de


stock de questionnaires. La solution apportée à ce problème était de procéder à l’éclatement des
ménages. Cet éclatement consistait à scinder en un nombre de ménages égal aux nombre de chefs
de ménages sur le questionnaire pour ce faire il a été demandé aux agent de maintenir le premier
ménage sur le questionnaire et rapporter les autres ménages sur des questionnaires vièrges, puis
les biffer sur le questionnaire original. Ainsi une attention particulière devait être accordée à la ré
numérotation des membres du ménage après le repport sur les questionnaires vièrges. Cette
procédure d’ éclatement des ménages a posé aussi quatre types de problèmes :



1) Par rapport au tableau de décès des douze derniers mois : le ménage dans lequel


était survenu le décès n’était pas indiqué. A ce propos, il été demandé aux
agents de maintenir le décès sur le questionnaire original, c’est-à-dire le
premier ménage.


2) Par rapport aux questions sur l’habitat : il a été demandé aux agent de recopier
toutes les réponses aux questions l’habitat du ménage 01 sur les nouveaux


0
500


1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000


FEVRIER AVRIL JUIN


NOMBRE DE MENAGES VERIFIES


NOMBRES DE
MENAGES VERIFIES




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questionnaires ménages, exceptée la réponse au nombre de pièces occupées par
le ménage. Cette réponse était considérée comme non déclarée (99) ;


3) Par rapport aux naissances des douze derniers mois ; la question qui se posait
était de savoir dans quel ménage était survenue la naissance. Pour cela, il a été
demandé aux agents de se référer aux deux dernières colonnes du tableau des
naissances sur le questionnaire original, c’est-à-dire, le numéro d’ordre de la
mère dans le ménage et l’âge de la mère à la naissance de l’enfant qui est
inférieur à celui de la mère au moment du recensement d’au plus 1.


4) L’éclatement des questionnaires comportant plusieurs ménages a posé un
problème de rendement pour les agents concernés. A cet effet, un coéfficient
correcteur de 1,5 a été retenu pour compenser le retard dû à l’éclatement des
ménages.



• Les numéros de concessions se répétaient à l’intérieur de certaines SE. La solution à ce problème


a été de se référer aux numéros de concession dans le registre de visite.


• Les numéros de ménages se répétaient à l’intérieur de certaines concessions. La solution retenue
était la même que précédemment ;



• Le lien de parenté du chef de ménage était souvent le code 2 ( épouse du chef du ménage). Dans


le cas ou le chef serait une veuve ou une femme dont le mari est absent, il fallait tout simplement
changer le code 2 à 1.



• Les omissions de certaines naissances des douze derniers mois dans le tableau correspondant. Il a


été pour ce faire demandé aux agents d’enregistrer ces naissances dans le tableau et d’encercler
le code 1 à la question H1 ;



• Les décès en jours des douze derniers mois n’étaient souvent pas enregistrés dans le tableau des


décès des douze derniers mois. Il a donc été demandé aux agents de les enregistrer dans le
tableau correspondant.



• Les décès en mois des douze derniers mois figurant déjà sur le tableau correspondant étaient


souvent enregistrés par certains agents vérificateurs dans le tableau des naissances des douze
derniers mois. La solution préconisée était de ne pas enregistrer ces décès dans le tableau des
naissances dans la mesure où certains décès en mois survenus au cours des douze derniers mois
ne sont pas des naissances survenues dans les douze derniers mois. Donc ailleurs, les agents
devaient laisser comme tels tous les décès en mois figurant à la fois sur le tableau des décès et
sur le tableau des naissances ;



• La date de naissance déclarée ne correspondait pas souvent à l’âge du recensé. Il a donc été


demandé aux agents de :

1) Calculer l’âge en différence de millésime en faisant la différence entre l’année du


recensement (1998) et l’année de naissance déclarée ;

2) Vérifier si le recensé a fêté son dernier anniversaire ou non en comparant le jour et le
mois de naissance déclarés à ceux du recensement. En effet, si le recensé a fêté son dernier
anniversaire, alors son âge correspondra à l’âge en différence de millésime, dans le cas
contraire, son âge serait déterminé en déduisant 1 de l’âge en différence de millésime.




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1.2. ORGANISATION DE LA CODIFICATION


La section codification était chargée de transcrire les codes des variables non précodées,
corriger les erreurs constatées sur les variables précodées et vérifier la cohérence d'ensemble
des variables entre elles et enfin veiller au respect des filtres implicites. En effet la
codification permettait de valider les travaux des équipes de vérification et de finaliser les
codes des variables avant la phase de saisie. Il faut rappeler que la phase de codification a
continué même après la saisie compte tenu du fait que les résultats devant être significatifs
jusqu’au niveau des communes rurales et urbaines, chaque village et unité de peuplement du
territoire national devaient être rattachés à des communes.




1.2.1 Déroulement des travaux de codification


Pour la bonne exécution des travaux de codification, deux équipes de codifications ont été
formées. Les deux équipes étaient composées chacune de groupes de travail ou « Tables » (4
pour l'équipe 01 et 3 pour l'équipe 02). Au niveau de chaque table, il avait 8 à 10 agents de
codification.

Chaque équipe était placée sous le contrôle d'un Chef d'équipe et chaque table sous le
contrôle d'un Chef de Table. Les travaux du Chef de table étaient contrôlés par le Chef
d'équipe. Le Chef d'équipe avait également pour tâche, de rendre compte de l'état
d'avancement des travaux de codification à la Direction, de veiller au respect des consignes
de travail et de discipline dans la salle. Un rapport hebdomadaire était déposé auprès du Chef
de la Division Population.

Les agents étaient munis de manuels de codification dans lesquels figurent les différents
codes de variables et les consignes pour la bonne exécution du travail.



Le graphique suivant montre l’évolution du nombre ménages codés de février à octobre
1999.

Graphique 3.




0


1000


2000


3000


4000


5000


6000


7000


février mai aout


NOMBRE DE MENAGES CODES


NOMBRE DE MENAGES
CODES




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1.2.2. Problèmes rencontrés dans les différentes parties du questionnaire


- Première cartouche réservée aux identifiants: pas de problèmes majeurs sauf qu'il fallait
ajouter une case supplémentaire à la partie « Quartier pour commune urbaine ». Comme on
se rendra compte plus tard, beaucoup de villages n'ont pas été placés dans leurs communes
réelles d'appartenance.

- Deuxième cartouche concernant les caractéristiques RP, RA, V, RP+RA et RP+V: cette
partie a enregistré des erreurs de sommation tout comme la partie concernant « le nombre
total de questionnaires utilisés dans le ménage »


- A l'intérieur du questionnaire, numéroté de PO à P30, certaines réponses étaient
entachées d'erreurs


a) le numéro d'ordre devait avoir deux positions tel n'était pas toujours le cas

b) L'ordre d'enregistrement des membres du ménage n'était pas toujours respecté

c) au niveau de P3, le lien de parenté avec le chef de ménage, plus d'une personne avait le
code 1 qui est réservé uniquement au Chef de ménage. Souvent c'est CM au lieu de 1 qui
apparaissait comme lien de parenté du chef de ménage.

d) au niveau de P5, situation de résidence : certaines erreurs ont été rencontrées et souvent
des surcharges rendaient illisible le code.

e) la date de naissance ne devait être remplie qu'en cas de précision du jour, mois, année.
Certains ont simplement mis l'année.

d) L'âge en année révolue comportait deux cases, et la règle de remplissage, consistant à
compléter par 0 à gauche s'il s'agit d'un chiffre. Cela n'a pas été respecté dans certains cas.

e)La durée de résidence ne devait concerner que les migrants, et non les non-migrants et les
visiteurs



f) Le lieu de résidence antérieur ne concerne pas les visiteurs

g) Le nombre de naissances vivantes totales (P29) des femmes de 12 ans et plus doit être
supérieur ou égal au nombre d'enfants survivants (P30)

h) Les évènements des 12 derniers mois ont été, soit mal remplis, soit remplis avec des
erreurs, surtout l'âge de la mère à la naissance de l'enfant.


- Le volet Habitat
Toutes les colonnes n'ont pas été renseignées, surtout les parties : Nombre de pièces occupées
(H25) et existence de foyer amélioré (H26)

Il. Quelques consignes données aux agents de codification

1. Transformer les codes de lieux de naissance, lieux de résidence antérieure, lieux de
résidence habituelle et Nationalité en code numérique à 3 positions dont la première position
sera :

* le chiffre 0 pour les cercles du Mali. Ce chiffre sera suivi des codes de cercle à deux
positions habituellement utilisés. Les variables concernées sont: lieu de naissance, lieu de
résidence exprimé en cercle.




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* le chiffre 1 pour les autres pays africains. Ce chiffre sera suivi d'une incrémentation à deux
positions pour désigner les différents autres pays africains.

* le chiffre 2 pour les pays non africains. Ce chiffre sera suivi d'une incrémentation à deux
positions pour désigner les différents pays non africains.

Le Mali en terme de nationalité est codé 000. Si le lieu de naissance ou le lieu de résidence
antérieure ou de résidence habituelle est exprimé en région, le code de la région est mis
précédé de deux 0 à gauche Exemple: lieu de naissance région de Kayes, le code
correspondant sera 001.

Si le lieu de naissance, ou de résidence antérieure ou de résidence habituelle se situe hors du
Mali, on prendra le code du pays concerné.

2. Codifier les cas de "Non déclaration" par 9 ou 99 ou 999 ne sera plus nécessaire, on
laissera les cases vides ou les questions n'ayant pas reçu de réponses comme tel. Ainsi à la
saisie le blanc voudra dire "Non déclaré".

3. Les femmes de plus de 12 ans pour lesquelles aucune réponse n'est fournie dans les


colonnes P29 et P30 (Naissances vivantes totales et Enfants survivants), il ne faut rien
mettre, ni le chiffre 0 ni le code "Non déclaré". On laissera ces deux cases comme tel sans
changement.


4. Le ménage collectif constitué de personnes sans lien de parenté et vivant sous le même
toît comme dans les hôpitaux, les internats, les prisons etc. se distingue des ménages
ordinaires de la façon suivante :



- Si la mention "Ménage collectif'figure sur le questionnaire, mettre dans la case
réservée au type de ménage sur la page de garde le code 3, et codifier les autres
informations comme pour les ménages ordinaires.



5. Placer une double barre (11) dans la colonne suivante pour les différents cas où les
personnes ne sont pas concernées par une série de questions (exemple: pour les moins de 6
ans, les moins de 12 ans et les hommes, placer respectivement la double barre en Pl 6, P27 et
P29.

Pour les personnes de moins de 6 ans, on mettra une double barre (11) dans la colonne Pl 6
Pour les personnes de moins de 12 ans, on mettra une double barre dans la colonne P27. Pour
les hommes de plus de 12 ans, on mettra une double barre (//) dans la colonne P29.

6. Veiller à ne rien changer, c'est à dire ne pas encercler le code 3 (NSP), si la survie des
parents n’est pas déclarée et au cas il n'a pas été possible de cibler les parents dans le
ménage.

7. Changer les codes des "Communes non déclarées" exprimées en alphanumérique en codes
numériques 99. Ce code 99 est valable pour tous ces types de communes inscrites dans des
cercles de façon unique.

8. Changer les codes alphanumériques des "Activités principales". En effet tous les codes
d'activités commençant par (X) verront cette lettre changée en (9). Exemple XI 1 deviendra
91 1.




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1.2.3. Méthode utilisée par les Chefs d'équipe pour attribuer des Codes
aux villages et communes :

1. Code des Commnunes rurales

Les communes sont codées par Cercle. Dans le cercle, on classe les communes rurales par
ordre alphabétique croissant. On détermine le pas (R) d'incrémentation des codes en divisant
89 par le nombre total de commune dans le cercle. La première commune a le code 01, la
deuxième a le code 01 +R, la troisième le code 01 +2*R etc. jusqu'à la dernière commune
rurale du cercle.

2. Codes des Communes urbaines

Les différentes communes urbaines du cercle sont classées par ordre alphabétique croissant
sans la commune urbaine qui correspond au chef lieu de cercle qui a le code 91 si ce chef lieu
est une commune urbaine. La deuxième commune urbaine a le code 92, la troisième 93 etc.
jusqu'au dernier.

3. Code des Villages

Les villages sont codés par Commune. Dans la commune, on classe les villages par ordre
alphabétique croissant. On détermine le pas (R) d'incrémentation des codes en divisant 999
par le nombre total de villages dans la commune. Le premier village a le code 001, le
deuxième a le code 01 +R, le troisième le code 01 +2*R etc. jusqu'au dernier village de la
commune.

Toutes ces instructions sont contenues dans un document additif au manuel de codification.


4. CAS DF, NON DECLARATION OU DE CASE VIDE, OUFSTION SANS
RFPONSE

- Coder les cas de "Non déclaration" par 9 ou 99 ou 999 ne sera plus nécessaire, on laissera
les cases vides ou les questions n'ayant pas reçu de réponses comme tel sans changement.
Cependant s'il est possible de déduire la réponse à partir des autres colonnes, mettez dans ce
cas le code approprié.


5. ECARTS ENTRE LE NOMBRE DE MENAGES DE LA VERIFICATION ET
CEUX DE LA CODIFICATION


• Lorsque la surestimation du nombre de ménages à la vérification a été constatée, il a été demandé
aux agents de codification de recompter systématiquement le contenu de tous les dossiers avant de
les coder. Cette mesure a permis de cerner le nombre réel de ménages. Il faut cependant noter que les
premiers dossiers qui ont échappé à ce contrôle pourront expliquer en partie, la différence entre le
nombre de ménages codés et ceux issus des résultats provisoires.




6. RECODIFICATION DES DOSSIERS DE KAYES ET DU DISTRICT DE
BAMAKO


• La codification des dossiers de la région de Kayes a été reprise après ceux du district de Bamako,
afin d’intégrer certaines modifications suite à la mission de l’Equipe d’Appui Technique du
FNUAP basée à Dakar. Ces modifications portaient essentiellement sur les parties suivantes de
questionnaire :




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1) au niveau de la page de garde
,
- si la «commune est une commune non déclarée», le code alphanumérique est à


changer en 99.
- si le ménage est un ménage collectif (hopitaux, prison, internat etc.), le type de ménage
aura le code 3.






2) au niveau des informations individuelles


- si l’âge d’un individu est inférieur à 6 ans, mettre une double barre (//) dans la
colonne P16



- Si l’âge d’un individu est compris entre 6 et 12 ans, mettre une double barre (//) dans


la colonne P 27 quelque soit le sexe.



- Pour un individu de sexe masculin de plus de 12ans, mettre une double barre (//) dans


la colonne P29

- Colonne P9 : les nationalités qui sont codées en alphanumériques sont à changer en


code numérique à trois positions comme consigné dans le dernier manuel (exple : ML
désignant Mali devient 000)




- Colonnes P8, et P13 : si le lieu de naissance, le lieu de résidence antérieur ou le lieu


de résidence habituelle est un pays et codé en alphanumérique, il faut le changer en
numérique à trois (3) positions comme indiqué plus haut dans la colonne P9.



- Les codes de cercle pour désigner les différents lieux (naissance, résidence antérieure


et résidence habituelle) à deux positions sont à changer en code à trois positions, en
ajoutant tout simplement 0 au code à deux positions déjà inscrit (exple : 11 devient
011




- Si le code 99 est inscrit pour désigner « NON DECLARE » ,il faudra tout


simplement le barrer, exception est faite pour la commune au niveau de la page de
garde (exple : Si le code 99 figure dans la colonne P6, (date de naissance), il faut le
barrer.



- Colonne P23 : si le code de l’activité principale d’un individu est alphanumérique,


(exple : X82), ce code est à changer par le nouveau code numérique de cette activité
contenu dans le document « Codes des activités ».


- Tout en apportant les différents changements demandés, les agents devront corriger
toute erreur intervenue lors de la première phase de codification des dossiers de la
région de Kayes.





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- NB : si les colonnes concernées sont trop surchargées et devenues illisibles, il
faudra demander un questionnaire vièrge au chef de table pour récopier tout le
questionnaire avec l’autorisation du chef d’équipe.







II. LA SAISIE DES DONNEES

2.1. ORGANISATION DE LA SAISIE



Le système utilisé
La saisie a été faite avec quarante machines (40) réparties entre trois salles à raison de trois
agents par micro-ordinateur pour un total de cent-vingt agents.
Trois équipes se relayaient jour et nuit avec sept (7) superviseurs. Les dossiers étaient classés
par région, cercle, arrondissement et SE. La saisie se faisait suivant l’ordre d’arrivée des
documents qui va du 1er cercle 1er arrondissement de Kayes, au dernier arrondissement cercle
du dernier cercle de Kidal plus le District de Bamako qui compte six communes.
Les machines (Poste de Saisie ou PS) étaient numérotées de PS1 à PS40 dont PS1 à PS14
dans la 1ère salle (salleA) ; PS15 à PS27 dans la 2ème salle (salle B) et PS28 à PS40 dans la
3ème salle (salle C).

Chaque agent avait un code opérateur qui lui permettait de travailler sur sa machine.
L’opération de saisie s’est étalée sur 8 mois (février 1999 à février 2000). Il faut signaler que
l’exploitation a a commencé par la saisie des registres de visite de février 1999 à mai 1999.
Ceci a permis plus tard de vérifier l’exhaustivité des SE saisies. La saisie des questionnaires
ménages quant à elle s’est déroulée de Juin 1999 à Février 2000. A cet effet, des répertoires
d’archivage ont été crées sur chaque poste de saisie :

Mois06 pour juin 1999
Mois07 ‘’ juillet 1999
Mois08 ‘’ août 1999
Mois09 ‘’ septembre 1999
Mois10 ‘’ octobre 1999
Mois11 ‘’ novembre 1999
Mois12 ‘’ décembre 1999
Mois01 ‘’ janvier 2000
Mois02 ‘’ février 2000

Les saisies des differents mois du poste sont enrgistrées dans le repertoire du mois
correspondant. Les trois agents auront pour le mois juin leurs données dans Mois 06.


Le mode de traitement

Les agents étaient remunérés à la tache (selon le nombre de caractères saisis). Cette
estmation était faite à partir d’un programme installé sur chaque poste et qui permettait à
chaque agent de relever le nombre de caractères saisis après chaque session. Pour chaque SE
saisie, un fichier de données appelé «fichier log » était créé. Ceci permettait d’avoir les




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statistiques sur la date, l’heure du début de la saisie ; la date et l’heure de fin de la saisie, le
nombre de frappes à partir de l’introduction du code de l’agent recenseur dans la machine.




2.2 EXECUTION DE LA SAISIE
La saisie des données a été effectuée à l’aide du module de saisie « CENTRY ».



Aperçu de CENTRY



Le système CENTRY (abréviation de CENsus data enTRY, en français saisie des données
de recensement) est un progiciel destiné à développer des applications de saisie, vérification et
modification de données et à collecter des statistiques sur ces opérations. Le système crée des
écrans conformes aux questionnaires et est géré par menu. CENTRY a été élaboré par le
International Statistical Program Center (ISPC) du United States Bureau of the Census et
constitue un outil complet, simple, rapide et peu coûteux de saisie et de mise à jour, par micro-
ordinateurs, d'un volume considérable de données issues d'un recensement ou d'une enquête.

Ce ISPC a développé un système intégré de traitement sur micro-ordinateur « Integrated
Microcomputer Processing System »
(IMPS), pour traiter les données recueillies lors des
recensements nationaux. CENTRY est le module de saisie des données du système IMPS. Il
est écrit en langage C pour améliorer au maximum ses performances. Il se sert du même
dictionnaire de définition des données que les autres modules du système IMPS, ce qui rend
son utilisation particulièrement avantageuse quand les modules CONCOR et CENTS sont
utilisés. D'autres progiciels de saisie nécessiteraient la création de leur propre dictionnaire de
définition des données.


Saisie des données à l'aide de CENTRY


2.3 Aperçu des procédures de saisie des données

L’application suivante a été développée pour l’introduction des données du Recensement
Général de la Population et de l'Habitat d’avril 1998 au moyen d'une application développée
par le module « Develop applications » de CENTRY :

2.3.1 Accès au module Data entry


Pour les machines IBM

Exemple RGPH:


Après l'ouverture de WINDOWS98,

Cliquez sur l'Icône Démarrer,



Cliquez sur Arrêter.




69 69

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59


Après l'apparution de la boîte de dialogue,

Cliquez sur Redémarrer en mode MS-DOS,

Cliquez sur OK .

Maintenant on se trouve dans l'environnement du DOS


C:\\WINDOWS>

En ce moment taper

C:\\WINDOWS>cd\\rgph et validez

Taper au prompt DOS.

C:\\RGPH>d espace <numéro du batch> espace <lookup file> et validez


NB: Valider veut dire faire Entrée








Pour les machines DELL


Exemple RGPH:


mettre en marche l’ordinateur, le logo DELL apparaît pendant 2 secondes
Le chargement du WINDOWS NT4 en memoire commence (30 secondes)
Un écran bleu apparaît pendant 5 secondes
Le logo de WINDOWS NT4 apparaît
Le logo de de l’ouverture de session apparaît en indiquant d’appuyer sur CTRL+ALT+DEL et


la touche « ENTREE »
La boîte de dialogue d’introduction du mot de passe apparaît, cliquez sur OK
Le bureau de WINDOWS NT4 apparaît avec ses icônes
-cliquez sur start
-
cliquez sur programme et la boîte de dialogue apparaît à droite
-cliquez sur command prompt





taper

C:\\>cd <espace> rgph et validez




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60



Taper ensuite

C:\\RGPH>d espace <numéro du batch> espace <lookup file> et validez


NB: Valider veut dire faire Entrée

23.2 Identification du Batch

a) Introduction du numéro de BATCH

exemple : 1173034
où 1173 : désigne le Code de l’Arrondissement
et 034 : désigne le Code de la S.E. (Section d’Enumeration)
et du Lookup File (fichier de réference des localités du cercle)

exemple : c11001
où c : désigne la Commune
11 : désigne les 2 premiers chiffres du numéro de batch
001 : désigne le numéro de la commune



Ainsi sont créés les repertoires RGPHD pour la saisie en cours, RGPHV pour la
vérification de la saisie et RGPHBU pour les archives



b) Liste du programme RGPH.BAT
@Echo off
if %1 %0==%0 GOTO HLP
if %2 %0==%0 GOTO HLP
:DEBUT
Option rgphmen.txt Y X E V S
If Errorlevel 5 Goto SAI
If Errorlevel 4 Goto VER
If Errorlevel 3 Goto EXT
If Errorlevel 2 Goto STS
If Errorlevel 1 Goto STV
If Errorlevel 0 Goto END
Goto DEBUT
REM *****************************************************
:SAI
REM APPEL DU BACH DE SAISIE
REM %1=R‚f‚rence SE (R‚gion, Cercle, Arrondissement, SE)
REM %2=LOOK UP FILE (Table des codes g‚ographiques)
CD\\RGPHD
c:\\rgph\\EX C:\\RGPH\\RGPH %1 NUL c:\\rgph\\RGPHDE c:\\rgph\\%2




71 71

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61


COPY %1.B* C:\\RGPHBU
CD\\RGPH
Goto DEBUT
REM ******************************************************
:VER
REM %1=R‚f‚rence SE (R‚gion, Cercle, Arrondissement, SE)
REM %2=LOOK UP FILE (Table des codes g‚ographiques)
CD\\RGPHV
MODE=<A/M/V>
IF EXIST %1.B* GOTO EN1
COPY C:\\rgphd\\%1.B*
:EN1
IF EXIST %1.LOG GOTO EN2
COPY C:\\rgph\\EMPTY.LOG %1.LOG
:EN2
c:\\rgph\\EX C:\\RGPH\\RGPH %1 NUL c:\\rgph\\RGPHDE c:\\rgph\\%2
COPY %1.B* C:\\RGPHBU
CD\\RGPH
Goto DEBUT
REM ******************************************************
:EXT
CD\\RGPHV
IF EXIST %1.BCH GOTO EN3
GOTO ERR
:EN3
IF EXIST %1.LOG GOTO EN4
GOTO ERR
:EN4
ECHO
*********************************************************************
ECHO * *
ECHO * *
ECHO * INSEREZ LA DISQUETTE DANS LE LECTEUR A:\\ *
ECHO * *
ECHO * *
ECHO *
*******************************************************************
PAUSE
COPY %1.BCH a:\\
COPY %1.LOG+ c:\\RGPHD\\%1.LOG a:\\%1.LOG
CD\\RGPH
Goto DEBUT
:STS
CD\\RGPHD
c:\\rgph\\QBASIC /RUN c:\\rgph\\STATAG.BAS
cd\\rgph
GOTO DEBUT
:STV
CD\\RGPHV




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62


c:\\rgph\\QBASIC /RUN C:\\rgph\\STATAG.BAS
cd\\rgph
GOTO DEBUT
:ERR
CLS
ECHO
*********************************************************************
ECHO * *
ECHO * *
ECHO * CE DOSSIER N'A PAS ETE VERIFIE *
ECHO * *
ECHO * *
ECHO *
*******************************************************************
PAUSE
CD\\RGPH
GOTO DEBUT
:HLP
ECHO
*********************************************************************
ECHO * *
ECHO * *
ECHO * SYNTAXE : RGPH REFERENCE SE LOOK UP FILE *
ECHO * *
ECHO * *
ECHO *
*******************************************************************
CD\\RGPH
GOTO DEBUT
:END
CLS




73 73

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63
Le menu apparaît avec ses cinq options suivantes :



╔═══════════════════════════════════════════════════════════╗
║████████ MENU DE TRAITEMENT DES DONNEES DU RGPH 98 ████████ ║
╠═══════════════════════════════════════════════════════════╣
║ ║
║ S. Saisie ║
║ ║
║ V. Vérification ║
║ ║
║ E. Extraction ║
║ ║
║ X. Statistiques pour saisie ║
║ ║
║ Y. Statistiques pour véfification ║
║ ║
╠═══════════════════════════════════════════════════════════╣
║░░░░░░░░░░░░░░░░░ Tapez votre Choix [ ] ░░░░░░░░░░░░░░░░░░░ ║
╚═══════════════════════════════════════════════════════════╝



S : pour faire la saisie
V : pour vérifier un dossier saisie


E : extraire le dossier déjà saisi et vérifié pour la machine de traitement
X : nombre de touches frappées pour la saisie du dossier
Y : nombre de touches frappées pour la vérification du dossier



2.3.3 Identification de l'opérateur
Après la création du batch, il fallait procéder à l’identification de chaque opérateur à l’aide
d’un code affecté à chacun d’eux.


Le graphique suivant montre l’évolution du nombre de frappes de février 1999 à février 2000.

Graphique 4.





0


200000


400000


600000


800000


1000000


1200000


MOIS avr-99 juil-99 oct-99 janv-00


Série1


Série2




74 74

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64


2.3.4 PROBLEMES RENCONTRES ET SOLUTIONS PROPOSEES

Beaucoup de problèmes ont été rencontrés dans cette section à cause l’impréparation du
logiciel utilisé (IMPS). En effet, dès le début de la production des listings de la région de
Kayes, des différences notoires étaient constatées dans les effectifs de population, le nombre
de ménages et de concessions issus des résultats provisoires et ceux de l’exploitation des
questionnaires. Cette situation pourrait s’expliquer en partie par les raisons suivantes :


1) Ménages et concessions :
Il a été constaté que :


a) malgré les dispositions prises dans la gestion des questionnaires à problème au niveau de
la section vérification, certains ménages n’ont pas été éclatés. Ainsi, deux ou plusieurs
ménages figurant sur un même questionnaire seront comptés comme un seul ménage.


b)les informations de l’habitat ne sont disponibles que sur le seul ménage compté




2) Population résidente :


La différence de population était due à la non exhaustivité de la saisie de certains dossiers.
S’agissant de la présence de deux ou plusieurs chefs dans un même ménage, il a été remarqué
que certains ménages ont été saisis sans être éclatés et tous les chefs de ménage ont été saisis
avec le code 1 comme étant membre d’un même ménage. De même l’habitat concernant ces
ménages n’a été saisi qu’une seule fois.


Par rapport au lien entre le chef de ménage et les autres membres, il faut noter que dans le
cas des ménages de taille élevée, le lien est doublement établi, c’est-à-dire d’une part entre le
chef de ménage et son frère marié et d’autre part entre ce dernier et son épouse.


Pour résoudre ces différents cas, il a été demandé aux informaticiens de mener les activités
suivantes :


a) écrire un programme pouvant détecter et corriger tous les ménages contenant deux ou
plusieurs chefs afin de les séparer ;


b) Ecrire un programme pouvant détecter et corriger les ménages où le lien de parenté
est établi entre des individus autres que le chef de ménage ;


c) Ecrire un programme permettant de détecter et corriger les concessions dont les
numéros sont répétés à l’intérieur de la SE ;


d) Ecrire un programme permettant de détecter et corriger les ménages dont les numéros
sont répétés à l’intérieur de la concession ;


e) les questionnaires non saisis devaient l’être immédiatement et ceux saisis en partie
devaient être achevés.




Par ailleurs, des groupes de travail ont été constitués afin de trouver des solutions à l’ensemble
des problèmes techniques rencontrés dans le traitement des dossiers de la région de Koulikoro
par laquelle la saisie a commencé. Chaque groupe était constitué d’un démographe, un
informaticien et un cartographe. Chacun des groupes avait comme mandat d’identifier sur un
listing préalablement établi, les SE à problème, ensuite, examiner leur contenu afin noter les
types de problèmes, compter le nombre de concessions et de ménages qui seront plus tard




75 75

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65


comparés à ceux issues du traitement informatique (listing) sur un support conçu pour la
circonstance. Ainsi, les types de problèmes recensés se résumaient essentiellement à :


- la différence entre le nombre de concessions et de ménages issus de la vérification
manuelle des dossiers et celui du traitement informatique ;


- la numérotation des concessions à l’intérieur des SE, surtout celles constituées de
deux ou plusieurs villages ou fractions.


- La différence entre le nombre de ménages et habitats. En effet, deux ou plusieurs
ménages confondus en un seul ménage ont un seul habitat.


Ces trois facteurs influaient beaucoup sur l’effectif de la population résidente et le nombre
d’habitats, car il n’y aura pas autant d’habitats que de ménages.


Des dispositions nécessaires ont été prises afin d’intégrer les corrections de problèmes cités
ci-dessus dans le logiciel de traitement, notamment en insérant dans les SE, les concessions
sautées et dans celles-ci les ménages sautés au cour de la première saisie des dossiers. Pour le
nombre, il s’agissait d’affecter après séparation des ménages confus en un seul ménage, un
habitat à tout ménage ne disposant pas d’habitat. Ceci veut dire qu’il fallait que ce type
d’habitat devrait être le même que celui qu’ils avaient en commun.






III. EPURATION DES DONNEES


Après la saisie, l’ensemble des données ont été transférées sur support informatique.
Ainsi, les fichiers brûts constitués devaient subir sur ordinateur, un contrôle de validité des
données et de cohérence des informations en vue de leur redressement.

Il faut noter que l’avantage du redressement par ordinateur est le dégré de précision et
d’uniformité qui ne peut être obtenu manuellement. De plus, à l’aide de l’ordinateur, il est
possible de contrôler non seulement la validité d’une donnée, mais aussi d’effectuer des tests
des cohérence sur plusieurs variables logiquement liées entre elles et étudier simultanement.



3.1 CONCEPTION DU PROGRAMME DE SAISIE

Cette phase d’épuration des données du troisième recensement général de la population et de
l’habitat a été réalisée avec l’utilisation du logiciel CONCOR qui est le logiciel mieux
indiqué en la matière. Il permet de :


- tester la structure : il s’agit là du contrôle de présence et de multiplicité des
enregistrements ;


- tester la validité des données ;
- tester la cohérence des donnnées ;
- rempler automatiquement les valeurs érronnées.





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3.2 ELABORATION DU CAHIER DE CHARGE


En lieu et place du cahier de charge, plusieurs programmes spécifiques ont étés élaborés par
les informaticiens en collaboration avec les démographes. Ces programmes sont disponibles
au BCR.



3.3 EXECUTION DE L’OPERATION, DIFFICULTES RENCONTREES ET
SOLUTIONS APPORTEES



Les travaux d’apurement des données ont commençé en mars 2000 et ont mobilsé l’ensemble des
cadres affectés au BCR pour la phase d’exploitation. Les données ont été traitées par région.
L’apurement était souvent réprise pour certaines régions à cause de la non exhaustivité des
localités conformement au nouveau découpage territorial issu de la décentralisation. Ainsi, il
fallait souvent procéder à des créations de nouveaux codes pour les localités non parrues sur la
liste de telle ou telle commune. Donc, après chaque passage, des programmes de redressement,
les codes géographiques, de nettoyage, de tri de données et de création de codes urbain / rural,
les incohérences détectées étaient corrigées à la suite de modifications apportées dans les
programmes.





IV. TABULATION DES DONNEES

La phase finale du traitement des données du recensement est la production des tableaux pour
la publication des résultats. Pour cela, différents logiciels existent en vue de réduire le temps
de programmation.


4.1 CONCEPTION DU PROGRAMME DE TABULATION

Le programme de tabulation des données a été développé à partir du logiciel CENT. Ce
logiciel permet de traiter éfficacement de très grands fichiers de données. Aussi, aucune
restriction n’existe quant au nombre maximum de cas traités. Le programme de tabulation a
été développé par le Directeur National Adjoint de la Statistique et de l’Informatique, lui-
même démographe.



EXECUTION DE LA TABULATION



La phase de tabulation proprement dite a commençé par l’édition des tableaux tests à partir
de janvier 2001. Lesdits tableaux devaient contenir une masse d’informations répondant aux
besoins de différents utilisateurs de divers secteurs. Au cours de ce processus, des discussions
des résultas, des révisions de la chaine de traitement, des corrections des programmes




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d’épuration, de ré-épuration et de ré-édition de tableaux étaient souvent opérées. Les tableaux
définitifs ont été publiés en décembre 2001.



V. PUBLICATION DES DONNEES


5.1 PLAN DE PUBLICATION

Après l’exploitation des données, plusieurs tableaux de données brutes ont été publiés par le
BCR. Ils sont consignés dans six tomes répresantant les huit régions administratives du pays,
le district de Bamako et l’ensemble du pays. Ce sont :


• Le tome 1 qui est la Serie Démographique contient les tableaux relatifs aux informations
démographiques, socio-culturelles, aux naissances et aux décès ;



• Le tome 2 qui est la Serie Economique contient les tableaux relatifs à l’activité économique ;



• Le tome 3 qui est la Serie Habitat contient les tableaux relatifs à l’habitat ;



• Le tome 4 concerne le répertoire des villages qui donne la répartition de la population résidente


par sexe, le nombre de concessions et de ménages par village ou quartier ;


• Les tomes 5 et 6 contiennent respectivement la base de sondage et le découpage censitaire.


La base de sondage fournit la répartition de la population résidente par sexe, nombre de concessions
et de ménages pour chaque section d’énumération (SE) assorti d’un numéro d’ordre sur l’ensemble
des SE du pays et le cumul de ménages. Quant au découpage censitaire, il présente la répartition de
la population résidente par sexe pour chaque section d’énumération avec la liste des villages de
chaque SE.



A cette liste, il faut également ajouter le document « PRINCIPAUX RESULTATS » qui
donne de façon très synthétiques les résultats en ce qui concerne la répartition géographique de la
population, le mode de vie, la structure par âge, l’état matrimonial, la scolarisation, l’alphabétisation,
l’activité économique, le handicap ainsi que les caractéristiques de l’habitat.






5.2 REPRODUCTION DES DOCUMENTS

Dans le cadre de la réproduction des documents, la DNSI a utilisé un lot de matériels
performants. Ce sont :


• un duplicopieur de grande capacité « RISOGRAPHE FR 3910 EP » et un perforateur de papier
acquis sur fonds de l’Union Européenne ;


• une imprimante Laser et un photocopieur achetés sur budget de l’Etat ;
• une autre imprimante Lazer offerte par le FNUAP.


Après la réproduction, les documents ont été envoyés à l’imprimerie pour la reliure.




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68


Par ailleurs, il est prévu de produire :


- 500 exemplaires du tome 1

- 500 exemplaires du tome 2



- 500 exemplaires du tome 3

- 1000 exemplaires du tome 4

- 500 exemplaires du tome 5

- 500 exemplaires du tome 6






5.3 PROBLEMES RENCONTRES ET SOLUTIONS APPORTEES



Malgré les moyens matériels évoqués ci-dessus, la réproduction des documents a connu quelques
perturbations dues à des pannes repétées du duplicopieur du BCR. Le service fournisseur de l’appareil
de réproduction était très souvent sollicité pour intervenir sur la machine. Pour remédier à cet arrêt de la
réproduction des documents, le BCR utilisait souvent les iprimantes Laser en attendant le dépannage de
la machine de réproduction. C’est ainsi que quelques centaines d’exemplaires des différents tomes ont
pu être réproduits et distribués aux structures de l’Etat, parténaires au développement ayant participé au
financement du recensement et pour satisfaire les besoins des différents utilisateurs.





VI . ANALYSE DES DONNEES


Après la disponibilité des résultats définitifs obtenus à la suite de l’exploitation informatique des
données du troisième recensement général de la population et de l‘habitat, des informations très
détaillées sur la population malienne ont été obtenues. Une analyse approfondie de ces informations
serait d’un très grand interêt pour disposer d’outils efficaces de planification pour le développement
économique et social du pays. Ainsi, après l’adoption des résultats définitifs par le Gouvernement en
avril 20001, celui-ci a ensuite ordonné de faire l’analyse des données par une équipe pluridisciplinaire.


6.1 CONSTITUTION DE L’EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE


L’équipe pluridisciplinaire chargée de l’analyse aprofondie des données a été
constituée conformement à l’objectif principal visé par le troisième recensement g énéral de
la population et de l’habitat : mettre à la disposition des autorités, les instruments de lutte
contre la pauvtreté.
Les membre de l ‘équipe pluridisciplinaire représentent l’ensemble des
secteurs concernés par les actions de réduction de la pauvreté au Mali.




79 79

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69



6.2 THEMES D’ANALYSE


A la suite des différentes concertations tenues à la DNSI autour de la question, les thèmes
suivants ont été retenus :





1. Caractéristiques de la population;


2. Jeunesse et pauvreté;


3. Nomades et pauvreté ;


4. Femmes et pauvreté;


5. Population agricole et pauvreté;


6. Scolarisation, alphabétisation et pauvreté;


7. Migration et pauvreté;


8. Dynamique naturelle de la population et pauvreté;


9. Conditions de vie des ménages et pauvreté ;


10. Activités économiques et pauvreté;


11. Rapport administratif et technique.





Le calendrier ci-dessous avait initialement été élaboré dans le cadre de l’analyse des résultats brûts :


Tableau Nº 9 : Calendrier des activites d’analyse, de publication et de diffusion des
résultats



ACTIVITES LIEU DEBUT DUREE
1. ANALYSE DES DONNEES


2.PUBLICATION ET DIFFUSION


DES RESULTATS


2. SEMINAIRE NATIONAL



Bamako



Bamako


Bamako


septembre 1999



juin 1999


décembre 2000


2 mois



20 mois


5 jours












80 80

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CHAPITRE III


FINANCEMENT DU
RECENSEMENT ET


ASSISTANCES RECUES


























81 81

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71




I. FINANCEMENT DU RECENSEMENT


L’évaluation du budget d’un recensement constitut le premier élément d’importance lors
de la phase de préparation du document de projet. A cette phase, toute omission d’action,
toute sous-estimation entrainera des réajustements de budget. Le retard retard dans le
démarrage des travaux nécessitera également la prise en compte des effets de l’inflation.

La réalisation du projet a exigé une enveloppe financière de 2,5 milliards de francs CFA
environ. Compte tenu des difficultés et restrictions budgétaires du pays qui est en période
d'ajustement structurel, les ressources du Mali ne permettaient pas de couvrir entièrement cette
enveloppe. Le Gouvernement du Mali a donc sollicite auprès de ses partenaires au
développement une contribution qui s'élèvait à 1,7 milliards.


1.1 FINANCEMENT EXTERIEUR


Le financement récherché auprès du FNUAP devait couvrir les dépenses relatives à la


réalisation des travaux préparatoires (cartographie, et impression des supports de collecte) et


était réparti entre les gros chapitres consignés dans le tableau ci-après.




T a b le a u 1 0 : R é c a p it u la t i f d u b u d g e t r é c h e r c h é ( e n m il l i e r s d e f c f a )


E L E M E N T S T O T A L 1 9 9 7 1 9 9 8 1 9 9 9 2 0 0 0


I . P e r s o n n e l d u p r o j e t 1 1 9 7 0 , 0 1 0 9 2 0 , 0 1 0 5 0 , 0
I I . S e n s ib i l i s a t io n 1 8 7 7 5 , 0 1 2 7 5 0 , 0 6 0 2 5 , 0
I I I . E q u ip e m e n ts e t m a té r ie l s
f o n g ib le s 7 0 5 0 0 , 0
I V . M a t é r ie l s f o n g ib le s 4 7 0 5 0
V . I m p r e s s io n 4 0 2 5 0
V I . C a r b u r a n t 1 1 2 3 2
V I I . E n t r e t i e n 2 0 0


T O T A L 1 9 9 9 7 7 , 0 2 3 6 7 0 , 0 7 0 7 5 , 0





L’UNICEF a pris en charge les travaux de la cartogaphie ( formation, logistique et salaire
des agents) pour un montant de 211 millions de francs CFA, La Banque Mondiale a financé une
partie des travaux préparatoires et les travaux de collecte pour 794 millions de francs CFA dont
732 millions de francs CFA pour la phase de collecte. La Coopération Candienne a contribué au
financement des travaux préparatoires ainsi qu’à la phase d’exploitation pour un montant de 154
millions de francs CFA. La Commission des communautes Européenne a contribué pour un
montant de 364 millions de francs au financement de l’exploitation des données.

En financant les activites du troisieme recensement général de la population et de l’habitat,
le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), le Fonds des Nations Unies pour
l’Enfance (UNICEF), la Coopération Canadienne, la Banque Mondiale et l’Union Européenne
viennent de démontrer une fois de plus leur ferme volonté et leur disponibilite totale d’aider le




82 82

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72


Mali à mieux connaître sa population afin de mieux planifier son développement économique et
social.
1.2. Apport du Gouvernement


La contribution du Gouvernement au financement du recensement s’élèvait à 821 millions de Francs CFA.
Ce montant représentait le salaire du personnel, l'équipement, le fonctionnement, le local et son entretien,
etc... Le tableau ci-dessous les détails.



TABLEAU N°11 APPORT DU GOUVERNEMENT


(EN MILLIERS DE FCFA)


E L E M E N T S T O T A L 1996 1997 1998 1999
I. BCR – BRR
A. Personnel
Directeur National Projet 11740 2935 2935 2935 2935
Chef BCR 9784 2446 2446 2446 2446
6 Démographes 37178 10139 9013 9013 9013
2 Statisticiens 15654 3914 3914 3914 3914
1 Comptable 5870 1957 1957 1957 0
1 Secrétaire 3913 978 978 978 978
1 Planton 1957 489 489 489 489
2 Gardiens 1957 489 489 489 489
3 Chauffeurs 3913 662 1084 1084 1084
8 Chefs BRR 23481 15654 7827 0 0
16 Agents BRR 43048 28699 14349 0 0
5 Agents dessinateurs 11740 2935 2935 2935 2935
Primes Agents 25437 7076 11551 6810 0
SOUS – TOTAL 195672 78373 59967 33049 24283
B. Fonctionnement
- Carburant 50564 15104 11820 11820 11820
- Entretien 17238 5143 4032 4032 4032
- Fournitures 47116 12640 8843 7331 18302
SOUS – TOTAL 114918 32886 24695 23183 34154
T O T A L I. 310590 111260 84662 56232 58437
II.SENSIBILISATION 10710 10710 0 0 0
III. DENOMBREMENT
Personnel
Indem. formation 80968 80968 0 0 0
SOUS – TOTAL 80968 80968 0 0 0
Matériel
Carburant 166373 166373 0 0 0
Entretien 15324 15324 0 0 0
Autres fournitures 37215 37215 0 0 0
SOUS – TOTAL 218912 218912 0 0 0
T O T A L III. 299880 299880 0 0 0
IV. EXPLOITATION
1 Informaticien 3059 0 1530 1530 0
4 Programmeurs 12235 0 6118 6118 0
SOUS – TOTAL 15294 0 7647 7647 0
B. MATERIEL
Stabilisateurs 1439 0 1439 0 0
Carburant 35266 0 17633 17633 0
Entretien 5038 0 2519 2519 0
Fournitures diverses 10796 0 2107 2107 6583
SOUS – TOTAL 71971 0 43488 22334 6149
T O T A L IV 87265 0 51135 29981 6149
V. AMENAGEMENTS LOCAUX 21420 21420 0 0 0
VI. SEMINAIRE 10710 0 0 0 10710
DIVERS 10% 80484 51824 13580 8621 6459
T O T A L G E N E R A L 821060 495094 149377 94834 81755







83 83

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73




1.3. PROBLEMES DE FINANCEMENT ET SOLUTIONS APPORTEES



Dans le cadre du financement du troisième recensement général de la population et de
l’habitat, il n’a pas été possible de mobiliser l’ensemble des ressources nécéssaires avant le
démarrage des travaux. C’est pourquoi, différentes requêtes ont été adressées aux parténaires au
développement coucernant la prise en charge des différentes phases de l’opération.

Dans le cas du troisième recensement général de la population et de l’habitat, le deuxième
élement négatif a joué sur le cour normal des travaux d’exploitation des données.
En effet, après la publication des résultats provisoires, le démarrage des travaux de
l’exploitation informatique des questionnaires a accusé un retard de huit mois à cause de la
mise place tardive des fonds destinés à l’exploitation des données.



L’exploitation des données n’a donc pu commencer qu’en février 1999. Durant les


premiers mois de la phase d’exploitation, le paiement des primes des agents a parfois connu
des retards toujours consécutifs à la non disponibilité des fonds.C’est pourquoi, la Direction
de la Statistique était souvent appelée à demander des avances de fonds auprès de la
Direction Administrative et Financiere du Ministere de l’Economie, du Plan et de
l’Intégration pour payer les agents en attendant le rembourssement par la Coopération
Canadienne. Cette situation a persisté jusqu’au mois de juin 1999 avec la mise en place des
fonds de l’Union Européenne, bouclant ainsi le financement de l’opération.





II. ASSISTANCES RECUES

Après les deux premiers recensements, le Mali a acquis une solide expérience en matière
de recensement général de la population et dispose actuellement de compétences nationales
capables bien mener l’opération.

C’est ainsi que contrairement aux deux premiers recensement, durant toutes les phases du
troisième recensement, le Mali n’a reçu que trois missions d’appui :


- Mission en 1997 de Monsieur Hamady Bory SOW de l’EAT-FNUAP de Dakar.
Cette mission s’inscrivait dans le cadre d’un appui aux cadres du BCR dans les
activités préparatoires du troisième recensement général de la population et de
l’habitat.



- Mission du 9 au 19 mars 1999 de Monsieur Robert DE CLERQ, conseiller de l’EAT-


FNUAP, Dakar. L’objet de cette mission a porté sur l’amélioration de la chaîne de
traitement des données et les aspects relatifs à l’organisation de la saisie.



- Mission du 10 au 12 mars 1999 de Monsieur Richard Dakam Ngatchou, conseiller


régional de l’EAT-FNUAP en analyse et recherche. Cette mission avait pour but de :




84 84

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74



- Aider à l’identification des thèmes d’analyse en collaboration avec les cadres du BCR


impliqués dans l’exploitation et l’analyse des données du recensement


- Aider à l’élaboration des têtes de chapitre des thèmes retenus


- Aider à l’identification des tableaux statistiques nécessaires à la mise en œuvre de
l’analyse des thèmes retenus



- Aider à l’élaboration d’un calendrier / plan.




Il faut également noter que durant la phase préparatoire et celle de l‘exploitation, certains
cadres du BCR ont bénéficié du formation à l’EAT-FNUAP à Dakar :

- Formation du 20 février au 5 mars 1998 de Messieurs Seydou DIALLO et Amadou K.


TALL en saisie des données de recensement


- Formation du 25 avril au 15 mai 1999 de Messieurs Souleymane BA, Minkaila B.
MAIGA, Guédiouma TANGARA et Oumar S. DIARRA en analyse des données de
recensement



- Formation du 5 septembre au 2 octobre 1999 en le traitement des données de


recensement.































85 85

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75



























ANNEXES













86 86

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76


LISTE DES CHEFS DE TABLE


1. VERIFICATION

Mme TRAORE Ami DOUMBIA
Mme COULIBALY Fatoumata TRAORE
Mme COULIBALY Ami SIDIBE
Mme TRAORE Fatoumata KAREMBE
Mme KEITA Faoumata TRAORE
Mme Salimata KOITA
Mme KONE Haby N’DIAYE
Mme KONE Oumou DIALLO
Mme KEITA Saranfing KEITA
Mme SANGARE M’Baye SYLLA


2. CODIFICATION

Kassoum SANGARE
Soumana TAGALA
Alassane BERTHE
Isidore CAMARA
Mme CAMARA Maimouna DIABY
Boubacar FAINKE
Soumaila NIAMBELE


SECTION ARCHIVES

Mr Hamidou ONGOIBA
Daouda SOW
Mme DIAWARA Fatoumata DICKO
Mme Djenébou DAOU
Oumar YANOGA
Moussa GUINDO

PERSONNEL D’APPUI

Mme COULIBALY Assitan DIAKITE, Secretaire
Mme DISSA Kadiatou DIOP, Planton
Mr Idi SOW, renotypiste
Bouya KEITA, Gardien
Barou SAMAKE, Chauffeur
Mamoutou SIDIBE, Chauffeur
Bourama DOUMBIA, Chauffeur



COMPTABILITE
Mr Mohamed KONTE, Comptable





87 87

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77




LISTE DES AGENTS DE LA VERIFICATION



Nº Prénoms et Noms


1 Dossé DIARRA
2 Sidiki GUINDO
3 Idrissa BALLO
4 Cheick DOUMBIA
5 Mamou TOGOLA
6 Mamady KANOUTE
7 Yacouba TRAORE
8 Korotoumou KONE
9 Mohamed KEITA
10 Abdoulaye DIALLO
11 Mamadou SANOGO
12 Ibou NIANG
13 Mme Massaba KEITA
14 Aminata O. SISSOKO
15 Souleymane TRAORE
16 KONATE Assitan SOKONA
17 Oumar DICKO
18 Ousmane TAMBOURA
19 Souaibou H. TRAORE
20 Idrissa FAYE
21 Kadiomo Nestor DEMBELE
22 Abdoul Karim DIAWARA
23 Mory TRAORE
24 Aliou DOUMBIA
25 Mamadou GUISSE
26 Dramane M. DEMBELE
27 Moussa KEITA
28 Moussomakan KEITA
29 Tahirou G. KANTE
30 Abdramane TRAORE
31 Moussa DIALLO




88 88

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78


32 Ibrahim TRAORE
33 Sekou TOURE
34 Fatoumata DIARRA
35 Alassane NIMAGA
36 Kissima DICKO
37 Sory TANGARA
38 Aramata COULIBALY
39 Mamadou Toki DABO
40 Mamadou Mary TRAORE
41 Daouda N'DIAYE
42 Alou MALLE
43 Sekouba SIDIBE
44 Mamadou BAGAYOKO
45 Mamadou KODIO
46 Boubacar Y. KANOUTE
47 Abdramane HAIDARA
48 Moussa SISSOKO nº 1 Tab.2
49 Sekouba TOE
50 Aly SANKARE
51 Mamadou TOGOLA
52 Moctar DIALLO
53 Ibrahim Salah DICKO
54 Mahamar SIKABAR
55 Assetou SACKO
56 Moussa SISSOKO nº 2 Tab.3
57 Tidiane KEITA
58 Alassane TAMBOURA
59 Issa DAGNON
60 Badra Alou BA
61 CISSE Fatoumata B. DIALLO
62 Souleymane MAGASSA
63 Souleymane DIALLO
64 Abdou Karim KEITA
65 Abdoulaye SAMAKE
66 Assitan TRAORE
67 Noel DIARRA
68 Sékou TRAORE




89 89

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79


69 Mamadou DJENAPO
70 Demba COULIBALY
71 Seydou DICKO








LISTE DES AGENTS DE LA CODIFICATION



Nº Prénoms et Noms


1 Aminata NANGO
2 Awa TAMBOURA
3 Boubacar SACKO
4 Ibrahima Sory SISSOKO
5 Mamadou CAMARA
6 Moussa KEITA
7 Abdramane DIABY
8 Adama BAMBA
9 Demba SOUMARE
10 Mlle Madina SIDIBE
11 Mme COULIBALY Bintou
12 Mme SOW Oualifa
13 Moussa DOUMBIA
14 Amadou MAIGA
15 Aminata DJIGA
16 Cathérine MAIGA
17 Mariam B. DIALLO
18 Mlle DIALLO Maimouna
19 Moussa SANGARE
20 Mme DICKO AWA TRAORE
21 Adama DAOU
22 Ibrahim DIAKITE
23 Kadiatou SANGARE
24 Mme KONE Kadiatou
25 Mme Yaye THIAM




90 90

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80


26 Amadou COULIBALY
27 Fatoumata SOUMARE
28 Mohamed DOUMBIA
29 KEITA Oumou Alhousseyni
30 Hawa DIARRA
31 Hangourdo BA
32 Oumar COULIBALY
33 Mme FOFANA Fanta G.
34 Mariam BANE
35 Moussa Mambi KEITA
36 Drissa KONE
37 Mme KONATE Nana TOURE
38 Mariam TOURE
39 Oumar Allaye CISSE
40 Mme KOUYATE Fatoumata
41 Badra Alou KONE
42 Mme DIAWARA Oumou T.
43 Mme BAGAYOKO Fatoumata
44 Moussa KONE
45 Aguibou Macky TALL
46 Hady TALL






















91 91

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81


LISTE DES AGENTS DE SAISIE


1er groupe

SALLE A : Equipe : 1



D39 Mlle Assitan
DIARRA
D09 Aminata N'DAOU
D04 Aïssata MAIGA
D03 Aïssa DICKO
D05 Alpha Seydou SANGARE
D10 Aminata TRAORE
D40 Madame TOURE Assétou DIALLO
D07 Ami
CISSE
D23 Haoua MAIGA
D08 Aminata KEITA
D12 Assitan DIABATE
D11 Assétou FOMBA
D13 Bréhima TRAORE
D06 Amahissata KEITA




SALLE B : Equipe : 2



D02 Sitan
TOURE
D22 Fatoumata SANGARE
D24 Ibrahima Mary COULIBALY
DB9 Awa DIAKITE
D16 Fanta SANGARE
D20 Fatoumata H. DIARRA
21 D25 Inaïssa DIALLO
D27 Kadiatou DEME
DC2 Mme BAGAYOGO Mariam DAOU

D19 Fatoumata CISSE
D21 Fatoumata ONGOIBA
D17 Fatimata BERTHE
D18 Fatoumata BOCOUM




SALLE C : Equipe :3



DC1 Mme N’DIAYE Korian SACKO


D15 Drissa KONE
D28 Kadiatou MARIKO
D29 Fatoumata SAMAKE
D30 Kadiatou TRAORE




92 92

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82


D31 Ly YEBE
D32 Madani Amadou BA
D33 Madiara THIERO


D34 Mahamadou KONDE dit Souraka
D35 Mamadou Salah
DICKO
D36 Mamadou Y. TRAORE
D37 Mariam COULIBALY
D49 Mlle Massitan FOFANA



2ème Groupe

SALLE A : Equipe : 1



D56 Mme KEITA Nathalie
SANGARE
D67 Mme TRAORE Korotoumou COULIBALY
D57 Mme KOITA Massitan TOURE
D59 Mlle Aïchatou FANE


D55 Mme KEITA Awa BAGAYOKO
D62 Mme SYLLA Aïcha GUINDO
D61 Mme SISSOKO Fatoumata DIARRA
D60 Mme SIDIBE Moussou dite Yayi TRAORE
D64 Mme TOURE Maïmouna CISSE
D41 Mlle Kadiatou TALL
D58
Mme Nènè DIARRA
D65 Mme TRAORE Adama TRAORE
D66 Mme TRAORE Aly Lalla MAIGA
D38 Mariam YARO



SALLE B : Equipe : 2



D63 Mme TANGARA Dialia
KONATE
D47 Mme DIAKITE Aoua
DIAKITE
D54 Mme KEITA Badiala TIGUIDE
D52 Mme DISSA Kadiatou dite Tiguida DIOP
D46 Mme COULIBALY Maïmouna TEMBELY
D51 Mme DICKO Binta CISSE
D53 Mme Fatoumata HAIDARA dite BLEMANI
D50 Mme DIARRA Fatoumata KARAMBE
D48 Mme DIALLO Nènè FASKOYE
D42 Mlle Kani SISSOKO
D43 Mlle Yayi BOIRE
D44 Mme COULIBALY Jacqueline TRAORE
D45 Mme COULIBALY Mah DIAKITE




93 93

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83


SALLE C : Equipe :3


D68 Madame SIMPARA Hafissatou DIARRA
DB7 Mme BERTHE BANEL
DB8 Assitan KONATE
D71 Ousmane Nour DIALLO
DC3 Mlle Korotoumou BATHILY
D73 Ramata TEMBELY
D74 Ramata WANE
D75 Safiatou BALLO
DB4 Djenéba Chérif BA
D77 Sarata SIDIBE
D78 Sega SISSOKO
DB6 Mme TEMBELY Fatoumata TEMBELY
D80 Zoumana COULIBALY



3ème Groupe :(Equipe fixe de nuit : 23h00mn – 05h00mn)

SALLE A : Equipe :1


D83 Kissima DICKO
D96 Ousmane TAMBOURA
D81 Mamadou BAGAYOGO
D82 Abdramane TRAORE
D84 Tahirou G. KANTE
D86 Issa DAGNON
D87 Abdoulaye SAMAKE
D88 Abdoul Karim DIAWARA
D89 Aly SANKARE
D90 Tidiane KEITA
D91 Mory TRAORE
D93 Alou MALLE
D94 Souleymane KEITA
D95 Yacouba TRAORE




SALLE B : Equipe :2


D14 Drissa DIALLO
D72 Pierre CAMARA
D76 Sallah KONIPO
D79 Bassirou DIAKITE
D01 Abdourahamane TRAORE
D69 Oumarou MOHAMADI
D70 Ousmane DIARRA
D26 Issa DIARRA
D78 Sega SISSOKO
DA7 Fassoun COULIBALY

DB1 Abdoulaye DAOU




94 94

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84


DB3 Mahamadou Djiby CISSE
DA5 Mamadou SINAYOKO




SALLE c : Equipe :3


D92 Mamadou TOGOLA
D85 Alassane TAMBOURA
D97 Mohamed KEITA

D98 Gouro DIALL
D99 Makan SIDIBE
DA1 Alou I MAIGA

DA2 Idrissa KEITA
DA3 Mamadou DIALLO
DA4 Soukouna BADJI
DA6 Oumar SANGARE
DA8 Ichiaka TRAORE
DA9 Cheikna YATASSAYE
DB2 Ibrahima TRAORE




95 95

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85




96 96

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98 98

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88




99 99

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89




100 100

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ANNEXE : 2


I. REGISTRE DE VISITE DE L'AGENT RECENSEUR

Région______________________________ Cercle_____________________________ Arrondissement__________________________ DD N°_____________
SE



Nom du
village,
Fraction
ou
Quartier


N°
Conc.


N°
Mén.


Nom du chef
de Ménage


Qualité du mén.
par rapport à
l'exploitation
agricole(*)


Nombre de constructions RP RA V Total
Constructions


RA+RP RP+V


Habitation Mag./
grenier


Cuis. Autre
Utils.


M F M
F


M
F


M F M
F


































(*) 0 Ménage non exploitant agricole - 1 Ménage indépendant - 2 Ménage associé principal - 3 Ménage qssocié secondaire





101 101

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91


ANNEXE : 3


REGISTRE DE CIRCULATION DES DOSSIERS ENTRE LES DIFFERENTES SECTIONS DE L’EXPLOITATION (ARCHIVE,
CONTROLE, CODIFICATION, SAISIE)


REGION









CERCLE ARROND. NºSE NBRE DE
DOSSIERS


PROVENANCE
DESTINATION


NOME ET
PRENOM DU
DESTINATEUR


DATE DE
RECEPTION


EMARG.























































102 102

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92


ANNEXE 4 :


REGISTRE DE CIRCULATION DES DOSSIERS INTRA-SECTIONS


SECTION…………………………………………………………………….




NOM ET PRENOM DE
L’EXPEDITEUR









QUALITE REGION. CERCLE ARROND. NºSE
NOMBRE DE
DOSSIERS


DATE DE
RECEPTION


NOME ET
PRENOM DU
DESTINATEUR


EMARG.






















































103 103

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93





ANNEXE 5



FICHE RÉCAPITULATIVE POUR SE


RÉGION_____________________________________________
CERCLE_____________________________________________
ARRONDISSEMENT/COMMUNE_______________________
DD No________________________________________________
SE No________________________________________________



Village, fraction ou Quartier Nbre de Conc. Nbre de Mén. RP RA V RP + RA RP + V




H F H F




H F H F H F





















































104 104

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94


ANNNEXE 6 : FICHE DE PRODUCTION
SECTION :


NOM ET PRENOM DU CHEF D’EQUIPE


NOM ET PRENOM DU CHEF DE TABLE


NOM ET PRENOM DE L’AGENT


MOIS…………………………….SEMAINE DU……………..AU………………….




REGION



CERCLE ARROND. NºSE NBRE DE
DOSSIERS





DATE DE
RECEPTION


EMARG. NBRE TOTAL
MENAGES SE


NBRE
DEMENAGES
CONTROLES


DATE DE
CONTROLE


NBRE MENAGES
AVEC AU MOINS 3
ERREURS















































105 105

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95




ANNNEXE 7 : FICHE DE PRESENCE


SECTION :


NOM ET PRENOM DU CHEF D’EQUIPE


NOM ET PRENOM DU CHEF DE TABLE


NOM ET PRENOM DE L’AGENT


MOIS…………………………….SEMAINE DU……………..AU………………….


PRENOMS
ET NOMS


LUNDI MARDI
MERCREDI


JEUDI VENDREDI