Juin 2002

Annuaire Statistique 01/02

Compagnie Malienne pour le
Développement des T extiles

DPCG

CMDT/SE juin 02
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Table des matières

Table des matières 1

Liste des tableaux de l’annuaire statistique 3

Utilité et buts d’un annuaire statistique 6

Le dispositif du Suivi-Évaluation 7

L’Enquête Agricole Permanente 8

Le traitement et la présentation des données 8

La saisie et le traitement des données 8

La présentation des résultats 8

Valeur et représentativité des résultats 8

Caractéristiques structurelles des exploitations 10

Typologie et population 10

Âge et origine des exploitations 10

Alphabétisation 11

Matériel agricole 11

Cheptel 11

Production de fumure organique 12

Transferts de main d’œuvre et/ou de matériel 12

Lutte anti-érosive 12

Les superficies cultivées 13

Mesures et estimations 13

Coefficients de redressement 13

Superficies globales 14

Superficies par personne et par actif 14

Superficies coton 14

Céréales, légumineuses et autres cultures 14

Détails par culture 14

Superficies selon le statut des parcelles 15

Les itinéraires techniques sur coton 16

Préparation du sol et mécanisation 16

Utilisation de fumure organique 16

Opérations culturales 17

Utilisation d’intrants 17

Traitements insecticides 18

Densités et rendements 18

Les itinéraires techniques sur céréales 20

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Préparation du sol et mécanisation 20

Utilisation de fumure organique 20

Opérations culturales 20

Utilisation d’intrants 21

Rendements obtenus 21

Les itinéraires techniques sur légumineuses 22

Conclusion 23

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Liste des tableaux de l’annuaire
statistique
1. Caractéristiques structurelles

1.1. Répartition des exploitations par type et par région
1.2. Âge et origine des exploitations par type et par région
1.3. Type de l’exploitation selon son origine
1.4. Type de l’exploitation selon son âge
1.5. Population des exploitations par classe d’âge
1.6. Nombre de ménages et alphabétisation
1.7. % d’exploitations possédant du matériel agricole
1.8. Matériel agricole moyen par exploitation
1.9. % d’exploitations possédant des animaux
1.10. Effectifs cheptel moyen par exploitation
1.11. Entretien du bétail (alimentation et soins)
1.12. Techniques de production de fumure organique (% par rapport au total)
1.13. Techniques de production de fumure organique (% par rapport à ceux qui

produisent)
1.14. Utilisation de main d’œuvre et/ou de matériel agricole extérieur à l’UP
1.15. Techniques de lutte anti-érosive au niveau de l’exploitation (% par

rapport au total)
1.16. Techniques de lutte anti-érosive au niveau de l’exploitation (% par

rapport à ceux qui font de la LAE)

2. Superficies cultivées
2.1. Superficies moyennes cultivées par exploitation et coefficients de

redressement
2.2. Population des exploitations et superficies cultivées par actif et par

personne
2.3. Coefficients de redressement par type de culture
2.4. Exploitations cultivant du coton et surfaces cultivées
2.5. Surfaces cultivées en céréales et en légumineuses
2.6. Surfaces cultivées en diverses cultures (autres que céréales, coton ou

légumineuses)
2.7. Culture des principales céréales par exploitation
2.8. Culture des principales légumineuses par exploitation
2.9. Culture des principales associations par exploitation
2.10. Culture de diverses spéculations par exploitation (première partie)
2.11. Culture de diverses spéculations par exploitation (deuxième partie)
2.12. Superficies cultivées selon le statut des parcelles (première partie)
2.13. Superficies cultivées selon le statut des parcelles (deuxième partie)
2.14. Récapitulatif : superficies globales cultivées par culture et par

personne

3. Itinéraires techniques sur coton
3.1. Préparation du sol et mécanisation de la culture du coton
3.2. Utilisation de fumure organique (et son origine) sur coton
3.3. Principales opérations culturales sur coton
3.4. Dates moyennes des principales opérations culturales sur coton
3.5. Nombre de jours après semis pour les principales opérations culturales

sur coton
3.6. Utilisation d’intrants sur coton
3.7. Dates moyennes de semis et d’épandage des intrants sur coton
3.8. Doses d’intrants utilisées sur coton
3.9. Nombre de traitements insecticides effectués sur coton

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3.10. Doses d’insecticides utilisées (pour produits ULV et EC) sur coton
3.11. Densités et rendements moyens, selon les variétés de coton

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4. Itinéraires techniques sur céréales
4.1. Préparation du sol et mécanisation de la culture de maïs
4.2. Préparation du sol et mécanisation de la culture de sorgho
4.3. Préparation du sol et mécanisation de la culture de mil
4.4. Préparation des parcelles de riz
4.5. Dates moyennes de semis, de sarclage et d’épandage d’engrais sur maïs,

sorgho et mil
4.6. Utilisation de fumure organique, démariage et utilisation d’herbicides

sur maïs, sorgho et mil
4.7. Opérations culturales et dates moyennes sur riz
4.8. Opérations culturales (premier et deuxième sarclage, buttage) sur maïs,

sorgho et mil
4.9. Utilisation d’intrants sur maïs, sorgho et mil
4.10. Utilisation d’intrants sur riz
4.11. Doses moyennes d’intrants utilisées sur maïs, sorgho et mil
4.12. Densité et rendements moyens sur maïs, sorgho et mil
4.13. Rendements moyens sur riz et fonio
4.14. Quelques données sur les cultures associées

5. Itinéraires techniques sur légumineuses
5.1. Préparation des parcelles de légumineuses (arachide, niébé et wandzou)
5.2. Dates moyennes de semis et sarclage arachide niébé et wandzou
5.3. Principales opérations culturales sur légumineuses (arachide, niébé et

wandzou)
5.4. Densité et rendements moyens sur arachide niébé et wandzou

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Utilité et buts d’un annuaire statistique

Le service Suivi-Évaluation collecte
dans ses villages-échantillon un
grand nombre de données concernant
le fonctionnement des systèmes de
production dans la zone CMDT (voir
les paragraphes suivants pour des
détails sur le dispositif et les
méthodes d’enquête).

Toutes ces données ne font pas
l’objet de publications et d’études
poussées et toutes ne le méritent
pas. La capacité de travail du
service ne permet pas de tout
traiter et des choix doivent être
faits, selon les préoccupations
majeures du moment.

Cependant, cette masse
d’informations peut à tout moment
intéresser l’encadrement ou la
direction pour apporter un éclairage
sur un problème ou pour aider à

prendre une décision en connaissance
de cause.

L’idée est donc venue de publier un
annuaire statistique regroupant les
principaux résultats de l’enquête
agricole. Cet ouvrage se veut une
référence sur les données
disponibles au Suivi-Évaluation.

L’étude des tableaux qui suivent
permettra au lecteur de se faire une
bonne idée sur le fonctionnement des
systèmes de production de la zone.
L’ensemble des informations étant
saisies sur base de données
(Modalisa), toute question
concernant ces données pourra être
approfondie par le service, soit au
niveau régional, soit au niveau de
la direction générale. Au besoin, si
les données ne suffisent pas, elles
peuvent être complétées par une
enquête spécifique.

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Le dispositif du Suivi-Évaluation

Le dispositif d’enquête du service
Suivi-Évaluation est composé de 52
villages représentatifs de la zone
Mali-Sud et de Kita. Ce nombre est
en diminution par rapport aux
campagnes passées (55 villages
d’enquête) du fait du retrait de la
CMDT des zones non cotonnières de
San.

Dans chacun des villages, un
enquêteur permanent est en poste et
réalise différents types d’enquêtes.
Il possède une mobylette et tout le
matériel nécessaire aux mesures
demandées (pluviomètre, boussole,
ruban, calculatrice programmable,
etc.).

Au niveau de chaque région CMDT, un
chef d’équipe supervise les 7 à 11
enquêteurs de sa région. Il est
équipé d’un ordinateur portable. Les
saisies et les traitements des
données régionales sont faites à son
niveau, ainsi qu’un certain nombre

d’enquêtes spécifiques régionales.
Il est appelé à devenir un
interlocuteur privilégié des Chefs
de Division Développement Rural
(CDDR), “patrons” de la
vulgarisation au niveau de chaque
région.

Quatre postes (sur 52) n’ont pu
fournir les données de l’enquête
permanente cette année, le
dispositif d’enquête a donc assez
bien fonctionné. Le renouvellement
partiel des villages d’enquête,
entamé l’année dernière, a été
poursuivi cette année, il devrait
permettre d’aboutir à un
renouvellement total des villages
sur 4 ans. 15 villages étaient
concernés : 3 à Bougouni, Sikasso et
San, 2 à Fana, Koutiala et Kita. Ce
renouvellement partiel a pu
provoquer une légère variation des
moyennes régionales, qui sera
signalée le cas échéant.

Yanfolila

Garalo
Kolondiéba

Koumantou

Kadiolo

Kléla

Niéna

Kignan

Béléko

Konobougou

Dioïla

Massigui

M'pessoba

Yorosso
Molobala

Zébala

Bla Yangasso

Tominian

Kimparana

Kokofata

Sebekoro

Sanankoro
Sibi

Narena

Dyo

Ouéléssébougou

Kangaba
Dogo

Karangana

Fangasso

Djidian

Fana

Koutiala

San

Sikasso

BAMAKO

SEGOU

Kita

Bougouni

OHVN

Kolondiéba

Village échantillon
du Suivi-Évaluation

Secteur CMDT

Fana

1 Doma 1
2 Finiana
3 Koro-Koro
4 Nangola
5 Ngolobougou
6 Sanacoro
7 Tigangoni
8 Zanguéna

San

1 Founé
2 Kacienso
3 Niétaniala
4 Ntiéresso
5 Sambala
6 Tintiné
7 Wotomobougou

Koutiala

1 Chicoloma
2 Farakoro
3 Fintiala
4 Komé
5 Mamarila
6 Mpétiéla
7 Nadiasso
8 Ntosso
9 Pala

Sikasso

1 Bamadougou
2 Bowara
3 Daoula II
4 Dougoumousso
5 Fantéréla
6 Finkolo
7 Kambo
8 Katogo
9 Kébéniba
10 N’Tjila

Bougouni

1 Djiné
2 Faboula
3 Fakola
4 Foulalaba
5 Kara
6 Ouroun
7 Sinsin
8 Sirakoro
9 Tagan
10 Toba
11 Yorontiéna

Kita

1 Baleani
2 Danabougou
3 Djiyangué
4 Farabalé
5 Goro
6 Kodialan
7 Kollé

Répartition des villages Suivi-Évaluation

Marka
Koungo

10

1

3

6

8

4

2

5

5

1

2
3

8

7

1
2

4
5

3

6

8

9

2

6

7

8

9

2

5

3

7

1
1

2

4 5

6

9

6

7

11

4

2

Koutiala
Région CMDT

Zone OHVN

Village échantillon sans
enquête en 01/02

2

2 Nouveau village
échantillon

7

4

6

1
5

10

3

4

3

7

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L’Enquête Agricole Permanente

Les activités d’enquête du Suivi-
Évaluation sont divisées en deux
grands axes :

• Des enquêtes spécifiques,
ponctuelles, menées à la
demande, sur des thèmes
particuliers

• Une Enquête Agricole Permanente,
menée chaque année sur toutes
les exploitations du village ou
un échantillon pour certaines
données (notamment les
itinéraires techniques)

Cette dernière est réalisée à partir
de fiches remplies par l’enquêteur.

Ces fiches sont au nombre de 9,
elles donnent les caractéristiques
structurelles et suivent les
activités de l’exploitation du début
à la fin de la campagne. Les
itinéraires techniques notamment,
ont été divisés en 4 fiches afin de
permettre une saisie en continu tout
au long de la campagne.

Parallèlement, chaque enquêteur
possède des cahiers qui lui
permettent de collecter et de
stocker les données à son niveau et
de pouvoir éventuellement corriger
les erreurs de remplissage des
fiches.

Le traitement et la présentation des
données

La saisie et le
traitement des données
Comme durant la campagne 00/01,
l’ensemble des données de l’enquête
ont été saisies par les chefs
d’équipe sur le logiciel Modalisa
4.1 qui permet d’effectuer des
traitements statistiques complets et
d’obtenir des tableaux
récapitulatifs exportés sur Excel.

La présentation des
résultats
Les tableaux de l’annuaire
statistique, correspondant chacun à
une feuille de calcul Excel, sont
presque tous présentés de la façon
suivante :

• Un tableau général, subdivisé
par région, et, à l’intérieur de
chacune d’entre elles, par type
d’exploitation (voir la
définition des types
d’exploitation ci-dessous). En
bas du tableau, un récapitulatif
sur la zone CMDT par type d’UP.
Ainsi, il est possible d’avoir
une idée de ce qui se passe dans

chaque région et pour chaque
type d’UP.

• En haut à gauche de la page, le
numéro du tableau et le nom de
la feuille de calcul Excel
correspondant. Le numéro du
tableau est repris dans le
titre. Ainsi, il est aisé de
retrouver un tableau à partir de
la liste des tableaux présentée
pp. 3 et 4.

Valeur et
représentativité des
résultats
Cette année, les données ont été
collectées sur 2450 exploitations
(Fiches 2, 3 et 5), et 3819
parcelles ont été suivies
(itinéraires techniques, fiches 6 à
9).

Les villages ayant été choisis selon
des critères pertinents et à partir
d’un échantillonnage stratifié, il
est raisonnable de penser que les
résultats obtenus reflètent la
réalité de la zone. Cependant, il
arrive qu’il y ait des données pour
lesquelles le nombre d’éléments est

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faible et dont les résultats sont
par conséquent sujets à caution.

Dans la plupart des cas, le nombre
de parcelles ou d’UP est inscrit

dans un des tableaux de chaque grand
thème, pour permettre au lecteur de
se faire une idée de la
représentativité de la donnée en
question.

Définitions des types d’exploitation
A Exploitation avec deux unités de culture attelée, ayant au moins un

semoir, une charrette et possédant un troupeau de au moins 10 bovins, y
compris les deux paires de bœufs de labour.

B Exploitation disposant d'une unité de culture attelée, mais ayant un
troupeau de bovins de moins de 10 têtes, y compris la paire de bœufs de
labour.

C Exploitation non-équipée pour la culture attelée, mais sachant conduire
un attelage et disposant d’un attelage incomplet.

D Exploitation en culture manuelle, ne connaissant pas ou très peu la
culture attelée.

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Caractéristiques structurelles des
exploitations

La typologie utilisée par la CMDT
(voir définitions page 7), mise au
point avec la DRSPR (actuelle
ESP/GRN), est un outil de
description qui n’a pas la
prétention d’être exhaustif.
Cependant, de nombreuses études ont
montré que le fonctionnement d’une
exploitation est fortement lié à son
équipement et son cheptel.

Typologie et
population
Globalement (tableau 1.1.), plus de
la moitié des exploitations sont de
type B, c’est-à-dire avec un
équipement de base. Ces
exploitations représentent également
environ la moitié de la population,
alors que les types A fournissent
23% des exploitations, mais 38% de
la population. Ces chiffres restent
très stables depuis 3 campagnes.

On observe cependant nettement une
gradation en fonction de la
tradition cotonnière des régions.
Dans le vieux bassin cotonnier
(régions de Koutiala, Fana et San
avec le nouveau découpage), les
exploitations équipées (A et B)
représentent plus de 80% de
l'échantillon. Viennent ensuite les
régions du sud (Sikasso, Bougouni),
et Kita, dans lesquelles les
exploitations équipées représentent
de 70 à 80% de l'échantillon.

La progression de l’équipement à
Kita est remarquable : les
exploitations de type C et D
représentaient 63% de l'échantillon
en 96/97 et en 97/98, 52% en 98/99,
50% en 99/00, 48% en 00/01 et
seulement 32% cette année. Cependant
la variation de l’échantillon (deux
villages non enquêtés) explique en
partie la forte variation de cette
année.

D’une manière générale, les
exploitations de type supérieur sont
plus peuplées. La moyenne du nombre

de personnes par exploitation est la
plus faible dans la région de San.

Âge et origine des
exploitations
Les définitions d’âge et d’origine
des exploitations ont été légèrement
modifiées depuis 00/01. Par souci de
simplification on ne considère
désormais une exploitation comme
migrante que durant les 5 premières
années de présence dans le village,
ensuite elle est considérée comme
économiquement intégrée, bien que
socialement ses membres soient
encore considérés comme étrangers.
De même, concernant l'âge de
l'exploitation, on remonte désormais
seulement 40 à 50 ans en arrière
s'il n'y a pas eu de changement de
structure.

Ce changement de définition a eu une
incidence importante sur l'évolution
des résultats concernant l'origine :
le taux de migration a diminué de
12% en 99/00 à 3% en 00/01 et cette
année, au bénéfice de la succession
(le taux d'éclatement est en légère
diminution). L'évolution est moins
nette pour l'âge : les moins de 5
ans sont passés de 9% en 99/00 à 12%
en 00/01 et 13% cette année. La
nouvelle définition de l'âge ne
semble pas avoir été totalement
assimilée par tous les enquêteurs :
ces chiffres risquent encore
d'évoluer dans les années à venir.

Les exploitations de chaque type
peuvent se retrouver avec tous les
âges ou toutes les origines
(tableaux 1.2., 1.3. et 1.4.). D’une
manière générale cependant, les
exploitations les plus équipées sont
plus anciennes et trouvent leur
origine dans une succession. À
l’inverse, les exploitations
migrantes ou peu âgées sont plus
souvent mal équipées.

On n’observe plus cette année une
proportion importante

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d’exploitations d’origine exogène
alliée à un taux d'éclatement élevé
dans la région de Kita. Cette
évolution est sans doute
principalement due à la variation de
l’échantillon : les phénomènes de
migration sont très spécifiques de
certains villages à Kita. Il faudra
vérifier si cette tendance se
confirme dans les années à venir, ce
qui serait bénéfique pour la
stabilité des systèmes de
production.

Alphabétisation
Les chiffres concernant
l'alphabétisation sont relativement
proches de ceux des années
précédentes (tableau 1.6.) : le
pourcentage d'UP avec 1 alphabétisé
était de 70% en 99/00, 73% en 00/01
et cette année.

Matériel agricole
Les exploitations de type A
(définies notamment à partir des
attelages) sont aussi celles qui
possèdent le plus souvent du
matériel complémentaire (appareils
de traitement insecticide et
herbicide : tableaux 1.7. et 1.8.).

Le maintien du niveau global
d'équipement des exploitations
(pourcentage d'UP possédant du
matériel agricole et matériel moyen
par exploitation) se confirme cette
année et cela dans toutes les
régions, y compris celles ayant
effectué le boycott du coton en
00/01. Le boycott n’a donc
globalement pas eu d’incidence sur
le niveau d’équipement des
exploitations. En effet, ce maintien
traduit en fait une acquisition de
matériel compensant les éclatements
d’exploitations et l’immigration de
nouveaux paysans généralement non
équipés.

La région de Bougouni semble
continuer à combler petit à petit
son retard dans l’équipement des
exploitations par rapport aux autres
régions de la zone Mali-Sud.

La région de Kita est sous équipée
par rapport aux autres, sauf en ce

qui concerne les semoirs, sans doute
faut-il y voir une incidence des
opérations de développement rural
précédant l’intervention de la CMDT
dans la zone. Mais le taux
d’équipement est là aussi en
progression régulière.

Cheptel
Là encore (tableaux 1.9., 1.10. et
1.11.), le type d’UP joue un grand
rôle. C’est évident pour les bovins,
puisque cela fait partie de la
définition du type, mais c’est aussi
vrai pour les ovins, les caprins,
les ânes et même la volaille.

Parmi les régions, les exploitations
de Koutiala sont celles qui
possèdent le plus d’animaux,
notamment des bovins et des ânes,
animaux essentiels pour
l’intensification des systèmes de
culture.

Fana, Sikasso, Koutiala et San
(nouveau découpage) sont les régions
dans lesquelles le cheptel est le
plus abondant, Kita celle où il est
plus rare.

Par rapport à la campagne
précédente, les pourcentages
d’exploitations possédant les
différents types d'animaux sont en
légère augmentation, la moyenne par
exploitation est stable.

Une forte majorité d’UP (92%,
chiffre en augmentation) dit nourrir
ses animaux en saison sèche. Les
bovins sont alors nourris
principalement à partir de ramassage
de résidus de récoltes et de
l’aliment bétail (sauf dans la
région de Kita).

Les traitements sont effectués sur
la quasi-totalité des bœufs de
labour et des autres bovins. Depuis
la campagne 00/01, nous avons
différencié la vaccination sur les
bœufs de labour et les autres
bovins. Les résultats sont assez
proches saufs à Kita où les
vaccinations sur les autres bovins
sont moins importantes que sur les
bœufs de labour. Globalement les
chiffres sont assez proches de ceux
des campagnes précédentes : 83% de

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vaccination contre 89% en 00/01 et
82% en 99/00.

Production de fumure
organique
Tout comme pour le cheptel, la
production de fumure organique est
fortement liée au type d’UP
(tableaux 1.12. et 1.13.). Sikasso,
Koutiala et San sont, dans l’ordre,
les régions dans lesquelles on
produit le plus de fumure organique.
Le taux de production de fumure
organique reste toujours très faible
à Kita (36%). La fumure organique
est produite essentiellement à
partir des parcs traditionnels
(37%), des compostières (32%) et des
fosses fumières (27%).

Les techniques améliorées de
production de fumure organique
(parcs améliorés, étables fumières)
sont donc toujours très peu
répandues, ce qui a sans doute un
impact négatif sur la qualité de la
fumure produite.

Transferts de main
d’œuvre et/ou de matériel
L’utilisation de matériel agricole
d’autres exploitations (y compris
les bœufs de labour) est fréquente

dans les exploitations de la zone
(tableau 1.14.). Les emprunteurs
sont généralement de type C et D et
les prêteurs de type A et B, mais
cette règle n’est pas absolue.

L’utilisation d’une main d’œuvre
extérieure à l’exploitation est
relativement fréquente. Il convient
de préciser qu’il ne s’agit pas
forcément de main d’œuvre salariée,
mais que cela inclut aussi les
divers tons de récolte ou de
travaux. Ce qui explique notamment
qu’il y ait peu de différences dans
les statistiques des différents
types.

Lutte anti-érosive
Les techniques de lutte anti-érosive
sont pratiquées par 41% des
exploitations suivies, chiffre en
augmentation par rapport aux
campagnes précédentes. Le type d’UP
joue un rôle très important, puisque
ce sont 56% des types A qui
pratiquent la LAE contre seulement
26% des D.

Entre les régions, Sikasso, San et
Koutiala sont celles où le taux
d'adoption des techniques anti-
érosives est le plus important. Ce
taux est le plus faible à Fana.

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Les superficies cultivées

Mesures et estimations
Pour toutes les exploitations des
villages-échantillon, toutes les
parcelles sont inventoriées et leur
superficie est estimée à partir des
déclarations des paysans et d’une
approche visuelle.

Jusqu’en 99/00 pour toutes les
exploitations tirées, qui font
l’objet du suivi des itinéraires
techniques, toutes les parcelles
étaient mesurées à la boussole, ce
qui permettait d’obtenir des
coefficients de redressement
appliqués ensuite à l’ensemble du
village pour estimer globalement les
superficies.

Pour limiter le pic de travail des
enquêteurs durant la saison des
pluies, et sachant que les
coefficients obtenus varient peu
depuis quelques années (les
producteurs ont une bonne estimation
des surfaces cultivées), il a été
décidé depuis l’année dernière de
mesurer systématiquement toutes les
parcelles pour seulement la moitié
des exploitations tirées. Les
coefficients de redressement sont
donc désormais dégagés à partir de
ce demi-échantillon.

Sauf lorsque cela est précisé,
toutes les superficies des tableaux
de ce chapitre sont redressées.

Après une présentation globale des
superficies cultivées par
exploitation, puis par grand type de
culture (coton, céréales,
légumineuses et autres) les
pourcentages d’exploitation
pratiquant chaque spéculation et les
superficies moyennes sont présentés,
ainsi que les superficies cultivées
selon les statuts des parcelles.

Coefficients de
redressement
Le coefficient de redressement
global est cette année de 1,04, très
proche de celui des trois campagnes

précédentes (1,06, 1,07, 1,08).
Cette régularité se confirme dans
toutes les régions. Le fait de
diminuer le nombre de parcelles à
partir desquelles sont dégagés les
coefficients n’a donc pas perturbé
les résultats.

Le rapprochement entre les
déclarations des agriculteurs et les
surfaces mesurées se confirme. Mais
cette homogénéité globale cache bien
sûr une grande diversité, surtout
pour les petites parcelles à formes
irrégulières pour lesquelles les
estimations peuvent être assez
fantaisistes.

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Superficies globales
La superficie moyenne cultivée par
exploitation a fortement augmenté,
elle se situe à un niveau supérieur
à celui d’avant boycott (9,60 ha
contre 8,49 en 00/01 et 9,25 en
99/00). Cette augmentation
s’explique principalement par
l’annonce d’un prix attractif du
coton à 200 FCFA/kg et des
conditions climatiques favorables en
début de campagne.

Le tableau 2.1. montre que les
exploitations de type A et B
cultivent la majeure partie (90%)
des surfaces emblavées de la zone.
Cependant, la comparaison avec les
données du tableau 1.1. montre que
la proportion de la surface cultivée
par chaque type d’exploitation
correspond à la proportion de la
population regroupée dans chacun des
types (ex type A : 38% de la
population et 40% de la surface
cultivée ; type B : 49% de la
population et 50% de la surface
cultivée).

Superficies par
personne et par actif
On observe une gradation de la
superficie cultivée par personne et
par actif pour les différents types
d’exploitations (tableau 2.2.). Les
types A et B présentent les plus
forts ratio (1,32 et 1,27 ha/actif),
viennent ensuite les types C (0,91
ha/actif) et D (0,82 ha/actif).

Superficies coton
Les surfaces cotonnières sont en
forte augmentation après le boycott
de la campagne 00/01. On se retrouve
à un niveau globalement supérieur à
celui d’avant boycott avec 87% d’UP
cotonnière cultivant en moyenne 3,28
ha cette année contre 76% et 3,24
ha/UP en 99/00.

Les régions à boycott (Bougouni,
Fana, Sikasso) reviennent à une
situation proche voire légèrement
supérieure à celle d’avant boycott.
Les autres régions (Koutiala, San,
Kita) sont en forte progression. Les
résultats de San sont cependant à
modérer du fait du nouveau découpage

régional (recentrage sur les zones
cotonnières).

Cette forte reprise cotonnière qui
est le principal facteur
d’augmentation des surfaces globales
cultivées s’explique par le prix
attractif de 200 FCFA/kg et les
conditions climatiques favorables en
début de campagne, particulièrement
à San et Koutiala.

Céréales, légumineuses
et autres cultures
Les superficies cultivées en
céréales et en légumineuses (tableau
2.5.) représentent avec le coton, la
quasi-totalité des cultures de la
zone CMDT. Les autres cultures
(tableau 2.6.) réalisant moins de 3%
des surfaces cultivées.

La surface en céréales diminue par
rapport à la campagne précédente,
elle est à un niveau proche de celui
d’avant boycott : 5,60 ha de
céréales par UP cette année contre
6,33 ha en 00/01, 5,87 en 99/00 et
5,53 en 98/99. La forte reprise
cotonnière s’est donc faite au
détriment des céréales au risque
parfois de porter préjudice aux
équilibres entre cultures : les
céréales n’occupent que 52% de
l’assolement à Bougouni et 46% à
Kita, ce qui est particulièrement
faible pour ces zones qui ne
présentent pas traditionnellement
d’excédents céréaliers importants.

Les légumineuses représentent
environ 9% des superficies cultivées
cette année, chiffre conforme à la
situation d’avant boycott (12% en
00/01 et 9% en 98/99 et 99/00).
Contrairement au coton, les
légumineuses prennent plus
d’importance pour les exploitations
non-équipées, comme si elles
représentaient la culture de rente
des « pauvres ». Elles sont toujours
particulièrement importantes dans la
région de Kita (25% des surfaces
globales) et Bougouni (17% des
surfaces).

Détails par culture
Les céréales sont dominées par le
sorgho et le mil en termes de
surfaces globales, avec des

CMDT/SE juin 02
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Page 15

variations régionales (tableau
2.7.).

Le maïs est en forte progression, il
a repris sa place d’avant boycott :
83% d’UP cultivant 1,48 ha contre
71% et 1,43 ha en 00/01 et 83%, 1,67
ha en 99/00.

De même, le mil et le sorgho qui
étaient très cultivés l’année
dernière pour compenser la baisse du
coton sont en diminution cette
année, à au niveau proche de celui
d’avant boycott.

Les légumineuses (tableau 2.8.) sont
très nettement dominées par
l’arachide, très cultivée à Kita et
sous forme d’arachide fraîche à
Bougouni.

Les associations de céréales
(tableau 2.9.) sont assez
marginales, sauf dans la région de
Sikasso où 25% des exploitations
cultivent une association maïs-mil.

Les autres cultures (tableaux 2.10.
et 2.11.) sont beaucoup plus
marginales bien qu'en progression
régulière (2,7% des surfaces totales
contre 2,1% en 00/01, 1,2% en 99/00
et 0,9% en 98/99). Noter la relative
fréquence du sésame à San et
Koutiala, de l’igname à Bougouni et
Fana, de la patate douce à Sikasso,
de la pastèque à Fana et San
(secteur de Bla), de la calebasse à
Koutiala et du piment à Koutiala et
San.

De nombreuses cultures de
diversification (pomme de terre,
pois sucré etc…) n’apparaissent pas
dans ces tableaux. Elles peuvent
avoir une incidence économique non
négligeable dans certaines zones,
mais géographiquement très
localisées, elles ne sont pas

cultivées dans les villages
échantillon.

Superficies selon le
statut des parcelles
Les superficies cultivées par une
exploitation peuvent être divisées
selon le statut des parcelles
(tableaux 2.12. et 2.13.) :
• Les parcelles collectives sont

celles qui sont cultivées par
toute la famille, sous l’autorité
du chef d’exploitation ou d’un
chef de travaux.

• Les parcelles secondaires sont
surtout présentes dans les
grandes exploitations. Un ménage
par exemple, cultive de manière
indépendante du reste de la
famille quelques cultures.

• Les parcelles individuelles sont
des parcelles attribuées à une
des personnes de l’exploitation
(homme ou femme), qu’elle cultive
en dehors des travaux réalisés
sur les parcelles collectives.

Les parcelles collectives sont
toujours largement dominantes :
elles occupent 88% des surfaces
cultivées.

On observe une proportion importante
de parcelles individuelles dans la
région de Kita (18% pour les hommes
et 21% pour les femmes), mais
également, dans une moindre mesure à
Bougouni (7% individuelles hommes et
17% individuelles femmes).

Les parcelles secondaires sont assez
peu répandues à Bougouni, San et
Kita et quasi-inexistantes dans les
autres régions.

Annuaire statistique 01/02
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Page 16

Les itinéraires techniques sur coton

Le coton est la production la plus
intensifiée (mis à part quelques
cultures de maraîchage) et celle
pour laquelle, du fait de ses
revenus élevés, le paysan est le
plus prêt à investir. De plus, la
nécessité d’avoir des traitements
insecticides implique un suivi plus
important. Ce chapitre traite tous
les aspects des itinéraires
techniques du coton.

Préparation du sol et
mécanisation
Dans la préparation du sol, sur 714
parcelles, on observe peu de
différences par rapport aux
campagnes précédentes : une large
domination du labour direct (67% des
parcelles), sauf à Fana où le
billonnage direct est plus pratiqué
(37%).

Le semis et le sarclage mécaniques
sont fortement liés à l’équipement,
avec des taux décroissants du type A
au type D. Sur l’ensemble des
parcelles, les semis et sarclages
mécaniques sont en hausse par
rapport à la campagne précédente,
sans atteindre cependant la
situation d’avant boycott (62% de
sarclage mécanique et 75% de semis
mécanique contre respectivement 68%
et 80% en 99/00).

Utilisation de fumure
organique
40% des parcelles de coton ont reçu
de la fumure organique cette année,
ce qui paraît assez faible, bien que
le chiffre soit très variable d’une
campagne à l’autre (38% en 98/99,
53% en 99/00, 36% en 00/01).
Cependant un pourcentage plus élevé
de surfaces reçoit de la fumure
organique car les types A sont ceux
qui mettent le plus de fumure et ce
sont eux qui ont aussi les plus
grandes parcelles.

La situation de Kita paraît toujours
préoccupante bien que le taux soit

en progression : 13% de parcelles
avec fumure organique contre 7% en
00/01, 9% en 99/00 et 3% en 98/99.
La promotion de l’utilisation de
fumure organique dans cette région
est une nécessité absolue dans
l’optique de l’amélioration des
systèmes de production.

La fumure organique provient
essentiellement du parc traditionnel
(53%), de la compostière (30%) et de
la fosse fumière (47%). Les
techniques de production de fumure
de qualité (parcs améliorés, étables
fumières) sont peu utilisées.

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Page 17

Opérations culturales
(tableaux 3.3., 3.4., 3.5.)

Le démariage est pratiqué dans
toutes les régions. Les taux sont
toujours plus faibles à Fana et Kita
(76% et 74% contre 85% en global).

Le sarclage est fait au moins une
fois sur la totalité des parcelles
de coton et 87% d’entre elles ont
été sarclées au moins deux fois. Les
paysans pratiquent au moins 3
sarclages sur 20% des parcelles, et
plus de 3 sarclages sur 1% d’entre
elles. Ces chiffres sont globalement
assez stables par rapport aux
campagnes précédentes, signe que
malgré l’augmentation des surfaces
les producteurs apportent un soin
particulier à la culture du fait du
prix attractif annoncé.

Les semis sont effectués dans la
plupart des régions au mois de juin,
globalement ils ont été effectués un
peu plus tôt que durant les
campagnes précédentes (10/06/01
contre 18/06/00, 16/06/99 et
12/06/98). Mais la variation est
surtout régionale : du fait des
pluies précoces dans le nord,
Koutiala et San ont pu gagner entre
10 et 15 jours en moyenne sur leurs
dates de semis, alors que les autres
régions ont semé aux dates
habituelles.

Les exploitations équipées arrivent
généralement à semer un peu plus tôt
que celles qui ne le sont pas
(gradient de dates croissantes des
types A aux types D), bien que
l’écart ne soit pas très
significatif (de l’ordre de 5 à 6
jours en moyenne).

Les mêmes variations se retrouvent
dans les dates de sarclage et
buttage que dans les dates de
semis : plus précoces que durant les
campagnes précédentes, en
particulier à San et Koutiala.

Les écarts moyens entre les
opérations culturales sont liés à
l’équipement des exploitations
(tableau 3.5.), de manière nette
pour les opérations mécaniques et
les apports d’engrais (6 jours
d’écart en moyenne), moins évidente

par contre pour le premier
traitement insecticide.

Utilisation d’intrants
L’utilisation d’intrants est une
condition nécessaire à la réussite
du coton (tableaux 3.5. à 3.8.).
C’est aussi une des seules cultures
sur laquelle ils sont appliqués de
manière systématique. Les principaux
intrants utilisés par la plupart des
exploitations de la zone sont le
complexe coton (NPKSB) et l’urée.
Très peu d’exploitations utilisent
le complexe céréales, bien que le
taux soit en augmentation par
rapport aux campagnes précédentes
(4% contre 1% en 00/01 et 0% en
99/00).

La proportion d’exploitations
utilisant de l’herbicide est en
forte augmentation par rapport à la
campagne précédente, mais on n’a pas
rattrapé la situation d’avant
boycott : 29% de parcelles avec
herbicides contre 17% en 00/01 et
38% en 99/00. De même pour les
fongicides : 66% des parcelles en on
reçu cette année contre 59% en
00/01, mais 75% en 99/00.

Les doses d’engrais utilisées sont
en moyenne cette année de 47 kg/ha
pour l’urée (dose recommandée : 50
kg/ha) et 109 kg/ha pour le complexe
coton et céréales (dose recommandée
: 150 kg/ha), en forte chute par
rapport aux campagnes précédentes :
125 kg/ha en 00/01 et 99/00,
127 kg/ha en 98/99 et 115 kg/ha en
97/98. Cette forte baisse s’explique
par la diminution volontaire des
livraisons d’engrais par la CMDT
afin de limiter la revente et le
surendettement, mais également par
l’augmentation des surfaces du fait
de l’engouement pour cette culture
cette année. Cette baisse subite
après 6 années de croissance
continue depuis la dévaluation doit
être jugulée très rapidement afin de
maintenir la durabilité des systèmes
de production.

Les doses d’herbicide sont également
en baisse par rapport aux campagnes
précédentes (1,3 l/ha contre 2,0
l/ha en 00/01 et 1,8 en 99/00),

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Page 18

elles sont systématiquement
inférieures aux doses vulgarisées
car l’herbicide n’est pas toujours
utilisé pour éviter un sarclage,
mais plutôt comme une « aide au
sarclage ». Seule une partie de la
parcelle particulièrement enherbée
sera alors traitée, le reste étant
sarclé normalement.

Traitements
insecticides
De même que pour les engrais, les
insecticides sont utilisés par
toutes les exploitations faisant du
coton, indépendamment du type.

Le nombre de traitements effectués
est en augmentation par rapport à la
campagne passée, proche de la
situation d’avant boycott : 4,8
contre 4,0 en 00/01, 5,0 en 99/00 et
4,9 en 98/99.

Les doses utilisées sont assez
proches des recommandations. Le
premier traitement (tableau 3.5.)
commence généralement autour de 48
jours après semis, à l’apparition
des premières fleurs.

Densités et rendements
Nous nous sommes intéressés à la
densité et au rendement global,
toutes variétés confondues. La
variété N'TA 88-6 domine encore
largement cette année, et
l’échantillon de l’enquête agricole
permanente est trop dispersé pour
effectuer une comparaison fiable
pour les variétés secondaires.

Les densités observées sur coton
sont un peu plus élevées que celles
observées durant les deux campagnes
précédentes (44 448 pieds par ha
contre 43 550 en 00/01 et 40 100 en
99/00). Exceptionnellement cette
année, San est la région où les
densités sont les plus fortes (50
908).

Pour le calcul des rendements, nous
avons utilisé deux méthodes
différentes depuis l’année
dernière : d’une part les carrés de
rendement, d’autre part l’estimation
raisonnée par le producteur du
rendement moyen global de la
parcelle considérée. Différentes
études ont en effet montré que la
méthode des carrés de rendement
avait tendance à surévaluer les
rendements réels obtenus,
l’estimation raisonnée par le
producteur (estimation de la
production totale rapportée à la
surface) permettrait de limiter la
marge d’erreur.

Les rendements obtenus cette année
d’après ces deux méthodes sont
globalement en augmentation par
rapport aux campagnes précédentes
(rendement carré : 1 098 kg/ha,
rendement estimé : 1 103 kg/ha
contre respectivement 1 061 et 1 035
en 00/01 et 989 kg/ha rendement
corrigé en 99/00). Koutiala et San
présentent des rendements
particulièrement élevés cette année
(respectivement 1 149 et 1 178 kg/ha
de rendement carrés), du fait de
conditions pluviométriques
particulièrement favorables en début
de campagne. Ces chiffres sont assez
proches de ceux du Suivi
Opérationnel de la CMDT qui trouve

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un rendement moyen de 1 087 kg/ha
cette année.

Ainsi, malgré la diminution des
doses d’intrants appliquées, le soin
apporté à la culture et surtout les
conditions pluviométriques
favorables du début de campagne ont
permis d’obtenir des rendements

satisfaisants sur coton cette année.
Il n’en demeure pas moins que la
diminution subite des doses
d’intrants appliquées, après 6
années de croissance continue est
préoccupante en termes de durabilité
des systèmes de production.

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Page 20

Les itinéraires techniques sur céréales

Préparation du sol et
mécanisation
(Tableaux 4.1. à 4.4.) De manière
générale le labour direct est très
répandu pour toutes les céréales
comme pour les campagnes
précédentes.

La préparation du sol pour le maïs
ressemble à celle du coton, dominée
par le labour direct, avec une
proportion importante de billonnage
direct sur Fana. Une proportion
importante des exploitations de Kita
ont pratiqué le grattage non suivi
de labour (30%) ou le semis direct
(9%). Ceci reflète le sous-
équipement de la région concernant
le matériel de labour.

Sur sorgho et mil, la préparation
des parcelles est plus légère : le
semis direct est beaucoup plus
fréquent, surtout à Kita et
Koutiala. Le billonnage direct est
aussi souvent pratiqué à Fana et
Sikasso.

Sur le riz, la préparation est plus
variable : le labour direct domine à
Bougouni, Fana, San et Sikasso, le
semis direct domine à Koutiala, le
houage est très pratiqué à Kita.

Le semis mécanique est pratiqué sur
53% des parcelles de maïs, 55% sur
sorgho et 45% sur mil, en
augmentation pour le sorgho par
rapport à la dernière campagne.

Le sarclage mécanique est pratiqué
sur 68% des parcelles pour le maïs,
73% pour le sorgho et 71% pour le
mil, chiffres en augmentation par
rapport à la campagne précédente,
proches de la situation d’avant
boycott.

Semis et sarclage mécaniques sont
fortement liés à l’équipement de
l’exploitation, comme pour le coton.

Utilisation de fumure
organique

L’utilisation de la fumure organique
sur céréales dépend des espèces
considérées : 37% des parcelles de
maïs en ont reçu, contre 5% des
parcelles de sorgho, 37% des
parcelles de mil et 7% sur le riz.
Ces chiffres sont en baisse depuis
deux ans, la tendance, si elle se
confirme paraît préoccupante
d’autant que la fumure, quand elle
est apportée, laisse souvent à
désirer en termes de qualité et de
quantités appliquées.

La fumure organique est en général
plus pratiquée dans les
exploitations les mieux équipées et
particulièrement répandue dans les
régions de San et de Sikasso, elles
est très peu fréquente à Kita.

Opérations culturales
De même que pour le coton, les semis
de céréales ont été relativement
précoces cette année, en particulier
dans les régions de San et Koutiala,
du fait de la précocité des
premières pluies. Contrairement au
coton, l’étalement des dates de
semis en fonction de l’équipement
des exploitations n’est pas
clairement observé cette année sur
les grandes céréales.

Si le premier sarclage est fait sur
la quasi-totalité des parcelles de
grandes céréales, le deuxième est
réalisé sur environ 50% d'entre
elles (chiffre en baisse par rapport
à 00/01, proche de la situation
d’avant boycott). Sur le riz, le
deuxième sarclage est pratiqué sur
34% des parcelles (contre 29% en
00/01).

Le buttage, en augmentation par
rapport à la dernière campagne, est
plus fréquent dans les exploitations
bien équipées.

Le taux de démariage est également
en augmentation sur mil et sorgho,
mais en baisse sur maïs par rapport
à la campagne passée.

CMDT/SE juin 02
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Utilisation d’intrants
L’utilisation d’engrais et
d’herbicides est relativement
répandue sur maïs. Elle est peu
fréquente sur le riz, le sorgho et
le mil.

Cette année les taux d’utilisation
et les doses d’intrants appliquées
sont en augmentation sur toutes les
céréales, on est cependant encore
bien en-dessous de la situation
d’avant boycott pour maïs sorgho et
mil (voir tableau suivant).

Évolution de la dose globale
d’engrais sur céréales entre 95/96
et 00/01 (en kg/ha) :

96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02

Maïs 71 103 104 117 82 105

Mil 9 7 14 15 6 4

Sorgh
o

2 5 8 12 4 5

Riz 13 31 28 33 17 37

Cette faiblesse des doses apportées
s’explique par la limitation
volontaire des intrants livrés par
la CMDT afin de limiter la revente,
et par les difficultés de gestion
des intrants moins stratégiques par
les syndicats dans les régions tests
de San et Koutiala.

De même que pour le coton, ce sous-
dosage, s’il devait se confirmer sur
la durée, risque d’avoir un impact
négatif sur la durabilité des
systèmes de production.

Les épandages d’urée et de complexe
sur le maïs se font en moyenne 10
jours après ceux du coton. Ils sont
en revanche plus tardifs sur le mil
et le sorgho.

Les traitements herbicides sur
céréales ont connu la même évolution
que pour le coton : reprise par
rapport à la campagne 00/01, sans
retrouver cependant la situation
d’avant boycott (21% de parcelles de
maïs ayant reçu des herbicides cette
année contre 12% en 00/01 et 34% en
99/00).

Rendements obtenus

Comme pour le coton, deux méthodes
ont été utilisées pour évaluer le
rendement des céréales : les carrés
de rendement et l’évaluation du
rendement global par les
producteurs.

Les rendements moyens sur maïs sont
en augmentation par rapport à la
campagne précédente, mais inférieurs
à la situation d’avant boycott (1499
kg/ha rendement carrés contre 1290
kg/ha en 00/01, 1742 kg/ha en 99/00,
1507 kg/ha en 98/99 et 1629 kg/ha en
97/98). Cette faiblesse des
rendements s’explique principalement
par les doses d’intrants apportées,
en diminution par rapport à la
situation d’avant boycott, ce qui
traduit la forte réponse du maïs à
la dose d’intrants appliquée.

On observe la même situation pour le
sorgho (924 kg/ha contre 813 kg/ha
en 00/01 et 1041 en 99/00), et pour
le mil (832 kg/ha contre 758 kg/ha
en 00/01 et 849 kg/ha en 99/00).
Sans doute le fort engouement pour
le coton cette année a-t-il porté
préjudice à ces cultures peu
intensives.

Sur fonio les rendements sont en
hausse : 467 kg/ha de rendement
carré contre 386 kg/ha en 00/01 et
468 kg/ha en 99/00. Sur riz par
contre, on observe une forte
baisse : 832 kg/ha contre 1068 kg/ha
en 00/01 et 1409 en 99/00. Cette
baisse importante peut s’expliquer
par l’arrêt précoce des pluies en
fin de campagne, mais il est sans
doute également imputable à la
variation de l’échantillon, les
rendements en riz étant très
variables d’un village à l’autre.

Ainsi, si la campagne 01/02 marque
la relance de la culture cotonnière,
il n’en est pas de même pour les
cultures céréalières. Les rendements
sont globalement en augmentation par
rapport à la campagne 00/01, mais
ils n’atteignent pas la situation
d’avant boycott. Cette moindre
performance s’explique par des
conditions climatiques très
favorables au coton, mais moins aux
céréales, de faibles doses
d’intrants appliquées du fait de la

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Page 22

limitation volontaire des livraisons
pour limiter le surendettement, et
enfin la priorité donnée au coton

par rapport aux céréales dans le
suivi des itinéraires techniques.

Les itinéraires techniques sur
légumineuses

Les itinéraires techniques suivis
sur les légumineuses sont assez
simples.

La préparation du sol (tableau 5.1.)
se fait généralement par un labour
direct ou par un billonnage direct,
avec des variantes régionales.

Les semis ont lieu après le coton et
les céréales (tableau 5.2.), entre
fin juin et mi-juillet pour
l’arachide, plus tard pour le
wandzou et le niébé

Les apports de fumure organique
(tableau 5.3.) sont rarissimes et
les engrais ne sont quasiment pas
utilisés.

Les parcelles sont en général
sarclées une fois, mais pas deux,
sauf dans la région de Kita où
l’arachide a une importance qu’elle

n’a pas dans les autres régions. Le
semis est rarement mécanique sauf
encore une fois dans la région de
Kita où 50% des parcelles sont
semées mécaniquement.

Les rendements carré moyens obtenus
(tableau 5.4.) sont de 698 kg/ha
pour l’arachide, 502 kg/ha pour le
wandzou et 498 kg/ha pour le niébé,
équivalents à ceux de la campagne
précédente.

Les parcelles de légumineuses sont
souvent des parcelles individuelles,
ce qui explique sans doute qu’on ne
retrouve pas ici les différences
importantes entre types, observées
sur les autres cultures. Les
individus, et en particulier les
femmes, n’ont pas toujours accès au
matériel agricole de l’exploitation.

CMDT/SE juin 02
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Page 23

Conclusion

La campagne 01/02 revêt un caractère
très particulier pour la zone CMDT,
elle est placée sous le signe de la
relance cotonnière après le boycott
du coton effectué par les
producteurs en 00/01, qui avait
abouti à une diminution de 50% de la
production cotonnière.

Les données structurelles de
l’annuaire confirment les résultats
de l’enquête spécifique sur la
décapitalisation des exploitations
menée par le service Suivi-
Évaluation durant le boycott : le
niveau d’équipement et l’importance
du cheptel est restée globalement la
même. Il n’y a donc pas eu de
décapitalisation massive en moyens
de production avec le boycott, bien
que localement on puisse observer
des réaménagements : enrichissement
des grosses exploitations aux dépens
des exploitations les plus démunies.

Le prix particulièrement
rémunérateur de 200 FCFA/kg pour le
coton annoncé en début de campagne,
ainsi qu’une pluviométrie
particulièrement favorable en
particulier dans les régions de San
et Koutiala ont provoqué un
véritable engouement pour le coton
qui a battu tous les records de
production au Mali avec 571 000
tonnes produites cette année.

Ainsi, malgré des doses d’intrants
appliquées en forte diminution, du
fait d’une limitation volontaire des
livraisons par la CMDT afin de
limiter le surendettement, les
conditions climatiques favorables et
le soin particulier apporté à la
culture ont permis d’obtenir des

rendements satisfaisants. Il n’en
demeure pas moins que la diminution
des doses d’engrais appliquées est
inquiétante en termes de durabilité
du système de production coton.

Sur céréales et légumineuses, la
situation n’est pas aussi favorable
cette année. La priorité a été
donnée au coton aussi bien pour les
semis que pour les opérations
culturales, les conditions
climatiques étaient moins favorables
aux autres cultures, et la
diminution des doses d’engrais a eu
un impact significatif sur les
rendements en particulier pour le
maïs.

Ainsi, les rendements céréales et
légumineuses, s’ils sont en
augmentation par rapport à la
campagne 00/01 sont inférieurs à la
situation d’avant boycott. Ici aussi
la question de l’impact de la baisse
des doses d’intrants sur la
durabilité des systèmes de
production est posée.

Au final, la relance de la
production cotonnière a été le
résultat d’une extensification des
systèmes de production, tournant le
dos à l’intensification lente et
régulière observée depuis la
dévaluation. La bonne gestion de
l’approvisionnement et de
l’utilisation des intrants est donc
l’un des enjeux majeurs pour les
années à venir si l’on veut
maintenir la productivité et la
durabilité des systèmes de
production en zone cotonnière.

Annuaire statistique 01/02
Résultats de l’enquête agricole permanente

Compagnie Malienne pour le
Développement des T extiles

DPCG

1. Caractéristiques
structurelles

des exploitations agricoles

Annuaire statistique 01/02 1.1. UP-type

Population
moyenne Ecart-type

Population
totale

Nombre
d'UP

% de la
population

% du
nombre d'UP

A 31,6 18,0 2118 67 26% 14%
B 17,8 11,0 4512 254 55% 54%
C 14,9 8,2 728 49 9% 10%
D 8,4 4,7 867 103 11% 22%

Bougouni 17,4 13,0 8 225 473
A 21,6 9,7 2505 116 37% 24%
B 13,1 7,2 3528 269 52% 56%
C 9,7 5,6 603 62 9% 13%
D 6,3 2,9 203 32 3% 7%

Fana 14,3 8,8 6 839 479
A 24,97 13,93 2996 120 52% 34%
B 13,36 7,34 2485 186 43% 53%
C 9,63 5,41 154 16 3% 5%
D 6,29 2,71 176 28 3% 8%

Koutiala 16,6 10,6 5 811 350
A 23,2 15,2 2089 90 39% 23%
B 11,9 7,2 2833 238 53% 61%
C 7,8 3,7 227 29 4% 7%
D 5,7 2,3 175 31 3% 8%

San 13,7 10,8 5 324 388
A 31,8 18,9 4647 146 42% 27%
B 19,3 12,0 4920 255 45% 47%
C 12,5 7,0 874 70 8% 13%
D 8,4 5,5 593 71 5% 13%

Sikasso 20,4 15,4 11 034 542
A 27,0 16,0 1025 38 30% 16%
B 15,1 8,4 1830 121 53% 52%
C 10,8 5,7 292 27 8% 12%
D 6,7 3,8 306 46 9% 20%

Kita 14,9 11,1 3 453 232
GLOBAL 16,5 12,5 40 686 2 464

Récapitulatif CMDT

Population
moyenne Ecart-type

Population
totale

Nombre
d'UP

% de la
population

% du
nombre d'UP

A 26,7 16,4 15 380 577 38% 23%
B 15,2 9,9 20 108 1 323 49% 54%
C 11,4 6,8 2 878 253 7% 10%
D 7,5 4,5 2 320 311 6% 13%

GLOBAL 16,5 12,5 40 686 2 464

Enquête Agricole Permanente 01/02

1.1. Répartition des exploitations par type et par région
Suivi-Évaluation

DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.2. Age et origine

Âge de l'exploitation Origine de l'exploitation
Moins de

5 ans 5 à 9 ans
10 à 14

ans
15 ans et

plus Succession Éclatement Migration
A 5% 24% 6% 65% 84% 15% 1%
B 11% 20% 22% 46% 77% 19% 4%
C 14% 18% 23% 45% 76% 22% 2%
D 14% 23% 19% 43% 73% 19% 8%

Bougouni 11% 21% 19% 48% 77% 19% 4%
A 1% 24% 28% 47% 63% 37% 0%
B 12% 26% 24% 38% 66% 31% 3%
C 47% 31% 13% 10% 50% 45% 5%
D 34% 34% 9% 22% 53% 31% 16%

Fana 15% 27% 23% 35% 62% 34% 3%
A 10% 8% 13% 68% 97% 1% 3%
B 12% 20% 15% 53% 88% 5% 8%
C 13% 25% 25% 38% 94% 6% 0%
D 43% 21% 7% 29% 64% 25% 11%

Koutiala 14% 16% 14% 56% 89% 5% 6%
A 8% 11% 9% 72% 86% 13% 1%
B 11% 18% 17% 55% 83% 16% 0%
C 28% 14% 10% 48% 66% 34% 0%
D 26% 19% 10% 45% 77% 23% 0%

San 12% 16% 14% 57% 82% 18% 1%
A 1% 12% 9% 78% 99% 1% 0%
B 11% 15% 13% 62% 82% 18% 0%
C 23% 26% 10% 41% 74% 23% 3%
D 14% 21% 17% 48% 68% 31% 1%

Sikasso 10% 16% 12% 62% 84% 16% 1%
A 3% 16% 11% 71% 82% 16% 3%
B 12% 19% 24% 45% 80% 15% 5%
C 11% 22% 33% 33% 81% 15% 4%
D 26% 13% 28% 33% 72% 11% 17%

Kita 13% 18% 24% 46% 79% 14% 7%
GLOBAL 13% 19% 17% 51% 78% 19% 3%

Récapitulatif CMDT

Âge de l'exploitation Origine de l'exploitation
Moins de

5 ans 5 à 9 ans
10 à 14

ans
15 ans et

plus Succession Éclatement Migration
A 5% 15% 14% 67% 86% 13% 1%
B 11% 20% 19% 50% 79% 18% 3%
C 26% 24% 17% 34% 70% 28% 3%
D 22% 22% 17% 39% 69% 23% 8%

GLOBAL 13% 19% 17% 51% 78% 19% 3%

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.2. Âges et origines des exploitations, par type et par région

Suivi-Évaluation
DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.3. Type selon origine

A B C D
Succession 15% 54% 10% 21%
Éclatement 11% 53% 13% 23%

Migration 5% 52% 5% 38%
Bougouni 14% 54% 10% 22%

Succession 24% 59% 10% 6%
Éclatement 26% 51% 17% 6%

Migration 0% 50% 19% 31%
Fana 24% 56% 13% 7%

Succession 37% 52% 5% 6%
Éclatement 6% 50% 6% 39%

Migration 15% 70% 0% 15%
Koutiala 34% 53% 5% 8%

Succession 24% 62% 6% 8%
Éclatement 18% 57% 15% 10%

Migration 50% 50% 0% 0%
San 23% 61% 7% 8%

Succession 32% 46% 11% 11%
Éclatement 2% 53% 19% 26%

Migration 0% 0% 67% 33%
Sikasso 27% 47% 13% 13%

Succession 17% 53% 12% 18%
Éclatement 18% 55% 12% 15%

Migration 6% 38% 6% 50%
Kita 16% 52% 12% 20%

Global 23% 54% 10% 13%

Récapitulatif CMDT

A B C D
Succession 26% 54% 9% 11%
Éclatement 16% 53% 15% 16%

Migration 8% 51% 9% 32%
Global 23% 54% 10% 13%

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.3. Type de l'exploitation, selon son origine

Suivi-Évaluation
DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.4. Type selon âge

A B C D
Moins de 5 ans 6% 54% 12% 28%

De 5 à 9 ans 17% 51% 8% 24%
De 10 à 14 ans 5% 62% 12% 22%
15 ans et plus 20% 51% 9% 20%

Bougouni 15% 54% 10% 22%
Moins de 5 ans 1% 45% 39% 15%

De 5 à 9 ans 22% 54% 15% 9%
De 10 à 14 ans 30% 60% 7% 3%
15 ans et plus 32% 60% 4% 4%

Fana 24% 56% 13% 7%
Moins de 5 ans 24% 47% 4% 24%

De 5 à 9 ans 18% 65% 7% 11%
De 10 à 14 ans 33% 55% 8% 4%
15 ans et plus 42% 51% 3% 4%

Koutiala 34% 53% 5% 8%
Moins de 5 ans 15% 52% 17% 17%

De 5 à 9 ans 16% 68% 6% 10%
De 10 à 14 ans 15% 74% 6% 6%
15 ans et plus 29% 58% 6% 6%

San 23% 61% 7% 8%
Moins de 5 ans 4% 48% 30% 19%

De 5 à 9 ans 19% 44% 20% 17%
De 10 à 14 ans 20% 51% 11% 18%
15 ans et plus 34% 47% 9% 10%

Sikasso 27% 47% 13% 13%
Moins de 5 ans 3% 47% 10% 40%

De 5 à 9 ans 15% 56% 15% 15%
De 10 à 14 ans 7% 53% 16% 24%
15 ans et plus 25% 52% 8% 14%

Kita 16% 52% 12% 20%
GLOBAL 24% 54% 10% 13%

Récapitulatif CMDT

A B C D
Moins de 5 ans 9% 49% 21% 22%

De 5 à 9 ans 18% 55% 12% 14%
De 10 à 14 ans 19% 59% 10% 12%
15 ans et plus 31% 53% 7% 10%

Global 24% 54% 10% 13%

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.4. Type de l'exploitation, selon son âge

Suivi-Évaluation
DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.5. Population par région

Ty
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p

A 67 31,6 5,5 2,3 7,0 0,5 0,0 5,6 2,1 7,8 0,7 0,1
B 254 17,8 3,5 1,2 3,9 0,3 0,0 3,1 1,1 4,4 0,3 0,0
C 49 14,9 3,3 1,4 3,1 0,2 0,0 2,5 0,6 3,5 0,3 0,0
D 103 8,4 1,4 0,5 1,9 0,2 0,0 1,6 0,4 2,2 0,2 0,0

Bougouni 473 17,4 3,3 1,3 3,8 0,3 0,0 3,1 1,0 4,3 0,3 0,0
A 116 21,6 4,8 1,4 4,6 0,3 0,1 4,0 1,5 4,7 0,3 0,0
B 269 13,1 2,5 0,9 3,1 0,2 0,0 2,3 0,8 3,2 0,1 0,0
C 62 9,7 2,1 0,8 2,4 0,1 0,1 1,4 0,6 2,2 0,0 0,0
D 32 6,3 1,2 0,5 1,5 0,1 0,0 1,2 0,2 1,6 0,1 0,0

Fana 479 14,3 2,9 1,0 3,2 0,2 0,0 2,5 0,9 3,3 0,1 0,0
A 120 25,0 4,9 2 5 0,28 0,0 5,04 1,67 5,91 0,22 0,03
B 186 13,4 2,6 1 3 0,14 0,0 2,58 0,88 3,13 0,16 0,01
C 16 9,7 1,7 1 2 0,13 0,0 2,13 0,69 2,25 0,19 0
D 28 6,3 0,8 0 1 0,25 0,0 1,57 0,39 1,43 0,21 0

Koutiala 350 16,6 3,2 1,2 3,5 0,2 0,0 3,3 1,1 3,9 0,2 0,0
A 90 23,1 4,1 1,7 5,1 0,3 0,1 4,5 1,6 5,4 0,3 0,0
B 238 11,9 1,9 0,9 3,0 0,1 0,0 2,0 0,8 3,0 0,2 0,0
C 29 7,8 1,2 0,7 1,9 0,1 0,1 1,2 0,7 1,7 0,1 0,0
D 31 5,6 0,9 0,4 1,4 0,2 0,1 0,7 0,4 1,5 0,0 0,0

San 388 13,7 2,3 1,0 3,3 0,2 0,0 2,4 0,9 3,3 0,2 0,0
A 146 31,8 5,0 3,1 6,8 0,6 0,1 5,1 3,3 7,4 0,5 0,0
B 255 19,3 3,0 1,9 4,4 0,3 0,0 2,9 1,7 4,8 0,4 0,0
C 70 12,5 1,7 1,3 2,9 0,1 0,0 1,8 1,3 3,0 0,2 0,0
D 71 8,4 1,3 0,9 2,0 0,2 0,0 1,2 0,6 2,0 0,2 0,0

Sikasso 542 20,4 3,1 2,0 4,6 0,3 0,0 3,1 1,9 4,9 0,4 0,0
A 38 27,0 6,1 2,1 5,2 0,4 0,1 4,6 1,9 6,3 0,3 0,1
B 121 15,1 3,0 1,0 3,4 0,1 0,0 2,8 1,0 3,5 0,2 0,0
C 27 10,8 2,4 0,6 2,4 0,2 0,0 1,8 0,8 2,5 0,0 0,0
D 46 6,7 1,3 0,3 1,3 0,1 0,1 1,6 0,4 1,6 0,0 0,0

Kita 232 14,9 3,1 1,0 3,2 0,2 0,1 2,7 1,0 3,5 0,1 0,0
Global 2 464 16,5 3,0 1,3 3,7 0,3 0,0 2,8 1,2 4,0 0,3 0,0

Récapitulatif CMDT

Ty
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A 457 26,7 4,9 2,1 5,7 0,4 0,1 4,8 2,1 6,23 0,36 0,03
B 1 137 15,2 2,7 1,2 3,5 0,2 0,0 2,6 1,06 3,69 0,22 0,03
C 237 11,4 2,1 1,0 2,6 0,1 0,1 1,8 0,83 2,65 0,15 0,01
D 283 7,5 1,2 0,5 1,7 0,2 0,1 1,4 0,44 1,84 0,13 0,01

Global 2 114 16,5 3,0 1,3 3,7 0,3 0,0 2,8 1,2 4,0 0,3 0,0

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.5. Population des exploitations par classe d'âge, par type et par

région
Suivi-Évaluation

DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.5. Population par région

Ty
pe

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N
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en
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p

A 67 31,6 5,5 2,3 7,0 0,5 0,0 5,6 2,1 7,8 0,7 0,1
B 254 17,8 3,5 1,2 3,9 0,3 0,0 3,1 1,1 4,4 0,3 0,0
C 49 14,9 3,3 1,4 3,1 0,2 0,0 2,5 0,6 3,5 0,3 0,0
D 103 8,4 1,4 0,5 1,9 0,2 0,0 1,6 0,4 2,2 0,2 0,0

Bougouni 473 17,4 3,3 1,3 3,8 0,3 0,0 3,1 1,0 4,3 0,3 0,0
A 116 21,6 4,8 1,4 4,6 0,3 0,1 4,0 1,5 4,7 0,3 0,0
B 269 13,1 2,5 0,9 3,1 0,2 0,0 2,3 0,8 3,2 0,1 0,0
C 62 9,7 2,1 0,8 2,4 0,1 0,1 1,4 0,6 2,2 0,0 0,0
D 32 6,3 1,2 0,5 1,5 0,1 0,0 1,2 0,2 1,6 0,1 0,0

Fana 479 14,3 2,9 1,0 3,2 0,2 0,0 2,5 0,9 3,3 0,1 0,0
A 120 25,0 4,9 2 5 0,28 0,0 5,04 1,67 5,91 0,22 0,03
B 186 13,4 2,6 1 3 0,14 0,0 2,58 0,88 3,13 0,16 0,01
C 16 9,7 1,7 1 2 0,13 0,0 2,13 0,69 2,25 0,19 0
D 28 6,3 0,8 0 1 0,25 0,0 1,57 0,39 1,43 0,21 0

Koutiala 350 16,6 3,2 1,2 3,5 0,2 0,0 3,3 1,1 3,9 0,2 0,0
A 90 23,1 4,1 1,7 5,1 0,3 0,1 4,5 1,6 5,4 0,3 0,0
B 238 11,9 1,9 0,9 3,0 0,1 0,0 2,0 0,8 3,0 0,2 0,0
C 29 7,8 1,2 0,7 1,9 0,1 0,1 1,2 0,7 1,7 0,1 0,0
D 31 5,6 0,9 0,4 1,4 0,2 0,1 0,7 0,4 1,5 0,0 0,0

San 388 13,7 2,3 1,0 3,3 0,2 0,0 2,4 0,9 3,3 0,2 0,0
A 146 31,8 5,0 3,1 6,8 0,6 0,1 5,1 3,3 7,4 0,5 0,0
B 255 19,3 3,0 1,9 4,4 0,3 0,0 2,9 1,7 4,8 0,4 0,0
C 70 12,5 1,7 1,3 2,9 0,1 0,0 1,8 1,3 3,0 0,2 0,0
D 71 8,4 1,3 0,9 2,0 0,2 0,0 1,2 0,6 2,0 0,2 0,0

Sikasso 542 20,4 3,1 2,0 4,6 0,3 0,0 3,1 1,9 4,9 0,4 0,0
A 38 27,0 6,1 2,1 5,2 0,4 0,1 4,6 1,9 6,3 0,3 0,1
B 121 15,1 3,0 1,0 3,4 0,1 0,0 2,8 1,0 3,5 0,2 0,0
C 27 10,8 2,4 0,6 2,4 0,2 0,0 1,8 0,8 2,5 0,0 0,0
D 46 6,7 1,3 0,3 1,3 0,1 0,1 1,6 0,4 1,6 0,0 0,0

Kita 232 14,9 3,1 1,0 3,2 0,2 0,1 2,7 1,0 3,5 0,1 0,0
Global 2 464 16,5 3,0 1,3 3,7 0,3 0,0 2,8 1,2 4,0 0,3 0,0

Récapitulatif CMDT

Ty
pe

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P

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br
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U

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M
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en
ne

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16

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6

5

F
pl

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65

F
H

an
di

ca
p

A 457 26,7 4,9 2,1 5,7 0,4 0,1 4,8 2,1 6,23 0,36 0,03
B 1 137 15,2 2,7 1,2 3,5 0,2 0,0 2,6 1,06 3,69 0,22 0,03
C 237 11,4 2,1 1,0 2,6 0,1 0,1 1,8 0,83 2,65 0,15 0,01
D 283 7,5 1,2 0,5 1,7 0,2 0,1 1,4 0,44 1,84 0,13 0,01

Global 2 114 16,5 3,0 1,3 3,7 0,3 0,0 2,8 1,2 4,0 0,3 0,0

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.5. Population des exploitations par classe d'âge, par type et par

région
Suivi-Évaluation

DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.6. Alphabètisation

% d'UP ayant au moins Nombre moyen (UP ayant) Nombre moyen (global)
Ménages

(nbre
moyen)

1 alpha-
bétisé

1 néo-
alphabète

CMDT alphabétisés

néo-
alphabètes

CMDT
alphabétisé

s

néo-
alphabètes

CMDT

% néo-
alphabètes

CMDT
A 4,7 85% 54% 5,6 2,1 4,8 1,1 23%
B 2,7 71% 29% 2,7 1,2 2,0 0,3 17%
C 2,2 71% 31% 2,4 1,1 1,7 0,3 20%
D 1,5 49% 10% 1,8 1,3 0,9 0,1 14%

Bougouni 2,7 68% 28% 3,1 1,4 2,1 0,4 19%
A 2,9 91% 66% 5,0 1,5 4,6 1,0 22%
B 2,0 83% 53% 3,1 1,5 2,6 0,8 31%
C 1,5 68% 34% 2,8 1,3 1,9 0,5 24%
D 1,1 53% 28% 1,8 1,2 1,0 0,3 35%

Fana 2,1 81% 52% 3,6 1,5 2,9 0,8 27%
A 3,3 76% 63% 3,0 1,6 2,3 1,0 44%
B 2,0 60% 49% 2,0 1,5 1,2 0,7 60%
C 1,3 38% 44% 1,7 1,1 0,6 0,5 80%
D 1,5 39% 36% 1,5 1,9 0,6 0,7 112%

Koutiala 2,4 63% 53% 2,4 1,5 1,5 0,8 54%
A 2,9 87% 67% 2,4 2,1 2,1 1,4 68%
B 1,7 63% 44% 2,0 1,7 1,3 0,8 59%
C 1,2 55% 28% 1,4 1,0 0,8 0,3 35%
D 1,1 45% 19% 1,3 1,2 0,6 0,2 39%

San 1,9 66% 46% 2,1 1,8 1,4 0,8 61%
A 4,4 96% 86% 4,7 2,0 4,5 1,7 38%
B 2,9 83% 63% 3,4 1,6 2,8 1,0 35%
C 1,9 76% 60% 2,6 1,5 2,0 0,9 47%
D 1,5 75% 31% 1,8 1,3 1,4 0,4 29%

Sikasso 3,0 84% 65% 3,5 1,7 3,0 1,1 37%
A 3,5 89% 58% 3,2 1,6 2,8 0,9 33%
B 2,2 69% 47% 1,9 1,2 1,3 0,5 42%
C 1,6 52% 30% 1,6 1,1 0,8 0,3 41%
D 1,2 41% 20% 1,2 1,0 0,5 0,2 39%

Kita 2,1 65% 41% 2,1 1,3 1,3 0,5 38%
GLOBAL 2,4 73% 48% 3,0 1,6 2,2 0,8 35%

Récapitulatif CMDT
% d'UP ayant au moins Nombre moyen (UP ayant) Nombre moyen (global)

Ménages
(nbre

moyen)
1 alpha-

bétisé

1 néo-
alphabète

CMDT alphabétisés

néo-
alphabètes

CMDT
alphabétisé

s

néo-
alphabètes

CMDT

% néo-
alphabètes

CMDT
A 3,6 88% 68% 4,1 1,8 3,6 1,3 35%
B 2,3 73% 48% 2,7 1,5 2,0 0,7 36%
C 1,7 66% 40% 2,4 1,3 1,5 0,5 34%
D 1,4 53% 21% 1,7 1,3 0,9 0,3 31%

GLOBAL 2,4 73% 48% 3,0 1,6 2,2 0,8 35%

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.6. Nombre de ménages et alphabétisation

Suivi-Évaluation
DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.7. % mat agri région

C
ha

rr
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M
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)

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s

C
ha

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s

A 100% 99% 18% 100% 88% 97% 6% 45% 100%
B 100% 72% 1% 24% 66% 76% 2% 16% 39%
C 88% 41% 2% 6% 49% 50% 4% 6% 6%
D 19% 27% 2%

Bougouni 77% 57% 3% 27% 57% 70% 2% 16% 36%
A 99% 99% 9% 2% 100% 90% 91% 6% 33% 100%
B 98% 88% 15% 49% 50% 57% 1% 7% 72%
C 94% 53% 11% 2% 10% 19% 26% 2% 37%
D 16%

Fana 91% 81% 12% 1% 53% 52% 63% 2% 12% 71%
A 100% 100% 100% 89% 81% 18% 100%
B 99% 95% 60% 65% 69% 1% 4% 77%
C 75% 50% 19% 31% 27% 25%
D 7% 14%

Koutiala 91% 87% 67% 67% 70% 1% 8% 77%
A 100% 99% 2% 100% 79% 84% 8% 100%
B 99% 90% 1% 2% 42% 45% 49% 2% 2% 76%
C 83% 55% 3% 3% 14% 14% 31%
D

San 90% 82% 1% 2% 49% 47% 55% 1% 3% 72%
A 100% 100% 1% 1% 100% 97% 100% 5% 66% 100%
B 92% 77% 1% 37% 69% 71% 0% 43% 79%
C 83% 40% 16% 43% 78% 1% 16% 43%
D 13% 6% 6% 11%

Sikasso 81% 68% 1% 0% 46% 65% 75% 2% 41% 71%
A 100% 97% 8% 100% 76% 100% 37% 100%
B 75% 93% 3% 84% 56% 61% 17% 68%
C 30% 44% 4% 15% 22% 4% 22%
D 7% 20% 2%

Kita 59% 70% 3% 62% 46% 63% 16% 55%
GLOBAL 83% 73% 3% 1% 49% 57% 67% 1% 17% 64%

Récapitulatif CMDT

C
ha

rr
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M
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H
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on

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s

A
pp

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bi
ci

de
s

C
ha

rr
et

te
s

A 100% 99% 4% 1% 5% 89% 91% 3% 36% 100%
B 95% 85% 4% 1% 7% 58% 65% 1% 15% 68%
C 80% 46% 3% 1% 9% 32% 46% 1% 6% 30%
D 11% 15% 2% 6%

GLOBAL 83% 73% 3% 1% 49% 57% 67% 1% 17% 64%

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.7. % d'exploitation possédant du matériel agricole, par type et par

région

(*) Pourcentage des exploitations qui font du coton
et possèdent un appareil de traitement insecticide

Suivi-Évaluation
DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.8. Mat agric par région

C
ha

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A
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ci

de
s

C
ha

rr
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te
s

A 2,19 1,38 0,06 1,27 1,06 0,11 0,67 1,22
B 1,26 0,79 0,05 0,32 0,68 0,03 0,21 0,38
C 0,71 0,49 0,04 0,43 0,06 0,14
D 0,15 0,03

Bougouni 1,12 0,64 0,04 0,31 0,61 0,02 0,16 0,39
A 2,43 2,2 0,22 0,01 1,19 0,97 0,04 0,29 1,21
B 1,21 1,1 0,14 0,4 0,44 0,02 0,71
C 0,84 0,55 0,05 0,11 0,18 0,23
D

Fana 1,40 1,24 0,12 0,01 0,58 0,55 0,02 0,12 0,76
A 2,4 2,17 0,02 1,31 1,31 0,28 1,3
B 1,22 1,09 0,01 0,6 0,79 0,08 0,76
C 0,89 0,56 0,07 0,3 0,33
D 0,04

Koutiala 1,51 1,37 0,80 0,79 0,01 0,09 0,90
A 2,46 2 0,02 0,01 1,15 0,91 1,33
B 1,2 0,92 0,02 0,07 0,21 0,26 0,02 0,79
C 0,86 0,23 0,02 0,03 0,02 0,41
D

San 1,53 1,22 0,01 0,02 0,56 0,50 0,01 0,03 0,84
A 2,37 1,73 0,03 1,23 1,32 0,09 0,49 1,34
B 1,24 0,93 0,49 0,86 0,02 0,29 0,78
C 0,9 0,51 0,25 0,64 0,12 0,55
D 0,1

Sikasso 1,24 0,89 0,01 0,00 0,53 0,76 0,03 0,44 0,85
A 1,61 1,71 0,11 0,05 1,61 1,05 0,18 1,24
B 0,86 1 0,01 0,03 0,79 0,55 0,09 0,62
C 0,31 0,4 0,09 0,35 0,25 0,05 0,36
D 0,01

Kita 0,74 0,89 0,04 0,76 0,49 0,16 0,61
GLOBAL 1,28 1,03 0,03 0,01 0,56 0,63 0,02 0,18 0,73

Récapitulatif CMDT

C
ha

rr
ue

s

M
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tic
ul

te
ur

s

H
ou

es

H
ou

es
a

si
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A
pp

in
se

ct
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es

H
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se
s

A
pp

h
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bi
ci

de
s

C
ha

rr
et

te
s

A 2,27 1,89 0,05 0,02 1,25 1,08 0,04 0,39 1,32
B 1,24 1,00 0,04 0,01 0,48 0,61 0,01 0,16 0,70
C 0,84 0,47 0,03 0,01 0,11 0,32 0,01 0,06 0,30
D 0,12 0,02 0,06

GLOBAL 1,28 1,03 0,03 0,01 0,56 0,63 0,02 0,18 0,73

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.8. Matériel agricole moyen par exploitation, par région

et par type d'UP
Suivi-Évaluation

DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.9. % cheptel par région

B
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A 100% 100% 73% 84% 94% 1% 97%
B 100% 100% 48% 70% 32% 0% 85% 1%
C 55% 78% 27% 55% 4% 86%
D 8% 18% 42% 1% 68% 2%

Bougouni 74% 78% 43% 64% 31% 0% 83% 1%
A 99% 100% 65% 91% 94% 3% 97% 1%
B 100% 100% 43% 85% 54% 1% 91% 1%
C 32% 39% 16% 56% 24% 2% 94%
D 13% 16% 38% 16% 63% 6%

Fana 84% 86% 43% 80% 57% 1% 91% 1%
A 100% 100% 81% 78% 97% 3% 97% 3%
B 100% 100% 56% 56% 66% 2% 94% 7%
C 69% 75% 38% 56% 38% 6% 94% 6%
D 18% 21% 36% 14% 71%

Koutiala 91% 92% 61% 62% 71% 2% 93% 5%
A 100% 100% 89% 90% 99% 8% 97% 12%
B 100% 100% 60% 71% 76% 7% 95% 21%
C 52% 55% 28% 41% 34% 86% 45%
D 6% 13% 35% 6% 68% 39%

San 88% 89% 60% 70% 72% 6% 92% 22%
A 100% 100% 89% 91% 97% 99% 1%
B 100% 100% 53% 55% 73% 0% 85% 3%
C 51% 59% 46% 37% 36% 81%
D 17% 14% 10% 69%

Sikasso 81% 82% 57% 57% 67% 0% 86% 2%
A 100% 100% 79% 79% 100% 8% 100%
B 100% 100% 30% 80% 69% 1% 90%
C 41% 67% 22% 59% 37% 89%
D 24% 7% 41% 9% 65%

Kita 73% 81% 32% 70% 58% 2% 87%
GLOBAL 82% 84% 50% 67% 59% 2% 88% 5%

Récapitulatif CMDT

B
œ

uf
s

de
la

bo
u

B
ov

in
s

O
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C
ap

rin
s

Â
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s

C
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P
or

ci
ns

A 100% 100% 80% 86% 97% 3% 97% 3%
B (*) 100% 100% 50% 69% 60% 2% 90% 6%

C 47% 59% 30% 49% 27% 1% 87% 6%
D 10% 16% 34% 7% 68% 5%

GLOBAL 82% 84% 50% 67% 59% 2% 88% 5%

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.9. % d'exploitation possédant des animaux, par type et par région

Suivi-Évaluation
DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.10. Cheptel par région

Bœufs de
labour

Autres
bovins

Total
bovins Ovins Caprins Ânes Chevaux Volaille Porcins

A 5,8 30,5 36,3 4,2 6,2 1,7 0,0 45,0
B 2,8 5,6 8,4 2,0 2,7 0,4 0,0 16,0 0,0
C 0,6 1,7 2,3 1,0 1,9 0,0 11,9
D 0,8 0,8 0,7 1,3 0,0 6,8 0,0

Bougouni 2,4 7,7 10,1 1,9 2,8 0,5 0,0 17,7 0,0
A 5,9 21,5 27,4 4,8 9,7 1,7 0,0 42,2 0,0
B 2,7 4,2 6,9 2,2 5,6 0,7 0,0 22,1 0,0
C 0,3 0,6 0,9 0,5 2,4 0,3 0,0 13,0
D 0,8 0,8 0,5 2,0 0,2 9,9 0,1

Fana 3,0 7,7 10,7 2,5 5,9 0,9 0,0 25,0 0,0
A 6,6 20,9 27,5 9,5 6,1 1,8 0,0 31,3 0,2
B 2,8 3,0 5,7 3,0 2,7 1,0 0,0 18,9 0,6
C 0,8 0,4 1,3 1,1 2,1 0,5 0,1 11,8 0,1
D 0,6 0,6 1,3 0,9 0,2 11,9

Koutiala 3,8 8,8 12,6 5,0 3,7 1,2 0,0 22,3 0,4
A 6,3 17,2 23,5 10,0 10,0 2,0 0,1 39,9 0,3
B 3,1 1,9 5,0 3,4 3,4 1,1 0,1 14,4 0,5
C 0,6 0,3 0,9 1,6 2,0 0,9 9,7 0,9
D 0,2 0,2 0,3 0,9 0,1 5,4 0,5

San 3,4 5,1 8,5 4,5 4,6 1,2 0,1 19,1 0,5
A 7,5 22,9 30,4 10,0 9,8 2,1 75,2 0,1
B 2,8 2,4 5,2 3,4 3,3 0,9 0,0 20,4 0,1
C 0,6 0,4 0,9 1,7 2,1 0,4 19,3
D 0,6 0,7 0,1 11,2

Sikasso 3,4 7,3 10,7 4,6 4,6 1,1 0,0 33,8 0,1
A 4,6 18,9 23,5 6,3 6,9 2,1 0,1 19,9
B 2,3 3,5 5,8 1,0 4,3 0,9 0,0 14,0
C 0,7 2,1 2,8 0,5 3,6 0,7 10,6
D 0,8 0,8 0,2 1,6 0,2 5,3

Kita 2,0 5,3 7,4 1,7 4,1 1,0 0,0 12,9
GLOBAL 3,1 7,1 10,2 3,4 4,3 0,9 0,0 23,1 0,2

Récapitulatif CMDT

Bœufs de
labour

Autres
bovins

Total
bovins Ovins Caprins Ânes Chevaux Volaille Porcins

A 6,4 21,9 28,4 7,9 8,5 1,9 0,0 46,8 0,1
B 2,8 3,5 6,2 2,6 3,7 0,8 0,0 18,0 0,2
C 0,5 0,8 1,4 1,1 2,3 0,4 0,0 13,8 0,1
D 0,5 0,5 0,6 1,2 0,1 8,3 0,1

GLOBAL 3,1 7,1 10,2 3,4 4,3 0,9 0,0 23,1 0,2

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.10. Effectifs cheptel moyen par exploitation, par type et par

région
Suivi-Évaluation

DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.11. Entretien bétail global

∂ ∑ ∑ ∑ ∑ ∑ ∑ ∏ Õ ∏ Õ
Alimentation

en saison
sèche

Ramassage
résidus

Cultures
fourragères

Aliment
bétail

Résidus
industriels

Branches
d'arbres Autres

Ttms sur
bœufs de

labour

Ttms sur
autres
bovins

Vaccinations
bœufs de

labour

Vaccination
s autres

bovins
A 97% 51% 34% 51% 69% 3% 97% 97% 97% 95%
B 84% 45% 31% 42% 54% 14% 100% 97% 100% 95%
C 55% 43% 19% 29% 38% 14% 96% 96% 89% 91%
D 63% 20% 40% 60% 88% 88%

Bougouni 83% 46% 30% 42% 56% 12% 99% 96% 98% 94%
A 93% 59% 3% 76% 1% 69% 11% 96% 92% 96% 92%
B 96% 75% 10% 68% 54% 14% 97% 94% 97% 94%
C 88% 67% 10% 71% 57% 95% 89% 95% 89%
D 25% 100% 100% 75% 75%

Fana 94% 71% 8% 70% 0% 58% 12% 97% 93% 97% 93%
A 98% 83% 27% 77% 8% 49% 7% 99% 99% 98% 95%
B 97% 78% 19% 57% 1% 49% 3% 94% 89% 89% 85%
C 92% 55% 45% 9% 36% 90% 67% 80% 67%
D 60% 20% 20%

Koutiala 96% 78% 22% 63% 4% 49% 4% 96% 93% 92% 89%
A 98% 80% 26% 93% 70% 47% 100% 99% 99% 99%
B 96% 78% 22% 72% 1% 58% 26% 95% 89% 90% 89%
C 88% 93% 79% 50% 36% 73% 33% 60% 67%
D 100% 100% 50% 50%

San 96% 80% 22% 77% 1% 60% 32% 96% 92% 91% 93%
A 97% 44% 42% 75% 4% 87% 100% 100% 100% 100%
B 93% 41% 24% 51% 1% 61% 0% 98% 93% 98% 92%
C 90% 38% 5% 27% 73% 94% 63% 94% 63%
D

Sikasso 94% 42% 28% 57% 2% 71% 0% 98% 96% 98% 96%
A 89% 76% 18% 38% 18% 59% 56% 100% 89% 89% 78%
B 82% 65% 15% 21% 17% 61% 65% 93% 71% 79% 64%
C 78% 50% 7% 21% 57% 29% 100% 100% 100% 100%
D 64% 86% 14% 14% 43% 57% 82% 82%

Kita 82% 67% 15% 22% 18% 59% 59% 95% 81% 83% 73%
GLOBAL 92% 63% 21% 59% 3% 59% 16% 97% 93% 94% 91%

Récapitulatif CMDT
∂ ∑ ∑ ∑ ∑ ∑ ∑ ∏ Õ ∏ Õ

Alimentation
en saison

sèche
Ramassage

résidus
Cultures

fourragères
Aliment

bétail
Résidus

industriels
Branches

d'arbres Autres

Ttms sur
bœufs de

labour

Ttms sur
autres
bovins

Vaccinations
bœufs de

labour

Vaccination
s autres

bovins
A 96% 64% 26% 73% 4% 69% 15% 99% 97% 97% 95%
B 92% 64% 20% 55% 2% 56% 16% 97% 91% 93% 89%
C 79% 53% 8% 40% 3% 56% 10% 92% 85% 70% 85%
D 60% 56% 11% 6% 39% 44% 70% 70%

GLOBAL 92% 63% 21% 59% 3% 59% 16% 97% 93% 91% 91%

∂ Pourcentage par rapport aux UP possédant un ou des bovins
Pourcentage par rapport aux UP qui alimentent leur bovins en saison sèche
Le total est supérieur à 100% en raison de la possibilité de réponses multiples∑

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.11. Entretien du bétail (alimentation et soins)

% des exploitations par type et par région
Suivi-Évaluation

DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.12-13. Prod fumure organique

% d'UP
produisant de

la fumure
organique

Parc
amélioré

Parc
traditionnel

Fosse
fumière Compostière

Étable
fumière Autres

A 88% 1% 78% 15% 40% 1% 28%
B 45% 0% 22% 9% 21% 0% 8%
C 18% 0% 10% 4% 6% 0% 4%
D 6% 0% 2% 1% 3% 0% 1%

Bougouni 40% 0% 24% 8% 18% 0% 9%
A 97% 31% 68% 3% 11% 39% 56%
B 91% 14% 35% 10% 9% 16% 57%
C 52% 0% 3% 6% 15% 5% 29%
D 28% 0% 0% 0% 13% 0% 16%

Fana 83% 15% 36% 7% 10% 19% 51%
A 100% 16% 61% 63% 49% 20% 0%
B 96% 3% 43% 41% 51% 29% 1%
C 69% 0% 19% 31% 19% 19% 6%
D 46% 0% 4% 18% 29% 0% 0%

Koutiala 92% 7% 45% 46% 47% 23% 1%
A 100% 3% 94% 60% 18% 0% 43%
B 93% 1% 59% 51% 30% 0% 18%
C 76% 0% 24% 31% 24% 0% 14%
D 58% 0% 10% 19% 45% 0% 3%

San 91% 1% 61% 49% 28% 0% 22%
A 99% 11% 79% 51% 74% 13% 1%
B 97% 1% 27% 41% 69% 9% 0%
C 88% 0% 1% 33% 74% 3% 0%
D 79% 0% 0% 14% 63% 4% 1%

Sikasso 94% 3% 34% 39% 70% 9% 0%
A 61% 5% 47% 24% 5% 21% 26%
B 41% 1% 14% 14% 6% 12% 23%
C 30% 0% 11% 7% 4% 11% 19%
D 2% 0% 0% 0% 0% 0% 2%

Kita 36% 1% 17% 12% 4% 11% 19%
Global 75% 5% 37% 27% 32% 10% 17%

Récapitulatif CMDT

% d'UP
produisant de

la fumure
organique

Parc
amélioré

Parc
traditionnel

Fosse
fumière Compostière

Étable
fumière Autres

A 95% 13% 73% 39% 39% 17% 23%
B 80% 4% 34% 28% 32% 10% 19%
C 57% 0% 8% 18% 29% 4% 12%
D 33% 0% 2% 7% 24% 1% 3%

Global 75% 5% 37% 27% 32% 10% 17%

Techniques de production (% par rapport au total des exploitations)

Techniques de production (% par rapport au total des exploitations)

Enquête Agricole Permanente 01/02
1.12. Techniques de production de fumure organique

(% par rapport au total)
Suivi-Évaluation

DPCG

Annuaire statistique 01/02 1.12-13. Prod fumure organique

% d'UP
produisant de

la fumure
organique

Parc
amélioré

Parc
traditionnel

Fosse
fumière Compostière

Étable
fumière Autres

A 88% 2% 88% 17% 46% 2% 32%
B 45% 0% 48% 20% 47% 1% 17%
C 18% 0% 56% 22% 33% 0% 22%
D 6% 0% 33% 17% 50% 0% 17%