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Ministère du Développement Social, de Programme des Nations la Solidarité et des... |
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Ministère du Développement Social, de Programme des Nations
la Solidarité et des Personnes Agées Unies pour le développement
_______________
Observatoire du Développement Humain
Durable et de la Lutte contre la Pauvreté
(ODHD)
Décentralisation
&
Réduction de la pauvreté
Rapport National 2003 sur le développement humain durable au Mali
La carr tt e de ll a pauvrr ett é communall e au Mall ii
Mali
République du Mali
Un Peuple – Un But – Une Foi
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Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
.1 .
Préface
La pauvreté est un des défis majeurs de la
problématique du développement économique
des pays les moins avancés comme le Mali.
Sa réduction, voire son élimination, est au
cœur des politiques macro-économiques et
sectorielles des gouvernements et de la
communauté internationale. Avec l'adoption,
en mai 2002, par le gouvernement du Mali, du
Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
(CSLP), toutes les actions entreprises
concourent à cette fin avec un accent
particulier sur la décentralisation sensée en
accélérer le rythme.
En effet, la décentralisation offre la possibilité
de mieux adapter les services publics aux
préférences locales et de renforcer l’Etat de
droit. Elle permet le transfert de pouvoirs, de
compétences, de biens et de ressources du
niveau central aux niveaux régional et local, le
renforcement des capacités des collectivités
locales concernées et le développement des
initiatives de proximité.
Les enjeux de la décentralisation sont
multiples et sont notamment d’ordre politique,
et socio- économique.
Au plan politique, la décentralisation constitue
une exigence du processus démocratique car
au-delà du pluralisme politique et de la
transparence, elle autorise sinon favorise
l’initiative et le contrôle populaire. Elle favorise
la participation démocratique, contribue à
renforcer le processus de démocratisation en
cours et est porteuse de beaucoup d’espoirs
pour les populations, notamment l’émergence
d’une vie politique locale active, surtout à
l’occasion des échéances électorales.
Au plan socio-économique, la décentralisation
apparaît comme un instrument privilégié du
développement local car elle favorise
l’émergence des initiatives de base,
notamment en matière d’élaboration et de vote
de plans/programmes de développement
pouvant être considérés comme les choix des
populations elles mêmes. Les pouvoirs publics
en attendent une meilleure mobilisation des
ressources locales pour impulser la
dynamique de développement économique et
social. La décentralisation peut permettre le
renforcement de l’efficacité de l’aide. Elle
transfère aux collectivités les prérogatives de
programmation des actions et de gestion des
infrastructures dans les domaines de la santé,
de l’éducation, des sports, des arts et de la
culture. En ce qui concerne spécifiquement les
arts et la culture, la décentralisation permet
l’émergence de nouveaux espaces de création
artistique et culturelle.
Un des axes majeurs de la politique de
décentralisation sera l'élargissement de
l'accès aux équipements de base tels que les
points d'eau potable, les infrastructures
sanitaires, scolaires et culturelles. A cela, il
faut ajouter l'accès des communes et de leurs
populations à l'énergie et aux technologies de
l'information qui non seulement favorisent le
développement mais aussi participent en soi
du bien-être des populations, toutes choses
créant les conditions d'un développement
durable des collectivités locales et du pays
dans son ensemble.
Le présent rapport, "Décentralisation et
réduction de la pauvreté", ambitionne
d'évaluer les chances réelles des communes
du Mali de mieux lutter contre la pauvreté. Au
préalable, il établit une carte de pauvreté
desdites communes pour ensuite indiquer les
niveaux de pauvreté tels que mesurés à
l'échelle d'un indice composite qui justement
fait le bilan de l'accès à l'énergie et aux
équipements de base; un tel accès étant
supposé favoriser le développement et le bien-
être.
Il est attendu que les résultats de ce rapport
servent non seulement d’outils d’aide à la
décision mais aussi et surtout d'instruments de
suivi-évaluation des politiques en faveur des
collectivités territoriales décentralisées tant en
matière de lutte contre la pauvreté que de
développement du territoire et de bien-être des
populations.
Bamako, le 3 octobre 2003
Mme N’Diaye Fatoumata COULIBALY
Ministre du Développement Social,
de la Solidarité et des Personnes Agées
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. 2.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
REMERCIEMENTS
Ce rapport s’inscrit dans le prolongement
naturel du rapport mondial sur le
développement humain du PNUD dont il est
complémentaire. La présente édition
constitue la quatrième d’une série amorcée
depuis 1998. L’élaboration de ce rapport (du
choix de son thème à son approbation et sa
diffusion) est le fruit d’un partenariat fécond
entre le Gouvernement de la République du
Mali et le PNUD à travers l’Observatoire du
Développement Humain Durable et de Lutte
contre la Pauvreté qui en est la cheville
ouvrière de par sa vocation essentielle
d’analyse et de suivi des conditions de vie et
du bien être des populations.
C’est dans cette optique que nous voulons
très sincèrement remercier le Ministre du
Développement Social, de la Solidarité et des
Personnes Agées et le Ministre de
l’Economie et des Finances pour leur appui
constant à l’Observatoire aux fins de
l’élaboration de ce rapport.
Qu’il nous soit permis également de
remercier le Comité National de Coordination
et de Suivi du Développement Humain
Durable, la Direction Nationale de la
Statistique et de l’Informatique, les différents
Services régionaux pour leurs précieuses
contributions aux différentes phases
d’élaboration de ce rapport.
Permettez nous également de remercier
l’équipe de consultants composée de
Messieurs Massa COULIBALY,
Coordonnateur du Groupe de Recherche en
Economie Appliquée et Théorique (GREAT),
Zima Jean DIALLO, Statisticien-Informaticien
et Dr. Abdoulaye SALL, pour leur assistance
à l’Observatoire dans la compréhension des
contours de la décentralisation et de ses
liaisons avec la lutte contre la pauvreté dans
le contexte du Mali.
Enfin nos remerciements vont à tous ceux
qui, de près ou de loin, ont fait œuvre utile
dans l’élaboration du présent rapport. Qu’ils
trouvent ici l’expression de notre profonde
gratitude.
Bamako, le 3 octobre 2003
Mme Joceline Bazile Finley
Représentant Résident du PNUD et
Coordonnateur des activités Opérationnelles
des Nations Unies au Mali
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. 3.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Equipe de préparation du Rapport annuel 2002 sur le DHD au Mali:
- Equipe de recherche et de rédaction du rapport: Massa Coulibaly ; Jean Zima Diallo ;
Dr Abdoulaye Sall.
- Comité de Pilotage du DHD au Mali.
- Equipe d’encadrement : Unité Economique du PNUD.
Parus dans la série Rapport National sur le Développement Humain Durable
Rapport National sur le Développement Humain Durable au Mali, Edition 1998.
Rapport National sur le Développement Humain Durable au Mali : Croissance, .Equité et
pauvreté, Edition 1999.
Rapport National sur le Développement Humain Durable au Mali : Aide, Endettement ,
Pauvreté, Edition 2000.
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. 4.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Table de matières
Sigles et abréviations ................................................................................................................. 5
RESUME........................................................................................................................................... 6
INTRODUCTION .............................................................................................................................. 8
1. CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA DECENTRALISATION .................................... 9
1.1. HISTORIQUE DE LA DECENTRALISATION AU MALI .................................................................. 9
1.2. DECOUPAGE TERRITORIAL ACTUEL...................................................................................... 9
1.3. DOMAINES DE COMPETENCE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ...................................... 11
1.4 RESSOURCES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ......................................................... 12
1.5 PAUVRETE ET ENJEUX DE LA DECENTRALISATION.............................................................. 13
2. MESURE DE LA PAUVRETE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
DECENTRALISEES ....................................................................................................................... 14
2.1. SOURCES DE DONNEES EXISTANTES ................................................................................. 16
2.2. DIFFICULTES ACTUELLES DE MESURE DE LA PAUVRETE AU NIVEAU DE LA COMMUNE............ 17
2.3. ELABORATION D'UN INDICE DE PAUVRETE COMMUNALE...................................................... 19
3. PROFIL DE PAUVRETE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES. 20
3.1. CARACTERISTIQUES DE LA COMMUNE................................................................................ 21
3.2. L'INDICE DE PAUVRETE COMMUNALE................................................................................ 26
3.2. DISTRIBUTION DES COMMUNES SELON L'INDICE ................................................................. 28
3.3. OBSERVATIONS ET LIMITES DES DONNEES......................................................................... 32
4. STRATEGIES DECENTRALISEES DE REDUCTION DE LA PAUVRETE......................... 32
4.1. AXES PRIORITAIRES.......................................................................................................... 32
4.2. PLAN D'ACTIONS............................................................................................................... 37
4.3. INFRASTRUCTURES PHYSIQUES......................................................................................... 39
4.4. PERSPECTIVES................................................................................................................. 40
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ................................................................................. 41
ANNEXES....................................................................................................................................... 43
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES .......................................................................................... 65
Encadrés
Encadré 1: Schéma général de la décentralisation ........................................................................ 11
Encadré 2 : Analyse en composante principale............................................................................ 14
Encadré 3 : Enjeu énergétique ...................................................................................................... 15
Encadré 4: Défis de la mesure........................................................................................................ 16
Encadré 5 : Le niveau de mesure de la pauvreté ........................................................................... 18
Encadré 6 : Encadré cartes Mali : Dénuement communal en infrastructures et services sociaux de
base.......................................................................................................................................... 23
Encadré 7 : Paradoxe du coton ...................................................................................................... 30
Encadré 8: Diagramme des appuis financier et technique ............................................................. 34
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. 5.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Sigles et abréviations
AEF Afrique Equatoriale Française
AFD Agence Française de Développement
ANICT Agence Nationale d'Investissement des Collectivités Territoriales
AOF Afrique Occidentale Française
CCC Centre de Conseil Communal
CCN Cellule de Coordination Nationale des appuis techniques aux collectivités
territoriales
CLO Comité Local d’Orientation
CNO Comité National d’Orientation
CRO Comité Régional d’orientation
CSCOM Centre de Santé Communautaire
CSLP Cadre stratégique de Lutte contre la Pauvreté
DNSI Direction Nationale de la Statistique et de l'Informatique
DNCT Direction Nationale des Collectivités Territoriales
EBC Enquête Budget Consommation
EDM Energie du Mali
EDMC Enquête sur les Dépenses des Ménages de la Capitale
EDS Enquête Démographique et de Santé
e.g. exempli gratia (par exemple)
EMCES Enquête Malienne de Conjoncture Economique et Sociale
EMEP Enquête Malienne d’Evaluation de la Pauvreté
ENP Etude Nationale Prospective
FENU Fonds d'Equipement des Nations Unies
FICT Fonds d'Investissement des Collectivités Territoriales
FIDA Fonds International pour le Développement Agricole
GPC Groupe de pauvreté de la Commune
HCCT Haut Conseil des Collectivités Territoriales
Heberg Capacité d'hébergement
IDH Indice de Développement Humain
i.e. c'est-à-dire (id est)
IPC Indice de Pauvreté Communale
IPH Indice de Pauvreté Humaine
KMO Kaiser-Meyer-Olkin
MDRI Mission de Décentralisation et des Réformes Institutionnelles
NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique
NIPC Ntile de Pauvreté des Communes rurales
ODHD/LCPM Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté
au Mali
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONG Organisation Non Gouvernementale
ONUDI Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
PDESC Plan de Développement Economique, Social et Culturel
Pharmavet Pharmacie vétérinaire
PIB Produit Intérieur Brut
PMI Protection Maternelle et Infantile
PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
PPA Parité de Pouvoir d'Achat
PPTE Pays Pauvres Très Endettés
RGPH Recensement Général de la Population et de l'Habitat
RNDHD Rapport National sur le Développement Humain Durable
SPSS Statistical Package for Social Science
TDRL Taxe de Développement Régional et Local
Telect Taux d'électrification
Tfond1 Nombre d'écoles primaires (1er cycle) par village/quartier
Tfond2 Nombre d'écoles second cycle par 1er cycle fondamental
Tsport Terrain de sport
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. 6.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Résumé
La présente édition du Rapport National sur
le Développement Humain Durable se
propose d'évaluer :
le phénomène de pauvreté, non pas
selon les secteurs d'activité, mais selon la
répartition administrative et géographique
du territoire national ;
les chances additionnelles de réussite de
la lutte contre la pauvreté que procure la
décentralisation vue sous l'angle d'une
meilleure gestion des ressources rares
dans un contexte de plus large
démocratie parce que participative.
De 14 communes urbaines à l'indépendance,
le Mali compte aujourd'hui 703 communes
dont 96 urbaines. Autant de collectivités
territoriales ont été créées sur la base d'une
certaine adéquation entre :
la volonté des villages et fractions de
vivre ensemble et l'existence de liens de
solidarité entre eux ;
la viabilité économique du nouvel espace
constitué.
Le rapport développe un instrument de
mesure de la pauvreté au niveau de la
commune, après donc agrégation de
données relatives aux communautés de base
composant la commune à savoir les
villages/fractions ou quartiers. Où trouver de
telles données et comment les agréger ?
Au niveau national, il existe un certain
nombre de sources de données relatives aux
conditions de vie des ménages e.g. :
l'enquête budget-consommation, EBC
1988-89 ;
l'enquête malienne de conjoncture
économique et sociale, EMCES 1994 ;
l'enquête démographique et de santé,
EDS I, EDS II et EDS III ;
l'enquête sur les dépenses des ménages
de la capitale, EDMC 1996 ;
l'enquête malienne d'évaluation de la
pauvreté, EMEP 2001.
Toutes ces enquêtes ont une représentativité
qui se limite à la région administrative ou à la
zone agro-climatique et selon le milieu
(urbain ou rural). Par conséquent, elles ne
permettent pas de descendre à un niveau de
représentativité cercle a fortiori commune.
La seule source de données où la
représentativité communale peut être inférée
reste le RGPH (Recensement Général de la
Population et de l'Habitat). Les deux fichiers
de ce recensement 1998 utilisés à la
constitution de la base de données du
présent rapport sont :
le fichier ménage contenant l'ensemble
des données socio-démographiques ;
le répertoire villages comportant
l'ensemble des communautés de base
(villages/fractions et quartiers) avec leurs
niveaux d'équipements collectifs.
La constitution de ladite base suppose :
l'agrégation des données de chacun des
deux fichiers de base selon les
communes ;
la fusion des fichiers agrégés en un
fichier unique ne contenant que les
données pertinentes à l'analyse du niveau
de vie des communes.
La construction de l'indice composite de
pauvreté relative des communes s'est faite à
l'aide de l'analyse en composantes
principales où le taux d'utilisation de
l'électricité comme source d'éclairage des
ménages a été choisie comme variable
expliquée et les autres variables du nouveau
fichier Communes comme facteurs explicatifs
de l'électrification. Une fois l'indice construit, il
est ensuite possible d'opérer un groupage
des communes rurales et urbaines à partir
des valeurs minimum et maximum dudit
indice (IPC) et représenter ainsi la carte de
pauvreté des communes du Mali.
Au regard des résultats obtenus et en
analysant l'allocation des ressources ANICT
aux communes, il se dégage quelques
enseignements voire quelques paradoxes :
i. les régions cotonnière de Sikasso et
rizicole de Ségou ont
proportionnellement plus de communes
pauvres que la moyenne nationale. Le
développement agricole dans ces
régions ne s'accompagne pas d'un
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. 7.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
développement des équipements
collectifs encore moins d'un
accroissement significatif de
l'électrification des communes. Sans le
développement de ces infrastructures de
base, ces régions pourraient rester
longtemps rurales ;
ii. les communes urbaines ne sont pas
hétérogènes au niveau de la région, à
l'exception des régions de Kayes (la
commune de Kayes), Ségou (la
commune de Ségou) et Mopti (la
commune de Mopti) ;
iii. 198 communes (soit 28% du total),
dispersées dans toutes les régions à
l'exception du district de Bamako, sont
complètement dépourvues de toute
source d'électricité. Les taux
d'électrification du Mali sont nettement
en deçà des normes africaines que le
NEPAD (Nouveau Partenariat pour le
Développement de l'Afrique) se propose
d'augmenter significativement d'ici 2015,
impliquant donc des efforts encore plus
importants au Mali ;
iv. la destination des fonds ANICT ne suit
pas l’ordre proportionnel de l’ampleur de
la pauvreté communale. Ainsi,
l'investissement est dans l'ordre
décroissant : Kayes, Sikasso, Koulikoro,
Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal et
Bamako tandis que le classement
suivant le même ordre par rapport à la
proportion de communes pauvres est
Sikasso, Kayes, Ségou, Mopti,
Tombouctou, Koulikoro, Gao, Kidal,
Bamako ;
v. près de 45% des investissements ont été
dirigés vers le secteur équipement
(mairies, bureaux, salles de réunions,
etc..) un peu au détriment des secteurs
prioritaires comme l’éducation (35%), la
santé (11%) et l’hydraulique (9%). Il
apparaît ainsi une relative distorsion
entre la stratégie de lutte contre la
pauvreté qui prône un investissement de
plus en plus accru dans les secteurs
sociaux de base (éducation, eau, santé )
et les dépenses de souveraineté
communale e.g. les constructions de
mairies.
Ces résultats, relativement stables, doivent
être cependant pris avec précaution du seul
fait que les données ne sont pas forcément
d’actualité, datant de 1998. Evidemment,
cette limite touche plus les résultats que la
méthodologie dans son essence qui est
facilement adaptée au contexte de
disponibilité de données actualisées et de
nouvelles variables à incorporer e.g. prenant
en compte la sensibilité GENRE.
Il serait souhaitable à l'avenir, que les
enquêtes nationales soient, autant que faire
se peut, à représentativité communale. Ce
qui permettrait d'affiner la méthodologie et de
produire des résultats encore plus détaillés, à
même d'asseoir les grands axes d'une
politique de réduction de la pauvreté par
l'appui aux communes. D'ores et déjà, il est
possible d'actualiser chaque année l'indice de
pauvreté communale sur la base des
données les plus récentes centralisées au
niveau de l'administration locale, régionale ou
auprès des services de statistiques et de
planification du ministère chargé des
collectivités locales, et disponibles pour cet
exercice.
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. 8.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Introduction
Depuis l'édition 1998, il est publié au Mali un
rapport national sur le développement
humain durable, en partenariat avec le
Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) et la Banque
Mondiale. Ceci vient en complément du
rapport mondial sur le développement
humain que publie chaque année le PNUD. A
l'instar du rapport mondial, le rapport national
sur le développement humain traite à chaque
édition des thèmes spécifiques, plus ou
moins dictés par les défis de l'heure en
matière de développement et de bien-être
social. Aussi les trois premières éditions ont-
elles traité, successivement de :
Dimensions sectorielles de la pauvreté,
1998 ;
Croissance, équité et pauvreté, 1999 ;
Aide, endettement et pauvreté, 2000.
Le rapport 2003 traite de la problématique de
la décentralisation en rapport avec le défi
majeur de l'heure, à savoir la réduction de la
pauvreté. Il s'agit d'évaluer le phénomène de
pauvreté, non pas selon les secteurs
d'activité, mais selon la répartition
administrative et géographique du territoire
national. Il s'agit aussi d'évaluer les chances
additionnelles de réussite de la lutte contre la
pauvreté que procure la décentralisation vue
sous l'angle d'une meilleure gestion des
ressources rares dans un contexte de plus
large démocratie parce que participative.
Dans cette perspective, l’Etude Nationale
Prospective Mali 2025 (ENP Mali 2025),
adoptée par le Gouvernement en décembre
2000, invite dans ses Orientations
Stratégiques à "prendre les mesures
indispensables pour faire de la
décentralisation une vraie stratégie de
développement" à travers, notamment, la
promotion de la participation des populations
au processus, la garantie des conditions de
libre choix des responsables locaux par les
populations, l’accroissement des capacités
en matière de gestion de développement
régional et local, et les appuis-conseils
nécessaires au développement des
communes.
Le seuil de la décentralisation
est franchi lorsque la loi
accorde, à des organes élus
par une collectivité
personnalisée comme la
commune, un pouvoir de
décision sur tout ou partie
des affaires locales. Après la
création effective des
communes au Mali comme, à
la fois, lieux privilégiés
d’application du processus de
démocratisation, d’exercice
des nouveaux pouvoirs
locaux et cadre de cohérence
pour tous les intervenants, il
s'agit maintenant d'analyser
ce mode de gouvernance
pour dégager des
recommandations de
politiques en vue d’un
développement accéléré de
l'ensemble des 703
communes du pays.
Le présent rapport établit,
dans une première section
les considérations générales
sur le processus de
décentralisation ainsi que ses
enjeux en termes de
réduction de la pauvreté. Une
deuxième section s'attache à
élaborer un indice de mesure
de la pauvreté relative des
communes à partir d'un
ensemble d'indicateurs pour
lesquels des données
relativement fiables et
récentes existent.
L'application de cette méthodologie aux
données retenues fournit les éléments
constitutifs de la troisième section qui en
même temps indique les limites de la
démarche. Sur la base de ces résultats
empiriques, des pistes de stratégies
décentralisées de lutte contre la pauvreté
sont explorées dans la quatrième et dernière
section. Enfin, les conclusions du rapport
préconiseront des voies et moyens en vue de
faire de la décentralisation un atout dans la
lutte contre la pauvreté, surtout la pauvreté
au niveau des communes.
Le seuil de la
décentralisation
est franchi
lorsque la loi
accorde, à des
organes élus par
une collectivité
personnalisée
comme la
commune, un
pouvoir de
décision sur tout
ou partie des
affaires locales.
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. 9.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
1. Considérations générales sur la décentralisation
1.1. Historique de la décentralisation au Mali
Le phénomène de la décentralisation au Mali
remonte à l’époque coloniale, à la suite des
réorganisations territoriales et administratives
opérées par la France à la fin de la première
guerre mondiale (1914-1918). En effet, un
Arrêté Général du 20 décembre 1918 créa à
compter du 1er janvier 1919 la commune
mixte de Bamako. Suivirent par la suite les
communes mixtes de Kayes en 1919, de
Mopti et Ségou en 1953.
Le statut de commune mixte confère à la
collectivité la personnalité civile et les
prérogatives d’une commune de plein
exercice. Toutefois, les fonctions de maire
restent dévolues à un fonctionnaire de
l’administration coloniale assisté d’un conseil
municipal. Les membres de ce conseil sont
soit nommés par l'administration coloniale
soit élus, selon le degré de développement
de la commune. Dans le cas des communes
de moyen exercice, les conseils municipaux
ne sont plus nommés mais élus.
Le phénomène prit de l’ampleur avec la
promulgation le 11 novembre 1955 de la loi
n° 55-1489 du 18 novembre 1955 relative à
la réorganisation municipale en Afrique
Occidentale Française (AOF), en Afrique
Equatoriale Française (AEF), au Togo, au
Cameroun et à Madagascar. En plus des
trois communes de plein exercice du territoire
du Sénégal (Dakar, Saint-Louis et Rufisque),
la loi n° 55-1489 avait érigé quarante quatre
nouvelles localités en communes de plein
exercice dans ces anciens territoires français
d’outre-mer. Le Mali, alors appelé le Soudan
Français, a bénéficié de l’érection en
communes de plein exercice de quatre de
ses villes : Bamako, Kayes, Mopti et Ségou.
Avec le statut de commune de plein exercice,
les autorités exécutives et délibérantes sont
désormais issues d’élections. Ne peuvent
être constituées en communes de plein
exercice que les localités ayant un
développement suffisant pour qu’elles
puissent disposer de ressources propres
nécessaires à l’équilibre de leur budget.
A l’indépendance en 1960, le Mali comptait,
en plus de la subdivision administrative de
Bamako, 13 communes urbaines :
3 dans la région de Kayes: Kayes, Kita et
Nioro ;
2 dans la région de Koulikoro: Kati et
Koulikoro ;
3 dans la région de Sikasso: Bougouni,
Koutiala et Sikasso ;
2 dans la région de Ségou: San et
Ségou ;
1 dans la région de Mopti: Mopti ;
1 dans la région de Tombouctou:
Tombouctou ;
1 dans la région de Gao: Gao.
Ce nombre fut porté, sous la 2ème République
(1968-1991), à dix neuf (19) avec la création
des six (06) communes urbaines du District
de Bamako. Le processus de décentralisation
trouve un second souffle et une ampleur sans
précédant sous la 3ème République avec
l'adoption de la loi 96-059 du 4 novembre
1996 qui voit le nombre de communes passer
de 19 à 701 comprenant cette fois et des
communes urbaines (96) et des communes
rurales (605), ceci à la suite du processus
électoral de 1998 (pour les 19 anciennes
communes urbaines) et de 1999 (pour les
682 communes nouvellement créées). Le
processus se poursuivant, le Mali compte
aujourd'hui 703 communes dont 607 rurales.
1.2. Découpage territorial actuel
Le principe de la décentralisation a été
réaffirmé dans toutes les Constitutions
successives des 1ère, 2ème et 3ème
Républiques du Mali. A ce titre, les articles 97
et 98 de la Constitution du 25 février 1992
actuellement en vigueur stipulent que "les
collectivités territoriales sont créées et
administrées dans les conditions définies par
la loi (art 97) et que ces collectivités
s’administrent librement par des conseils élus
dans les conditions fixées par la loi (art 98)".
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. 10.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Conformément aux dispositions de la loi 93-
008 du 11 février 1993 déterminant les
conditions de la libre administration des
collectivités territoriales modifiée par la loi 96-
056 du 16 octobre 1996, les collectivités
territoriales de la République du Mali sont :
les régions et le District de Bamako ;
les cercles ;
les communes, rurales et urbaines.
La commune est la collectivité territoriale
décentralisée de base composée de :
villages et / ou de fractions, pour la
commune rurale ;
quartiers, pour la commune urbaine.
Le village ou la fraction et le quartier ne sont
pas des collectivités territoriales
décentralisées mais des communautés de
base. La commune, qui en est l'unité
décentralisée, est dotée de la personnalité
morale et de l'autonomie financière. En tant
que personne morale elle constitue un sujet
de droit. Quant à l’autonomie financière, elle
permet à la commune d’utiliser ses
ressources pour son propre développement
et pour l’amélioration des conditions de vie de
ses populations. Sa constitution résulte d'une
adéquation entre la volonté des villages et
fractions de vivre ensemble, de l'existence de
liens de solidarité entre eux et de la viabilité
économique du nouvel espace constitué. On
a pu constater que des villages, qui ont
refusé de s'adjoindre à d'autres pour
constituer une commune, ont pu s'ériger en
commune distincte e.g. les communes de
Samankidy, de Fegui et de Gouméra en
première région.
Le cercle est la collectivité territoriale
composée d'un certain nombre de communes
(urbaines ou rurales) regroupées dans un
organe appelé conseil de cercle dont les
membres sont élus au scrutin secret par les
conseils communaux. Mais il s’agit d’une
élection indirecte parmi les conseillers
municipaux des communes qui composent le
cercle. Le nombre de représentants par
commune varie entre 2 et 5 selon le nombre
d’habitants des communes concernées.
La région est tout aussi une collectivité
territoriale composée de cercles. L’organe de
libre administration de la région est
l’assemblée régionale. Elle est composée
selon le même mode de désignation des
membres que celui du conseil de cercle :
chaque conseil de cercle élit en son sein des
représentants à l’assemblée régionale dont le
nombre varie selon le nombre d’habitants des
cercles concernés. Elle est chargée de la
mise en cohérence des stratégies de
développement et d’aménagement du
territoire.
Le district de Bamako est composé des
communes urbaines (6 actuellement) de la
capitale et régi par un statut particulier (loi 96-
025 du 21 février 1996, portant statut
particulier du district de Bamako).
Créé par la Constitution du 25 février 1992 en
son article 25, le Haut Conseil des
Collectivités Territoriales (HCCT) joue le rôle
d’acteur constitutionnel de la décentralisation
et du développement local et régional. Il a
pour mandat constitutionnel :
étudier et donner un avis motivé sur toute
politique de développement local et
régional
faire des propositions au gouvernement
sur toute question concernant la
protection de l’environnement et
l’amélioration de la qualité de la vie des
citoyens à l’intérieur des collectivités.
Les Conseillers nationaux du Haut Conseil
des Collectivités Territoriales sont élus au
suffrage indirect parmi les élus communaux
de la Région, du District de Bamako et des
Maliens de l’Extérieur. Ils sont au nombre de
soixante quinze (75) pour la présente
mandature de cinq (05) ans dont 8 pour
chacune des 8 Régions du Mali et pour le
District de Bamako et 3 représentants des
Maliens de l’Extérieur. Ils assurent la
représentation des Collectivités Territoriales
de la République et des Maliens établis à
l’extérieur auprès des 7 autres Institutions de
la République (Président de la République,
Gouvernement, Assemblée Nationale, Cour
Suprême, Cour Constitutionnelle, Haute Cour
de Justice, Conseil Economique, Social et
Culturel).
L'articulation des niveaux de collectivités
n’entraîne pas de subordination d’une
collectivité territoriale par rapport à une autre.
Aucune n’exerce de tutelle sur une autre et
chacune exerce en toute autonomie les
compétences qui lui sont attribuées,
conformément à la loi.
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. 11.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
1.3. Domaines de compétence des collectivités territoriales
La mission fondamentale assignée aux
collectivités territoriales est de "concevoir,
programmer et mettre en œuvre les actions
de développement économique, social et
culturel d’intérêt régional ou local" (art 3 de la
loi n°96-056 du 16 octobre 1996). En même
temps qu'il transfère les compétences aux
collectivités, l’Etat a obligation de leur
transférer concomitamment les ressources
nécessaires à l’exercice de ces
compétences. Les actes des collectivités sont
pris par délibération de leurs organes élus.
Indépendamment du niveau de regroupement
des communautés de base ou des
collectivités territoriales, les collectivités ont
compétence sur toutes les actions de
développement des territoires concernés e.g.
:
élaboration, gestion et suivi des
programmes de développement ;
gestion domaniale et foncière ;
protection de l'environnement ;
institution de taxes sur les prestations et
redevances ;
réglementation en matière de police
administrative.
En plus de ces compétences générales, les
collectivités ont des compétences spécifiques
mais complémentaires, surtout relatives à la
création et à la gestion des équipements
collectifs de base tels que les écoles, les
centres de santé, les points d'eau potable, les
infrastructures routières, les lieux de loisirs et
de culture. Il faut ajouter les domaines de
l'aménagement du territoire et la
réglementation de l'activité économique dans
les secteurs du développement rural, de
l'artisanat et du tourisme.
Le conseil communal élabore et adopte le
programme de développement économique,
social et culturel de la commune. Il le fait en
consultation avec les autorités des
communautés de base sur les questions
essentielles qui concernent le développement
de la commune. Le conseil de cercle et
l'assemblée régionale font de même tout en
veillant à la mise en cohérence des
programmes et stratégies de développement
et d’aménagement du territoire.
Le district de Bamako a un niveau de
compétence identique à celui de la région.
Les communes qui le composent cumulent
les compétences dévolues aux communes et
aux cercles.
Encadré 1: Schéma général de la décentralisation
COMMUNE CERCLE REGION
COMPOSITION • Villages et Fractions pour la commune
rurale, quartiers pour la commune
urbaine
• Communes • Cercles
ORGANES • Conseil communal élu au scrutin
proportionnel par les citoyens de la
commune
• Bureau Communal ( présidé par le
Maire) élu par les membres du Conseil
Communal
• Conseil de cercle
composé de représentants
des communes élus en
leur sein par les conseils
communaux
• Bureau du conseil de
cercle composé d’un
président et de deux Vice-
Présidents élus par le
conseil de cercle
• Assemblée Régionale composée de
représentants des cercles élus en leur sein
par le conseil de cercle
• Bureau régional composé d’un président et
de deux Vice-Présidents élus par
l’assemblée régionale
TUTELLE • Représentant de l’Etat au niveau du
Cercle
• Représentant de l’Etat au
niveau de la Région
• Ministre chargé des collectivités territoriales
COMPETENCES
GENERALES*
• Budget et comptes : Aménagement du territoire - Programmes de développement
• La création et le mode de gestion des organes de collectivités - Les marchés de travaux et fournitures- Les baux et autres
conventions - L’institution des taxes et la fixation des taux dans le cadre prévu par la loi
• Les emprunts et l’octroi de subventions – Les modalités d’application du statut du personnel ;…
COMPETENCES
SPECIFIQUES*
• L’enseignement préscolaire
• Le premier cycle de l’enseignement
fondamental
• Les dispensaires, maternités et centres
de santé communautaires
• Les infrastructures routières et de
communication classées dans le
domaine communal
• L’hydraulique rurale et urbaine
• Le second cycle de
l’enseignement
fondamental
• Les centres de santé et la
prévention sanitaire
• Les infrastructures
routières et de
communication classées
dans le domaine du cercle
• Lycée
• Education spécialisée
• Enseignement technique et professionnel
• Hôpitaux régionaux
• Les infrastructures routières et de
communication classées dans le domaine
de la région
• La protection de l’environnement
• Mise en cohérence des programmes
* Les compétences reflètent le code des collectivités.
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. 12.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
1.4. Ressources des collectivités territoriales
Les collectivités territoriales disposent de
trois catégories de ressources :
les ressources humaines
les ressources financières
les ressources domaniales
(i). Les ressources humaines
Au titre des ressources humaines des
collectivités, on rencontre trois types de
personnel :
les agents de l’Etat en position de
détachement ;
les agents relevant du statut du personnel
des Collectivités ;
les agents contractuels.
(ii) Les ressources financières
Afin de permettre le financement des charges
de fonctionnement, d’investissement et
d’équipement liées à l’exercice des
compétences transférées, les collectivités
bénéficient de ressources financières dont la
nomenclature et les taux maxima sont fixés
par voie législative pour les impôts et taxes.
Les ressources financières peuvent être
internes ou externes.
Les ressources financières internes
Elles concernent l’ensemble des ressources
d’origine locale, régionale et nationale à
savoir :
- les ressources budgétaires qui sont
constituées de transferts du budget de
l’Etat aux collectivités ;
- les ressources fiscales qui
comprennent les impôts d’Etat
transférés aux collectivités, les impôts
et taxes locaux directs et les impôts et
taxes locaux indirects, à raison de :
• 100% du montant de l’impôt sur les
traitements et salaires des personnes
payées sur le budget de la commune
et des démembrements et de la taxe
sur les bicyclettes (1000 francs CFA
par an)
• 80% de la taxe de développement
régional et local, des droits et taxes
perçus lors de l’attribution de titre
d’autorisation d’exploitation artisanale
de l’or ou d’ouverture de
carrières artisanales
• 60% des contributions
des patentes et
licences, de la taxe
sur les cycles à
moteur (de 3000 à
12000 Fcfa selon le
cylindre)
• 50% des taxes
perçues sur le bois
En plus des impôts et taxes ci-dessus, les
communes peuvent par délibération du
conseil municipal faite avant le 1er octobre de
l’année précédant l’année à laquelle se
rapportent ces taxes, instituer à leur profit des
taxes fiscales e.g:
• taxes de sortie sur les véhicules de
transport public de personnes ou
marchandises sortant du territoire de
la commune lorsqu’ils ont été chargés
dans la commune : maximum de 1
000 francs par sortie et par véhicule ;
• taxes sur les embarcations , les
charrettes, les moulins , les débits de
boisson et les autorisations de
construire ;
• taxes sur les établissements de nuit,
dancings, discothèques et
restaurants, les débits de boisson et
gargotes ;
• taxe sur la voirie ;
• etc. ..
- les emprunts autorisés qui doivent
être exclusivement destinés au
financement des investissements ;
- les dons et legs ;
- les produits financiers ;
- les subventions spéciales de l’Etat
destinées au fonctionnement et/ou à
l’investissement, à travers l’ANICT
sous les conditions expresses
suivantes :
• le projet doit s’inscrire dans les
domaines de compétences de la
Collectivité ;
• le projet doit être prévu dans le plan
de développement de la Collectivité ;
• le projet doit être prévu dans le budget
de l’année en cours ;
• la Collectivité doit être capable de
mobiliser 20% du coût du projet à titre
de contrepartie dans le financement.
Les
collectivités
territoriales
disposent
de
ressources
humaines,
financières
(internes
externes) et
domaniales.
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. 13.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Les ressources financières
externes
Ces ressources qui sont de provenance
extérieure, peuvent être constituées comme
suit :
- les dons et legs ;
- les emprunts auprès des institutions
financières étrangères requérant la
garantie de l’Etat ;
- les subventions des partenaires au
développement à travers l’ANICT
(iii). Les ressources domaniales
Elles comprennent :
- tous les immeubles publics
déterminés comme tels par la loi
ou ayant fait l’objet d’une
procédure spéciale de classement ;
- tous les immeubles privés détenus
en vertu d’un titre foncier établi ou
transféré au nom des collectivités
décentralisées à la suite de
cession, d’acquisition à titre gratuit
ou onéreux et de transformation en
titre définitif d’un droit de
concession rurale après mise en
valeur.
1.5 Pauvreté et enjeux de la
décentralisation
Aujourd'hui, le Mali demeure confronté au
fléau de la pauvreté qui, en 1999, touchait
64.2% de sa population (Rapport RNDHD
2000). Son IDH, établi par le rapport PNUD
(2002), est de 0.386, obtenu sur la base :
d’une espérance de vie de 52 ans ;
d’un PIB réel par habitant de 797 PPA
équivalents à moins de US$ 250 (soit
environ 160 000 fcfa) ;
d’un taux d’alphabétisation des adultes de
41.5% ;
d’un taux brut de scolarisation de 28%.
Ce niveau d’IDH, nonobstant les réserves
qu’il suscite relativement à l’espérance de vie
, au taux d’alphabétisation et au taux brut de
scolarisation , classe le Mali au 164ème rang
sur 173 pays. En plus, 35% de la population
n'ont toujours pas accès aux sources d'eau
potable et le pays ne compte que seulement
5 médecins pour 100 000 habitants.
Il y a lieu de préciser que l’articulation
décentralisation et lutte contre la pauvreté
est une hypothèse de travail. Il reste à
démontrer qu’en mettant en œuvre la
décentralisation, le Mali peut renforcer son
potentiel de lutte contre la pauvreté. En effet,
si la décentralisation n’ajoute rien de nouveau
aux besoins objectifs des populations à la
base, le rapprochement des centres de
décision qu’elle induit a comme conséquence
prévisible de faciliter l’expression des besoins
jusque là latents faute d’interlocuteur
rapproché.
Selon le Cadre Stratégique de Lutte contre la
Pauvreté (CSLP), adopté par le
Gouvernement en mai 2002 comme cadre
unique de référence de ses politiques et
stratégies à moyen terme et principal
document de négociation avec l’ensemble
des partenaires techniques et financiers du
Mali, il existe trois (03) formes de pauvreté :
la pauvreté des conditions de vie qui se
traduit par une situation de manque dans
les domaines relatifs à l’alimentation,
l’éducation, la santé, l’emploi, le
logement, l’accès à l’énergie, etc. ;
la pauvreté monétaire ou de revenu qui
exprime une insuffisance de ressources
engendrant une consommation
insuffisante ;
la pauvreté de potentialité caractérisée
par le manque de capital (accès à la
terre, aux équipements, au crédit, etc.).
Pour accompagner et accélérer le
développement local, l'intervention de l'Etat
est réorientée de manière à mieux répondre
aux sollicitations des organes décentralisés
par des appui-conseils. Les subventions
accordées par l’Etat aux communes seront
fonction de l’effort de mobilisation des
ressources de chaque commune.
La lutte contre la pauvreté est un des défis
principaux auquel les nouvelles collectivités
territoriales doivent faire face. Il est attendu
des collectivités territoriales décentralisées
une réduction sensible de cet état de
pauvreté grâce à une meilleure gestion des
biens et ressources sous le contrôle vigilant
des électeurs à la base.
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. 14.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Pour la réussir, il faut que les populations
soient responsabilisées dans le sens d’une
prise en main de leur destin. Elles doivent
pouvoir suivre et contrôler la gestion des élus
selon les priorités de développement de la
commune, d'où l'institutionnalisation de
l’approche participative. Cette participation
couplée de la libération des initiatives locales
de tous les acteurs devrait entraîner une plus
grande efficacité de l'utilisation des
ressources publiques et locales.
L’intercommunalité ou coopération entre
communes constitue également une solution
adéquate pour pallier l'insuffisance des biens
et ressources. En effet, les communes
surtout voisines peuvent entreprendre des
actions d’envergure en matière de
développement local en mettant en commun
leurs ressources humaines, financières et
économiques.
2. Mesure de la pauvreté des collectivités
territoriales décentralisées
Mesurer la pauvreté au niveau
des collectivités territoriales
décentralisées n'est pas aisé.
D'abord il se pose un problème
de choix d'indicateur
composite i.e. d'un indicateur
unique construit à partir des
principaux éléments reflétant le
niveau de pauvreté. Ensuite, il
y a la difficulté de disposer de
données statistiques
relativement exhaustives sur
l'ensemble des communes du
pays. Enfin, il y a le problème
d'agrégation des données se
rapportant à des ménages ou
à des communautés de base
composant la commune.
Il peut même y avoir des problèmes de
désagrégation lorsque l'information n'est
disponible qu'à des niveaux supérieurs et
non par commune.
La méthodologie adoptée dans cette étude
est celle de l'estimation d'un indice composite
de pauvreté relative des communes. Elle peut
être considérée comme une des nombreuses
méthodes et techniques possibles
d'évaluation du bien-être communal. Le
traitement des données secondaires utilisées
dans l'élaboration de l'indice s'est opéré sur
SPSS par la méthode d'analyse en
composantes principales.
Encadré 2 : Analyse en composante principale
La
méthodologie
adoptée dans
cette étude
est celle de
l'estimation
d'un indice
composite de
pauvreté
relative des
communes.
L’étude des phénomènes économiques, et plus généralement des phénomènes sociaux, traite des
situations très complexes où interviennent de nombreuses données très souvent présentées sous forme
de tableaux numériques difficiles à appréhender ou à synthétiser. La statistique interprète ces tableaux
volumineux au moyen d’une méthode appelée Analyse des données dont l'Analyse en Composante
Principale (ACP) est une variante. Le but de l'Analyse est d’extraire l’essentiel de l’information contenue
dans les tableaux de données et d’en fournir une représentation imagée se prêtant mieux à
l’interprétation. Plus précisément, à partir d’un certain nombre d’observations portant sur un ensemble
d’individus, on cherche à savoir en quoi ces individus se différencient-ils et en quoi certains d'entre eux
peuvent-ils posséder des profils communs.
Dans son application, l'ACP s'appuie sur un système de formules qui permet de calculer des variables
inobservables en fonction de variables observables. L'objectif recherché est d'extraire la "composante
pauvreté" qui puisse être utilisée à construire l'indice de pauvreté communale. En effet, de tous les
indicateurs possibles de pauvreté, un sous-ensemble d'entre eux mesure les différents aspects de la
pauvreté relative des communes. Leur combinaison donne l'instrument de mesure de la pauvreté. Mais,
comment l'information contenue dans ces différents indicateurs peut-elle être combinée pour mesurer un
niveau relatif de pauvreté des communes? Dans la procédure, toutes les variables sont mises en
corrélation avec le taux d'électrification pour que ne soient retenues que celles qui ont un niveau
significatif de corrélation et qui sont donc à même de capter les différences dans le bien-être des
communes ou dans leur pauvreté relative. Chaque composante extraite représente une combinaison
linéaire des indicateurs utilisés et capte un attribut unique de la pauvreté relative des communes. Le
résultat, appelé score, est un indice composite de pauvreté relative de chaque commune par rapport aux
autres. L'indice de pauvreté associe à chaque commune un score sur l'échelle de pauvreté. Plus le score
est petit, plus la commune est pauvre, et plus il est grand, moins la commune est pauvre,
comparativement bien sûr aux autres communes.
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. 15.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
L'outil est basé sur la comparaison des
niveaux de pauvreté relative des communes
rurales et urbaines. Les variables qui rentrent
dans la détermination de cette pauvreté
relative sont le taux d'utilisation de l'électricité
comme source d'éclairage des ménages et
les différents taux d'accès aux infrastructures
et services sociaux de base. Plusieurs
fichiers statistiques de la DNSI ont été
fusionnés en un fichier unique selon les
objectifs du rapport national sur le
développement humain durable. Une fois
l'indice construit, les communes ont ensuite
été groupées en quintiles selon leurs scores
respectifs sur l'échelle de pauvreté.
A ce sujet, il est bon de noter qu’au Mali les
besoins matériels fondamentaux sont des
besoins d’accès à l’électricité et aux autres
équipements collectifs de base. Pour
simplifier, « le développement du Mali passe
par la commune plus l’électrification ». Or,
l’électricité nécessite des investissements
très lourds au niveau de la production, du
transport et de la distribution et ne représente
aujourd'hui que 1% du bilan énergétique du
Mali.
Ceci montre l’ampleur des
efforts à fournir. D'où, la
nécessité d’identifier
rapidement les leviers sur
lesquels il faut agir pour rendre
l’énergie plus apte à fournir
des services publics de
proximité aux acteurs
économiques de base et de
façon la plus viable, la plus
pérenne et la plus attractive.
Chaque commune du Mali
constitue un nouvel espace
d’initiatives, un niveau de
programmation, de réalisation
des actions de développement,
d’organisation de la gestion et
de fourniture des services
publics essentiels qui fondent
le développement. Aussi, la
décentralisation est à même
de favoriser une meilleure
adéquation des programmes
de développement du Mali et
des besoins locaux, et une
mobilisation plus spontanée
des ressources, notamment
des ressources énergétiques
dans la lutte contre la
pauvreté.
Encadré 3 : Enjeu énergétique
« Le
développement
du Mali passe
par la commune
plus
l’électrification. »
Chaque
commune du
Mali constitue un
nouvel espace
d’initiatives, un
niveau de
programmation,
de réalisation
des actions de
développement,
d’organisation de
la gestion et de
fourniture des
services publics
essentiels qui
fondent le
développement.
Si le taux d'électrification des communes a été retenu comme variable dépendante dans la construction de l'indice de
pauvreté communale, c'est d'abord parce que le manque général d'énergie électrique (réseau national de distribution,
groupe électrogène ou panneau solaire, etc.) est en soi une manifestation de la pauvreté, ensuite si l'énergie était
disponible, tous les facteurs de réduction de la pauvreté agiraient plus efficacement. Et ce n'est certainement pas par
hasard si l'énergie figure parmi les 7 priorités sectorielles du NEPAD, à côté des infrastructures, des ressources humaines,
de l'agriculture, de l'environnement, de la culture et des science et technologie. La disponibilité en énergie est
fondamentale dans tout processus de développement, à la fois dans l'épanouissement des ménages et comme facteur de
production et de compétitivité des entreprises. Les objectifs prioritaires fixés par le NEPAD concernent l'augmentation du
taux de couverture énergétique en le faisant passer de 10% des ménages à 35 % dans les 20 prochaines années. Pour
cela, il faudra, entre autres:
développer les ressources en énergie solaire
améliorer la fiabilité et réduire le coût de l'approvisionnement en énergie pour la production
exploiter le potentiel hydroélectrique des bassins fluviaux
interconnecter les gazoducs et réseaux de transport d'énergie électrique.
Il faut se rappeler que le succès de l'agriculture dans les pays émergents d'Asie du Sud-est tient surtout à l'électrification.
Au début des années 80 déjà, toutes les campagnes de la Corée du Sud et de la Taiwan étaient entièrement électrifiées
(Banque Mondiale [1993)
Ce n’est pas un rêve que d'imaginer un village se doter, sur ressources propres, d'une installation hydroélectrique de 12
kilowatts fonctionnant 24 heures sur 24 et alimentant une douzaine de foyers à raison de 1 000 watts chacun. Le tarif
appliqué aux consommateurs permettra de couvrir les frais d'exploitation et d'entretien.
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. 16.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Dans cette perspective, le succès de la Plate-
Forme Multifonctionnelle, expérimenté par
ONUDI-FIDA en 1993-94, a été répandu
dans les régions de Koulikoro, Sikasso
Ségou et Mopti et il est prévu qu’à la fin de
2003, 10% des villages auront leur plate-
forme sur l’ensemble du territoire national. La
Plate-Forme Multifonctionnelle vise la
réduction du temps de travail des femmes
rurales et la promotion de l’accès à l’énergie
et aux technologies appropriées au niveau
rural. Cet équipement permet aux
bénéficiaires d’améliorer de manière palpable
leurs conditions de vie. Il répond, d’une part,
à la demande des bénéficiaires, à travers les
services rendus, son coût et sa conception
technologique simple, et d’autre part, aux
capacités techniques et financières de l’offre
du secteur privé.
De septembre 1996 à décembre 2001, plus
de 200 villages ont été dotés de Plates-
Formes dont plusieurs équipées en mini-
réseau d’adduction d’eau ou d’éclairage. Au
total, 862 femmes rurales ont reçu des cours
d’alphabétisation fonctionnelle et 98 artisans
ruraux ont été formés dans diverses activités
techniques et génératrices de revenu.
L’impact du projet va au-delà du gain de
temps et de ressources générées ; il a
contribué non seulement à la réduction de
l’absentéisme des filles à l’école en les
libérant des corvées matinales de pilage des
céréales et de puisage d’eau, mais aussi et
surtout à l’intégration des femmes dans le
cercle des décideurs officiels à l’échelle
villageoise.
2.1. Sources de données existantes
Au niveau national, il existe un certain
nombre de sources de données relatives aux
conditions de vie des ménages e.g. :
l'enquête budget-
consommation, 1988-89 ;
l'enquête malienne de
conjoncture économique et
sociale, 1994 ;
l'enquête démographique
et de santé, EDS I, EDS II
et EDS III ;
l'enquête sur les dépenses
des ménages de la
capitale, 1996 ;
l'enquête malienne d'évaluation de la
pauvreté, 2001.
Toutes ces enquêtes ont une représentativité
qui se limite à la région administrative ou à la
zone agro-climatique et selon le milieu
(urbain ou rural). Les données qui en
résultent ne permettent pas de descendre à
un niveau de représentativité cercle a fortiori
commune. A cela s’ajoute l’absence totale de
véritables banques de données voire de
simples monographies au niveau des
communes.
Encadré 4: Défis de la mesure
Au Mali, la production statistique est organisée autour de la DNSI (Direction Nationale de la Statistique et de
l’Informatique). Les acteurs en sont la DNSI, ses démembrements à savoir les DRPS (Direction Régionale du Plan et
de la Statistique), les CPS (Cellules de Planification et de Statistique) de certains ministères, les administrations
(publiques et privées) et des services particuliers.
La fiabilité des statistiques est liée à la méthode d’élaboration et à la disponibilité des ressources nécessaires pour les
produire. Il faut signaler par ailleurs la spécificité de certaines opérations dites "lourdes" comme le recensement de la
population, et les enquêtes spécifiques de structure qui nécessitent de si gros moyens de réalisation et d’exploitation
des données que la publication des résultats peut parfois accuser des retards. Nonobstant de tels retards, il faut
nuancer le jugement, parfois sévère, porté sur "l'actualité des données statistiques" quand on sait que les données
structurelles peuvent rester longtemps d’actualité du fait de la lenteur des modifications de fond de l’économie et de la
société. Par ailleurs, un résultat statistique garde toujours sa valeur comme élément d’une série historique.
L’existence des séries historiques est une nécessité pour l’interprétation des données instantanées. Ces séries
constituent la base des analyses économiques et sociales.
Depuis son premier Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1976, le Mali a accompli des progrès
appréciables en matière de production et de distribution de statistiques. Que d'enquêtes nationales depuis l'enquête
démographique de 1985 jusqu'à l'EMEP (Enquête Malienne d'Evaluation de la Pauvreté) de 2001, fournissant des
informations précieuses sur la distribution des revenus et le profil de pauvreté.
Il faut cependant déplorer que toutes les enquêtes entreprises à ce jour au Mali soient à représentativité régionale,
sans pouvoir descendre au niveau cercle a fortiori commune. Seules les données de recensement sont
représentatives à tous les échelons administratifs. Une des solutions à ce manque de représentativité communale des
enquêtes serait que les administrations, à tous les niveaux, fournissent les données en leur possession, d'où la
nécessité d’une méthode et d’un système efficace d'enregistrement, de contrôle de cohérence et d'exhaustivité. Des
efforts devront être entrepris pour évoluer vers la représentativité communale des enquêtes nationales et créer et
mettre à jour une banque de données au niveau commune, une telle banque pouvant être tenue en collaboration
étroite avec les DRPS.
Il existe un
grand déficit
en matière de
données
socio-
économiques
désagrégées
sur les
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. 17.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
La seule source de données où la
représentativité communale peut être inférée
reste le RGPH (Recensement Général de la
Population et de l'Habitat). Les deux fichiers
de ce recensement 1998 qui ont été utilisés
sont :
le fichier ménage contenant l'ensemble
des données socio-démographiques
le répertoire villages comportant
l'ensemble des communautés de base
(villages/fractions et quartiers) avec leurs
niveaux d'équipements collectifs.
Dans ce second fichier, il a été inséré
l'identification des communes à partir de la
liste des localités de l'administration
territoriale.
L'établissement du fichier Commune a
nécessité:
l'agrégation des données de chacun des
deux fichiers de base selon les
communes
la fusion des fichiers agrégés en un
fichier unique ne contenant que les
données pertinentes à l'analyse du niveau
de vie des communes.
2.2. Difficultés actuelles de mesure de
la pauvreté au niveau de la
commune
Les méthodes d'estimation de la pauvreté
sont multiples à cause de l'absence
d'acception univoque sur le phénomène.
Elles se classent en trois groupes :
les méthodes d'évaluation participative
les méthodes basées sur un seuil de
pauvreté que fournissent les enquêtes
budget-consommation
les méthodes d'analyse d'indicateurs
utilisant un indice de pauvreté relative.
La méthodologie d'évaluation participative
utilise des outils de collecte de données
comme:
la variation saisonnière des revenus, des
dépenses, de l'épargne et du crédit
le cycle de vie et la modification des
besoins monétaires des ménages
la série temporelle des crises (maladies,
morts, pertes d'emploi, désastres, etc.)
le diagramme de Venn.
La méthodologie basée sur le seuil de
pauvreté scinde les ménages en pauvres et
non pauvres et donne la distribution des
pauvres en-deçà de ce niveau jugé minimal.
Le seuil de pauvreté est fixé dans certains
cas (Banque Mondiale) à un dollar PPA par
jour et par personne, dans d'autres à 50% du
revenu médian (France) ou de la dépense
moyenne de consommation (Union
Européenne). Au Mali, ce seuil est calculé en
équivalent riz de la norme OMS de 2 450
kilocalories de besoin énergétique journalier
d'un adulte (Annexe 1).
Quelle que soit la méthode d'estimation du
seuil, celui-ci est à son tour utilisé dans la
construction d'un ensemble d'indicateurs
(Annexe 1) de mesure de la pauvreté dont :
l'incidence de la pauvreté
la profondeur de la pauvreté
la sévérité de la pauvreté.
Tableau 2.1. Indicateurs de pauvreté basés sur le seuil de pauvreté
Indicateur Mesure
1 P0 Incidence de la pauvreté La proportion de pauvres
2 P1 Profondeur de la pauvreté La distance au seuil S de pauvreté, le revenu
supplémentaire par pauvre pour atteindre le seuil
de pauvreté sera de P1S, le pauvre disposant de
(1-P1)S
3 P2 Sévérité de la pauvreté La moyenne des carrés des écarts de pauvreté,
écarts exprimés en proportion du seuil de
pauvreté
Au chapitre des méthodes d'analyse d'indicateurs, on rappellera l'indice de développement humain
durable (IDH) et l'indice de pauvreté humaine (IPH) du PNUD.
L'Indice de Développement Humain est construit à partir de trois composantes que sont l'indice (Iv)
de l'espérance de vie à la naissance, l'indice (Ie) de l'éducation (alphabétisation des adultes et
scolarisation des enfants) et l'indice (Ir) du revenu PPA par habitant – voir Annexe 1 pour la
méthode proprement dite de calcul.
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. 18.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
La pauvreté peut être mesurée à plusieurs niveaux. En tant que notion relative, elle peut comparer des individus, des
ménages, des régions, des pays ou des continents. Le niveau de mesure retenu est l'unité d'observation des
indicateurs utilisés à capter la pauvreté. Il garde son autonomie vis-à-vis de ses composantes élémentaires. Ainsi, la
pauvreté des ménages cache les disparités entre individus à l'intérieur du même ménage, la pauvreté du pays entre
les citoyens de ce pays ou entre tout regroupement opéré en son sein.
Les mêmes indicateurs ne sont pas opérationnels à tous les niveaux de mesure. Entre ménages, des indicateurs de
dépenses alimentaires peuvent les différencier, ce qui ne sera peut-être pas le cas pour les pays ou les régions d'un
même pays. La propriété de la terre peut différencier les ménages d'une zone donnée pas ceux d'autres zones.
Pour les communes, on recherche des éléments susceptibles de les différencier. On peut utiliser les valeurs
moyennes de données relatives aux populations, aux ménages ou aux entités territoriales constitutives de la
commune. On peut également utiliser des indicateurs qui sont plus significatifs à ce niveau qu'à d'autres. Dans tous
les cas, il importe d'identifier des indicateurs qui distinguent au mieux les niveaux relatifs d'accès à des infrastructures
et services sociaux de base, tant des entités composant la commune que des individus de ces entités. Le choix des
indicateurs reste toutefois limité par la disponibilité et la fiabilité des données statistiques.
Tableau 2.2. Eléments de calcul de l'IDH
Indice Indice Observations
Iv
Espérance de vie
L'espérance de vie à la naissance est telle que:
minimum, 25 ans
maximum, 85 ans
Ie
Education
Le taux d'alphabétisation des adultes est tel que:
minimum, 0%
maximum, 100%
Le taux de scolarisation est tel que:
minimum, 0%
maximum, 100%
Ir
Revenu
Le revenu par habitant est tel que:
minimum, 100 PPA
maximum, 40 000 PPA
3
IrIeIvIDH ++=
Indice de développement humain
L'indice de pauvreté humaine est plutôt une combinaison (Voir formule de calcul en Annexe 1) de
3 manques :
la longévité (risque de décéder avant 40 ans)
l'instruction (pourcentage d'adultes analphabètes)
l'accès à des conditions de vie décentes (pourcentage d'individus privés d'eau potable et
d'accès à la santé plus pourcentage d'enfants de moins de 3 ans malnutris).
Toutes ces méthodes d'estimation de la pauvreté s'appliquent à des données individuelles et non
collectives. Leur agrégation pour évaluer la pauvreté au niveau collectif pose des difficultés de
passage d'indicateurs individuels à des indicateurs globaux. Une fois ces difficultés résolues , il
faut ensuite construire un indicateur composite qui combine les informations contenues dans les
indicateurs globaux. L'indicateur synthétique ainsi construit, est une démarche qui permet de venir
à bout de l'ensemble des difficultés de mesure de la pauvreté au niveau des collectivités
territoriales. Il s'obtient par analyse en composantes principales d'un ensemble d'indicateurs
caractéristiques des conditions de vie des communes.
Encadré 5 : Le niveau de mesure de la pauvreté
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. 19.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
2.3. Elaboration d'un Indice de pauvreté communale
Les données du fichier RGPH sont utilisées
pour créer de nouvelles variables agrégées
qui enregistrent l'information au niveau
commune. Quand toutes les données sont
contenues dans ce seul fichier "Commune"
agrégé, de nouvelles variables sont calculées
à partir de celles existantes et constituent les
indicateurs de mesure des différents aspects
de la pauvreté relative des communes. La
combinaison de ces indicateurs ainsi créés
en un seul indice permet de mettre ensemble
leur pouvoir explicatif. A cet effet, le
coefficient de corrélation linéaire entre le
taux d'électrification (le nombre de ménages
utilisant l'électricité – quelle que soit la source
– comme mode d'éclairage rapporté au
nombre total de ménages de la commune –
Telect) et les autres variables envisagées, est
utilisé pour sélectionner les indicateurs qui
reflètent le mieux les différences dans la
pauvreté relative des communes.
Tout d’abord, on retient le maximum de
variables du fichier pour créer les indicateurs
de mesure de la pauvreté et/ou de facteurs
explicatifs de cette pauvreté.
Tableau 2.3. Liste des variables envisagées
Démographie Habitat Education Santé Eau potable Autres
Taille de la
commune
Type de murs Premier
cycle
Dispensaire Fontaine Radio
Second
cycle
Maternité Forage Pharmacie vétérinaire
Taux
d'urbanisation
Taux
d'électrification
Secondaire PMI Puits grand
diamètre
Centre d'animation
CSCOM Campement
Nombre de
villages/quartiers
Pharmacie Pied à terre
Maison du peuple
Cinéma
Terrain de sport
La lecture de la matrice de corrélation permet
d'éliminer les variables non significativement
corrélées avec la variable dépendante Telect
(au seuil de 5%, jugé acceptable comme
marge d'erreur). Les variables recalées sont :
le nombre de villages/quartiers (0.511 de
marge d'erreur)
le forage (0.657)
les puits à grand diamètre (0.055)
les centres d'animation (0.193)
les campements (0.905)
les maisons du peuple (0.055).
A partir des variables significatives restantes,
on crée de nouvelles variables à partir de
regroupements significatifs en vue de réduire
le nombre de variables explicatives e.g. :
santé = dispensaire + maternité + PMI
eau = fontaine + forage + puits à grand
diamètre
heberg = campement + pied à terre +
maison du peuple
Tfond1 = nombre d'écoles fondamentales
par village
Tfond2 = nombre d'écoles de second
cycle fondamental par premier cycle
fondamental.
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. 20.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
On relance ensuite le programme de corrélation, pour aboutir à l'adoption de 14 variables
explicatives ci après :
Tableau 2.4. Liste des variables significatives
Démographie Habitat Education Santé Eau potable Autres
Taille Type de murs Tfond1 CSCOM Radio
Taux
d'urbanisation
Taux d'électrification Tfond2 Pharmacie Pharmacie vétérinaire
Heberg
Santé Eau
Cinéma
Terrain de sport
Ce sont ces 15 variables (14 explicatives,
plus la variable dépendante qui est le taux
d'électrification) qui sont utilisées dans
l'analyse factorielle pour déterminer l'indice
de pauvreté relative des communes.
L'analyse en composantes principales
commence par les seules communes rurales
qui sont considérées a priori comme les plus
homogènes en matière de niveau de vie. Ce
premier programme d'analyse en
composante principale donne 4 tableaux dont
l'interprétation permet d'adopter la liste
définitive des variables utilisées dans
l'élaboration de l'indice de pauvreté.
Les quatre tableaux de l'analyse factorielle
sont :
l'indice KMO et le test Bartlett consistant
à comparer les amplitudes des coefficients de
corrélation observés avec celles des
coefficients partiels
la qualité de représentation (ou encore
tableau des communalités) donnant la force
de l'association linéaire ou le coefficient de
détermination entre variables et composantes
e.g. le type de murs de la maison détermine
la première composante à 73.1%
le tableau de variance expliquée
indiquant la proportion de variance expliquée
par chaque composante ainsi que leur cumul
la matrice des composantes qui donne
pour chaque variable la valeur extraite.
A la lecture du tableau de la matrice des
composantes, on élimine les variables les
moins corrélées (coefficient inférieur à 0.3)
i.e. le taux d'urbanisation, le type de mur,
Tfond1 et la radio. Il reste en définitive 11
variables dont une dépendante servant à
construire l'indice de pauvreté.
Ce sont ces variables qu'on utilise pour
établir l'IPC, toujours par analyse factorielle,
mais cette fois à une composante. Le
programme SPSS crée automatiquement
cette variable composante (fact1_1) que nous
avons renommée IPC (Indice de pauvreté
communale). C'est cet indicateur qui est
utilisé pour tout le reste de l'analyse du bien-
être des communes.
3. Profil de pauvreté des collectivités
territoriales décentralisées
Le traitement statistique des
données du fichier "Commune"
permet de dégager un
ensemble de caractéristiques
démographiques, d'habitat,
d'éducation et de santé,
d'accès à l'eau potable, etc.
L'application de l'analyse en
composantes principales
permet à son tour d'opérer un
groupage des communes
rurales et urbaines selon
l'indice de pauvreté relative en
même temps que leurs
distributions de fréquences.
L’indice de
pauvreté
communale
combine des
indicateurs
socio-
démographique
s et de confort.
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. 21.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
3.1. Caractéristiques de la commune
Les caractéristiques ici dégagées sont relatives aux variables retenues dans l'élaboration de
l'indice synthétique de pauvreté telle que développée dans la section précédente.
Tableau 3.1 Caractéristiques des communes
Indicateurs Caractéristiques statistiques
Min. Max Moy. Mode Médiane
N
valides
1. Démographiques
Taille de la commune : - Urbain 2 572 226 568 34 390 2 572 22 106 96
- Rural 1 016 42 823 10 772 4 700 9 310 605
2. Habitat
Taux d'électrification : - Urbain 0.00 75.37 7.56 0.00 0.86 96
- Rural 0.00 8.83 0.37 0.00 0.09 605
3. Education
Tfond2: - Urbain 0.00 1.00 0.34 0.00 0.33 96
- Rural 0.00 1.00 0.09 0.00 0.00 605
4. Santé
CSCOM : - Urbain 0.00 8.00 0.83 0.00 0.00 96
- Rural 0.00 4.00 0.25 0.00 0.00 605
Pharmacie : - Urbain 0.00 25.00 4.18 1.00 3.00 96
- Rural 0.00 10.00 1.12 0.00 1.00 605
Santé : - Urbain 0.00 19.00 5.09 2.00 4.00 96
- Rural 0.00 24.00 2.30 2.00 2.00 605
5. Eau potable
Eau : - Urbain 0.00 134.00 38.83 7.00 35.50 96
- Rural 0.00 203.00 20.66 9.00 16.00 605
6. Autres
Pharmavet : - Urbain 0.00 6.00 1.10 0.00 1.00 96
- Rural 0.00 3.00 0.15 0.00 0.00 605
Heberg : - Urbain 0.00 4.00 0.81 0.00 1.00 96
- Rural 0.00 5.00 0.11 0.00 0.00 605
Cinema: - Urbain 0.00 9.00 0.66 0.00 0.00 96
- Rural 0.00 1.00 0.01 0.00 0..00 605
Tsport: - Urbain 0.00 26.00 3.39 1.00 1.00 96
- Rural 0.00 23.00 1.41 0.00 0.00 605
Au rang des caractéristiques des communes,
on notera qu'en moyenne la commune rurale
compte 10 772 habitants contre 34 390
habitants par commune urbaine. Le taux
moyen d'électrification est de 0.37% en milieu
rural et de 7.56% en milieu urbain. Au
maximum, il y a 4 CSCOM par commune
rurale et 8 par commune urbaine, avec dans
tous les cas, la majorité des communes sans
CSCOM. En moyenne, le pays compte 5
centres de santé de proximité par commune
urbaine et 2 par commune rurale. Il est
courant de rencontrer 7 points d'eau potable
par commune urbaine et 9 par commune
rurale, cela compte non tenu de l'eau de
robinet EDM.
La lecture du tableau des indicateurs de
pauvreté et d'équipement collectif (Annexe 2)
permet de constater que :
67 communes n'ont aucune école
primaire dont 17 communes de Kayes
ainsi que de Tombouctou, 9 de Sikasso, 8
de Gao, 7 de Mopti, 5 de Ségou, 3 de
Kidal et 1 de Koulikoro ;
68.5% des communes n'ont pas de
second cycle fondamental, ce taux étant
de 72% à Sikasso, 71% à Mopti et 67% à
Ségou ;
20% des communes n'ont pas de centre
de santé, soit 141 communes au total
dont la commune urbaine de Bourem
dans la région de Gao ;
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. 22.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
75% des communes (523 au total) n'ont
pas de CSCOM dont aucune des 10
communes de Kidal, 94% de celles de
Tombouctou, 91% de celles de Gao et
78% de celles de Kayes ou de Mopti ;
247 communes n'ont aucune pharmacie
dont 7 communes urbaines, celles de
Menaka, Youri, Gouméra, Tin Essako,
Mahou, Miéna et Léré ;
563 communes (soit 80% du total) n'ont
aucune pharmacie vétérinaire, soit 84% à
Mopti et 89% à Kayes ;
seulement 25 communes (soit moins de
4% du total) n'ont aucun point d'eau
potable dont 10 à Tombouctou, 8 à Gao,
3 à Kidal, 1 dans chacune des régions de
Kayes, Koulikoro, Sikasso (la commune
urbaine de Mahou) et Ségou.
Tableau 3.2. Etat de manques d’infrastructures et services sociaux de base
Région administrative
K
ay
es
Ko
ul
ik
or
o
S
ik
as
so
Sé
go
u
M
op
ti
To
m
bo
uc
to
u
G
ao
K
id
al
Pays
Ecole premier cycle 17 1 9 5 7 17 8 3 67
Urbain 1 1
Rural 16 1 9 5 7 17 8 3 66
Ecole second cycle 95 59 106 79 77 43 13 8 480
Urbain 9 1 1 3 2 16
Rural 86 58 105 79 74 43 13 6 464
Centre de santé 22 7 25 26 26 20 12 3 141
Urbain 1 1
Rural 22 7 25 26 26 20 11 3 140
CSCOM 101 64 108 86 84 49 21 10 523
Urbain 15 9 7 5 7 6 1 4 54
Rural 86 55 101 81 77 43 20 6 469
Pharmacie 35 33 49 45 42 28 10 5 247
Urbain 2 2 1 1 1 7
Rural 33 33 47 45 42 27 9 4 240
Pharmacie vétérinaire 115 82 106 96 91 46 17 10 563
Urbain 15 6 2 3 4 1 4 35
Rural 100 76 104 93 87 45 17 6 528
Point d'eau potable 1 1 1 1 10 8 3 25
Urbain 1 1
Rural 1 1 1 10 8 3 24
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. 23.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Encadré 6 : Encadré cartes Mali : Dénuement communal en infrastructures et services
sociaux de base
Pourcentage de communes n’ayant pas d’écoles primaires par région en 1998.
13
1
6
4
7
33
35
30
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. 24.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Pourcentage de communes n’ayant pas de second cycle par région en 1998
Pourcentage de communes n’ayant pas de CSCOM par région en 1998
74
55
72
67
71
83
57
80
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26 26 |
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. 25.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
73
59
74
73
78
94
91
100
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. 26.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
3.2. L'Indice de pauvreté communale
L'indice de pauvreté créé par extraction de la composante principale est estimé à partir des
valeurs des indicateurs normalisés. L'indice normalisé donne un histogramme en cloche dont la
distribution de fréquence cumulée est une courbe exponentielle de type Lorentz. Il peut être utilisé
à comparer le niveau de pauvreté des communes rurales et des communes urbaines et
d'apprécier ainsi l'effort qui reste à faire pour réduire le gap de bien-être entre la ville et la
campagne. La plupart des communes du Mali ont un indice de pauvreté compris entre –0.75 et
+1.00, pour une moyenne de 0.00.
Le graphique est étiré vers la droite ce qui dénote une relative concentration des communes dans
la pauvreté. Cette concentration est encore plus accentuée dans le cas des communes rurales
comparativement aux communes urbaines. La plupart des communes rurales ont un indice de
pauvreté relative compris entre –0.75 et +0.50 contre un intervalle de –0.50 à + 2.00 pour les
communes urbaines. En moyenne, l'indice de pauvreté en milieu rural est de –0.20 alors qu'il est
de +1.29 pour les villes.
8.51
8.04
7.56
7.09
6.61
6.14
5.66
5.19
4.71
4.24
3.76
3.29
2.81
2.34
1.86
1.39
.91
.44
-.04
-.51
Histogramme IPC commune urbaine
20
10
0
2.19
1.87
1.54
1.22
.89
.57
.24
-.08
-.41
-.73
Histogramme IPC commune rurale
160
140
120
100
80
60
40
20
0
8.50
8.00
7.50
7.00
6.50
6.00
5.50
5.00
4.50
4.00
3.50
3.00
2.50
2.00
1.50
1.00
.50
0.00
-.50
-1.00
Histogramme IPC toute commune
400
300
200
100
0
Une relative
concentration des
communes dans la
pauvreté. Cette
concentration est
encore plus
accentuée dans le
cas des communes
rurales
comparativement
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. 27.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Les communes rurales sont relativement homogènes dans la pauvreté, avec un indice compris
entre
–0.75 et +2.36, soit une faible étendue de l'indice par rapport à l'étendue totale qui va de –0.75 à
+8.66.
Tableau 3.3. Caractéristiques statistiques de l'IPC
Communes urbaines Communes rurales Total pays
Minimum -0.67 -0.75 -0.75
Maximum 8.66 2.36 8.66
Moyenne 1.29 -0.20 0.00
Ecart-type 1.99 0.48 1.00
Médiane 0.74 -0.33 -0.27
Mode -0.67 -0.75 -0.75
Au regard de la médiane (-0.33), au moins
50% de ces communes ont un indice négatif,
les 50% autres ayant l'indice compris entre –
0.33 et +2.36 dont certaines auront encore un
indice négatif. Au total, ce sont 454
communes rurales (soit 75%) qui ont un
indice négatif. Aussi moyenne et mode sont-
ils tous négatifs. Contrairement aux
communes rurales, les communes urbaines
apparaissent relativement moins pauvres
avec un indice compris entre –0.67 et +8.66
et dont au moins la moitié ont un indice
supérieur à 0.74. Elles sont au total 75
communes urbaines (soit 78%) à avoir un
indice positif, seulement 21 communes (soit
22%) ont un indice négatif. Ces communes
restent toutefois hétérogènes avec un écart-
type de 1.99 pour une moyenne de 1.29 ce
qui sous-entend d'importants écarts par
rapport à la moyenne.
Grâce à l'indice de pauvreté
communale, on peut
maintenant trier la population
des communes rurales en
quintiles de pauvreté. Le
programme de tri crée
automatiquement deux
variables (Rang et Ntile) dont
la deuxième (Ntile) est
renommée par nous NIPC
pour désigner les quintiles de
pauvreté pour les communes
rurales.
Tableau 3.4. Quintiles de pauvreté des communes rurales selon le score à l'indice
N Minimum Maximum Moyenne Ecart-type
Q1 121 -0.75012 -0.58525 -0.65752 0.04573
Q2 121 -0.58520 -0.42683 -0.51046 0.04581
Q3 121 -0.42642 -0.23280 -0.33090 0.05969
Q4 121 -0.23211 0.07631 -0.08081 0.08876
Q5 121 0.07925 2.36493 0.55717 0.48348
Au regard de ces valeurs minimum et maximum de chaque quintile de la nouvelle variable NIPC, il
est ensuite établi le quintile correspondant de chaque commune urbaine selon son score sur
l'échelle de IPC. Ainsi 73 des 96 communes urbaines sont dans le quintile 5 contre 7 dans chacun
des quintiles 2, 3 et 4 et 2 dans le quintile 1.
Tableau 3.5. Classement des communes urbaines selon les quintiles des communes rurales
Minimum Maximum N
Q1 -0.75012 -0.58525 2
Q2 -0.58520 -0.42683 7
Q3 -0.42642 -0.23280 7
Q4 -0.23211 0.07631 7
Q5 0.07925 2.36493 73
Enfin, à partir des valeurs minimum et maximum de l'indice IPC, on crée une variable de groupage
des communes, pour l'ensemble des communes du pays. Le programme génère cette nouvelle
variable GPC (groupe de pauvreté communale) qui peut être ensuite utilisé pour dessiner la carte
de pauvreté des communes du Mali.
Contrairement
aux communes
rurales, les
communes
urbaines
apparaissent
relativement
moins pauvres
avec un indice
compris entre
–0.67 et +8.66 et
dont au moins
la moitié ont un
indice
supérieur à
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. 28.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
3.2. Distribution des communes selon l'indice
L'établissement des profils de pauvreté des
communes s'opère par étapes successives.
Dans un premier temps, les communes
rurales sont classées en quintiles
correspondant au groupage :
Q1 les très pauvres
Q2 les pauvres
Q3 les moyennement pauvres
Q4 les moins pauvres
Q5 les non pauvres.
Une fois les communes rurales réparties en
quintiles, les communes urbaines sont
ensuite affectées à ces différents groupes
conformément à leurs scores à l'indice de
pauvreté relative, tels que sont considérées
comme communes urbaines :
très pauvres, toutes les communes dont
le score est inférieur à la moyenne M1
pauvres, toutes les communes dont le
score est compris entre les moyennes M1
et M2
moyennement pauvres, toutes les
communes dont le score est compris
entre M2 et M3
moins pauvres, toutes les communes
dont le score est compris entre M3 et M4
non pauvres, toutes les communes dont
le score est supérieur à M4.
Où
2
.min.max 1++= jjj
QQ
M ,
4,3,2,1=j
Lorsque les communes sont également
réparties (au sens de l'égalité) entre les 5
quintiles de pauvreté des communes rurales,
on dira qu'il y a homogénéité des communes
urbaines et rurales. Toute déviation entre les
deux distributions est un signe
d'hétérogénéité entre les communes urbaines
et les communes rurales donc un signe
d'inégalité entre la ville et la campagne.
Tableau 3.6. Quintiles de pauvreté des communes selon le score à l'indice
Quintile Communes rurales Communes
urbaines
Total
Q1 Très pauvre 121 2 123
Q2 Pauvre 121 7 128
Q3 Moyennement pauvre 121 7 128
Q4 Moins pauvre 121 7 128
Q5 Non pauvre 121 73 194
Total 605 96 701
On observe bien que la plupart des communes urbaines sont dans le cinquième quintile (celui des
non pauvres) c'est-à-dire qu'elles ont un niveau de vie relativement plus élevé que les communes
rurales.
Groupe de pauvreté de commune par milieu
Quintile 5Quintile 4Quintile 3Quintile 2Quintile 1
100
80
60
40
20
0
Milieu
Urbain
Rural
Si en règle
générale, les
communes
urbaines
apparaissent
moins pauvres
que les
communes
rurales, certaines
communes
urbaines en font
exception.
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. 29.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Si en règle générale, les communes urbaines
apparaissent moins pauvres que les
communes rurales, certaines communes
urbaines en font exception. Il s'agit des deux
communes urbaines de Youri (dans la région
de Kayes) et de Tin Essako (dans la région
de Kidal) qui se trouvent dans le premier
quintile (celui des très pauvres). C'est
toujours dans ces deux régions de Kayes (6)
et de Kidal (1) que se trouvent les 7
communes urbaines du deuxième quintile
(celui des pauvres): les communes de Fatao,
Madina Sacko, Koniakary, Fegui, Gouméra,
Korounikoto dans la réion de Kayes et
Abeïbara dans la région de Kidal. Toutes les
communes urbaines du district de Bamako et
celles de la région de Gao sont dans le
cinquième quintile.
Tableau 3.7. Répartition régionale des communes par quintile de pauvreté
Q1 Q2 Q3 Q4 Q5
N %cumulé N %cumulé N %cumulé N %cumulé N %cumulé
Kayes 16 12% 29 35% 24 53% 25 73% 35 100%
Urbain 1 5% 6 35% 1 40% 1 45% 11 100%
Rural 15 14% 23 35% 23 56% 24 78% 24 100%
Koulikoro 4 4% 18 20% 17 36% 22 56% 47 100%
Urbain 0% 0% 3 18% 1 24% 13 100%
Rural 4 4% 18 24% 14 40% 21 63% 34 100%
Sikasso 26 18% 28 37% 31 58% 24 74% 38 100%
Urbain 0% 0% 1 7% 1 13% 13 100%
Rural 26 20% 28 41% 30 64% 23 81% 25 100%
Ségou 22 19% 22 37% 28 61% 17 75% 29 100%
Urbain 0% 0% 0% 1 8% 11 100%
Rural 22 21% 22 42% 28 68% 16 83% 18 100%
Mopti 20 19% 18 35% 21 55% 24 77% 25 100%
Urbain 0% 0% 2 15% 15% 11 100%
Rural 20 21% 18 40% 19 60% 24 85% 14 100%
Tombouctou 22 42% 9 60% 4 67% 8 83% 9 100%
Urbain 0% 0% 0% 1 17% 5 100%
Rural 22 48% 9 67% 4 76% 7 91% 4 100%
Gao 8 35% 2 43% 2 52% 6 78% 5 100%
Urbain 0% 0% 0% 0% 3 100%
Rural 8 40% 2 50% 2 60% 6 90% 2 100%
Kidal 5 50% 2 70% 1 80% 2 100% 100%
Urbain 1 25% 1 50% 50% 2 100% 100%
Rural 4 67% 1 83% 1 100% 100% 100%
Bamako 0 0% 0 0% 0 0% 0 0% 6 100%
Urbain 0% 0% 0% 0% 6 100%
Rural 0% 0% 0% 0% 0 100%
Pays 123 18% 128 36% 128 54% 128 72% 194 100%
Urbain 2 2% 7 9% 7 17% 7 24% 73 100%
Rural 121 20% 121 40% 121 60% 121 80% 121 100%
Au niveau national, 36% des communes sont
pauvres dont la moitié très pauvres contre
28% non pauvres. Par milieu, cela donne 9%
de communes urbaines pauvres et 40% de
communes rurales pauvres contre 76% de
communes urbaines non pauvres et 20% de
communes rurales non pauvres. La
répartition régionale laisse apparaître un
certain nombre de déséquilibre entre
communes. Ainsi, les communes des régions
de Sikasso (37%), Ségou (37%),
Tombouctou (60%), Gao (43%) et Kidal
(70%) sont plus que proportionnellement
représentées dans les groupes de communes
pauvres. De l'autre côté, les communes de la
région de Koulikoro (44%) et celles du district
de Bamako (100%) sont plus "non pauvres"
proportionnellement à leur poids respectif.
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31 31 |
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. 30.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
-40%
-20%
0%
20%
40%
60%
80%
Q1 Q2 Q3 Q4
Situation de chaque région par rapport à la moyenne nationale
Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako
Paradoxalement, les régions cotonnière de
Sikasso et rizicole de Ségou ont
proportionnellement plus de communes
pauvres que la moyenne nationale. Le
développement agricole dans ces régions ne
s'accompagne pas d'un développement des
équipements collectifs encore moins d'un
accroissement significatif de l'électrification
des communes. Sans le développement de
ces infrastructures de base, les communes
resteront essentiellement rurales.
Encadré 7 : Paradoxe du coton
Pour apprécier les différences de niveau de
pauvreté entre les communes à l'intérieur de
chaque région, on mesure les degrés
d'homogénéité desdites communes, à l'aide
d'une représentation graphique de la
dispersion de l'indice de pauvreté. Sur ce
graphique, l'homogénéité suppose que les
communes soient toutes à l'intérieur des
limites de l'amplitude pour un seuil de
précision donné. Au contraire, l'hétérogénéité
s'observe chaque fois que certaines
communes se placent hors de cette
amplitude.
Le secteur coton occupe une place prépondérante dans l’économie malienne ainsi que l’indiquent sa contribution au PIB (10%
en 2002) et son importance dans les recettes d’exportations du pays ( 23% en 2002).
Nonobstant une réponse positive des acteurs et des tendances favorables à la filière coton surtout après la dévaluation de
1994, les zones cotonnières renferment proportionnellement plus de communes pauvres que les autres. Ce paradoxe apparent
peut s’expliquer par :
- la prédominance du coton dans les exploitations au détriment d’autres activités génératrices de revenus ;
- le coût élevé de production notamment celui des intrants (engrais, pesticides, etc…) pouvant entraîner une baisse
de rendement par le fait du non respect des normes prescrites ;
- la faible part des producteurs dans le prix d’exportation du coton ;
- la faible part des producteurs cotonniers dans le cours mondial du coton, 50% au Mali contre 60% à 80% dans
les autres pays pour des cotons de qualité similaire;
- la structure des dépenses d’investissements collectifs n’est pas favorable aux infrastructures et services sociaux
de base ici retenus comme indicateurs de pauvreté communale;
- etc..
Paradoxalement,
les régions
cotonnière de
Sikasso et rizicole
de Ségou ont
proportionnelleme
nt plus de
communes
pauvres que la
moyenne
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. 31.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Appliquée aux communes rurales,
l'homogénéité s'observe nettement dans les
régions de Gao et de Kidal où aucune
commune ne se situe hors des limites
d'homogénéité, à la différence d'autres
régions telles que :
Tombouctou: une commune rurale sur 46,
celle de Tonka
Mopti:2 communes sur 95 – Konna et
Fatoma
Ségou: 3 communes sur 106 – Diabaly,
Kolongo et Sirifila Boundy
Kayes: 2 communes sur 109 – Karakoro
et Diafounou Gory
Koulikoro: 7 communes sur 91 –
Sirakorola, Koulikoro, Baguinéda Camp,
Mandé, Ouélessébougou, Kati et
Duguwolowula
Sikasso: 9 communes sur 132 –
Konséguéla, Kébila, Zantiébougou, Dogo,
Zégoua, Niéna, Loulouni, Kléla et
M'Pessoba.
620469510613291109N =
Région administrative
KIDAL
GAO
TOMBOUCTOU
MOPTI
SEGOU
SIKASSO
KOULIKORO
KAYES
In
di
ce
d
e
pa
uv
re
té
d
e
la
c
om
m
un
e
3.0
2.5
2.0
1.5
1.0
.5
0.0
-.5
-1.0
644
506
507
462446
454
317240
320305
340286
312
268
315
142
132211
162
18098
135
9
119
L'hétérogénéité des communes urbaines ne s'observe presque pas au niveau de la région, à
l'exception des régions de Kayes (la commune de Kayes), Ségou (la commune de Ségou) et Mopti
(la commune de Mopti). Toutes les communes urbaines des autres régions ainsi que celles du
district de Bamako sont homogènes avec donc un niveau comparable de développement en
équipements de base et en énergie.
64361312151720N =
Région administrative
BAMAKO
KIDAL
GAO
TOMBOUCTOU
MOPTI
SEGOU
SIKASSO
KOULIKORO
KAYES
In
di
ce
d
e
pa
uv
re
té
d
e
la
c
om
m
un
e
10
8
6
4
2
0
-2
517
414
24
Il faut rappeler qu'ont été considérées comme communes urbaines toutes les agglomérations de
5000 habitants et plus, tous les chefs lieux de cercle ainsi que tous les villages qui pour avoir
refusé de s'associer à d'autres collectivités constituées ont été érigées en communes. Cette
définition large de la commune urbaine explique que l'on dénombre jusqu'à 96 communes
urbaines pour 49 chefs lieux de cercle et les 6 communes du district de Bamako.
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33 33 |
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. 32.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
3.3. Observations et limites des
données
Les résultats de la méthodologie doivent
s'apprécier par rapport à l'importance
accordée au taux d'électrification considéré
comme la variable dépendante de mesure de
la pauvreté. Ils doivent également être mis en
contexte avec la fiabilité des données et des
évolutions positives probables observées
depuis le dernier recensement de 1998.
Aussi, la méthodologie pourrait-elle être
améliorée si des données étaient disponibles
sur des indicateurs comme l'accès au
téléphone, la connectivité, etc. D'autres
variables telles que les conditions agro-
climatiques (le cumul pluviométrique annuel,
la qualité du sol, etc.) et les actifs possédés
par les ménages (bétail, moyens de
production, équipements électroménagers,
etc.) pourraient être prises en compte dans
l'analyse si des données étaient disponibles.
La collecte de telles informations et leur
intégration dans l'indice de pauvreté
communale permettront à l'avenir d'affiner la
méthodologie et de fournir des résultats plus
actuels sur les communes.
Certes l'électricité (quelle que soit la source –
EDM, groupe ou solaire) est un facteur
important de bien-être et aussi une condition
sine qua non de développement industriel et
même des services, cependant elle ne suffit
pas à elle seule pour tirer les communes de
la pauvreté. Elle doit être judicieusement
exploitée dans la diversification des activités
économiques et accompagnée
d'investissements dans les infrastructures et
services sociaux de base.
4. Stratégies décentralisées de
réduction de la pauvreté
Depuis le début du processus, la
décentralisation a suscité un certain nombre
d'espoirs d'où des politiques et stratégies de
développement participatif avec pour objectif
d'accélérer le développement national tout
entier. En dépit des efforts consentis, le
développement économique au niveau des
communes reste faible quand on observe le
niveau élevé de pauvreté tant en milieu rural
qu'en milieu urbain.
Il y a certainement nécessité de revoir les
stratégies jusqu'ici mises en œuvre. Ceci va
de la redéfinition des axes prioritaires aux
plans d'appui aux communes en passant par
le renforcement des capacités (financières,
humaines, matérielles, et managériales).
4.1. Axes prioritaires
Pour améliorer l'indice de pauvreté
communale et donc réduire la pauvreté, il faut
agir sur les principaux déterminants du taux
d'électrification que sont la taille de la
commune, le ratio d'écoles du second cycle
sur le premier cycle de l'école fondamentale,
les infrastructures sanitaires (centres de
santé et pharmacies humaine et vétérinaire)
et de loisir, et l'adduction d'eau potable.
Toute réalisation au niveau de ces
équipements collectifs doit être accompagnée
d'effort national d'électrification des
communes concernées au risque de rendre
inopérants les investissements consentis.
L'électricité est jugée fondamentale dans les
activités de développement parce que
constituant un puissant moteur pour la
croissance économique.
Malheureusement au Mali, le taux moyen
d'électrification des communes n'est que de
1.35% des ménages avec seulement 0.37%
en milieu rural pour 7.56% en milieu urbain.
Ce taux est en deçà de la moyenne africaine
qui est de l'ordre de 10%, taux que le NEPAD
(Nouveau Partenariat pour le Développement
de l'Afrique) se propose d'augmenter à 35%
d'ici 2015, nécessitant ainsi des efforts
encore beaucoup plus importants au Mali.
T d'él ifi i
8.50
8.00
7.50
7.00
6.50
6.00
5.50
5.00
4.50
4.00
3.50
3.00
2.50
2.00
1.50
1.00
.500.00
C
om
m
un
e
ru
ra
le
400
300
200
100
0
Std. Dev = .93
Mean = .37
N = 605.00
T d'él t ifi ti
75.0
70.0
65.0
60.0
55.0
50.0
45.0
40.0
35.0
30.0
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
C
om
m
un
e
ur
ba
in
e
70
60
50
40
30
20
10
0
Std. Dev = 14.48
Mean = 7.6
N = 96.00
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. 33.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
La stratégie gouvernementale visera à promouvoir l'électrification, par l'extension du réseau
électrique et par des incitations diverses à la consommation des sources alternatives de courant
électrique.
Le projet PNUD MLI/99/001 "Plate-formes multifonctionnelles pour la lutte contre la pauvreté"
s'inscrit dans le cadre de vulgarisation de ces sources alternatives à l'énergie électrique.
La plate-forme est constituée d’un moteur diesel de 10-12 chevaux faisant fonctionner divers
outils de production tels que:
le moulin à céréales
la décortiqueuse
le chargeur de batterie
l'alternateur pouvant générer l'électricité nécessaire à l'éclairage, à la réfrigération et au
pompage d'eau.
Les plate-formes permettent de dynamiser la transformation agroalimentaire, l'irrigation, la santé et
l'artisanat traditionnel. Elles permettent également d'accroître la productivité du travail dans la
plupart des activités économiques et d'augmenter substantiellement le revenu des populations,
surtout en milieu rural et notamment le revenu des femmes. Par ce biais, il est attendu au Mali une
augmentation de 10% du nombre d'individus ayant accès à des sources d'énergie électrique.
A cet égard, le financement de l'électrification
participe de la lutte contre la pauvreté et
devrait en conséquence bénéficier des
"ressources PPTE". Au niveau décentralisé,
les communes devront mieux intégrer le
développement des équipements collectifs
à différencier selon les besoins spécifiques
prioritaires e.g. la construction de centres de
santé dans certaines communes contre
l'adduction d'eau dans d'autres.
Par ailleurs, la Vision Mali 2025 et le CSLP
se traduisent par l’objectif prioritaire général
de réduire la pauvreté pour parvenir à une
incidence de 47.5% en 2006, soit une
diminution
d’un quart de l’incidence de la pauvreté
actuelle (63.8%) par la mise en œuvre de
l’ensemble des politiques de développement
sur les quatre prochaines années. Cet
objectif général s’appuie sur une stratégie
globale et cohérente dont les dimensions
essentielles sont :
une croissance forte et durable (au moins
6,7 % de taux moyen annuel sur la période
2002-2006) créatrice de richesse, mieux
répartie au profit des pauvres ;
des politiques de développement
économique et humain davantage orientées
vers les attentes des pauvres en termes de
satisfaction des besoins d’emploi et de
revenu et d’accès aux services sociaux de
base ;
la consolidation d’une gouvernance
démocratique, soucieuse de la participation
des populations et de la société civile à tous
les niveaux, et orientée vers le renforcement
de l’Etat de droit et de la qualité des services
rendus par les pouvoirs publics ;
la promotion de programmes d’actions
spécifiques visant l’amélioration volontaire
des opportunités d’emploi et/ou de revenu
des plus pauvres, ou leur protection face aux
risques sociaux.
Cette stratégie globale ne peut
se concevoir sans des
stratégies spécifiques ciblées sur
la réduction de la pauvreté. Il
s’agit :
• d’assurer aux
collectivités des capacités
techniques et financières
significatives pour leur permettre
d’assurer leur fonctionnement et
un minimum d’investissement ;
• de mettre à la
disposition des communes des
moyens humains, matériels et
financiers pour améliorer la
mobilisation et la gestion de leurs
ressources.
C’est dans cette optique que
l’Etat a décidé de mettre en place
le Programme National
d’Accompagnement des
Collectivités Territoriales qui
comporte deux composantes
principales, l’une financière
(Agence Nationale
d’Investissement des Collectivités
Territoriales – ANICT) et l’autre
technique (Cellule de
Coordination Nationale des
Appuis Techniques aux
Collectivités Territoriales – CCN,
et le Réseau de Centres de
Conseils Communaux – CCC).
Le financement
de
l'électrification
participe de la
lutte contre la
pauvreté et
devrait en
conséquence
Le Programme
National
d’Accompagneme
nt des Collectivités
Territoriales qui
comporte deux
composantes
principales, l’une
financière (Agence
Nationale
d’Investissement
des Collectivités
Territoriales –
ANICT) et l’autre
technique.
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. 34.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Encadré 8: Diagramme des appuis financier et technique
C
O
M
M
U
N
E
C
E
R
C
L
E
R
E
G
I
O
N
N
A
T
I
O
N
A
L
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. 35.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
C
E
R
C
L
E
-
C
O
M
M
U
N
E
R
E
G
I
O
N
N
A
T
I
O
N
A
L
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. 36.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Par la promulgation de la loi N°00-042 du 07
juillet 2000 portant création de l’ANICT, le
Gouvernement manifeste sa volonté de
réduire la pauvreté à travers cet instrument
financier qui doit permettre aux collectivités
territoriales de :
développer des investissements
productifs ;
améliorer l’accès des populations aux
services sociaux de base ;
renforcer leurs capacités humaines et
financières ;
promouvoir une bonne gouvernance
locale.
Le Réseau de CCC est destiné à aider les
collectivités territoriales dans : la formulation
de leur programme de développement
économique, social et culturel ; la réalisation
des études de faisabilité des équipements
qu’elles auront elles-mêmes sélectionnés ;
l’établissement des demandes de
financement à présenter à l’ANICT.
Les programmes de développement des
communes sont financés en partie sur les
ressources des collectivités i.e. la TDRL, les
taxes perçues sur certaines activités
(abattage et exploitation des carrières) et les
vignettes. L’autre partie est financée par les
subventions de l'Etat ( octroyées en fonction
de l'effort de mobilisation des ressources des
collectivités) et par les partenaires au
développement.
L'ANICT intervient également dans la
réalisation des investissements locaux sous
forme de subventions ou de garantie des
prêts d'investissement contractés par les
collectivités territoriales. Une décision du
Ministère chargé des collectivités territoriales
fixe la liste des investissements éligibles aux
fonds de l'ANICT. Au titre de ces
investissements, les équipements collectifs
suivants sont éligibles :
les écoles primaires publiques ;
les pharmacies vétérinaires ;
les puits à grand diamètre ;
les radios rurales ;
l'électrification rurale ;
les centres de santé.
Le Fonds d’Investissement des
Collectivités Territoriales
(FICT) de l’ANICT est
l’élément central du dispositif
d’appui à l’investissement
local. Il est constitué par les
apports financiers de l’Etat,
des collectivités locales et des
partenaires au développement.
Ses ressources sont
redistribuées entre les régions
administratives sous forme de
droits de tirage mobilisables
sur un exercice triennal. Les
ressources du FICT sont
reparties suivant une
péréquation basée sur quatre
critères :
la population ;
l’éloignement des centres
d’approvisionnement ou l’enclavement ;
le niveau d’équipement ou la disponibilité
d’infrastructures de base ;
le taux de recouvrement des taxes
fiscales et parafiscales.
Les droits de tirage sur le FICT sont
exclusivement destinés au cofinancement,
dans la limite des crédits ouverts, à hauteur
de 80% des coûts des projets d’équipement
des collectivités territoriales.
Le FICT bénéficie d’une large adhésion des
partenaires au développement qui se sont
engagés à mettre à la disposition des
collectivités territoriales plus de 26 milliards
de F CFA pour cofinancer leurs
investissements sur un premier exercice
triennal glissant 2001-2003. Les plus
importantes contributions financières sont
fournies par l’Union Européenne (33%), la
Coopération Française – incluant l’Agence
Française pour le Développement, la Mission
de Coopération Française et la Coopération
Française Décentralisée – (29%), la
Coopération Néerlandaise (10%), la
Coopération Suisse (8%), le Fonds
d’Equipement des Nations-Unies – FENU –
(8%) , la Coopération Allemande (4%), etc.
Le Fonds
d’Investissement
des Collectivités
Territoriales
(FICT) de l’ANICT
est l’élément
central du
dispositif d’appui
à
l’investissement
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38 38 |
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. 37.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Tableau 4.1. Répartition régionale et sectorielle des projets financés
Secteurs (millions fcfa
et %)
Nombre
de
projets Education Santé Hydraulique Equipement
Total
Communes
pauvres
Kayes 274 22.0% 17.6% 30.0% 28.3% 25.0% 18%
Koulikoro 212 20.4% 19.7% 6.3% 17.2% 17.7% 9%
Sikasso 396 32.2% 26.9% 0.4% 21.3% 24.1% 22%
Ségou 134 11.6% 15.3% 2.6% 11.9% 11.4% 18%
Mopti 168 5.3% 13.4% 23.6% 12.9% 11.2% 15%
Tombouctou 63 1.8% 5.7% 14.9% 2.1% 3.5% 12%
Gao 65 4.4% 1.4% 10.4% 2.5% 3.7% 4%
Kidal 39 1.1% 11.7% 3.6% 3.0% 3%
Bamako 5 1.1% 0.2% 0.5%
Total pays 1356 6 488 1 955 1 547 8 134 18
124
251
% Secteurs 36% 11% 9% 45% 100%
Source : ANICT, mai 2003
4.2. Plan d'actions
Sur le plan des appuis techniques, 500
collectivités ont adhéré au dispositif CCC, soit
un taux d’adhésion de 71%. En priorité 259
sessions de formation ont été dispensées aux
élus, grâce à l’appui des CCC, pour environ
91 684 homme-jours. Outre la formation, les
collectivités territoriales ont également
bénéficié d’un appui des CCC, dans le cadre
de l’élaboration des Plans de Développement
Economique, Social et Culturel (PDESC).
Grâce à ces appuis, il existe aujourd’hui 613
PDESC, soit 87% des collectivités
territoriales concernées par le programme.
Sur ce total, 439 ont été élaborés avec les
appuis des CCC. Dans 23 cercles, 100% des
communes ont, à l’heure actuelle, leurs
PDESC achevés ou en cours d’exécution.
Dans le domaine de la maîtrise d’ouvrage,
625 dossiers de projets ont été appuyés par
les CCC dont 165 transmis à l’ANICT et le
reste à d’autres sources de financement.
Deux difficultés majeures sont jusqu'ici
apparues :
l’incapacité pour beaucoup de communes
à mobiliser leur contribution de 20% des
coûts de projets financés par l’ANICT
pour réaliser les investissements ;
la non harmonisation des
taux de contribution des
collectivités territoriales de
l’ANICT avec ceux de
certains partenaires
financiers qui ont des taux
plus incitatifs pour les
collectivités territoriales.
Au titre des réalisations
physiques, il ressort que du 12
Novembre 2001 au 12 mai
2003, l’ANICT a reçu 1.517
demandes de financement et
1.356 projets d’investissement
ont fait l’objet d’une convention
de financement dont :
570 projets d’équipements divers,
essentiellement constitués de sièges de
mairie pour les nouvelles communes ;
476 projets de construction de salles de
classes et d’équipements et mobiliers
scolaires ;
142 projets d’infrastructures sanitaires
(CSCOM, maternités, dispensaires et
équipements) ;
168 projets d’hydraulique villageoise et
pastorale.
Ces investissements s'élèvent à environ 18
milliards de francs cfa sur lesquels l'ANICT a
décaissé 12.4 milliards, soit 68.5% du coût
total des projets.
L’incapacité pour
beaucoup de
communes à
mobiliser leur
contribution de
20% des coûts de
projets financés
par l’ANICT pour
réaliser les
investissements.
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39 39 |
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. 38.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
Education Hydraulique %Communes
pauvres
Répartition régionale et sectorielle des investissements
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Kidal
Bamako
Il ressort que le classement des régions par
ordre d’importance décroissante par rapport
à la proportion de communes pauvres est le
suivant : Sikasso, Kayes , Ségou, Mopti,
Tombouctou, Koulikoro, Gao, Kidal, Bamako.
Par contre, le même classement par rapport
à l’investissement reçu donne le résultat
suivant : Kayes, Sikasso, Koulikoro, Ségou,
Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal et Bamako.
Au regard de ce classement il ressort que la
destination des fonds ne suit pas l’ordre
proportionnel de l’ampleur de la pauvreté
communale.
Près de 45% des investissements ont été
dirigés vers le secteur équipement (mairies,
bureaux, salles de réunions, etc..) un peu au
détriment des secteurs prioritaires de
l’Initiative PPTE tels que l’éducation (35%) et
beaucoup plus au détriment de la santé
(11%) et de l’hydraulique (9%) . Il apparaît
ainsi une relative distorsion entre la stratégie
de lutte contre la pauvreté qui prône un
investissement de plus en plus accru dans
les secteurs sociaux de base (éducation, eau
, santé ) et les dépenses de souveraineté
communale e.g. les constructions de mairies
ou de salles de réunions.
Les 3 régions qui ont les plus forts taux de
communes pauvres, à savoir Kayes, Sikasso
et Ségou, bénéficient également des plus
importants investissements, à l'exception
toutefois de Ségou qui se trouve supplantée
par Koulikoro qui a pourtant moins de
communes pauvres. Pour l'éducation et la
santé, les communes prioritairement
bénéficiaires ont été Sikasso, Kayes et
Koulikoro. Pour l'hydraulique, Sikasso n'est
plus très concernée, à juste titre car la région
est bien arrosée, Ségou un peu moins aussi.
Il est à noter que les
engagements du FICT pour
l’exercice 2001-2003 sont
estimés à 26 milliards de
francs cfa répartis entre l’Etat
(11%) et les partenaires au
développement (Union
Européenne, AFD et FENU).
Les ressources de l’Union
Européenne sont accessibles
à toutes les communes
nouvellement créées sur
l’ensemble du territoire. Elles
ne sont pas accessibles aux
régions et cercles. Celles du
FENU sont accessibles aux
communes de la région de
Mopti et des cercles de Diré,
Tombouctou, Gourma-
Rharous, dans la région de
Tombouctou. Les ressources
en provenance de l’AFD sont
accessibles aux communes
rurales du cercle de Kita, dans la région de
Kayes, et aux communes rurales des cercles
de Sikasso, Koutiala, Kadiolo et Yorosso,
dans la région de Sikasso. L’Etat finance les
investissements de toutes les collectivités
territoriales dans la limite des droits de tirage
déterminés par le Conseil d’Administration de
l’ANICT et répartis par les Comités
Régionaux d’Orientation selon des critères
définis au niveau national.
Les actions menées par l’ANICT concernent
les équipements collectifs dont il a été
question dans l'élaboration de l'indice de
pauvreté communale.
La destination
des fonds ne
suit pas
l’ordre
proportionnel
de l’ampleur
de la pauvreté
l
Il apparaît ainsi
une relative
distorsion entre
la stratégie de
lutte contre la
pauvreté qui
prône un
investissement
de plus en plus
accru dans les
secteurs
sociaux de
base
(éducation, eau
, santé ) et les
dépenses de
souveraineté
communale e.g.
les
constructions
de mairies ou
de salles de
réunions.
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. 39.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
4.3. Infrastructures physiques
Le développement des infrastructures
physiques concerne les équipements
collectifs dont il a été question dans
l'élaboration de l'indice de pauvreté
communale. Bien entendu d'autres
infrastructures mériteraient d'être
développées e.g. les voies d'accès surtout
aux zones de production, la téléphonie rurale
et les télécommunications en général.
En plus des projets aujourd’hui éligibles au
financement ANICT d’autres investissements
pourraient être pris en compte e.g. les voies
d'accès et de communications.
l faut certainement beaucoup d'efforts en
direction des communes dépourvues de tout
équipement collectif (beaucoup plus dans les
régions de Tombouctou et Gao qu'à Kidal et
Ségou). Ensuite viennent les communes
dotées d'un seul équipement collectif, quel
qu'il soit. Elles se rencontrent dans les
régions de Mopti, Ségou, Kayes et Sikasso
ainsi qu'à Tombouctou et Koulikoro.
Equipements collectifs
9876543210
C
ou
nt
40
30
20
10
0
Région administrativ
KAYES
KOULIKORO
SIKASSO
SEGOU
MOPTI
TOMBOUCTOU
GAO
KIDAL
BAMAKO
Les seules communes pourvues de tous les
neuf types d'équipements collectifs ne
représentent que 1.3% de l'ensemble des
communes. Elles sont localisées à Sikasso,
Ségou, Mopti et Koulikoro. Dans ces 9
communes, les efforts seront moindres que
partout ailleurs.
A l'exception du District de
Bamako, on rencontre dans
toutes les autres régions des
communes complètement
dépourvues de toute source
d'électricité. Elles sont au
nombre de 198, soit 28% du
total des communes du pays.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Taux communes non électrifiées
Kayes
Koulikoro
Sikasso
Ségou
Mopti
Tombouctou
Gao
Kidal
Bamako
Pays
Région
Ef
fe
ct
if
Les seules
communes
pourvues de
tous les neuf
types
d'équipements
collectifs ne
représentent
que 1.3% de
l'ensemble des
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. 40.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Les régions les plus concernées par ce phénomène sont celles de Mopti (49 communes sur 108),
Tombouctou (18 communes sur 52) et Koulikoro (34 communes sur 108).
Tableau 4.2. Communes sans aucune source d'éclairage électrique
Communes
Urbaines Rurales
Total
Effectif % Effectif % Effectif %
Kayes 1 5% 23 21% 24 19%
Koulikoro 2 12% 32 35% 34 31%
Sikasso 37 28% 37 25%
Ségou 28 26% 28 24%
Mopti 2 15% 47 49% 49 45%
Tombouctou 18 39% 18 35%
Gao 6 3% 6 26%
Kidal 1 25% 1 17% 2 20%
Total 6 6% 192 32% 198 28%
Dans l'ensemble, 28% des
communes du Mali ont un taux
d'électrification nul à raison de
32% des communes rurales et
6% des communes urbaines.
Les communes urbaines en
question sont celles de :
Youri dans la région de Kayes ;
Wacoro et Karan dans la région de
Koulikoro ;
Tori et Yoro dans la région de Mopti ;
Tin Essako dans la région de Kidal.
4.4. Perspectives
Compte tenu de l'ampleur des besoins et de
la faible surface financière, voire la faible
capacité de mobilisation des ressources des
communes, la quote-part de 20% de
contribution communale à l’ANICT paraît
élevée et partant elle réduit l'ampleur des
réalisations en équipements collectifs. En
effet, faute de capacités financières
suffisantes les communes interviennent le
plus souvent en faisant appel à des
ressources exceptionnelles auprès des
entrepreneurs retenus pour exécuter
l’investissement. Le Gouvernement en
partenariat avec les principaux bailleurs de
fonds a engagé des réflexions et des actions
en vue, d’une part, d’améliorer la mobilisation
des ressources ANICT par les collectivités
territoriales, et d’autre part, de réorienter
prioritairement ces ressources en direction
des communes dépourvues de tout
équipement collectif ou pourvues de peu
d’équipements collectifs.
Dans cette perspective, il est prévu de revoir :
les règles et procédures de mobilisation
par les collectivités territoriales de leurs
droits de tirage auprès de l’ANICT ;
les contraintes budgétaires sur les
communes ;
les règles et procédures du dispositif
ANICT relatives à l’éligibilité des projets
d’investissement au financement ANICT ;
l’exécution de l’étude de faisabilité des
projets d’investissement ;
l’inscription des projets d’investissement
au plan de développement et au budget
adopté par le conseil communal ;
la décentralisation des opérations de
paiement ;
les dysfonctionnements de la gestion
communale ;
la problématique des capacités
institutionnelles des acteurs ;
le problème de financement des
investissements locaux par d’autres
partenaires au développement à des
conditions plus intéressantes.
Plusieurs partenaires au développement
interviennent à travers d’autres créneaux que
les collectivités territoriales décentralisées, à
des conditions plus avantageuses pour les
populations. Ceci constitue du reste un
facteur explicatif majeur de la faible
mobilisation des droits de tirage ANICT. Ces
différents intervenants travaillent directement
avec les ONG, les Associations, les
Mutuelles qui ne sont pas souvent disposées
à collaborer avec les organes délibérants des
collectivités territoriales.
La quote-part
de 20% de
contribution
communale à
l’ANICT paraît
élevée et
partant elle
réduit
l'ampleur des
réalisations
en
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. 41.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Conclusions et recommandations
Dans le cadre de la décentralisation le
processus de prise de décision à la base
offre des conditions, des opportunités et/ou
des moyens de réduire durablement la
pauvreté à travers l’appropriation de la
gestion publique au niveau local et partant
conduit à une amélioration significative des
conditions de vie des populations.
L'objectif de l'évaluation de l'indice de
pauvreté relative de la commune était
d'établir les niveaux de pauvreté des
communes urbaines comparativement aux
communes rurales. Les 701 communes (86%
rurales) ont ensuite été classées par quintiles
de pauvreté avec une forte hétérogénéité
entre la ville et la campagne et des
singularités importantes entre les communes
rurales surtout dans les régions de Koulikoro
et de Sikasso.
Dans l'ensemble, les communes urbaines
sont relativement beaucoup moins pauvres
que les communes rurales. Ainsi, la
décentralisation, en accordant l'autonomie
aux communes pourrait consacrer le fossé
entre la ville et la campagne et entre les
communes, si des dispositions d’équilibrage
n’étaient mises en oeuvre. Aussi les efforts
de l'Etat central doivent-ils être sélectifs dans
le cadre de la lutte contre la pauvreté dans
les limites de l'équité et de la solidarité
nationale. L'intervention publique passe par
l'appui à l'électrification des communes. Cette
option accompagnera les efforts locaux
d'investissement en équipements collectifs.
La mise en parallèle des résultats obtenus,
avec d'autres évaluations de la pauvreté, ne
devrait pas remettre en cause l'instrument de
mesure de la pauvreté relative des
communes, les ordres de grandeur ainsi que
les différents classements. La méthodologie
peut être considérée comme suffisamment
adaptée pour estimer et comparer les
niveaux de vie des communes. Les futures
enquêtes nationales à représentativité
communale seront de nature à l'affiner et à
produire des résultats encore plus détaillés, à
même d'asseoir les grands axes d'une
politique de réduction de la pauvreté par
l'appui aux communes.
Il ne faut toutefois pas perdre de vue que
l'IPC tel que développé dans le présent
rapport est beaucoup plus une incitation à
mesurer les efforts qui restent à accomplir
pour un niveau minimum de développement
des communes qu'autre chose. Bien sûr, au-
delà de cet indicateur, le rapport contient bien
d'autres informations utiles à la
compréhension de la pauvreté au niveau
communal. Le thème pose la pauvreté dans
sa dimension spatiale, pauvreté mesurée tant
sur les ménages qu'en terme d'équipements
collectifs pour l'ensemble de la commune. A
ce niveau communal, un certain nombre
d'aspects de la pauvreté semblent plus
faciles à appréhender e.g. éducation, santé,
infrastructures sportives et de loisirs, eau
potable et électrification rurale. A la lumière
de ce qui précède Il se dégage un certain
nombre de recommandations.
• Un des défis majeurs
reste le financement des
investissements quand on sait
les limites des seules
ressources mobilisables par
les communes sur leurs
propres activités ou sur les
revenus de leurs seules
populations. L'ANICT apporte
un concours précieux dans
bien de domaines mais la
contrepartie exigée pour son
intervention est jugée
dépasser les capacités
intrinsèques des communes,
d'où la nécessité d’une
révision à la baisse de cette
contribution locale.
• Le développement local
par la décentralisation exige la
mise en œuvre de la stratégie
nationale de lutte contre la
pauvreté au niveau des
communes e.g. rapprocher le
CSLP au niveau des
communes. Les ressources
dégagées à cet effet seront
utilisées principalement dans
l'électrification des communes
e.g. l'installation et l'entretien
de plate-formes
multifonctionnelles.
• Les communes urbaines de Youri
(dans la région de Kayes) et de Tin Essako
(dans la région de Kidal) devraient être
traitées au même titre que les communes
rurales en matière d'équipements collectifs.
Ainsi, la
décentralisation
, en accordant
l'autonomie aux
communes
pourrait
consacrer le
fossé entre la
ville et la
campagne et
entre les
communes, si
des
dispositions
d’équilibrage
é
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. 42.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
• Les sept communes urbaines
recensées très pauvres (toutes dans les
régions de Kayes et de Kidal) devraient
bénéficier d'un traitement spécifique en
matière de lutte contre la pauvreté.
• Le morcellement du territoire en
communes pose la nécessité pour chacune
de ces entités d'avoir un pôle de
développement qui offre au reste de la
commune les services immédiats au-dessus
de ce qui se trouve sur place, sinon chaque
village devrait plutôt être érigé en commune
autonome à charge pour elle de pourvoir aux
équipements collectifs de base nécessaires
au développement et au bien-être des
populations. Le chef lieu de commune doit
offrir les soins de santé inaccessibles au
niveau de chaque village et permettre la
poursuite du cycle complet de l'enseignement
primaire pour les élèves de tous les villages.
• Une meilleure adéquation devra être
trouvée entre toutes les communes rurales
pour les doter toutes d'un même niveau
minimal d'infrastructures collectives de base.
• La "distribution de la pauvreté" ne suit
pas une distinction Nord-Sud ou Ouest-
Centre ou encore Sud-Est, aussi l'appui à la
décentralisation ne doit-il pas avoir de
caractère zonal genre Nord versus Sud ou
autre. A titre illustratif, les communes
urbaines de la région de Gao sont aussi
"riches" que celles du district de Bamako,
alors que les communes urbaines de
Tombouctou, Kidal et Ansongo sont plus
pauvres, ce qui rompt avec l'homogénéité du
Nord.
• Si l'indice de pauvreté
communale ici calculé l'a été
sur la base des données du
recensement général de la
population (1998), son
actualisation peut se faire
chaque année sur la base des
données actualisées relatives
aux équipements collectifs pris
en compte dans l'agrégation
de l'indice. Ces informations
annuelles devraient pouvoir
être centralisées au niveau des
différentes collectivités
territoriales (communes,
cercles, régions) ou près les
services de statistiques et de
planification du ministère
chargé des collectivités
locales.
• Une affectation rationnelle des
ressources de l’ANICT en fonction des
degrés de pauvreté des régions s’impose.
• La méthodologie est certainement
appelée à s'affiner pour mieux coller à la
réalité et permettre de mesurer les progrès
accomplis par les communes en matière de
développement économique et d'amélioration
des conditions de vie des populations.
Les sept
communes
urbaines
recensées très
pauvres (toutes
dans les
régions de
Kayes et de
Kidal) devraient
bénéficier d'un
traitement
spécifique en
matière de lutte
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. 43.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
ANNEXES
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. 44.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Annexes
Annexe 1. Indicateurs de pauvreté
Le seuil de pauvreté, au Mali, s'évalue en équivalent riz de la norme OMS de 2 450 kilocalories de
besoin énergétique journalier d'un adulte suivant la formule:
)(Pr)365(
/3500
24505.1 rizdekgdumoyenannuelixjours
rizdekgkcal
kcalSeuil ⎟⎟
⎠
⎞
⎜⎜
⎝
⎛
=
où la consommation alimentaire a été majorée de moitié pour prendre en compte
les dépenses non alimentaires.
Quelle que soit la méthode d'estimation du seuil, celui-ci est à son tour utilisé dans la construction
d'un ensemble d'indicateurs (Annexe1) de mesure de la pauvreté, suivant la formule générale
(Foster-Greer-Thorbecke [1984]):
∑∑
==
⎟⎟
⎠
⎞
⎜⎜
⎝
⎛
−=⎟⎟
⎠
⎞
⎜⎜
⎝
⎛ −
=
n
j
j
n
j
j
S
R
NS
RS
N
P
11
111
αα
α
où:
S est le seuil de pauvreté
Rj est le revenu de la jème personne pauvre
N est la population totale
n est le nombre de pauvres
α est le degré d'aversion pour la pauvreté, α = 0, 1, 2
α Pα Indicateur Mesure
0
N
nP =0
Incidence de
la pauvreté
La proportion de pauvres
1 ∑
=
⎟⎟
⎠
⎞
⎜⎜
⎝
⎛
−=
n
j
j
S
R
N
P
1
1 1
1
Profondeur de
la pauvreté
La distance au seuil de pauvreté, le revenu
supplémentaire par pauvre pour atteindre le seuil
de pauvreté sera de P1S, le pauvre disposant de
(1-P1)S
2 ∑
=
⎟⎟
⎠
⎞
⎜⎜
⎝
⎛
−=
n
j
j
S
R
N
P
1
2
2 1
1
Sévérité de
la pauvreté
La moyenne des carrés des écarts de pauvreté,
écarts exprimés en proportion du seuil de
pauvreté
L'indice Sen (M-F Jarret, F-R Mahieu [1998]) est un indicateur composite de ces Pα (P0 et P1) plus
l'indice Gini de distribution des bas revenus (G):
( ) ( )GPGPPPGPPSen 110110 )1( −+=−+=
L'IDH est construit à partir de trois composantes que sont l'indice (Iv) de l'espérance de vie à la
naissance, l'indice (Ie) de l'éducation (alphabétisation des adultes et scolarisation des enfants) et
l'indice (Ir) du revenu PPA par habitant :
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. 45.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Indice Méthode de calcul Significations
E
sp
ér
an
ce
de
v
ie
minmax
min
EE
EEIv
−
−
=
E Espérance de vie à la naissance
Emin Espérance de vie minimum, 25 ans
Emax Espérance de vie maximum, 85 ans
Ed
uc
at
io
n
( ) ( )
minmax
min
3
1
minmax
min
3
2
TsTs
TsTs
TaTa
TaTa
Ie
−
−
+
−
−
=
Ta Taux d'alphabétisation des adultes
Tamin Taux d'alphabétisation minimum, 0%
Tamax Taux d'alphabétisation maximum, 100%
Ts Taux de scolarisation
Tsmin Taux de scolarisation minimum, 0%
Tsmax Taux de scolarisation maximum, 100%
R
ev
en
u
min)(max)(
min)()(
RLogRLog
RLogRLogIr
−
−
=
R Revenu par habitant
Rmin Revenu minimum par habitant, 100 PPA
Rmax Revenu maximum par habitant, 40 000 PPA
( )IrIeIvIDH ++=
3
1
Indice de développement humain durable
L'indice de pauvreté humaine est plutôt une combinaison de 3 manques:
L la longévité (risque de décéder avant 40 ans)
A l'instruction (pourcentage d'adultes analphabètes)
C l'accès à des conditions de vie décentes (pourcentage d'individus privés d'eau potable et
d'accès à la santé plus pourcentage d'enfants de moins de 3 ans malnutris)
3
1
333
3 ⎟
⎟
⎠
⎞
⎜
⎜
⎝
⎛ ++
=
CALIPH
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. 46.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Annexe 2. Indicateurs de pauvreté et d'équipement collectif des communes du Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
466 Kidal Abéïbara COM. DE ABEIBARA Urbain 3 683 .82 0 1 0 0 0 1 7 1 0/1 -.45 2
699 Tombouctou Goundam COM. DE ADARMALANE Rural 1 977 .00 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.75 1
405 Kidal Tessalit COM. DE ADJELHOC Rural 5 216 .32 0 1 0 0 1 2 8 1 0/1 -.37 3
606 Tombouctou Tombouctou COM. DE ALAFIA Rural 7 576 .13 0 0 0 0 1 0 9 0 0/1 -.62 1
541 Koulikoro Nara COM. DE ALLAHINA Rural 8 231 .00 0 1 0 0 0 0 16 0 0/2 -.54 2
688 Tombouctou Goundam COM. DE ALZOUNOUB Rural 3 778 .17 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.72 1
646 Gao Gao COM. DE ANCHAWADI Rural 10 981 .05 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.66 1
535 Gao Ménaka
COM. DE
ANDERAMBOUKANE Rural 11 088 .00 0 0 0 0 1 1 10 0 0/1 -.54 2
655 Kidal Kidal COM. DE ANEFIF Rural 4 343 .14 0 0 0 0 0 1 1 0 0/1 -.67 1
199 Gao Ansongo COM. DE ANSONGO Rural 21 142 .21 0 2 0 0 4 0 22 2 1/7 .07 4
674 Tombouctou Diré COM. DE ARHAM Rural 2 267 .19 0 0 0 0 0 0 9 0 0/0 -.69 1
322 Kayes Kita COM. DE BADIA Rural 5 921 .10 0 0 1 0 1 4 10 0 0/1 -.23 4
57 Kayes Bafoulabé COM. DE BAFOULABE Urbain 15 545 1.10 2 4 0 0 3 8 48 2 1/7 1.02 5
597 Ségou Ségou
COM. DE
BAGUINDADOUGOU Rural 8 159 .00 0 0 0 0 0 0 17 0 0/1 -.61 1
18 Koulikoro Kati
COM. DE BAGUINEDA
CAMP Rural 28 931 1.35 1 10 1 1 13 9 58 0 2/7 2.05 5
398 Koulikoro Kangaba COM. DE BALAN BAKAMA Rural 5 032 .00 0 2 0 0 0 3 19 0 0/6 -.35 3
77 Kayes Bafoulabé COM. DE BAMAFELE Rural 12 743 8.83 0 9 0 0 0 5 50 0 2/5 .78 5
308 Gao Bourem COM. DE BAMBA Rural 21 972 .57 0 2 0 0 2 1 12 0 1/6 -.19 4
465 Mopti Koro COM. DE BAMBA Rural 10 370 .06 0 0 0 0 3 1 16 0 0/3 -.45 2
449 Tombouctou Gourma-Rharous
COM. DE BAMBARA
MAOUDE Rural 9 764 .00 0 1 0 0 1 2 12 0 0/1 -.43 3
54 Koulikoro Banamba COM. DE BANAMBA Urbain 24 268 3.03 1 2 1 0 5 5 82 2 1/8 1.12 5
58 Koulikoro Dioïla COM. DE BANCO Rural 24 693 .11 0 5 0 0 13 13 35 0 1/9 1.02 5
60 Koulikoro Kati COM. DE BANCOUMANA Urbain 19 318 .17 1 4 0 0 17 7 42 0 1/7 .99 5
146 Mopti Bandiagara COM. DE BANDIAGARA Urbain 11 765 2.47 0 1 0 1 1 3 28 1 3/6 .28 5
438 Kayes Kayes COM. DE BANGASSI Rural 6 676 .28 0 0 0 0 6 0 19 0 0/1 -.41 3
309 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE BANICANE Rural 5 612 .00 0 7 0 0 0 0 8 0 0/2 -.20 4
647 Kayes Nioro COM. DE BANIERE KORE Rural 4 858 .00 0 0 0 0 0 0 11 0 0/0 -.67 1
280 Tombouctou Niafunké
COM. DE BANIKANE
NARHAWA Rural 16 412 .00 0 1 0 0 1 3 26 1 0/1 -.14 4
74 Mopti Bankass COM. DE BANKASS Urbain 23 506 .53 0 3 1 0 1 1 92 2 1/2 .78 5
373 Gao Ansongo COM. DE BARA Rural 9 825 .12 0 1 0 0 0 1 19 0 1/2 -.31 3
305 Mopti Bandiagara COM. DE BARA SARA Rural 10 245 .35 0 1 1 0 0 2 21 0 0/2 -.19 4
476 Ségou San
COM. DE
BARAMANDOUGOU Rural 7 049 .00 1 0 0 0 0 0 9 0 0/2 -.47 2
68 Ségou Baraouéli COM. DE BARAOUELI Urbain 32 202 .72 1 3 1 0 1 2 50 2 1/3 .84 5
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48 48 |
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. 47.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
269 Mopti Koro COM. DE BARAPIRELI Rural 10 508 .18 0 2 0 0 1 2 41 0 1/3 -.10 4
689 Mopti Mopti COM. DE BASSIROU Rural 1 375 .00 0 0 0 0 0 0 5 0 0/1 -.73 1
148 Sikasso Yanfolila COM. DE BAYA Urbain 14 727 8.47 0 2 1 0 1 2 2 1 1/3 .27 5
196 Mopti Bankass COM. DE BAYE Rural 26 719 .18 0 2 1 0 0 3 22 0 0/6 .07 4
518 Kayes Kéniéba COM. DE BAYE Rural 11 006 .06 0 1 0 0 0 0 17 0 0/2 -.51 2
491 Ségou Bla COM. DE BEGUENE Rural 9 903 .07 0 1 0 0 0 1 16 0 0/4 -.48 2
653 Ségou Ségou COM. DE BELLEN Rural 4 202 .00 0 0 0 0 0 1 2 0 0/1 -.67 1
136 Kayes Diéma COM. DE BEMA Rural 19 944 .18 0 3 0 0 0 6 84 0 0/1 .31 5
381 Koulikoro Banamba COM. DE BEN KADI Rural 6 819 .29 0 0 0 0 5 2 26 0 0/2 -.32 3
366 Kayes Kita COM. DE BENDOUGOUBA Rural 11 899 .11 0 1 0 0 0 4 22 0 0/6 -.30 3
326 Ségou Tominia COM. DE BENENA Rural 14 402 .20 0 1 0 0 3 2 22 0 1/10 -.23 3
288 Koulikoro Kangaba COM. DE BENKADI Rural 6 771 .10 0 0 0 0 4 5 14 1 0/2 -.16 4
452 Koulikoro Dioïla COM. DE BENKADI Rural 5 954 .00 1 0 0 0 0 1 9 0 0/2 -.43 2
530 Sikasso Sikasso COM. DE BENKADI Rural 6 043 .00 0 0 0 0 2 1 14 0 0/1 -.53 2
560 Kayes Kita COM. DE BENKADI FOUNIA Rural 6 835 .10 0 0 0 0 0 2 9 0 0/0 -.56 2
499 Tombouctou Tombouctou COM. DE BER Rural 7 902 .17 0 1 0 0 1 1 11 0 0/1 -.49 2
555 Mopti Youwarou COM. DE BIMBERE TAMA Rural 5 832 .09 0 0 0 0 1 2 5 0 0/1 -.56 2
615 Tombouctou Diré COM. DE BINGA Rural 4 060 .00 0 0 0 0 1 0 14 0 0/0 -.63 1
276 Koulikoro Dioïla COM. DE BINKO Rural 13 430 .00 0 0 0 0 9 4 10 0 0/4 -.12 4
481 Tombouctou Goundam COM. DE BINTAGOUNGOU Rural 6 181 .08 0 1 0 0 1 2 9 0 0/1 -.47 2
53 Ségou Bla COM. DE BLA Urbain 27 943 1.34 1 4 1 1 0 5 24 2 2/5 1.12 5
608 Sikasso Bougouni COM. DE BLADIE TIEMALA Rural 2 047 .00 0 0 0 0 0 2 7 0 0/1 -.62 1
318 Sikasso Sikasso COM. DE BLENDIO Rural 10 358 .15 0 1 0 0 1 2 20 0 1/2 -.22 4
695 Kidal Abéïbara COM. DE BOGHASSA Rural 2 597 .23 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.73 1
292 Ségou Baraouéli COM. DE BOIDIE Rural 17 435 .10 0 1 0 0 0 3 47 0 0/2 -.17 4
355 Ségou Macina COM. DE BOKY WERE Rural 10 943 .11 0 1 0 0 0 3 36 0 0/1 -.28 3
293 Sikasso Yanfolila COM. DE BOLO FOUTA Rural 3 567 .40 0 0 0 0 0 2 6 1 1/1 -.17 4
401 Mopti Koro COM. DE BONDO Rural 15 117 .00 0 0 0 0 5 0 22 0 0/4 -.36 3
627 Mopti Bandiagara COM. DE BORKO Rural 6 499 .00 0 0 0 0 0 1 4 0 0/1 -.64 1
49 Koulikoro Banamba COM. DE BORON Rural 30 590 .41 2 3 0 0 7 9 89 0 1/13 1.20 5
304 Mopti Mopti COM. DE BORONDOUGOU Rural 7 270 .00 1 2 0 0 2 1 15 0 0/1 -.19 4
222 Koulikoro Kati COM. DE BOSSOFALA Rural 15 932 .10 0 1 0 0 4 2 14 1 1/2 .01 4
584 Kayes Kita COM. DE BOUDOFO Rural 2 982 .24 0 1 0 0 0 1 5 0 0/0 -.59 1
623 Kayes Kita COM. DE BOUGARYBAYA Rural 6 052 .71 0 0 0 0 0 0 11 0 0/2 -.64 1
202 Koulikoro Kati COM. DE BOUGOULA Rural 8 340 .00 0 0 0 0 11 5 34 0 0/3 .06 4
635 Sikasso Kolondiéba COM. DE BOUGOULA Rural 3 748 .00 0 0 0 0 1 0 10 0 0/1 -.65 1
14 Sikasso Bougouni COM. DE BOUGOUNI Urbain 38 001 19.97 2 4 3 2 1 5 31 1 4/8 2.50 5
220 Sikasso Yorosso COM. DE BOURA Rural 15 004 .20 0 3 0 0 0 5 9 0 1/2 .01 4
126 Gao Bourem COM. DE BOUREM Urbain 21 504 .21 0 2 3 0 1 0 20 0 1/10 .37 5
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49 49 |
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. 48.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
479 Tombouctou Tombouctou COM. DE BOUREM INALY Rural 8 440 .07 0 1 0 0 1 1 15 0 0/2 -.47 2
585 Tombouctou Diré
COM. DE BOUREM SIDI
AMAR Rural 5 767 .52 0 0 0 0 1 0 15 0 0/2 -.59 1
532 Gao Ansongo COM. DE BOURRA Rural 13 108 .00 0 1 0 0 1 0 2 0 0/5 -.54 2
564 Ségou Ségou COM. DE BOUSSIN Rural 8 551 .29 0 0 0 0 0 1 13 0 0/1 -.57 2
113 Ségou Ségou COM. DE CINZANA Rural 29 092 .35 1 1 0 0 9 3 40 0 1/4 .47 5
156 Kayes Kayes COM. DE COLIMBINE Rural 9 858 5.97 1 1 0 0 7 2 36 0 0/1 .22 5
556 Koulikoro Kati COM. DE DABAN Rural 8 664 .11 0 0 0 0 1 1 9 0 0/1 -.56 2
208 Kayes Kéniéba COM. DE DABIA Rural 9 402 6.02 1 2 0 0 0 3 21 0 0/3 .03 4
567 Koulikoro Nara COM. DE DABO Rural 6 757 .85 0 0 0 0 0 0 22 0 0/3 -.57 2
515 Ségou San COM. DE DAH Rural 11 915 1.29 0 0 0 0 0 0 24 0 0/2 -.51 2
361 Mopti Douentza COM. DE DALLAH Rural 6 398 .08 1 1 0 0 0 2 13 0 0/1 -.29 3
79 Sikasso Sikasso COM. DE DANDERESSO Rural 26 460 .16 2 2 2 0 0 1 34 0 1/3 .74 5
495 Mopti Bandiagara COM. DE DANDOLI Rural 7 213 .17 0 0 0 0 1 1 27 0 0/3 -.48 2
539 Mopti Djenné
COM. DE DANDOUGOU
FAKALA Rural 8 545 .19 0 0 0 0 0 2 10 0 0/2 -.54 2
490 Tombouctou Diré COM. DE DANGHA Rural 7 276 .07 0 0 0 0 0 4 7 0 0/1 -.48 2
219 Mopti Douentza COM. DE DANGOL BORE Rural 18 190 .06 0 1 0 0 2 4 61 0 0/3 .01 4
429 Sikasso Bougouni COM. DE DANOU Rural 10 214 .15 0 1 0 0 0 2 23 0 0/1 -.40 3
424 Sikasso Bougouni COM. DE DEBELIN Rural 5 185 .00 0 2 0 0 0 2 20 0 0/1 -.39 3
498 Mopti Douentza COM. DE DEBERE Rural 5 228 .09 0 0 0 0 1 2 21 0 0/2 -.49 2
388 Mopti Youwarou COM. DE DEBOYE Rural 16 452 .03 0 1 0 0 2 2 13 0 0/2 -.33 3
425 Sikasso Bougouni COM. DE DEFINA Rural 7 192 .00 0 2 0 0 0 2 16 0 0/1 -.39 3
540 Koulikoro Dioïla COM. DE DEGNEKORO Rural 7 103 .00 0 0 0 0 1 2 7 0 0/2 -.54 2
244 Sikasso Sikasso COM. DE DEMBELA Rural 10 219 3.09 1 1 0 0 1 4 14 0 0/4 -.05 4
409 Mopti Djenné COM. DE DERARY Rural 5 804 .08 1 0 0 0 0 0 7 1 0/1 -.37 3
50 Ségou Niono COM. DE DIABALY Rural 20 518 2.25 2 4 1 1 2 4 30 1 1/3 1.18 5
537 Kayes Nioro COM. DE DIABIGUE Rural 7 696 .08 0 1 0 0 0 1 8 0 0/0 -.54 2
153 Mopti Tenenkou COM. DE DIAFARABE Rural 13 048 .59 1 2 1 0 0 2 27 0 1/3 .24 5
302 Kayes Yélimané
COM. DE DIAFOUNOU
DIONGAGA Rural 7 103 .31 1 1 0 0 0 1 41 0 0/0 -.19 4
41 Kayes Yélimané
COM. DE DIAFOUNOU
GORY Rural 14 289 .37 2 4 1 0 4 4 107 0 1/1 1.39 5
571 Koulikoro Kati COM. DE DIAGO Rural 6 069 .72 0 0 0 0 1 1 7 0 0/4 -.58 2
229 Mopti Tenenkou COM. DE DIAKA Rural 17 342 .24 1 1 0 0 0 2 28 0 1/3 -.01 4
72 Kayes Bafoulabé COM. DE DIAKON Rural 24 249 .29 0 4 1 0 0 9 94 0 0/6 .81 5
534 Ségou San COM. DE DIAKOUROUNA Rural 6 846 .27 0 1 0 0 1 0 12 0 0/5 -.54 2
217 Kayes Kéniéba COM. DE DIALAFARA Rural 13 848 1.07 0 2 0 0 2 2 70 0 0/5 .02 4
667 Sikasso Sikasso COM. DE DIALAKORO Rural 3 900 .00 0 0 0 0 0 0 10 0 0/2 -.68 1
55 Koulikoro Kati COM. DE DIALAKOROBA Rural 16 907 .04 0 2 0 0 20 9 83 0 1/5 1.05 5
291 Koulikoro Kati COM. DE DIALAKORODJI Urbain 13 335 1.81 1 1 0 0 0 1 4 0 1/3 -.17 4
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50 50 |
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. 49.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
344 Kayes Bafoulabé COM. DE DIALLAN Rural 10 243 .57 0 1 0 0 0 2 49 0 0/1 -.26 3
157 Mopti Bankass COM. DE DIALLASSAGOU Rural 16 496 .03 1 2 0 0 1 1 21 0 1/1 .21 5
371 Mopti Mopti COM. DE DIALLOUBE Rural 20 985 .08 0 1 0 0 0 3 13 0 0/3 -.30 3
391 Mopti Bandiagara COM. DE DIAMNATI Rural 10 491 .00 0 0 1 0 1 1 9 0 0/2 -.34 3
108 Kayes Kayes COM. DE DIAMOU Rural 12 754 2.75 0 4 0 0 9 6 15 0 2/4 .49 5
272 Kayes Diéma
COM. DE DIANGOUNTE
CAMARA Rural 20 761 .24 0 1 0 0 0 1 49 0 1/3 -.11 4
234 Kayes Diéma COM. DE DIANGUIRDE Rural 8 772 .15 0 3 0 0 2 6 23 0 0/3 -.03 4
150 Mopti Koro COM. DE DIANKABOU Rural 8 581 .00 1 2 0 0 2 3 21 0 1/1 .26 5
454 Tombouctou Niafunké COM. DE DIANKE Rural 7 231 .00 0 0 0 0 4 2 10 0 0/1 -.43 2
475 Mopti Douentza COM. DE DIANWELY Rural 5 961 .00 0 1 0 0 0 2 18 0 0/1 -.46 2
369 Ségou Bla COM. DE DIARAMANA Rural 15 328 .17 0 0 0 0 0 2 25 0 1/3 -.30 3
512 Kayes Nioro COM. DE DIARRA Rural 5 733 .59 0 0 0 0 3 0 20 0 0/1 -.50 2
307 Kayes Nioro COM. DE DIAYE COURA Rural 9 904 .00 1 1 0 0 1 1 30 0 0/1 -.19 4
206 Kayes Kita COM. DE DIDENKO Rural 6 756 .31 0 3 1 0 0 5 21 0 0/1 .05 4
127 Koulikoro Kolokani COM. DE DIDIENI Urbain 25 748 .21 0 3 0 0 4 5 61 0 1/9 .37 5
352 Koulikoro Dioïla COM. DE DIEBE Rural 6 469 .11 1 2 0 0 0 1 12 0 0/2 -.27 3
45 Koulikoro Dioïla COM. DE DIEDOUGOU Rural 26 454 .38 1 5 2 0 2 11 22 1 2/10 1.29 5
408 Koulikoro Kati COM. DE DIEDOUGOU Rural 8 714 .00 1 0 0 0 0 1 16 0 0/3 -.37 3
516 Ségou Ségou COM. DE DIEDOUGOU Rural 13 095 .00 0 0 0 0 0 0 28 0 0/0 -.51 2
521 Sikasso Koutiala COM. DE DIEDOUGOU Rural 4 362 .00 0 1 0 0 1 2 3 0 0/1 -.52 2
216 Ségou San COM. DE DIELI Rural 12 504 .35 0 2 1 0 1 2 7 0 1/2 .02 4
59 Kayes Diéma COM. DE DIEMA Urbain 19 584 1.24 1 4 1 0 4 5 43 2 1/3 1.01 5
422 Ségou Bla COM. DE DIENA Rural 6 751 .00 1 1 0 0 0 1 2 0 0/1 -.39 3
553 Kayes Diéma COM. DE DIEOURA Rural 8 039 .08 0 0 0 0 0 1 17 0 0/2 -.56 2
480 Ségou Ségou COM. DE DIGANIBOUGOU Rural 9 776 .07 0 0 0 0 3 0 22 0 0/1 -.47 2
89 Koulikoro Nara COM. DE DILLY Rural 28 994 .08 1 4 1 0 0 3 56 0 1/7 .63 5
435 Mopti Bankass COM. DE DIMBAL HABE Rural 13 848 .04 0 0 0 0 2 0 34 0 0/1 -.41 3
51 Koulikoro Koulikoro COM. DE DINANDOUGOU Rural 15 292 .13 0 4 0 0 7 8 61 5 1/8 1.13 5
166 Mopti Koro COM. DE DINANGOUROU Urbain 22 765 .02 1 3 0 0 0 3 43 0 0/3 .18 5
223 Koulikoro Kati COM. DE DIO GARE Rural 8 519 .35 0 1 0 0 5 3 0 0 1/1 .00 4
248 Kayes Bafoulabé COM. DE DIOKELI Rural 10 013 .00 0 6 0 0 0 0 42 0 0/4 -.06 4
659 Sikasso Sikasso COM. DE DIOMATENE Rural 3 091 .67 0 0 0 0 1 0 3 0 0/0 -.67 1
377 Mopti Tenenkou COM. DE DIONDORI Rural 16 974 .06 0 1 0 0 0 3 19 0 0/2 -.31 3
338 Ségou Tominia COM. DE DIORA Rural 12 484 .00 0 0 0 0 2 3 9 0 1/2 -.25 3
61 Ségou Ségou COM. DE DIORO Urbain 37 406 .52 1 5 1 0 0 5 49 0 1/3 .90 5
545 Sikasso Kadiolo COM. DE DIOU Rural 2 847 .24 0 1 0 0 0 2 5 0 0/1 -.55 2
523 Koulikoro Dioïla COM. DE DIOUMAN Rural 8 111 .09 0 1 0 0 0 2 2 0 0/2 -.52 2
374 Kayes Diéma
COM. DE DIOUMARA
KOUSSATA Rural 11 237 .35 0 1 0 0 0 3 29 0 0/2 -.31 3
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. 50.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
467 Sikasso Kadiolo COM. DE DIOUMATENE Rural 5 691 .12 0 1 0 0 0 2 20 0 0/2 -.45 2
492 Ségou Ségou COM. DE DIOUNA Rural 6 652 .09 0 0 0 0 3 1 16 0 0/1 -.48 2
275 Mopti Koro COM. DE DIOUNGANI Rural 25 067 .05 0 0 0 0 1 2 38 1 0/3 -.12 4
583 Sikasso Koutiala
COM. DE DIOURADOUGOU
KAFO Rural 8 299 .27 0 0 0 0 2 0 6 0 0/2 -.59 1
70 Tombouctou Diré COM. DE DIRE Urbain 13 700 4.40 0 2 1 1 2 3 8 2 1/1 .83 5
508 Mopti Youwarou COM. DE DIRMA Rural 6 777 .00 0 1 0 0 0 2 9 0 0/1 -.50 2
489 Sikasso Yanfolila COM. DE DJALLON FOULA Rural 10 303 .00 0 1 0 0 0 1 16 0 0/2 -.48 2
186 Mopti Douentza COM. DE DJAPTODJI Rural 26 750 .04 0 2 0 0 0 5 53 0 0/2 .10 5
672 Ségou San COM. DE DJEGUENA Rural 4 170 .54 0 0 0 0 0 0 4 0 0/1 -.69 1
114 Kayes Kayes COM. DE DJELEBOU Rural 16 529 1.22 1 4 0 0 6 5 32 0 0/7 .45 5
48 Mopti Djenné COM. DE DJENNE Urbain 19 849 6.60 1 2 1 0 1 6 54 2 3/3 1.22 5
141 Kayes Kita COM. DE DJIDIAN Rural 12 550 .30 1 4 0 0 0 6 27 0 1/5 .29 5
522 Sikasso Yanfolila
COM. DE DJIGUIYA DE
KOLONI Rural 4 600 .00 0 1 0 0 0 2 9 0 0/1 -.52 2
578 Kayes Kita COM. DE DJOUGOUN Rural 6 982 .33 0 0 0 0 0 0 22 0 0/1 -.59 2
618 Mopti Bandiagara COM. DE DOGANI BERE Rural 3 275 .00 0 0 0 0 0 1 12 0 0/1 -.63 1
64 Sikasso Bougouni COM. DE DOGO Rural 25 777 .15 0 2 1 0 0 13 64 1 1/8 .88 5
637 Koulikoro Kati COM. DE DOGODOUMAN Rural 4 363 .79 0 0 0 0 0 1 2 0 0/1 -.65 1
88 Koulikoro Nara COM. DE DOGOFRY Rural 24 824 .06 1 5 0 0 0 5 62 1 0/8 .63 5
180 Ségou Niono COM. DE DOGOFRY Rural 21 257 .09 1 2 1 0 0 2 14 0 0/4 .13 5
336 Sikasso Sikasso COM. DE DOGONI Rural 10 360 .07 1 1 0 0 0 1 24 0 0/3 -.25 3
453 Koulikoro Dioïla COM. DE DOLENDOUGOU Rural 9 833 .20 0 0 0 0 5 1 7 0 0/3 -.43 2
443 Sikasso Bougouni COM. DE DOMBA Rural 9 005 .00 0 0 0 0 0 3 27 0 0/3 -.41 3
590 Kayes Kéniéba COM. DE DOMBIA Rural 9 046 .00 0 0 0 0 0 1 8 0 0/2 -.60 1
502 Koulikoro Kati COM. DE DOMBILA Rural 10 268 .00 0 0 0 0 4 1 1 0 0/1 -.49 2
514 Mopti Youwarou COM. DE DONGO Rural 11 286 .00 0 0 0 0 3 0 12 0 0/0 -.51 2
225 Koulikoro Kati COM. DE DOUBABOUGOU Rural 6 190 .12 2 0 1 0 1 1 7 0 0/4 .00 4
129 Mopti Bandiagara COM. DE DOUCOUMBO Rural 15 069 .04 2 2 0 0 0 3 45 1 0/4 .36 5
179 Tombouctou Goundam COM. DE DOUEKIRE Rural 12 767 .09 1 3 0 0 2 2 46 0 0/1 .13 5
97 Mopti Douentza COM. DE DOUENTZA Urbain 13 378 1.42 0 2 1 0 1 3 47 1 6/6 .57 5
104 Ségou Ségou COM. DE DOUGABOUGOU Rural 19 711 5.33 0 3 2 0 0 2 19 0 1/2 .51 5
636 Ségou Baraouéli COM. DE DOUGOUFIE Rural 7 558 .08 0 0 0 0 0 0 9 0 0/1 -.65 1
155 Ségou Bla COM. DE DOUGOUOLO Rural 7 541 .98 1 1 1 0 0 2 5 0 1/1 .23 5
262 Mopti Koro COM. DE DOUGOUTENE I Rural 14 665 .00 0 0 0 0 9 3 24 0 0/3 -.09 4
264 Mopti Koro COM. DE DOUGOUTENE II Rural 16 487 .00 1 1 0 0 1 2 29 0 0/5 -.09 4
696 Tombouctou Goundam COM. DE DOUKOURIA Rural 2 450 .00 0 0 0 0 0 0 1 0 0/0 -.74 1
154 Sikasso Sikasso COM. DE DOUMANABA Rural 10 660 .07 1 2 1 0 0 4 14 1 0/2 .24 5
175 Koulikoro Koulikoro COM. DE DOUMBA Rural 6 121 .00 1 2 0 0 6 3 17 1 0/3 .14 5
331 Mopti Bandiagara COM. DE DOUROU Rural 16 712 .15 0 1 0 0 0 2 43 0 0/5 -.24 3
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52 52 |
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. 51.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
40 Koulikoro Banamba
COM. DE
DUGUWOLOWULA Rural 32 657 2.68 1 5 0 0 8 13 83 0 1/6 1.43 5
543 Tombouctou Goundam COM. DE ESSAKANE Rural 9 171 .05 0 1 0 0 0 1 4 0 0/1 -.55 2
698 Kidal Kidal COM. DE ESSOUK Rural 1 016 .53 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.74 1
396 Sikasso Koutiala COM. DE FAGUI Rural 7 642 1.96 0 3 0 0 0 1 10 0 0/1 -.35 3
140 Mopti Djenné COM. DE FAKALA Urbain 25 519 .22 0 3 1 0 0 4 24 0 1/3 .29 5
80 Sikasso Kolondiéba COM. DE FAKOLA Rural 14 789 .00 2 2 1 0 6 4 30 0 1/3 .73 5
436 Sikasso Koutiala COM. DE FAKOLO Rural 8 717 .16 0 0 0 0 2 4 5 0 0/2 -.41 3
529 Kayes Kéniéba COM. DE FALEA Rural 13 310 .05 0 0 0 0 1 1 7 0 0/3 -.53 2
182 Kayes Kayes COM. DE FALEME Rural 6 606 1.78 0 2 2 0 2 1 21 0 0/2 .11 5
90 Koulikoro Nara COM. DE FALLOU Rural 21 949 .13 0 2 0 0 11 7 78 0 0/8 .63 5
200 Ségou Bla COM. DE FALO Rural 26 454 .10 0 2 0 0 0 6 37 0 0/8 .07 4
451 Sikasso Sikasso COM. DE FAMA Rural 7 151 .18 0 1 0 0 2 2 9 0 0/1 -.43 2
526 Kayes Yélimané COM. DE FANGA Rural 5 483 .24 0 1 0 0 0 2 5 0 0/1 -.52 2
198 Ségou Tominia COM. DE FANGASSO Rural 19 376 .23 1 0 0 0 1 4 35 0 2/8 .07 4
364 Ségou Bla COM. DE FANI Rural 10 599 .21 1 1 0 0 0 2 4 0 0/3 -.29 3
461 Koulikoro Kati COM. DE FARABA Rural 9 621 .00 0 0 0 0 0 3 21 0 0/3 -.44 2
509 Kayes Kéniéba COM. DE FARABA Rural 6 814 .20 0 0 0 0 1 2 15 0 0/2 -.50 2
579 Sikasso Bougouni COM. DE FARADIELE Rural 2 243 .00 0 1 0 0 0 1 9 0 0/1 -.59 1
211 Sikasso Bougouni COM. DE FARAGOUARAN Rural 8 126 1.49 0 1 1 0 0 4 24 0 1/3 .03 4
330 Sikasso Sikasso COM. DE FARAKALA Rural 6 063 .24 0 1 1 0 0 2 19 0 0/2 -.24 3
254 Sikasso Kolondiéba COM. DE FARAKO Rural 10 515 .07 1 2 0 0 0 3 27 0 0/5 -.07 4
316 Ségou Ségou COM. DE FARAKO Rural 10 124 .18 0 0 0 0 2 2 28 0 1/2 -.22 4
496 Ségou Ségou
COM. DE FARAKOU
MASSA Rural 10 435 .13 0 0 0 0 1 1 21 0 0/0 -.49 2
486 Mopti Youwarou COM. DE FARIMAKE Rural 6 958 .00 0 0 0 0 0 2 28 0 0/1 -.47 2
497 Kayes Diéma COM. DE FASSOU DEBE Rural 3 779 .00 0 1 0 0 0 2 17 0 0/1 -.49 2
455 Kayes Diéma COM. DE FATAO Urbain 4 795 .26 0 1 0 0 1 2 19 0 0/0 -.43 2
339 Ségou Ségou COM. DE FATINE Rural 20 273 .03 0 1 0 0 1 2 29 0 0/1 -.25 3
76 Mopti Mopti COM. DE FATOMA Rural 11 630 .22 1 2 1 0 4 4 32 1 1/1 .78 5
482 Kayes Kayes COM. DE FEGUI Urbain 2 719 2.92 0 1 0 0 1 2 1 0 0/1 -.47 2
411 Mopti Djenné COM. DE FEMAYE Rural 13 112 .00 0 1 0 0 0 2 23 0 0/1 -.37 3
255 Sikasso Sikasso COM. DE FINKOLO Rural 10 152 1.78 0 1 1 0 1 3 22 0 0/2 -.07 4
95 Sikasso Sikasso
COM. DE FINKOLO
GANADOUGOU Rural 12 126 .12 1 3 2 0 1 4 41 0 0/3 .58 5
664 Ségou San COM. DE FION Rural 5 450 .08 0 0 0 0 0 0 7 0 0/1 -.68 1
176 Tombouctou Niafunké COM. DE FITTOUGA Rural 21 286 .07 0 1 0 0 1 2 51 1 1/2 .14 5
643 Ségou Macina COM. DE FOLOMANA Rural 6 731 .00 0 0 0 0 0 0 9 0 0/4 -.66 1
34 Sikasso Kadiolo COM. DE FOUROU Urbain 21 659 9.44 1 4 2 0 8 9 57 0 1/5 1.56 5
152 Gao Gao COM. DE GABERO Rural 18 972 .15 0 3 1 0 1 2 46 0 1/5 .24 5
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53 53 |
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. 52.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
160 Kayes Kita COM. DE GADOUGOU 1 Rural 16 690 .29 0 3 0 0 0 8 28 0 1/3 .21 5
418 Kayes Kita COM. DE GADOUGOU 2 Rural 4 689 .00 0 2 0 0 0 4 4 0 0/2 -.38 3
682 Mopti Douentza COM. DE GANDAMIA Rural 3 112 .00 0 0 0 0 0 0 4 0 0/1 -.72 1
19 Gao Gao COM. DE GAO Urbain 52 840 21.20 1 3 2 0 8 5 16 2 8/12 2.04 5
116 Sikasso Bougouni COM. DE GARALO Urbain 20 544 .34 0 3 1 0 1 4 41 1 1/5 .43 5
619 Tombouctou Diré COM. DE GARBAKOIRA Rural 4 706 .00 0 0 0 0 1 0 12 0 0/0 -.63 1
657 Tombouctou Goundam COM. DE GARGANDO Rural 6 778 1.25 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.67 1
228 Kayes Nioro COM. DE GAVINANE Rural 10 516 .29 0 1 1 0 0 4 39 0 0/1 -.01 4
204 Kayes Nioro COM. DE GOGUI Rural 9 738 .72 1 2 0 0 1 3 45 0 0/1 .06 4
649 Kayes Diéma
COM. DE
GOMITRADOUGOU Rural 4 234 .83 0 0 0 0 0 0 8 0 0/0 -.67 1
587 Sikasso Sikasso COM. DE GONGASSO Rural 6 614 .00 0 0 0 0 0 1 13 0 0/1 -.59 1
235 Kayes Yélimané COM. DE GORY Rural 8 756 .64 1 1 0 0 1 2 53 0 0/1 -.03 4
346 Kayes Kayes COM. DE GORY GOPELA Rural 5 355 .67 1 1 0 0 4 0 10 0 0/1 -.26 3
287 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE GOSSI Rural 9 577 .37 0 1 0 0 1 2 0 0 1/1 -.16 4
337 Sikasso Koutiala COM. DE GOUADJI KAO Rural 7 089 .68 0 1 1 0 1 1 16 0 0/1 -.25 3
138 Sikasso Yanfolila COM. DE GOUANAN Rural 19 030 2.31 0 3 1 0 1 5 22 0 1/6 .30 5
85 Sikasso Yanfolila COM. DE GOUANDIAKA Rural 19 400 2.83 1 4 1 0 1 4 48 0 1/7 .65 5
582 Sikasso Koutiala
COM. DE GOUDIE
SOUGOUNA Rural 7 961 .26 0 0 0 0 2 0 7 0 0/2 -.59 1
503 Ségou Baraouéli COM. DE GOUENDO Rural 8 549 .37 0 1 0 0 0 2 5 0 0/1 -.49 2
554 Kayes Kayes COM. DE GOUMERA Urbain 2 618 .28 0 0 0 0 1 2 10 0 0/1 -.56 2
213 Tombouctou Goundam COM. DE GOUNDAM Urbain 9 106 .15 0 2 1 0 1 2 38 0 1/7 .02 4
531 Kayes Bafoulabé COM. DE GOUNFAN Rural 4 507 .16 0 1 0 0 0 1 15 0 0/1 -.53 2
259 Gao Gao COM. DE GOUNZOUREYE Rural 20 268 .06 0 1 0 0 4 0 61 0 0/8 -.09 4
600 Kayes Diéma COM. DE GROUMERA Rural 7 228 .00 0 0 0 0 1 0 11 0 0/0 -.61 1
632 Kayes Diéma COM. DE GUEDEBINE Rural 3 767 .00 0 0 0 0 0 0 18 0 0/0 -.64 1
35 Koulikoro Dioïla COM. DE GUEGNEKA Urbain 28 051 20.92 0 3 2 1 6 3 17 1 3/6 1.54 5
300 Kayes Kita
COM. DE
GUEMOUKOURABA Rural 6 375 .12 1 1 0 0 0 3 25 0 0/2 -.19 4
468 Kayes Kéniéba COM. DE GUENEGORE Rural 9 922 .14 0 1 0 0 0 2 12 0 0/1 -.45 2
574 Koulikoro Nara COM. DE GUENEIBE Rural 6 327 .08 0 0 0 0 0 0 25 0 0/1 -.58 2
249 Kayes Nioro COM. DE GUETEMA Rural 7 718 .25 1 1 0 0 0 4 38 0 0/0 -.06 4
117 Kayes Kayes
COM. DE GUIDIMAKAN K.
KAFFO Rural 14 417 1.76 1 4 0 0 4 6 31 0 0/6 .43 5
46 Kayes Yélimané COM. DE GUIDIME Urbain 27 499 .64 0 4 0 0 4 7 134 2 2/4 1.25 5
306 Koulikoro Kolokani COM. DE GUIHOYO Rural 15 243 .10 0 1 0 0 0 5 28 0 0/4 -.19 4
343 Koulikoro Nara COM. DE GUIRE Rural 9 706 .00 1 0 0 0 0 1 37 0 0/3 -.26 3
321 Tombouctou Diré COM. DE HAIBONGO Rural 10 635 .18 0 1 0 0 5 2 23 0 0/3 -.23 4
125 Mopti Douentza COM. DE HAIRE Rural 18 036 .08 1 3 0 0 1 4 42 0 1/2 .37 5
566 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE HAMZAKONA Rural 3 515 .16 0 1 0 0 1 1 2 0 0/1 -.57 2
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54 54 |
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. 53.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
676 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE HARIBOMO Rural 6 561 .08 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.70 1
437 Kayes Kayes COM. DE HAWA DEMBAYA Rural 5 168 2.09 0 0 0 0 3 2 14 0 0/3 -.41 3
201 Mopti Douentza COM. DE HOMBORI Rural 13 499 .13 0 1 0 0 1 2 39 0 1/1 .06 4
687 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE INADIATAFANE Rural 4 183 .12 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.72 1
683 Gao Ménaka COM. DE INEKAR Rural 5 195 .00 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.72 1
297 Tombouctou Goundam COM. DE ISSA BERY Rural 4 700 .00 0 3 0 0 3 4 12 0 0/2 -.18 4
417 Koulikoro Dioïla COM. DE JEKAFO Rural 4 888 .13 1 1 0 0 0 1 6 0 0/3 -.38 3
533 Sikasso Sikasso COM. DE KABARASSO Rural 6 380 .45 0 1 0 0 1 0 12 0 0/2 -.54 2
268 Sikasso Sikasso COM. DE KABOILA Rural 21 173 .03 0 0 0 0 4 5 24 0 0/5 -.10 4
471 Kayes Nioro COM. DE KADIABA KADIEL Rural 8 041 .53 0 0 0 0 2 1 23 0 0/0 -.46 2
122 Sikasso Kolondiéba COM. DE KADIANA Rural 15 806 .14 0 2 1 0 10 2 27 0 1/3 .38 5
25 Sikasso Kadiolo COM. DE KADIOLO Urbain 31 658 5.94 1 3 2 0 4 11 49 4 1/9 1.83 5
347 Sikasso Koutiala COM. DE KAFO FABOLI Rural 11 194 .12 0 0 0 0 3 2 43 0 0/2 -.26 3
665 Sikasso Sikasso COM. DE KAFOUZIELA Rural 4 734 .15 0 0 0 0 0 0 8 0 0/1 -.68 1
310 Sikasso Kadiolo COM. DE KAI Rural 7 022 2.97 1 0 0 0 4 2 4 0 0/1 -.20 4
158 Ségou Niono COM. DE KALA SIGUIDA Rural 14 620 1.71 0 3 0 0 1 3 22 0 1/1 .21 5
32 Koulikoro Kati COM. DE KALABANCORO Urbain 36 022 4.90 1 4 1 3 0 6 20 1 5/13 1.66 5
39 Koulikoro Dioïla COM. DE KALADOUGOU Urbain 24 099 1.58 2 4 2 0 7 5 23 2 2/8 1.44 5
286 Ségou Baraouéli COM. DE KALAKE Rural 12 938 .20 1 1 0 0 0 2 28 0 0/2 -.16 4
263 Koulikoro Kati COM. DE KALIFABOUGOU Rural 11 200 .00 0 2 0 0 0 5 10 0 1/2 -.09 4
266 Koulikoro Kati COM. DE KAMBILA Rural 9 971 .00 0 0 1 0 3 4 18 0 0/6 -.10 4
544 Ségou Ségou COM. DE KAMIANDOUGOU Rural 11 933 .00 0 0 0 0 0 1 13 0 0/1 -.55 2
680 Tombouctou Goundam COM. DE KANEYE Rural 2 071 .00 0 0 0 0 0 0 7 0 0/0 -.71 1
360 Mopti Bankass COM. DE KANI BOZON Rural 10 579 .00 0 2 0 0 0 2 31 0 0/3 -.29 3
634 Ségou San COM. DE KANIEGUE Rural 6 510 .27 0 0 0 0 0 0 11 0 0/7 -.64 1
109 Koulikoro Kangaba COM. DE KANIOGO Rural 13 078 .00 1 2 0 0 7 7 22 1 1/8 .48 5
520 Sikasso Sikasso COM. DE KAPALA Rural 8 628 .08 0 1 0 0 2 0 7 0 0/1 -.52 2
624 Sikasso Koutiala COM. DE KAPALA Rural 5 235 .00 0 1 0 0 0 0 2 0 0/3 -.64 1
139 Sikasso Sikasso
COM. DE
KAPOLONDOUGOU Rural 11 727 1.08 1 2 0 0 3 1 35 2 1/5 .29 5
410 Ségou San COM. DE KARABA Rural 6 084 .11 0 1 0 0 2 3 13 0 0/4 -.37 3
447 Sikasso Koutiala
COM. DE KARAGOUANA
MALLE Rural 5 737 .87 0 1 0 0 0 3 13 0 0/2 -.42 3
56 Kayes Kayes COM. DE KARAKORO Rural 11 754 2.59 2 5 0 1 4 7 45 0 0/5 1.03 5
335 Koulikoro Kangaba COM. DE KARAN Urbain 5 699 .00 0 1 0 0 0 1 7 0 1/1 -.25 3
239 Sikasso Yorosso COM. DE KARANGANA Rural 12 942 .86 1 2 0 0 1 4 9 0 0/2 -.04 4
362 Mopti Tenenkou COM. DE KARERI Rural 18 718 .00 0 0 0 0 0 3 34 0 0/2 -.29 3
504 Mopti Koro COM. DE KASSA Rural 13 244 .00 0 0 0 0 0 2 12 0 0/2 -.49 2
195 Kayes Kéniéba COM. DE KASSAMA Rural 17 471 .00 0 3 0 0 3 3 41 0 1/7 .08 4
164 Kayes Kita COM. DE KASSARO Rural 12 105 .11 0 3 0 0 1 9 26 0 1/5 .19 5
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55 55 |
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. 54.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
547 Ségou San COM. DE KASSOROLA Rural 13 431 .00 0 0 0 0 0 0 19 0 0/6 -.55 2
11 Koulikoro Kati COM. DE KATI Urbain 53 959 38.59 0 4 3 2 6 7 58 2 8/19 3.18 5
121 Ségou Ségou COM. DE KATIENA Rural 21 352 .13 1 3 1 0 2 4 21 0 0/2 .39 5
137 Ségou San COM. DE KAVA Rural 12 790 .47 0 3 1 0 5 3 14 1 1/7 .30 5
8 Kayes Kayes COM. DE KAYES Urbain 68 418 44.61 2 11 3 3 3 13 52 0 11/14 4.59 5
605 Ségou Bla COM. DE KAZANGASSO Rural 6 467 2.69 0 0 0 0 0 0 5 0 0/2 -.62 1
73 Sikasso Kolondiéba COM. DE KEBILA Rural 25 082 .00 1 2 1 0 5 7 56 0 1/6 .81 5
250 Sikasso Bougouni COM. DE KELEYA Rural 17 792 .28 0 1 0 0 0 5 36 0 1/5 -.06 4
142 Koulikoro Dioïla COM. DE KEMEKAFO Rural 17 049 .00 0 5 0 0 6 5 28 0 0/6 .29 5
94 Kayes Kayes COM. DE KEMENE TAMBO Rural 13 401 1.59 0 3 0 0 8 6 28 0 2/2 .58 5
245 Ségou Bla COM. DE KEMENI Rural 10 151 .07 1 3 0 0 0 3 17 0 0/1 -.06 4
656 Mopti Bandiagara COM. DE KENDE Rural 4 328 .00 0 0 0 0 0 0 11 0 0/0 -.67 1
285 Mopti Bandiagara COM. DE KENDIE Rural 18 714 .03 0 1 0 0 1 2 51 0 0/2 -.15 4
91 Kayes Kéniéba COM. DE KENIEBA Urbain 26 317 2.48 0 4 1 0 1 2 52 1 1/3 .61 5
569 Koulikoro Dioïla COM. DE KERELA Rural 7 278 .00 0 0 0 0 1 1 9 0 0/3 -.58 2
677 Mopti Douentza COM. DE KERENA Rural 1 887 .00 0 0 0 0 0 0 9 0 0/0 -.70 1
251 Mopti Djenné COM. DE KEWA Rural 13 970 .04 1 2 0 0 1 3 15 0 0/1 -.07 4
386 Kayes Kayes COM. DE KHOULOUM Rural 9 093 4.12 0 0 0 0 4 1 18 0 0/0 -.32 3
368 Koulikoro Banamba COM. DE KIBAN Urbain 9 115 1.85 0 1 0 0 1 2 13 0 1/4 -.30 3
240 Kidal Kidal COM. DE KIDAL Urbain 11 288 4.55 0 1 0 0 1 3 23 0 1/2 -.04 4
348 Sikasso Yorosso COM. DE KIFFOSSO 1 Rural 15 631 .13 1 0 0 0 1 1 18 0 0/4 -.26 3
86 Sikasso Sikasso COM. DE KIGNAN Rural 19 242 .62 1 3 1 0 3 3 42 1 1/5 .64 5
372 Koulikoro Dioïla COM. DE KILIDOUGOU Rural 12 129 .00 0 0 0 0 1 6 9 0 0/3 -.30 3
47 Kayes Yélimané COM. DE KIRANE KANIAGA Urbain 23 993 .19 2 4 1 0 2 5 85 0 2/3 1.24 5
616 Tombouctou Diré COM. DE KIRCHAMBA Rural 3 080 .00 0 0 0 0 1 1 6 0 0/1 -.63 1
24 Kayes Kita COM. DE KITA Urbain 32 767 23.58 0 4 0 3 4 5 47 1 3/12 1.85 5
549 Kayes Kita COM. DE KITA NORD Rural 6 000 .34 0 1 0 0 0 1 7 0 0/3 -.55 2
525 Kayes Kita COM. DE KITA OUEST Rural 11 814 .11 0 0 0 0 0 2 8 0 0/5 -.52 2
101 Sikasso Sikasso COM. DE KLELA Urbain 19 366 .18 0 2 1 0 5 3 43 1 1/2 .54 5
463 Kayes Kita COM. DE KOBRI Rural 12 721 .07 0 1 0 0 0 1 19 0 0/4 -.44 2
325 Sikasso Sikasso COM. DE KOFAN Rural 8 289 .08 1 1 0 0 3 0 20 0 0/2 -.23 3
413 Sikasso Bougouni COM. DE KOKELE Rural 5 121 .00 0 2 0 0 0 3 14 0 0/2 -.38 3
265 Kayes Kita COM. DE KOKOFATA Rural 14 503 .12 0 1 0 0 1 5 21 0 1/3 -.09 4
237 Ségou Macina COM. DE KOKRY CENTRE Rural 11 861 .58 1 2 0 0 2 1 35 0 0/3 -.04 4
662 Sikasso Bougouni COM. DE KOLA Rural 2 731 .00 0 0 0 0 0 0 13 0 0/0 -.68 1
31 Koulikoro Kolokani COM. DE KOLOKANI Urbain 34 217 .75 1 3 2 0 4 12 73 2 2/19 1.67 5
614 Sikasso Sikasso COM. DE KOLOKOBA Rural 6 036 .23 0 0 0 0 0 0 16 0 0/2 -.63 1
16 Sikasso Kolondiéba COM. DE KOLONDIEBA Urbain 38 324 .77 1 3 2 1 20 4 114 1 2/7 2.23 5
62 Ségou Macina COM. DE KOLONGO Rural 23 227 .78 1 2 1 0 1 2 77 2 1/2 .88 5
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56 56 |
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. 55.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
120 Sikasso Koutiala COM. DE KOLONIGUE Rural 14 752 .24 1 2 0 0 1 6 24 1 1/2 .39 5
397 Sikasso Kolondiéba COM. DE KOLOSSO Rural 5 500 .00 0 0 0 0 7 1 19 0 0/1 -.35 3
617 Tombouctou Diré COM. DE KONDI Rural 2 338 1.20 0 0 0 0 0 1 8 0 0/1 -.63 1
470 Kayes Kayes COM. DE KONIAKARY Urbain 7 074 1.37 0 1 0 0 1 2 4 0 0/1 -.46 2
334 Sikasso Koutiala COM. DE KONINA Rural 9 663 .15 1 1 0 0 0 3 7 0 0/1 -.24 3
320 Sikasso Koutiala COM. DE KONINGUE Rural 10 531 .07 0 1 1 0 0 3 5 0 0/1 -.23 4
30 Mopti Mopti COM. DE KONNA Rural 27 086 .77 2 7 2 1 1 4 40 1 1/2 1.69 5
78 Ségou Baraouéli COM. DE KONOBOUGOU Urbain 26 588 .51 1 2 1 0 1 8 55 0 1/4 .77 5
143 Ségou Ségou COM. DE KONODIMINI Rural 13 110 .15 1 2 0 0 2 2 26 0 1/1 .28 5
66 Sikasso Koutiala COM. DE KONSEGUELA Rural 21 214 .28 1 3 1 0 5 6 41 1 1/4 .87 5
407 Kayes Yélimané COM. DE KONSIGA Rural 3 061 .67 0 1 0 0 1 2 33 0 0/1 -.37 3
350 Kayes Bafoulabé COM. DE KONTELA Rural 15 095 .14 0 1 0 0 1 2 34 0 0/2 -.27 3
253 Mopti Koro COM. DE KOPORO PEN Rural 15 393 .13 1 1 0 0 0 1 29 0 1/3 -.07 4
289 Mopti Koro
COM. DE KOPOROKENDIE
NA Rural 14 604 .12 0 1 0 0 3 2 32 0 1/6 -.16 4
669 Mopti Douentza COM. DE KORAROU Rural 1 852 .00 0 0 0 0 0 1 3 0 0/1 -.69 1
367 Kayes Nioro COM. DE KORERA KORE Rural 15 003 .09 0 0 0 0 0 4 30 0 0/1 -.30 3
36 Mopti Koro COM. DE KORO Urbain 41 997 .20 1 2 2 0 6 3 114 2 2/11 1.53 5
442 Ségou Bla COM. DE KORODOUGOU Rural 8 453 .00 0 1 0 0 0 4 5 0 0/3 -.41 3
133 Mopti Mopti COM. DE KOROMBANA Urbain 19 360 .09 0 2 2 0 1 2 28 0 1/3 .34 5
628 Sikasso Koutiala COM. DE KOROMO Rural 4 434 .15 0 0 0 0 0 1 7 0 0/1 -.64 1
328 Koulikoro Nara COM. DE KORONGA Rural 7 958 .00 1 2 0 0 0 0 26 0 0/0 -.24 3
686 Kayes Kita COM. DE KOTOUBA Rural 2 357 .00 0 0 0 0 0 0 4 0 0/1 -.72 1
678 Mopti Mopti COM. DE KOUBAYE Rural 5 094 .00 0 0 0 0 0 0 2 0 0/0 -.71 1
402 Mopti Douentza
COM. DE KOUBEWEL
KOUNDIA Rural 10 307 .00 0 0 0 0 0 5 17 0 0/1 -.36 3
29 Koulikoro Koulikoro COM. DE KOULA Rural 21 201 .07 3 2 0 0 20 7 89 1 2/10 1.71 5
271 Ségou Tominia COM. DE KOULA Rural 15 286 .10 1 1 0 0 1 1 23 0 1/5 -.11 4
692 Ségou Bla
COM. DE
KOULANDOUGOU Rural 3 521 .00 0 0 0 0 0 0 0 0 0/1 -.73 1
13 Koulikoro Koulikoro COM. DE KOULIKORO Urbain 29 513 40.16 2 5 1 1 5 11 18 1 4/8 2.66 5
575 Mopti Bankass
COM. DE KOULOGON
HABE Rural 12 934 .00 0 0 0 0 0 0 13 0 0/0 -.58 2
594 Kayes Kita COM. DE KOULOU Rural 5 474 .00 0 1 0 0 0 1 0 0 0/1 -.60 1
356 Tombouctou Niafunké COM. DE KOUMAIRA Rural 11 186 .04 0 0 0 0 2 2 23 1 0/1 -.28 3
313 Sikasso Sikasso COM. DE KOUMANKOU Rural 5 629 .26 1 1 1 0 0 0 6 0 0/1 -.21 4
23 Sikasso Bougouni COM. DE KOUMANTOU Urbain 34 216 .33 1 9 2 0 1 13 80 1 1/10 1.94 5
423 Sikasso Yorosso COM. DE KOUMBIA Rural 15 386 .00 0 1 0 0 1 2 9 0 0/3 -.39 3
510 Mopti Mopti COM. DE KOUNARI Rural 12 819 .04 0 0 0 0 0 0 30 0 0/1 -.50 2
432 Kayes Bafoulabé COM. DE KOUNDIAN Rural 11 239 .00 0 1 0 0 0 2 21 0 0/5 -.40 3
312 Sikasso Koutiala COM. DE KOUNIANA Rural 2 206 .58 0 1 0 0 1 2 3 0 1/1 -.21 4
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57 57 |
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. 56.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
595 Sikasso Sikasso COM. DE KOUORO Rural 10 911 .46 0 0 0 0 0 0 11 0 0/1 -.60 1
227 Koulikoro Kati COM. DE KOUROUBA Rural 4 990 .00 0 1 0 0 6 2 18 1 1/2 -.01 4
622 Kayes Kéniéba COM. DE KOUROUKOTO Rural 5 129 .00 0 0 0 0 0 1 7 0 0/0 -.64 1
375 Sikasso Bougouni COM. DE KOUROULAMINI Rural 4 703 .31 0 3 0 0 0 3 13 0 0/3 -.31 3
365 Sikasso Sikasso COM. DE KOUROUMA Rural 10 196 .00 0 1 0 0 3 2 25 0 0/4 -.29 3
562 Kayes Kita
COM. DE
KOUROUNINKOTO Urbain 3 264 .69 0 1 0 0 0 1 7 0 0/1 -.57 2
38 Sikasso Yorosso COM. DE KOURY Urbain 33 956 .86 2 4 2 1 3 6 12 1 1/7 1.46 5
469 Sikasso Yanfolila COM. DE KOUSSAN Rural 7 629 .17 0 1 0 0 0 2 16 0 0/3 -.45 2
177 Kayes Kayes COM. DE KOUSSANE Rural 14 431 .62 1 2 0 0 4 2 42 0 0/3 .13 5
12 Sikasso Koutiala COM. DE KOUTIALA Urbain 78 085 14.93 1 5 2 2 10 7 35 2 7/14 2.91 5
267 Kayes Yélimané COM. DE KREMIS Rural 6 848 .37 0 1 0 0 0 1 34 0 1/1 -.10 4
548 Tombouctou Tombouctou COM. DE LAFIA Rural 7 540 .13 0 0 0 0 1 1 13 0 0/3 -.55 2
349 Kayes Diéma COM. DE LAKAMANE Rural 9 912 .13 0 1 0 0 0 3 41 0 0/1 -.27 3
389 Kayes Diéma COM. DE LAMBIDOU Rural 9 413 .53 0 1 0 0 2 2 23 0 0/2 -.33 3
631 Ségou Tominia COM. DE LANFIALA Rural 5 760 .00 0 0 0 0 0 1 5 0 0/2 -.64 1
170 Tombouctou Niafunké COM. DE LERE Urbain 11 334 .29 0 0 1 0 3 2 23 0 1/1 .17 5
505 Mopti Bankass COM. DE LESSAGOU HABE Rural 11 979 .00 0 0 0 0 0 0 33 0 0/1 -.49 2
500 Kayes Kayes
COM. DE LIBERTE
DEMBAYA Rural 7 350 2.98 0 0 0 0 0 0 28 0 0/1 -.49 2
131 Sikasso Sikasso COM. DE LOBOUGOULA Rural 24 410 .06 0 2 0 0 8 2 45 1 1/4 .35 5
112 Kayes Kayes COM. DE LOGO Rural 10 112 1.57 0 6 0 0 4 7 34 0 2/7 .48 5
625 Sikasso Koutiala COM. DE LOGOUANA Rural 5 549 .00 0 0 0 0 0 1 6 0 0/1 -.64 1
52 Sikasso Kadiolo COM. DE LOULOUNI Rural 31 649 .41 1 3 2 0 2 9 29 1 1/6 1.13 5
598 Mopti Bandiagara COM. DE LOWOL GUEOU Rural 5 559 .00 0 0 0 0 0 1 12 0 0/1 -.61 1
96 Ségou Macina COM. DE MACINA Urbain 23 717 .47 0 2 1 0 1 5 40 2 1/4 .57 5
340 Mopti Djenné COM. DE MADIAMA Rural 8 862 .06 1 1 0 0 1 2 10 0 0/2 -.25 3
460 Kayes Diéma COM. DE MADIGA SACKO Urbain 8 921 .78 0 1 0 0 0 2 14 0 0/1 -.44 2
238 Kayes Kita COM. DE MADINA Rural 13 572 .35 0 3 0 0 0 6 24 0 0/4 -.04 4
65 Koulikoro Banamba COM. DE MADINA SACKO Rural 17 519 .32 2 4 0 0 7 5 67 0 1/9 .87 5
107 Mopti Koro COM. DE MADOUGOU Rural 22 418 .00 0 2 2 0 2 3 60 0 0/6 .49 5
226 Ségou Tominia COM. DE MAFOUNE Rural 17 204 .00 1 2 0 0 4 0 24 0 1/10 .00 4
181 Kayes Bafoulabé COM. DE MAHINA Urbain 19 494 1.06 0 3 0 0 0 5 32 0 2/7 .12 5
314 Sikasso Yorosso COM. DE MAHOU Urbain 11 982 .04 0 0 0 0 1 2 0 0 1/1 -.21 4
459 Kayes Kita COM. DE MAKANO Rural 8 246 .08 0 0 0 0 0 4 14 0 0/3 -.44 2
17 Koulikoro Kati COM. DE MANDE Rural 31 127 .93 2 4 1 0 20 16 44 0 3/14 2.06 5
230 Ségou Tominia COM. DE MANDIAKUY Rural 15 899 .07 0 0 1 0 2 5 14 0 1/9 -.01 4
458 Koulikoro Kangaba
COM. DE
MARAMANDOUGOU Rural 10 993 .00 0 0 0 0 0 4 10 0 0/4 -.43 2
477 Kayes Yélimané COM. DE MAREKAFFO Rural 3 486 4.02 0 0 0 0 1 0 28 0 0/0 -.47 2
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58 58 |
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. 57.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
124 Kayes Kayes
COM. DE MARENA
DIOMBOUGOU Rural 13 016 5.20 2 2 0 0 2 1 39 0 1/4 .38 5
378 Ségou Niono COM. DE MARIKO Rural 17 126 .15 0 1 0 0 0 3 18 0 0/1 -.31 3
559 Kayes Kayes COM. DE MARINTOUMANIA Rural 5 748 .00 0 0 0 0 1 0 24 0 0/0 -.56 2
63 Ségou Ségou COM. DE MARKALA Urbain 36 712 10.90 1 2 1 0 1 2 61 0 2/7 .88 5
403 Ségou Ségou COM. DE MASSALA Rural 5 555 .36 0 1 0 0 0 4 19 0 0/2 -.36 3
82 Koulikoro Kolokani COM. DE MASSANTOLA Rural 29 479 .13 1 3 0 0 2 11 34 0 2/10 .70 5
21 Koulikoro Dioïla COM. DE MASSIGUI Rural 42 823 .04 0 4 1 0 13 24 43 1 1/14 1.96 5
439 Ségou Macina COM. DE MATOMO Rural 10 704 .10 0 2 0 0 0 0 24 0 0/1 -.41 3
581 Tombouctou Goundam COM. DE M'BOUNA Rural 4 755 .11 0 0 0 0 1 1 11 0 0/1 -.59 1
171 Koulikoro Koulikoro COM. DE MEGUETAN Rural 17 237 .43 0 3 0 0 2 6 24 1 0/7 .17 5
279 Sikasso Kolondiéba COM. DE MENA Rural 5 022 .00 0 1 0 0 3 6 30 0 0/2 -.13 4
81 Gao Ménaka COM. DE MENAKA Urbain 14 878 .84 3 0 1 0 3 2 11 2 1/4 .72 5
542 Sikasso Yorosso COM. DE MENAMBA 1 Rural 6 868 .22 0 0 0 0 1 2 6 0 0/0 -.54 2
370 Sikasso Bougouni COM. DE MERIDIELA Rural 9 215 .27 0 2 0 0 0 3 20 0 0/1 -.30 3
284 Mopti Bandiagara COM. DE METOUMOU Rural 11 096 .00 1 2 0 0 0 2 19 0 0/1 -.15 4
358 Sikasso Koutiala COM. DE MIENA Urbain 10 858 .25 1 0 0 0 2 2 5 0 0/2 -.29 3
75 Koulikoro Kangaba COM. DE MINIDIAN Urbain 13 595 3.68 0 3 1 0 1 3 53 3 2/4 .78 5
536 Sikasso Sikasso COM. DE MINIKO Rural 2 273 .00 0 0 0 0 3 1 13 0 0/1 -.54 2
232 Sikasso Sikasso COM. DE MIRIA Rural 7 810 .00 1 3 0 0 0 5 9 0 0/4 -.03 4
83 Sikasso Kadiolo COM. DE MISSENI Rural 12 855 .30 0 2 3 0 6 3 44 0 0/4 .68 5
620 Sikasso Sikasso COM. DE MISSIRIKORO Rural 3 432 .39 0 0 0 0 2 0 5 0 0/1 -.63 1
257 Mopti Douentza COM. DE MONDORO Rural 21 171 .00 0 2 0 0 0 5 27 0 0/4 -.08 4
332 Ségou Macina
COM. DE
MONIMPEBOUGOU Rural 23 030 .05 0 1 0 0 0 1 41 0 0/1 -.24 3
10 Mopti Mopti COM. DE MOPTI Urbain 82 162 29.97 1 9 2 3 8 13 9 1 8/14 3.81 5
174 Koulikoro Kati COM. DE MORIBABOUGOU Rural 5 451 7.76 1 1 1 0 0 0 10 0 1/2 .15 5
448 Ségou San COM. DE MORIBILA Rural 9 058 .16 0 2 0 0 0 1 15 0 0/1 -.42 3
205 Koulikoro Kati
COM. DE
MOUNTOUGOULA Rural 10 350 .06 0 2 0 0 4 5 31 0 1/4 .05 4
93 Sikasso Koutiala COM. DE M'PESSOBA Urbain 29 486 1.39 0 2 1 0 5 5 34 1 1/7 .59 5
270 Sikasso Koutiala COM. DE NAFANGA Rural 6 196 .42 0 2 0 0 2 6 24 0 0/3 -.11 4
384 Kayes Kita COM. DE NAMALA GUIMBA Rural 8 659 .09 0 0 1 0 3 0 12 0 0/1 -.32 3
551 Ségou Niono COM. DE NAMPALARI Rural 6 081 .00 0 0 0 0 0 2 12 0 0/1 -.56 2
572 Sikasso Koutiala COM. DE NAMPE Rural 5 712 .45 0 0 0 0 0 2 6 0 0/1 -.58 2
261 Sikasso Kolondiéba COM. DE NANGALASSO Rural 8 748 .17 1 1 1 0 0 0 25 0 0/1 -.09 4
209 Koulikoro Dioïla COM. DE NANGOLA Rural 13 694 .10 1 2 0 0 0 6 14 0 0/5 .03 4
103 Koulikoro Nara COM. DE NARA Urbain 20 131 .36 0 2 1 0 1 3 67 2 1/7 .54 5
151 Koulikoro Kangaba COM. DE NARENA Rural 9 090 .32 1 2 0 0 2 3 23 2 1/5 .25 5
464 Sikasso Sikasso COM. DE NATIEN Rural 5 004 .15 0 0 0 0 2 3 14 0 0/0 -.45 2
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. 58.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
67 Koulikoro Dioïla COM. DE N'DLONDOUGOU Rural 14 191 .00 0 4 1 0 10 9 19 1 1/5 .85 5
161 Mopti Youwarou COM. DE N'DODJIGA Rural 18 047 .03 0 1 1 0 0 2 33 1 1/2 .20 5
135 Mopti Djenné
COM. DE NEMA
BADENYAKAFO Rural 33 783 .03 1 2 0 0 0 5 44 0 0/3 .31 5
563 Koulikoro Kati
COM. DE N'GABACORO
DROIT Rural 6 074 3.45 0 0 0 0 0 1 2 0 0/3 -.57 2
274 Ségou Ségou COM. DE N'GARA Rural 12 492 .30 0 3 0 0 0 5 20 0 0/2 -.11 4
507 Koulikoro Dioïla COM. DE N'GARADOUGOU Rural 10 177 .06 0 0 0 0 3 1 6 0 0/3 -.50 2
577 Ségou Baraouéli COM. DE N'GASSOLA Rural 4 438 .00 0 1 0 0 0 1 5 0 0/1 -.58 2
517 Ségou San COM. DE N'GOA Rural 7 620 .23 0 1 0 0 0 2 4 0 0/1 -.51 2
221 Koulikoro Dioïla COM. DE N'GOLOBOUGOU Rural 15 237 .00 1 2 0 0 5 2 12 0 0/5 .01 4
483 Sikasso Kolondiéba COM. DE N'GOLODIANA Rural 5 446 .00 0 0 0 0 0 2 31 0 0/1 -.47 2
462 Sikasso Koutiala
COM. DE
N'GOLONIANASSO Rural 13 051 .44 0 1 0 0 1 1 10 0 0/1 -.44 2
282 Tombouctou Niafunké COM. DE N'GORKOU Rural 15 764 .00 0 2 0 0 0 4 31 0 0/2 -.15 4
385 Koulikoro Kati COM. DE N'GOURABA Rural 12 669 .00 0 0 0 0 6 1 19 0 0/2 -.32 3
645 Sikasso Koutiala COM. DE N'GOUTJINA Rural 7 873 .09 0 0 0 0 0 0 6 0 0/1 -.66 1
123 Koulikoro Kati COM. DE NIAGADINA Rural 8 576 .00 1 3 0 1 5 4 19 0 0/3 .38 5
612 Ségou Bla COM. DE NIALA Rural 8 283 .00 0 0 0 0 0 1 4 0 0/3 -.62 1
84 Koulikoro Nara COM. DE NIAMANA Rural 21 607 .10 1 1 1 0 0 5 78 1 1/9 .66 5
671 Ségou San COM. DE NIAMANA Rural 5 027 .23 0 0 0 0 0 0 4 0 0/0 -.69 1
626 Kayes Bafoulabé COM. DE NIAMBIA Rural 4 621 .00 0 0 0 0 0 0 17 0 0/2 -.64 1
599 Mopti Djenné COM. DE NIANSANARI Rural 3 879 .09 0 0 0 0 0 1 14 0 0/1 -.61 1
565 Sikasso Koutiala COM. DE NIANTAGA Rural 3 699 .59 0 0 0 0 0 2 11 0 0/4 -.57 2
642 Kayes Kita COM. DE NIANTANSO Rural 4 088 .00 0 0 0 0 1 0 8 0 0/2 -.66 1
212 Koulikoro Dioïla COM. DE NIANTJILA Rural 12 186 .00 0 3 0 0 1 6 14 0 1/3 .03 4
609 Ségou San COM. DE NIASSO Rural 10 462 .00 0 0 0 0 0 0 10 0 0/3 -.62 1
42 Sikasso Sikasso COM. DE NIENA Rural 29 156 .30 1 2 2 0 3 7 91 2 1/8 1.38 5
593 Sikasso Kadiolo COM. DE NIMBOUGOU Rural 4 608 .15 0 1 0 0 0 1 1 0 0/1 -.60 1
26 Ségou Niono COM. DE NIONO Urbain 55 227 16.01 0 6 2 1 1 4 36 1 4/9 1.83 5
132 Kayes Nioro COM. DE NIORO Urbain 22 700 2.71 0 2 1 0 2 2 25 0 4/6 .34 5
420 Kayes Nioro
COM. DE NIORO
TOUGOUNERANGABE Rural 10 369 .67 0 0 0 0 3 1 26 0 0/0 -.39 3
487 Koulikoro Kati COM. DE NIOUMAMAKANA Rural 6 393 .00 0 1 0 0 0 3 5 0 0/5 -.48 2
399 Ségou Ségou
COM. DE
N'KOUMANDOUGOU Rural 9 576 .39 0 1 0 0 0 2 32 0 0/1 -.35 3
430 Sikasso Sikasso COM. DE NONGO SOUALA Rural 6 645 .52 1 1 0 0 0 0 7 0 0/1 -.40 3
383 Koulikoro Kolokani COM. DE NONKON Rural 14 955 .00 0 0 0 0 5 3 3 0 0/4 -.32 3
128 Koulikoro Kolokani
COM. DE
NOSSOMBOUGOU Rural 17 631 .08 1 1 0 0 7 4 31 1 1/8 .37 5
144 Koulikoro Kangaba COM. DE NOUGA Rural 8 613 .23 1 1 0 0 4 6 16 2 0/6 .28 5
658 Gao Gao COM. DE N'TILLIT Rural 10 125 .00 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.67 1
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60 60 |
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. 59.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
189 Koulikoro Kati COM. DE N'TJIBA Rural 17 369 .05 0 2 1 0 3 4 14 0 0/2 .09 5
561 Sikasso Sikasso COM. DE N'TJIKOUNA Rural 2 472 .26 0 0 0 0 2 1 12 0 0/1 -.57 2
519 Ségou San COM. DE N'TOROSSO Rural 8 403 .22 0 1 0 0 0 2 2 0 0/2 -.51 2
474 Sikasso Koutiala COM. DE N'TOSSONI Rural 5 456 .98 0 1 0 0 0 2 15 0 0/1 -.46 2
100 Koulikoro Koulikoro COM. DE NYAMINA Rural 27 282 2.33 1 4 0 0 3 5 39 0 1/11 .54 5
644 Mopti Bandiagara COM. DE ONDOUGOU Rural 4 552 .00 0 0 0 0 1 0 6 0 0/1 -.66 1
172 Koulikoro Nara COM. DE OUAGADOU Rural 12 876 .10 1 2 0 0 3 2 61 0 0/2 .17 5
258 Kayes Bafoulabé COM. DE OUALIA Rural 14 859 .13 0 2 0 0 1 2 46 0 1/5 -.08 4
416 Ségou Tominia COM. DE OUAN Rural 7 675 .06 1 1 0 0 0 0 11 0 0/1 -.38 3
281 Gao Ansongo COM. DE OUATTAGOUNA Rural 21 104 .00 0 2 0 0 2 3 3 0 1/4 -.14 4
20 Koulikoro Kati
COM. DE
OUELESSEBOUGOU Urbain 36 558 .38 1 3 2 0 1 18 123 1 3/15 2.02 5
684 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE OUINERDEN Rural 3 842 .27 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.72 1
406 Koulikoro Kolokani COM. DE OUOLODO Rural 9 526 .38 0 0 0 0 3 2 7 0 1/4 -.37 3
538 Ségou San COM. DE OUOLON Rural 9 307 .00 0 0 0 0 0 1 19 0 0/2 -.54 2
414 Mopti Bankass COM. DE OUONKORO Rural 17 363 .03 0 1 0 0 0 2 14 0 0/1 -.38 3
184 Sikasso Yorosso COM. DE OURIKELA Rural 16 434 .04 0 1 1 0 1 5 14 1 0/5 .11 5
629 Mopti Djenné COM. DE OURO ALI Rural 8 294 .00 0 0 0 0 0 0 10 0 0/1 -.64 1
621 Mopti Tenenkou COM. DE OURO ARDO Rural 10 437 .00 0 0 0 0 0 0 7 0 0/1 -.64 1
673 Mopti Tenenkou COM. DE OURO GUIRE Rural 6 709 .00 0 0 0 0 0 0 2 0 0/1 -.69 1
610 Mopti Mopti COM. DE OURO MODI Rural 3 152 .14 0 0 0 0 0 2 4 0 0/1 -.62 1
527 Mopti Mopti
COM. DE OUROUBE
DOUDE Rural 10 664 .00 0 1 0 0 0 1 6 0 0/1 -.52 2
404 Sikasso Bougouni COM. DE OUROUN Rural 4 311 .00 1 1 0 0 0 1 12 0 0/3 -.36 3
192 Mopti Koro COM. DE PEL MAOUDE Rural 12 624 .15 0 1 0 0 3 3 23 0 1/1 .08 5
191 Ségou Ségou COM. DE PELENGANA Rural 20 098 4.63 0 1 0 0 0 4 30 0 2/4 .08 5
681 Mopti Bandiagara COM. DE PELOU Rural 3 500 .00 0 0 0 0 0 0 4 0 0/2 -.71 1
576 Mopti Douentza COM. DE PETAKA Rural 4 700 .33 0 0 0 0 0 1 17 0 0/3 -.58 2
573 Mopti Bandiagara COM. DE PIGNARI Rural 8 896 .00 0 0 0 0 0 0 21 0 0/0 -.58 2
351 Mopti Bandiagara COM. DE PIGNARI BANA Rural 18 377 .00 0 1 0 0 0 2 35 0 0/1 -.27 3
557 Sikasso Sikasso COM. DE PIMPERNA Rural 6 626 .10 0 0 0 0 0 2 10 0 0/0 -.56 2
450 Ségou Niono COM. DE POGO Rural 7 563 .09 0 1 0 0 0 2 22 0 0/1 -.43 2
613 Mopti Djenné COM. DE PONDORI Rural 7 263 .00 0 0 0 0 0 0 15 0 0/1 -.62 1
690 Tombouctou Goundam COM. DE RAZELMA Rural 3 536 .14 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.73 1
92 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE RHAROUS Urbain 15 367 .10 0 10 0 0 2 2 21 2 1/5 .60 5
513 Kayes Kita COM. DE SABOULA Rural 7 111 .00 0 0 0 0 0 3 12 0 0/3 -.50 2
118 Kayes Kayes COM. DE SADIOLA Rural 20 061 2.87 0 1 0 0 8 1 92 0 1/3 .41 5
317 Koulikoro Kati COM. DE SAFO Rural 7 989 .08 1 1 0 0 1 3 9 0 0/5 -.22 4
183 Koulikoro Kolokani COM. DE SAGABALA Rural 15 503 .04 0 3 0 0 0 7 42 0 0/3 .11 5
323 Kayes Kéniéba COM. DE SAGALO Rural 10 289 .00 1 1 0 0 0 2 18 0 0/7 -.23 3
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61 61 |
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. 60.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
298 Kayes Kayes COM. DE SAHEL Rural 7 471 .25 0 3 0 0 0 5 16 0 0/3 -.18 4
441 Ségou Ségou COM. DE SAKOIBA Rural 12 508 .10 0 0 0 0 2 1 26 0 0/1 -.41 3
670 Tombouctou Tombouctou COM. DE SALAM Rural 7 311 .21 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.69 1
119 Ségou Macina COM. DE SALOBA Rural 28 049 .20 0 3 0 0 1 3 50 2 1/5 .40 5
639 Ségou Ségou COM. DE SAMA FOULALA Rural 6 501 .00 0 0 0 0 0 0 11 0 0/1 -.65 1
648 Ségou Bla COM. DE SAMABOGO Rural 9 725 .00 0 0 0 0 0 0 2 0 0/2 -.67 1
110 Kayes Kayes
COM. DE SAME
DIOMGOMA Rural 9 404 2.59 2 2 0 0 6 2 39 0 1/3 .48 5
412 Ségou Ségou COM. DE SAMINE Rural 7 999 .00 0 2 0 0 2 2 5 0 0/2 -.37 3
44 Ségou San COM. DE SAN Urbain 47 648 4.48 1 4 0 2 7 4 7 1 3/10 1.35 5
278 Ségou Macina COM. DE SANA Rural 19 507 .03 0 2 0 0 1 3 31 0 0/2 -.13 4
242 Ségou Baraouéli COM. DE SANANDO Rural 24 006 .05 0 0 0 0 0 3 42 0 1/2 -.05 4
256 Koulikoro Kati
COM. DE SANANKORO
DJITOUMOU Rural 10 365 .00 0 1 0 0 0 4 58 0 1/5 -.07 4
22 Koulikoro Kati COM. DE SANANKOROBA Urbain 22 552 .86 0 3 1 0 26 18 55 1 1/12 1.94 5
167 Kayes Nioro COM. DE SANDARE Rural 16 657 .04 0 2 1 0 1 2 50 0 1/4 .18 5
363 Ségou Tominia COM. DE SANEKUY Rural 12 191 .05 0 1 0 0 0 5 13 0 0/6 -.29 3
607 Koulikoro Kati
COM. DE
SANGAREBOUGOU Rural 8 170 2.42 0 0 0 0 0 0 3 0 0/8 -.62 1
162 Mopti Bandiagara COM. DE SANGHA Rural 24 576 .24 0 1 0 0 1 6 69 0 1/14 .20 5
552 Sikasso Yanfolila COM. DE SANKARANI Rural 8 091 .00 0 0 0 0 0 2 8 0 0/2 -.56 2
207 Ségou Ségou COM. DE SANSANDING Urbain 15 227 .56 0 3 0 0 0 2 40 0 1/2 .04 4
586 Kayes Diéma COM. DE SANSANKIDE Rural 3 666 .39 0 1 0 0 0 0 12 0 0/0 -.59 1
173 Sikasso Bougouni COM. DE SANSO Rural 10 986 .32 1 1 1 0 0 2 19 1 1/6 .16 5
329 Sikasso Sikasso COM. DE SANZANA Rural 8 112 .44 0 1 0 0 4 3 22 0 0/3 -.24 3
421 Tombouctou Diré COM. DE SAREYAMOU Rural 12 595 .00 0 1 0 0 1 2 15 0 0/2 -.39 3
679 Mopti Mopti COM. DE SASALBE Rural 4 859 .00 0 0 0 0 0 0 2 0 0/1 -.71 1
345 Koulikoro Kolokani COM. DE SEBECORO I Rural 15 261 1.02 0 1 0 0 1 2 20 0 1/6 -.26 3
115 Kayes Kita COM. DE SEBEKORO Rural 18 709 .55 0 2 1 0 1 4 39 2 1/6 .45 5
311 Koulikoro Banamba COM. DE SEBETE Rural 3 168 .00 0 0 1 0 2 3 24 0 0/2 -.20 4
359 Ségou Ségou COM. DE SEBOUGOU Rural 9 797 .13 0 0 0 0 2 3 21 0 1/4 -.29 3
243 Kayes Kita COM. DE SEFETO NORD Rural 8 053 .30 1 2 0 0 0 4 25 0 0/2 -.05 4
185 Kayes Kita COM. DE SEFETO OUEST Urbain 14 805 .51 1 1 0 0 0 4 25 0 1/2 .10 5
98 Kayes Kayes COM. DE SEGALA Rural 18 926 1.29 1 3 0 0 3 4 69 0 1/3 .55 5
7 Ségou Ségou COM. DE SEGOU Urbain 107 659 28.94 3 16 6 1 5 8 83 1 10/24 5.24 5
187 Mopti Bankass COM. DE SEGUE Rural 17 069 .17 0 3 0 0 3 3 38 0 1/4 .10 5
283 Mopti Bandiagara COM. DE SEGUE IRE Rural 11 249 .17 0 1 0 0 1 2 32 0 1/2 -.15 4
601 Koulikoro Kangaba COM. DE SELEFOUGOU Rural 4 518 .16 0 0 0 0 0 2 3 0 0/2 -.61 1
501 Kayes Kita COM. DE SENKO Rural 7 876 .00 0 1 0 0 0 2 9 0 0/2 -.49 2
163 Sikasso Yanfolila
COM. DE SERE MOUSSA
ANI Rural 16 333 .09 0 1 1 0 0 8 23 0 1/7 .19 5
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62 62 |
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. 61.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
294 Tombouctou Gourma-Rharous COM. DE SERERE Rural 6 036 .00 0 6 0 0 1 1 10 0 0/2 -.17 4
134 Kayes Kayes COM. DE SERO DIAMANOU Rural 16 240 .72 1 1 0 0 10 4 35 0 0/2 .33 5
506 Ségou San COM. DE SIADOUGOU Rural 12 242 .10 0 1 0 0 0 1 8 0 0/3 -.50 2
324 Ségou Ségou COM. DE SIBILA Rural 13 728 .09 0 1 0 0 0 3 41 0 0/3 -.23 3
197 Sikasso Bougouni COM. DE SIBIRILA Rural 17 475 .21 0 2 0 0 0 5 42 0 1/3 .07 4
28 Koulikoro Kati COM. DE SIBY Rural 18 358 .08 1 5 0 0 23 15 64 0 2/9 1.74 5
427 Kayes Bafoulabé COM. DE SIDIBELA Rural 5 175 .00 1 1 0 0 0 0 13 0 0/1 -.39 3
188 Sikasso Bougouni COM. DE SIDO Rural 13 120 .20 0 3 0 0 0 7 27 0 1/4 .09 5
9 Sikasso Sikasso COM. DE SIKASSO Urbain 136 439 20.25 0 9 4 1 15 11 54 1 4/26 4.05 5
394 Kayes Nioro COM. DE SIMBI Rural 12 684 .21 0 1 0 0 0 3 19 0 0/1 -.35 3
215 Sikasso Koutiala COM. DE SINCINA Rural 10 674 .41 0 3 0 0 1 8 16 0 0/4 .02 4
580 Sikasso Koutiala COM. DE SINKOLO Rural 7 521 .10 0 0 0 0 1 1 6 0 0/1 -.59 1
260 Mopti Mopti COM. DE SIO Rural 18 626 .06 0 1 0 0 1 4 30 0 1/4 -.09 4
395 Kayes Kita COM. DE SIRAKORO Rural 8 926 .07 0 1 0 0 0 2 14 0 1/3 -.35 3
15 Koulikoro Koulikoro COM. DE SIRAKOROLA Rural 26 274 .06 4 2 0 0 15 11 203 0 1/16 2.36 5
102 Ségou Niono COM. DE SIRIBALA Rural 20 801 .78 1 4 1 0 1 3 19 0 1/2 .54 5
71 Ségou Niono
COM. DE SIRIFILA
BOUNDY Rural 26 439 .98 2 4 0 1 1 1 28 2 0/1 .82 5
273 Kayes Kéniéba COM. DE SITAKILY Rural 14 627 .28 0 2 0 0 3 1 48 0 0/5 -.11 4
27 Tombouctou Niafunké COM. DE SOBOUNDOU Urbain 28 361 .13 0 12 1 0 7 7 117 0 3/7 1.77 5
473 Koulikoro Kati COM. DE SOBRA Rural 6 905 .00 0 0 0 0 4 2 5 0 0/4 -.46 2
218 Mopti Mopti COM. DE SOCOURA Rural 24 444 .04 0 1 0 0 3 0 36 1 1/3 .01 4
691 Ségou Ségou COM. DE SOIGNEBOUGOU Rural 2 286 .00 0 0 0 0 0 0 3 0 0/0 -.73 1
147 Ségou Niono COM. DE SOKOLO Urbain 14 207 .13 0 4 1 0 1 3 19 0 1/2 .27 5
203 Mopti Bankass COM. DE SOKOURA Rural 27 573 .00 0 1 0 0 0 2 20 0 1/1 .06 4
668 Sikasso Sikasso
COM. DE SOKOURANI
MISSIRIKORO Rural 2 536 .00 0 0 0 0 1 0 5 0 0/0 -.68 1
431 Kayes Kayes COM. DE SOMANKIDY Urbain 4 876 3.72 0 1 0 0 1 2 8 0 0/2 -.40 3
494 Ségou Bla COM. DE SOMASSO Rural 8 498 .00 0 1 0 0 0 2 9 0 0/3 -.48 2
485 Ségou Baraouéli COM. DE SOMO Rural 6 685 .30 0 1 0 0 0 2 13 0 0/1 -.47 2
660 Ségou San COM. DE SOMO Rural 3 774 .00 0 0 0 0 0 1 2 0 0/2 -.67 1
611 Sikasso Koutiala
COM. DE SONGO
DOUBAKORE Rural 9 305 .00 0 0 0 0 0 0 12 0 0/2 -.62 1
630 Sikasso Koutiala COM. DE SONGOUA Rural 5 127 .13 0 0 0 0 0 0 15 0 0/0 -.64 1
233 Kayes Kayes COM. DE SONY Rural 6 380 .69 0 3 0 0 2 4 11 0 1/2 -.03 4
111 Gao Gao COM. DE SONY ALIBER Rural 30 018 .04 0 3 1 0 3 1 69 0 1/4 .48 5
651 Sikasso Koutiala COM. DE SOROBASSO Rural 4 120 .32 0 0 0 0 1 0 4 0 0/1 -.67 1
603 Mopti Bandiagara COM. DE SOROLY Rural 5 756 .00 0 0 0 0 0 0 20 0 0/3 -.61 1
419 Ségou Ségou COM. DE SOUBA Rural 14 368 .18 0 0 0 0 0 2 32 0 0/2 -.38 3
511 Mopti Bankass COM. DE SOUBALA Rural 7 420 .00 0 2 0 0 0 0 12 0 0/0 -.50 2
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. 62.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
591 Mopti Tenenkou COM. DE SOUGOULBE Rural 5 920 .00 0 0 0 0 0 0 23 0 0/1 -.60 1
434 Ségou Macina COM. DE SOULEYE Rural 7 301 .23 0 2 0 0 0 2 12 0 0/1 -.41 3
190 Tombouctou Niafunké COM. DE SOUMPI Rural 9 310 .00 0 2 1 0 4 3 31 0 0/3 .08 5
661 Kayes Yélimané COM. DE SOUMPOU Rural 3 386 .00 0 0 0 0 0 0 12 0 0/1 -.67 1
592 Kayes Kita
COM. DE SOURANSAN
TOMOTO Rural 5 057 .00 0 0 0 0 0 1 15 0 0/3 -.60 1
376 Ségou San
COM. DE
SOUROUNTOUNA Rural 10 092 .06 0 1 0 0 2 3 19 0 0/1 -.31 3
295 Mopti Mopti COM. DE SOYE Rural 17 865 .33 0 1 0 0 2 0 13 2 0/2 -.18 4
387 Ségou San COM. DE SY Rural 9 344 .00 0 0 0 0 0 2 9 1 1/3 -.33 3
488 Sikasso Bougouni COM. DE SYEN TOULA Rural 6 797 .00 0 0 0 0 0 3 18 0 0/1 -.48 2
252 Gao Bourem COM. DE TABOYE Rural 16 563 .04 0 3 1 0 0 1 17 0 0/3 -.07 4
353 Kayes Kayes COM. DE TAFACIRGA Rural 5 849 .64 0 3 0 0 4 1 9 0 0/3 -.27 3
393 Sikasso Yanfolila COM. DE TAGANDOUGOU Rural 14 216 .06 0 1 0 0 0 4 8 0 0/5 -.34 3
666 Gao Ansongo COM. DE TALATAYE Rural 8 878 .17 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.68 1
165 Ségou Baraouéli COM. DE TAMANI Rural 13 398 .20 1 2 0 0 0 2 18 0 1/1 .19 5
445 Kayes Kita COM. DE TAMBAGA Rural 7 225 .00 0 1 0 0 1 3 9 0 0/1 -.42 3
570 Sikasso Koutiala COM. DE TAO Rural 4 725 .13 0 0 0 0 1 2 3 0 0/1 -.58 2
663 Gao Bourem COM. DE TARKINT Rural 7 481 .77 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.68 1
446 Mopti Douentza COM. DE TEDIE Rural 6 748 .09 0 2 0 0 0 2 11 0 0/2 -.42 3
675 Tombouctou Goundam COM. DE TELE Rural 5 507 .09 0 0 0 0 0 0 3 0 0/0 -.70 1
596 Sikasso Sikasso COM. DE TELLA Rural 5 694 .24 0 0 0 0 0 1 12 0 0/2 -.60 1
380 Gao Bourem COM. DE TEMERA Rural 13 998 .04 0 3 0 0 0 2 5 0 0/2 -.32 3
130 Ségou San COM. DE TENE Rural 14 939 .44 1 3 1 0 2 2 11 0 1/2 .36 5
604 Ségou San COM. DE TENENI Rural 7 123 .40 0 0 0 0 0 1 6 0 0/2 -.61 1
87 Mopti Tenenkou COM. DE TENENKOU Urbain 7 895 1.30 1 4 1 0 1 3 16 2 1/2 .64 5
357 Koulikoro Dioïla COM. DE TENINDOUGOU Rural 9 968 .32 0 1 1 0 0 2 2 0 0/1 -.28 3
296 Kidal Tessalit COM. DE TESSALIT Urbain 5 095 .50 0 1 0 0 0 3 1 0 1/1 -.18 4
568 Ségou Baraouéli COM. DE TESSERLA Rural 4 491 .00 0 1 0 0 0 1 7 0 0/0 -.57 2
299 Gao Ansongo COM. DE TESSIT Rural 5 866 .09 0 1 0 0 1 2 4 0 1/1 -.18 4
638 Koulikoro Kati
COM. DE TIAKADOUGOU
DIALAKORO Rural 5 456 .00 0 0 0 0 0 0 13 0 0/3 -.65 1
550 Sikasso Sikasso COM. DE TIANKADI Rural 3 420 .00 0 1 0 0 0 2 4 0 0/0 -.55 2
685 Gao Ménaka COM. DE TIDERMENE Rural 4 189 .12 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.72 1
194 Koulikoro Kati COM. DE TIELE Rural 15 051 .04 0 2 1 0 3 2 35 0 0/3 .08 5
236 Sikasso Bougouni
COM. DE TIEMALA
BANIMONOTIE Rural 11 707 .00 1 1 0 0 0 5 29 0 0/1 -.03 4
602 Ségou Bla COM. DE TIEMENA Rural 7 997 .31 0 0 0 0 0 1 5 0 0/2 -.61 1
456 Koulikoro Koulikoro COM. DE TIENFALA Rural 4 076 .00 0 1 0 0 2 2 15 0 0/4 -.43 2
428 Tombouctou Diré COM. DE TIENKOUR Rural 4 119 .11 1 1 0 0 0 1 5 0 0/1 -.39 3
641 Gao Gao COM. DE TILEMSI Rural 1 680 3.96 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.65 1
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. 63.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
700 Tombouctou Goundam COM. DE TILEMSI Rural 1 899 .00 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.75 1
415 Mopti Bandiagara COM. DE TIMIRI Rural 9 814 .00 0 1 0 0 0 2 28 0 0/1 -.38 3
440 Ségou Tominia COM. DE TIMISSA Rural 17 977 .06 0 0 0 0 0 2 20 0 0/2 -.41 3
701 Kidal Tessalit COM. DE TIMTAGHENE Rural 1 423 .00 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.75 1
697 Tombouctou Goundam COM. DE TIN AICHA Rural 1 935 .00 0 0 0 0 0 0 1 0 0/0 -.74 1
654 Kidal Tin Essako COM. DE TIN ESSAKO Urbain 2 572 .00 0 0 0 0 0 1 5 0 0/1 -.67 1
693 Gao Ansongo COM. DE TIN HAMA Rural 3 489 .00 0 0 0 0 0 0 0 0 0/0 -.73 1
528 Tombouctou Diré COM. DE TINDIRMA Rural 4 958 .09 0 0 0 0 1 2 14 0 0/1 -.52 2
694 Tombouctou Diré COM. DE TINGUEREGUIF Rural 2 291 .00 0 0 0 0 0 0 2 0 0/0 -.73 1
478 Kidal Abéïbara COM. DE TINZAWATENE Rural 1 096 4.67 0 1 0 0 0 2 3 0 0/1 -.47 2
382 Sikasso Kolondiéba COM. DE TIONGUI Rural 6 664 .63 0 2 0 0 1 2 23 0 0/1 -.32 3
327 Koulikoro Kolokani COM. DE TIORIBOUGOU Rural 10 325 .08 0 0 0 0 5 2 14 1 0/3 -.24 3
484 Mopti Tenenkou COM. DE TOGORO KOTIA Rural 10 288 .05 0 1 0 0 1 2 1 0 0/1 -.47 2
426 Ségou Ségou COM. DE TOGOU Rural 8 635 .07 0 0 0 0 1 3 25 0 0/1 -.39 3
210 Mopti Djenné
COM. DE TOGUE
MOURARI Rural 7 977 .00 1 1 0 0 0 3 2 0 1/1 .03 4
303 Mopti Tenenkou
COM. DE TOGUERE
COUMBE Rural 21 877 .00 0 1 0 0 0 3 14 0 1/3 -.19 4
43 Tombouctou Tombouctou COM. DE TOMBOUCTOU Urbain 30 209 23.94 0 3 1 0 6 6 40 0 4/6 1.38 5
106 Ségou Tominia COM. DE TOMINIAN Urbain 19 162 .59 0 3 0 0 6 4 39 2 1/4 .49 5
105 Kayes Bafoulabé COM. DE TOMORA Rural 23 031 .46 2 4 0 0 0 0 68 0 1/5 .50 5
588 Ségou Macina COM. DE TONGUE Rural 5 472 .00 0 0 0 0 0 1 15 0 0/1 -.60 1
99 Tombouctou Goundam COM. DE TONKA Rural 38 068 .15 1 1 0 0 1 3 32 2 1/2 .55 5
341 Mopti Bankass COM. DE TORI Urbain 11 691 .00 1 1 0 0 0 2 11 0 0/1 -.25 3
301 Ségou Niono COM. DE TORIDAGA Rural 16 471 .08 1 2 0 0 1 0 14 0 0/1 -.19 4
224 Koulikoro Banamba COM. DE TOUBACORO Rural 10 497 .06 1 1 0 0 5 3 23 0 0/6 .00 4
319 Koulikoro Koulikoro COM. DE TOUGOUNI Rural 8 770 .22 1 1 0 0 0 3 12 0 0/6 -.22 4
214 Koulikoro Banamba COM. DE TOUKOROBA Rural 9 192 .21 1 2 0 0 1 5 23 0 0/6 .02 4
247 Kayes Kita COM. DE TOUKOTO Rural 6 574 3.60 0 1 0 0 1 2 10 0 1/1 -.06 4
169 Ségou Bla COM. DE TOUNA Rural 20 308 .16 1 1 1 0 0 2 7 0 1/2 .18 5
640 Ségou San COM. DE TOURAKOLOMBA Rural 5 014 .00 0 0 0 0 1 0 7 0 0/3 -.65 1
379 Sikasso Kolondiéba COM. DE TOUSSEGUELA Rural 3 650 .00 0 1 0 0 2 2 23 0 1/4 -.32 3
315 Kayes Yélimané COM. DE TOYA Urbain 9 064 .07 0 1 0 0 1 2 56 0 0/1 -.22 4
333 Kayes Yélimané COM. DE TRINGA Rural 10 097 .39 0 2 0 0 0 4 21 0 0/1 -.24 3
178 Kayes Nioro COM. DE TROUNGOUMBE Urbain 10 137 .12 0 2 0 0 4 3 17 0 1/1 .13 5
354 Koulikoro Dioïla COM. DE WACORO Urbain 9 808 .00 0 1 0 0 1 3 11 1 0/2 -.27 3
246 Mopti Bandiagara COM. DE WADOUBA Rural 21 224 .02 0 2 0 0 0 3 50 0 0/7 -.06 4
558 Ségou San COM. DE WAKI Rural 6 154 .10 0 1 0 0 1 0 9 0 0/1 -.56 2
33 Sikasso Yanfolila
COM. DE WASSOULOU
BALLE Urbain 38 002 2.86 0 5 2 0 4 9 54 3 1/15 1.57 5
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. 64.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
RANG REGION CERCLE COMMUNE MILIEU TAILCOM TELECT CSCOM PHARMA PHARVET CINEMA TSPORT SANTÉ EAU HEBERG TFOND2 IPC GPC
400 Sikasso Sikasso COM. DE WATENI Rural 5 183 .00 1 1 0 0 0 0 21 0 0/1 -.36 3
433 Sikasso Bougouni COM. DE WOLA Rural 9 269 .07 0 0 0 0 0 3 28 0 0/4 -.40 3
390 Sikasso Yanfolila
COM. DE YALLANKORO
SOLOBA Rural 9 796 .24 0 1 0 0 0 4 18 0 0/3 -.33 3
168 Ségou Bla COM. DE YANGASSO Rural 15 890 .43 1 2 1 0 0 3 15 0 1/8 .18 5
589 Ségou Tominia COM. DE YASSO Rural 10 249 .05 0 0 0 0 0 0 15 0 0/2 -.60 1
231 Koulikoro Kati COM. DE YELEKEBOUGOU Rural 10 446 .07 0 0 0 0 1 9 22 0 1/3 -.01 4
241 Ségou Niono
COM. DE YEREDON
SANIONA Rural 12 122 .17 1 3 0 0 0 3 15 0 0/1 -.05 4
472 Kayes Nioro COM. DE YERERE Rural 11 982 .11 0 0 0 0 0 1 31 0 0/1 -.46 2
546 Sikasso Bougouni COM. DE YININDOUGOU Rural 4 526 .16 0 0 0 0 1 1 19 0 0/1 -.55 2
524 Sikasso Bougouni COM. DE YIRIDOUGOU Rural 6 940 .11 0 0 0 0 0 2 17 0 0/2 -.52 2
652 Sikasso Koutiala COM. DE YOGNOGO Rural 3 906 .00 0 0 0 0 0 1 3 0 0/1 -.67 1
392 Mopti Koro COM. DE YORO Urbain 13 096 .00 0 1 0 0 1 2 24 0 0/1 -.34 3
159 Sikasso Yorosso COM. DE YOROSSO Rural 13 955 .72 0 2 0 0 3 3 16 3 1/7 .21 5
444 Mopti Koro COM. DE YOUDIOU Rural 13 657 .00 0 0 0 0 2 0 33 0 0/4 -.42 3
633 Kayes Nioro COM. DE YOURI Urbain 4 081 .00 0 0 0 0 0 1 8 0 0/1 -.64 1
145 Mopti Youwarou COM. DE YOUWAROU Urbain 17 440 .09 0 1 1 0 1 1 30 2 1/2 .28 5
193 Koulikoro Dioïla COM. DE ZAN COULIBALY Rural 11 997 .11 1 1 1 0 1 2 13 0 1/4 .08 5
457 Sikasso Sikasso
COM. DE
ZANFEREBOUGOU Rural 3 960 .37 1 1 0 0 0 0 6 0 0/2 -.43 2
342 Sikasso Koutiala COM. DE ZANFIGUE Rural 10 617 .19 0 0 1 0 1 1 24 0 0/2 -.26 3
650 Sikasso Sikasso
COM. DE
ZANGARADOUGOU Rural 3 952 .00 0 0 0 0 1 0 6 0 0/0 -.67 1
149 Sikasso Koutiala COM. DE ZANGASSO Rural 13 529 .15 0 4 1 0 1 4 10 0 1/2 .27 5
277 Sikasso Sikasso COM. DE ZANIENA Rural 5 927 .12 0 2 0 0 7 2 26 0 0/1 -.13 4
493 Sikasso Koutiala COM. DE ZANINA Rural 5 845 .00 0 1 0 0 2 2 1 0 0/1 -.48 2
69 Sikasso Bougouni COM. DE ZANTIEBOUGOU Rural 23 617 .30 1 1 1 0 0 9 56 2 0/4 .83 5
290 Sikasso Koutiala COM. DE ZEBALA Rural 14 913 .15 0 2 0 0 0 5 19 0 0/3 -.17 4
37 Sikasso Kadiolo COM. DE ZEGOUA Rural 14 169 6.61 1 4 3 1 7 7 21 0 0/3 1.50 5
3 Bamako Commune I COMMUNE I Urbain 198 962 26.33 6 19 2 8 7 19 53 0 15/31 7.89 5
6 Bamako Commune II COMMUNE II Urbain 128 413 70.07 4 21 2 3 8 12 60 0 10/22 6.64 5
1 Bamako Commune III COMMUNE III Urbain 101 329 75.37 8 23 4 6 15 7 82 0 16/32 8.66 5
5 Bamako Commune IV COMMUNE IV Urbain 189 023 48.38 4 18 4 3 6 12 42 0 14/31 6.73 5
2 Bamako Commune V COMMUNE V Urbain 191 157 21.21 5 25 3 9 5 17 42 0 19/48 8.12 5
4 Bamako Commune VI COMMUNE VI Urbain 226 568 25.65 6 18 4 4 5 9 71 0 15/27 7.13 5
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. 65.. Rapport national 2003 sur le développement humain durable au Mali
Références bibliographiques
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un monde en mutation, Oxford University Press.
CMDT-DTDR/DPCG (8 novembre 2001) : Note de conjoncture (Réunion préparatoire de
commercialisation 2001-2002).
DNCT (2001): Planification participative dans le contexte de la décentralisation en Afrique, Actes
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Helvetas Mali (2002): La décentralisation au Mali – 50 questions–réponses, Malitech
Communication Conseil, Bamako
Massa Coulibaly, Amadou Diarra (2002): Analyse des données d'évaluation de la pauvreté
relative, GREAT, Bamako, août
MDRI (1999): Lois et Décrets de la Décentralisation, Mars
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PAD/Helvetas (2002): La décentralisation au Mali – 50 questions-réponses, 2ème édition
PMEDP (2002): Guide d'orientation pour l'élaboration des projets communautaires, avril
PNUD/UNICEF (1997): La pauvreté au Mali – perceptions, résultats et perspectives (analyse
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Présidence de la République (février 1994) : « Décentralisation », publication du Journal
d’Information et de Réflexion sur la Décentralisation.
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République du Mali (2002) : CSLP final, 29 mai
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