![]() |
1 |
![]() |
1 1 |
▲back to top |
1
![]() |
2 2 |
▲back to top |
2
![]() |
3 3 |
▲back to top |
3
SOMMAIRE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
PREMIERE PARTIE : LE CONTEXTE ..................................................................................................
1. Justification et processus d’élaboration de l’UNDAF ..........................................................................
2. Bilan commun de pays ....................................................................................................................
3. Contexte de développement et réponses nationales et internationales ....................................................
DEUXIEME PARTIE : L’UNDAF..........................................................................................................
1. Le but de l’UNDAF........................................................................................................................
2. Eléments stratégiques .....................................................................................................................
3. Méthodologie de programmation......................................................................................................
4. Implication des agences ..................................................................................................................
5. LES TROIS PROGRAMMES-CADRE THEMATIQUES ..................................................................
5.1. PROGRAMME-CADRE EN MATIERE DE GOUVERNANCE ...................................................
5.2. PROGRAMME-CADRE EN MATIERE DE POPULATION ET DE SERVICES SOCIAUX
ESSENTIELS .........................................................................................................................
5.3. PROGRAMME-CADRE EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT RURAL, SECURITE
ALIMENTAIRE, ACTION ENVIRONNEMENTALE..................................................................
6. Les matrices de cadre logique ..........................................................................................................
7. Intégration des THEMES TRANSVERSAUX dans les trois Programmes-cadre ....................................
8. L’appui stratégique transversal.........................................................................................................
9. Articulation entre les trois Programmes-cadre ....................................................................................
TROISIEME PARTIE : MISE EN ŒUVRE, SUIVI ET EVALUATION DE L’UNDAF ...............................
1. Stratégies de coopération.................................................................................................................
2. Mobilisation des ressources .............................................................................................................
3. Pilotage, suivi et évaluation .............................................................................................................
ANNEXES : .........................................................................................................................................
ANNEXE 1 : MATRICE DES CADRES LOGIQUES DES TROIS PROGRAMMES-CADRE ..................
![]() |
4 4 |
▲back to top |
4
ANNEXE 2 : CADRE DES RESSOURCES PROGRAMMATIQUES.....................................................
ANNEXE 3 : SYSTEME DES NATIONS UNIES AU MALI .................................................................
ANNEXE 4: COMPOSITION DE LA TASK FORCE ET DES GROUPES THEMATIQUES
POUR
L’UNDAF 2003-2007 ........................................................................................................................
ANNEXE 5 : PROPOSITION DES GROUPES DE TRAVAIL POUR L’ATELIER .................................
![]() |
5 5 |
▲back to top |
5
LISTE DES SIGLESET ABREVIATIONS
AIEA Agence Internationale pour l’Energie Atomique
AN Assemblée Nationale
ANICT Agence Nationale d'Investissement des Collectivités Territoriales
BCP Bilan Commun de Pays
BIT Bureau International du Travail
BSI Budget Spécial d’Investissement
CCA Common Country Assessment
CCA/ONG Comite de Coordination des actions aux ONGs
CCC Centres de Conseils Communaux
CEA Commission Economique pour l’Afrique
CED Centre d'Education pour le Développement
CEDEAO Communauté Economique des Etats d’Afrique de l'Ouest
CIPD Conférence Internationale sur la Population et le Développement
CNUCED Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement
COFED Comite des donateurs sur Femmes et Développement
CSCOM Centre de Santé Communautaire
CSLP Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté
CSR Centre de Santé de Référence
CT Collectivités Territoriales
DAE Division Assainissement et Eau
DBC Distribution à Base Communautaire
DESA Department of Economic and Social Affairs
DH Droits Humains
DPNP Déclaration de Politique de Population
DRSA-AE Développement Rural Sécurité Alimentaire – Action Environnementale
DSRP Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté
EDS Enquête Démographique et de Santé
EPT Education Pour Tous
FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l'Agriculture
FEM Fonds pour l’Environnement Mondial
FENU Fonds d’Equipement des Nations Unies
FIDA Fonds d’Investissement pour le Développement Agricole
FNUAP Fonds des Nations Unies pour la Population
HCDH Haut Commissariat aux Droits de l’Homme
IDH Indice de Développement Humain
IFI Institut Financier International
MLA Monitoring of Leasing Achievement
MST Maladie Sexuellement Transmissible
NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique
ODM Objectif de Développement Du Millénaire
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONG Organisation Non Gouvernementale
ONUDI Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
ONUSIDA Organisation des Nations Unies contre le SIDA
PAM Programme Alimentaire Mondial
PAN-CID Programme d’Action National - Convention Internationale contre la Désertification
PASAOP Programme d’Appui aux Services Agricoles et aux Organisations Paysannes
PDDS Programme Décennal de Développement Socio-Sanitaire
PNAE Plan National d’Action Environnementale
PNIR Programme National d’Infrastructures Rurales
PNLS Programme National de Lutte contre le SIDA
PNP Politique Nationale de Population
PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
PNUE Programme des Nations Unies pour l’Environnement
![]() |
6 6 |
▲back to top |
6
PPIP Programme Prioritaire d’Investissement en matière de Population
PPTE Pays Pauvre Très Endettés
PRECAGED Programme de Renforcement des Capacités nationales pour une Gestion stratégique du Développement
PRODEC Programme Décennal sur L'éducation
PRODESS Programme Décennal pour le Développement Socio-Sanitaire
PRODEJ Programme Décennal sur la Justice
PTI Programme Triennal d’Investissement
RNDH Rapport National sur le Développement Humain
SAT Schémas d’Aménagement du Territoire
SDDR Schéma Directeur du Développement Rural
SNIS Système National d’information Sanitaire
SNISS Système National d’information Socio-Sanitaire
SNU Système des Nations Unies
SR/PF Santé de la Reproduction/Planning Familial
SRAT Schémas Régionaux d’Aménagement du Territoire
SSE Services Sociaux Essentiels
TBS Taux Brut de Scolarisation
TFU Task Force UNDAF
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest africaine
UNDAF Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement
UNDG United Nations Development Group
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture
UNFIP United Nations Funds For Internal Partnership
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'Enfance
UNIFEM Fonds des Nations Unies pour l'Emancipation de la Femme
UNOPS United Nations Office for Project Services
VIH-SIDA Virus Immunodéficitaire Humain- Syndrome Immunodéficitaire Acquis
VNU Volontaire des Nations Unies
![]() |
7 7 |
▲back to top |
7
RESUME DE L’UNDAF
PREMIERE PARTIE : LE CONTEXTE
1. Justification et processus d’élaboration de l’UNDAF
Sur la base des questions identifiées dans le Bilan Commun de Pays (CCA), les choix faits dans
l’UNDAF l’ont été dans le triple souci de contribuer à :
• Accroître l’impact de la coopération entre le Mali et le Système des Nations Unies, en
réponse aux priorités et besoins nationaux ;
• Améliorer le suivi coordonné des conférences des Nations Unies et le soutien à l’application
des conventions et déclarations, en particulier celle du Millénaire ;
• Assurer un rôle clé au SNU dans la coopération pour le développement avec le pays.
C’est dans le cadre de la préparation du cycle harmonisé de programmation 2003-2007 des agences
du Groupe des Nations Unies pour le Développement (UNDG) qu’a été réalisé le Bilan commun de
pays suivi par les travaux d’élaboration de l’UNDAF. Ces travaux se sont principalement déroulés au
sein de quatre groupes de travail thématiques (Gouvernance ; Population et SSE ; Développement
rural, Sécurité alimentaire, Action environnementale ; Lutte contre le VIH/SIDA) et de la Task Force
UNDAF. La dernière étape a été constituée par l’organisation d’un atelier de validation avec
l’ensemble des parties prenantes (Gouvernement, SNU, Société civile, Partenaires du Mali) et
l’intégration des recommandations et commentaires des groupes de travail de l’atelier dans le
document UNDAF.
2. Bilan commun de pays
L’objectif du Bilan commun est double : 1) trouver un consensus général entre le Gouvernement et
le SNU sur la situation actuelle de développement du pays, sur les acquis et sur les contraintes à ce
développement et sur la pertinence des réponses qui sont apportées, en particulier par les agences des
Nations Unies ; 2) servir de base d’orientation pour l’élaboration de l’UNDAF. Le Bilan commun
porte sur les domaines d’intervention du SNU au Mali :
- Lutte contre la pauvreté
- Gouvernance : démocratique, économique, sociale, locale ; communication pour le
développement
- Population, santé/nutrition, éducation, eau et assainissement
- Développement rural, sécurité alimentaire, environnement.
Cet exercice définit le champ d’intervention potentiel de l’UNDAF 2003-2007 :
a) trois grands domaines qui pourront faire l’objet chacun d’un Programme-cadre thématique :
Gouvernance y compris la gestion du développement ; Population et Services sociaux
essentiels ; Développement rural, Sécurité alimentaire, Environnement ;
b) des axes stratégiques prioritaires dans chacun de ces domaines;
c) des thèmes transversaux qui devront être pris en compte dans chacun des domaines retenus :
lutte contre la pauvreté, droits humains, équité de genre, lutte contre le VIH/SIDA.
3. Contexte de développement et réponses nationales et internationales
En dépit d’un effort systématique de réformes sur les plans politique, économique, social et
environnemental, le Mali reste confronté à une série de problèmes structurels aigus. Les avancées
démocratiques, qui ont été considérables au cours de la décennie, demeurent fragiles et doivent être
consolidées. Classé 153ème sur 162 pays selon l’IDH (2001), le Mali accuse un important déficit
social qui ne reflète pas les performances économiques enregistrées par le pays dans les années 90.
Les indicateurs des objectifs de développement pour le Millénaire (ODM), bien qu’en progression au
![]() |
8 8 |
▲back to top |
8
cours des dernières années, se situent à des niveaux extrêmement faibles, comme le montre le CCA.
La pauvreté est un phénomène massif : 64% et 21% de la population vivent respectivement dans la
pauvreté et dans l’extrême pauvreté. Cette situation socio-économique défavorable est aggravée par
la détérioration de l’environnement.
Depuis plus de 10 ans le Mali dispose de plusieurs grands programmes sectoriels élaborés avec ses
partenaires. La décentralisation territoriale est devenue effective avec l’installation de 703
communes. Le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) a été déclaré par le
Gouvernement comme cadre unique de développement du Mali. Il vise à réduire la pauvreté de 64 %
en 2001 à 47,5% en 2006. L’UNDAF, exercice propre au SNU, viendra en appui au CSLP. C’est
dans ce cadre institutionnel que les agences des Nations Unies situent leur appui.
DEUXIEME PARTIE : L’UNDAF
1. Le but de l’UNDAF
Sur la base du Bilan Commun de Pays et des Objectifs Internationaux de Développement, dont
principalement ceux de la Déclaration du Millénaire, l’Equipe des responsables du SNU au Mali a
retenu le but suivant pour l’UNDAF 2003-2007 :
«Dans le souci de se doter d’un cadre de référence visant à accroître son impact en réponse aux
priorités et besoins nationaux, le Système des Nations Unies au Mali a défini un Plan-cadre des
Nations Unies pour l’aide au développement (UNDAF) dont le but est de contribuer de façon
synergique et harmonisée à la promotion du développement humain durable, à travers la lutte contre
la pauvreté et la protection, le respect et la réalisation des droits humains, en axant l’effort sur
l’amélioration : 1) de la gouvernance 2) de l’accès aux services sociaux de base 3) de la sécurité
alimentaire et de l’environnement ».
2. Trois domaines de concentration :
Des analyses menées dans le CCA, confirmées par le CSLP, se dégagent trois domaines prioritaires
d’intervention pour le SNU :
• Gouvernance (qui porte principalement sur la consolidation du processus démocratique et
sur l’amélioration de la gestion du développement) ;
• Population et Services sociaux essentiels ;
• Développement rural, Sécurité alimentaire et Action environnementale
Ces trois domaines font l’objet chacun d’un Programme-cadre thématique.
3. Quatre thèmes intégrés :
• lutte contre la pauvreté (qui est un axe stratégique intégrateur)
• droits humains
• équité de genre
• VIH/SIDA
Pour chacun de ces quatre thèmes les éléments constitutifs d’une stratégie sont identifiés et leur
liaison est assurée au travers des trois Programmes-cadre.
4. Articulation avec le CSLP
Les trois Programmes-cadre de l’UNDAF viendront en appui aux trois domaines de concentration du
CSLP dans chacun des cinq thèmes de ce Cadre stratégique en fonction des avantages comparatifs du
SNU et de la valeur ajoutée qu’il peut apporter.
![]() |
9 9 |
▲back to top |
9
5. Appui à la réalisation des Objectifs de Développement pour le Millénaire (ODM)
L’UNDAF donne également la priorité à la réalisation par le Mali des ODM au travers d’un appui
aux grands programmes et projets nationaux de développement.
Rappel des ODM :
ODM 1 : Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim
ODM 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous
ODM 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
ODM 4 : Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans
ODM 5 : Améliorer la santé maternelle
ODM 6 : Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies
ODM 7 : Assurer un environnement durable
ODM 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Concernant ce dernier objectif, le SNU aidera le Mali à situer cet effort dans un cadre sous-régional,
régional et international, tout particulièrement dans celui du Nouveau Partenariat pour le
Développement de l’Afrique (NEPAD).
6. Méthodologie de programmation de l’UNDAF
La programmation de l’UNDAF se fonde sur les principes et méthodes de la gestion axée sur les
résultats.
Pour les trois Programmes-cadre thématiques a été élaboré un cadre logique qui précise :
• L’objectif du Programme-cadre pour la période 2003-2007
• Les effets ciblés : ce à quoi l’UNDAF peut contribuer de façon directe à moyen terme
• Les produits : ce qui peut effectivement être fourni par le SNU dans le cadre de chacun des
effets ;
• Pour chacun des effets et des produits qui concourent à leur réalisation : les indicateurs ; les
moyens/sources de vérification ; les agences impliquées ; les risques et hypothèses.
Les thèmes transversaux ont été intégrés de manière systématique dans les trois Programme-cadre
suivant différentes approches.
7. Objectif du Programme-cadre Gouvernance :
Contribuer aux efforts du pays visant la démocratisation de la société et l’amélioration de la gestion
du développement, en mettant l’accent sur : la promotion des droits humains et de l’approche genre ;
le renforcement des institutions du système démocratique ; la consolidation du processus de
décentralisation ; l’amélioration des capacités de planification et de gestion du développement ; la
définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation participative des politiques et stratégies de
réduction de la pauvreté et de lutte contre le VIH/SIDA ; le renforcement du partenariat entre le
gouvernement et l’ensemble de ses partenaires internes et externes, publics et privés
8. Objectif du Programme-cadre Population et Services Sociaux Essentiels
Contribuer à la lutte contre la pauvreté en appuyant la définition et la mise en œuvre de la PNP, et
des grands Programmes nationaux PRODESS (santé), PRODEC (éducation) et PRODEJ (justice)
ainsi que les politiques et stratégies nationales dans les domaines Eau et Assainissement et Protection
des Droits de l’Enfant, tout en visant l’amélioration de la qualité des services, ainsi que la prise en
compte des droits humains, de l’équité de genre et des dimensions VIH/SIDA.
9. Programme-cadre Développement rural, Sécurité alimentaire, Action
environnementale
![]() |
10 10 |
▲back to top |
10
Appuyer la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement rural, de
renforcement de la sécurité alimentaire et de protection de l’environnement.
10. Appui stratégique transversal :
• Articulation entre l’amont et l’aval
• Articulation macro, méso et micro économique et sociale
• Renforcement des capacités
• Participation
• Plaidoyer, information et communication.
TROISIEME PARTIE : MISE EN ŒUVRE, SUIVI ET EVALUATION
DE L’UNDAF
1. Stratégies de coopération
1) Collaboration accrue au sein du Système des Nations Unies dans une perspective de renforcement
de la coopération entre ce dernier et le Mali
2) Renforcement des partenariats avec les institutions de l’Etat, les organisations de la société civile
et les organismes de coopération
3) Renforcement des mécanismes de coordination
4) Appui au renforcement de la coopération sous-régionale et régionale
5) Partage du capital d’expérience
2. Mobilisation des ressources
Le tableau indicatif des ressources programmables pour la période 2003-200 est présenté en annexe
2.
3. Pilotage, suivi et évaluation
Le dispositif mis en place sera articulé avec les mécanismes du programme de chacune des agences
ainsi qu’avec celui du CSLP.
![]() |
11 11 |
▲back to top |
11
PREMIERE PARTIE : LE CONTEXTE
1. Justification et processus d’élaboration de l’UNDAF
1.1. Principes directeurs et justification de l’UNDAF
L’UNDAF pose le fondement de la coopération entre le SNU, le Gouvernement et les autres
partenaires du développement au travers de la préparation d’une série complémentaire de
programmes et projets. Il permet ainsi au SNU d’assurer « la collaboration axée sur les objectifs ainsi
que la cohérence et la synergie » demandées par le Secrétaire Général et approuvées par l’Assemblée
Générale dans sa résolution 53/192.
L’UNDAF vise à « accroître l’impact de la coopération du SNU sur le développement et le bien-être
des populations » par les moyens suivants :
• Amélioration du ciblage et de l’orientation vers les résultats, en identifiant les domaines où
le SNU peut apporter la plus grande valeur ajoutée grâce aux points forts qui lui sont
spécifiques ;
• Renforcement de l’unité d’intention et de l’esprit d’équipe au sein du SNU ;
• Collaboration accrue en combinant la programmation d’agence avec la programmation
parallèle ou commune ;
• Meilleure intégration des aspects normatifs et opérationnels de la coopération pour le
développement ;
• Dialogue plus actif et renforcement des partenariats et alliances avec d’autres membres de la
communauté des agents de développement, comme la société civile, le secteur privé, les
donateurs bilatéraux, la Banque Mondiale et autres IFI ainsi que l’Union Européenne ;
• Utilisation plus efficace de ressources limitées, sur la base d’une meilleure division du
travail, d’une rationalisation de l’allocation des ressources et des procédures ;
• De plus grandes possibilités d’obtenir des ressources plus abondantes en appui aux priorités
et besoins nationaux ;
• Recherche d’une meilleure synergie dans une perspective systémique.
Sur la base des questions identifiées dans le Bilan Commun de Pays (CCA), les choix faits dans
l’UNDAF l’ont été dans le triple souci de contribuer à :
• Accroître l’impact de la coopération entre le Mali et le Système des Nations Unies, en
réponse aux priorités et besoins nationaux ;
• Améliorer le suivi coordonné des conférences des Nations Unies et le soutien à l’application
des conventions et déclarations, en particulier celle du Millénaire ;
• Assurer un rôle clé au SNU dans la coopération pour le développement avec le pays.
1.2. Le processus d’élaboration de l’UNDAF au Mali
Au Mali, un premier Plan-cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement avait été
élaboré pour la période 1998-2002 sans un exercice CCA standard préalable et à un moment où les
programmes de la plupart des agences étaient déjà en cours d’exécution. Cependant, l’exercice a
permis d’identifier et de mettre en exergue les complémentarités entre les différents programmes des
agences. Il a également fait ressortir le besoin d’harmonisation des programmes et des cycles de
programmation.
C’est dans le cadre de la préparation du cycle harmonisé de programmation 2003-2007 des agences
du Groupe des Nations Unies pour le Développement (UNDG) que le Mali a mené un véritable
exercice de bilan commun suivi par les travaux d’élaboration de l’UNDAF. Les principales étapes de
cette deuxième phase du processus ont été les suivantes:
![]() |
12 12 |
▲back to top |
12
Constitution de la Task Force UNDAF (TFU) sur base du groupe CCA ;
Recrutement d’un consultant international qui a appuyé la TFU dans ses tâches d’animation du
processus et de formulation du Plan –cadre ;
Proposition par la TFU des objectifs de l’UNDAF, de la mise en place de quatre groupes de
travail thématiques (Gouvernance ; Population et SSE ; Développement rural, Sécurité
alimentaire, Action environnementale ; Lutte contre le VIH/SIDA) et des termes de référence de
ces groupes et approbation par l’équipe de pays de ces propositions;
Une information officielle a été donnée au Gouvernement, aux bailleurs de fonds et à la société
civile du démarrage de l’exercice et des principales étapes du processus ;
Elaboration des trois Programmes-cadre par les groupes de travail appuyés par la TFU (voir 2ème
section de la Deuxième Partie pour la méthodologie) ; finalisation des cadres logiques et du
document d’ensemble ; intégration des commentaires des agences.
La dernière étape a consisté en l’organisation d’un atelier de validation avec l’ensemble des parties
prenantes (Gouvernement, SNU, Société civile, Partenaires du Mali) et par l’intégration des
recommandations et commentaires des groupes de travail de l’atelier dans le document UNDAF.
2. Bilan commun de pays
L’objectif du Bilan Commun de Pays est double : 1) trouver un consensus général entre le
Gouvernement et le système des Nations Unies sur la situation actuelle de développement du pays,
sur les acquis et sur les contraintes à ce développement et sur la pertinence des réponses qui sont
apportées, en particulier par les agences des Nations Unies ; 2) servir de base d’orientation pour
l’élaboration du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement 2003-2007.
L’analyse est menée dans une perspective de Développement Humain Durable, concept qui a été
enrichi au fil des années par les Conférences, Conventions et Déclarations des Nations Unies, par
l’articulation entre les problématiques de la pauvreté sous ses diverses formes, de la gouvernance
démocratique, des droits humains, de l’approche genre, des variables démographiques et
environnementales et de la gestion du développement sur le plan local, national, sous-régional,
régional et mondial.
Le Bilan Commun de Pays porte sur les domaines d’intervention du SNU au Mali :
- Lutte contre la pauvreté
- Gouvernance : démocratique, économique, sociale, locale ; communication pour le
développement
- Population, santé/nutrition, éducation, eau et assainissement
- Développement rural, sécurité alimentaire, environnement.
Pour chacun de ces domaines sont présentés un diagnostic de la situation, les défis majeurs identifiés,
les réponses en cours et les stratégies de changement ainsi que le rôle joué par les Nations Unies et
les axes d’intervention potentiels pour le système des Nations Unies.
Ce Bilan a permis au SNU de disposer d’une base commune d’indicateurs permettant de suivre les
progrès réalisés dans la poursuite des objectifs internationaux et nationaux de développement, en
particulier les objectifs de la Déclaration du Millénaire.
Les axes d’intervention potentiels sont présentés dans chacun des chapitres et de manière synthétique
dans le Résumé des propositions d’action en tête du document. Cet exercice définit le champ
d’intervention potentiel de l’UNDAF 2003-2007 :
d) trois grands domaines qui pourront faire l’objet chacun d’un Programme-cadre thématique :
Gouvernance y compris la gestion du développement ; Population et Services sociaux
essentiels ; Développement rural, Sécurité alimentaire, Environnement ;
![]() |
13 13 |
▲back to top |
13
e) des axes stratégiques prioritaires dans chacun de ces domaines;
f) des thèmes transversaux qui devront être pris en compte dans chacun des domaines retenus :
lutte contre la pauvreté, droits humains, équité de genre, lutte contre le VIH/SIDA.
3. Contexte de développement et réponses nationales et internationales
3.1. Contexte de développement
Pays sahélien enclavé, le Mali compte une population d’environ 10,6 millions d’habitants (1999)
s’accroissant à un rythme supérieur à 3 % par an et disposant d’un revenu par tête estimé à 240 USD.
Sous l’effet de la démocratisation de la vie politique et des réformes économiques, le contexte de la
dernière décennie a été globalement favorable caractérisé par i) une croissance soutenue après la
dévaluation du franc CFA de 1994 ; ii) un engagement significatif sur la voie de la démocratie
confirmé par des élections nationales et locales acceptables en dépit du boycott d’une grande partie
de l’opposition ; iii) un processus de réconciliation avec le Nord du pays, qui est venu compléter le
capital de confiance dont a joui le Mali au cours des dernières années. Cette situation macro-
économique et politique favorable a continué de prévaloir jusqu’à la fin de l’année 2000 où des
chocs intérieurs et extérieurs ont frappé l’économie, dont une grave crise du coton.
En dépit d’un effort systématique de réformes sur les plans politique, économique, social et
environnemental, le Mali reste confronté à une série de problèmes structurels aigus : économie
dominée par le secteur agricole particulièrement vulnérable aux aléas climatiques ; activités
industrielles embryonnaires et peu diversifiées ; secteur informel pléthorique contribuant peu à
l’apprentissage technologique et échappant le plus souvent à l’administration fiscale ; infrastructures
socio-économiques insuffisantes, inadaptées et coûteuses ; faible développement des ressources
humaines ; décalage profond entre le droit et son application et phénomène de corruption largement
répandu ; désertification et dégradation de l’environnement.
Classé 153ème sur 162 pays selon l’IDH (2001), le Mali accuse un important déficit social qui ne
reflète pas les
performances économiques enregistrées par le pays dans les années 90.
Le pays souffre d’un chômage croissant, d’un sous-emploi massif, d’une précarisation des emplois
nouveaux et d’un exode de personnes qualifiées. La plupart des indicateurs sociaux sont nettement
inférieurs aux moyennes de l’Afrique subsaharienne. Or, les ressources allouées aux secteurs sociaux
dépassent 25% des dépenses budgétaires. Cependant, le montant consacré aux services sociaux
essentiels ne dépassent pas 15% même si la tendance est à l’amélioration. C’est dire le chemin qui
reste à parcourir pour atteindre l’Initiative 20/20. Les indicateurs des objectifs de développement
pour le Millénaire (ODM), bien qu’en progression au cours des dernières années, se situent à des
niveaux extrêmement faibles, comme le montre le CCA. La situation est la suivante par grandes
catégories d’ODM :
• La pauvreté est un phénomène massif : 64% et 21% de la population vivent respectivement
dans la pauvreté et dans l’extrême pauvreté. L’incidence est de 76 % en zones rurales et de
30% dans les villes. Selon la FAO la sous-alimentation touchait 32% de la population pour
la période 1996-1998. Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables : 40% des
enfants de moins de 5 ans souffrent d’insuffisance pondérale modérée ou grave.
• Le taux brut de scolarisation du 1er cycle dans l’enseignement fondamental est passé de 47%
en 1996/97 à 58% en 1999/2000. Le taux net était de 44% en 1998/99 (51% pour les garçons
et 36% pour les filles). Le rapport filles/garçons en 1998/99 était de 0,7. En 1999/2000 le
taux d’achèvement était de 43% pour les filles contre 53% pour les garçons. La scolarisation
des filles est freinée principalement par le mariage et les grossesses précoces ainsi que par
leur forte implication dans les tâches ménagères. Le taux d’alphabétisation des adultes
![]() |
14 14 |
▲back to top |
14
n’était que de 29% en 1998 (48% des hommes et 12% des femmes). Les disparités entre les
sexes demeurent considérables à tous les niveaux de la société en raison surtout du statut
social et familial de la femme et au manque de formation. Les femmes n’occupent qu’une
faible part des emplois salariés dans le secteur non agricole. Cependant, on observe une plus
forte implication des femmes dans la gestion des affaires publiques : 32% de ministres, 22%
à la Cour constitutionnelle, 11% de magistrats , 9% d’ambassadeurs et surtout 12 % d’élues
à l’Assemblée Nationale mais seulement 3% dans les conseils communaux.
• Le taux de mortalité infantile est passé de 123 à 111 décès pour mille de 1996 à 2001 et le
taux de mortalité infanto-juvénile a reculé au cours de la même période de 238 à 226/1000.
La mortalité maternelle demeure très importante : 577 décès pour 100.000 naissances
vivantes. La prévalence du VIH au sein de la population serait d’environ 2%, mais elle est
plus élevée chez les femmes et atteint 20 à 45% chez les groupes à risques. Comme le
montre le CCA, le faible taux de prévalence cache une triste réalité traduite par les
résistances culturelles au changement de comportement sexuel des populations. Les enquêtes
auprès des jeunes et des populations exposées font ressortir une faible utilisation de
préservatifs et surtout « une non croyance dans l’existence même de la maladie ».
• Cette situation socio-économique défavorable est aggravée par la détérioration de
l’environnement : désertification, déforestation, érosion, dégradation des ressources
hydriques et des conditions d’hygiène et d’habitat. La conjonction des facteurs climatiques
défavorables et d’une pression foncière de plus en plus forte entraîne une dégradation
généralisée des ressources naturelles. Les besoins en énergie primaire sont satisfaits à 90%
par le bois de chauffe et le charbon de bois, ce qui contribue fortement à la désertification
des zones fragiles. Cette détérioration frappe plus durement ceux qui vivent dans la
pauvreté. Les femmes sont particulièrement touchées.
3.2. Réponses nationales et internationales
Le Gouvernement a entrepris d’importantes actions pour faire face à ces défis majeurs avec l’appui
de ses partenaires extérieurs bilatéraux et multilatéraux y compris les agences des Nations Unies.
Du fait de sa situation d’endettement, le Mali a été déclaré éligible aux initiatives d’allégement de la
dette PPTE I et II. En attendant l’élaboration du CSLP final prévue pour le début 2002, une
assistance intérimaire a été mise en place depuis le 7 décembre 2000 et le Mali devrait bénéficier
dans ce cadre de 42 à 44 millions $ par an pendant les 10 premières années. Les ressources ainsi
dégagées serviront à financer des actions spécifiques en faveur de la lutte contre la pauvreté.
Depuis plus de 10 ans le Mali n’a pas de plan de développement, mais il dispose de plusieurs grands
programmes sectoriels élaborés avec ses partenaires y compris le Système des Nations Unies :
PDDS/PRODESS (santé), PRODEC (éducation), PNAE (environnement), PRODEJ (justice),
PNA/CID (emploi), et d’un Schéma directeur du développement rural (SDDR).
La décentralisation territoriale est devenue effective avec l’installation de 703 communes, 50
conseils de cercle, 9 assemblées régionales, une association de municipalités et des instruments
d’appui à la mise en œuvre de cette politique, notamment l’Agence Nationale d’Investissement des
Collectivités Territoriales (ANICT) et les Centres de Conseils Communaux (CCC).
Le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), qui est en voie de finalisation, a été
déclaré par le Gouvernement comme cadre unique de développement du Mali et est accepté comme
tel par la majorité des partenaires du Mali. Il a pour objectif central une croissance forte, durable et
réductrice de la pauvreté. Il vise, en effet, à réduire la pauvreté de 64 % en 2001 à 47,5% en 2006.
Dans ce but, le CSLP se concentre sur trois domaines et cinq thèmes :
a) Développement institutionnel et amélioration de la gouvernance et de la participation
![]() |
15 15 |
▲back to top |
15
- Premier thème : un renforcement des capacités institutionnelles pour assurer une bonne gestion des
affaires publiques, la paix et la stabilité sociale.
b) Développement humain et renforcement de l’accès aux services de base
- Deuxième thème : une meilleure prestation des principaux services sociaux de base.
c) Développement des infrastructures et appuis aux secteurs productifs
- Troisième thème : un schéma d’aménagement du territoire équilibré et une politique
d’infrastructures adaptées.
- Quatrième thème : une nouvelle vision du développement rural et une approche
pluridimensionnelle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
- Cinquième thème : une nouvelle politique commerciale et un cadre intégré de développement du
secteur privé et des filières porteuses.
La prise en compte du CSLP comme cadre unique de référence pour le développement du Mali est
une étape déterminante vers une coordination des actions de développement et donc de l’appui
extérieur qui doit venir en appoint aux ressources nationales. C’est dans ce cadre institutionnel que
les agences des Nations Unies situent leur appui. Elles aideront le Mali à inscrire cet effort dans un
cadre sous-régional, régional et international, tout particulièrement dans celui du Nouveau
Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).
![]() |
16 16 |
▲back to top |
16
DEUXIEME PARTIE : L’UNDAF
1. Le but de l’UNDAF
Sur la base du Bilan Commun de Pays et des Objectifs Internationaux de Développement, dont
principalement ceux de la Déclaration du Millénaire, l’Equipe des responsables du SNU au Mali a
retenu le but suivant pour l’UNDAF 2003-2007 :
«Dans le souci de se doter d’un cadre de référence visant à accroître son impact en réponse aux
priorités et besoins nationaux, le Système des Nations Unies au Mali a défini un Plan-cadre des
Nations Unies pour l’aide au développement (UNDAF) dont le but est de contribuer de façon
synergique et harmonisée à la promotion du développement humain durable, à travers la lutte contre
la pauvreté et la protection, le respect et la réalisation des droits humains, en axant l’effort sur
l’amélioration : 1) de la gouvernance 2) de l’accès aux services sociaux de base 3) de la sécurité
alimentaire et de l’environnement ».
Ce but est porteur de plusieurs concepts qui constituent un cadre de référence commun au SNU dans
son ensemble tant au niveau malien qu’à l’échelle mondiale.
Le développement humain est défini « comme le processus d’élargissement des choix des
individus, via l’expansion des capacités et des potentialités humaines. Par conséquent, il reflète les
avancées dans ces deux domaines et représente à la fois un processus et une finalité ». (Rapport
Mondial sur le Développement Humain 2000).
Le développement durable est un développement économique, social et culturel qui répond aux
besoins actuels sans compromettre l’aptitude des générations futures à satisfaire leurs besoins. La
notion de développement durable renvoie donc à deux problématiques, l’une générale, qui désigne la
pérennité des résultats obtenus dans les différents domaines d’intervention, l’autre spécifique, qui
concerne une gestion durable des ressources de l’environnement.
Fondamentalement, la pauvreté peut être définie comme une privation de capacités : capacité de se
nourrir, de vivre en bonne santé, d’atteindre l’âge adulte et de vivre longtemps, de s’instruire, de se
former, de s’exprimer, de participer aux décisions, notamment par des élections démocratiques,
d’obtenir un emploi et un revenu décent, de défendre ses droits … Ces privations de capacités
élémentaires sont autant de limitations de droits et donc de libertés substantielles qui permettent à
une personne de mener le genre de vie qu’elle souhaite. Les pauvres n’ont pas la liberté de réaliser
leurs potentialités.
Les droits humains sont « les droits dont disposent toutes les personnes, en vertu de leur condition
humaine, pour vivre libres et dans la dignité. Ces droits confèrent à chacun des créances morales
sur le comportement des autres individus, ainsi que sur la structure des dispositifs sociaux. Ils sont
universels, inaliénables et indivisibles. Les droits de l’homme expriment notre engagement le plus
profond à assurer un accès universel aux biens et aux libertés nécessaires pour vivre dans la
dignité. » (Rapport Mondial sur le Développement Humain 2000).
Il convient de reconnaître la relation dialectique qui existe entre les deux grandes catégories de droits
que sont les droits civils et politiques, d’une part, et les droits économiques, sociaux et culturels,
d’autre part. Les citoyens ne peuvent adhérer aux valeurs (civiles et politiques) de l’Etat de droit et
de la bonne gouvernance que s’ils en expérimentent les bienfaits (du point de vue économique, social
et culturel) dans leur vie quotidienne. C’est dans cette optique que l’UNDAF met l’accent à la fois
sur la gouvernance démocratique et sur les services sociaux essentiels.
La protection des droits humains implique que des mesures répressives puissent être prises contre
ceux qui agissent de manière à susciter des violations potentielles de droits. La facilitation équivaut à
![]() |
17 17 |
▲back to top |
17
une action de catalyseur afin qu’une personne privée de droits commence à en jouir progressivement.
L’obligation de respect des droits humains signifie de ne pas agir de manière à entraîner une
violation ou une privation de ces droits. La réalisation décrit une action qui assure que les droits de
quelqu’un sont accomplis de manière pérenne, ce qui suppose l’existence de dispositifs sociaux
suffisants pour protéger les personnes contre les menaces ordinaires qui pèsent sur la jouissance des
libertés conférées par ces droits.
2. Eléments stratégiques
L’approche stratégique de l’UNDAF se fonde sur une série d’éléments qui se renforcent
mutuellement.
2.1 Trois domaines de concentration
Des analyses menées dans le CCA se dégagent trois domaines prioritaires d’intervention pour le
SNU : i) Gouvernance (qui porte principalement sur la consolidation du processus démocratique et
sur l’amélioration de la gestion du développement) ; ii) Population et Services sociaux essentiels ; iii)
Développement rural, Sécurité alimentaire et Environnement. Ces trois domaines font l’objet chacun
d’un Programme-cadre thématique. Ces trois programmes s’intègrent au sein du Plan-cadre UNDAF
qui sera donc plus que la somme des 3 Programmes-cadre thématiques qui en font partie, de la même
manière que le Système des Nations Unies est plus que la somme des agences qui le composent. Ceci
signifie qu’il faudra jouer sur les articulations entre les 3 Programmes-cadre thématiques et les
synergies qui permettront de maximiser les résultats recherchés.
2.2 Quatre thèmes intégrés : lutte contre la pauvreté, droits humains, équité de genre,
VIH/SIDA
Session extraordinaire du 25 au 27 juin 2001 des Nations Unies sur le VIH/Sida :
par son APPEL A L’ACTION, le Secrétaire Général demande à tous de S’ALLIER d’urgence pour prendre le dessus dans la
lutte contre le Sida
La Session extraordinaire a pour but de stimuler l’engagement et le leadership politique afin de s’attaquer à ce que les
nations ont reconnu être une “urgence mondiale”. Les Gouvernements ont adopté une Déclaration d’engagement qui
établit une série d’objectifs et de délais stratégiques. Plus de 36 millions de personne au monde vivent avec le VIH et plus
de 22 millions sont mortes de la maladie.
“Le VIH/Sida est un problème mondial aux proportions catastrophiques,” a déclaré le Secrétaire général, Kofi Annan.
“L’enjeu est énorme mais nous ne sommes pas impuissants face à lui. C’est pourquoi j’ai fait de la formation d’une alliance
mondiale à la mesure cet enjeu ma priorité personnelle”.
Le Secrétaire général s’est lancé dans une campagne pour demander instamment aux gouvernements, au secteur privé et aux
organisations non gouvernementales d’allier leurs forces en vue d’une mobilisation massive contre l’épidémie. Au cours des deux
derniers mois, dans une série de discours devant les principaux intéressés, il a établi des domaines prioritaires d’action et appelé
à la création d’un Fonds mondial pour le Sida et la santé qui rassemble une partie des nouveaux financements demandés. “Si
elle le veut vraiment, l’humanité a les moyens de mettre en péril l’épidémie”, a indiqué le Secrétaire général lors d’une
conférence organisée par des fondations privées, fin avril.
Selon les estimations du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA), les dépenses pour les soins et la
prévention contre le Sida dans les pays à revenu moyen ou faible doivent augmenter de US$ 7 à 10 milliards chaque année.
Cette somme représente au moins cinq fois les montants actuellement dépensés par les citoyens, les gouvernements nationaux et
les donateurs internationaux. Les premières promesses de versement sont encourageantes (près de deux milliards d’US$). La
mise en place de ce Fonds mondial a été menée avec détermination et célérité, répondant ainsi au souci du Secrétaire Général
d’agir en « urgence ». Un premier appel à propositions a été fait en mars 2002 pour un accès à un montant de US$. 700 à 800
millions. Trois cent propositions ont été examinées en un temps record (en un mois).
Certains événements récents ont instauré les conditions nécessaires à faire de la Session extraordinaire un tournant dans la lutte
![]() |
18 18 |
▲back to top |
18
contre le VIH/Sida. Plusieurs entreprises pharmaceutiques importantes ont annoncé de larges réductions, pour les pays
sérieusement touchés, du prix des médicaments utilisés pour traiter le Sida ou les infections en rapport avec la maladie. Depuis
le Sommet du G8 d’Okinawa, de nombreux pays développés et en développement ont manifesté leur détermination de plus en plus
grande à agir. Plus récemment, en mars 2001, au cours d’un sommet spécial de l’OUA à Abuja, les dirigeants africains se sont
engagés à consacrer 15% de leurs budgets nationaux au secteur de la santé ainsi qu’à la lutte contre le VIH/Sida.
“Nous avons atteint un point où de nombreux éléments et de nombreuses forces sont en train de se réunir de façon unique,” a
expliqué le Docteur Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. “Je crois que nous avons maintenant l’opportunité de faire
un bond en avant considérable dans la manière dont nous réagissons, en tant que communauté internationale, face à
l’épidémie. La Déclaration d’engagement que les dirigeants nationaux ont adopté, signifie que nous bénéficions d’un nouveau
degré de transparence et de sérieux pour repousser l’épidémie. Les millions de personnes infectées et affectées par le VIH
surveillent ce processus et, avec raison, attendent beaucoup du processus et de ses résultats.”
Objectifs et échéances au niveau mondial :
A partir des orientations convenues lors du Sommet du millénaire de l’ONU, un accord a été trouvé sur un certain nombre
d’objectifs clés qui incluent :
• D’ici à 2003, établir des objectifs nationaux assortis de délais pour réduire l’incidence du VIH chez les personnes âgées de
15 à 24 ans de 25% dans les pays les plus touchés d’ici à 2005, et mondialement d’ici à 2010.
• D’ici à 2005, garantir qu’au moins 90% des personnes âgées de 15 à 24 ans ont accès aux services d’information et de santé
nécessaires à les rendre moins vulnérables. .
• D’ici à 2005, réduire la part des nouveaux nés séropositifs de 20%, et de 50% d’ici à 2010.
• D’ici à 2003, développer des stratégies nationales pour renforcer les systèmes de soins de santé et s’attaquer aux facteurs
qui influent sur la disponibilité des médicaments liés au traitement du VIH, y compris leur prix et dans quelle mesure ils sont
abordables. Réaliser également d’urgence tous les efforts nécessaires pour fournir le meilleur niveau possible de traitement
du VIH/Sida, y compris une thérapie antirétrovirale administrée de façon soigneuse et contrôlée pour réduire le risque de
développement d’une résistance.
• D’ici à 2003, développer, et d’ici à 2005 mettre en place, des stratégies nationales pour créer un environnement favorable
pour les orphelins et les enfants infectés et affectés par le VIH/Sida. Plus de 13 millions d’enfants ont perdu leur mère ou
leurs deux parents à cause de la maladie, principalement en Afrique sub-saharienne.
Lors de la Session extraordinaire, la plupart des gouvernements étaient représentés par des membres de leur Cabinet mais un
certain nombre de chefs d’Etat ou de Gouvernement y ont assisté, prouvant ainsi l’importance accordée par les dirigeants
nationaux à l’épidémie.
Les ONG et le secteur privé jouent un rôle crucial dans la lutte contre le Sida. Plus de 2.000 représentants de quelques 500
groupes d’action, d’organes de services, de personnes vivant avec le VIH/Sida et du secteur privé ont assisté à cette Session
extraordinaire.
Comme ils se préparent à aider à mobiliser et soutenir l’intensification de la réponse de la communauté internationale et
nationale au défi du VIH/Sida, toutes les agences du Système des Nations Unies ont activement participé à cette Session.
L’UNDAF constitue ainsi une opportunité unique pour donner une forme opérationnelle et durable à cette alliance contre le
VIH/SIDA , priorité personnelle du Secrétaire Général.
Ces quatre thèmes, qui sont essentiellement transversaux, sont des défis prioritaires du
développement au niveau mondial. Ils sont particulièrement stratégiques pour le développement du
Mali, comme le montre avec force le CCA. Pour chacun de ces quatre thèmes, qui sont étroitement
connectés, les éléments constitutifs d’une stratégie sont identifiés et leur liaison est assurée au
travers des trois Programmes-cadre.
De ces quatre thèmes la lutte contre la pauvreté est un axe stratégique intégrateur. Dans la mesure
où le contexte de pauvreté du pays détermine la situation de chacun des domaines d’intervention de
l’UNDAF, il est essentiel de s’attaquer à ce phénomène dans l’ensemble du Plan-cadre tant au
niveau global que dans les différents secteurs et thèmes concernés. Ainsi, l’UNDAF, exercice propre
au SNU, viendra en appui au CSLP qui a été déclaré par le Gouvernement comme cadre de référence
unique du Mali et est accepté comme tel par les partenaires du pays.
Les trois autres thèmes intégrés (Droits humains, Equité de genre, Lutte contre le VIH/SIDA)
s’inscrivent dans une perspective de lutte contre la pauvreté tant dans leur conception que dans la
programmation effective des effets et produits.
![]() |
19 19 |
▲back to top |
19
Si la pauvreté est considérée comme une privation de capacités et que ces privations sont autant de
limitations de droits, l’accent mis dans l’UNDAF sur la promotion de l’approche de droits humains,
y compris les droits économiques et sociaux, est un axe fondamental de la lutte contre la pauvreté.
De même, compte tenu de la féminisation de la pauvreté, l’équité de genre, qui est d’ailleurs un
élément clé des droits humains, est également essentielle pour réduire la pauvreté. Enfin, compte
tenu des effets de paupérisation, directs et indirects, du VIH/SIDA, la lutte contre cette pandémie est
une composante incontournable de toute politique de réduction de la pauvreté.
3. Méthodologie de programmation
La programmation de l’UNDAF se fonde sur les principes et méthodes de la gestion axée sur les
résultats dont le cadre logique est un outil essentiel. Les éléments clé du cadre logique sont : des
énoncés de résultats à tous les niveaux ; des indicateurs pour chaque énoncé de résultats ; les moyens
de vérification ; les hypothèses et risques (qui sont des facteurs externes de réussite ou d’échec). La
hiérarchie des résultats proposée est la suivante :
• But : ce à quoi le programme peut contribuer de façon indirecte à long terme (il s’agit en
l’occurrence du but de l’UNDAF)
• Objectif à moyen terme (c.à.d. pour la période 2003-2007) de chacun des trois Programmes-
cadre thématiques (dont la réalisation conjointe doit contribuer à l’atteinte de l’objectif
global)
• Effets (« outcomes ») : ce à quoi l’UNDAF peut contribuer de façon directe à moyen terme
au niveau de chacun des trois Programmes-cadre. Les effets ne sont pas le simple résultat
d’une synergie entre plusieurs produits découlant de l’action du SNU. Ils dépendent
également des partenariats construits avec d’autres acteurs et des résultats atteints par ces
partenaires.
• Produits : ce qui peut effectivement être fourni par le SNU dans le cadre de chacun des
« effets » visés.
• Activités : ce qui sera réalisé au cours du programme au niveau de chacun des produits.
Pour les trois Programmes-cadre thématiques a été élaboré un cadre logique (voir annexe 1) qui
précise pour chacun des effets et des produits qui concourent à leur réalisation : les indicateurs ; les
moyens/sources de vérification ; les agences impliquées ; les risques et hypothèses. Les risques sont
exprimés de manière positive c’est à dire comme des conditions qui devraient être réalisées pour que
les résultats attendus soient obtenus.
Les thèmes transversaux ont été intégrés de manière systématique dans les trois Programme-cadre
suivant différentes approches :
- Programmation d’effets spécifiques portant sur l’un des ces thèmes ;
- Programmation de produits spécifiques dans le cadre d’effets plus généraux ;
- Intégration des dimensions lutte contre la pauvreté et/ou droits humains et/ou genre et/ou
VIH/SIDA dans plusieurs effets et produits de chacun des trois programmes-cadre.
4. Implication des agences
Pour chaque effet visé une agence est chargée de la coordination (et dans certains cas deux agences).
Cette responsabilité consiste principalement : i) à veiller à l’articulation entre les différents produits
programmés dans ce cadre ; ii) impulser et coordonner le partenariat avec les acteurs nationaux et
extérieurs impliqués dans la réalisation de l’effet concerné, ce qui suppose notamment de jouer un
rôle de porte parole vis à vis des partenaires. Dans chaque cas cette fonction de coordination a été
attribuée compte tenu du mandat des agences et de leur implication dans la réalisation des produits à
fournir dans le cadre de l’effet concerné.
![]() |
20 20 |
▲back to top |
20
Un critère essentiel pour la détermination des produits est celui de la participation de plus d’une
agence du SNU à sa réalisation, puisque l’UNDAF est précisément un exercice de coopération au
sein du système. Toutefois, exceptionnellement, un produit peut n’impliquer qu’une seule agence
dans la mesure où il est fondamental dans l’architecture du Plan-cadre. C’est le cas du produit « Mise
à jour et harmonisation de la PNP avec les objectifs de la CIPD » pour lequel seul le FNUAP
apportera sa contribution.
Pour chacun des produits programmés, le leadership sera assuré par l’une des agences participantes à
la mise en œuvre du produit. L’agence leader joue au niveau du produit un rôle de coordination,
notamment en ce qui concerne la stratégie partenariale à mettre en oeuvre. Elle est responsable de la
réalisation du produit concerné. L’agence leader pour chacun des produits sera choisie
ultérieurement par les agences participantes dans le cadre des mécanismes de pilotage, suivi et
évaluation (voir Troisième Partie).
Seuls ont été programmés des produits dont le SNU est comptable et qu’il est donc en mesure de
livrer. En l’occurrence, ce sont, pour chacun des produits, l’agence leader et les agences participantes
qui sont comptables de sa réalisation.
5. LES TROIS PROGRAMMES-CADRE THEMATIQUES
5.1. PROGRAMME-CADRE EN MATIERE DE GOUVERNANCE
5.1.1. Objectif et stratégie d’ensemble
L’objectif du Programme-cadre « Gouvernance » est de contribuer aux efforts du pays visant la
démocratisation de la société et l’amélioration de la gestion du développement, en mettant l’accent
sur : la promotion des droits humains et de l’approche genre ; le renforcement des institutions du
système démocratique ; la consolidation du processus de décentralisation ; l’amélioration des
capacités de planification et de gestion du développement ; la définition, la mise en œuvre, le suivi et
l’évaluation participative des politiques et stratégies de réduction de la pauvreté et de lutte contre le
VIH/SIDA ; le renforcement du partenariat entre le gouvernement et l’ensemble de ses partenaires
internes et externes, publics et privés.
De l’expérience démocratique malienne depuis le 26 mars 1991, il ressort que la démocratie est
considérée à la fois comme une condition et comme une composante du développement. En effet,
d’une part, le développement requiert l’épanouissement des libertés démocratiques et, d’autre part, la
démocratie, pour être durable, nécessite une bonne gestion du développement. Dès lors, l’approche
malienne de la gouvernance, telle qu’elle est exprimée dans les documents de politique générale,
notamment dans le CSLP, consiste à relier de manière indissoluble gouvernance politique et
gouvernance économique. C’est pourquoi le Programme-cadre de l’UNDAF en matière de
Gouvernance se fonde sur ces deux axes stratégiques, ou de manière plus spécifique sur : i) la
gouvernance démocratique ; ii) la planification et la gestion du développement. Ces deux axes
s’inscrivent dans le cadre conceptuel du DHD (qui fait l’objet d’activités de plaidoyer et de dialogue
sur les politiques au titre de l’effet 1) et dans la perspective stratégique des Objectifs du Millénaire
(dont le suivi est assuré au titre de l’effet 2).
La consolidation du processus de décentralisation (effet 5) est un domaine pivot qui relève à la fois
de la gouvernance démocratique et de la gestion du développement. Dans le cadre de cet effet sont
programmés des produits spécifiques à chacun de ces deux axes. En matière de gouvernance
démocratique, le Programme-cadre porte sur trois autres groupes d’actions : i) l’efficacité des
institutions du système démocratique à remplir leur mandat (effet 3) ; ii) la gouvernance des thèmes
intégrés : utilisation effective par les décideurs de l’approche des droits humains (effet 4) et de
l’approche genre (effet 8) et renforcement des capacités institutionnelles dans la lutte contre le
VIH/SIDA (effet 9) ; iii) la gestion de l’état civil, notamment de l’enregistrement des naissances, qui
est considéré comme un droit humain (effet 10).
![]() |
21 21 |
▲back to top |
21
Pour ce qui est de la gouvernance économique, l’action est centrée sur i) le renforcement des
capacités de planification et de gestion du développement, particulièrement en ce qui concerne les
politiques et programmes de lutte contre la pauvreté (effet 6) ; ii) la coordination de l’aide extérieure
(effet 7).
5.1.2. Stratégies pour atteindre les effets recherchés
Effet 1 : Utilisation accrue par les décideurs des concepts du DHD dans la formulation et la mise en
œuvre des politiques
La stratégie pour contribuer à l’atteinte de cet effet comprend : i) la production de rapports
substantiels (RNDH, CCA et autres rapports thématiques/sectoriels) suivant une approche
participative ; ii) un plaidoyer concerté sur la base de ces rapports, notamment pour la prise en
compte des thèmes transversaux de l’UNDAF (pauvreté, DH , genre, VIH/SIDA) dans les politiques
publiques.
Effet 2 : Un soutien actif du SNU pour assurer le suivi des Objectifs de Développement du
Millénaire (ODM)
Ce soutien s’exerce par la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’une base de données
spécifique dans le cadre de celle du CCA et par la production d’un rapport triennal. Ces activités
s’inscriront dans le Programme régional pour le suivi des DSRP (Documents stratégiques de
réduction de la pauvreté) et des ODM.
Effet 3 : Efficacité des institutions du système démocratique, notamment l’Assemblée Nationale, le
Haut Conseil des Collectivités territoriales, la Cour Suprême/Section des Comptes, le Conseil
Economique, Social et Culturel, à remplir leur mandat.
L’effort porte principalement sur le renforcement des capacités dont ces institutions ont besoin pour
remplir les fonctions qui leur sont dévolues, en particulier les capacités de gestion. Les femmes
parlementaires bénéficieront d’une formation continue, notamment en matière de lobbying et de
négociation. L’accent sera mis sur l’amélioration de la performance des systèmes de contrôle des
services publics.
Effet 4 : Utilisation accrue par les décideurs de l’approche des droits humains – y compris de ceux
des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA – dans la formulation et la mise en œuvre des
politiques, avec une plus grande implication des institutions/organisations de défense et de
promotion des droits humains (DH)
La stratégie comprend principalement : i) l’amélioration de l’environnement juridique afin que les
DH, en particulier ceux des enfants et des femmes, soient davantage protégés, respectés et satisfaits ;
ii) le renforcement des capacités des institutions nationales et des organisations de la société civile
qui ont pour mission essentielle la promotion et la défense des DH, notamment les capacités
d’éducation aux DH ; iii) le développement de « cités consensuelles des DH » (dont celle de Kati qui
est déjà en place) ; iv) l’appropriation de l’approche de DH par les principales instances publiques de
décision et par les organisations de la société civile (non spécialisées en matière de DH) ; v)
l’introduction des dimensions juridiques, éthiques et légales dans la lutte contre le VIH/SIDA..
Effet 5 : Consolidation du processus de décentralisation par une implication effective des
collectivités territoriales (CT) et des communautés urbaines et rurales dans la planification et la
gestion du développement régional et local y compris dans la fourniture des services publics.
La prise en compte des obstacles socio-politiques, institutionnels et financiers à la décentralisation
requiert une stratégie de pilotage à long terme dont l’élaboration et la mise en œuvre sera appuyée. Il
s’agit également de soutenir la mise en cohérence des structures de planification et de gestion du
développement régional et local avec les exigences de la planification participative dans les régions,
cercles et communes. Les capacités des CT et des organisations locales seront renforcées par la
![]() |
22 22 |
▲back to top |
22
formation et un appui systématique au processus de planification et de gestion locales, notamment en
matière de maîtrise d’ouvrage. L’accent sera mis sur la décentralisation des services sociaux
essentiels. Priorité sera donnée à l’effort de mobilisation des ressources locales et externes pour la
réalisation des investissements locaux, en particulier sociaux.
Effet 6 : Capacités améliorées de planification et de gestion du développement, suivant une
approche participative, aux niveaux central, déconcentré et décentralisé ; particulièrement en ce qui
concerne la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques et programmes de lutte contre la
pauvreté.
La stratégie ici relève d’un appui institutionnel, technique et méthodologique qui porte
principalement sur : i) la mise en conformité des structures et organes de planification et de gestion
du développement avec les exigences de la planification rénovée ; ii) l’élaboration, la mise en œuvre,
le suivi et l’évaluation du CSLP suivant une approche participative ; iii) la promotion de la démarche
prospective au niveau de tous les acteurs du développement ; iv) l’élaboration et l’utilisation
d’instruments, outils et méthodes de planification stratégique, prenant en compte la réduction de la
pauvreté, ainsi que de planification décentralisée et d’aménagement du territoire. Enfin, le SNU
aidera le gouvernement à accroître la place des services sociaux dans le budget de l’Etat,
conformément à l’initiative 20/20.
Effet 7 : Appropriation effective par le gouvernement de la mobilisation et de la gestion des flux de
ressources externes.
La contribution du SNU à l’obtention de ce résultat consiste principalement à appuyer : i)
l’élaboration et la mise en place de mécanismes performants de pilotage et de coordination de l’aide ;
ii) l’amélioration de la mobilisation et de la gestion des flux d’aide, par des tables rondes et des
consultations sectorielles ainsi que par un système permanent d’information sur les activités de
coopération de l’UNDAF ; iii) une orientation plus importante de l’aide extérieure au bénéfice des
services sociaux essentiels, conformément à l’initiative 20/20 ; iv) des évaluations des progrès
réalisés dans l’atteinte des « effets » ciblés par l’UNDAF, en collaboration avec les partenaires
nationaux et extérieurs concernés.
Effet 8 : Amélioration de la qualité des prises de décision sur la base d’évaluations genre et de
l’intégration des statistiques et données sur les questions genre.
En matière de gouvernance, l’approche genre est renforcée par : i) des formations à la maîtrise des
outils de cette approche dans les différents secteurs/thèmes d’intervention de l’UNDAF ; ii) un appui
à la mise en œuvre du schéma directeur d’information sur la femme, l’enfant et la famille ; iii) un
soutien à la réalisation du Plan d’action pour la promotion des femmes (2002-2006), notamment par
le plaidoyer.
Effet 9 : Capacité institutionnelle développée pour planifier, mettre en œuvre et suivre, au plan
national, régional et local, des stratégies multisectorielles de limitation de la propagation du
VIH/SIDA, et d’atténuation de son impact social et économique
Sur le plan de la gouvernance, la lutte contre le VIH/SIDA est axée sur : i) l’appropriation par les
intervenants (acteurs/bénéficiaires) des outils d’intégration du VIH/SIDA dans la planification du
développement, en tenant compte de l’approche genre ; ii) l’intégration de la dimension lutte contre
le VIH/SIDA dans les programmes et projets de développement ; iii) le renforcement des capacités
institutionnelles pour la programmation et la réalisation du Plan stratégique national de lutte contre le
VIH/SIDA ; iv) le développement des compétences pour la mise en œuvre de l’ « Initiative Un
Cercle / Une ONG » dans le la Réponse Locale au VIH/SIDA ; v) la mise en place d’un système de
suivi-évaluation de l’ampleur et de l’impact socio-économique du VIH/SIDA, avec notamment des
données sur les ménages pauvres désagrégées par genre, en mettant l’accent sur la transmission
mère-enfant et sur les orphelins du SIDA, et comprenant la cartographie de la vulnérabilité à
l’infection du VIH et à la maladie du SIDA.
![]() |
23 23 |
▲back to top |
23
Effet 10 : Capacités renforcées des structures centrales et décentralisées de l’Administration
territoriale dans la gestion de l’état civil, notamment de l’enregistrement des naissances.
L’appui à la gestion de l’état civil porte sur : 1) la fonctionnalité des structures responsables de
l’enregistrement des naissances (par des outils de collecte, la disponibilité de ressources humaines et
matérielles et une stratégie appropriée de gestion de l’information); ii) la mise en œuvre de stratégies
de mobilisation des communautés pour l’enregistrement des naissances, à travers les services sociaux
de base, les services municipaux et les leaders communautaires, traditionnels et religieux.
5.2. PROGRAMME-CADRE EN MATIERE DE POPULATION ET DE SERVICES
SOCIAUX ESSENTIELS
5.2.1 Objectif et approches stratégiques
Le Programme-cadre Population et Services Sociaux essentiels a pour objectif de contribuer à la lutte
contre la pauvreté en appuyant la définition et la mise en œuvre de la PNP, et des grands
Programmes nationaux PRODESS (santé), PRODEC (éducation) et PRODEJ (justice) ainsi que les
politiques et stratégies nationales dans les domaines Eau et Assainissement et Protection des Droits
de l’Enfant, tout en visant l’amélioration de la qualité des services, ainsi que la prise en compte des
droits humains, de l’équité de genre et des dimensions VIH/SIDA.
La contribution du SNU recherchera la convergence géographique et la coordination des appuis des
différentes agences et visera essentiellement :
L’ Appui au niveau politique et stratégique
Par le renforcement des capacités des décideurs et des responsables dans la définition et la mise en
œuvre d’un cadre juridique, des politiques et des stratégies nationales appropriées, notamment en ce
qui concerne la mise en œuvre des plans nationaux de développement sectoriels tels que le
PRODESS, le PRODEC, le PRODEJ et la Politique nationale de Population, et la prise en compte
des SSE dans le cadre du CSLP.
L’Appui au niveau des prestations de services
Le rôle du SNU pour la mise en œuvre des plans nationaux de développement sectoriels, sera
d’appuyer les stratégies nationales de revitalisation des services sociaux essentiels sur le plan de la
qualité et de l’accessibilité financière et géographique, via l’amélioration du niveau technique, la
rationalisation des services, la participation communautaire et la promotion d’une gestion axée sur
les résultats, notamment par le biais de contrats de performances.
L’appui direct au niveau des bénéficiaires
Le SNU visera aussi le renforcement du partenariat avec les collectivités locales dans la politique de
décentralisation, et appuiera la mise en œuvre des stratégies dans le cadre des plans locaux de
développement sectoriels, concernant la mobilisation, la conscientisation et l’habilitation des
familles et des communautés.
5.2.2 Effets recherchés et stratégies pour les atteindre
Domaine Population
Effet 1 : Politique Nationale de Population (PNP) actualisée et mise en œuvre
L’appui du SNU porte sur : i) la mise à jour de la PNP et son harmonisation avec les objectifs de la
CIPD ; ii) l’élaboration et la mise en œuvre d’un Programme prioritaire d’investissements en matière
de population (PPIP) ; iii) le renforcement des capacités institutionnelles et techniques des structures
![]() |
24 24 |
▲back to top |
24
(nationales, régionales et locales) chargées du suivi, de la coordination et de l’évaluation du
Programme national de Population.
Effet 2 : Intégration plus effective de la variable population et des questions de genre dans les
programmes et stratégies de développement
Il s’agit à la fois i) de faciliter l’intégration des questions de population, des besoins sexospécifiques,
ceux des adolescents / jeunes / personnes âgées, l’incidence du VIH/SIDA ainsi que le souci
d’égalité et d’équité de genre dans les programmes et stratégies sectoriels de développement et dans
les programmes de développement des Communes ; ii) de renforcer les capacités institutionnelles des
Communes et des structures techniques impliquées dans le Programme de Population, en matière
d’intégration de la variable population et des questions de genre.
Effet 3 : Disponibilité et utilisation accrues de données précises et à jour, ventilées par sexe, sur la
population, le développement et la santé en matière de reproduction, les tendances démographiques
et leurs implications
L’effort du SNU consiste à : i) renforcer les capacités nationales (et communales) de collecte,
d’analyse, de dissémination et d’utilisation des données socio-démographiques et sanitaires pour la
prise de décision ; ii) appuyer la constitution de bases de données socio-démographiques et
économiques, désagrégées par sexe ; iii) consolider le système d’enregistrement et d’exploitation de
l’état civil au niveau des Communes.
Effet 4 : Statut de la femme et équité de genre améliorés
La stratégie consiste à appuyer : 1) la définition et la mise en œuvre d’une Politique de promotion de
la femme, de l’enfant et de la famille ; ii) l’adoption et l’application d’un Code de la famille
réduisant les discriminations à l’égard des femmes (voir Programme-cadre Gouvernance, Effet 4,
Produit 4.1, Activité 4.1.1) ; iii) les communautés d’individus et de groupes plaidant pour la
promotion de la femme et pour la santé et les droits en matière de reproduction ; iv) la lutte contre les
pratiques néfastes à la santé de la femme et de l’enfant, notamment l’excision, et contre toutes les
violences faites aux femmes.
Domaine Santé de Base et de la Reproduction
Effet 5 : Meilleure prévention et prise en charge correcte des maladies et de la malnutrition des
enfants
Pour atteindre ce résultat le SNU contribuera à améliorer : i) l’accès aux médicaments, vaccins et
moyens contraceptifs; ii) la performance aux différents niveaux de la pyramide sanitaire; iii) les
connaissances et pratiques au niveau des familles et communautés en matière de prévention et de
prise en charge des maladies des enfants et des femmes, d’allaitement maternel exclusif, et de bonnes
pratiques de sevrage.
Effet 6 : Prévalence contraceptive accrue
Le SNU cherchera à améliorer la prévalence contraceptive par : i) une meilleure couverture des
besoins de la population, des adolescents et des jeunes en particulier, en matière de planification
familiale; ii) le plaidoyer et la communication pour le changement de comportement en matière de
SR/PF; iii) une implication plus grande des hommes et des leaders traditionnels, communautaires et
religieux, dans la promotion de la SR/PF; iv) l’extension de la distribution à base communautaire
(DBC).
Effet 7 : Prévention accrue et prise en charge plus complète et correcte des maladies liées à la
grossesse et à l’accouchement, ainsi que la prise en charge effective des urgences obstétricales
![]() |
25 25 |
▲back to top |
25
Le SNU aidera à i) rendre opérationnel le système de référence des CSR (Centres de santé de
référence); ii) améliorer les performances des services de consultations prénatale, néonatale et
postnatale; iii) former le personnel pour la prise en charge des accouchements.
Effet 8 : Prévention accrue de la transmission du VIH/SIDA, y compris la transmission de la mère à
l’enfant
L’action visera à : i) rendre opérationnelles des structures pour la prévention de la transmission
mère-enfant; ii) assurer la prise en charge correcte des MST au niveau des CSCOM ; iii) accroître la
disponibilité en médicaments ARV pour les femmes séropositives en état de grossesse.
Domaine Eau et Assainissement
Effet 9 : Accès accru de la population aux systèmes adéquats d’approvisionnement en eau potable
L’objectif d’un meilleur accès à l’eau potable sera poursuivi par : i) l’appui à la mise en œuvre de la
politique d’un point d’eau par village; ii) le renforcement des capacités institutionnelles et techniques
dans le domaine de l’hydraulique, aux niveaux central, régional et district, pour l’exécution de cette
politique ; iii) l’amélioration des capacités des communautés à planifier et à choisir la technologie la
plus appropriée pour la construction des systèmes d’approvisionnement en eau.
Effet 10 : Accès accru des communautés à des dispositifs adéquats d’évacuation d’excréta et
d’autres déchets
Pour accroître cet accès l’action du SNU visera : i) une meilleure prise de conscience des
communautés sur l’interrelation excréta, déchets et santé suscitant une demande accrue d’assistance
technique pour la gestion des excréta et des déchets liquides et solides ; ii) l’amélioration de la
capacité du Ministère de la Santé (à travers la DNHS) d’assister les communautés rurales et urbaines
pour la construction de latrines adéquates et autres moyens de collection de déchets.
Effet 11 : Eradication du Ver de Guinée
La contribution à cette éradication portera sur : i) l’utilisation par les populations des zones infestées
par le ver de Guinée de moyens adéquats de prévention de la dracunculose; ii) un meilleur
suivi/surveillance des nouveaux cas déclarés de dracunculose; iii) la consolidation du Programme
National d’Eradication du ver de Guinée.
![]() |
26 26 |
▲back to top |
26
Domaine Education De Base
Effet 12 : Capacité renforcée des collectivités décentralisées pour formuler et mettre en œuvre des
programmes de développement intégrant les priorités éducatives, notamment l’éducation des filles et
les dimensions VIH/SIDA, et pour mobiliser les ressources internes et externes
La contribution à cet objectif de décentralisation de l’action éducative se fera par un appui à : i) la
mise à disposition et à l’utilisation par les responsables des collectivités décentralisées d’outils de
planification et de gestion appropriés ; ii) l’intégration des priorités éducatives dans les programmes
de développement des collectivités décentralisées, y compris les aspects liés au VIH/SIDA. ; iii) la
définition et la mise en œuvre de stratégies de mobilisation des ressources internes et externes par les
collectivités décentralisées elles-mêmes.
LE FORUM MONDIAL SUR L’EDUCATION / DAKAR
AVRIL 2000
Les objectifs du Forum
Le cadre d’action engage l’ensemble de la communauté internationale autour de six objectifs
principaux :
1. Développer et améliorer sous tous leurs aspects la protection et l’éducation de la petite enfance,
et notamment des enfants les plus vulnérables et défavorisés ;
2. Faire en sorte que d’ici 2015 tous les enfants, notamment les filles , les enfants en difficultés et
ceux appartenant à des minorités ethniques, aient la possibilité d’accéder à un enseignement
primaire obligatoire et gratuit de qualité et de le suivre jusqu’à son terme ;
3. Répondre aux besoins éducatifs de tous les jeunes et de tous les adultes en assurant un accès
équitable à des programmes adéquats ayant pour l’objet l’acquisition de connaissance ainsi que
de compétences nécessaires dans la vie courante ;
4. Améliorer de 50 % les niveaux d’alphabétisation des adultes, et notamment des femmes, d’ici à
2015, et assurer à tous les adultes un accès équitable aux programmes d’éducation de base et
d’éducation permanente ;
5. Eliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire d’ici 2005 et
instaurer l’égalité dans ce domaine en 2015 en veillant notamment à assurer aux filles un accès
équitable et sans restriction à une éducation de base de qualité avec les mêmes chances de
réussite ;
6. Améliorer sous tous ses aspects la qualité de l’éducation dans un soucis d’excellence de façon à
obtenir pour tous les résultats d’apprentissage reconnus et quantifiables – notamment an ce qui
concerne la lecture, l’écriture et le calcul et les compétences indispensables dans la vie courante.
Les signataires du cadre d’action de Dakar se sont par ailleurs engagés à une forte mobilisation de
ressources : « Nous l’affirmons : aucun pays qui a pris un engagement sérieux en faveur de
l’éducation de base ne verra ses efforts contrariés par le manque de ressources. »
![]() |
27 27 |
▲back to top |
27
Effet 13 : Capacité institutionnelle renforcée des structures centrales et déconcentrées du Ministère
de l’Education pour une prise en compte effective, dans le cadre du PRODEC et des plans d’Action
Régionaux, des stratégies de l’Education Pour Tous et leur mise en œuvre
Le SNU contribuera à cet effort de renforcement institutionnel au travers : i) de l’intégration des
objectifs et stratégies de l’Education Pour Tous (EPT) dans le PRODEC et dans les plans d’action
régionaux ; ii) du suivi de l’état d’avancement de la mise en oeuvre de l’EPT par la collecte et
l’analyse des données statistiques scolaires.
Effet 14 : Capacité accrue des secteurs éducatifs publics, privés et de la société civile à promouvoir
l’offre et la demande éducatives, y compris à travers l’éducation non formelle et le préscolaire, avec
un accent particulier sur la scolarisation des filles et l’alphabétisation des femmes
Dans cette perspective, le SNU concentrera son action sur : i) la construction d’infrastructures et leur
équipement pour la formation des formateurs et de salles de classe ; ii) la réduction à zéro de l’écart
entre les taux bruts de scolarisation des garçons et des filles et la réduction de 50% de l’écart entre
les taux d’alphabétisation des femmes et des hommes ; iii) la diversification de l’offre éducative et
la formation de ressources humaines pour le préscolaire, comme pour les enfants à besoins éducatifs
spéciaux.
Effet 15 : Intégration et mise en oeuvre de la stratégie « Ecole amie des enfants, amie des filles »
dans la politique éducative pour améliorer la qualité de l’éducation de base, en développant un
environnement sain et accueillant pour les filles comme pour les garçons, en développant également
des pédagogies actives et les compétences de vie, favorisant la réussite scolaire du plus grand
nombre d’enfants
L’appui à la stratégie « Ecole amie des enfants, amie des filles » visera : i) la prise en compte de ce
concept dans le PRODEC et sa mise en oeuvre au niveau national et dans toutes les écoles ; ii) une
réduction significative du taux de redoublement et de déperdition scolaire ; iii) l’intégration dans les
curricula, tant dans le formel que dans le non formel, des compétences de vie, y compris les aspects
liés à la prévention du VIH/SIDA, et l’éducation à la paix, aux droits humains et la démocratie.
Effet 16 : Renforcement d’un partenariat dynamique autour de l’école avec l’implication de tous les
acteurs et bénéficiaires dans la gestion de l’école, notamment en promouvant la mise en place de
comités de gestion scolaire et la participation des enfants et des communautés dans leur ensemble
Ce partenariat se renforcera au travers : i) d’une amélioration de la gestion des écoles avec la
participation des comités de gestion scolaire et celle des enfants ; ii) de l’opérationnalisation de
cadres de concertation et de coordination entre les partenaires de l’éducation au niveau des régions,
des cercles et des communes.
![]() |
28 28 |
▲back to top |
28
Domaine Protection de l’enfant
« Dites OUI pour les Enfants »
Après le Sommet Mondial de l’Enfance en 1990, le monde s’apprête à vivre du 08 au 10 mai la session extraordinaire de
l’assemblée Générale des Nations Unies consacrée aux enfants. Les préparatifs de la Session extraordinaire contribuent
à renforcer les initiatives et les partenariats en faveur des enfants. Toutefois, l’action des gouvernements ne suffira pas
à elle toute seule à atteindre les objectifs. Le Mouvement mondial en faveur des enfants est une vaste alliance entre les
secteurs public et privé, les gouvernements, les organisations internationales et les enfants et les jeunes.
Le Mouvement est un réseau d’individus et d’organisations dont l’ambition commune est de construire un monde digne
des enfants, et disposant des moyens nécessaires pour réaliser ce rêve. Animé par certaines des plus grandes
organisations de défense des droits des enfants, il cherche à rassembler le plus grand nombre de participants issus de
tous les milieux et de tous les âges pour garantir les droits de l’enfant et exhorter les dirigeants à prendre leurs
responsabilités et à adopter des mesures en faveur des jeunes au cours des dix prochaines années. C’est un appel à
prendre l’initiative lancé à tous les niveaux de la société – gouvernements, secteur privé, médias, ONG, chefs religieux
et dirigeants de communautés, familles, adultes et jeunes – pour changer le monde pour les enfants et avec eux.
« Dire oui pour les enfants » est la première grande initiative du Mouvement mondial en faveur des enfants. Lancée en
avril 2001, cette campagne de vote sans précédent a mobilisé un grand nombre d’adhérents de tous les pays du monde
autour de 10 impératifs clés visant à améliorer et à protéger la vie des enfants. À cette occasion, plus de 85 millions de
votes en provenance de plus de 170 pays ont été exprimés sur Internet ou sur des bulletins de papier.
D’éminentes personnalités internationales parmi lesquelles se trouvent le Secrétaire des Nations Unies Kofi Annan,
Nelson Mandela et Bill Gates, se sont associées à la campagne.
Dire oui a encouragé la prise d’initiatives et de mesures à tous les niveaux de la société, des leaders politiques aux
citoyens ordinaires, y compris les enfants et les jeunes. En suscitant un débat mondial sur les droits des enfants et en
encourageant des activités de plaidoyer, la campagne a attiré l’attention sur les graves problèmes auxquels les jeunes
sont confrontés à l’heure actuelle.
Les résultats globaux de la campagne Dire oui seront présentés aux dirigeants de la communauté internationale à
l’occasion de la Session extraordinaire consacrée aux enfants. Au-delà de la Session, le Mouvement mondial exploitera
l’élan créé par la campagne pour transformer en actions concrètes le soutien qui s’est exprimé en faveur des enfants du
monde.
Effet 17 : La protection des enfants contre les abus, l’exploitation et les violences de tous ordres est
assurée
Le SNU contribuera à cette protection en appuyant une série d’actions complémentaires : i) adoption
et application de législations sur la protection de l’enfant et sur la famille ; ii) développement et mise
en œuvre de stratégies d’application des lois ; iii) désignation des personnes en charge de la
protection des enfants, ces personnes étant en mesure d’assurer leurs fonctions ; iv) définition de
plans de protection de l’enfant au niveau national et régional et leur intégration dans les stratégies
d’intervention des structures techniques et des associations et ONGs ; v) développement par les
communautés de stratégies d’intervention, à travers la création de comités locaux de surveillance
contre les situations d’abus, de violence et d’exploitation des enfants ; vi) mise en place et
opérationnalisation d’un système de collecte et d’analyse de données relatives à l’abus, à la violence
et à l’exploitation de l’enfant.
Effet 18 : Réduction significative de la prévalence de l’excision
En ce domaine le SNU appuiera la définition et la mise en œuvre d’une Politique nationale de lutte
contre l’excision, en vue de l’abandon de cette pratique par une part significative de villages.
Effet 19 : Renforcement des programmes visant à réduire la vulnérabilité des enfants face au
VIH/SIDA
![]() |
29 29 |
▲back to top |
29
A cet effet l’appui du SNU portera sur des programmes de réponse locale incluant la réduction de la
vulnérabilité des enfants face à l’infection du VIH et à la maladie du SIDA.
Effet 20 : Renforcement des programmes de lutte contre les pires formes du travail des enfants
Ce renforcement se fera principalement par un appui à la mise en œuvre des Conventions
internationales relatives à l’exploitation de l’enfant.
5.3. PROGRAMME-CADRE EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT RURAL, SECURITE
ALIMENTAIRE, ACTION ENVIRONNEMENTALE
5.3.1 Objectif et stratégie d’ensemble
Ce troisième Programme-cadre a pour objectif d'appuyer la définition et la mise en œuvre des
politiques et stratégies de développement rural, de renforcement de la sécurité alimentaire et de
protection de l’environnement.
La stratégie du SNU en ce domaine consiste à :
- renforcer la gouvernance du développement rural au niveau national et local ;
- appuyer des actions de développement économique visant à réduire l’incidence de la
pauvreté en milieu rural ;
- accroître la contribution du secteur primaire à l’intégration économique régionale ;
- consolider la sécurité alimentaire, notamment par l’accroissement de l’offre de produits
alimentaires ;
- renforcer la capacité de gestion environnementale, publique et privée, au niveau national et
local.
5.3.2 Effets recherchés et stratégies pour les atteindre
Effet 1 : Capacité renforcée de l’Etat et des collectivités locales dans leurs fonctions de planification
et de suivi-évaluation du développement rural
La contribution du SNU à l’atteinte de cet effet portera sur : i) l’amélioration de la capacité de
réflexion prospective et de planification du développement du secteur rural ; ii) le renforcement du
système de collecte et d’analyse des statistiques de l’alimentation et de l’agriculture, compte tenu de
l’approche genre ; iii) l’amélioration de la programmation et du suivi-évaluation des investissements
publics dans le secteur rural.
Effet 2 : Contribution accrue du secteur primaire à la lutte contre la pauvreté
Afin que le secteur primaire puisse mieux contribuer à la lutte contre la pauvreté, le SNU concentrera
son effort sur : i) le développement et l’amélioration des performances des filières agricoles (y
compris les produits de cueillette) dans lesquelles sont concentrés les pauvres et particulièrement les
femmes ; ii) l’élargissement de l’accès des ruraux pauvres et particulièrement des femmes à la
formation, aux facteurs de production et aux services financiers ; iii) l’amélioration des flux de
transferts intra et inter-zonaux des productions rurales.
Effet 3 : Contribution du secteur primaire à l’intégration économique régionale augmentée
Pour stimuler la contribution du secteur à l’intégration économique régionale le SNU concentrera
son action sur : i) le renforcement des capacités des producteurs ruraux dans les filières agricoles
stratégiques (principalement riz, coton, élevage, fruits et légumes) et des opérateurs secondaires
concernés, en vue de l’amélioration de la compétitivité de ces filières ; ii) la consolidation des
capacités commerciales de l’Etat et des opérateurs en vue de la relance des exportations des produits
agricoles ; iii) le développement de la normalisation et du contrôle de la qualité des produits
agricoles et l’harmonisation avec la sous-région et le reste du monde.
![]() |
30 30 |
▲back to top |
30
Effet 4 : Accès amélioré de tous à une alimentation suffisante, saine et nutritive
Le renforcement de la sécurité alimentaire portera sur : i) l’accroissement de l’offre de produits
alimentaires par la promotion d’une agriculture productive, diversifiée stable et durable ; ii) la
prévention et la gestion des crises alimentaires.
Effet 5 : Capacité renforcée de gestion environnementale des secteurs publics et privés, en
particulier des collectivités locales et des groupes communautaires
Le SNU contribuera à cet effet par un appui à la mise en œuvre du Plan National d’Action
Environnementale, qui portera principalement sur : i) les capacités nationales de gestion durable des
ressources naturelles et de conservation de la nature ; ii) la décentralisation de la gestion de
l’environnement ; iii) la mise en œuvre des Conventions internationales ; iv) l’expérimentation
d’approches novatrices contribuant directement à l’amélioration des conditions de vie, en vue de leur
réplication à plus grande échelle.
6. Les matrices de cadre logique
Les matrices de cadres logiques des trois Programmes-cadre, qui sont présentées en annexe 1,
constituent le noyau dur de l’UNDAF. Elles mettent en regard les résultats programmés (effets et
produits), les indicateurs, les moyens et sources de vérification, l’agence responsable de la
coordination de chacun des effets ciblés, les agences impliquées dans la réalisation de chaque produit
programmé, les hypothèses et risques (conditions critiques). Ces matrices devront être développées
par la programmation des activités à mener pour réaliser chaque produit et par l’indication de
l’agence leader au niveau de chacun des produits.
Les cadres logiques sont un outil privilégié à la fois pour la programmation et pour le pilotage, le
suivi et l’évaluation du Plan-cadre. Ils pourront être régulièrement réajustés, étant entendu que la
version initiale une fois validée constitue la référence de base de l’UNDAF.
7. Intégration des THEMES TRANSVERSAUX dans les trois Programmes-cadre
7.1. La réduction de la pauvreté
La lutte contre la pauvreté, axe stratégique intégrateur de l’UNDAF, y est intégrée à différents
niveaux :
a) l’appui à la définition, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des politiques et
stratégies de réduction de la pauvreté, qui fait partie du Programme-cadre « Gouvernance ».
Cet appui se fera principalement par : i) un soutien actif au suivi des Objectifs de
Développement du Millénaire (effet 2), parmi lesquels la réduction de l’extrême pauvreté
occupe une place de choix ; ii) le renforcement des capacités de planification et de gestion du
développement, aux niveaux central, déconcentré et décentralisé, « particulièrement en ce
qui concerne la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques et programmes de
lutte contre la pauvreté » (effet 6).
b) chacun des trois Programmes-cadre intègre de manière systématique la dimension « lutte
contre la pauvreté ». C’est le cas des autres effets ciblés du Programme « Gouvernance »,
notamment au travers de la promotion du DHD dans l’ensemble des politiques et
programmes de développement (effet 1), des effets portant sur la gouvernance des trois
autres thèmes intégrés (effets 4, 7 et 9) et du renforcement des capacités en matière
d’enregistrement des naissances. Le Programme-cadre Population et SSE est essentiellement
ciblé sur les groupes vulnérables tant en matière de santé de base et de la reproduction, que
d’eau et assainissement, éducation et protection de l’enfant. Le Programme-cadre
« Développement rural, sécurité alimentaire et action environnementale » s’attache à réduire
l’incidence de la pauvreté en milieu rural (effet 2), à faciliter à tous l’accès à une
alimentation suffisante, saine et nutritive (effet 4) et à assurer aux groupes vulnérables des
conditions de vie durables (produit 5.4).
![]() |
31 31 |
▲back to top |
31
c) les trois autres thèmes intégrés (Droits humains, Equité de genre, Lutte contre le VIH/SIDA)
s’inscrivent dans chacun des trois Programmes-cadre dans une perspective de lutte contre la
pauvreté tant dans leur conception (voir II.2.2) que dans la programmation effective des
effets et produits.
7. 2. Les droits humains
L’UNDAF dans son ensemble adopte une approche de droits humains. Dans le Programme
« Gouvernance » ils sont intégrés à deux niveaux : i) de manière générale, en visant leur utilisation
accrue par les décideurs dans la formulation et la mise en œuvre des politiques (effet 4) ; ii) de
manière spécifique, par une action de renforcement de l’état civil (effet 10), visant à défendre le droit
à l’identité qui est le droit aux droits. Le Programme Population et SSE est un véritable programme
de protection, respect et réalisation des droits sociaux et culturels (droit à la santé de base et de la
reproduction, droit à l’eau potable et à un environnement sain, droit à l’éducation de base) et
comporte une composante importante de protection des droits des enfants. Il défend également le
droit à l’intégrité physique de la personne : « Réduction significative de la prévalence de l’excision »
(effet 18). L’éducation aux droits humains y occupe une place de 1er plan. Le produit 15.3 stipule
notamment que : « l’éducation à la paix, aux droits humains et la démocratie, sont intégrées dans les
curricula et enseignées dans le formel et le non formel ». Le 3ème Programme-cadre vise à assurer le
droit à une alimentation suffisante, saine et nutritive (effet 4) et le droit à un environnement durable
(effet 5).
7. 3. L’équité de genre
L’équité de genre est intégrée dans l’ensemble du Plan-cadre. Dans le Programme « Gouvernance »
l’effet 8 vise l’amélioration de la qualité des prises de décision sur la base d’évaluations genre et de
l’intégration des statistiques et données sur les questions de genre. Les autres effets ciblés de ce
programme intègrent ce thème sinon dans leur formulation tout au moins dans les indicateurs qui ont
été définis, ce qui est un moyen efficace de progresser dans l’adoption de l’approche genre.
Rappelons que l’un des Objectifs du Millénaire, qui sera suivi dans le cadre de l’effet 2, consiste à
promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Le Programme Population et SSE
est fortement orienté vers cet objectif dans chacun de ses domaines d’intervention. Dans le domaine
Population l’amélioration du statut de la femme et de l’équité de genre est expressément visée. En
matière de santé de base et de santé de la reproduction et d’eau et assainissement le programme
comprend une série d’actions visant l’amélioration de la situation des femmes en y associant les
hommes. La scolarisation des filles et l’alphabétisation des femmes est un axe majeur de ce
programme. Dans le 3ème Programme l’approche genre est particulièrement prise en compte au
travers de la collecte et de l’analyse des statistiques de l’alimentation et de l’agriculture (produit 1.2),
du développement des filières dans lesquelles sont concentrés les pauvres (produit 2.1), de l’accès
des ruraux pauvres à la formation et aux facteurs de production (produit 2.2), ou encore des
approches novatrices qui seront testées en matière de gestion des ressources naturelles (produit 5.4).
7. 4. La lutte contre le VIH/SIDA
La préoccupation majeure de l’ensemble du SNU, au niveau mondial comme à celui du Mali, de
combattre le VIH/SIDA, se reflète dans l’UNDAF. Dans le Programme-cadre « Gouvernance »,
l’effet 9 vise le renforcement des capacités institutionnelles dans la lutte contre le VIH/SIDA tandis
que dans le cadre de l’effet 4, qui porte sur l’utilisation des droits humains par les décideurs, est
programmé un produit consistant à introduire les dimensions juridiques, éthiques et légales dans la
lutte contre cette pandémie. Dans le Programme Population et SSE, la vulnérabilité à l’infection par
le VIH et l’impact du SIDA sont largement pris en compte tant sur le plan démographique qu’en
matière de santé, d’éducation et de protection des droits de l’enfant. L’effet 8 vise la prévention
accrue de la transmission du VIH/SIDA, y compris la transmission de la mère à l’enfant. Les
dimensions VIH/SIDA sont intégrées de manière systématique dans les actions programmées en
matière éducative. Il en est ainsi, notamment, du produit 15.3 : « les aspects liés à la prévention du
VIH/SIDA, sont intégrés dans les curricula et enseignés dans le formel et le non formel ».
![]() |
32 32 |
▲back to top |
32
8. L’appui stratégique transversal
8.1 Articulation entre l’amont et l’aval
Par activité en amont on entend l’appui aux politiques et stratégies et le renforcement institutionnel
tandis que l’aval désigne l’appui aux bénéficiaires. L’UNDAF met fortement l’accent sur les appuis
en amont. Les actions en aval sont programmées au travers d’un appui aux collectivités territoriales,
aux organisations de la société civile et aux groupes communautaires. Dans chacun des Programmes-
cadre ces articulations seront modulées en fonction des effets à atteindre et des stratégies
partenariales à mettre en œuvre. On a montré plus haut (5.2.1) comment cette articulation sera opérée
pour le Programme-cadre population et SSE : appui au niveau politique et stratégique, au niveau des
prestations de services, au niveau des bénéficiaires.
Dans l’UNDAF l’articulation amont/aval est conçue comme un continuum où sont reliés projets,
programmes et politiques de développement. L’enjeu consiste à accompagner et à renforcer ce
mouvement dans les deux sens : d’un côté, enrichir les politiques à la lumière des diverses actions de
développement menées, d’un autre côté, maximiser les chances de succès et le potentiel d’impact de
ces actions en les intégrant dans les politiques de développement. L’UNDAF est un cadre stratégique
privilégié pour mettre en œuvre une telle dynamique d’articulation amont/aval.
8.2 Articulation macro, méso et micro économique et sociale
Les actions programmées dans l’UNDAF s’inscrivent dans un cadre stratégique qui articule les
niveaux macro, méso et micro économiques et sociaux suivant un double mouvement participatif
ascendant et descendant. Le niveau micro est celui de l’individu, du ménage, de la famille, de
l’exploitation paysanne, de la petite activité informelle, de l’entreprise, ainsi que des institutions de
services sociaux (école, CSCOM…) et économiques (caisse d’épargne et de crédit..). Le niveau
macro est celui des politiques macro-économiques et des politiques sectorielles. Le niveau méso,
intermédiaire entre le micro et le macro, est le niveau de la décentralisation et du développement
local, qui est un axe fondamental dans la stratégie de développement du Mali. C’est à ce niveau, qu’à
travers la planification locale, s’effectuent les arbitrages entre projets individuels ou communautaires
et intérêt collectif en vue d’optimiser l’allocation des ressources pour un impact maximum en termes
de développement humain. C’est également à ce niveau que s’organise au mieux l’appui aux actions
menées à l’échelon micro. Le méso est en outre un relais privilégié pour opérationnaliser les
politiques macro-économiques et sectorielles ainsi que les programmes nationaux de développement.
Dans le cadre de l’UNDAF l’articulation macro-méso-micro est conçue tant sur le plan global qu’à
l’échelle des effets et produits. Pour ce qui est de la perspective d’ensemble rappelons l’effet 6 du
Programme Gouvernance qui porte sur l’articulation macro-méso : « Capacités améliorées de
planification et de gestion du développement, suivant une approche participative, aux niveaux
central, déconcentré et décentralisé… ». Dans chacun des trois Programmes-cadre l’accent est mis
sur le renforcement des capacités de l’Etat et des Collectivités locales à remplir leurs missions de
développement, notamment en matière de prestations de services. C’est le cas notamment des effets
12 et 13 du Programme Population et SSE, et des effets 1 et 5 du Programme Développement rural,
Sécurité alimentaire et Action environnementale. Le ciblage du niveau micro, notamment des centres
de santé, des écoles et des groupes communautaires, se fait au travers du niveau méso.
L’articulation entre ces trois niveaux s’impose tout particulièrement dans le domaine des SSE où il
importe d’intervenir sur la dynamique qui relie l’offre de bien-être au niveau macro à la demande des
ménages au niveau micro. Dans un contexte de grande pauvreté cette relation repose sur une triple
exigence :
- que les ménages bénéficient de meilleures conditions de vie (d’où l’importance stratégique
d’intégrer l’UNDAF dans le CSLP afin d’amplifier les effets de réduction de la pauvreté) ;
- que les performances de la production soient améliorées afin que les investissements collectifs
réalisés puissent être récupérés, du moins en partie, par la fiscalité ;
- ce qui conduit à une 3ème exigence, celle de l’efficacité des services sociaux et donc de leur qualité.
![]() |
33 33 |
▲back to top |
33
L’UNDAF répond à ce système d’exigences au travers d’une série d’effets et de produits qui
s’inscrivent dans la ligne stratégique du CSLP. Dans l’UNDAF le niveau méso joue un rôle clé tant
pour renforcer l’offre de SSE que pour stimuler leur demande, notamment à travers une implication
des acteurs locaux dans l’amélioration des mécanismes de distribution et d’utilisation des SSE. C’est
le cas aussi bien pour la santé, y compris la santé de la reproduction et les aspects santé du
VIH/SIDA (effets 5, 6, 7 et 8 du Programme Population et SSE et effet 9 , surtout le produit 9.4 , du
Programme Gouvernance) , pour l’eau et l’assainissement ( effets 9, 10 et 11 du Programme
Population et SSE), et pour l’éducation de base (effets 12, 14, 15 et 16 du Programme Population et
SSE).
L’UNDAF joue également sur la dynamique qui relie la sphère collective à celle des ménages. Les
acteurs de la sphère collective (Etat central et déconcentré, Collectivités territoriales, ONG,
Coopération internationale et bilatérale) influent sur les droits économiques, sociaux et culturels et
sur les infrastructures. Ce faisant, conformément à leur mandat, ces acteurs collectifs fournissent des
opportunités à la population dans la logique du développement humain. Plusieurs effets visent à
mettre en œuvre cette dynamique. C’est le cas tout particulièrement de l’effet 14 du Programme SSE
« Capacité accrue des secteurs éducatifs publics, privés et de la société civile à promouvoir l’offre et
la demande éducative… ».
Le niveau méso est primordial dans cette dynamique. C’est à ce niveau que peut être organisée de
manière efficace, d’une part, la fourniture des SSE en jouant sur les complémentarités et sur les
synergies entre ces services, et d’autre part, la demande de SSE qui doit être éduquée et stimulée.
L’un des défis du côté des ménages est d’obtenir le recouvrement des coûts (dans la ligne par
exemple de l’Initiative de Bamako pour le secteur de la santé). Or, la majorité des ménages n’est pas
en mesure de payer les services sociaux essentiels ou le font au prix d’énormes sacrifices. Dans ce
contexte, l’aide extérieure est déterminante pour la promotion du développement humain, en
particulier pour les groupes vulnérables femmes, jeunes et enfants. D’où l’importance d’une
meilleure coordination de l’aide (effet 7 du Programme Gouvernance) et de l’Initiative 20/20
(produits 6.6 et 7.3 de ce Programme).
8.3 Renforcement des capacités
Dans la perspective du développement humain, les capacités représentent les différentes
combinaisons des potentialités d’une personne. Par conséquent, le renforcement des capacités vise à
conférer la liberté de réaliser des potentialités. La plupart des effets visés dans les trois Programmes-
cadre de l’UNDAF cherchent à renforcer, suivant différents angles d’attaque, les capacités
élémentaires qui devraient permettre aux pauvres de réaliser leurs potentialités :
Capacité de bénéficier d’une alimentation suffisante :
a) Effets 1, 2, 5 du Programme Gouvernance
b) Effets 5, 7, 9, 11, 17, 19 du Programme Population et SSE
c) Effets 2, 4 et 5 du Programme Développement Rural, Sécurité alimentaire, Action
Environnementale
Capacité de vivre en bonne santé et longtemps :
a) Effets 1 et 2 du Programme I
b) Effets 4 à 15, 17, 18 et 19 du Programme II
c) Effets 4 et 5 du Programme III
Capacité de s’instruire et de se former :
a) Effets 1, 2, 3, 5
b) Effets 12 à 17
c) Effet 2 et effet 5 (par le biais du gain de temps obtenu pour les femmes et fillettes)
Capacité d’obtenir un revenu décent :
![]() |
34 34 |
▲back to top |
34
a) Effets 1, 2, 5, 6, 8, 9
b) Effets 13 (par l’acquisition de connaissances et de compétences)
c) Effets 1 à 5
Capacité de participer à la vie de la communauté et à la vie nationale :
a) Effets 1 à 5, 8, 9, 10
b) Effets 2, 4, 10, 12 à 17 et 19
c) Effets 1 et 5
Capacité de défendre ses droits :
a) Effets 1, 2, 3 , 4, 8, 10
b) Effets 2 à 10, 12 à 19
c) Effets 1, 2, 4, 5
Par ailleurs, plusieurs effets ciblés par l’UNDAF cherchent à renforcer les capacités des acteurs du
développement, en l’occurence :
- Les structures de l’Etat central ou déconcentré :
a) Effets 3 à 10 du Programme-cadre Gouvernance
b) Effets 1 à 11 et 13 à 18 du Programme-cadre Population et SSE
c) Effets 1, 3, 4 et 5 du Programme-cadre DRSAAE
- Les collectivités territoriales :
a) Effets 5, 6, 8, 9, 10
b) Effets 2 à 5 et 12, 26, 19
c) Effets 1, 4, 5
- Les organisations de la Société civile
a) Effets 4, 8, 9
b) Effets 4, 10, 16, 19
c) Effets 4, 5
- Les groupes communautaires
a) Effets 5, 9, 10
b) Effets 5, 6, 9, 10 et 16 à 19
c) Effets 2 à 5
- Le secteur privé
a) Effets 5 et 9
b) Effets 9, 10, 14 et 16
c) Effets 2 à 5
8.4 Participation
Dans l’UNDAF la participation occupe une place importante à deux titres. Tout d’abord, en tant
qu’élément clé de contenu du programme (au niveau des effets et des produits) ; ensuite comme
méthode de mise en œuvre. Dans le Programme-cadre Gouvernance, la participation, comme
démarche à promouvoir, est fortement présente, de manière explicite ou implicite. C’est notamment
le cas pour l’effet 1 qui vise l’utilisation accrue par les décideurs des concepts du DHD dans la
formulation et la mise en œuvre des politiques. En effet, il ne peut y avoir de DHD , c’est-à-dire de
développement des capacités et des potentialités humaines sans participation. Elle revêt différentes
dimensions qui constituent un tout : recherche d’informations, expression d’idées et de la liberté de
choix, interaction avec les autres, adhésion à des groupes, prise de décision… Il n’y a pas de
renforcement des institutions du système démocratique sans participation (effet 3) et ce renforcement
est inducteur de participation. C’est par elle que les gens jouissent de leurs droits ou les revendiquent
(effet 4). La réalisation de certains droits requiert une intervention active de l’Etat, qui doit favoriser
le débat sur les politiques publiques, garantir la participation du plus grand nombre à ce débat et
![]() |
35 35 |
▲back to top |
35
créer des mécanismes par lesquels les pouvoirs constitués rendent des comptes à la population
(articulation entre plusieurs effets « Gouvernance ». L’effet 10 , qui vise à renforcer l’enregistrement
des naissances, est à cet égard fondamental. L’effet 5 « Consolidation du processus de
décentralisation » vise « une implication effective des CT et des communautés urbaines et rurales
dans la planification et la gestion du développement régional et local y compris dans la fourniture
de services publics ». Le produit 5.2 vise à faciliter ce processus participatif : « Les
capacités/prérogatives des structures de planification et de gestion du développement régional et
local répondent aux exigences de la planification participative dans les régions, cercles et
communes ».
La participation est également au cœur de la partie du Programme « Gouvernance » relative à la
gestion du développement qui vise à renforcer « les capacités de planification et de gestion du
développement, suivant une approche participative, aux niveaux central, déconcentré et
décentralisé » (effet 6). Le produit 6.2 est à cet égard particulièrement stratégique. Il porte sur
l’appui à : « l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi-évaluation du CSLP suivant une approche
participative ». Il en est de même du produit 6.5 qui consiste à appuyer l’élaboration et la mise en
œuvre d’ « instruments, outils et méthodes d’approche de planification décentralisée et
participative ». L’effet 7 «Appropriation effective par le gouvernement de la mobilisation et de la
gestion des flux de ressources externes » requiert une participation réelle de l’ensemble des
partenaires au développement.
L’effet 8, qui porte sur la promotion de l’approche genre, vise à favoriser la participation des femmes
aux décisions qui les concernent. Enfin, l’effet 9, consacré à la gouvernance du VIH/SIDA, est axé
sur une approche participative, notamment par une implication des PvVIH/SIDA et celle des
communautés dans la réponse locale.
Le Programme-cadre « Population et SSE » donne beaucoup d’importance à la création des
conditions favorables à la participation, en particulier par une série d’actions visant la promotion de
la femme (effet 4) et l’épanouissement de l’enfant. L’effet 15 vise à favoriser un environnement
éducatif sain et accueillant pour les enfants, en développant des pédagogies actives et les
compétences de vie, notamment par l’intégration, dans les curricula du formel et du non formel, de
l’ « l’éducation à la paix, aux droits humains et à la démocratie » (produit 15.3). L’effet 16 vise,
entre autres, la «promotion et la mise en place de comités de gestion scolaire et la participation des
enfants et des communautés dans leur ensemble ». Dans chacun des domaines d’intervention de ce
Programme sont prévues des actions encourageant la participation tant des hommes que des femmes
dans la promotion et la gestion des SSE, notamment des leaders traditionnels, communautaires et
religieux. C’est le cas, par exemple, du produit 6.3 relatif à la promotion de la SR/PF. Dans le
domaine Eau et assainissement l’accent est mis sur la participation des communautés « à planifier et
à choisir la technologie la plus appropriée pour la construction des systèmes d’approvisionnement
en eau » (produit 9.3).
Le Programme-cadre « Développement rural, Sécurité alimentaire et Action environnementale » met
l’accent sur la participation des collectivités locales à la planification et au suivi-évaluation du
développement rural (effet 1) et à la gestion environnementale (effet 5). Il est également prévu de
renforcer l’implication des producteurs et des opérateurs secondaires dans les filières agricoles
stratégiques (produit 3.1) et des groupes communautaires dans la gestion des ressources naturelles
(effet 5).
L’UNDAF devra être mise en œuvre suivant une approche participative qui développe le dialogue
social et le débat public et qui mette en valeur les potentialités des différents acteurs concernés, à
commencer par les bénéficiaires. Parfois au détriment d’une certaine efficacité quant à la réalisation
des produits programmés, il conviendra de toujours se soucier du processus (comment et avec qui
réaliser les activités ?). Il importe donc de susciter l’adhésion et l’engagement des acteurs concernés,
en particulier les femmes et les jeunes. D’où l’importance du plaidoyer, de l’information et de la
communication.
![]() |
36 36 |
▲back to top |
36
8.5 Plaidoyer, information et communication
Le plaidoyer est conçu comme un argumentaire construit et défendu pour progresser vers la
réalisation : i) du but global de l’UNDAF ; ii) des objectifs des conférences et conventions des
Nations Unies, notamment de la Déclaration du Millénaire ; iii) de l’objectif de chacun des trois
Programmes-cadre de l’UNDAF ; iv) des effets ciblés et des produits programmés. La réalisation de
chacun des trois Programme-cadre suppose une forte dose de plaidoyer dont l’activité est d’ailleurs
sous-entendue ou explicitement programmée dans le cadre de la plupart des effets que vise
l’UNDAF.
Dans le Programme « Gouvernance » le plaidoyer joue un rôle central. L’effet 1 «Uutilisation accrue
par les décideurs des concepts du DHD dans la formulation et la mise en œuvre des politiques »
requiert un important travail de plaidoyer qui est notamment programmé au titre du produit 1.3.
L’effet 2 consacré au suivi des ODM s’inscrit dans la même ligne et pourra s’appuyer sur le Rapport
portant sur les progrès en direction des ODM (produit 2.3). L’effet 3 consacré à l’efficacité des
institutions du système démocratique consiste notamment à renforcer les capacités de plaidoyer de
ces institutions. Ainsi, par exemple, il est prévu dans le cadre du produit 3.2 de renforcer les
capacités de lobbying et de négociation des femmes parlementaires. Les produits et activités relatifs
à l’effet 4 (« Utilisation accrue par les décideurs de l’approche des droits humains » ne pourront
être réalisés que s’ils sont accompagnés d’un plaidoyer bien ciblé tant sur les responsables de droits
que sur les sujets de droits. L’effet 8 (« Amélioration de la qualité des prises de décisions sur la base
d’évaluations genre ») suppose une bonne compréhension de l’approche genre tant par les hommes
que par les femmes et une motivation de l’ensemble des départements. L’effet 9, qui concerne les
« stratégies multisectorielles de réduction de la transmission du VIH/SIDA et d’atténuation de son
impact social et économique » requiert un plaidoyer soutenu tant il est vrai que la lutte contre la
pandémie a tendance à être traitée essentiellement comme un problème de santé publique et non
comme un problème de développement. La « consolidation du processus de décentralisation » (effet
5) passe par un plaidoyer qui prenne bien en compte les différentes contraintes auxquelles se heurte
ce processus.
En matière de gestion du développement il s’agira de convaincre les acteurs de l’intérêt de la
planification rénovée (effet 6, produit 6.1), notamment de la démarche prospective (produit 6.3). La
mise en œuvre de l’initiative 20/20 (produits 6.6 et 7.3), qui est restée jusqu’à présent un vœu pieux,
nécessite un plaidoyer continu tant auprès des pouvoirs publics que des partenaires du Mali. Il en est
de même de l’ « appropriation effective par le gouvernement de la mobilisation et de la gestion des
flux de ressources externes » (effet 7) et de son corollaire, la coordination de l’aide (produit 7.1).
Le plaidoyer est une stratégie essentielle du Programme Population et SSE, qu’il s’agisse de
consolider les politiques et les programmes d’accès et d’amélioration de la qualité des services,
d’inciter la population à utiliser ces derniers et à changer ses comportements, de motiver les acteurs
et de mobiliser des ressources. Cette stratégie est explicite dans chacun des domaines d’intervention
du Programme-cadre. C’est par « un intense plaidoyer pour mobiliser les ressources nécessaires »
que le SNU appuiera l’élaboration et la mise en œuvre d’un Programme prioritaire d’investissements
en matière de population (produit 1.2). « L’intégration de la variable population et des questions de
genre dans les programmes et stratégies de population » (effet 2) et l’amélioration du « statut de la
femme et de l’équité de genre » (effet 4) exigeront un plaidoyer multisectoriel. Le produit 4.3 porte
sur le « renforcement des communautés d’individus et de groupes pour la promotion de la femme et
pour la santé et les droits en matière de reproduction ».
Dans le domaine Santé de base et de la reproduction l’accent est mis sur la prévention (effets 5, 7 et
8), ce qui suppose une stratégie de plaidoyer bien ciblée. Le produit 6.2 est particulièrement
explicite : « Renforcement du plaidoyer et de la communication pour le changement de
comportement en matière de SR/PF et de VIH/SIDA ». Dans le domaine Eau et assainissement
l’effort portera entre autres sur « une plus grande prise de conscience des communautés sur
l’interrelation excréta, déchets et santé » (produit 10.1). Dans le domaine Education de base un
plaidoyer soutenu et adapté aux réalités locales s’imposera pour atteindre l’effet 14 qui vise à ce que
les secteurs éducatifs publics, privés et de la société civile soient en mesure de « promouvoir l’offre
![]() |
37 37 |
▲back to top |
37
et la demande éducatives, avec un accent particulier sur la scolarisation des filles et
l’alphabétisation des femmes ». La protection des droits de l’enfant exigera un important travail de
plaidoyer qui prendra en compte les différentes dimensions de leur vulnérabilité, notamment en
matière de lutte contre l’excision (effet 18) et contre le VIH/SIDA (effet 19).
Pour la réalisation du 3ème Programme-cadre des actions de plaidoyer seront nécessaires, en
particulier pour renforcer la sécurité alimentaire (effet 4) et la gestion environnementale (effet 5).
Le plaidoyer fait corps avec l’information et la communication. Dans chacun de ses trois
Programmes-cadre l’UNDAF met fortement l’accent sur les bases de données et les systèmes
d’information. Il est prévu de mettre en place un Comité de coordination de la base de données
CCA/UNDAF/ODM (voir Troisième Partie) qui devra notamment aider le SNU à définir et mettre
en œuvre une stratégie coordonnée de plaidoyer, information et communication.
9. Articulation entre les trois Programmes-cadre
Les trois Programmes-cadre doivent contribuer à l’atteinte du but global de l’UNDAF. C’est au
travers de ce but, des quatre thèmes intégrés et des stratégies transversales, que s’articulent les trois
Programmes-cadre.
La gouvernance dans l’UNDAF est principalement envisagée sous l’aspect institutionnel : comme le
processus de consolidation et les modalités de fonctionnement d’un certain nombre de systèmes se
rapportant à l’organisation et à la gestion de l’Etat et de la société. Ainsi conçue, la gouvernance est
appréhendée à la fois comme un domaine stratégique, qui fait l’objet d’un Programme-cadre, et un
thème transversal. En effet, la gouvernance des secteurs qui font partie des deux autres domaines
stratégiques est traitée dans les deux Programmes-cadre qui leur correspondent. Ainsi, par exemple,
le Programme-cadre Population et SSE s’attache à consolider le système Population du Mali au
travers d’un appui à : i) l’actualisation de la politique de population et à sa mise en oeuvre (effet 1),
notamment en ce qui concerne le statut de la femme et l’équité de genre (effet 4) ; ii) l’intégration de
la variable population et des questions de genre dans les programmes et stratégies de développement
(effet 2). Ces objectifs sont à distinguer de l’effet 8 du Programme Gouvernance « Amélioration de
la qualité des prises de décision sur la base d’évaluations genre et de l’intégration des statistiques et
données sur les questions genre », qui s’inscrit dans un cadre plus général de la gouvernance.
Il en est ainsi également pour la décentralisation, dont les aspects généraux sont pris en considération
par le Programme Gouvernance tandis que les deux autres Programmes la traitent dans ses aspects
sectoriels. C’est le cas de l’effet 12 du Programme SSE, qui vise à renforcer les capacités des CT
pour formuler des programmes de développement intégrant les priorités éducatives et pour mobiliser
à cette fin des ressources internes et externes. De même, l’effet 1 du Programme « Développement
rural, Sécurité alimentaire, Action environnementale » cherche à renforcer les capacités des CT dans
leurs fonctions de planification et de suivi-évaluation du développement rural. Il importe de bien
articuler ces différentes actions d’appui au processus de décentralisation, qui se complètent et se
renforcent.
En matière de gestion du développement on assiste également à une complémentarité entre l’effet 6
du Programme Gouvernance et l’effet 1 du Programme DRSAAE. Prenons le cas du produit 6.3 du
1er Programme, consacré à la promotion de la démarche prospective de tous les acteurs du
développement, et du produit 1.1 du dernier Programme, qui porte sur l’ « amélioration de la
capacité de réflexion prospective et de planification du développement du secteur rural ».
L’effet 10 du Programme Gouvernance et le produit 3.3 du Programme Population et SSE portent
tous deux sur le renforcement des communes en matière d’état civil, mais ils le font chacun dans une
optique différente : le 1er sous l’angle des droits humains, en mettant l’accent sur l’enregistrement
des naissances, tandis que le second s’inscrit dans un cadre de « renforcement des capacités de
collecte, d’analyse, de dissémination et d’utilisation des données socio-démographiques et sanitaires
pour la prise de décision » au service de la politique de population.
![]() |
38 38 |
▲back to top |
38
Ces exemples montrent bien que le Plan –cadre est un tout qui doit être piloté et suivi dans sa
globalité.
![]() |
39 39 |
▲back to top |
39
TROISIEME PARTIE : MISE EN ŒUVRE,
SUIVI ET EVALUATION DE L’UNDAF
1. Stratégies de coopération
1.1. Collaboration accrue au sein du Système des Nations Unies dans une perspective de
renforcement de la coopération entre ce dernier et le Mali
Les agences du SNU sont intervenues largement depuis l’indépendance du pays pour appuyer son
développement, mais elles l’ont fait principalement en ordre dispersé. La mise en œuvre de
l’approche programme depuis une dizaine d’années a permis de progresser dans la voie d’une
collaboration entre agences au service des objectifs de Programmes nationaux de développement.
Cette collaboration est encore très partielle au niveau de la programmation et essentiellement
informelle dans la mise en oeuvre. Prenons le cas du PRODESS au sein duquel existent des réunions
informelles entre partenaires. De telles réunions ont notamment cours mensuellement entre
l’UNICEF et l’OMS. De même, d’autres agences appuient ensemble des Programmes nationaux
dans le cadre de mécanismes de suivi ad hoc sans qu’existe une véritable coopération entre les
agences engagées dans cet appui.
L’UNDAF permet de dépasser ce niveau de collaboration restreinte en créant un cadre formel de
coopération , d’une part, entre les agences du SNU et, d’autre part, entre ce dernier et le
Gouvernement. Ce cadre repose à la fois sur le programme de l’UNDAF proprement dit (composé
de trois Programmes-cadre intégré au sein d’un Plan-cadre) et sur un dispositif et des mécanismes de
pilotage, de suivi et d’évaluation (présenté plus loin en 3.). Reste à définir les stratégies et les
modalités de la coopération inter-agences.
Une voie privilégiée pour renforcer cette dernière dans le cadre de l’UNDAF est de combiner la
programmation d’agence avec la programmation parallèle ou commune. Dans la terminologie du
Groupe de Développement des Nations Unies (UNDG, United Nations Development Group), qui
pilote l’exercice CCA/UNDAF, la programmation parallèle est un processus dans lequel deux ou
plusieurs entités des Nations Unies conçoivent des programmes distincts, qui contribuent néanmoins
à la réalisation d’un objectif commun identifié au cours d’un processus de diagnostic mené en
collaboration, dans un cadre chronologique défini de concert.
On parle de programmation commune quand plusieurs entités des Nations Unies, agissant
conjointement, évaluent des problèmes et conçoivent des interventions qui se caractérisent par la
communauté des objectifs, activités, cadres chronologiques et ressources nécessaires, ainsi que par
une claire délimitation des responsabilités. C’est le cas du projet « Développement/Participation des
adolescentes », financé par l’UNFIP et élaboré et mené conjointement par le FNUAP, l’UNICEF et
le PNUD en coopération avec le Gouvernement, projet qui vise à prendre en compte les
problématiques adolescentes dans les actions de développement. De même, l’UNESCO, l’UNICEF
et le PNUD participent conjointement à l’élaboration d’un projet inter-agences de renforcement
institutionnel, à soumettre à la Fondation des Nations Unies. L’institution bénéficiaire est le
« Mouvement des peuples pour l’éducation aux droits humains/Mali qui dispose à Kati d’un Institut
de formation de leaders en droits humains et en transformation sociale, à vocation régionale. Ce
projet a d’ailleurs été intégré dans l’UNDAF (Programme Gouvernance, produit 4.3).
La programmation qui a été effectuée dans les cadres logiques de l’UNDAF est essentiellement une
programmation parallèle au sens de l’UNDG, mais elle constitue un pas important vers la
programmation commune dans la mesure où plusieurs agences s’engagent à réaliser ensemble des
produits qui doivent contribuer à atteindre des effets programmés de concert .
![]() |
40 40 |
▲back to top |
40
Dans ce contexte les agences disposent d’une importante marge de manœuvre qui leur permettra de
développer de nouvelles formes de coopération en fonction des opportunités qui se présenteront. Le
pilotage de l’UNDAF devra favoriser cette créativité.
La coopération entre le SNU et le Gouvernement pour la réalisation de l’UNDAF s’inscrira dans le
cadre plus large des mécanismes institutionnels du CSLP.
1.2. Renforcement des partenariats avec les institutions de l’Etat, les organisations de la société
civile et les organismes de coopération
L’UNDAF est par excellence une opération partenariale tant entre les agences du SNU qu’entre
celles-ci et les autres acteurs concernés. Rappelons que pour atteindre les effets visés, des stratégies
partenariales doivent être développées, les produits programmés dans l’UNDAF n’étant qu’une
contribution à la réalisation de ces effets. Il est donc essentiel de nouer des partenariats dans le cadre
des différents effets recherchés tout au long du processus de planification, mise en œuvre, suivi et
évaluation.
Les partenariats avec les institutions de l’Etat (pouvoir exécutif, législatif et judiciaire,
administrations centrales et déconcentrées, collectivités territoriales et institutions autonomes) ainsi
qu’avec les organisations de la société civile, représentent le socle sur lequel se fonde la coopération
des Nations Unies. Il s’agira également de développer des partenariats avec le secteur privé et avec
les acteurs de la coopération internationale et bilatérale, qu’elle soit publique ou non
gouvernementale.
Le partenariat est une expérience difficile qui ne peut réussir que si trois conditions de base sont
réunies (conditions qui sont d’ailleurs constitutives du partenariat) : i) la concertation pour atteindre
des objectifs communs ; ii) la reconnaissance de champs de compétence complémentaires par rapport
aux objectifs poursuivis ; iii) le partage des responsabilités en fonction des champs de compétence.
Les agences du SNU veilleront au respect de ces conditions tant dans les relations qu’elles nouent
entre elles que dans celles qu’elles établissent avec leurs partenaires. Les évaluations d’effets qui
seront menées à la fin du Plan-cadre vers 2006-2007 devront examiner la qualité des partenariats sur
la base notamment de ces trois critères.
L’effet 16 du Programme Population et SSE consiste en un « renforcement d’un partenariat
dynamique autour de l’école avec l’implication de tous les acteurs et bénéficiaires dans la gestion de
l’école ». On notera à cet égard que les agences des Nations Unies ont accumulé au Mali depuis de
longues années une expérience considérable de partenariat local, décentralisé, participatif et
communautaire. Pour ce type de partenariat se dégagent deux principes de l’expérience passée et des
pratiques en cours : i) il importe que la participation soit la plus représentative possible des tendances
de la société locale concernée et des différentes catégories d’acteurs qui y oeuvrent (élus locaux,
leaders de la société civile, représentants de l’administration déconcentrée) ; ii) l’articulation micro,
méso et macro. C’est à l’aune de ces principes que seront évalués ces partenariats locaux dans le
cadre de l’UNDAF.
Les acquis de ces démarches de partenariat local n’ont pas été suffisamment capitalisés. Il serait
souhaitable que chaque agence impliquée dans des actions de ce type documente la démarche
méthodologique qu’elle met en œuvre pour entrer en contact avec les bénéficiaires ciblés et pour les
accompagner au cours des différentes étapes du processus de développement local. Cet effort
méthodologique donnera lieu à des échanges qui permettront d’harmoniser les approches respectives.
De tels échanges devraient dépasser le cadre du SNU pour être étendu à d’autres acteurs du
développement local (dans la ligne du point 1.6 ci-dessous).
1.3. Renforcement des mécanismes de coordination
Dans le cadre des efforts de coordination entrepris dans les stratégies partenariales, le SNU pourra
renforcer les capacités nationales de coordination, en particulier dans les domaines où il est amené à
jouer un rôle catalyseur (principalement en matière de gouvernance démocratique, de
![]() |
41 41 |
▲back to top |
41
décentralisation, de planification et de gestion du développement, de politique de population, dans
les services sociaux essentiels, dans le développement rural, la sécurité alimentaire ou l’action
environnementale). A titre d’exemple le produit 16.2 du Programme Population et SSE : « Des
cadres de concertation et de coordination entre les partenaires de l’éducation sont opérationnels au
niveau des régions, des cercles et des communes ».
Le SNU pourra également faciliter la coordination, au niveau technique, entre les partenaires de la
coopération internationale. C’est ce qui est prévu en matière d’aide extérieure : « Des mécanismes
performants de pilotage et de coordination de l’aide sont élaborés et mis en place » (produit 7.1 du
Programme Gouvernance). Ou encore en matière de décentralisation (produit 5.1, qui prévoit une
renaissance du Panel de la décentralisation, lequel a joué ce rôle dans les années 90).
1.4. Appui au renforcement de la coopération sous-régionale et régionale
Dans les différents domaines d’intervention de l’UNDAF, la coopération sous-régionale et régionale
revêt une grande importance pour le Mali. Cette coopération s’impose pour renforcer la
démocratisation du pays, grâce notamment à une bonne gestion post-conflit du Nord, pour obtenir
une meilleure équité dans les échanges commerciaux, pour gérer la variable migration dans ses
différentes dimensions, pour lutter contre le VIH/SIDA, pour développer les services sociaux
essentiels, pour assurer la sécurité alimentaire ou encore pour mieux gérer les ressources de
l’environnement et pour prévenir et gérer les risques et les catastrophes naturelles.
Dans ces différents domaines il existe de nombreux programmes et projets sous-régionaux,
régionaux et inter-régionaux de développement qui pourraient renforcer l’action du SNU et de ses
partenaires. Il conviendrait d’aider les partenaires nationaux à mieux tirer parti des nombreuses
opportunités qui existent sur ce plan.
Chacune des agences du SNU/Mali dispose d’une structure relais au niveau sous-régional ou
régional (sous la forme principalement de Bureaux régionaux) qui devraient être associées au suivi
de l’UNDAF de manière à : i) appuyer les actions menées dans ce cadre, notamment en les faisant
bénéficier du capital d’expérience d’autres pays ; ii) promouvoir sur le plan sous-régional, régional et
international, les actions de développement menées dans le cadre de l’UNDAF, dont le potentiel de
réplicabilité est important. A cet égard, le SNU devrait capitaliser et systématiser l’expérience
malienne de décentralisation et de gouvernance locale, qui occupe une place de choix dans les trois
Programmes-cadre de l’UNDAF. Le travail de capitalisation/systématisation devra être enrichi de
l’apport des expériences menées au Mali par d’autres partenaires.
1.5. Partage du capital d’expérience
De nombreux acteurs du développement – nationaux, bilatéraux, internationaux – opèrent dans les
mêmes secteurs que les agences du SNU sans que soit partagé ce capital d’expérience en vue
d’améliorer la qualité des interventions. Le SNU, dans le cadre de l’UNDAF, pourrait impulser un
programme d’études-action consistant en analyses transversales d’opérations de développement
similaires ou complémentaires dans les domaines clé du Plan-cadre. Il conviendrait de choisir des
programmes/projets qui concourent à la réalisation d’un même effet ou d’une grappe d’effets. Ces
études pourraient être considérées comme une 1ère étape d’un processus d’évaluation portant sur les
effets recherchés par les trois Programme-cadre. Dans une seconde étape, comme prévu plus loin, il
faudra entreprendre avec les partenaires concernés de véritables évaluations visant à apprécier les
résultats obtenus dans l’atteinte des effets ciblés.
Ces études-action transversales, qui seraient cofinancées par les partenaires intéressés, auront
notamment pour objectifs de :
• Renforcer les capacités nationales de conception, de réalisation et de suivi-évaluation des
opérations de développement, notamment en suscitant sur cette base un dialogue concret
entre les différents acteurs impliqués ;
![]() |
42 42 |
▲back to top |
42
• Améliorer la qualité et l’impact des opérations de développement en tirant les leçons de
l’expérience et en formulant des recommandations d’ordre stratégique, méthodologique et
opérationnel dans l’esprit de l’approche programme ;
• Alimenter la réflexion sur les stratégies et les politiques dans les domaines concernés ;
• Capitaliser et diffuser les expériences réussies et les bonnes pratiques ;
• Susciter des dynamiques partenariales et renforcer celles qui existent.
Il s’agit d’études-action en ce sens qu’elles seront menées de manière participative, y compris avec
les bénéficiaires, et qu’elles doivent produire des résultats immédiats. Ces études chercheront en
particulier à :
- Reconstituer les stratégies effectivement mises en œuvre, analyser les contraintes auxquelles
elles se heurtent, en apprécier la cohérence et proposer les orientations nécessaires ;
- Préciser le rôle des acteurs impliqués et les règles du jeu dans les relations entre ces acteurs ;
- Dégager les points forts méthodologiques des opérations analysées, notamment en matière
de participation des bénéficiaires, de systèmes d’information, de formation, de suivi-
évaluation, en vue principalement de créer des dynamiques d’harmonisation ;
- Identifier des « zones négociables » du changement et des axes de partenariat dans une
perspective de résultats.
Les études-action transversales ne devront être menées que dans les secteurs où il s’avère utile de
capitaliser.
Une formule plus légère, qui n’exclut pas la première, consiste à susciter la création de réseaux de
partenaires qui ont matière à échanger. Notons que c’est déjà le cas dans plusieurs domaines, tel que
celui de la décentralisation où les différents projets d’appui aux communes dans les régions de
Tombouctou et de Mopti se sont d’ores et déjà dotés d’un cadre de concertation. Dans le cadre de
l’effet 5 du Programme Gouvernance « Consolidation du processus de décentralisation », cette action
sera renforcée au travers des produits 5.1 et 5.2.
2. Mobilisation des ressources
Le tableau indicatif des ressources programmables pour la période 2003-2007 est présenté en annexe
2. Les montants indicatifs inscrits dans ce tableau ne suffiront pas eu égard aux besoins et à
l’ampleur des actions programmées. Dans ces conditions les responsables des agences du SNU
définiront et mettront en œuvre une stratégie de mobilisation des ressources qui s’appuiera sur le
plaidoyer, le renforcement des partenariats existants et la recherche de nouveaux partenaires. Cet
effort de mobilisation, en combinant les atouts de l’UNDAF et du CSLP, devrait permettre d’aboutir
à une plus grande disponibilité et efficacité des aides publiques au développement, notamment en
faveur du développement humain et de la lutte contre la pauvreté.
La mise en œuvre de stratégies partenariales compréhensives (dépassant le simple co-financement)
pourrait avoir à terme un effet positif de mobilisation de ressources.
3. Pilotage, suivi et évaluation
3.1 Le dispositif
Le dispositif institutionnel mis en place pour l’élaboration de l’UNDAF sera maintenu et renforcé
pour assurer l’opérationnalisation du Plan-cadre. Ce dispositif sera articulé avec les mécanismes de
pilotage, suivi et évaluation du programme de chacune des agences du SNU ainsi qu’avec le
mécanisme du CSLP. Il a d’ailleurs été conçu dans cette perspective et des passerelles sont prévues
entre les deux dispositifs. Ce système d’opérationnalisation de l’UNDAF pourrait être financé par
une contribution de chacune des agences du SNU.
Le dispositif proposé est constitué de plusieurs niveaux dont les compétences sont soit
principalement politiques et stratégiques, soit essentiellement techniques.
![]() |
43 43 |
▲back to top |
43
a) Comité directeur de l’UNDAF
Le Comité directeur sera composé des Chefs d’agence du SNU, d’un représentant de la Task Force
UNDAF et d’au moins trois responsables nationaux représentant le Gouvernement malien. Parmi ces
derniers siégera la personne responsable du suivi-évaluation du CSLP et celle qui est chargée de la
Coopération internationale. Ce Comité, qui sera présidé par le Coordinateur Résident du SNU, se
réunira au moins deux fois par an. Il aura les fonctions suivantes :
• Revue des progrès et des évaluations dans le cadre de la mise en œuvre de l’UNDAF (au
niveau général et au niveau thématique) ;
• Examen de l’articulation entre l’UNDAF et le CSLP ;
• Décisions stratégiques concernant la mise en œuvre et les réorientations possibles de
l’UNDAF, les actions communes de plaidoyer, les questions d’allocation et de mobilisation
de ressources, de coordination avec les autres partenaires du développement (partie nationale
et bailleurs) ;
• Rôle proactif dans le suivi de la pertinence des réponses proposées dans le cadre de
l’UNDAF à l’évolution de la réalité socio-politique et économique et aux priorités
nationales.
Des rencontres plus élargies pourraient avoir lieu avec les principaux partenaires du SNU.
b) Comité de pilotage
Le Comité de pilotage sera composé des Chefs d’agence du SNU, du Conseiller de pays ONUSIDA
et du président de la Task Force UNDAF. Présidé par le Coordinateur Résident, il se réunit de
manière régulière à l’occasion des réunions de la Coordination du SNU. Sa mission est : i) de
préparer les réunions du Comité directeur ; ii) d’assurer le pilotage politique et stratégique de
l’UNDAF entre les réunions du Comité directeur ; iii) de désigner l’agence leader pour la réalisation
de chacun des produits programmés (voir plus haut section 4) ; iv) de désigner les membres de la
Task Force UNDAF, des Cellules techniques de suivi-évaluation, des Groupes de travail VIH/SIDA
et genre, du Comité de coordination de la base de données ; v) d’agréer les termes de référence des
diverses structures techniques de l’UNDAF ; vi) d’associer les différentes unités sous-régionales ou
régionales des agences au suivi de l’UNDAF, telles que le Bureau régional du FNUAP, de
l’UNICEF, du PAM, de l’OMS, de l’UNESCO, de la FAO, du BIT et le SURF du PNUD.
c) Task Force UNDAF
La Task Force UNDAF (TFU), qui continuera à jouer un rôle clé dans l’UNDAF comme elle l’a fait
dans la phase d’élaboration, sera composée de représentants d’agences nommés ad persona
(personnel des agences et des projets) et du Conseiller ONUSIDA. Dans sa composition et ses
modes de travail il faudra prendre en considération la nécessité de la remontée de l’information des
comités et groupes transversaux. Des réunions plus élargies pourront avoir lieu avec des membres
des autres structures techniques de l’UNDAF ainsi qu’avec les partenaires concernés. La Task Force
aura notamment des concertations régulières avec la cellule CSLP selon une fréquence et un
calendrier qui sera fixé de commun accord au moment de l’élaboration des termes de référence et du
calendrier d’activité de la TFU.
Investi d’une mission de planification et de suivi-évaluation, ce Comité (pour lequel des termes de
référence détaillés seront préparés) sera doté des attributions suivantes :
• Suivi des indicateurs des trois Programmes-cadre, de l’application des quatre thèmes
intégrés et des stratégies de l’UNDAF ;
• Articulation des trois Programmes-cadre entre eux et avec le CSLP ;
• Revue des progrès et évaluations dans le cadre de la mise en œuvre des trois Programmes-
cadre ;
![]() |
44 44 |
▲back to top |
44
• Organisation des évaluations de la mise en œuvre de l’UNDAF (soit directement, soit en
commissionnant des évaluations externes) ;
• Pilotage de l’appui au suivi des Conférences et Conventions des Nations Unies par le
Gouvernement, en intégrant cette opération dans le suivi de l’UNDAF à partir du suivi de la
réalisation des droits de la personne et du développement humain ;
• Elaboration de l’argumentaire du Plaidoyer du SNU et suivi/animation de cette opération ;
• Suivi de l’évolution des conditions critiques (hypothèses et risques) ;
• Propositions de correctifs sur la base des leçons apprises et formulation de
recommandations;
• Définir et mettre en œuvre la dévolution des cellules techniques au niveau régional par la
participation des représentants des agences dans les régions au comité de suivi du CSLP.
d) Trois cellules techniques de suivi-évaluation
Correspondant aux trois Programmes-cadre, ces cellules techniques, qui seront constituées sur la
base des groupes de travail de l’UNDAF, seront chargées du suivi de la mise en œuvre de ces
programmes. Elles seront articulées aux dispositifs et mécanismes existants de suivi-évaluation,
notamment dans les grands Programmes nationaux (PRODESS, PRODEC, PRODEJ …). Des termes
de référence seront également préparés pour ces comités techniques qui auront pour attributions
principales :
• Le suivi de la formulation du Programme-cadre concerné, notamment pour ce qui concerne
les activités à mener pour réaliser les produits programmés dans les cadres logiques ;
• L’appui aux activités de coordination menées par les agences coordinatrices des différents
effets programmés ;
• La mise en place et mise en œuvre d’un mécanisme commun de suivi des indicateurs des
trois Programmes-cadre ;
• L’appui aux partenaires gouvernementaux pour la mise en place d’un système de gestion
axée sur les résultats dans les programmes nationaux de développement ;
• La consolidation et/ou recherche de partenariats au niveau des effets ciblés ;
• L’élaboration et mise en œuvre d’un plan de mobilisation de ressources ;
• La conduite d’évaluations thématiques ;
• L’articulation avec le Comité de coordination de la base de données et les deux Groupes de
travail thématiques transversaux ;
• La formulation de recommandations.
Il est recommandé d’éviter la constitution de sous-groupes correspondant aux sous-thèmes
(éducation, santé, eau et assainissement …), ce qui serait contraire à l’approche synergique de
l’UNDAF.
e) Deux groupes de travail thématiques transversaux : Genre et VIH/SIDA
Ces deux groupes, composés des points focaux des agences en matière respectivement de genre et de
VIH/SIDA, auront pour tâches de : i) renforcer l’intégration de ces deux thèmes dans les trois
Programmes-cadre ; ii) assurer le suivi de cette intégration ; iii) préparer l’argumentaire du plaidoyer
du SNU en ces domaines et animer ce plaidoyer.
f) Equipe technique de gestion et analyse des données CCA/UNDAF/ODM.
Cette équipe, qui sera constituée de responsables et de techniciens d’agences, aura pour tâches : i)
d’assurer que la base de données constituée pour le CCA puisse évoluer au service des Programmes
de l’UNDAF, notamment pour le suivi des Objectifs de Développement du Millénaire (ODM) ; ii) de
coordonner, dans cette perspective, les différentes bases de données qui existent au niveau des
agences ; iii) de mettre la base de données du SNU ainsi constituée au service du CSLP ; iv) de
nourrir le Plaidoyer du SNU en informations pertinentes et instructives ; v) aider les différentes
![]() |
45 45 |
▲back to top |
45
structures de l’UNDAF présentées ci-dessus à définir et mettre en œuvre une stratégie coordonnée de
plaidoyer, information et communication.
Cette équipe devra travailler avec la Cellule CSLP en matière d’harmonisation de la base de données
et de mise à jour des indicateurs.
g) Forum d’échange sur l’UNDAF
Un Forum d’échange sur l’UNDAF sera organisé dès qu’aura été mise en œuvre la dévolution des
cellules techniques de l’UNDAF au niveau régional par la participation des représentants des
agences dans les régions au comité de suivi du CSLP. Ce Forum d’échange sur l’UNDAF réunira des
représentants de l’ensemble des acteurs concernés : de l’Etat central et déconcentré, des Collectivités
territoriales, des grands Programmes nationaux, de la Société civile, des Groupes communautaires,
du Secteur privé, de la Communauté des donateurs. Un tel forum pourra également être organisé à la
fin du présent UNDAF en 2007.
Ces fora viseront à permettre de mieux intégrer l’UNDAF dans la dynamique du développement
national et régional, notamment dans le CSLP. Ils aideront le SNU à mieux apprécier la pertinence,
l’efficacité et l’impact de l’UNDAF. Ces fora pourront prendre une envergure et des formes
différentes et porter soit sur l’ensemble du Plan-cadre (les 3 Programmes-cadre et les 4 thèmes
intégrés) soit sur une partie de ce plan et être organisés dans les régions de concentration de l’action
du SNU.
3.2 Les modes de suivi et d’évaluation
Les différentes structures de l’UNDAF présentées ci-dessus concevront et mettront en place, à leur
niveau, la méthodologie, les mécanismes et les procédures de suivi et d’évaluation, compte tenu :
i) des mécanismes de suivi-évaluation qui existent ou qui seront mis en place dans les projets et
programmes menés dans le cadre de l’UNDAF ;
ii) des principes et méthodes de la gestion axée sur les résultats qui a été adoptée pour l’élaboration
de l’UNDAF (notamment les cadres logiques), et qui sera enrichie par des instruments spécifiques de
suivi et d’évaluation ;
iii) des stratégies partenariales qui seront mises en place pour l’atteinte des différents effets
recherchés par les trois Programmes-cadre, et qui seront tout particulièrement appliquées pour
l’évaluation de ces effets ;
iv) des mécanismes institutionnels qui seront adoptés pour le suivi-évaluation du CSLP , lesquels
seront d’ailleurs appuyés par l’UNDAF (produit 6.2 du Programme-cadre Gouvernance).
Une procédure en plusieurs étapes pourrait être adoptée :
• Revues annuelles par les Cellules techniques des trois Programmes-cadre
• Revue générale conduite par la Task Force UNDAF
• Décisions stratégiques prises, selon leur portée, par le Comité de pilotage ou par le Comité
Directeur ;
• Revue à mis parcours de l’UNDAF en 2005 ;
• Evaluation en 2007, ou dès 2006, de quelques effets, parmi les plus stratégiques, de chacun
des trois Programmes-cadre.
Rappelons que les travaux de suivi-évaluation de l’UNDAF s’inscrivent dans une perspective plus
large d’échange d’expérience avec les autres acteurs du développement impliqués dans les secteurs
et thèmes d’intervention des programmes de l’UNDAF (voir III.1 Stratégies de coopération).
L’intégration des trois Programmes-cadre au sein d’un Plan-cadre, suivant une approche programme
dynamique et créative, devra également être suivie de près, de même que la durabilité des résultats
obtenus, ce qui exigera une attention particulière aux processus par lesquels ces résultats seront
atteints.
![]() |
46 46 |
▲back to top |
46
Une équipe de travail comprenant des représentants des différentes agences sera mise en place pour
réfléchir à l’harmonisation des systèmes de suivi-évaluation des programmes de coopération des
agences en vue de les remplacer à terme par celui de l’UNDAF.
![]() |
47 47 |
▲back to top |
47
ANNEXES
![]() |
48 48 |
▲back to top |
48
ANNEXE 1 : MATRICE DES CADRES LOGIQUES DES TROIS PROGRAMMES-
CADRE
![]() |
49 49 |
▲back to top |
49
CADRE LOGIQUE « POPULATION ET SERVICES SOCIAUX ESSENTIELS »
OBJECTIF du Programme-cadre : Contribuer à la lutte contre la pauvreté en appuyant la définition et la mise en œuvre de la PNP et des grands Programmes nationaux PRODESS (santé),
PRODEC (éducation) et PRODEJ (justice) ainsi que les politiques et stratégies nationales dans les domaines Eau et Assainissement et Protection des Droits de l’Enfant, tout en visant
l’amélioration de la qualité des services, ainsi que la prise en compte des droits humains, de l’équité de genre et des dimensions VIH/SIDA.
DOMAINE POPULATION
HIERARCHIE DES RESULTATS
INDICATEURS
MOYENS/SOURCES DE
VERIFICATION
AGENCES IMPLIQUEES
CONDITIONS DE REUSSITE
Effet 1 - Politique Nationale de Population
(PNP) actualisée et mise en œuvre
• Adoption d’une Déclaration de
PNP révisée
• Mise en œuvre d’un PPIP (Programme
Prioritaire d’Investissements en matière
de Population)
- Journal Officiel
- Document de PPIP
- Evaluation de l’exécution
du PPIP
Coordination : FNUAP
Stabilité politique
Produit 1.1 : Mise à jour et harmonisation de la
PNP avec les objectifs de la CIPD
• DPNP enrichie des objectifs de la CIP et
des repères de la CIPD+5, sur
l’éducation universelle, la réduction de
la mortalité, la SR, le VIH/SIDA
- Texte de DPNP
FNUAP
Poursuite de l’engagement politique du
Gouvernement en faveur de la PNP
Produit 1.2 : Elaboration et mise en œuvre
d’un PPIP, grâce à un intense plaidoyer pour
mobiliser les ressources nécessaires
• Nombre de programmes et projets
développés en population et
développement et genre
• Taux d’exécution du PPIP
- Documents de projets
- Protocoles d’accords
- Rapports d’évaluation
FNUAP et ensemble du
SNU
Mobilisation de ressources suffisantes et
dans les délais
Engagement confirmé des partenaires au
développement
Produit 1.3 : Renforcement des capacités
institutionnelles et techniques des structures
(nationales, régionales et locales) chargées du
suivi, de la coordination et de l’évaluation du
Programme national de Population
• Disponibilité et accès accrus à des
données désagrégées
• Mécanismes de coordination intra et
intersectorielle
• Mécanismes de suivi-évaluation des
programmes de population à tous les
niveaux
- Bases de données
- Documents des cadres
d’action intra et inter-
sectorielle
- Rapports d’évaluation du
PPIP et/ou des projets et
programmes
FNUAP et
ensemble du SNU
Mise en place de réseaux/partenariats
(groupes religieux et culturels,
parlementaires, secteur privé) pour
faciliter l’exécution et le suivi du
PA/CIPD et de la PNP.
Effet 2 – Intégration plus effective de la
variable population et des questions de genre
dans les programmes et stratégies de
développement
• % de projets et programmes sectoriels
intégrant les questions de population et
l’approche genre
• Nombre de Communes appliquant un
plan d’action pour la prise en compte de
la variable population et des questions
de genre dans leurs programmes de
développement
- Documents Programmes
sectoriels
- Rapports de suivi et
d’évaluation
- Programmes de
développement des
Communes
Coordination : FNUAP
Poursuite de l’engagement
du Gouvernement en faveur de
l’opérationnalisation de la PNP
et d’une décentralisation effective
![]() |
50 50 |
▲back to top |
50
Produit 2.1 : Intégration des questions de
population, des besoins sexospécifiques, ceux
des adolescents/jeunes/personnes âgées,
l’incidence du VIH/SIDA ainsi que le souci
d’égalité et d’équité de genre dans les
programmes et stratégies sectoriels de
développement
• Outils et normes standards d’intégration
développés
• % de structures sectorielles qui
disposent et utilisent des outils et
normes standards d’intégration
- Grilles et directives
d’intégration
- Mécanismes de suivi de
l’intégration
- Evaluation du PPIP
FNUAP et ensemble du SNU
Prise de conscience et adhésion des
techniciens et décideurs politiques à la
nécessité de prise en compte de la variable
population
Produit 2.2 : Prise en compte des variables
démographiques, des besoins sexospécifiques,
ceux des adolescents/jeunes/personnes âgées,
l’incidence du VIH/SIDA ainsi que le souci
d’égalité et d’équité de genre dans les
programmes de développement des Communes
• Plans d’action opérationnels de prise
en compte de la variable et des questions
de genre par les Communes
- Documents Programmes de
développement
- Mécanismes de suivi de
l’intégration au niveau
communal
FNUAP et ensemble du SNU
Prise de conscience et adhésion des élus et
acteurs communaux à la nécessité de prise
en compte de la variable population
Produit 2.3 : Renforcement des capacités
institutionnelles des Communes et des
structures techniques impliquées dans le
Programme de Population, en matière
d’intégration de la variable population et des
questions de genre
• Personnel formé à l’utilisation de bases
de données et à la maîtrise des outils et
normes standards d’intégration de la
variable population et des questions de
genre
- Plans de formation et de
suivi
FNUAP et ensemble du SNU
Poursuite de l’engagement du
Gouvernement en faveur de
l’opérationnalisation de la PNP et d’une
décentralisation effective
Effet 3 - Disponibilité et utilisation accrues de
données précises et à jour, ventilées par sexe,
sur la population, le développement et la santé
en matière de reproduction, les tendances
démographiques et leurs implications
• Nombre de publications de données et
de résultats d’études et recherches sur
les questions de population et
développement, SR et de genre
• Nombre de communes disposant de
bases de données socio-démographiques
qu’elles utilisent pour l’élaboration de
leurs programmes de développement
- Liste d’indicateurs
- Documents et Titres
- Monographies et
Statistiques communales
Coordination : FNUAP
Participation des parties prenantes à tous
les niveaux du système de collecte,
d’analyse et de dissémination des données
Produit 3.1 : Renforcement des capacités
nationales (et communales) de collecte,
d’analyse, de dissémination et d’utilisation des
données socio-démographiques et sanitaires
pour la prise de décision.
• Programme prioritaire d’analyses
approfondies et d’interrelations sur
population et développement développé
• Volet SR/PF du SNISS/SLISS
développé
• Système de suivi-évaluation de
l’ampleur et de l’impact du VIH/SIDA,
ainsi que sur les déterminants de la
vulnérabilité au VIH/SIDA, avec des
données désagrégées sur la TME et sur
- Etudes et Analyses
- Supports d’enregistrement
et exploitation du SNISS
- Indicateurs et Rapports
d’études sur le VIH/SIDA
FNUAP, PNUD, OMS,
UNICEF, BM, UNESCO,
BIT
Disponibilité des ressources
![]() |
51 51 |
▲back to top |
51
les orphelins du SIDA
Produit 3.2 : Constitution de bases de données
socio-démographiques et économiques,
désagrégées par sexe
• Données socio-démographiques et
économiques disponibles, désagrégées
par genre et niveau géographique
- Fichiers informatisés des
CPS, des Communes ;
- Annuaires statistiques ;
- EDS.. .
FNUAP, UNICEF, PNUD,
BM, PAM, BIT
Disponibilité des ressources et existence
de mécanismes de concertation entre
producteurs de données
Produit 3.3 : Renforcement du système
d’enregistrement et d’exploitation de l’état civil
au niveau des Communes
• Taux de couverture des faits d’état
civil
- Enquêtes de couverture de
l’état civil
UNICEF, PNUD, FNUAP,
BM
Adhésion et engagement des leaders
communautaires et religieux
Effet 4 - Statut de la femme et équité du genre
améliorés
• Rehaussement du niveau d’éducation
et d’alphabétisation des filles et des
femmes
• % accru de femmes en poste dans les
sphères de décision aux niveaux central,
régional et local
- Statistiques sur la
promotion de la femme
Coordination : FNUAP Engagement politique du Gouvernement
et de la société civile en faveur de la
promotion de la femme et de l’équité de
genre, notamment par un renforcement du
pouvoir économique de la femme
Produit 4.1 : Définition et mise en œuvre
d’une Politique de promotion de la femme, de
l’enfant et de la famille
• Programmes et Plans d’action
opérationnels de mise en œuvre de la
Politique
- Documents de politiques et
plans d’action adoptés
- Rapports de suivi et
d’évaluation
UNICEF, PNUD, FNUAP,
UNESCO, BIT, UNIFEM
Articuler avec le produit 8.2 du
Programme-cadre Gouvernance
Produit 4.2 : Adoption et application d’un
Code de la famille réduisant les discriminations
à l’égard des femmes
• Dispositions légales prises et
appliquées pour relever l’âge des filles
au mariage
• Existence et application de mesures
visant à accroître la responsabilité des
hommes dans leurs comportements
sexuels et procréateurs et dans leur rôle
social et familial
- Textes législatifs et
réglementaires
- Textes législatifs et
réglementaires
UNICEF, FNUAP, PNUD,
BIT
Mobilisation de la société civile, des
leaders communautaires et religieux
Produit 4.3 : Renforcement des communautés
d’individus et de groupes plaidant pour la
promotion de la femme et pour la santé et les
droits en matière de reproduction.
• Cadres de partenariats établis entre
associations, ONGs
- Documents cadres de
partenariats
FNUAP, UNICEF, OMS,
UNESCO, FAO, BIT
Mobilisation de la société civile, des
leaders communautaires et religieux
Produit 4.4 : Renforcement de la lutte contre
les pratiques néfastes à la santé de la femme et
contre toutes les violences faites aux femmes
• Plans d’action opérationnels du
CNAEPN au niveau décentralisé
• Réduction du % de femmes battues
• Plan d’action de lutte contre la
violence faite aux femmes élaboré et mis
en oeuvre
- Budgets et documents de
plans d’action
- Enquêtes CAP et EDS
UNICEF, FNUAP, OMS,
UNESCO, PNUD
Engagement concret du Gouvernement.
Mobilisation de la société civile, des
leaders communautaires et religieux.
Fonctionnement effectif du Comité des
donateurs sur femmes et développement
(COFED)
![]() |
52 52 |
▲back to top |
52
DOMAINE SANTE DE BASE ET DE LA REPRODUCTION
HIERARCHIE DES RESULTATS
INDICATEURS
MOYENS/SOURCES DE
VERIFICATION
AGENCES IMPLIQUEES
CONDITIONS DE REUSSITE
Effet 5 - Meilleure prévention et prise en
charge correcte de la malnutrition des enfants
et des maladies
• Taux de mortalité infantile
• Taux de malnutrition 0-5 ans,
poids/âge
• Taux de couverture vaccinale du PEV
de routine
• Taux d’utilisation par les enfants de
moins de 5 ans des moustiquaires
imprégnées
• Taux de mortalité infanto-juvénile
• Taux de mortalité des adultes
- SNIS (Système National
d’Information Sanitaire)
- EDS
- MICS
Coordination : OMS
Valable pour produits 5.1 à 11.3:
- Stabilité du personnel ayant reçu
une formation
- Motivation des communautés
- Disponibilité permanente des
médicaments essentiels, vaccins,
supports imprégnés
- Disponibilité et motivation du
personnel qualifié
- Disponibilité, mobilisation
efficace et allocation efficiente
de ressources suffisantes.
Produit 5.1 : Disponibilité et accessibilité des
médicaments, vaccins et moyens contraceptifs
aux différents niveaux
• Taux disponibilité des ME
- Monitorage au niveau des
CSCOM
- Rapports de routine
OMS, UNICEF, FNUAP,
BM
Produit 5.2 : Performances accrues aux
différents niveaux de la pyramide sanitaire
• Taux de couverture vaccinale
• Taux d’utilisation de la consultation
primaire curative
- Monitorage au niveau des
CSCOMs
- Données du SNIS
OMS, UNICEF, FNUAP,
BM
Produit 5.3 : Connaissances et pratiques
améliorées au niveau des familles et
communautés, en matière de prévention et prise
en charge des maladies des enfants et des
femmes, d’allaitement maternel exclusif et de
bonnes pratiques de sevrage, d’alimentation
adéquate durant la grossesse, et d’hygiène.
• Taux d’allaitement maternel exclusif
• Taux d’utilisation de la TRO
• Taux de consultation prénatale
• Taux d’accouchements assistés
• Taux de couverture vaccinale des
femmes enceintes contre le tétanos, taux
de disponibilité de la chloroquine dans
les ménages
• Taux d’utilisation des moustiquaires
imprégnées
• Taux de malnutrition
- Enquêtes au niveau
communautaire
- MICS et EDS
- SNIS
UNICEF, OMS, FNUAP,
BM, PAM
![]() |
53 53 |
▲back to top |
53
Effet 6 - Prévalence contraceptive accrue
• Taux de prévalence contraceptive
- EDS Coordination : FNUAP
Produit 6.1 : Une meilleure couverture des
besoins de la population, des adolescents et des
jeunes en particulier, en matière de planification
familiale.
• Taux d’utilisation services de PF
• Taux d’utilisation des préservatifs
(masculins et féminins)
- Rapports de routine ;
- Monitorage CSCOMs
FNUAP, OMS, UNICEF,
BM
Produit 6.2 : Renforcement du plaidoyer et de
la communication pour le changement de
comportement en matière de SR/PF et de
VIH/SIDA
• % des groupes vulnérables prioritaires
connaissant 3 méthodes contraceptives
• Taux d’utilisation d’une méthode
contraceptive
- Enquêtes CAP FNUAP, OMS, UNICEF,
BM, DESA
Produit 6.3 : Une implication plus grande des
hommes et des leaders traditionnels,
communautaires et religieux, dans la promotion
de la SR/PF.
• Evolution du Nombre d’Années
Couples Protection
•
- Rapports de supervision et
d’évaluation des Agents
DBC
OMS, FNUAP, UNICEF,
BM
Produit 6.4 : Extension de la DBC • Nombre d’aires/villages couverts FNUAP, UNICEF, OMS,
BM, DESA
Effet 7 - Prévention accrue et prise en charge
plus complète et correcte des maladies liées à la
grossesse et à l’accouchement, ainsi que la
prise en charge effective des urgences
obstétricales
• Ratio de mortalité maternelle - EDS Coordination : UNICEF
Produit 7.1 : Système de référence des CSR
opérationnel.
• % des complications attendues dans
l’aire de responsabilité reçues dans les
CRS ;
- Monitorage niveau CSR
- SNIS
UNICEF, OMS, FNUAP,
BM
Produit 7.2 : Performances et utilisation
accrues des services de consultation prénatale,
néonatale et postnatale.
• Taux de couverture CPN
- SNIS UNICEF, OMS, FNUAP,
BM
Produit 7.3 : Personnel formé disponible pour
la prise en charge des accouchements
• Taux d’accouchements assistés
- Monitorage au niveau des
CSCOM
- SNIS
UNICEF, OMS, FNUAP,
BM
Effet 8 - Prévention accrue de la transmission
du VIH/SIDA, y compris la transmission des
parents à l’enfant
• Séroprévalence HIV - EDS Coordination : OMS
Produit 8.1 : Structures pour la prévention de la
transmission mère-enfant, opérationnelles
• % de structures dans les zones à haute
séroprévalence en mesure de pourvoir
au dépistage volontaire et counseling et
de prise en charge parents/enfants dans
le cadre de la stratégie nationale de
Prévention de la TME.
- SNIS UNICEF, OMS UNFPA,
BM
Produit 8.2 : Prise en charge correcte des MST
au niveau des CSCOM sur base d’une
sensibilisation accrue au niveau communautaire
sur la prévention des MST et la nécessité de se
soigner
• % MST traités selon les
ordinogrammes de prise en charge
- Monitorage au niveau des
CSCOM
- SNIS
OMS, UNFPA, UNICEF,
BM
![]() |
54 54 |
▲back to top |
54
Produit 8.3 : Médicaments ARV et ceux pour
les maladies opportunistes disponibles pour
femmes séropositives en état de grossesse
• % de structures ayant ARV et Med/Mo
disponibles
- SNIS OMS, UNICEF, UNFPA,
BM
DOMAINE EAU ET ASSAINISSEMENT
HIERARCHIE DES RESULTATS
INDICATEURS
MOYENS/SOURCES DE
VERIFICATION
AGENCES IMPLIQUEES
CONDITIONS DE REUSSITE
Effet 9 - Accès accru durable de la
population aux systèmes adéquats
d’approvisionnement en eau potable.
• % population ayant accès à une source
d’eau potable
- EDS
- MICS
Coordination : UNICEF
- Articulation avec le Programme-cadre
“Développement rural, Sécurité
alimentaire, Action Environnementale”,
en particulier avec le produit 5.1 :
Renforcement des capacités nationales en
matière de gestion durable des ressources
naturelles et de conservation de la nature.
- Rappel : les conditions de réussite de
l’effet 5 ci-dessus sont valables pour tous
les effets et produits du domaine Eau et
Assainissement
Produit 9.1 : Mise en œuvre de la politique
d’un point d’eau par village
• % villages avec un point d’eau potable - Rapports
- MICS
BM, UNICEF, OMS, PNUD
Produit 9.2 : Renforcement des capacités
institutionnelles et techniques dans le domaine
de l’hydraulique, aux niveaux central, régional
et district, pour la satisfaction en eau potable
des populations
• % cadres formés - Rapports UNICEF, OMS, PNUD,
BM, PAM
Existence d’un inventaire de la
disponibilité d’eau potable.
Produit 9.3 : Capacités accrues des
communautés à planifier, à gérer et à choisir la
technologie la plus appropriée pour la
construction des systèmes d’approvisionnement
en eau.
• % communautés ayant reçu formation
• % communautés équipées de manière
viable et durable
- Rapports UNICEF, OMS, FNUAP,
BM, PAM, ONUDI
Effet 10 - Accès accru des communautés à des
dispositifs adéquats d’évacuation d’excréta et
d’autres déchets.
• % de ménages ayant accès à des
dispositifs adéquats d’évacuation
d’excréta
- EDS
- MICS
Coordination : OMS
Produit 10.1 : Une plus grande prise de
conscience des communautés sur l’interrelation
excréta, déchets et santé suscitant une demande
accrue d’assistance technique pour la gestion
des excréta et des déchets liquides et solides
• % de population connaissant
transmission oro-fécale et interrelation
déchets- santé
- Enquête CAP UNICEF, OMS, PNUD,
FNUAP, BM, ONUDI
Produit 10.2 La capacité confirmée du
Ministère de la Santé (à travers la DNHS)
• % cadres DNHS ayant reçu formation
appropriée
- Rapports OMS, UNICEF, PNUD,
BM, PAM
![]() |
55 55 |
▲back to top |
55
d’assister les communautés rurales et urbaines
pour la construction de latrines adéquates et
autres moyens de collection de déchets.
Effet 11 - Eradication du Ver de Guinée • Nombre de cas de ver de Guinée - Système de surveillance Coordination : OMS
Produit 11.1 : Utilisation par les populations
des zones infestées par le ver de Guinée de
moyens adéquats de prévention de la
dracunculose.
• % population utilisant les moyens de
prévention (consommation d’eau
potable, utilisation de tamis/filtres…)
- Rapports de routine OMS, UNICEF
Produit 11.2 : Les communautés sont assurées
d’un meilleur suivi/surveillance des nouveaux
cas déclarés de dracunculose.
• % cas déclarés qui sont endigués. - Rapports de routine OMS, UNICEF
Produit 11.3 : La capacité de la Direction
Nationale de la Santé d’éradiquer et de
contrôler la dracunculose, est renforcée
• % de cadres DNE ayant reçu formation
appropriée
- Rapports de routine OMS, UNICEF
DOMAINE EDUCATION DE BASE
HIERARCHIE DES RESULTATS
INDICATEURS
MOYENS/SOURCES DE
VERIFICATION
AGENCES IMPLIQUEES
CONDITIONS DE REUSSITE
Effet 12 - Capacité renforcée des collectivités
décentralisées pour formuler et mettre en œuvre
des programmes de développement intégrant les
priorités éducatives notamment l’éducation des
filles et les dimensions VIH/SIDA, et pour
mobiliser les ressources internes et externes
• Intégration des priorités éducatives
dans les plans locaux de développement
• Adoption par le PRODEC de critères
et mesures de décentralisation
- Enquêtes in communes
- Programmes de
développement des CT
Coordination : PNUD
Les responsables des Communes sont
suffisamment formés, impliqués et
engagés
Produit 12.1 : Mise à disposition et utilisation
par les responsables des collectivités
décentralisées d’outils de planification et de
gestion appropriés.
• % de Communes dont les responsables
sont capables de planifier et gérer les
programmes d’éducation
- Rapport d’Enquête PNUD, UNICEF, UNESCO,
OMS
Produit 12.2 : Intégration des priorités
éducatives dans les programmes de
développement des collectivités décentralisées,
y compris les aspects liés aux IST VIH/SIDA.
• % de communes disposant de
programmes intégrant effectivement les
priorités éducatives et les IST
VIH/SIDA
- idem UNESCO, PNUD, UNICEF,
FNUAP, OMS
Produit 12.3 : Définition et mise en œuvre de
stratégies de mobilisation des ressources
internes et externes par les collectivités
décentralisées elles-mêmes.
• Niveau de ressources mobilisées par
rapport aux besoins planifiés des
Communes en éducation et IST
VIH/SIDA
- idem PNUD, UNICEF, OMS,
FNUAP, BIT
Engagement des communautés
![]() |
56 56 |
▲back to top |
56
Effet 13 - Capacité institutionnelle renforcée
des structures centrales et déconcentrées du
Ministère de l’Education pour une prise en
compte effective dans le cadre du PRODEC et
les plans d’Action régionaux des stratégies de
l’Education Pour Tous et leur mise en œuvre
• Les structures centrales et
déconcentrées de l’éducation disposent
de cadres formés et de moyens
financiers pour la mise en œuvre des
secteurs clé de l’EPT
- Analyse institutionnelle Coordination : UNESCO
Volonté politique en faveur des objectifs
de l’EPT
Produit 13.1 : Intégration des objectifs et
stratégies de l’Education Pour Tous dans le
PRODEC et dans les plans d’action régionaux.
• Niveau d’intégration des objectifs et
des stratégies EPT contenus dans le
cadre d’action de Dakar dans le
PRODEC et les plans d’action
régionaux d’éducation
- Etude analytique des
contenus du PRODEC et
des plans régionaux et des
annuaires statistiques
Agences marraines EPT
(UNESCO, UNICEF,
FNUAP, PNUD, BM) et
PAM
idem
Produit 13.2 : Suivi de l’avancement de
la mise en œuvre de l’EPT assuré à travers la
collecte et l’analyse des données statistiques
scolaires.
• Les indicateurs clés de l’EPT sont
intégrés dans les annuaires statistiques
annuels
- Annuaires
statistiques
Agences marraines EPT
(UNESCO, UNICEF,
FNUAP, PNUD, BM) et
PAM, BIT
Prise en compte exhaustive des résultats
acquis dans l’éducation non formelle
Effet 14 - Capacité accrue des secteurs
éducatifs publics, privés et de la société civile à
promouvoir l’offre et la demande éducatives, y
compris à travers l’éducation non formelle et le
préscolaire, avec un accent particulier sur la
scolarisation des filles et l’alphabétisation des
femmes.
• Accroissement du nombre
d’institutions éducatives (publiques,
privées, communautaires)
• Augmentation du nombre
d’inscriptions dans ces institutions
• Budgets globaux affectés à l’éducation
• Nombre de partenaires supportant les
programmes d’éducation et
d’alphabétisation
• TBS
- Annuaires statistiques
- Budgets de l’Education et
des départements sectoriels
- Sources budgétaires
Coordination : UNICEF
Produit 14.1 : Constructions et équipement
d’infrastructures pour la formation des
formateurs et de salles de classe.
• % de villages disposant d’une école ou
d’un CED
• Nombre d’IFM construits et équipés
- Annuaires statistiques
- Rapports de missions
d’évaluation
UNICEF, UNESCO, PAM,
PNUD, BM
Produit 14.2 : Réduction à zéro de l’écart entre
les taux bruts de scolarisation des garçons et des
filles et réduction de 50% de l’écart entre les
taux d’alphabétisation des femmes et des
hommes.
• TBS par sexe
• Taux d’abandon des filles
• Taux d’alphabétisation/ sexe
- Annuaires statistiques
- Rapports de missions
d’évaluation
UNESCO, PNUD, UNICEF,
FNUAP, PAM, BM
Produit 14.3 : Diversification de l’offre
éducative et formation de ressources humaines
pour le préscolaire, comme pour les enfants à
besoins éducatifs spéciaux.
• Pourcentage de classes pourvues en
enseignants
• Taux de préscolarisation prenant en
compte les structures communautaires
- Rapports d’enquête UNICEF, PNUD, UNESCO,
BM, BIT
Produit 14.4 : Renforcement des stratégies de
formation continue des enseignants du
fondamental.
• Taux moyen annuel de visite d’appui
pédagogique aux maîtres de
l’enseignement fondamental ;
• Nombre d’émissions pédagogiques à
l’attention des maîtres de
l’enseignement fondamental produites et
- Rapport de suivi de
l’exécution des contrats avec
les radios
- Enquêtes statistiques.
UNICEF, UNESCO,
FNUAP
![]() |
57 57 |
▲back to top |
57
l’enseignement fondamental produites et
diffusées par radio, par année scolaire
Effet 15 - Intégration et mise en oeuvre de la
stratégie « Ecole amie des enfants, amie des
filles » dans la politique éducative pour
améliorer la qualité de l’éducation de base, en
développant un environnement sain et
accueillant pour les filles comme pour les
garçons, en développant également des
pédagogies actives et les compétences de vie,
favorisant la réussite scolaire du plus grand
nombre d’enfants.
• Niveau d’application des éléments clé
de l’ Ecole amie des enfants, amie des
filles, dans les écoles
- Enquêtes au niveau des
écoles
Coordination : UNICEF Un bon niveau d’engagement du
gouvernement en faveur de la stratégie
« école amie des enfants »
Produit 15.1 : l’école « amie des enfants, amie
des filles » est prise en compte dans le
PRODEC et mise en oeuvre au niveau national
et dans toutes les écoles.
• Niveau de prise en compte de la
stratégie « Ecole amie des enfants, amie
des filles » dans le PRODEC et dans les
plans d’action régionaux
- Etude analytique des
contenus du PRODEC et
des plans d’actions
régionaux
UNICEF, UNESCO,
FNUAP, PAM, BM
Idem
Produit 15.2 : les taux de redoublement et de
déperdition scolaire sont réduits de façon
significative.
• Taux de redoublement et de
déperdition scolaire
- Données statistiques de
routine
UNESCO, BM, UNICEF
Idem
Produit 15.3 : les compétences de vie, y
compris les aspects liés à la prévention du
VIH/SIDA, et l’éducation à la paix, aux droits
humains et la démocratie, sont intégrées dans
les curricula et enseignées dans le formel et le
non formel.
• Niveau d’acquisition des élèves dans
les apprentissages de base et en
compétences de vie
• Niveau de mise en place de clubs anti-
SIDA dans les établissements scolaires
• Niveau d’engagement des Associations
de parents d’élèves
- Enquêtes MLA
(Monitoring of learning
achievement)
UNICEF, UNESCO,
FNUAP, PNUD, OMS
Effet 16 -: Renforcement d’un partenariat
dynamique autour de l’école avec l’implication
de tous les acteurs et bénéficiaires dans la
gestion de l’école, notamment en promouvant
la mise en place de comités de gestion scolaire
et la participation des enfants et des
communautés dans leur ensemble
• Pourcentage d’écoles où sont
impliqués acteurs et bénéficiaires dans
la gestion de l’école
- Enquêtes au niveau des
écoles
Coordination : UNESCO Disponibilité et engagement des
partenaires pour une coordination efficace
des interventions
Produit 16.1 : les écoles sont mieux gérées
avec la participation des comités de gestion
scolaire mis en place et dynamisés avec la
participation des enfants.
• % d’écoles disposant d’un comité de
gestion scolaire opérationnel
• % d’écoles ayant instauré un système
de participation des enfants à la gestion
de l’école
- Enquêtes et Missions de
suivi / évaluation
- Rapports de routine de
DAE
UNICEF, UNESCO, PNUD,
BM, PAM
Idem
Produit 16.2 : des cadres de concertation et de
coordination entre les partenaires de l’éducation
sont opérationnels au niveau des régions, des
cercles et des communes.
• Proportion de régions, cercles et
communes disposant d’un cadre de
concertation opérationnel entre les
partenaires de l’éducation
- Enquêtes et missions de
suivi / évaluation
- Rapports de routine de
DAE
UNESCO, UNICEF, PNUD,
BM, PAM
Idem
![]() |
58 58 |
▲back to top |
58
DOMAINE PROTECTION SPECIALE DE L’ENFANT
HIERARCHIE DES OBJECTIFS
INDICATEURS
MOYENS/SOURCES
DE VERIFICATION
AGENCES IMPLIQUEES
CONDITIONS DE REUSSITE
Effet 17 - La protection des enfants contre les
abus, l’exploitation et les violences de tous
ordres est assurée
• % d’enfants victimes d’abus, de
violence, d’exploitation et de négligence
pris en charge
- Enquêtes
- Données de routine
Coordination : UNICEF Renforcement effectif des structures
concernées dans la collecte des données et
dans le suivi des données
Produit 17.1 : Les législations sur la protection
de l’enfant et sur la famille sont adoptées et
mises en application, y compris concernant les
orphelins du SIDA
• Textes de lois adoptés
- Journal officiel UNICEF, PNUD, FNUAP,
UNESCO
Engagement politique du Gouvernement
en faveur de la protection de l’enfant
Soutien de la société civile
Produit 17.2 : Des stratégies d’application des
lois sont développées par les personnes /
structures chargées de cette application
• Statistiques judiciaires disponibles
• Mécanismes de suivi mis en place de
l’application des lois
- Données de routine
- Enquêtes
UNICEF, PNUD, UNESCO
Nécessité d’un système
d’information/communication sur la
législation existante
Produit 17.3 : Les structures et les personnes
en charge de la protection des enfants sont
désignées et sont en mesure d’assurer leurs
fonctions
• % de régions ayant des structures et
des personnes chargées de la protection
de l’enfant opérationnelles
- Enquêtes
UNICEF, BIT, UNESCO Adoption effective des textes législatifs
relatifs à la protection de l’enfant
Produit 17.4 : Des plans de développement de
la protection de l’enfant sont définis au niveau
national et régional et sont intégrés dans les
stratégies d’intervention des structures
techniques et des associations et ONGs
• Existence d’un Plan national de
protection de l’enfant
• Nombre de régions ayant des plans de
développement de la protection de
l’enfant
- Textes officiels
- Textes officiels
UNICEF, UNESCO,
FNUAP, BIT
Motivation et volonté politique
Produit 17.5 : Les communautés développent
des stratégies d’intervention en créant des
comités locaux de surveillance contre les
situations d’abus, de violence et d’exploitation
des enfants, notamment concernant les
orphelins du SIDA
• % de Cercles ayant des comités de
surveillance contre les situations d’abus,
de violence et d’exploitation des enfants
• Nombre d’interventions faites par les
comités de surveillance
- Enquêtes
- Enquêtes
UNICEF, PNUD,
FNUAP
Idem
Produit 17.6 : Un système de collecte et
d’analyse de données relatives à l’abus, la
violence et l’exploitation des enfants est mis en
place et opérationnalisé, notamment concernant
les orphelins du SIDA
• Statistiques sur les droits de l’enfant
disponibles
- Données de routine
- Rapports
UNICEF, FNUAP, BIT
Idem
Effet 18 – Réduction significative de la
prévalence de l’excision
• Réduction de 30% de la pratique de
l’excision avant l’âge de 8 ans
- EDS IV
- Enquêtes CAP
Coordination : OMS Volonté politique affirmée de lutte contre
l’excision
Produit 18.1 : Définition et mise en œuvre
d’une Politique nationale de lutte contre
l’excision
• Politique nationale pour l’abandon de
l’excision adoptée
• Plans d’action opérationnels
- Documents de Politique
- Textes officiels
- Rapports de suivi
OMS, PNUD, FNUAP,
UNICEF
Renforcement des capacités du Comité
national d’action pour l’éradication des
pratiques néfastes à la santé de la femme
et de l’enfant (CNAPN) et de ses
démembrements régionaux
![]() |
59 59 |
▲back to top |
59
Produit 18.2 : Abandon de l’excision par une
part significative de villages
• 30% des villages ont abandonné la
pratique de l’excision
• % de Haut Commissariats ayant
déclaré publiquement être contre
l’excision
- Enquêtes
- EDS IV
- Enquêtes
- Déclarations officielles
UNICEF, PNUD, FNUAP,
OMS,
Soutien de la part des leaders
communautaires, traditionnels, religieux
et politiques à tous les niveaux
Effet 19 –Renforcement des programmes visant
à réduire la vulnérabilité des enfants face au
VIH/ SIDA
• Les communautés développent des
programmes locaux visant à réduire la
vulnérabilité des enfants par rapport à
l’infection par le VIH et l’impact du
SIDA.
Coordination : UNICEF
Produit 19.1 : Des programmes de réponse
locale incluant la réduction de la vulnérabilité
des enfants face au VIH/SIDA sont élaborés et
mis en œuvre
• % de communautés disposant de plans
qui s’attaquent à la vulnérabilité des
enfants face au VIH/SIDA
- Enquêtes
- Rapports produits dans le
cadre de l’Initiative « Un
Cercle/une ONG »
UNICEF, PNUD, FNUAP
Effet 20 – Renforcement des programmes de
lutte contre les pires formes du travail des
enfants
• Coordination : BIT Engagement confirmé du Gouvernement
Produit 20.1 : La mise en œuvre des
Conventions internationales relatives à
l’exploitation de l’enfant est appuyée
• Un mécanisme de suivi des
Conventions internationales concernées
est fonctionnel
- Rapports périodiques sur
l’application des
Conventions concernées
BIT, UNICEF
![]() |
60 60 |
▲back to top |
60
CADRE LOGIQUE « GOUVERNANCE »
OBJECTIF du Programme-cadre : Contribuer aux efforts du pays visant la démocratisation de la société et l’amélioration de la gestion du développement, en mettant l’accent sur : la
promotion des droits humains et de l’approche genre ; le renforcement des institutions du système démocratique ; la consolidation du processus de décentralisation ; l’amélioration des capacités
de planification et de gestion du développement ; la définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation participative des politiques et stratégies de réduction de la pauvreté et de lutte contre le
VIH/SIDA ; le renforcement du partenariat entre le gouvernement et l’ensemble de ses partenaires internes et externes, publics et privés.
HIERARCHIE DES RESULTATS INDICATEURS MOYENS/SOURCES DE
VERIFICATION
AGENCES IMPLIQUEES CONDITIONS DE REUSSITE
Effet 1 - Utilisation accrue par les décideurs
des concepts du DHD dans la formulation et la
mise en œuvre des politiques
• Les concepts et les problématiques du
DHD sont intégrés dans les politiques et
les déclarations du gouvernement
• Couverture médiatique des concepts du
DHD (radio, TV, presse écrite, Internet)
• Utilisation effective du CCA, des
Rapports Nationaux sur le
Développement Humain et autres
Rapports relatifs au DHD dans le débat
public et le dialogue sur les politiques
- Evaluation des
« effets » de l’UNDAF
- Suivi du CSLP
- Analyse de la presse
écrite et audiovisuelle
Coordination : PNUD
Implication de l’ensemble du SNU dans le
processus.
Utilisation du DHD, non pas comme un
slogan, mais comme un concept
opérationnel destiné à orienter
effectivement les politiques de
développement.
Produit 1.1 : Rapport National sur le
Développement Humain régulièrement produit
et diffusé
• Production régulière du RNDH (tous
les 2 ans) sur un thème choisi au niveau
du SNU parmi les priorités du
gouvernement
Diffusion du RNDH suivant une
stratégie de plaidoyer définie au niveau
du SNU
- RNDH publié
- Enquête sur l’utilisation
du RNDH
PNUD et SNU dans son
ensemble.
Pour être attractif le RNDH doit éviter
d’être répétitif ; il devra diversifier les
thématiques en s’adressant aux questions
que se posent les acteurs nationaux du
développement.
Produit 1.2 : Production en temps voulu,
suivant une démarche participative, de la 2ème
édition du CCA
• Une base de données actualisée et
dynamique, alimentée par chacune des
agences ; mise en réseau des sources /
banques de données désagrégées par
genre.
• Mise en place d’un processus
participatif impliquant le gouvernement,
la société civile, le secteur privé, le SNU
et les donateurs.
• Elaboration du 2ème CCA en cohérence
avec l’évolution du CSLP et la
dynamique de réalisation de l’UNDAF.
- Rapports des groupes
thématiques de réflexion
constitués de représentants
des différentes catégories
d’acteurs du
développement.
- CCA actualisé.
SNU dans son ensemble.
Niveau de mobilisation des agences du
SNU et capacité de ce dernier à mobiliser
les autres acteurs du développement.
Capacité du SNU à analyser les causes des
problématiques abordées.
Produit 1.3 : Plaidoyer concerté du SNU sur la
base des différents Rapports des agences relatifs
au DHD en fonction des objectifs de l’UNDAF
• Prise en compte des thèmes
transversaux de l’UNDAF dans les
politiques publiques et les déclarations
gouvernementales.
• Mise en place d’un mécanisme
commun de plaidoyer
SNU
- Capacité du SNU à intégrer dans la
pratique les thèmes transversaux dans les
Programmes-cadre de l’UNDAF
- Capacité du SNU à construire des
partenariats avec la société civile pour les
activités de plaidoyer
![]() |
61 61 |
▲back to top |
61
• Concentration concertée des activités
de plaidoyer sur les Programmes-cadre
de l’UNDAF et sur les thèmes
transversaux : pauvreté, genre, droits
humains, VIH/SIDA
Effet 2 - Un soutien actif du SNU pour assurer
le suivi des Objectifs de Développement du
Millénaire (ODM)
• Un système de ciblage et de suivi est
mis en place au niveau national pour
assurer le suivi des ODM
• Préparation, publication, et diffusion
sur une base régulière d’un Rapport sur
les progrès accomplis dans la réalisation
des ODM au niveau national
• Le CCA suit et analyse les progrès
réalisés dans l’atteinte des ODM
- Tenue de la base de
données sur les ODM.
- Rapport sur les ODM
- Rapports des groupes
thématiques.
Coordination : PNUD
Engagement du Gouvernement à
progresser dans l’atteinte des ODM.
Articulation entre le CSLP et les ODM.
Produit 2.1 : Mécanisme de suivi défini et
agréé et développement d’une expertise en
matière de suivi/analyse des ODM
• Mise en place d’un mécanisme de suivi
à partir des groupes thématiques du
CCA
• Validation du mécanisme
• Appui au développement d’une
expertise en matière de suivi/analyse de
la pauvreté et des ODM pour un
meilleur suivi/orientation du CSLP et
des programmes sectoriels au niveau
national
• Contribution à la mise en œuvre du
Programme régional pour le suivi des
DSRP (Document stratégique de
Réduction de la Pauvreté, CSLP au
Mali) et des ODM
PNUD et SNU dans son
ensemble
Produit 2.2 : Base de données sur les ODM
complétée et dynamique
• Mise en place et gestion d’une base de
données ODM spécifique dans le cadre
de la base de données CCA.
PNUD et SNU dans son
ensemble
Produit 2.3 : Rapport sur les progrès en
direction des ODM produit tous les 3 ans
• Responsabilisation d’un comité de
rédaction dans le cadre du mécanisme de
suivi.
• Publication du rapport et utilisation
comme outil de plaidoyer pour la
réalisation des ODM dans le cadre de
l’UNDAF.
PNUD et SNU dans son
ensemble
Effet 3 - Efficacité des institutions du système
démocratique, notamment l’Assemblée
Nationale, le Haut Conseil des Collectivités
territoriales, la Cour Suprême/Section des
Comptes, le Conseil Economique, Social et
Culturel, la Cour Constitutionnelle à remplir
leur mandat
• Les institutions ciblées ont mis en
place un système de gestion efficace
avec des manuels de procédures qui sont
utilisés.
• L’Assemblée Nationale dispose de
procédures claires de vote des lois et de
contrôle de l’exécutif.
Coordination : PNUD
Engagement confirmé du Gouvernement
Capacité du SNU à développer une
stratégie partenariale pour renforcer les
capacités des institutions démocratiques.
![]() |
62 62 |
▲back to top |
62
• Des mécanismes
d’imputabilité/transparence et de
contrôle sont en place, notamment au
niveau de l’Assemblée Nationale et de la
Cour Suprême.
• Efficacité accrue des commissions du
Parlement, nombre de rapports
d’enquête, évolution de la proportion de
femmes élues et de leur contribution aux
travaux parlementaires.
• Intégration de la dimension genre dans
le processus budgétaire.
Produit 3.1 : Les capacités des institutions
ciblées sont renforcées
• Evaluation des capacités des
institutions ciblées à remplir leurs
fonctions.
• Elaboration de programmes d’appui
(formations, procédures, processus,
fonds documentaires,
communication…).
• Mise en œuvre et suivi-évaluation des
programmes d’appui.
• Les institutions ciblées remplissent
mieux les fonctions qui leur sont
dévolues.
• Nombre de propositions de lois
(émanant des députés) sur des questions
importantes.
PNUD, FNUAP,
OIT,UNICEF, HCDH
Produit 3.2 : Formation continue des femmes
parlementaires et des femmes présentes dans les
autres institutions démocratiques
• Mise en place d’un mécanisme de
formation continue des femmes
parlementaires ; analyse des besoins,
définition des stratégies de formation et
élaboration de programmes de formation
et d’appui ; mise en œuvre des actions
de formation et suivi-évaluation.
• Amélioration de la contribution des
femmes parlementaires aux travaux de
l’AN.
• Renforcement de leurs capacités de
lobbying et de négociation.
• Disponibilité d’informations et de
données désagrégées selon le genre au
sein de l’AN.
PNUD, FNUAP, UNICEF,
UNIFEM
Produit 3.3 : Les systèmes de contrôle des
services publics sont performants
• Evaluation du fonctionnement des
principaux systèmes de contrôle des
services publics.
• Définition, mise en œuvre et suivi-
PNUD, BM et SNU dans son
ensemble
Lutte contre la corruption dans les
services publics.
Revalorisation des salaires dans la
fonction publique.
![]() |
63 63 |
▲back to top |
63
évaluation de stratégies pour renforcer
ces systèmes de contrôle.
• Améliorations des services publics
résultant d’un meilleur contrôle.
Amélioration de la comptabilité matières.
Effet 4 - Utilisation accrue par les décideurs de
l’approche des droits humains – y compris de
ceux des personnes infectées et affectées par le
VIH/SIDA – dans la formulation et la mise en
œuvre des politiques, avec une plus grande
implication des institutions/organisations de
défense et de promotion des droits humains
(DH)
• Harmonisation de la législation en
vigueur avec les Conventions
internationales ratifiées.
• Environnement juridique sur les DH
amélioré, en particulier ceux des enfants
et des femmes et ceux des personnes
infectées et affectées par le VIH/SIDA.
• Capacités renforcées des
institutions/organisations qui ont pour
mission la promotion et la défense des
DH.
• Développement d’une culture de droits
chez les décideurs et les leaders et dans
la population.
• Utilisation de l’approche DH dans les
politiques de développement des
services sociaux essentiels.
- Rapports de suivi des
Conventions Internationales
ratifiées.
- Rapport annuel de la
Commission Consultative
des Droits de l’Homme.
- Textes de lois adoptés
par l’Assemblée Nationale.
- Rapports de suivi et
d’évaluation du PRODEJ.
- Rapports des
Associations de promotion
et de défense des DH.
Coordination : UNICEF Engagement confirmé du Gouvernement
Renforcement du système judiciaire.
Prise en compte des résistances aux
changements de certains groupes sociaux,
notamment en ce qui concerne les droits
des enfants et des femmes et les droits des
personnes vivant avec le VIH.
Produit 4.1 : Amélioration de l’environnement
juridique afin que les DH, en particulier ceux
des enfants, des femmes, des personnes âgées
et des handicapés soient davantage protégés,
respectés et satisfaits.
• Nouveau Code de la famille adopté,
diffusé et mis en application, grâce
notamment à un appui à la recherche de
consensus (voir Programme-cadre
Population et SSE, Effet 4, Produit 2).
• Système judiciaire renforcé à travers
l’appui au PRODEJ, notamment par la
formation des magistrats et auxiliaires.
• Création de cliniques juridiques /
centres d’écoute spécialisés / centres
d’accès aux droits.
• Appui apporté à l’émergence et au
déploiement de para-juristes.
UNICEF, PNUD, FNUAP,
BM, HCDH
Produit 4.2 : Capacités renforcées des
institutions (Médiature, Commission
Consultative des Droits de l’Homme, Comité
d’Egal Accès aux Médias d’Etat, Conseil
Supérieur de la Communication…) et des
organisations de la société civile (notamment
l’Institut Africain d’Apprentissage pour
l’Education aux DH), qui ont pour mission
essentielle la promotion et la défense des DH
• Indicateurs de performance des
institutions/organisations appuyées.
• Développement des capacités en DH et
en éducation aux DH.
• Cadres/espaces de concertation mis en
place.
- Modules de formation
- Manuels de procédures
- Réunions de
coordination
PNUD,FNUAP,UNICEF,
UNESCO, HCDH
Engagement politique du Gouvernement
et mobilisation de la société civile.
Disponibilité en ressources humaines et
matérielles dans les institutions et
organisations ciblées.
Produit 4.3 : Développement de 3 « cités
consensuelles des droits humains » (dont celle
de Kati qui est déjà en place)
• Le plan d’action de Kati-Cité
consensuelle des DH est appuyé.
• Création de 2 autres cités
Rapports de suivi et
d’évaluation.
PNUD, FNUAP, UNICEF,
UNESCO, UNFIP,
Fondation des Nations
Capacité de plaidoyer et de dialogue des
responsables du projet.
![]() |
64 64 |
▲back to top |
64
consensuelles des DH et appui au
développement de ces dernières.
• Plaidoyer sur l’approche intégrée et
dialogue avec les parties prenantes au
niveau national.
• Mise en œuvre effective d’une
approche intégrée des DH dans les
communes ciblées.
• Progrès enregistrés dans la protection,
le respect et la réalisation des DH dans
les cités appuyées.
• Impact des « cités consensuelles des
DH » sur le reste de la société.
Unies.
Produit 4.4 : Appropriation de l’approche de
DH par les principales instances publiques de
décision et par les organisations de la société
civile (non spécialisées en matière de DH)
• Nombre de rapports officiels
importants ou de rapports/études d’ONG
et OCBs utilisant l’approche DH.
• Utilisation de l’approche DH dans les
politiques de développement des
services sociaux essentiels
• Existence de stratégies/approches
d’intégration des droits humains dans les
projets/programmes.
• Conventions internationales sur les
droits humains diffusées.
• Instruments juridiques nationaux et
internationaux relatifs aux DH traduits
en langues nationales.
• Nombre d’émissions radio/télé/sketchs
• Nombre de leaders (notamment les
élus) et décideurs informés
• % de projets/programmes appuyés par
le SNU intégrant l’approche DH
• Nombre de politiques de
développement intégrant cette
approche.
- Discours et déclarations
politiques officiels
- Emissions
radio/télé/sketchs
- Projets et programmes
appuyés par le SNU
PNUD, FNUAP, OIT, OMS,
UNICEF, UNESCO, HCDH.
Prise en compte de la résistance de
certains cercles politiques ou
d’organisations.
Fluidité administrative.
Produit 4.5 : Introduction des dimensions
juridiques, éthiques et légales dans la lutte
contre le VIH/SIDA, notamment par la
protection, le respect et la réalisation des droits
des personnes infectées et affectées par le
VIH/SIDA
• Les droits des personnes infectées et
affectées sont protégés, respectés et
réalisés, notamment les droits de
prévention et de prise en charge.
• Les associations de PvVIH sont
placées au cœur des dispositifs de lutte
contre le SIDA et des activités de
plaidoyer sont organisées.
• La Commission thématique
spécialisée « Ethique et droit » du
PNLS est opérationnelle.
- Rapports de suivi-
évaluation du PNLS.
- Documents juridiques
instituant le réseau national
Droit et Ethique VIH/SIDA.
Dans le cadre de
l’ONUSIDA, chacune des
agences, en particulier le
PNUD, le BIT, le FNUAP,
l’UNICEF et le HCDH
Prise en compte du VIH/SIDA comme
problème global de développement et
comme problème de Sécurité et de Paix.
Prise en compte des préjugés contre les
PvVIH.
![]() |
65 65 |
▲back to top |
65
• Le réseau national Droit et Ethique
VIH/SIDA est créé et fonctionne,
principalement dans la protection des
droits des personnes.
• Le réseau VIH/SIDA des
parlementaires et l’Association des
Municipalités du Mali sont
opérationnels.
Effet 5 - Consolidation du processus de
décentralisation par une implication effective
des collectivités territoriales (CT) et des
communautés urbaines et rurales dans la
planification et la gestion du développement
régional et local y compris dans la fourniture
des services publics
• La politique de décentralisation prend
en compte les obstacles socio-politiques,
institutionnels et financiers à ce
processus.
• Le cadre légal pour la fourniture des
services publics par les CT est adéquat.
• Participation active des CT et des
organisations de la société civile au
processus de planification et de gestion
locales du développement et à la
fourniture de services sociaux de base.
• Les élu(es) locaux maîtrisent les outils
de gestion de la fourniture de services
publics.
• Amélioration substantielle de l’accès
aux services sociaux de base et de leurs
qualités dans les communes appuyées.
• Meilleure articulation entre les
transferts de compétence et de moyens
et les politiques sectorielles.
- Textes législatifs et
réglementaires de création
des organes.
- Rapports des services
publics.
Coordination : PNUD Disponibilité en ressources humaines au
niveau local, y compris une capacité en
maîtrise d’ouvrage des CT et une capacité
entrepreneuriale en construction
d’infrastructures.
Transfert effectif de compétences et/ou de
ressources.
Réforme fiscale, notamment de la fiscalité
locale.
Comportements moins centralisateurs des
Administrations centrales.
Renforcement des services déconcentrés.
Mesures prises contre les pratiques
clientélistes et contre la corruption,
notamment dans le domaine foncier.
Produit 5.1 : Stratégie de pilotage à long terme
de la décentralisation élaborée et mise en place
• Mise en place par le MATCL, appuyé
par le PANEL de la décentralisation,
d’un groupe de travail qui élabore la
stratégie suivant une approche
participative.
• Validation de la stratégie et mise en
place du dispositif de pilotage.
• Les différents acteurs de la
décentralisation inscrivent leurs
interventions dans une stratégie
nationale cohérente à long terme.
PNUD, FENU, BM Volonté des différents acteurs, nationaux
(centraux, déconcentrés, décentralisés) et
extérieurs, d’inscrire leurs actions dans
un cadre stratégique unique.
Produit 5.2 : Les capacités/prérogatives des
structures de planification et de gestion du
développement régional et local répondent aux
exigences de la planification participative dans
• Propositions de structures nouvelles
mieux adaptées.
• Installation des nouvelles structures et
leur opérationnalisation.
- Textes législatifs et
réglementaires.
- Procès verbaux de mise
en place.
PNUD, FENU,BM Implication de chacune des catégories
d’acteurs locaux (CT, services
déconcentrés, ONG OCB, secteur privé)
Capacité d’adaptation des structures
![]() |
66 66 |
▲back to top |
66
les régions, cercles et communes. • Existence de cadres réglementaires de
planification et de gestion du
développement aux niveaux régional,
local et communal.
• Participation effective des différentes
catégories d’acteurs locaux dans le
processus de planification
régionale/locale
- Rapports produits dans
le cadre de l’Initiative « Un
cercle/une ONG ».
administratives.
Disponibilité en ressources humaines et
matérielles.
Produit 5.3 : Renforcement des capacités des
CT et organisations locales pour approfondir la
décentralisation
• Ressources humaines suffisantes aux
différents niveaux de la gestion du
développement décentralisé et
participatif.
• Les communes ciblées se sont dotées
de leur 2ème plan de développement
triennal et d’un schéma local
d’aménagement.
• Nombre de CT éligibles au
financement ANICT.
• Disponibilité pour les CT de manuels
de procédures et outils sur la
décentralisation (planification, gestion,
suivi, évaluation).
• Nombre de CT ayant accès à des
appuis en maîtrise d’ouvrage (CCC).
• Efficacité des formations sur la
gouvernance locale, la décentralisation
des services sociaux et la gestion locale
des ressources naturelles.
• Ciblage effectif des acteurs de la
société civile.
- Cadre organique et
recensement.
- Documents et comptes
rendus des activités de
plaidoyer.
- Modules et rapports de
formation.
- Rapports produits dans
le cadre de l’Initiative « Un
cercle/une ONG ».
PNUD, FENU, PAM, BM
UNICEF, UNESCO, OMS
Actions d’alphabétisme des élus
Prise en compte des capacités et savoirs
locaux.
Méthodes de formation adaptées aux
réalités locales.
Appui effectif en maîtrise d’ouvrage.
Incitations des cadres à vivre en zone
rurale, notamment pour ce qui est de
l’éducation de leurs enfants.
Qualité du suivi.
Efficacité de l’administration.
Financements disponibles.
Produit 5.4 : Mobilisation des ressources
locales et externes pour la réalisation des
investissements locaux, notamment sociaux.
• Les CT ont augmenté leurs ressources
locales et externes et les utilisent pour
accroître l’accès aux services sociaux de
base.
• Nombre de listes/états de recensement
des contribuables disponibles.
• Rapports d’études sur la stratégie de
mobilisation de ressources et sur la
fiscalité locale.
• Nombre de conventions/accords de
partenariat.
• Nombre d’accords de financement
ANICT-Partenaires y compris le
Gouvernement
• Montants des financements ANICT.
Rapports de suivi et
d’évaluation des Projets
d’appui aux communes
rurales de Tombouctou et de
Mopti.
PNUD, FENU, OMS, BM
UNICEF, UNESCO, PAM
Efficacité des systèmes de contrôle des
services publics dans un contexte de
corruption.
Existence d’une stratégie effective de lutte
contre la corruption (manque
d’imputabilité, impunité…)
Réforme fiscale permettant de financer la
décentralisation.
Compétences en matière de fiscalité
locale.
![]() |
67 67 |
▲back to top |
67
Effet 6 - Capacités améliorées de planification
et de gestion du développement, suivant une
approche participative, aux niveaux central,
déconcentré et décentralisé ; particulièrement
en ce qui concerne la conception, la mise en
œuvre et le suivi des politiques et programmes
de lutte contre la pauvreté
• Existence d’outils et d’instruments de
planification et de gestion du
développement prenant en compte la
double dimension temporelle et spatiale
et l’approche genre.
• Existence de ressources humaines
aptes à planifier et gérer le
développement aux niveaux central,
régional, local et des communautés.
• Adoption et utilisation de
méthodologies participatives dans les
politiques et programmes de lutte contre
la pauvreté.
- Outils et instruments
produits.
- Cadre organique et
recensement des agents
chargés de la planification
et de la gestion du
développement.
- Diagnostic des
ressources humaines.
Coordination : PNUD Coordination entre les niveaux macro et
méso dans le processus de planification.
Engagement confirmé du Gouvernement
de rénover la planification au service de la
lutte contre la pauvreté.
Ressources financières disponibles.
Maintien du personnel formé dans les
services concernés pendant une durée
suffisante pour que la formation dispensée
ait un impact.
Produit 6.1. : Les structures et organes de
planification et de gestion du développement
mis en place sont conformes aux exigences de
la planification rénovée.
• Existence de structures adéquates de
planification et de gestion du
développement conformes aux
exigences et aux priorités de
développement, en cohérence avec le
CSLP, le PRODESS, le PRODEC et le
PRODEJ.
• Réalisation du plan de formation des
structures de planification et de gestion
du développement au sein de
l’administration et des collectivités
décentralisées.
• Renforcement effectif des Centres de
Conseils Communaux (CCC) dans une
perspective de pérennisation.
- Textes législatifs et
réglementaires des
nouvelles structures.
- Rapports et comptes
rendus de formation.
PNUD, BM, UNICEF Préparation des cadres aux exigences de
rénovation.
Mise en place de structures pérennes
d’appui aux communes en matière de
maîtrise d’ouvrage.
Produit 6.2 : L’élaboration, la mise en œuvre,
le suivi et l’évaluation du CSLP suivant une
approche participative sont appuyés
• Rapport de suivi de la mise en œuvre
du CSLP produit annuellement.
• Mécanismes gouvernementaux pour la
planification et le suivi du CSLP
incluant des représentants des groupes
pauvres (dont les femmes), de la société
civile et du secteur privé.
• Capacités de suivi et d’analyse du
gouvernement renforcées pour mieux
appréhender l’impact des politiques
macro-économiques et sectorielles sur la
pauvreté et le genre.
• Existence de politiques prenant en
compte la dimension lutte contre la
pauvreté.
- Textes législatifs et
réglementaires.
- Enquêtes, documents et
rapports.
PNUD, BM, UNICEF, FMI Mise en place d’un cadre adéquat de
suivi-évaluation du CSLP.
Mise au point d’outils pour prendre en
compte les diverses dimensions de la lutte
contre la pauvreté
Produit 6.3 : La démarche prospective est
promue au niveau de tous les acteurs du
développement.
• Existence de sessions de dissémination
et de vulgarisation de la démarche et de
la culture prospectives à tous les
- Documents de vision à
long terme.
PNUD, BM, FMI, UNICEF Stimulation d’une dynamique d’intérêt
pour l’exercice de planification
stratégique.
![]() |
68 68 |
▲back to top |
68
niveaux.
• Existence d’une vision à long terme à
tout moment : un projet de société à
l’horizon d’une génération est
périodiquement élaboré et constitue le
cadre de référence pour la formulation
des politiques et stratégies de moyen et
long terme. (Actualisation du projet tous
les 5 ans à l’horizon temporel du CSLP
et de l’UNDAF).
• Existence de perspectives sectorielles à
long terme.
• Existence de perspectives territoriales
à long terme (pays, régions, cercles,
communes ; ensembles sous-régionaux
et régionaux).
• Existence de perspectives à long terme
au sein des entreprises et des
organisations de la société civile.
• Existence de bilans/évaluations de
moyen et long terme.
- Documents de
planification stratégique.
- Rapports et bilans
d’exécution.
Préparation des ressources humaines.
Capacité des responsables à susciter
l’adhésion à la démarche prospective.
Produit 6.4 : Des instruments, outils et
méthodes d’approche de planification
stratégique prenant en compte la réduction de la
pauvreté sont élaborés et leur mise en œuvre est
appuyée.
• Existence de base de données
actualisées ; d’un tableau de bord
économique ; de modèles améliorés de
prévision à court et moyen termes ; d’un
Programme triennal d’investissement
(PTI) et d’un Budget spécial
d’investissement (BSI) améliorés.
• Existence d’un cadre stratégique de
planification du développement à moyen
terme, qui prend systématiquement en
compte la dimension de lutte contre la
pauvreté.
• Existence d’un cadre méthodologique
d’évaluation des politiques publiques.
- Modèles économiques.
- Documents PTI et BSI.
- Document du cadre
stratégique
- Document du cadre
méthodologique.
PNUD, BM, UNICEF, FMI Ressources humaines préparées.
Adhésion à la démarche de planification
stratégique.
Mise en œuvre des réformes.
Application des nouvelles procédures.
Produit 6.5 : Des instruments, outils et
méthodes d’approche de planification
décentralisée et participative et d’aménagement
du territoire sont élaborés et leur mise en œuvre
est appuyée.
• Existence d’un système amélioré et
participatif de planification régionale et
locale.
• Existence de plans de développement
harmonieux dans les régions, cercles et
communes.
• Tableau de bord régional.
• Cohérence entre les différents
schémas.
• Existence de cadres de concertation.
- Documents de
planification et
d’aménagement du territoire
dans les régions, cercles et
communes.
- Textes législatifs et
réglementaires.
PNUD, BM, FAO, UNICEF Adhésion des autorités locales et/ou des
autorités centrales.
Capacités des acteurs locaux d’adapter
l’approche participative aux réalités du
milieu.
Collaboration entre services et niveaux de
décentralisation-déconcentraton.
![]() |
69 69 |
▲back to top |
69
Produit 6.6 : Les services sociaux essentiels
bénéficient d’une part accrue des dépenses
publiques, conformément à l’initiative 20/20.
• Programmation effective de la part du
Budget Spécial d’Investissement (BSI)
allouée aux services sociaux de base.
• Inclusion visible de la lutte contre le
VIH/SIDA dans les budgets sectoriels.
- Rapports annuels de
l’exécution du BSI.
- Etude actualisée de
l’initiative 20/20.
PNUD, BM, FMI, UNICEF,
FNUAP, OMS, UNESCO,
PAM
Engagement confirmé du Gouvernement
Capacité de plaidoyer du SNU.
Effet 7 - Appropriation effective par le
gouvernement de la mobilisation et de la
gestion des flux de ressources externes
• La coordination de l’aide est
améliorée.
• La mobilisation des ressources est plus
efficace.
• La gestion des flux d’aide est plus
efficiente.
- Rapports
- Répertoires des accords.
- Rapports et bilans.
- Revues périodiques des
programmes et projets.
Coordination : PNUD Articulation entre les deux approches de
l’aide : aide classique et aide budgétaire.
Prise en compte de la réticence de certains
partenaires à s’ouvrir aux nouveaux
mécanismes de coordination et de
conjugaison des efforts.
Résolution des conflits de pouvoirs entre
structures gouvernementales.
Consensus sur un cadre institutionnel
adéquat.
Renforcement des capacités des services
nationaux impliqués dans la gestion de
l’aide.
Produit 7.1 : Des mécanismes performants de
pilotage et de coordination de l’aide sont
élaborés et mis en place
• Rétroaction des partenaires au
développement.
• Existence d’un nouveau dispositif de
coordination, opérationnel et accepté par
l’ensemble des partenaires.
• Mise en place de mécanismes, groupes
de concertation et de travail sur les
résultats recherchés conjointement ou de
façon parallèle dans le cadre du CSLP et
de l’UNDAF et réalisation d’évaluations
d’effets de l’UNDAF.
- Rapports et comptes
rendus.
- Textes législatifs et
réglementaires.
- Fréquence des réunions
des organes de concertation
partenaires / gouvernement.
PNUD, BM, FMI, UNICEF
et l’ensemble du SNU
Engagement du Gouvernement pour une
coordination de l’aide.
Collaboration entre l’ensemble des
partenaires.
Fluidité administrative.
Produit 7.2 : Les flux d’aide sont mieux
mobilisés et mieux gérés
• Capacités renforcées des structures
chargées du pilotage et de la
coordination de l’aide.
• Existence d’un dispositif opérationnel
de gestion systématique de tables
rondes.
• Existence d’un système de coopération
intégré dans les circuits économiques et
financiers nationaux.
• Mise en place d’un système permanent
d’information sur les activités de
coopération.
- Textes législatifs,
administratifs et
réglementaires.
PNUD, BM, FMI, UNICEF
et l’ensemble du SNU
Idem
Produit 7.3 : Une proportion accrue de l’aide
extérieure bénéficie aux services sociaux
essentiels, conformément à l’initiative 20/20
• Programmation effective de la part du
Budget Spécial d’Investissement (BSI,
qui comprend les ressources intérieures
et extérieures) allouée aux services
- Rapports annuels de
l’exécution du BSI.
- Rapports périodiques
sur l’aide extérieure.
PNUD, BM, FMI, UNICEF,
PAM et l’ensemble du SNU
Capacité du SNU à coordonner l’initiative
20/20 avec l’ensemble des partenaires du
Mali.
Articulation entre ce produit 7.3 et le
![]() |
70 70 |
▲back to top |
70
sociaux de base. - Etude actualisée sur
l’initiative 20/20.
produit 6.6
Effet 8 - Amélioration de la qualité des prises
de décision sur la base d’évaluations genre et
de l’intégration des statistiques et données sur
les questions genre
• La formulation des politiques et
stratégies dans les domaines de
concentration de l’UNDAF tient compte
de l’approche genre et se fonde sur des
indicateurs fiables et mesurables.
• Personnes formées à l’approche genre
dans chacun des secteurs/thèmes
d’intervention de l’UNDAF
Enquêtes et évaluations. Coordination : PNUD Bonne compréhension de l’approche
genre tant par les hommes que par les
femmes.
Motivation de l’ensemble des
départements pour la mise en œuvre de
l’approche genre.
Les personnes formées à l’approche genre
sont réellement responsables
Produit 8.1 : Personnel formé à la maîtrise des
outils de l’approche genre dans les différents
secteurs/thèmes d’intervention de l’UNDAF
• Les outils élaborés sont adaptés aux
réalités des secteurs/thèmes concernés
• Les personnes formées sont
responsabilisées.
Rapports de formation et de
suivi.
PNUD, FNUAP, UNICEF,
PAM, BM et l’ensemble du
SNU
Produit 8.2 : Le schéma directeur du système
d’information sur la femme, l’enfant et la
famille est adopté et mis en œuvre
• Le Gouvernement dispose d’une base
de données et d’indicateurs fiables et
mesurables, utilisés pour intégrer
l’approche genre dans la formulation des
politiques et stratégies.
• Analyse de la situation de départ.
• Indicateurs pour chaque sous-système
du schéma directeur
Rapports de suivi. PNUD, FNUAP, UNICEF,
PAM et l’ensemble du SNU
Produit 8.3 : Le Plan d’action pour la
promotion des femmes (2002-2006) est mis en
œuvre
• Un rapport annuel est produit sur la
réalisation du Plan d’action.
• Les éléments du plaidoyer pour faire
avancer la réalisation du Plan d’action.
Rapports de suivi du Plan
d’action.
PNUD, FNUAP, UNICEF,
PAM et l’ensemble du SNU
Le comité de coordination des bailleurs de
fonds sur le genre joue un rôle pro-actif.
Intégration du Plan d’action dans le cadre
macro-économique et dans la politique de
décentralisation.
Effet 9 - Capacité institutionnelle développée
pour planifier, mettre en œuvre et suivre, au
plan national, régional et local, des stratégies
multisectorielles de limitation de réduction de
la transmission du VIH/SIDA, et d’atténuation
de son impact social et économique
• Une réponse multisectorielle est
définie et mise en œuvre suivant une
approche qui intègre plusieurs éléments
stratégiques : plaidoyer et dialogue ;
renforcement de capacités ; intégration
du VIH/SIDA dans les programmes de
développement ; décentralisation des
interventions ; implication de la société
civile y compris les associations de
PvVIH.
• Proportion de ménages pauvres,
désagrégés par genre, ayant accès à
l’information et aux services d’appui en
matière de VIH/SIDA.
• Le CSLP dans ses différentes
composantes et les programmes de
développement prennent en compte
systématiquement le VIH/SIDA et
définissent des stratégies décentralisées
- Rapport annuel
technique et financier du
PNLS.
- Rapport de suivi du
Plan intégré de SNU en
matière de lutte contre le
VIH/SIDA.
- Rapport de suivi du
CSLP.
Coordination : Groupe
thématique ONUSIDA
Tant sur le plan institutionnel que sur
celui de l’exécution, la pandémie du
SIDA ne doit pas seulement être traitée
suivant une approche de santé publique
mais aussi comme un problème
multisectoriel de développement.
Le Plan intégré du SNU devra permettre
d’appuyer l’intégration de la lutte contre
le SIDA dans les différentes composantes
du CSLP et d’impulser une stratégie
partenariale mobilisatrice.
Le rôle du SNU en matière de VIH/SIDA
doit être essentiellement de coordination,
de plaidoyer, d’appui stratégique, y
compris le suivi-évaluation, de formation,
de mobilisation de ressources, et d’appui à
la réponse locale dans le cadre du Plan
![]() |
71 71 |
▲back to top |
71
et plans d’action.
• Suivi de la mise en œuvre de l’
« Initiative Un Cercle / une ONG » dans
le cadre de la Réponse Locale au
VIH/SIDA.
• Disponibilité de données sur l’impact
socio-économique du VIH/SIDA.
National Stratégique 2001-2005.
Produit 9.1 : Appropriation par les intervenants
(acteurs/bénéficiaires) des outils d’intégration
du VIH/SIDA dans la planification du
développement, en tenant compte de l’approche
genre
• Constitution au niveau national d’une
équipe de personnes ressources
maîtrisant les outils d’intégration du
VIH/SIDA.
• Cette équipe est en mesure d’élaborer
des outils d’intégration du VIH/SIDA et
de formation de personnels dans les
départements sectoriels concernés.
• Formation au sein du SNU de points
focaux SIDA maîtrisant les outils
d’intégration.
Rapport de suivi du Plan
intégré du SNU en matière
de lutte contre le VIH/SIDA.
PNUD, UNICEF, BM et
chacune des agences dans le
cadre de l’ONUSIDA
Des personnes ressources qui répondent
au profil recherché sont mises à la
disposition du programme.
Produit 9.2 : Intégration de la dimension lutte
contre le VIH/SIDA dans les programmes et
projets de développement
• Personnels formés dans les différents
départements concernés pour appuyer
cette intégration.g
• Intégration de cette dimension dans les
documents et mise en place d’un
système de suivi.
Rapport de suivi du Plan
intégré du SNU en matière
de lutte contre le VIH/SIDA.
PNUD, UNICEF, BM et
chacune des agences dans le
cadre de l’ONUSIDA
L’intégration de cette dimension est prise
au sérieux par les responsables de
projets/programmes.
Produit 9.3 : Capacités institutionnelles
renforcées pour la programmation et la mise en
oeuvre du Plan stratégique national de lutte
contre le VIH/SIDA
• Les capacités de coordination à tous
les niveaux du PNLS sont renforcées,
principalement celui du Bureau de
Coordination nationale.
• Un système de suivi du Plan
stratégique national, des Plans
Opérationnels et Sectoriels est mis en
place et fonctionne.
Rapport de suivi du Plan
intégré du SNU en matière
de lutte contre le VIH/SIDA.
PNUD, BM et chacune des
agences dans le cadre de
l’ONUSIDA
Renforcement de capacités au travers du
Plan intégré du SNU de lutte contre le
SIDA.
Produits 9.4 : Compétences développées pour
la mise en œuvre de l’ « Initiative Un Cercle /
Une ONG » dans le la Réponse Locale au
VIH/SIDA
• L’ensemble des acteurs impliqués dans
l’Initiative maîtrisent le concept de
Réponse Locale au VIH/SIDA.
• Les communautés s’approprient la
Réponse Locale à travers un
apprentissage continu dans la « gestion
du savoir ».
• La technique de développement des
compétences utilisée dans le cadre de la
Réponse Locale est répliquée par
d’autres partenaires et d’autres
programmes.
- Rapports des séminaires
pédagogiques à l’intention
des différents acteurs
chargés de la facilitation et
de l’orientation de la
Réponse Locale.
- Rapports des ateliers de
développement des
compétences des ONG
adjuvantes dans les cercles
et les communes.
- Rapports de
capitalisation de
l’expérience et de
UNICEF, BM et chacune des
agences dans le cadre de
l’ONUSIDA
Définition d’une stratégie adaptée qui
prenne en compte plusieurs exigences : i)
la mise au point d’outils adéquats,
notamment pour le ciblage des groupes
vulnérables; ii) l’expérimentation en vraie
grandeur ; iii) le ciblage territorial en
fonction des synergies potentielles avec
plusieurs actions, dont les projets
PNUD/FENU d’appui aux communes
rurales.
![]() |
72 72 |
▲back to top |
72
dissémination.
Produit 9.5 : Mise en place d’un système de
suivi-évaluation de l’ampleur et de l’impact
socio-économique du VIH/SIDA avec
notamment des données sur les ménages
pauvres désagrégées par genre en mettant
l’accent sur la transmission mère-enfant et sur
les orphelins du SIDA, et comprenant la
cartographie de la vulnérabilité à l’infection du
VIH et à la maladie du SIDA.
• Large information des responsables et
de la population sur les données
recueillies et leur analyse.
• Les données et analyses de l’impact
sont prises en compte dans les politiques
et les Plans d’Action de la lutte contre le
VIH/SIDA.
Publications du SNU,
notamment le RNDH.
PNUD, UNICEF, FNUAP,
UNESCO et chacune des
agences dans le cadre de
l’ONUSIDA
Fiabilité des méthodes de suivi-
évaluation.
Effet 10 : Capacités renforcées des structures
centrales et décentralisées de l’Administration
territoriale dans la sécurisation et la gestion de
l’état civil (’enregistrement des naissances, des
mariages et des décès)
• % de naissances enregistrées
• % de mariages enregistrés
• %de décès enregistrés
Enquêtes de couverture
Données de routine
Coordination : UNICEF Disponibilité de ressources humaines et
financières
Produit 10.1 : Fonctionnalité des structures
responsables de l’enregistrement des naissances
(grâce à l’existence d’outils de collecte, la
disponibilité des ressources humaines et
matérielles et une stratégie appropriée de
gestion de l’information)
• % de Communes ayant des Registres
d’Etat civil fonctionnels
Données de routine et
Enquêtes
UNICEF, FNUAP, PNUD,
UNESCO
Capacité de la société civile
Produit 10.2 : Mise en œuvre de stratégies de
mobilisation des communautés pour
l’enregistrement des naissances, à travers les
services sociaux de base, les services
municipaux et les leaders communautaires,
traditionnels et religieux
• % de Communes ayant un système de
suivi communautaire de
l’enregistrement des naissances
Enquêtes UNICEF, FNUAP, PNUD,
UNESCO
Soutien des leaders communautaires
Et religieux
![]() |
73 73 |
▲back to top |
73
CADRE LOGIQUE « DEVELOPPEMENT RURAL- SECURITE ALIMENTAIRE- ACTION ENVIRONNEMENTALE »
OBJECTIF du Programme-cadre : Appuyer la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement rural, de renforcement de la sécurité alimentaire et de protection de
l’environnement
HIERARCHIE DES RESULTATS
INDICATEURS
MOYENS/SOURCES DE
VERIFICATION
AGENCES IMPLIQUEES
RISQUES ET HYPOTHESES
Effet 1 - Capacité renforcée de l’Etat et des
collectivités locales dans leurs fonctions de
planification et de suivi-évaluation du
développement rural
- Des mécanismes et outils de planification
et de suivi évaluation fonctionnels existent.
- La planification et le suivi évaluation sont
effectués au niveau des collectivités locales
et de l’Etat.
- Rapports d’activité des
institutions et structures de
planification nationale et
locale.
- Comptes rendus des
réunions et concertations aux
niveaux national et local.
- Documents de planification
et de suivi évaluation
produits aux différents
niveaux.
Coordination : FAO
Stabilité politique.
Engagement confirmé du Gouvernement à
avancer dans les réformes institutionnelles
et le renforcement des capacités en
matière de gestion du secteur rural.
Produit 1.1 : Amélioration de la capacité de
réflexion prospective et de planification du
développement du secteur rural
- Analyses de conjoncture régulièrement
effectuées
- Perspectives sectorielles à long terme
mises à jour
- Modèles de prévision à court et moyen
termes améliorés
- Articulation des programmes du SDDR
actualisé avec le CSLP
- Documents d’ analyses de
conjoncture.
- Documents d’analyse
prospective sectorielle.
- Modèles économiques sur
le secteur.
- Documents d’évaluation de
la mise en œuvre du SDDR
actualisé et du CSLP.
FAO, BM, PNUD
Poursuite de l’engagement du
Gouvernement à mettre en œuvre le
SDDR actualisé.
Bonne collaboration de la CPS-MDR avec
la Direction Nationale du Plan, la Cellule
CSLP, le Centre d’analyse et de
formulation de politiques de
développement et la Direction Nationale
de la statistique et de l’informatique.
Produit 1.2 : Renforcement du système de
collecte et d’analyse des statistiques de
l’alimentation et de l’agriculture, compte tenu
de l’approche genre
- Statistiques de l’alimentation et de
l’agriculture régulièrement produites.
- Activités statistiques dans les différents
sous- secteurs décloisonnées et intégrées
dans le système national du secteur rural.
- Comptes économiques du
secteur primaire.
- Annuaires Statistiques de
l’Agriculture et de
l’Alimentation.
- Publication périodique de
statistiques sur la Sécurité
Alimentaire et l’Alerte
rapide et sur le Bien-être et
la Pauvreté dans le secteur
rural.
FAO, BM, PNUD
Engagement confirmé des partenaires au
développement pour appuyer le
Programme décennal de mise en place
d’un système intégré de statistiques de
l’alimentation et de l’agriculture.
Mobilisation de ressources suffisantes et
pérennes pour la collecte et la diffusion
des données.
Produit 1.3 : Amélioration de la
i d i i é l i d
- Programme sectoriel d’investissement
l é liè él b é i é é d
- Documents sur le
P i l l
FAO, BM, PNUD
Mécanisme et cadre de concertation et de
i f i l i l
![]() |
74 74 |
▲back to top |
74
programmation et du suivi-évaluation des
investissements publics dans le secteur rural
rural régulièrement élaboré et intégré dans
le Programme Triennal d’Investissement
(PTI) et le Budget Spécial
d’Investissement(BSI)
Programme sectoriel le
Programme Triennal
d’Investissement (PTI) et le
Budget Spécial
d’Investissement (BSI).
programmation fonctionnels mis en place.
Existence de profils adéquats de cadres
chargés de la planification et de la
programmation au niveau des structures
impliquées.
Appui continu du PRECAGED.
Effet 2 – Contribution du secteur primaire à la
lutte contre la pauvreté augmentée
- Rétrécissement de l’écart entre revenus
ruraux et urbains.
- Amélioration substantielle des revenus des
ruraux vivant dans l’extrême pauvreté.
- Rapports nationaux et
statistiques.
- Rapport national sur le
DHD.
Coordination : BM
Stabilité politique.
Stabilité macroéconomique.
Efficacité des politiques de
développement rural en matière de
réduction de la pauvreté.
Produit 2.1 : Développement et amélioration
des performances des filières agricoles dans
lesquelles sont concentrés les pauvres et
particulièrement les femmes (notamment karité,
maraîchage, blé dans le Nord)
- Existence de stratégies et plans d’action
pour le développement des filières
concernées.
- Amélioration des performances des
différentes filières concernées suite à la
mise en œuvre des stratégies et plans
d’action.(Volumes de production,
contribution au PIB agricole …).
- Rapports d’études et
documents de stratégies et
plans d’action disponibles.
- Rapports nationaux
statistiques.
-Enquêtes agricoles et de
pauvreté.
BM, FAO, FIDA, PAM,
FENU, PNUD
Mesures politiques et réglementaires
incitatives en faveur des filières
concernées (mesures favorisant
notamment l’accès des femmes à la forêt
et aux terres irriguées).
Mise en oeuvre des politiques, stratégies
et programmes sous- sectoriels par
l’ensemble des acteurs du secteur primaire
(notamment le PNIR, le PASAOP et le
PASF).
Produit 2.2 : Amélioration de l’accès des
ruraux pauvres et particulièrement des femmes
à la formation, aux facteurs de production et
aux services financiers
- Nombre de pauvres et particulièrement des
femmes ayant accès à la formation, aux
facteurs de production et aux services
financiers
- Rapports de formation.
- Enquêtes agricoles et de
pauvreté.
- Rapports des organismes de
micro-finance.
BM, FAO, FIDA, PAM,
FENU, PNUD
Code domanial et foncier plus en faveur
des pauvres.
Développement de la micro- finance dans
le secteur rural.
Produit 2.3 : Amélioration des flux de
transferts intra et inter- zonaux des productions
rurales
- Marchés des zones défavorisées
régulièrement approvisionnés en produits
agricoles
- Bulletins d’information sur
les marchés agricoles.
BM, FAO, FIDA, PAM,
FENU, PNUD
Suppression des entraves aux échanges.
Désenclavement intérieur et extérieur des
zones de production, notamment au
travers du sous-programme « Transport
Rural » du PNIR.
Produit 2.4 : Le volet lutte contre le VIH/SIDA
du Programme d’appui aux services agricoles et
aux organisations paysannes (PASAOP) est mis
en œuvre
- Cellule de coordination et de gestion de la
lutte contre le VIH/SIDA, est fonctionnelle
au niveau du Ministère en charge du
Développement Rural
- Textes régissant
l’organisation et le
fonctionnement de la Cellule
- Rapports d’activité de la
BM, FAO, FIDA, OMS,
PAM, PNUD
![]() |
75 75 |
▲back to top |
75
- Programme de communication pour un
changement de comportement conçu et mies
en œuvre au niveau du secteur du
développement rural
- Programme spécifique d’appuis conseils
agricoles et économiques mis en œuvre
pour les personnes infectées et affectées
Cellule
- Stratégies IEC/Plaidoyer
pertinents élaborés
- Matériels et outils
IEC/Plaidoyer produits et
utilisés
- Campagnes d’information
et de sensibilisation
développée sur l’ampleur de
la pandémie, ses méfaits, et
les méthodes appropriées de
lutte contre elle
Associations et GIE
(regroupant des personnes et
infectées et affectées)
développés et assistés au sein
de filières porteuses de
productions agricoles ou
autour d’activités connexes
génératrices de revenus en
milieu rural
Effet 3 : Contribution du secteur primaire à
l’intégration économique régionale augmentée
- Augmentation sensible des exportations
des produits agricoles du Mali dans l’espace
régional
- Statistiques des
exportations agricoles
Coordination : BM
Poursuite de l’engagement politique du
Gouvernement en faveur de l’intégration
économique régionale (CEDEAO,
UMOA).
Négociations commerciales
internationales plus favorables
(notamment avec l’OMC et l’UE).
Produit 3.1 : Les capacités des producteurs
ruraux dans les filières agricoles stratégiques
(principalement riz, coton, élevage, fruits et
légumes) et des opérateurs secondaires
concernés, sont renforcées en vue de
l’amélioration de la compétitivité de ces filières
- Un système d’information pour le pilotage
des filières stratégiques est mis en place et
fonctionne.
-Les capacités de producteurs ruraux à offrir
des produits économiquement compétitifs
sont renforcées.
-Les capacités des opérateurs en matière de
conditionnement, de transformation, de
transport et de commercialisation sont
renforcées.
- Rapports de suivi et
rapports de formation.
BM, FAO, PAM, ONUDI,
PNUD
Amélioration de l’environnement
juridique et réglementaire des filières
stratégiques.
![]() |
76 76 |
▲back to top |
76
Produit 3.2 : Les capacités commerciales de
l’Etat et des opérateurs sont renforcées en vue
de la relance des exportations des produits
agricoles
- Un système d’information sur les marchés
extérieurs et d’analyse des avantages
comparatifs des filières agricoles
d’exportations est mis en place et
fonctionne.
- Les capacités commerciales de l’Etat et
des opérateurs, notamment dans
l’application des accords communautaires
(UEMOA,
CEDEAO, OMC) sont renforcées.
- Bulletins d’informations
sur les marchés extérieurs,
rapports d’analyse sur la
compétitivité des filières
porteuses.
- Rapports de formation.
BM, FAO, PAM, ONUDI,
PNUD
Fiscalités intérieures et réglementations
économiques des pays de la région
assainies et harmonisées.
Produit 3.3 : Développement de la
normalisation et du contrôle de la qualité des
produits agricoles et harmonisation avec la sous
région et le reste du monde
- Les textes réglementant la surveillance et
le contrôle de qualité des produits agricoles
sont harmonisés avec les normes régionales
et internationales et appliqués.
- Des systèmes nationaux performants en
matière de normalisation ,de surveillance et
de contrôle de la qualité des produits sont
mis en place et fonctionnent.
- Journal officiel
- Comptes rendus d’activités
des structures de surveillance
et de contrôle.
- Documentation sur les
normes en vigueur,
- Rapports de contrôle de
qualité.
BM, FAO, PAM, OMS,
ONUDI, PNUD
Affirmation du principe de réciprocité
avec les pays de l’espace régional.
Collectivités et Société Civile plus
impliquées et engagées dans la protection
des consommateurs.
Effet 4 : Accès amélioré de tous à une
alimentation suffisante, saine et nutritive
- Pourcentage de la population n’atteignant
pas le niveau minimal de consommation.
- Réduction de moitié de la proportion de
personnes chroniquement sous-alimentées.
- Réduction de moitié de la proportion
d’enfants de moins de 5ans victimes de
malnutrition sévère.
- Statistiques sur
l’alimentation et la sécurité
alimentaire ;
- Enquêtes sur la
vulnérabilité alimentaire
- Enquête Démographique et
de Santé
Coordination : PAM
Engagement confirmé du Gouvernement à
poursuivre la recherche de la sécurité
alimentaire.
Appui des partenaires au Programme de
renforcement de la sécurité alimentaire.
Prévention et gestion du risque climatique
et des catastrophes naturelles.
Produit 4.1 : Accroissement de l’offre de
produits alimentaires par la promotion d’une
agriculture productive, diversifiée stable et
durable
- La production alimentaire est augmentée
et diversifiée sur le plan national.
- La contribution de l’agriculture irriguée
dans l’offre de produits alimentaires est
augmentée.
- Les importations et l’aide alimentaires
sont diminuées.
- Les marchés agricoles et alimentaires sont
mieux approvisionnés.
- Enquêtes agricoles de
conjoncture, statistiques sur
les productions alimentaires
et bilans céréaliers.
- Enquêtes agricoles de
conjoncture, statistiques sur
les productions alimentaires.
- Statistiques sur les
importations et l’aide
alimentaires.
- Données du système
d’information sur les
marchés, les stocks et la
commercialisation.
FAO, BM, PAM, FIDA,
OMS, UNICEF, PNUD
Mise en œuvre effective des politiques,
stratégies et programmes sous- sectoriels
par l’ensemble des acteurs du secteur
primaire (notamment le PNIR, le
PASAOP et le PASF).
![]() |
77 77 |
▲back to top |
77
- L’accès des groupes et des zones
vulnérables à l’alimentation est amélioré.
- Données du Système
d’alerte précoce et Enquêtes
périodiques sur l’insécurité
et la vulnérabilité
alimentaire.
Produit 4.2 : Amélioration de la prévention et
de la gestion des crises alimentaires
-Un système d’alerte rapide et performant
est développé.
- Un réseau national et des réseaux locaux
de prévention et de gestion des crises
alimentaires sont fonctionnels.
- Les marchés agricoles et alimentaires sont
mieux connus et maîtrisés par les acteurs.
- Les conditions de vie et la vulnérabilité
alimentaire des populations pauvres sont
mieux connus.
- Données du Système
d’alerte précoce sur la
situation agricole et
alimentaire.
- Comptes rendus de gestion
des crises alimentaires.
- Données du système
d’information sur les
marchés agricoles et
alimentaires.
- Données du Système
d’alerte précoce et Enquêtes
périodiques sur l’insécurité
et la vulnérabilité
alimentaire.
PAM, FIDA, OMS,
UNICEF, PNUD, FAO, BM
Volonté politique de l’Etat de
démocratiser et de décentraliser le
système de sécurité alimentaire.
Effet 5 : Capacité renforcée de gestion
environnementale des secteurs publics et privés,
en particulier des collectivités locales et des
groupes communautaires
- Des plans locaux de développement
durable sont élaborés avec la participation
des pauvres et des groupes vulnérables,
dont surtout les femmes.
- Les approches novatrices, fondées sur les
principes du développement durable, sont
intégrées aux politiques et programmes de
développement.
- Biodiversité : Superficie des aires
protégées.
- Superficie des forêts disponibles pour la
production de bois.
- Prélèvement annuel de bois- énergie.
- Contribution du bois à la satisfaction des
besoins énergétiques.
- Changement intervenu dans la surface des
zones forestières.
- Changement intervenu dans les
disponibilités en terres cultivables et en
pâturages.
- Statistiques sur la Forêt et
l’Environnement.
- Statistiques sur
l’Agriculture et l’Elevage.
Coordination : PNUD
Engagement confirmé du Gouvernement à
mettre en œuvre le PNAE/ PAN- CID.
Prévention et gestion du risque climatique
et des catastrophes naturelles.
Produit 5.1 : Renforcement des capacités
nationales en matière de gestion durable des
ressources naturelles et de conservation de la
- Les capacités des administrations
déconcentrées et décentralisées sont
renforcées en matière d’application des
- Des plans d’aménagement
et de gestion des terroirs
communaux et/ou villageois
PNUD, FAO, BM, PAM,
FIDA, FENU, PNUE, CCD
ONUDI
Disponibilité d’un nouveau cadre législatif
et réglementaire de gestion des ressources
naturelles.
![]() |
78 78 |
▲back to top |
78
nature
textes et de planification de la gestion des
ressources naturelles.
-De bonnes pratiques d’utilisation durable
et de conservation des ressources naturelles
sont adoptées par les exploitants,
notamment au travers des micro-projets
FEM.
-La politique forestière nationale et son plan
d’action sont revus et mis en oeuvre à la
lumière de la politique de décentralisation,
des acquis de la gouvernance locale et du
débat international sur les forêts.
- La stratégie nationale et le plan d’action
en matière de diversité biologique sont mis
en œuvre.
et des Schémas
d’Aménagement Locaux et
Régionaux sont élaborés et
adoptés.
- Rapports de suivi des
micro-projets FEM.
- Document de la nouvelle
politique forestière et
rapports sur l’évaluation
périodique de sa mise en
œuvre.
- Rapports sur l’évaluation
périodique de la mise en
œuvre du plan d’action en
matière de diversité
biologique.
Engagement confirmé du gouvernement
pour la mise en œuvre de la stratégie
nationale de diversité biologique.
Produit 5.2 : Décentralisation de la gestion de
l’environnement
- Les réformes institutionnelles relatives à la
décentralisation de la gestion des ressources
naturelles, notamment en matière de
transfert de compétences et de dévolution
de pouvoirs de l’Etat aux Collectivités
locales et communautés rurales ,sont mises
en œuvre.
- Des mécanismes appropriés de
participation et de gouvernance locale dans
la gestion des ressources naturelles sont
développés.
- Des formes dominantes d’utilisation de
l’espace et des ressources naturelles sont
définies pour chaque région dans les
schémas régionaux d’aménagement du
territoire (SRAT).
- Les fonctions économiques et
environnementales principales sont définies
pour chaque région dans les SRAT.
- Documentation pertinente
sur les compétences et les
pouvoirs effectivement
assumés par les Collectivités
locales en matière de
gestion des ressources
naturelles.
- Documentation pertinente
sur les procédures et les
structures de gestion et de
résolution des conflits.
- Documents des SRAT.
- Documents des SRAT.
PNUD, FAO, BM, PAM,
FIDA, FENU, ONUDI
Mise en œuvre de la politique de
décentralisation, notamment l’effectivité
du transfert de compétences.
Disponibilité du Schéma d’aménagement
du territoire (SAT) et des Schémas
régionaux d’aménagement du territoire
(SRAT).
![]() |
79 79 |
▲back to top |
79
Produit 5. 3 : Mise en œuvre des Conventions
internationales
- Un programme de suivi permanent de la
mise en œuvre des conventions est élaborée.
- Un mécanisme de suivi, d’évaluation et de
coordination est mis en place et mis en
œuvre.
- Un nouveau mécanisme de mobilisation
concertée et efficiente de financements est
défini et adopté par tous les intervenants de
la mise en œuvre de la Convention des
Nations Unies de lutte contre la
Désertification.
- Niveau de mobilisation des financements
par rapport aux besoins.
- Rapports de suivi ; compte
rendus de réunions.
- Documents sur le
mécanisme de financement.
PNUD, FAO, BM, PAM,
FIDA, FENU
Pleine utilisation du mécanisme du FEM.
Engagement politique confirmé du
Gouvernement pour la mise en œuvre des
Conventions internationales relatives à
l’environnement.
Produit 5.4 : Des approches novatrices,
contribuant directement à l’amélioration des
conditions de vie des groupes vulnérables, sont
testées et documentées
- Les approches novatrices sont intégrées
aux politiques et programmes de
développement, notamment au CSLP.
- Améliorations effectives des conditions de
vie des femmes bénéficiaires, notamment en
termes de revenus et de gain de temps.
Rapports de suivi-évaluation
et documents d’analyse des
actions novatrices.
PNUD, BIT, ONUDI, FAO,
PAM, FIDA, FENU
Mise en place d’un système de suivi-
évaluation permettant de mieux maîtriser
l’appropriation de l’action/outil par les
bénéficiaires et de leur apporter un appui
adéquat en vue d’en assurer une gestion
durable.
Appuyer les partenaires qui peuvent
s’approprier la totalité des approches
novatrices concernées.
Définir des stratégies de désengagement.
![]() |
80 80 |
▲back to top |
80
ANNEXE 2 : CADRE DES RESSOURCES PROGRAMMATIQUES POUR LA PERIODE 2003-2007
CADRE INDICATIF DES RESSOURCES PROGRAMMABLES POUR LA PERIODE 2003-2007
EN MILLIERS DE DOLLARS US
AGENCE SOURCES DES FINANCEMENTS GOUVERNANCE POPULATION ET SERVICES
SOCIAUX ESSENTIELS
DEVELOPPEMENT RURAL,
SECURITE ALIMENTAIRE, ACTION
ENVIRONEMENTALE
TOTAL
PNUD Ressources propres : 15 336
A mobiliser : 15 150
24 312 6 174 30 486
UNICEF Ressources Régulières : 24 684
Autres ressources : 23 242
13 356 32 420 2 150 47 926
FNUAP* Ressources régulières
Autres ressources
1 512.5 8 437.5
400
9 950
400
PAM Ressources régulières : 36 866
Autres ressources : 0
23 262 13 604 36 866
UNESCO ** Fonds extra budgétaires : 860
Fonds du programme régulier : 1500
1 550
860
2 410
FAO*** Ressources du programme régulier :
Fonds extra budgétaires :
-
-
-
-
3 000
-
3 000
-
OMS Estimation à partir du budget 2002-03,
Budget pays : 8 000
autres sources : 12 000
5 000 15 000 20 000
TOTAL 67 442.5 57 807.5 25 788 151 038
* Il n’y a pas de ressources spécifiques Gouvernance en tant que tel. C’est (i) pour la mise en place d’un système de suivi et d’évaluation du Programme
National de Population et des programmes sectoriels de développement ; (ii) pour le renforcement institutionnel et technique des capacités des structures de
promotion de l’équité et de l’égalité de genre
** L’estimation de la contribution de l’UNESCO est faite sur la base des fonds mobilisés et disponibles pour l’année 2003.
*** La contribution de la FAO sera composée des ressources du programme régulier (Programme de Coopération Technique et Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire) et des Fonds fiduciaires
alloués par les Gouvernements et les Organisations Internationales autres que les Agences des Nations Unies impliquées dans le présent UNDAF.
![]() |
81 81 |
▲back to top |
ANNEXE 3 : SYSTEME DES NATIONS UNIES AU MALI
Mme Jocelline Bazile-Finley
Coordonnateur Résident des activités opérationnelles du Système des Nations Unies au Mali et
Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD)
M. Aguinaldo Lisboa Ramos
Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
(FAO)
M. John Calvin Williams
Représentant Résident du Fonds Monétaire International
(FMI / IMF)
M. Ahmed Ould Deida
Représentant de l’ Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture
(UNESCO)
M. Gilbert Cina
Représentant du Programme Alimentaire Mondial
(PAM / WFP)
M. Pascal Villeneuve
Représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
(UNICEF)
Dr Stella Anyangwé
Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS / WHO)
M. Younès Zoughlami
Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population
(FNUAP / UNFPA)
Mme Judith Press
Représentant Résident de la Banque Mondiale
(BM / WB)
Mme Giuseppina Mazza
Directeur du Programme PNUD
![]() |
82 82 |
▲back to top |
ANNEXE 4: COMPOSITION DE LA TASK FORCE ET DES GROUPES THEMATIQUES POUR L’UNDAF 2003-2007
POPULATION ET
SERVICES SOCIAUX
(SANTE,
EDUCATION, EAU ET
ASSAINISSEMENT,
PROTECTION SPECIALE)
GOUVERNANCE
(GESTION DU DEVELOPPEMENT)
DEVELOPPEMENT RURAL/SECURITE
ALIMENTAIRE/ENVIRONNEMENT
Groupe Intersectoriel
VIH-SIDA
Yacine Diallo Oumar Sako
Rokiatou Ly
FNUAP
Youssouf Thiam
BM Karounga Kéita
PNUD
Jeanne Gouba
PAM
Dr Adama Berthé
OMS
Dr Sarmoye Cissé Sékou Oumar Diarra
Ignace Ronse
OMS
Alassane Diabaté FMI
Bréhima Diallo
UNICEF
Cheick Batchily
FAO
Susan Collins
UNICEF
Guido Borghese
Patrick Bogino
Osseini Raimi
UNICEF
M. Fofana
BIT
Mohamed Diallo/ M. Silete
PRECAGED
Kalfa Sanogo
PNUD
Dr Mariam Cissoko
FNUAP
Agadiou Dama Angèle B. Konaté PNUD Ydo Yao UNESCO Mohamed Kanté UNESCO
Yeyande Sangho
BM
Fanta sow PAM
Aoua Paul Diawara PNUD Oumar Salim Kaba FEM/OPS Dr Daouda Menta PNLS
Abdoulaye Ky Jean Louis Ledecq ONUSIDA
Daouda Mallé
BM Fatoumata Maïga OMS
Bernadette Sissoko FAO
Dr. Daouda Mallé BM
COMPOSITION DE LA TASK FORCE POUR L’UNDAF Point focal UNESCO
Guido Borghese UNICEF Youssouf Thiam BM Ydo Yao UNESCO
Yacine Diallo FNUAP Karounga Kéita PNUD Jeanne Gouba PAM
Cheick Bathily FAO Giuseppina Mazza PNUD Jean-Louis Ledecq ONUSIDA
Dr Ignace Ronse OMS Marie Alice Tall BCR
![]() |
83 83 |
▲back to top |
![]() |
84 84 |
▲back to top |
Groupe de Travail
Population et Services Sociaux Essentiels
-----
N° Nom et Prénom Titre/ Organisme
1. Amadou Diallo Directeur National Adjoint de l’Hydraulique
2. Susan Collins Administrateur VIH/SIDA, UNICEF
3. Tall Moulaye Administrateur BIT/IPEC
4. Souleymane Koné DNEB/ME
5. Souleymane Diarra CT. Jeunesse et Sports
6. Arhamatou Diallo PAM
7. Adama Barry DNDS/MDSSPA
8. Yacouba Touré Chef Division, Direction Nationale de la Protection de l’Enfant
et de la Famille
9. Dr Ignace Ronse OMS
10. Bibi Diawara CENACOPP
11. Pascal Villeneuve UNICEF
12. Dr Fodé Boundy Direction Nationale de la Santé
13. Alikaou Diarra Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique
14. Yacine Diallo FNUAP
15. Ydo Yao UNESCO
16. Mamadou L. Haïdara CNE/M
17. Patrick Gogino UNICEF
18. Issiaka M. Niambélé Ministère de l’Education
Groupe de Travail
Gouvernance / Gestion du Développement
-----
N° Nom et Prénom Titre/ Organisme
1. Sékou Oumar Diarra Administrateur Programme Protection UNICEF
2. Drissa Sidibé Direction Nationale du Plan
3. Ladji Traoré CCA-ONG
4. Mahamadou Zibo Maïga Programme Cadre de Renforcement des Capacités Nationales
pour une Gestion Stratégique du Développement (PRECAGED)
5. Sikoro Keïta USAID
6. Djoumé Sylla Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités
Locales
7. Ibrahima Sylla Directeur National, Collectivités Territoriales
8. Oumar Sakoy PNUD
9. Abdoulaye A. Maïga Coordination des Associations et ONG Féminines
10. Alassane Diabaté Fonds Monétaire International
11. Youssouf D. Thiam Banque Mondiale
12. Mme Keïta Fatoumata Keïta Direction Nationale de la Protection de la Femme (Ministère de
la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille)
13. Mme Keïta Joséphine Traoré SE/ Comité National d’Abolition et d’Eradication des Pratiques
Néfastes (CNCAPN), MPFEF
14. Jatho Paul PNUD
15. Mamadou Diakité Ministère de la Justice
16. Abdoulaye Séga Traoré DMPSES / MDSSPA
17. Mme Assaïta Sackoa Association Féminine d’Aide et de Soutien aux personnes vivant
avec le VIH-SIDA (AFAS)
18. Modibo Kané Association Malienne d’Appui et de Soutien aux personnes
vivant avec le VIH-SIDA
19. Dr Daouda K. Menta Programme National de Lutte contre le SIDA (PNLS)
![]() |
85 85 |
▲back to top |
85
Groupe de Travail
Développement / Sécurité Alimentaire / Environnement
-----
N° Nom et Prénom Titre/ Organisme
1. Dr Dicko Fatoumata Chef Division Etudes / Planification
2. Abdrahamane Dème Chargé Etudes et Programme DNCN (Direction
Nationale de la Conservation de la Nature)
3. Kalfa Sanogo Assistant Représentant Résident PNUD
4. Mory Diallo Chef Projet / Système d’Alerte Précoce (SAP)
5. Boubacar Boh Koné C/ Programme COCSSA / PRMC Internationale
6. Aliou Coulibaly Chef Cellule Mise en Œuvre MAT/MEATEU
7. Aboubacar Diarra Directeur Adjoint / Direction de la Réglementation
et du Contrôle (DGRC)
8. Mory Coulibaly DGA/ Cellule de Planification et de Statistique
(CPS), Ministère du Développement Rural
9. Ousmane Traoré Direction Nationale de l’Appui au Monde Rural
(DNAMR-MDR)
10. Maïga Fatoumata Sokona OMS
11. Yafong Berthé CT/ Ministère du Développement Rural
12. Gilbert Cina Représentant PAM
13. Chiaka Cissé DNAER Chef Section SPD / DEP
14. Jean-Paul Berthé CPS /Santé DEPP
15. Dr Mountaga Bouaré CPS/ Ministère de la Santé, Division Suivi
Evaluation
16. Mme Doumbia Hawa Dolo CT/ APCAM
17. Oumar Salim M. Kaba PPS/ Fonds Mondial pour l’Environnement
18. Mme Coulibaly Salimata Diarra Association des Consommateurs du Mali
(ASCOMA)
19. Jeanne Gouba PAM
20. Cheick B. Bathily FAO
Groupe de Travail
Suivi / Evaluation de l’UNDAF
-----
N° Nom et Prénom Titre/ Organisme
1. Maïmouna K. Traoré Cellule Cadre Stratégique de Lutte contre la
Pauvreté (CSLP)
2. Salif Soumounou Agence Nationale d’Investissement et des
Collectivités Locales (ANICT)
3. Giusppina Mazza PNUD – RRAdjoint Directeur de Programme
4. Sow Fatimata PAM
5. Mohmaed Maïgao Maïga Direction de la Coopération Internationale
6. Guido Borgusso UNICEF
7. Ledecq Jean-Louis CAP / ONUSIDA
8. Mohamed Diallo Coordonnateur PRECAGED
9. Boubacar Ballo OMS
10. A. W Berthé. Maïga OMS
11. Olivier Le Brun Consultant SNU
![]() |
86 86 |
▲back to top |
86
AGENCES DES NATIONS UNIES NON REPRESENTEES AU MALI
Bureau International du Travail M. Moucharaf Paraiso, Directeur du Bureau de
Dakar, BIT-EMAS
Paraiso@ilo.org
ONUDI M. Massata Cissé Abidjan, Directeur Régional
du Bureau Régional à Abidjan
Mcisse@unido.org
FIDA M. Périn Saint-Ange, Chargé de Portefeuille,
Rome
p.saintange@ifad.org
UNOPS M. Fidèle Sarassoro Directeur a.i., Bureau
Régional d’Abidjan
Fidels@unops.org
AIEA M. Vincent Nkong-Njock, Administrateur du
Pays, Département de la Coopération
Technique, Vienne.
V.Nkong-Njock@aiea.org
FEM Mme Maryam Niamir-Fuller, Coordonnatrice
Régionale
Maryam.niamir-fuller@undp.org
CEA M. K. Amoako, Directeur Exécutif
Amoako@un.org
DESA Nitin Desai, Sous-Secrétaire Général UN,
DESA
Desai@un.org
CNUCED Rubens Ricupero, Secrétaire Général
Rubens.ricupero@unctad.org
PNUE Agnès Atsiaya, Secrétariat du Secrétaire
Exécutif
Agnes.atsiaya@unep.org
UNIFEM Yassine Fall, Coordonnatrice Régionale
Yassine.fall@undp.org
VNU Almaz Gebru, Responsable Afrique
Almaz.gebru@unvolunteers.org
Copyright © 2024 | BIBLIOSTAT-INSTAT.