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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 1 sur 12 - la... |
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 1 sur 12 -
la coalition contre la corruption
http://www.transparency.org
Transparency International Secretariat
Alt Moabit 96
10559 Berlin
Allemagne
Tel: +49-30-34 38 20 19/45
Fax: +49-30-34 70 39 12
press@transparency.org
Transparency International
Indice de Perceptions de la Corruption
2005
A propos de TI :
Créée en 1993, Transparency International est la principale organisation non-gouvernementale internationale
consacrée exclusivement à la lutte contre la corruption. TI, qui comprend actuellement 90 sections nationales
de par le monde, a son Secrétariat International basé à Berlin en Allemagne. Pour plus d’informations sur TI,
ses sections nationales et ses activités, veuillez visiter : www.transparency.org
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 2 sur 12 -
La corruption sévit toujours dans 70 pays, selon l’Indice de
Perceptions de la Corruption 2005
Plusieurs pays font face à des obstacles majeurs pour échapper
au piège de la pauvreté
Londres / Berlin, 18 Octobre 2005 --- Plus de deux tiers des 159 nations figurant dans l’Indice
de Perceptions de la Corruption 2005 (IPC) de Transparency International y ont obtenu une
note inférieure à 5 sur 10, dénonçant ainsi des niveaux sérieux de corruption dans la plupart
des pays sondés.
La corruption représente encore une menace pour le développement
L’Indice 2005 met en évidence le double fardeau de la pauvreté et de la corruption que portent
les pays les moins developpés du monde.
“La corruption est une cause majeure de la pauvreté ainsi qu’un obstacle pour la contrer” a
affirmé Peter Eigen, président de Transparency International. “Ces deux fléaux s’alimentent
réciproquement, enfermant les populations dans le cycle de la misère. La corruption doit être
combattue avec vigueur pour que toute aide allouée puisse provoquer une vraie différence pour
libérer les gens de la pauvreté.”
Malgré des progrès sur plusieurs fronts – dont l’imminente entrée en vigueur de la Convention
des Nations Unies contre la Corruption – soixante-dix pays (soit presque la moitié des pays
inclus dans l’Indice) ont atteint une note inférieure à 3 dans l’IPC, indiquant ainsi un problème
grave de corruption. Parmi les pays compris dans l’Indice, la corruption est perçue comme étant
la plus aigüe au Tchad, au Bangladesh, au Turkménistan, au Myanmar et en Haïti – pays qui
figurent également parmi les plus pauvres au monde.
Le monde aspire à réduire de moitié l’extrême pauvreté avant 2015. La corruption freine la
réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement parce qu’elle sabote la
croissance économique et le développement durable qui pourrait libérer des millions de
personnes du piège de la pauvreté. La lutte contre la corruption devrait être au centre des
projets qui prévoient l’augmentation des fonds alloués pour l’aboutissement des Objectifs, que
cela soit par le biais de l’aide des bailleurs de fonds ou des actions menées localement.
En outre, des recherches poussées démontrent que l’investissement étranger est moins élevé
dans les pays perçus comme étant corrompus, ce qui contrarie encore plus leurs chances de
prospérer. Quand les pays améliorent leur gouvernance et réduisent la corruption, ils
remportent un “dividende de développement” qui, selon l’Institut de la Banque Mondiale, peut
inclure l’amélioration des taux de mortalité infantile, une croissance des revenus par tête et une
hausse de l’alphabétisation.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Contact presse :
Londres:
Barbara Ann Clay: +49 (0) 7963 912 304
Jesse Garcia: +49 (0) 162 419 6454
Berlin : Sarah Tyler / Ines Selvood
Tel: +49-30-3438 2019/45
Mobile: +49 173 206 95 50
press@transparency.org
Informations techniques complémentaires :
Prof. Dr Johann Graf Lambsdorff
Université de Passau, Allemagne
Tel: +49 851 509 2551 – jlambsd@uni-passau.de
la coalition contre la corruption
http://www.transparency.org
Alt Moabit 96
10559 Berlin, Allemagne
Tel: +49-30-3438 2045/19
Fax: +49-30-3470 3912
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 3 sur 12 -
Dix-neuf des pays les plus pauvres du monde ont bénéficié d’une annulation de leur dette dans
le cadre de l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), comme marque des
bons résultats de leur réforme économique. Aucun de ces pays n’a, toutefois, obtenu de note
supérieure à 4 dans l’IPC, en raison de degrés de corruption allant de sérieux à grave. Ces
pays font encore face au risque important de voir leurs ressources - libérées du payment de la
dette et entrant à présent dans les budgets nationaux - se perdre pour cause de cupidité,
gaspillage ou mauvaise gestion. L’engagement et les ressources dévoués à la participation
dans l’initiative PPTE doivent également être investis dans la victoire dans la lutte contre la
corruption.
Pour rendre plus efficiente l’aide au développement et pour atteindre les objectifs humains et
économiques cruciaux définis par la communauté internationale, il est indispensable de juguler
la corruption et de mettre en oeuvre les réformes (ces dernières devant répondre aux besoins
des bénéficiaires et non des donateurs).
“La corruption n’est pas une catastrophe naturelle : c’est un pillage froid et calculé de
nombreuses opportunités pour les hommes, femmes et enfants qui sont le moins à même de se
protéger” a déclaré David Nussbaum, directeur exécutif de TI. ”Les dirigeants doivent aller au
delà des simples promesses orales et tenir leur parole de fournir les ressources nécessaires
pour s’engager dans l’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de la
responsabilité redditionnelle.”
Des progrès ont été réalisés contre la corruption
Une hausse entre 2004 et 2005 de la corruption perçue peut être observée dans des pays tels
que le Costa Rica, le Gabon, le Népal, la Papouasie Nouvelle-Guinée, les Seychelles, la
Russie, le Sri Lanka, le Suriname, Trinidad et Tobago et l’Uruguay. Par contre, plusieurs pays
et territoires font montre de progrès notables – un déclin dans les perceptions de corruption au
cours de la dernière année - notamment l’Estonie, la France, Hong-Kong, le Japon, la Jordanie,
le Kazakhstan, le Nigeria, le Qatar, Taiwan et la Turquie.
La ratification récente de la Convention des Nations Unies contre la Corruption a établi un cadre
légal international en faveur d’un progrès durable contre la corruption. La Convention, qui
entrera en vigueur en Décembre 2005, devrait accélérer le rapatriement des fonds volés,
pousser les centres financiers à prendre des mesures contre le blanchiment d’argent, permettre
aux nations de poursuivre en justice les entreprises privées étrangères et les individus ayant
commis des actes de corruption sur leur sol, et interdire la corruption d’agents publics
internationaux. Les pays à bas revenus qui adoptent et appliquent la Convention bénéficieront
d’un avantage dans la course pour l’investissement étranger et la croissance économique.
La richesse n’influence pas les progrès réalisés contre la corruption
La richesse n’est pas une condition préalable pour le combat réussi de la corruption. De
nouvelles analyses à long-terme de l’IPC réalisées par Johann Graf Lambsdorff montrent que la
perception de la corruption a chuté significativement, lors de la dernière décennie, dans des
pays à bas revenus tels que l’Estonie, la Colombie et la Bulgarie.
Toutefois, dans le cas de pays aux revenus plus élevés comme le Canada et l’Irlande, une
hausse marquée de la perception de la corruption au cours des dix dernières années a été
enregistrée, ce qui prouve que même les pays riches aux scores élevés doivent s’efforcer à
maintenir un climat d’intégrité.
De même, la responsabilité de la lutte contre la corruption n’est pas l’apanage des pays à bas
revenus. Les pays plus riches doivent non seulement combattre les nombreux cas de corruption
à l’intérieur de leurs frontières, mais également s’assurer que leurs entreprises ne sont pas
impliquées dans des pratiques de corruption à l’étranger. Les contrevenants doivent être
poursuivis en justice et bannis de tout appel d’offres public. La possibilité de garantir un progrès
durable se trouve aussi entre les mains de l’Organisation Mondiale du Commerce, qui se doit
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 4 sur 12 -
de promouvoir activement la transparence et la lutte contre la corruption dans le commerce
global.
Les leçons sont claires : les facteurs de risque tels que le secret gouvernemental, l’influence
impropre des groupes d’élite et le financement politique détourné sont présents tant dans les
pays riches que dans les pays pauvres. Aucun pays riche n’est à l’abri du fléau de la corruption.
Transparency International exhorte aux actions suivantes :
Les pays à revenus bas
• Augmenter l’allocation de ressources et la volonté politique pour poursuivre les efforts
anti-corruption.
• Faciliter l’accès public aux informations sur les budgets, les revenus et les dépenses.
Les pays à revenus élevés
• Allier une augmentation de l’aide avec le soutien aux réformes.
• Réduire l’aide conditionnée, qui limite les opportunités locales et l’appropriation des
programmes d’aide.
Tous les pays
• Promouvoir une solide coordination entre les autorités publiques, le secteur privé et la
société civile pour augmenter l’efficacité d’une lutte soutenue contre la corruption et des
efforts en matière de bonne gouvernance.
• Ratifier, appliquer et faire le suivi, dans tous les pays, des conventions existantes contre
la corruption pour établir des normes internationales. Celles-ci incluent la Convention de
l’ONU contre la Corruption, la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la Corruption, et
les conventions régionales de l’Union Africaine et de l’Organisation des Etats
Américains.
###
Note aux Rédacteurs
L’Indice de Perceptions de la Corruption de TI est une enquête composite, qui reflète les perceptions d’
hommes d’affaires et analystes pays, résidents ou non-résidents. L’Indice est basé sur 16 sondages
différents de 10 institutions indépendantes. Pour être inclus dans l’IPC, un pays doit apparaître dans au
moins trois sondages. Il en résulte qu’un certain nombre de pays – y compris ceux qui pourraient figurer
entre les plus corrompus – ne sont pas compris dans l’IPC en raison du manque de données disponibles.
L’Indice de Perceptions de la Corruption fournit un simple aperçu mais sa capacité à offrir des tendances
année par année est moindre. Cependant, une étude temporelle de l’IPC a été entreprise pour la
première fois cette année par Professeur Dr Johann Graf Lambsdorff, de l’université de Passau en
Allemagne.
Pour produire l’IPC, TI bénéficie des conseils d’un groupe de spécialistes internationaux. Le travail
statistique de l’Indice a été coordonné par le Professeur Graf Lambsdorff.
Détails disponibles sur
www.transparency.org/surveys/index.html#cpi
Berlin :
Sarah Tyler / Ines Selvood
Tel: +49 30 3438 2045/19
Email: press@transparency.org
Londres :
Barbara Ann Clay : +49 (0) 7963 912 304
Jesse Garcia : +49 (0) 162 419 6454
Informations techniques
supplémentaires sur l’IPC
Prof. Dr Johann Graf Lambsdorff
(Conseiller de TI et directeur du travail
statistique de l’IPC)
Université de Passau, Allemagne
Tel: +49-851-509 2551
jlambsd@uni-passau.de
Contacts Presse pour l’IPC 2005
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 5 sur 12 -
Rang
du Pays Pays/territoire
Note de
l’IPC
2005*
Intervalle de
confiance**
Sources
utilisées***
1 Islande 9.7 9.5 - 9.7 8
Finlande 9.6 9.5 - 9.7 9 2
Nouvelle Zélande 9.6 9.5 - 9.7 9
4 Danemark 9.5 9.3 - 9.6 10
5 Singapour 9.4 9.3 - 9.5 12
6 Suède 9.2 9.0 - 9.3 10
7 Suisse 9.1 8.9 - 9.2 9
8 Norvège 8.9 8.5 - 9.1 9
9 Australie 8.8 8.4 - 9.1 13
10 Autriche 8.7 8.4 - 9.0 9
Pays Bas 8.6 8.3 - 8.9 9 11
Royaume Uni 8.6 8.3 - 8.8 11
13 Luxembourg 8.5 8.1 - 8.9 8
14 Canada 8.4 7.9 - 8.8 11
15 Hong Kong 8.3 7.7 - 8.7 12
16 Allemagne 8.2 7.9 - 8.5 10
17 Etats-Unis 7.6 7.0 - 8.0 12
18 France 7.5 7.0 - 7.8 11
Belgique 7.4 6.9 - 7.9 9 19
Irlande 7.4 6.9 - 7.9 10
Chili 7.3 6.8 - 7.7 10 21
Japon 7.3 6.7 - 7.8 14
23 Espagne 7.0 6.6 - 7.4 10
24 Barbade 6.9 5.7 - 7.3 3
25 Malte 6.6 5.4 - 7.7 5
26 Portugal 6.5 5.9 - 7.1 9
27 Estonie 6.4 6.0 - 7.0 11
Israël 6.3 5.7 - 6.9 10 28
Oman 6.3 5.2 - 7.3 5
30 Emirats Arabes Unis 6.2 5.3 - 7.1 6
31 Slovénie 6.1 5.7 - 6.8 11
Botswana 5.9 5.1 - 6.7 8
Qatar 5.9 5.6 - 6.4 5
Taiwan 5.9 5.4 - 6.3 14
32
Uruguay 5.9 5.6 - 6.4 6
36 Bahrain 5.8 5.3 - 6.3 6
Chypre 5.7 5.3 - 6.0 5 37
Jordanie 5.7 5.1 - 6.1 10
39 Malaisie 5.1 4.6 - 5.6 14
Hongrie 5.0 4.7 - 5.2 11
Italie 5.0 4.6 - 5.4 9
40
Corée du Sud 5.0 4.6 - 5.3 12
43 Tunisie 4.9 4.4 - 5.6 7
44 Lithuanie 4.8 4.5 - 5.1 8
45 Koweit 4.7 4.0 - 5.2 6
46 Afrique du Sud 4.5 4.2 - 4.8 11
République Tchèque 4.3 3.7 - 5.1 10
Grèce 4.3 3.9 - 4.7 9
Namibie 4.3 3.8 - 4.9 8
47
Slovaquie 4.3 3.8 - 4.8 10
Costa Rica 4.2 3.7 - 4.7 7
Le Salvador 4.2 3.5 - 4.8 6
Lettonie 4.2 3.8 - 4.6 7
51
Ile Maurice 4.2 3.4 - 5.0 6
Bulgarie 4.0 3.4 - 4.6 8
Colombie 4.0 3.6 - 4.4 9
Fidji 4.0 3.4 - 4.6 3
55
Seychelles 4.0 3.5 - 4.2 3
Cuba 3.8 2.3 - 4.7 4
Thaïlande 3.8 3.5 - 4.1 13
59
Trinidad et Tobago 3.8 3.3 - 4.5 6
Belize 3.7 3.4 - 4.1 3 62
Brésil 3.7 3.5 - 3.9 10
64 Jamaïque 3.6 3.4 - 3.8 6
Ghana 3.5 3.2 - 4.0 8
Mexique 3.5 3.3 - 3.7 10
Panama 3.5 3.1 - 4.1 7
Perou 3.5 3.1 - 3.8 7
65
Turquie 3.5 3.1 - 4.0 11
Burkina Faso 3.4 2.7 - 3.9 3
Croatie 3.4 3.2 - 3.7 7
Egypte 3.4 3.0 - 3.9 9
Lesotho 3.4 2.6 - 3.9 3
Pologne 3.4 3.0 - 3.9 11
Arabie Saoudite 3.4 2.7 - 4.1 5
70
Syrie 3.4 2.8 - 4.2 5
77 Laos 3.3 2.1 - 4.4 3
Chine 3.2 2.9 - 3.5 14
Maroc 3.2 2.8 - 3.6 8
78
Sénégal 3.2 2.8 - 3.6 6
Indice de Perceptions de la Corruption 2005 - Transparency International
Transparency International a
commissionné Prof. Dr Graf Lambsdorff
de l’Université de Passau pour produire
l’IPC. Pour toute information sur les
données et la méthodologie, prière de
consulter les questions fréquemment
posées et la méthodologie sur
www.transparency.org/surveys/#cpi ou
www.icgg.org
Notes explicatives
* La note IPC fait référence à la
perception du degré de corruption
vu par les hommes d’affaires et les
analystes-pays et s’étend de 10
(probité élevée) à 0 (très corrompu).
** L’intervalle de confiance
L’Intervalle de confiance fournit une
échelle des valeurs possibles de la
note de l’IPC. Ceci reflète la
possible variation de la note d’un
pays, en fonction de la précision de
la mesure. Nominalement, avec 5%
de probabilité la note est au-dessus
de cet intervalle et avec 5% elle se
trouve en dessous. Cependant,
surtout lorsque seulement peu de
sources (n) sont disponibles, cet
intervalle de confiance est inférieur à
90%.
*** Sources utilisées renvoie au
nombre d’enquêtes réalisées pour
évaluer la performance d’un pays.
Au total, 16 enquêtes et analyses
d’experts ont été utilisées avec un
minimum de trois par pays pour
inclusion dans l’IPC.
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 6 sur 12 -
Rang
du
Pays Pays/territoire
Note de
l’IPC
2005*
Intervalle de
confiance**
Sources
utilisées***
Sri Lanka 3.2 2.7 - 3.6 7 78
Suriname 3.2 2.2 - 3.6 3
Liban 3.1 2.7 - 3.3 4 83
Rwanda 3.1 2.1 - 4.1 3
République
Dominicaine 3.0 2.5 - 3.6 6
Mongolie 3.0 2.4 - 3.6 4
85
Roumanie 3.0 2.6 - 3.5 11
Arménie 2.9 2.5 - 3.2 4
Bénin 2.9 2.1 - 4.0 5
Bosnie-Herzégovine 2.9 2.7 - 3.1 6
Gabon 2.9 2.1 - 3.6 4
Inde 2.9 2.7 - 3.1 14
Iran 2.9 2.3 - 3.3 5
Mali 2.9 2.3 - 3.6 8
Moldavie 2.9 2.3 - 3.7 5
88
Tanzanie 2.9 2.6 - 3.1 8
Algérie 2.8 2.5 - 3.3 7
Argentine 2.8 2.5 - 3.1 10
Madagascar 2.8 1.9 - 3.7 5
Malawi 2.8 2.3 - 3.4 7
Mozambique 2.8 2.4 - 3.1 8
97
Serbie-et-Monténégro 2.8 2.5 - 3.3 7
Gambie 2.7 2.3 - 3.1 7
Macédoine 2.7 2.4 - 3.2 7
Swaziland 2.7 2.0 - 3.1 3
103
Yémen 2.7 2.4 - 3.2 5
Biélorussie 2.6 1.9 - 3.8 5
Erythrée 2.6 1.7 - 3.5 3
Honduras 2.6 2.2 - 3.0 7
Kazakhstan 2.6 2.2 - 3.2 6
Nicaragua 2.6 2.4 - 2.8 7
Palestine 2.6 2.1 - 2.8 3
Ukraine 2.6 2.4 - 2.8 8
Vietnam 2.6 2.3 - 2.9 10
Zambie 2.6 2.3 - 2.9 7
107
Zimbabwe 2.6 2.1 - 3.0 7
Afghanistan 2.5 1.6 - 3.2 3
Bolivie 2.5 2.3 - 2.9 6
Equateur 2.5 2.2 - 2.9 6
Guatemala 2.5 2.1 - 2.8 7
Guyana 2.5 2.0 - 2.7 3
Libye 2.5 2.0 - 3.0 4
Népal 2.5 1.9 - 3.0 4
Philippines 2.5 2.3 - 2.8 13
117
Ouganda 2.5 2.2 - 2.8 8
Albanie 2.4 2.1 - 2.7 3
Niger 2.4 2.2 - 2.6 4
Russie 2.4 2.3 - 2.6 12
126
Sierra Leone 2.4 2.1 - 2.7 3
Burundi 2.3 2.1 - 2.5 3
Cambodge 2.3 1.9 - 2.5 4
Rép. du Congo 2.3 2.1 - 2.6 4
Géorgie 2.3 2.0 - 2.6 6
Kyrgyzstan 2.3 2.1 - 2.5 5
Papouasie Nouvelle
Guinée 2.3 1.9 - 2.6 4
130
Venezuela 2.3 2.2 - 2.4 10
Azerbaïdjan 2.2 1.9 - 2.5 6
Cameroun 2.2 2.0 - 2.5 6
Ethiopie 2.2 2.0 - 2.5 8
Indonésie 2.2 2.1 - 2.5 13
Irak 2.2 1.5 - 2.9 4
Libéria 2.2 2.1 - 2.3 3
137
Ouzbékistan 2.2 2.1 - 2.4 5
Rép. Dém. du Congo 2.1 1.8 - 2.3 4
Kenya 2.1 1.8 - 2.4 8
Pakistan 2.1 1.7 - 2.6 7
Paraguay 2.1 1.9 - 2.3 7
Somalie 2.1 1.6 - 2.2 3
Soudan 2.1 1.9 - 2.2 5
144
Tadjikistan 2.1 1.9 - 2.4 5
151 Angola 2.0 1.8 - 2.1 5
Côte d´Ivoire 1.9 1.7 - 2.1 4
Guinée Equatoriale 1.9 1.6 - 2.1 3
152
Nigéria 1.9 1.7 - 2.0 9
Haïti 1.8 1.5 - 2.1 4
Myanmar 1.8 1.7 - 2.0 4
155
Turkménistan 1.8 1.7 - 2.0 4
Bangladesh 1.7 1.4 - 2.0 7 158
Tchad 1.7 1.3 - 2.1 6
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 7 sur 12 -
Sources de l’Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International
Numéro 1 2 3 4
Abbréviation CU EIU FH II
Source
Columbia University, The Center
for International Earth Science
Information Network
Economist Intelligence Unit Freedom House Information International
Nom State Capacity Survey
Country Risk Service and Country
Forecast
Nations in Transit
Survey of Middle Eastern
Businesspeople
Année 2003 2005 2005 2003
Site Internet http://www.ciesin.org/ www.eiu.com
http://www.freedomhouse.org/res
earch/nattransit.htm
www.information-
international.com
Qui a été enquêté?
Experts-pays résidant aux Etats-
Unis (analystes politiques,
professeurs et journalistes)
Equipe d’experts
Evaluation par des experts
américains, régionaux et basés
dans les pays
Hommes d’affaires du Bahrain,
Liban et EAU
Sujet posé
La gravité de la corruption à
l’intérieur de l’Etat
L’utilisation détournée de la
fonction publique pour le gain
personnel ou celui du parti politique
Etendue de la corruption
pratiquée dans les
gouvernements, perçue par le
grand public et relayée dans les
médias ainsi que
l’implémentation de mesures anti-
corruption
Les pots-de-vins sont-ils chose
commune, combien coûtent-ils,
sont-ils présents dans les affaires
et à quelle fréquence les contrats
publics sont-ils décernés aux amis
et parents dans les pays voisins
Nombre de
réponses
224 Ne s’applique pas Ne s’applique pas
382 évaluations de 165
répondants
Couverture 95 pays 156 pays 29 pays/territoires 31 pays
Numéro 5 6 7 8
Abbréviation IMD MIG
Source International Institute for Management Development, Lausanne, Suisse Merchant International Group
Nom World Competitiveness Yearbook Grey Area Dynamics
Année 2003 2004 2005 2005
Site Internet www.imd.ch www.merchantinternational.com
Qui a été enquêté ? Cadres moyens et supérieurs ; entreprises nationales et internationales
Equipe d’experts et réseau de
correspondants locaux
Sujet posé La corruption et les pots-de-vins dans l’économie
Corruption, allant des pots-de-vin
aux ministres du gouvernement
aux subornations payables aux
petits fonctionnaires
Nombre de
réponses
> 4.000 4166 Environ 4000 Ne s’applique pas
Couverture 51 pays 155 pays
Numéro 9 10 11 12
Abbréviation PERC UNECA
Source Political & Economic Risk Consultancy
United Nations Economic
Commission for Africa
Nom Asian Intelligence Newsletter Africa Governance Report
Année 2003 2004 2005 2005
Site Internet www.asiarisk.com/ http://www.uneca.org/agr/
Qui a été enquêté ? Cadres et hommes d’affaires vivant à l’étranger
Enquête d’experts nationaux
(entre 70 et 120 par pays)
Sujet posé
Quel est le degré de gravité du problème de la corruption dans le pays où vous travaillez ainsi que dans votre
propre pays ?
“Contrôle de la Corruption ”. Ce
qui inclut les aspects liés à la
corruption dans le législatif, le
judiciaire, l’exécutif et dans la
collecte des impôts. Les aspects
de l’accès à la justice et aux
services du gouvernement sont
également concernés
Nombre de
réponses
Plus de 1000 Plus de 1000 Plus de 1000 Environ 2800
Couverture 14 pays 12 pays 28 pays
Numéro 13 14 15 16
Abbréviation WEF WMRC
Source World Economic Forum World Markets Research Centre
Nom Global Competitiveness Report Risk Ratings
Année 2003/04 2004/05 2005/06 2005
Site Internet www.weforum.org www.wmrc.com
Qui a été enquêté ? Hommes d’affaires de haut niveau ; entreprises nationales et internationales Équipe d’experts
Sujet posé Paiements supplémentaires non officiels ou pots-de-vins impliquant plusieurs fonctions gouvernementales
La possibilité de rencontrer des
agents publics officiels
corrompus, allant de la petite
corruption administrative à la
grande corruption politique.
Nombre de
réponses
7741 8700 10.993 Ne s’applique pas
Couverture 102 pays 104 pays 117 pays 186 pays
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 8 sur 12 -
1. Qu’est-ce que l’Indice de perceptions de la corruption ?
2. Comment la corruption est-elle définie, dans le cadre de l’IPC ?
3. Pourquoi l’IPC se fonde-t-il uniquement sur des perceptions ?
4. L’IPC est-il une mesure fiable du niveau de corruption perçu du pays ?
5. L’IPC est-il une mesure fiable pour les décisions relatives à l’allocation de l’aide au
développement ?
6. Combien de pays sont inclus dans l’IPC 2005 ?
7. Quels nouveaux pays ont été ajoutés à l’IPC 2005 ?
8. Est-il exact de conclure que le pays le plus mal classé est le pays le plus corrompu du monde
?
9. Qu’est-ce qui importe le plus, le rang ou la note d’un pays ?
10. Peut-on comparer les notes des pays inclus dans l’IPC 2005 avec celles des IPC antérieurs?
11. Vu l’importance (ou le manque) de réformes anti-corruption et la récente mise à jour de
scandales de corruption dans mon pays, pourquoi son score n’a t-il pas changé davantage ?
12. Quels pays ont vu leur note chuter entre 2004 et 2005 ?
13. Quels pays ont vu leur note s’améliorer le plus ?
14. L’IPC a plus de dix ans. Existe-t-il des tendances à long terme dans les notes des pays?
15. Quelles sont les sources de données de l’IPC ?
16. Qui est sondé par ces enquêtes ?
17. Pourquoi inclure des sondages d’experts, et non des sondages d’opinion publique ?
18. Comment l’Indice est-il calculé ?
19. Quels pays pourraient être inclus dans les IPC futurs ?
20. Quelle est la différence entre l’IPC et le Baromètre Mondial de la Corruption (BMC) de
TI?
21. Quelle est la différence entre l’IPC et l’Indice de Corruption des Pays Exportateurs (ICPE)
de TI ?
1. Qu’est-ce que l'Indice de Perceptions de la Corruption ?
L'Indice de Perceptions de la Corruption (IPC) de TI classe les pays en fonction du degré de corruption
perçue dans les administrations publiques et la classe politique. C'est un indice composite faisant appel à
des données sur la corruption tirées de sondages d’experts réalisés par divers organismes dignes de
confiance. Il reflète les points de vue des milieux d’affaires et des analystes du monde entier, y compris
les experts qui résident dans les pays évalués.
2. Comment la corruption est-elle définie, dans le cadre de l’IPC ?
TI concentre son attention sur la corruption dans le secteur public et définit la corruption comme l'abus
d'une charge publique à des fins d'enrichissement personnel. Les sondages utilisés pour établir l'IPC
posent des questions en rapport avec l'abus d'un pouvoir officiel dans un intérêt personnel, en mettant
l'accent, par exemple, sur l'acceptation de pots-de-vin par des fonctionnaires dans le cadre de marchés
publics. Les sources ne font pas de distinction entre « corruption politique » et « corruption
administrative », pas plus qu’entre « petite corruption » et « grande corruption ».
3. Pourquoi l’IPC se fonde-t-il uniquement sur des perceptions ?
Il est difficile d’évaluer les niveaux de corruption dans différents pays en se fondant sur des données
empiriques rigoureuses, par exemple en comparant le nombre de poursuites judiciaires ou de procès. De
telles données internes ne reflètent pas les niveaux réels de corruption, mais plutôt l'aptitude de
l'appareil judiciaire et/ou des médias à dévoiler la corruption. La seule méthode pour rassembler des
données comparatives est donc de se baser sur l'expérience et les perceptions de ceux et celles qui sont
le plus directement confrontés aux réalités de la corruption dans un pays.
Questions fréquemment posées
Indice de Perceptions de la Corruption (IPC) 2005 de Transparency International
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Indice de Perceptions de la Corruption 2005 de Transparency International, page 9 sur 12 -
4. L’IPC est-il une mesure fiable du niveau de corruption perçu du pays ?
En termes de perceptions de la corruption, l’IPC est un outil de mesure solide. Sa fiabilité diffère
cependant selon les pays. Les pays ayant peu de sources et dont les évaluations accusent de grandes
différences (marquées par un intervalle de confiance plus large) présentent un rang et une note moins
fiables.
5. L’IPC est-il une mesure fiable pour les décisions relatives à l’allocation de l’aide au
développement ?
Certains gouvernements commencent à se demander s’il est utile d’accorder de l’aide aux pays perçus
comme corrompus – et tentent d’utiliser les notes de l’IPC pour déterminer si un pays devrait recevoir
de l’aide ou pas. TI n’encourage pas l’utilisation de l’IPC de cette manière. On ne doit pas pénaliser les
pays perçus comme très corrompus – ce sont justement ces pays qui ont besoin d’aide pour sortir de la
spirale corruption-pauvreté. Si un pays est perçu comme corrompu, il devrait constituer une priorité
pour les bailleurs de fonds qui doivent investir dans des approches systémiques de lutte contre la
corruption. Si les bailleurs de fonds ont l’intention de soutenir des projets de développement majeurs
dans des pays perçus comme corrompus, ils devraient porter une attention particulière aux « signes
avant-coureurs» et s’assurer que les processus appropriés de contrôle de la corruption sont mis en place.
6. Combien de pays sont inclus dans l’IPC 2005 ?
L’IPC 2005 classe 159 pays. Pour inclure un pays dans l’IPC, TI exige l’utilisation d’au moins trois
sources. En 2004, l’IPC ne répertoriait que 146 pays. L’augmentation du nombre de zones couvertes
vient du fait qu’une nouvelle source a été introduite dans l’Indice.
7. Quels nouveaux pays ont été ajoutés dans l’IPC 2005 ?
Les pays suivants ont été insérés dans l’IPC 2005 et ne figuraient pas dans l’IPC 2004 : l’Afghanistan,
le Burkina Faso, le Burundi, le Cambodge, la Guinée Equatoriale, les îles Fidji, Guyana, le Laos, le
Lesotho, le Libéria, le Rwanda, la Somalie et le Swaziland.
8. Est-il exact de conclure que le pays le plus mal classé est le pays le plus corrompu du monde ?
Non. Le pays qui présente le score le plus bas est celui où la corruption est perçue comme étant la plus
élevée parmi les pays figurant dans la liste. De plus, il existe plus de 200 nations souveraines au monde
dont le dernier IPC n’en classe que 159.
9. Qu’est-ce qui importe le plus, le rang ou la note d’un pays ?
Bien que le classement permette à TI de créer un indice, la note d’un pays est une indication bien plus
importante de la perception du niveau de corruption d’un pays.
10. Peut-on comparer les notes des pays inclus dans l’IPC 2005 avec celles des IPC antérieurs ?
L’Indice donne avant tout un aperçu des points de vue des milieux d’affaires et des analystes pays, et
porte une attention moins prononcée aux tendances d’une année à l’autre.
Toute comparaison faite avec les années antérieures devrait être uniquement fondée sur la note du pays
et non pas sur son rang dans le classement. Le rang d’un pays peut changer tout simplement parce que
de nouveaux pays sont ajoutés à l’Indice ou parce que d’autres en sont retirés. Une note plus élevée
indique que les personnes interrogées ont attribué de meilleures cotes, tandis qu’une note plus faible
laisse supposer que les personnes interrogées ont révisé à la baisse leur perception du niveau de
corruption.
Toutefois, la variation d’une année à l’autre de la note d’un pays ne résulte pas uniquement d’un
changement dans la perception des performances de ce pays, mais aussi d’une méthodologie et
d’échantillons différents. Chaque année, certaines sources de l’IPC ne sont pas mises à jour et doivent
être abandonnées, tandis que de nouvelles sources sont ajoutées. Les personnes interrogées ayant changé
et les méthodologies étant aussi légèrement différentes, un changement dans la note d’un pays peut
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également être attribuable au fait que des points de vue différents ont été recueillis et des questions
différentes ont été posées.
11. Vu l’importance (ou le manque) de réformes anti-corruption et la récente mise à jour de
scandales de corruption dans mon pays, pourquoi son score n’a t-il pas changé davantage ?
Il est souvent difficile d’améliorer la note de l’IPC sur une courte période de temps. L’IPC se fonde sur
les données des trois dernières années (pour plus d’informations à ce sujet, voir la question 15 ci-
dessous sur les sources de données). Cela signifie qu’un changement dans les perceptions de la
corruption n’apparaîtrait dans l’Indice que sur de longues périodes. En outre, dans les cas où le
gouvernement et/ou d’autres organismes ont fait des efforts considérables pour lutter contre la
corruption et obtenu des résultats démontrables n’entraînant pas d’amélioration dans la note de l’IPC, il
est possible que ces efforts, aussi fructueux soient ils, n’aient pas été communiqués convenablement.
12. Quels pays ont vu leur note chuter entre 2004 et 2005 ?
Il est délicat de comparer des notes d’une année à l’autre. Toutefois, dès qu’il est possible de suivre les
changements jusqu’à leur source individuelle, des tendances peuvent être identifiées. Des exemples
notables de tendances à la baisse entre 2004 et 2005 sont à relever pour la Barbade, la Biélorussie, le
Costa Rica, le Gabon, le Népal, la Papouasie Nouvelle Guinée, la Russie, les Seychelles, le Sri Lanka, le
Suriname, Trinidad et Tobago et l’Uruguay. Dans ces cas, des changements réels des perceptions sont
survenus depuis l’année dernière.
13. Quels pays ont vu leur note s’améliorer le plus ?
Tout en considérant les mêmes précautions citées dans la réponse ci-dessus, et sur la base des données
des sources utilisées de manière constante pour produite l’indice, des améliorations peuvent être
observées entre 2004 et 2005 en Argentine, Autriche, Bolivie, Estonie, France, Guatemala, Honduras,
Hong Kong, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Liban, Moldavie, Nigéria, Qatar, Slovaquie, Corée du Sud,
Taiwan, Turquie, Ukraine et Yémen.
14. L’IPC a plus de dix ans. Existe-t-il des tendances à long terme dans les notes des pays?
L’IPC n’a pas été conçu pour fournir des comparaisons dans le temps, vu que les changements d’une
année à l’autre de la note d’un pays sont dûs non seulement à l’évolution de la perception de la
corruption dans ce pays mais également aux changements des échantillons d’enquêtes, de la
méthodologie ainsi que de la liste des sources qui composent l’Indice. Cependant, une analyse réalisée
en 2005 par le Prof. Dr. Johann Graf Lambsdorff de l’IPC et de ses données fournit des résultats
préliminaires sur les évolutions dans le temps dans une soixantaine de pays sur la période 1995-2005.
Pour plus d’informations, référez-vous à : J. Graf Lambsdorff, ‘Determining Trends for Perceived
Levels of Corruption’, (Détermination des Tendances pour les niveaux de perceptions de la corruption)
Passau University Discussion Paper, V-38-06, 2005.
15. Quelles sont les sources de données de l’IPC?
L’IPC 2005 se fonde sur 16 enquêtes et sondages différents réalisés par 10 organismes indépendants. TI
entend s’assurer que les sources utilisées sont de la plus haute qualité et que les enquêtes sont effectuées
en toute honnêteté. Pour être retenues, les données doivent être bien documentées et suffisantes pour
permettre de juger de leur fiabilité.
Les données pour l’IPC ont été fournies gracieusement à TI, en toute confidentialité. Parmi les
organismes qui ont soumis les données pour l’IPC 2004 sont : la Columbia University, Economist
Intelligence Unit, Freedom House, Information International, International Institute for Management
Development, Merchant International Group, Political and Economic Risk Consultancy, le Forum
économique mondial, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le World
Markets Research Centre.
Pour une liste complète ou des détails sur les questions posées, sur le nombre de personnes interrogées
et les zones couvertes par les 16 enquêtes et sondages inclus dans l’IPC 2005, veuillez consulter la
méthodologie de TI sur les sites http://www.transparency.org/surveys/#cpi ou http://www.icgg.org.
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16. Qui est sondé par ces enquêtes ?
Les enquêtes sont menées auprès des milieux d’affaires et d’analystes pays, ainsi qu’auprès de résidents
des pays. Il est important de noter que les points de vue des résidents corrèlent bien avec ceux exprimés
à l’étranger. Par le passé, les experts interrogés dans les sources de l’IPC étaient souvent des gens
d’affaires de pays industrialisés ; les points de vue des pays moins développés y étaient sous-
représentés. Cela a changé au long des années, et de plus en plus d’importance a été accordée aux
populations des nouvelles économies de marché. En somme, l’IPC recueille des perceptions très
générales qui ne sont pas faussées par des conditions culturelles préalables, et qui ne proviennent pas
seulement d’experts américains ou européens.
17. Pourquoi inclure des sondages d’experts, et non des sondages d’opinion publique ?
L’IPC incluait autrefois des sondages d’opinion publique. Lorsque ces sondages ont été retirés de l’IPC
parce qu’ils dataient de plus de trois ans, TI a décidé de fonder l’IPC exclusivement sur l’opinion
d’experts en corruption. La raison pour cela étant que même si les sondages eux mêmes ne font aucune
distinction entre les types de corruption, on juge que des experts des milieux des affaires sont plus
qualifiés que le public en général pour commenter avec exactitude la corruption de grande envergure.
On suppose que le grand public est plus familier avec le fardeau de la petite corruption (ou son absence)
au sein d’un pays.
TI s’intéresse aux évaluations du grand public des niveaux de corruption – surtout comme moyen
d’identifier les progrès réalisés dans la lutte contre le versement de pots-de-vin. À cette fin, TI a mis au
point un autre outil, le Baromètre mondial de la corruption, pour évaluer l’opinion publique à l’égard de
la corruption et l’expérience du public avec la corruption (voir la question 20 ci-dessous sur la
différence entre l’IPC et le Baromètre mondial de la corruption).
18. Comment l’Indice est-il calculé ?
On peut trouver la description résumée et détaillée de la méthodologie sur laquelle repose l’Indice sur
les sites http://www.transparency.org/surveys/#cpi ou www.icgg.org.
TI s’efforce d’assurer que les méthodologies utilisées sont de la plus haute qualité. La méthodologie de
l’IPC est revue par un Comité scientifique composé des meilleurs experts internationaux en matière de
corruption, d’économétrie et de statistiques. Les membres du comité scientifique présentent des
recommandations visant à améliorer l’IPC, mais c’est la direction de TI qui prend les décisions finales
sur la méthodologie employée. Les travaux statistiques de l’IPC sont coordonnés à l’Université de
Passau sous la direction du professeur Dr Johann Graf Lambsdorff.
19. Quels pays pourraient être inclus dans les IPC futurs ?
Les pays et territoires ayant deux séries de données sont l’Antigua et Barbuda, les Bahamas, les
Bermudes, le Bouthan, les Iles Caïmans, la République Centre Africaine, la Dominique, le Timor
Oriental, la Grenade, la Guinée, le Guiné-Bissau, Macao, la Mauritanie, la Corée du Nord, Porto Rico et
le Togo. Pour que les pays ci-dessus puissent être inclus dans l’IPC, une troisième source d’information
(au moins) est nécessaire.
Les pays et territoires ayant une seule série de données sont Andorre, Anguilla, Aruba, le Brunei, le Cap
Vert, les Comores, Djibouti, la Guyane Française, la Guadeloupe, le Liechtenstein, les Iles Maldives, la
Martinique, les Antilles Néerlandaises, Samoa, São Tomé et Principe, St. Kitts et Nevis, Ste Lucie, St.
Vincent et les Grenadines et les Iles Vierges (US). Pour que ces pays/territoires puissent être inclus dans
l’IPC, deux sources d’informations supplémentaires sont nécessaires.
20. Quelle est la différence entre l’IPC et le Baromètre Mondial de la Corruption (BMC) de TI ?
L’IPC évalue la perception des niveaux de corruption à l’échelle des pays alors que le Baromètre
Mondial de la Corruption (voir http://www.transparency.org/surveys/index.html#barometer) s’intéresse
aux attitudes du grand public envers la corruption et ses expériences liées à la corruption entre le grand
public. Au fil du temps, le Baromètre Mondial de la Corruption – publié pour la première fois en 2003 –
pourra fournir un indicateur de l’impact de la lutte contre la corruption dans les pays.
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21. Quelle est la différence entre l’IPC et l’Indice de Corruption des Pays Exportateurs (ICPE) de
TI ?
L’IPC indique les niveaux généraux de corruption des pays, alors que l’ICPE se concentre sur la
propension des entreprises originaires des principaux pays exportateurs à verser des pots-de-vin à
l’étranger – créant ainsi le « côté de l’offre » de la corruption. L’ICPE souligne le fait que, dans les
transactions commerciales internationales, la corruption implique non seulement ceux qui reçoivent,
mais aussi ceux qui donnent. L’IPCE est donc un complément de l’IPC. Le dernier IPCE a été publié en
Mai 2002 et peut être consulté sur le site http://www.transparency.org/surveys/#bpi.
Davantage d’informations sur l’IPC et sa méthodologie sont disponibles sur
www.transparency.org/surveys/#cpi
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